- il y a 2 semaines
“Parole d’Écopreneur”, les parcours inspirants de celles et ceux qui entreprennent autrement.
Laissez un message vocal à Erwin Spitzer avec une question, un commentaire, un encouragement ou un remerciement ici : https://www.vodio.fr/repondeur/309/
Révolution architecturale : innover sans tout démolir
Plutôt que de tout démolir, que diriez-vous de réinventer l’architecture en préservant l’existant ? C’est ce défi passionnant qu’Erwin Spitzer relève avec conviction. Architecte et conseiller en performance énergétique des bâtiments (PEB), il conjugue innovation et responsabilité pour une construction durable profondément alignée aux enjeux écologiques et sociaux actuels.
Dans cet épisode « Révolution architecturale : innover sans tout démolir », il partage son parcours engagé, ses apprentissages autour des exigences PEB, ainsi que sa vision fine d’une rénovation écologique privilégiant l’économie circulaire et biosourcée. S’il déplore cependant que beaucoup restent attachés au paraître au détriment de l’impact réel, il invite à repenser profondément notre rapport au bâti.
Ce dialogue explore aussi les freins économiques et politiques, ainsi que le rôle crucial des architectes, entrepreneurs et citoyens pour déployer une nouvelle culture constructive. Erwin révèle enfin ce qui le motive au quotidien dans cette quête de sens et d’impact.
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ous aussi, participez à cette dynamique en laissant un message vocal pour partager votre expérience, poser vos questions ou évoquer vos projets : vos voix renforcent cette communauté engagée.
Site Internet : https://www.atelierarchitectureerwinspitzer.be/
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Révolution architecturale : innover sans tout démolir
Plutôt que de tout démolir, que diriez-vous de réinventer l’architecture en préservant l’existant ? C’est ce défi passionnant qu’Erwin Spitzer relève avec conviction. Architecte et conseiller en performance énergétique des bâtiments (PEB), il conjugue innovation et responsabilité pour une construction durable profondément alignée aux enjeux écologiques et sociaux actuels.
Dans cet épisode « Révolution architecturale : innover sans tout démolir », il partage son parcours engagé, ses apprentissages autour des exigences PEB, ainsi que sa vision fine d’une rénovation écologique privilégiant l’économie circulaire et biosourcée. S’il déplore cependant que beaucoup restent attachés au paraître au détriment de l’impact réel, il invite à repenser profondément notre rapport au bâti.
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00:00Bienvenue sur Paroles des copreneurs, les parcours inspirants de celles et ceux qui entreprennent autrement.
00:07Un podcast caillat avec le soutien de la Loterie Nationale.
00:10Et aujourd'hui, face à moi, j'ai Erwin.
00:13Alors Erwin, merci de nous rejoindre au studio chez Transforma. Bonjour d'abord.
00:16Bonjour.
00:17Comment est-ce que tu te présentes quand tu te présentes à quelqu'un ?
00:20Bon, d'abord, je dis mon nom. Je m'appelle Erwin Spitzer.
00:22Erwin prononcé à l'allemand, de l'origine de mon prénom.
00:25Et je dis que je suis architecte.
00:27C'est ton métier ?
00:28C'est mon métier.
00:28Et c'est ta passion, parce qu'on a parlé un peu off.
00:30Alors c'est ma passion qui s'est après doublée et triplée même par des considérations extérieures au métier stricto sensu d'architecte.
00:38Je suis aussi conseiller PEB, donc je m'occupe de performance énergétique des bâtiments.
00:42Je m'intéresse énormément à la durabilité.
00:44Et donc évidemment, toutes ces couches se rajoutent à celle d'un métier déjà assez complexe qui est celui d'architecte.
00:49Le nom de ton entreprise, c'est Atelier d'architecture Erwin Spitzer.
00:53De ton nom ?
00:54De mon nom, tout simplement. J'ai été très original.
00:56Quel est le moment où il déclic qui s'est fait sur un changement ?
00:59Quand je suis rentré à l'école en 82, j'étais sur une trajectoire qui venait de mon enfance où j'avais toujours dit que je voulais être architecte,
01:06parce que je construisais de belles maisons en Lego et que j'avais le soutien de ma grand-maman.
01:10Et finalement, j'ai fait ce métier un petit peu par conviction, mais surtout parce que je trouvais que c'était cool.
01:15L'impact sur le futur aussi dans la construction ?
01:17Oui, oui, bien sûr. L'impact sur le présent, déjà. On parlait assez peu à l'époque, à moins d'être dans le club de Rome ou autour des époux Meadows. On ne parlait pas tellement, tellement de durabilité.
01:27Et beaucoup de gens dans le bâtiment se disent, moi, je veux faire du bâtiment parce que les gens vivent dans les bâtiments. C'est un impact social, ça, je veux dire.
01:34Alors, c'était vraiment social.
