- il y a 1 semaine
Revivez le moment fort du festival PodBXL 2025
(Sous-titres et séquençage disponibles FR, avec traduction en plusieurs langues: NL, DE, EN, ES)
Ménopause sans tabou : réhumaniser la santé des femmes
Enregistré en public lors du festival PodBXL, cet épisode exceptionnel de « Je pensais que j’étais la seule » donne la parole à Nina Noorali et Nassima, deux femmes qui racontent, sans filtre, leur traversée de la péri et de la ménopause.
Sous l’impulsion bienveillante et engagée de Maha Ganem, la conversation redonne son sens à une période encore trop souvent réduite au silence : fatigue, bouleversements hormonaux, émotions amplifiées, errance médicale, mais aussi résilience, humour et transmission.
Entre récits personnels et analyse systémique, les invitées questionnent la manière dont notre société, et notamment le monde du travail, aborde la santé des femmes.
Comment mieux préparer, accompagner et reconnaître ce passage universel ?
Comment ouvrir le dialogue pour que la ménopause ne soit plus perçue comme une faiblesse, mais comme une transformation ?
Une rencontre vivante, sincère et puissante, rythmée par les rires, l’émotion du public et la complicité partagée.
Cet épisode rediffusé de PodBXL incarne l’esprit du podcast : amplifier les voix des femmes, remettre leurs vécus au centre, et ouvrir des espaces de parole où la santé devient affaire collective. Écouter, comprendre, transmettre, parce que parler, c’est déjà agir.
🎙️ Laissez un message vocal à Nina, Nassima, Maha ou Michel ici :
👉 https://www.vodio.fr/repondeur/707/
🔗 Découvrez « Je pensais que j’étais la seule » sur Apple Podcasts, abonnez-vous : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/je-pensais-que-j%C3%A9tais-la-seule/id1794379465?ls=1
Chaîne Youtube de Maha : https://www.youtube.com/@jetaislaseule/
🙌 Un podcast proposé par The Podcast Factory Org, avec le soutien de transforma bxl & Plugin Company. Membres de la coalition KAYA – Écopreneur·es, et partenaires du Love Health Center.
(Sous-titres et séquençage disponibles FR, avec traduction en plusieurs langues: NL, DE, EN, ES)
Ménopause sans tabou : réhumaniser la santé des femmes
Enregistré en public lors du festival PodBXL, cet épisode exceptionnel de « Je pensais que j’étais la seule » donne la parole à Nina Noorali et Nassima, deux femmes qui racontent, sans filtre, leur traversée de la péri et de la ménopause.
Sous l’impulsion bienveillante et engagée de Maha Ganem, la conversation redonne son sens à une période encore trop souvent réduite au silence : fatigue, bouleversements hormonaux, émotions amplifiées, errance médicale, mais aussi résilience, humour et transmission.
Entre récits personnels et analyse systémique, les invitées questionnent la manière dont notre société, et notamment le monde du travail, aborde la santé des femmes.
Comment mieux préparer, accompagner et reconnaître ce passage universel ?
Comment ouvrir le dialogue pour que la ménopause ne soit plus perçue comme une faiblesse, mais comme une transformation ?
Une rencontre vivante, sincère et puissante, rythmée par les rires, l’émotion du public et la complicité partagée.
Cet épisode rediffusé de PodBXL incarne l’esprit du podcast : amplifier les voix des femmes, remettre leurs vécus au centre, et ouvrir des espaces de parole où la santé devient affaire collective. Écouter, comprendre, transmettre, parce que parler, c’est déjà agir.
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00:00Bonjour Pat BXL et bienvenue dans l'enregistrement de ce premier épisode en public de Je pensais que j'étais la seule.
00:18Je suis particulièrement émue et ravie d'être ici puisque tout l'objectif de Je pensais que j'étais la seule,
00:23c'est de remettre dans l'espace public et politique la santé des femmes, la parole des femmes, de les soutenir, de nous encourager,
00:31afin que l'on puisse dire sans honte et sans tabou ce qui nous arrive dans nos corps et dans notre santé mentale au quotidien.
00:39Et ce qui me rend particulièrement émue d'être ici, c'est que l'un des organisateurs est Michel Godard, mon coproducteur.
00:47Merci !
