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00:00Place à l'éco d'ici maintenant, l'actualité économique au Pays Basque.
00:04Ce matin, on s'intéresse aux personnes de nationalité étrangère qui veulent lancer une entreprise au Pays Basque.
00:09Oui, avec l'Association pour le droit à l'initiative d'entreprise qui accompagne toutes les personnes qui veulent créer une société.
00:16Bonjour Gilles Bernardin, directeur territoriel de l'ADI Pérénée Gascogne.
00:21Vous organisez toute la semaine, à partir de lundi, une semaine avec des ateliers, des rencontres pour les personnes de nationalité étrangère.
00:29Pourquoi ce public ?
00:30Parce qu'on s'aperçoit que ce public a envie de créer des entreprises et que c'est des belles réussites.
00:37Donc on a envie, nous ADI, ça fait 35 ans qu'on accompagne et qu'on finance des personnes qui n'ont pas accès au crédit bancaire.
00:43Donc ce public a envie de créer des entreprises mais souvent à des freins, et notamment l'accès au financement.
00:49Donc on est là pour les aider et les accompagner.
00:51Des freins plus, par exemple, que pour les Français ?
00:54Oui, alors déjà, effectivement, il y a la barrière de la langue, des fois, qui peut poser un problème.
01:00On a aussi, ces personnes n'ont pas d'historique bancaire, donc les banques ont parfois du mal à financer ce type de personnes.
01:08Et aussi les complexes administratifs.
01:11Quand on crée une entreprise, ça peut être un peu complexe.
01:13Déjà que c'est compliqué pour les Français, alors les personnes de nationalité étrangère encore plus peut-être.
01:19Oui, c'est ça.
01:20Il y a beaucoup de prises en charge chez nous, au Pays Basque, de personnes de nationalité étrangère qui souhaiteraient se lancer dans le business.
01:27Alors c'est clair qu'il y a un peu moins de personnes de nationalité étrangère ici, sur le Pays Basque, que dans l'Essonne ou à Mayotte, en fait.
01:34Mais on rencontre quand même des porteurs de projets de nationalités diverses, que ce soit des Colombiens, des Ukrainiens, des Albanais, des Maghrébins.
01:45Voilà, donc on a une typologie assez diverse de projets.
01:48Et c'est quel type de projet, justement ? Je ne sais pas si vous avez des exemples à nous donner.
01:53Alors j'ai en tête, moi, l'Indita qui a monté un restaurant sur Bayonne, qui s'appelle Delis Borek, et qui est d'origine albanaise.
02:00Voilà, et qui est arrivée en France il y a quelques années, qui a travaillé, qui a mis un peu de sous de côté, et qui a monté son rêve que c'était un restaurant avec des spécialités albanaises.
02:08Elle trouvait qu'il n'y avait pas de spécialité albanaise sur Bayonne, donc vous pouvez la retrouver, c'est Delis Borek.
02:13Et si elles ne font pas appel à vos services, ça peut leur compliquer vraiment la vie ?
02:18Pour revenir sur l'Indita, effectivement, elle est venue nous voir, elle avait déjà signé son bail, elle avait déjà engagé des travaux dans son local, et elle a été coincée.
02:26Elle n'avait plus de financement, donc c'était un peu compliqué pour démarrer.
02:29Elle avait loupé la saison, justement, des fêtes de Bayonne, voilà, à quelques jours près, c'est un peu dommage, quoi.
02:34Donc vous, vous allez leur apporter concrètement, finalement, des solutions de financement, des contacts auprès des banques, c'est quoi d'autre aussi ?
02:42Alors, elle l'a dit, c'est des financements et de l'accompagnement.
02:45Donc on a des équipes de bénévoles qui épaulent ces jeunes créateurs.
02:50Voilà, il y a différentes expertises.
02:53On a des experts comptables, on a des anciens banquiers, des anciens commerciaux,
02:57et ils apportent leur expérience et leur savoir à ces jeunes créateurs.
03:00On peut les aider sur la communication, sur la réflexion, en termes, enfin, sur l'administratif, mais voilà, dans tous les domaines.
03:07Et vous avez une idée du taux de pérennité pour ces personnes-là ? Est-ce que ça marche, finalement, pour elles ?
03:12On fait une enquête tous les trois ans sur les personnes qu'on finance.
03:15On s'aperçoit que les personnes de nationalité étrangère ont un taux de pérennité supérieur à la moyenne des personnes qu'on finance.
03:22Donc ça marche plutôt bien.
03:24Donc finalement, ça marche mieux pour les personnes de nationalité étrangère que pour les Français ?
03:27Oui, c'est les statistiques qu'on a sur notre public.
03:30On sait pourquoi ?
03:31Je ne sais pas, c'est peut-être la persévérance, voilà.
03:37Ils ont l'habitude, ils ont peut-être passé par des parcours un peu difficiles,
03:41donc ils ont l'habitude de rebondir et d'enchaîner sur...
03:45Merci à vous, Gilles Bernardin, directeur territoriel de l'ADI Pyrénées-Gascogne.
03:51Merci à vous.
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