01:34Apprends par ça d'autres impacts, voilà.
01:35Ça, c'était vraiment social. Je me voyais accompagner des personnes dans la construction, la transformation. À l'époque, on parlait un peu plus de construction quand même.
01:43Du lieu à peu près le plus important ou l'un des lieux les plus importants de leur vie.
01:47Là où ils vont habiter, là où ils vont s'aimer, là où ils vont avoir des enfants, là où ils vont travailler, là où ils vont parfois circuler, voyager. Il y a tout l'espace public.
01:56Toutes ces choses, évidemment, doivent avoir un toit. Et on est plutôt dans un contexte dans nos pays, dans nos villes occidentales, dans lequel il y a beaucoup de bâtis et dans lequel on a bien construit pour accueillir tout cela.
02:07Ce n'est que plus tard que la direction a un petit peu changé.
02:10Dans ton métier, tu sais que dans le bâtiment, il y a des classes. On peut aller jusqu'à des classes 8. Pour les grosses structures, par exemple, un hôpital, c'est en classe 8. Je ne me trompe pas. Je connais un peu le secteur du bâtiment.
02:19Toi, dans l'architecture, tu allais dans tous les niveaux ?
02:22Non, non, je ne suis pas monté aussi haut. J'ai une toute petite structure dans mon bureau. On a varié entre deux et quatre personnes, moi compris. Donc, on n'a pas la capacité de rentrer dans des projets de plusieurs millions ou dizaines de millions d'euros.
02:32J'ai fait du marché public. J'ai fait quelques projets dont je suis plutôt content. C'est une chance de pouvoir rentrer dans cette dynamique-là.
02:39Disons que je me suis arrêté à des échelles de gros bâtiments publics, genre musée, de l'ordre de 1500 mètres carrés, on va dire.
02:46C'est une classe 3.
02:47Oui, mais ça, c'est plutôt pour les entrepreneurs. Ce n'est pas les mêmes classes parce que c'est des classes de budget. Évidemment, les honoraires d'architectes sont largement en dessous de ces budgets.
02:54Mais ça correspond à peu près à une classe 3 en termes de travaux.
02:56Oui, c'est ça. J'ai bien cerné de la problématique. Je crois que c'était important de situer le contexte pour bien comprendre l'enjeu du changement et de ce fameux déclic.
03:02Quand s'est fait le moment de se dire, je vais changer ma façon de faire ?
03:05Elle s'est faite, je pense, très, très tôt, mais sans trouver les moyens.
03:09C'est-à-dire qu'à tout moment, je me suis dit que j'étais beaucoup plus intéressé de travailler avec des personnes qu'avec des grosses institutions et des structures un peu impersonnelles.
03:18Donc, c'était plus des travaux privés que j'ai faits.
03:20Il me semble que l'échelle d'un projet n'est pas un signe ou un moyen d'évaluer sa qualité.
03:25On peut avoir un petit écrin absolument parfait qui plaît à celui qui va l'occuper, qui plaît à celui qui l'a créé, qui plaît à ceux qui le voient et qui a une empreinte en plus qui peut être tout à fait louable.
03:36Et on peut avoir des bâtiments beaucoup plus glorieux qui ne sont pas du tout intéressants.
03:39Assez vite, je me suis dit que je voulais m'approcher des gens et essayer de rencontrer leurs besoins.
03:44Il se trouve qu'il y a un déclic qui s'est fait plus en moins que chez mes clients,
03:48qui était celui de vouloir réduire l'empreinte carbone, le poids sur l'environnement direct et indirect, les performances énergétiques et tout ça.
03:55Et donc, quand la loi sur la PEB, les performances énergétiques, a été votée, qu'on a collé cela à tous les projets d'architecture,
04:02moi, il m'a semblé évident de suivre cette formation et de devenir celui qui allait conjuguer cette approche basée sur l'énergie, sur les déperditions, sur la qualité du climat intérieur.
04:11Je trouve que c'est une belle formule.
04:13Ce n'est pas moi qui l'ai du tout inventé, mais c'était pour pouvoir allier ça avec toutes les autres notions que j'avais utilisées jusque-là et que j'avais apprises à l'école
04:20et dans les bureaux où j'avais travaillé et au début dans mon bureau, c'est-à-dire l'équilibre entre les vides et les pleins, la lumière, les espaces,
04:28la représentativité d'une façade, d'une façade arrière, toutes sortes de choses qui faisaient qu'on s'identifiait au lieu dans lequel on vit et on habite.
04:35Là, il y avait quelque chose qui sortait un petit peu des besoins directs personnels.
04:38C'est indirect, clairement, mais moins personnel.
04:41C'était vraiment l'impact de tout cela sur les biens communs.
04:45Tu t'adresses à des questions importantes, c'est l'énergie, en fait, et c'est un des enjeux du moment.