00:48Et donc comme je disais souvent, la santé des femmes, de nos premières règles jusqu'aux dernières,
00:54eh bien elle reste assez taboue.
00:56Et donc aujourd'hui, on va parler des dernières règles et plus précisément de la ménopause.
01:01C'est vrai ou c'est pas vrai ?
01:02Voilà, on va dire les choses, on va dire les choses.
01:05Les gens qui ne veulent pas, c'est pas le bon podcast pour elles.
01:09Et donc on va parler de ce moment de transition, de bouleversement qui est encore entouré de flou, d'ignorance et voire même de moquerie.
01:14Et moi, je pense qu'il est temps que ça change et je pense que des millions de femmes pensent qu'il est temps que ça change.
01:19En tout cas, c'est le cas des deux invités qui sont aujourd'hui ici avec moi et devant vous et avec vous.
01:26Nassima, bonjour.
01:27Nina, bonjour.
01:29Bonjour.
01:29Et merci d'être là.
01:32On les applaudit.
01:34Eh bien, j'ai envie de vous dire, le micro est à vous.
01:39Vous pouvez vous présenter en quelques mots.
01:41Ah ben voilà, moi je m'appelle Nina, j'ai 53 ans et je suis entrée en ménopause il y a un an.
01:49Alors moi c'est Nassima, j'ai 54 ans et ça fait 6 ans je pense, mais j'ai l'impression que ça fait 10 ans.
01:56Voilà.
01:57Comment vous vous sentez aujourd'hui ?
02:00Alors, chaud et c'est pas la ménopause.
02:04C'est pas la ménopause, justement j'ai pu gérer les bouffées de chaleur.
02:10Mais non, sinon je me sens très bien et très enthousiaste en fait pour ce podcast et d'être ici.
02:15Donc merci beaucoup pour l'invitation et merci à l'audience aussi pour votre écoute.
02:20Merci d'être venue.
02:21Nassima, comment on se sent aujourd'hui ?
02:22Je me sentais un peu intimidée en fait par le sujet, par le fait d'en parler et puis c'est la raison pour laquelle je suis venue finalement pour surmonter pas seulement ma timidité mais aider les autres, passer le relais.
02:33Et puis j'ai été super bien accueillie par beaucoup de gens dans l'audience donc c'est nickel, je me sens super bien.
02:38Oh mon Dieu, super, parfait.
02:40On a la meilleure audience et le meilleur public de Bruxelles !
02:43Voilà, merci.
02:47Nina, on va commencer avec toi et j'aimerais avec toi parler de donc, parce que la ménopause c'est des stades, c'est des étapes et j'aimerais parler avec toi de ce qu'on appelle la périménopause.
02:57C'est-à-dire, tu vas nous expliquer ce que c'est peut-être ?
02:59Oui, en fait la périménopause c'est un terme que j'avais jamais entendu parler avant quand moi-même j'étais en périménopause, si au moins je savais que le terme existait.
03:07Mais en fait ce sont les 7 à 10 ans avant la ménopause et la ménopause c'est le jour, c'est 24 heures en fait, qui symbolise que pendant une heure, pendant un an, on n'a pas été réglé en fait.
03:22Et donc la périménopause commence 7 à 10 ans avant.
03:28Donc très souvent on est en périménopause et on ne se rend pas compte et c'était un peu ça mon cas personnel en fait.
03:35D'accord. Et comment est-ce que, voilà, ces 7 à 10 ans, comment ça s'est passé pour toi ?
03:41Pour moi c'était très compliqué en fait.
03:43À l'époque, j'avais 44-45 ans, je travaillais dans l'humanitaire, donc j'allais beaucoup au Moyen-Orient, dans les zones de guerre en Syrie.
03:51Je travaillais dans les camps de réfugiés en Jordanie, en Liban.
03:54Ici aussi j'avais ouvert une ONG qui travaillait aussi avec FEDASIL et les populations vulnérables on va dire.
04:01Et en fait, je n'ai pas réalisé avec le temps et tous les avions que je prenais, je commençais à perdre mes cheveux par exemple.
04:09Et je me disais, ah oui, non, c'est la fatigue, je ne dors pas, je ne mange pas bien, je ne dors pas bien.
04:13Voilà, on justifie en fait.
04:15Et puis...