04:49C'est un des enjeux du moment avec beaucoup de questions sur son bien fondé et ces questions ne sont pas toutes complètement idiotes.
04:56Il y en a quelques-uns qui rejettent ça en bloc.
04:58Bon, on ne va pas trop s'intéresser à eux, mais il y en a qui disent est-ce que c'est vraiment le véritable enjeu ?
05:02Alors, je voudrais juste revenir sur l'impact des grosses petites structures.
05:05Si on prend les projets qui sont aujourd'hui sortis sur des grosses structures dans une ville comme Bruxelles, ils se comptent sur les doigts de la main.
05:11On a 600 000 logements.
05:13Exactement.
05:13Et je ne compte pas les entreprises, les bâtiments publics qui accueillent aussi et qui dépensent aussi de l'énergie.
05:18Il y a aussi la rénovation.
05:19Ah ben justement, c'est là que je veux arriver.
05:21C'est que ceux qui construisent une empreinte presque plus soutenable aujourd'hui.
05:25Tout ce qui a été construit, donc les centaines de milliers de mètres carrés, millions de mètres carrés qu'il y a dans une ville comme Bruxelles, a déjà mobilisé beaucoup de carbone, beaucoup de matière, beaucoup d'énergie, etc.
05:36Énormément de ressources, matérielles et énergétiques.
05:39Et le fait de les conserver, de les rénover est beaucoup plus important que de démolir, reconstruire ou de construire des grands ensembles.
05:45On a parfois l'impression que les anciennes constructions, les anciennes maisons ont de si mauvaises performances énergétiques qu'en fait, ils travaillaient et travailler dessus, c'est un petit peu mettre des emplâtres sur des jambes de bois.
05:56Eh bien, quand on fait le calcul, c'est beaucoup plus intéressant de travailler sur l'existant que de reconstruire parce que là, on produit des déchets.
06:03Il faut savoir qu'on sort chaque année de Bruxelles l'équivalent de trois fois ce qu'il faut pour construire le palais de justice en déchets de construction.
06:10Aujourd'hui, si on se mettait à tout démolir et tout reconstruire, on croulerait sous les déchets.
06:15Et on aurait une pénurie, un stress énorme sur les fournitures de matières.
06:20Ce qu'on a déjà.
06:21Sans compter que derrière ça aussi, il y a encore le transport de ces matériaux.
06:23Et d'ailleurs, à Bruxelles, l'initiative qui est sympa, qu'on peut saluer, je mettrai le nom dans le texte du podcast parce que je ne l'ai plus en tête en mémoire,
06:29mais il y a des gens qui commencent à faire du transport de ces matières premières par bateau.
06:32La ville de Bruxelles a la chance d'avoir un port et des canaux aussi de communication maritime.
06:36Il y a trois hubs qui se créent aussi bien pour l'acheminement des matières que pour l'évacuation de déchets.
06:41Tu les connais.
06:41Oui, oui, oui. Enfin, je suis au-delà de mes formations et de mon activité dans mon bureau.
06:46Je me suis très, très fort engagé dans le monde associatif depuis quelques années.
06:50Que ce soit ces deux ASBL, principalement l'Union professionnelle des architectes, dont je suis administrateur et vice-président,
06:56et Architect in Brussels, qui est plutôt les architectes de Bruxelles, dont je suis administrateur.
07:00À ce titre, après avoir montré quand même tout le travail qu'on faisait dans ce monde associatif,
07:05la région nous a happés pour participer à ce qu'on appelle l'Alliance Rénolution.
07:08Donc, vraiment toute l'alliance qui vise à mettre en œuvre le projet de neutralité carbone en 2050 pour une région comme Bruxelles.
07:14Donc, c'est un défi énorme.
07:15Et à ce titre, je rencontre beaucoup, beaucoup d'acteurs, que ce soit des entrepreneurs,
07:19ceux qui s'occupent de mobilité et de tout ce qui est transport, manutention pour Bruxelles,
07:24y compris aussi des copropriétés, des syndics, des institutions publiques.
07:28Et à ce titre, évidemment, j'ai appris ce projet d'acheminement.
07:31Et je trouve qu'il est excellent parce que Bruxelles est saturé au niveau mobilité.
07:35Oui, ils font du stockage, ils les pénichent.
07:36Et c'est vraiment génial.
07:37Moi, j'ai été visité les infrastructures, c'est incroyable.
07:39Ça veut dire quoi, finalement, pour toi, de entreprendre autrement ?
07:42Si maintenant, on fait le bilan aujourd'hui par rapport à tout ce parcours que tu as déjà eu,
07:46c'est quoi entreprendre autrement pour toi ?
07:47Dans mon métier, c'est à deux niveaux.
07:49Bon, d'abord, il faut entreprendre, c'est-à-dire travailler un peu autrement.
07:52En cela, on dispose d'outils informatiques comme tout le monde
07:55et on a une certaine charge.
07:57De ce point de vue-là, on utilise des serveurs,
07:59on utilise de l'information Internet.
08:01Au niveau de ma mobilité, je roule à vélo en ville.
08:03Là, c'est un impact minime.
08:05J'ai une toute petite structure qui ne va avoir qu'un impact infime.
08:08Par contre, chaque fois que quelqu'un vient me trouver pour faire un projet,
08:12je dirais qu'il y a trois catégories de personnes.
08:14Il y a ceux qui savent que je suis déjà engagé dans cette voie
08:17et qui savent que j'ai un certain savoir-faire,
08:19et qui me disent qu'en allant chez lui, on va brûler quelques étapes,
08:22on va pouvoir aller directement au but.
08:24Je dois avouer que ce n'est pas la majorité de mes clients.
08:26Il y a ceux qui viennent sans aucune intention de partir sur ce terrain-là,
08:30mais à tous les coups, je leur présente une manière différente
08:33d'envisager leur projet, de l'imaginer, de le construire.
08:37J'ai envie de dire d'avoir une démarche circulaire,
08:39c'est-à-dire de profiter un maximum de ce dont il y faut.
08:41Je rappelle que je suis architecte,
08:42donc pour moi, casser et tout reconstruire,
08:44ce serait beaucoup plus lucratif.
08:45On essaye de leur dire, le moins vous en faites, au mieux ce sera.
08:48Pas mal.
08:49Ils ne sont pas tous d'accord.
08:50Pas mal.
08:50Il y en a qui m'envoient à paître,
08:51il y en a même qui ne me recontactent plus après ça,
08:54parce que je ne suis qu'un écolo idéaliste
08:56et qu'eux, ils voulaient une nouvelle piscine.
08:57L'image, l'écolo bobo et les clichés classiques qu'on entend.
09:00C'est facile d'étiqueter pour ne pas réfléchir.
09:02Voilà, c'est malheureusement souvent le cas.
09:04Et puis il y en a d'autres avec qui on part sur ce projet
09:06et on découvre quelque chose.
09:07Enfin, je leur fais découvrir quelque chose.
09:09Alors souvent, il y a malgré tout une barrière
09:11qui est celle du budget.
09:12Parfois, en fait, il y a des choses qui ne sont vraiment pas chères.
09:15Et puis aussi, surtout, pour ce qui reste cher,
09:17c'est peut-être parce qu'il n'y a pas assez de demandes
09:18et si tout d'un coup la demande est là,
09:19ça va descendre de prix aussi.
09:20Une démarche circulaire, biosourcée, géosourcée,
09:24donc j'entends provenant d'un maximum de matériel naturel
09:27avec peu d'impact et une capacité de réemploi
09:29et de recyclage pratiquement infinie,
09:32géosourcée, c'est plus local,
09:33va être moins cher à une seule condition.
09:36C'est qu'on abandonne toute une série de préjugés,
09:40de stéréotypes qu'on a en tête
09:41qui veulent en général aujourd'hui qu'on consomme,
09:43qu'on veuille du neuf, qu'on veuille du clinquant,
09:45qu'on veuille du brillant,
09:46qu'on veuille ce qui nous met en valeur.
09:48Et on revient au débat de départ
09:49que tu es en train de mettre en avant.
09:50Les gens veulent construire
09:52et si tu leur dis de rénover,
09:53ils te fouillent presque.
09:53Alors rénover, non,
09:54mais rénover énergétiquement et durablement,
09:58oui, parfois on me...
09:58Ah, c'est ça, quoi.
09:59Rénover, non.
10:00Aujourd'hui, en ville,
10:01je dirais que les rénovations
10:02sont à peu près 95% des projets qu'on fait.
10:05En dehors des villes, on peut en parler,
10:07ce serait un débat,
10:08mais évidemment, là, on construit plus.
10:09Mais c'est une grave erreur.
10:10Ce que je veux simplement dire,
10:12c'est que le fait de participer
10:14à une démarche durable,
10:15en fait, est tout à fait intéressante
10:17au niveau budgétaire
10:18si on se fait à l'idée
10:20qu'on construit pour son bien-être,
10:23pour soi et par extension
10:25pour la planète,
10:27l'environnement direct, indirect,
10:28plutôt que pour son image.
10:30Oui, c'est ça.
10:31C'est l'image qui coûte énormément d'argent.
10:33Le paraître.
10:33C'est une grosse question
10:34dans ce site actuel,
10:35le paraître, l'égo.
10:36Si tu devais maintenant mettre en avant
10:37ce qui te rend plus fier,
10:38ce serait quoi ?
10:39Je ne suis pas vite fier de moi,
10:40mais j'ai envie de dire,
10:41c'est de créer des connexions.
10:43L'architecte, par essence,
10:45est quelqu'un qui est le vecteur
10:47entre différents paramètres.