04:16C'est un truc qu'on fait beaucoup les femmes, non ?
04:18Oui.
04:18Quand il y a quelque chose qui ne va pas dans nos corps, on passe beaucoup de temps à justifier et à s'auto-gaslighter aussi.
04:22Parce que je passe du gaslighting du système de soins.
04:25Mais en fait déjà nous-mêmes, on passe beaucoup de temps à faire ça, non ?
04:28Ah, tout à fait, non, tout à fait. Et puis on cherche des solutions. Donc on achète des produits très chers et plein de shampoings et des traitements.
04:34Et on va chez le docteur et il dit, bah oui, c'est normal, ça arrive. Voilà.
04:37Et en fait, mais bon, je n'avais aucune idée, je n'ai pas fait le lien parce que je ne savais même pas que la périménopause existait.
04:42Pour moi, la ménopause, c'était les bouffées de chaleur. C'est tout.
04:45Et pendant tous mes voyages, j'ai réalisé aussi petit à petit que je commençais à devenir très sensible, en fait.
04:53Donc quand je revenais sur Bruxelles et je regardais un film, tout d'un coup, je commençais à avoir des larmes.
04:59Et mon conjoint me regardait et me dit, mais qu'est-ce que tu as, quoi ?
05:01Je veux dire, et ce n'était pas souvent, je veux dire, ce n'était pas que des larmes de tristesse.
05:05Même quand il y avait une scène joyeuse, je pleurais.
05:08C'est ça.
05:08Et je me suis dit, ce n'est pas moi parce que je ne suis pas quelqu'un comme ça qui pleure facilement auparavant.
05:15Et alors, bien sûr, on en discutait.
05:17Il me dit, mais parce que tu travailles avec des réfugiés, parce que tu es tout le temps face aux histoires tellement tristes avec des gens qui ont perdu tellement
05:24que ça te touche et tu dois arrêter de travailler parce que ce n'est pas le genre de target audience qui te convient.
05:33Ce n'est pas la cible qui te convient.
05:35Et moi aussi, je me justifie en disant, non, c'est ma passion, je veux aider, je suis dans l'humanitaire.
05:42Mais c'est seulement maintenant, avec le recul, en fait, que je réalise que, mon Dieu, cette sensibilité, ça ne m'appartenait pas.
05:48Mais elle a commencé à être très présente dans ma vie, en fait.
05:51Elle était hormonale.
05:53Elle était hormonale.
05:54Elle était hormonale ou peut-être un mélange des deux, on ne sait pas.
05:58Mais c'est vrai que je ne me reconnaissais plus.
06:02C'est surtout ça.
06:03En termes de gestion d'émotion.
06:05Et puis, une troisième chose qui m'a aussi beaucoup frappée et que j'ai beaucoup souffert par la suite, c'était mon système immunitaire, en fait.
06:14J'ai commencé à tomber malade tout le temps.
06:16Donc, chaque fois que j'étais en Jordanie, Liban, je revenais avec une grosse bronchite.
06:20J'avais 3-4 semaines d'antibiotiques et puis la machine pour respirer.
06:25Et dès que j'allais mieux, je retournais là-bas.
06:27Et je revenais malade.
06:28Et je continuais.
06:29Encore une fois, je justifiais par « Ah oui, il y a de la poussière.
06:33Il y a de la poussière en Jordanie.
06:34Il y a de la poussière au Liban.
06:35On n'est pas dans des environnements de luxe là-bas.
06:37On est vraiment dans les villages.
06:41On est dans les terrains quand même, des environnements assez difficiles.
06:44Et donc, je justifiais toujours tout ça.
06:46Et en fait, j'étais au point où, voilà, je suis allée voir plein, plein, plein de docteurs différents pour mon immunité.
06:54Et ils ont dit « Ben non, tant pis, tu ne dois plus aller dans des lieux publics.
06:58Tu ne peux plus aller dans le métro.
06:59Tu ne peux plus aller dans les concerts et dans des endroits où il y a beaucoup de gens.
07:03Parce que du coup, je suis exposée à plusieurs virus différents.
07:07Et voilà.
07:08Et en fait, nulle part et à aucun moment, il y a un docteur qui m'a dit « Tiens, quel âge as-tu ?