10:48Il part d'un sol,
10:50il joue avec les éléments,
10:51il construit avec de la matière,
10:53il a du social avec ce qu'il occupe,
10:55ce sur quoi il travaille.
10:56Bref, il n'est ni sociologue,
10:58ni météorologue,
10:59ni géologue,
11:00ni expert, ingénieur,
11:02ni expert en rien.
11:04Mais c'est quelqu'un qui arrive
11:05par sa démarche intellectuelle
11:07et artistique aussi
11:08à faire un lien entre tout cela.
11:11Et l'idée de lien me paraît importante.
11:13Moi, j'ai rajouté,
11:14je parle de tissage, par exemple.
11:16Si on parle d'une série de fils,
11:18ces fils, séparément les uns des autres,
11:19n'ont pas beaucoup de valeur.
11:20Une fois qu'on les assemble,
11:21qu'on les tisse ensemble,
11:22parfois avec un projet artistique,
11:24même souvent,
11:25dans le but de créer un vêtement,
11:27une toile,
11:28on n'est pas vêtu de fils qui pendent,
11:29on a quelqu'un qui a tissé les choses entre elles.
11:32Et c'est ça que je veux dire
11:32par rapport aux différentes disciplines
11:34avec lesquelles un architecte jongle,
11:36c'est qu'il tisse une série de choses.
11:38Et moi, j'ai essayé de rajouter
11:39les performances énergétiques,
11:41de nouveau,
11:41qui est quelque chose de très discutable
11:43et dont je discute beaucoup,
11:44la durabilité,
11:45c'est-à-dire l'empreinte,
11:47le côté extérieur,
11:48donc le côté biodiversité,
11:50la gestion de l'eau,
11:51toute une série de petits problèmes satellites
11:54qui gravissent autour de l'art de bâtir
11:56et qui jusque-là étaient accessoires.
11:58Moi, j'essaye de les rassembler
11:59au sein d'un même projet.
12:01C'est un effort de tous les jours.
12:02Donc, il n'y a pas encore de quoi en être fier.
12:04Mais quelquefois,
12:05on voit émerger une petite pousse,
12:07un projet qui a réussi.
12:09Et on se dit là,
12:09c'est extrêmement gratifiant.
12:11Moi, ma vision,
12:12c'est qu'un architecte, justement,
12:13c'est celui qui va avoir
12:13le premier dialogue avec le client.
12:15C'est celui qui va influencer
12:16non seulement le design,
12:18un style,
12:19mais aussi toutes des réflexions.
12:21T'es l'élément central
12:22entre tous les corps de métier
12:23et tu peux faire intervenir
12:25toutes les réflexions
12:26sur l'écologie,
12:26la responsabilité
12:27et la conscience écologique
12:28à chaque étape.
12:29Un architecte,
12:30c'est quand même celui
12:31qui peut influer
12:32la majorité du projet, non ?
12:34Non.
12:34On a un rôle.
12:35Quand il y a une oreille
12:37pour nous écouter,
12:37on peut avoir un rôle.
12:39Malheureusement,
12:39il y a beaucoup plus souvent
12:41des contingences
12:42comme le budget.
12:43Certaines personnes vont dire
12:44on va plutôt écouter
12:45notre portefeuille
12:46et on veut quand même paraître.
12:48On veut quand même
12:48le dernier cri
12:49en termes de je ne sais pas quoi,
12:51la cuisine,
12:52la piscine.
12:52Enfin, bon,
12:53je ne construis pas
12:53beaucoup de piscines,
12:54tu l'as compris,
12:55mais des choses comme ça
12:56et ils disent
12:57voilà, nous,
12:57c'est bien gentil,
12:58on a fait l'effort.
12:59C'est un petit peu
12:59comme le discours permanent
13:01qu'on entend en bruit de fond.
13:02Oui, il faut réduire
13:03notre empreinte,
13:04attention au climat,
13:05etc.
13:06Mais faire quelque chose,
13:07écoutez,
13:07je trie mes déchets,
13:08c'est bien assez.
13:09Je ne vais pas aller
13:09jusqu'à caricaturer
13:10certains clients
13:11qui rejettent ma proposition
13:13sans forcément rejeter
13:14mon travail.
13:15Après, on fait quand même
13:15le projet.
13:16Je n'ai pas vraiment
13:16le luxe de pouvoir dire
13:18si vous ne me suivez pas,
13:19je ne vous suis pas.
13:20J'ai quand même un bureau
13:20qu'il faut faire tourner,
13:21donc malheureusement,
13:22ce n'est pas la totalité
13:23de mes projets
13:24que j'inscris
13:24dans une démarche durable.
13:26Mais lorsqu'il y a une écoute,
13:27en effet,
13:27on prend un peu d'importance.
13:29Sinon, parfois,
13:29ils écoutent leur entrepreneur
13:30qui est quelqu'un
13:31d'extrêmement compétent,
13:33qui va leur dire
13:33oui, mais non,
13:34mais ça,
13:34c'est des trucs nouveaux,
13:36ça, c'est...
13:36Dans cinq ans,
13:37on n'en parlera plus.
13:37Faites comme moi,
13:38je fais comme ça
13:39depuis trente ans.
13:40Mais toi,
13:40je dialogue avec eux
13:42et là aussi,
13:43à des entrepreneurs
13:44qui sont ouverts
13:45à des modifications,
13:46à parler ensemble.
13:47Pour moi,
13:47l'entrepreneur
13:48est la personne
13:49sur laquelle je n'existerais pas.
13:50Enfin, le bon entrepreneur.
13:52Si je ne travaillais pas
13:53avec des entrepreneurs,
13:54je serais dessinateur de BD,
13:56je serais utopiste
13:57à créer des villes
13:58ou des maisons extraordinaires,
14:00ce que j'ai fait
14:00dans des délits...
14:01On parlera d'utopie
14:02tout à l'heure,
14:02tu verras.
14:03Donc, le fait de travailler
14:04avec un entrepreneur,
14:05sans lui,
14:05je ne peux pas mettre
14:06en œuvre des idées.
14:07Donc, ce dialogue
14:08est hyper important.
14:09Il y en a qui sont
14:09pas très,
14:10très malins
14:11et qui font un travail
14:12extraordinaire
14:13parce qu'ils font
14:14ce que je ne sais pas faire.
14:15Je ne sais pas maçonner,
14:15je ne sais pas plâtrer,
14:16je ne sais pas couvrir un toit,
14:17je ne sais pas réinstaller
14:18une chaudière.
14:19Je leur confie cela
14:20et parfois,
14:21ils me suivent,
14:21parfois,
14:21ils ne me suivent pas.
14:22Mais alors,
14:23quand la magie s'installe
14:24entre les différents acteurs,
14:26le client,
14:26l'entrepreneur et moi,
14:28parfois un acteur externe,
14:29parce que je répète,
14:30je ne suis pas expert en tout
14:30parce que parfois,
14:31je fais aussi appel
14:31à des experts
14:32en matériaux biosourcés,
14:34en recyclage,
14:35en inventaire de matériaux,
14:40l'a lieu,
14:41c'est le bonheur absolu.
14:43Il faut en profiter
14:43parce que ce n'est pas tout le temps.
14:44Du coup, ici,
14:45on va toucher un sujet
14:46qui est aussi un élément
14:47qui va intervenir
14:48parce que tu parlais
14:48des freins du budget,
14:49tu parlais des freins
14:50de la vision de certains partenaires
14:51ou de ton client
14:52par rapport à ses choix
14:53et puis il y a un autre acteur
14:54qui est important
14:54qu'on n'a pas encore cité,
14:55c'est le monde politique.
14:56Qu'est-ce qu'on pourrait faire
14:57au niveau du monde politique
14:58pour que finalement,
14:59des consciences comme la tienne
15:01qui s'installent
15:02dans une démarche d'entreprendre
15:03de façon éco-responsable
15:04soient finalement une norme ?
15:10Donc, d'abord,
15:11j'explique pourquoi
15:12je n'y crois pas.
15:13Les temps sur lesquels
15:14on peut vraiment changer
15:16les mentalités,
15:17les infrastructures,
15:18la manière de vivre,
15:19d'habiter,
15:20non pas entre sa cuisine
15:22et sa chambre à coucher,
15:23je parle entre son lieu de travail
15:24et son lieu d'habitation,
15:25le lien que tout cela,
15:27ces changements-là
15:28se sont construits
15:29durant des décennies
15:30et mettraient
15:31une bonne génération
15:32avant de pouvoir être
15:34réellement bien réorganisés
15:36dans une démarche plus durable.
15:39Les temps sur lesquels
15:40un homme politique
15:41ou une femme politique
15:42réfléchissent,
15:44c'est entre deux élections.
15:45Si on met un projet
15:46en route sur 20 ans,
15:48il risque fort
15:48la législature suivante
15:50ou la suivante encore
15:51d'être cassée
15:52parce que ça n'a pas abouti,
15:53ça ne marche pas, etc.
15:54Donc, il faudrait réinventer
15:55le contrat social ?
15:55Il faudrait réinventer
15:56le contrat social,
15:57il faudrait aussi
15:58plus se baser
15:59sur des conventions publiques,
16:00des conventions citoyennes
16:02dans lesquelles
16:03on a un mix
16:03entre des hommes politiques
16:05qui continuent
16:05à faire un boulot,
16:06ils ont des formations
16:07et qui ne sont pas
16:08du tout inutiles.
16:09Mais disons que eux,
16:10focalisent
16:11la moitié du temps
16:12sur les élections suivantes
16:13et un cinquième du temps
16:15sur l'euphorie
16:15de celles précédentes
16:16qui les ont amenées
16:17là où ils sont.