07:14Comment vont tes règles ?
07:15Est-ce que tu as déjà fait un test hormonal ?
07:17Ou est-ce que tu es allée voir ton gynéco ? »
07:18En fait, il n'y a jamais eu de lien.
07:20Qui a été, chaque symptôme a été pris individuellement.
07:26Et entre-temps, ben voilà, je veux dire, j'ai vécu la périménopause très mal, sans savoir que c'était ça.
07:34Et maintenant que je me concentre plus professionnellement pour aider les femmes dans cette période-là,
07:41maintenant, avec le recul, je réalise « Mon Dieu, même les docteurs, même les gynécos ne disent rien. »
07:48Même les gynécos ne disent rien.
07:50Même les gynécos que j'allais régulièrement, jamais pas.
07:52Une fois, il m'a dit « Tiens, t'as 45 ans, t'as 46 ans, t'as 47 ans. »
07:56Viens, on va regarder tes niveaux.
07:57Tu entres dans une période, tu vois.
08:00Donc, j'avais de temps en temps des règles irrégulières.
08:03Et ça, c'est un des symptômes, on va dire, les plus flagrants.
08:07Mais tous les autres, il y a plus de 100 symptômes dans la périménopause.
08:11Et la plupart sont très, très subtils.
08:14Ça veut dire qu'on ne se rend pas compte.
08:16On dort mal, on va blâmer autre chose.
08:18On perd les cheveux, ça doit être la nutrition.
08:21On prend du poids, ah oui, mais c'est parce que naninana.
08:23Donc, en fait, il y a beaucoup, beaucoup de...
08:26Même la sensibilité, tu vois, on ne va jamais faire ce lien.
08:30C'est très subtil, en fait.
08:31Ce n'est pas comme ça arrive du jour au lendemain.
08:33C'est petit à petit, comme ça.
08:35Moi, j'aime bien cette sensibilité.
08:37C'est des choses où on n'en parle jamais, en fait.
08:40Mais finalement, c'est une petite phrase.
08:42Et tout à coup, on se met à pleurant.
08:43On se dit, mais moi, je ne suis pas comme ça.
08:44Ouais, on est si marrant.
08:45Mais pour toi, comment c'était ?
08:47Mais d'abord, j'aimerais juste revenir sur plusieurs choses que Nina a dites
08:50et que je trouve qui sont extrêmement intéressantes.
08:53Et tout est intéressant, forcément.
08:55Mais qui sont très révélatrices.
08:58Donc, toi, tu travailles beaucoup dans ce qu'on appelle,
09:01depuis l'Europe, le Moyen-Orient.
09:04Et toi, tu te dis, quand tu as ces problèmes unitaires,
09:06ça doit être la poussière.
09:07Bon, la poussière, ça fait quand même un moment qu'elle est là, quoi.
09:09Mais c'est ce côté auto-justification, tu vois,
09:12que je trouve absolument incroyable.
09:14Et on est tout...
09:15Allez, je ne vais pas parler pour les autres,
09:17mais en tout cas, je sais que moi aussi, je suis coupable de ça.
09:18Quand j'ai eu ma maladie et mon système immunitaire,
09:21je pensais que c'est...
09:22Moi, j'ai blâmé la Belgique et les avions.
09:24Les avions !
09:25Et la climatisation.
09:27J'étais comme...
09:27Parce qu'il y a trop de clim.
09:28J'étais comme...
09:29Pourquoi est-ce qu'en Pologne, en plein hiver,
09:31enfin, en plein mois de novembre,
09:32on met la clim dans les hôtels, tu vois ?
09:33J'étais comme...
09:34Ça doit être à cause de ça que je suis malade.
09:36Et en fait, non.
09:38Le jour où tu ne sors plus de ton lit,
09:39tu te dis, non, ce n'est pas la clim
09:40et ce n'est clairement pas la météo de Moselle.
09:41C'est qu'il se passe un truc.
09:42C'est ça le truc, c'est que quand tu ne sais pas
09:44qu'il y a un déséquilibre hormonal
09:45et qu'il peut avoir des conséquences à tel niveau,
09:50tu ne sais...
09:50En fait, c'est de l'ignorance parce qu'on ne sait pas.
09:53Donc, c'est normal que le cerveau,
09:54on ne fait pas le lien.