16:18Et entre les deux,
16:19ils n'ont pas le temps
16:19de faire grand-chose
16:20qui soit réplicable
16:21ou sur le long terme.
16:22Donc,
16:23des hommes politiques
16:24et des femmes politiques,
16:25des experts,
16:26donc vraiment
16:27des personnes
16:27qui vont pouvoir
16:28parler de telle et telle chose
16:30les plus neutres possibles
16:32et puis des personnes
16:33tirées au sort.
16:34Bon,
16:34là,
16:34il y a 36 exemples
16:36qui existent
16:36depuis la démocratie athénienne
16:38jusqu'à des exemples
16:39beaucoup plus contemporains.
16:40Alors,
16:41ce n'est pas la norme,
16:42mais je trouve que ça
16:43aurait peut-être une chance
16:44sur des projets
16:44de civilisation,
16:46de société,
16:47ça aurait une chance
16:47de permettre
16:48d'arriver au bout.
16:49Après,
16:49pour tout ce qui est
16:50la gestion quotidienne,
16:51on peut continuer
16:51avec des hommes politiques
16:52et des administrations.
16:54Tu as utilisé tout à l'heure
16:55le mot utopie.
16:56Puisqu'on parle
16:56de pouvoir et de l'utopie,
16:57si je te donnais
16:58une baguette magique aujourd'hui
16:59que je te dis
16:59que tu as tout pouvoir,
17:00tu as toutes les possibilités,
17:01il n'y a pas de limite
17:01à ce pouvoir,
17:02tu en ferais quoi
17:02de cette baguette magique ?
17:04J'en demanderais bien
17:0420 des baguettes magiques
17:06à mi-cadot magique.
17:07Il y a tellement de boulot.
17:07Ce n'est pas une bonne réponse.
17:09Et les génies,
17:09en général,
17:10disent que ça ne marche pas.
17:11Tu as trois chances
17:11ou une chance.
17:13Et en plus,
17:14là,
17:14j'en ai qu'une.
17:14Donc,
17:15il me semble
17:15qu'on est beaucoup occupés
17:17à réfléchir,
17:18et c'est mon métier d'ailleurs,
17:19autour de solutions techniques,
17:20de solutions à un problème.
17:22Et en fait,
17:23on tourne autour
17:24de réponses
17:24à des mauvaises questions.
17:26Les réponses sont parfois
17:26très justes,
17:27mais les questions
17:27ne sont pas toujours
17:28très bien posées.
17:29Donc,
17:29moi,
17:29il me semble
17:30que si j'avais
17:31une baguette magique,
17:32il y aurait une espèce
17:33de gaz
17:33qui n'est pas hilarant,
17:35qui n'est pas asphyxiant,
17:36qui n'est pas immobilisant,
17:38non,
17:38plutôt vertueux.
17:40Stimulant.
17:41Un filtre,
17:42un filtre magique
17:43qui s'abattrait sur le monde
17:45et qui détacherait
17:46l'humanité,
17:47ou en tout cas
17:47le monde occidental,
17:49du désir de posséder,
17:51du désir de vouloir plus,
17:52du désir du matériel,
17:54plutôt que donner
17:55du sens aux choses.
17:56Le sens,
17:57aujourd'hui,
17:57est un peu perdu
17:58au profit,
17:59si on peut appeler ça
18:00un profit,
18:01d'une conséquence directe,
18:02vraiment d'une conséquence
18:03directe de nos actes,
18:04c'est-à-dire
18:04je vais perdre de l'argent,
18:05je vais en gagner,
18:06je vais être défavorisé,
18:07etc.
18:07Aujourd'hui,
18:08le sens se construit
18:09sur le beaucoup plus long terme
18:11et le sens,
18:12c'est être d'abord bien
18:13en société,
18:13bien dans son travail,
18:15bien dans sa maison,
18:15dans son logement,
18:16dans sa copropriété,
18:17coloc,
18:18que sais-je.
18:18C'est être bien en ville
18:20et avoir un impact
18:23beaucoup moins fragile.
18:24et être dans une situation
18:26beaucoup moins fragile
18:27que celle dans laquelle
18:28on vit.
18:28Il ne faut pas oublier
18:29que la plupart d'entre nous
18:30vivent en ville,
18:30malgré tout,
18:31et la ville est quelque chose
18:32qui n'est pas forcément
18:33facile à vivre tout le temps.
18:35Je ne voudrais pas
18:36avoir tous les pouvoirs.
18:37En général,
18:37quand quelqu'un a tous les pouvoirs,
18:38il en fait un très mauvais usage
18:40et je suppose que
18:40je ne serais pas différent
18:41des autres.
18:42Non, c'est plutôt rêvé
18:43de tout à coup,
18:44les gens se libèrent
18:45de matérialisme
18:46pour aller vers du sens.
18:47J'aime bien ta réponse,
18:48elle me plaît beaucoup.
18:49Justement, toi,
18:50maintenant,
18:50tu es devenu membre de Kaya.
18:52Comment est-ce qu'on se sent
18:53quand on est membre de Kaya ?
18:54Est-ce que tu as le sentiment
18:56que ça apporte
18:56une plus-value aussi ?
18:58Et laquelle ?
18:58Oui, ça apporte
18:59de la plus-value.
19:00Bon, je suis membre récent,
19:01donc je ne peux pas dire
19:02que je n'ai pas encore
19:04participé à énormément
19:05d'événements
19:06et je devrais en tout cas
19:08le faire beaucoup plus.
19:08Ce que je pense,
19:09surtout,
19:10pour avoir aussi participé,
19:11et je continue
19:12dans le monde associatif,
19:14c'est de se sentir entouré
19:15de personnes
19:15qui pensent à peu près
19:16comme soi.
19:17C'est-à-dire qu'il y a
19:18une frustration énorme,
19:19voire même une anxiété
19:20à porter à un projet
19:22auquel on croit,
19:23dont les valeurs
19:24sont pour des personnes,
19:26et je parle de moi,
19:27incontournables.
19:28On ne pourrait pas vivre sans
19:29et de se sentir
19:30complètement isolé
19:31et incompris.
19:32Oh, que je te comprends.
19:32J'appelle ça
19:33ramer un contre-courant.
19:35Ouais, c'est ça.
19:35Et on se trouve
19:36dans un petit endroit
19:38de la rivière
19:39qui est avec un peu
19:40moins de turbulence
19:41et on peut essayer
19:42de construire là-dedans
19:43parce que tant qu'on rame
19:44contre le courant,
19:45on risque d'arriver déjà
19:46aux cascades
19:47et terminer mal,
19:49mais on n'a pas le temps
19:49de se donner la réflexion.
19:51Or, être chez Kaya
19:52ou Cobuild
19:53ou dans le monde associatif,
19:56c'est être entouré
19:57de personnes
19:57qui réfléchissent
19:58à peu près
19:58à la même chose que moi
19:59avec parfois
20:00des directions différentes,
20:01l'essentiel.
20:01On n'a pas le même chemin
20:02mais on arrive au même port.
20:04Et prendre le temps.
20:04Et prendre un temps
20:06pour le faire
20:06et se dire
20:07ouf, je ne suis pas
20:09complètement isolé.
20:10Il y a d'autres personnes
20:11qui sans doute
20:12connaissent les mêmes difficultés,
20:13les mêmes angoisses
20:14et parfois les mêmes
20:15petites réussites,
20:15les petites étincelles
20:17qui émergent
20:17à partager intensément.
20:19Alors justement,
20:20dans le texte du podcast,
20:21il y aura un lien,
20:22il y aura un répondeur vocal
20:23et j'invite les auditeurs
20:24et auditrices
20:24à nous faire
20:25un petit message vocal
20:27à te laisser
20:28pour te dire
20:28voilà,
20:28tu n'es pas seul
20:29en encouragement,
20:30une gratitude,
20:31pourquoi pas te poser une question
20:32ou pourquoi pas te contacter
20:33pour un projet
20:34dans tout ce que tu fais
20:35dans tes activités.
20:36Eh bien, faites-le,
20:37n'hésitez pas à laisser
20:38un message vocal
20:38et moi je transmettrai volontiers
20:39à Erwin
20:40votre message vocal.
20:41Et puis n'hésitez pas
20:42à rejoindre la coalition Kaya
20:43et à vous abonner à la chaîne YouTube.
20:44Chaîne YouTube qui est importante,
20:45pourquoi ?
20:46Parce qu'on transcrit déjà
20:47ces podcasts
20:48pour les sourds et malentendants
20:49mais je commence
20:49de plus en plus
20:50à fournir aussi
20:51des fichiers de sous-titrage
20:53dans le format vidéo
20:54du podcast
20:54qui permet de traduire
20:56ce podcast
20:56dans plusieurs langues
20:57et donc à l'oral
20:58c'est qu'en français
20:59mais finalement à l'écrit
21:00on pourra le lire
21:00dans de plus en plus
21:01de langues dans le futur
21:02et plus le message
21:03sera universel,
21:04plus on sera inclusif,
21:05plus je pense qu'on sera
21:05nombreux et nombreuses
21:07colibris
21:07à agir pour un monde meilleur.
21:09Merci pour ton temps
21:10et ta passion.
21:11Avec plaisir.
21:11Vous avez écouté
21:12un épisode
21:13podcast Kaya
21:14parole des copreneurs
21:16des parcours inspirants
21:17de celles et ceux
21:18qui entreprennent autrement.
21:20Un podcast Kaya
21:21avec le soutien
21:22de la Loterie Nationale.
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