09:56Maintenant, de plus en plus, on en parle
09:58sur la ménopause, sur les symptômes.
10:01Et encore, ça reste...
10:02On est au début, on va dire.
10:04On est au début.
10:05C'est pour ça qu'on est là aujourd'hui.
10:06En fait, on ne fait pas le lien
10:07parce que pour te dire que même les docteurs
10:09ne font pas le lien.
10:11Mais c'est ça.
10:11Et c'est ça qui est assez effrayant.
10:13Et moi, ce que je retiens aussi dans ton parcours,
10:15et j'en parle assez souvent dans le podcast,
10:17c'est cette curiosité intellectuelle, en fait,
10:18qu'on devrait attendre de n'importe quelle personne
10:20qui se dit professionnelle.
10:21Voilà.
10:23Normalement, dans les épisodes,
10:24je suis un petit peu plus mesurée.
10:25Mais là, aujourd'hui, non.
10:27Aujourd'hui, je vais le dire.
10:27Elle est déchaînée.
10:28Aujourd'hui, tu as un travail.
10:30Bon Dieu, tu fais des études, n'est-ce pas ?
10:33Quelqu'un vient te voir avec des symptômes
10:34qui paraissent décousus.
10:35Est-ce qu'à un moment, tu ne te dis pas
10:36bon, on va prendre un petit peu de recul,
10:38on va regarder ça de façon un peu méta,
10:40et faire preuve de cette curiosité intellectuelle
10:43ou faire preuve de cette intégrité intellectuelle
10:45et de dire, en fait, je ne sais pas,
10:47mais vas-y, viens, on va découvrir ensemble.
10:49Parenthèse refermée.
10:50Tu sais que je suis même allée à Anvers,
10:52à l'Institut tropical...
10:54l'Institut tropical, des maladies tropicales,
10:58parce qu'en fait, aucun docteur ne trouvait
11:01pourquoi mon immunité chutait, en fait.
11:04C'est ça.
11:05Et même là, ils m'ont dit,
11:06ils ont fait tous les tests,
11:07ils ont dit, écoutez, on ne trouve rien,
11:08donc par défaut, vous avez
11:10Chronic Fatigue Syndrome,
11:11le syndrome de la fatigue chronique.
11:13Par défaut.
11:13Je dis pardon, par défaut.
11:16En fait, c'est par défaut.
11:17Maintenant, on fait par défaut.
11:18D'accord.
11:19On a étudié 10 ans pour faire par défaut.
11:20Et voilà.
11:22Et maintenant que je suis, bon, bien sûr,
11:23plus dans ce sujet,
11:24j'interview aussi les docteurs
11:26et je réalise que dans leur curriculum de médecine,
11:29la ménopause, c'est qu'un tout petit,
11:31tout petit chapitre, en fait.
11:32Non, oui, ce n'est pas le corps de l'homme.
11:34Et donc, quelque part,
11:35oui, ce n'est pas de leur faute,
11:36mais je veux dire, quelque part,
11:37ils représentent quand même le corps médical.
11:39Donc, en fait, il y a un souci.
11:42Ce n'est pas de ta faute.
11:43Mais en même temps,
11:43quand la moitié de la population mondiale
11:45sont des femmes et que tu étudies pas la ménopause,
11:47parce que toutes les femmes,
11:48on ne va pas toutes devenir mères.
11:51On a toutes, voilà.
11:52Par contre, on va toutes passer par la ménopause.
11:54Voilà.
11:55Donc, à un moment, une fois de plus,
11:57c'est ton métier, tu es professionnelle, non ?
11:59Donc, tu te renseignes, tu progresses,
12:01mais ce sera pour un autre épisode.
12:04Nassima, comment ça va ?
12:06Moi, je vais très bien.
12:07Je vais rebondir sur ce que tu dis avec,
12:09donc, le parcours de soins.
12:11Et c'est ce que je voulais partager avec vous.
12:12Et c'est comme ça, d'ailleurs, qu'on s'est connus.
12:14C'était, je voulais juste que les gens sachent
12:17qu'il y a un parcours qui peut être très, très compliqué.
12:20Donc, pour ma part, en fait, je me reconnais beaucoup,
12:22mais pas les allergies,
12:23mais en tout cas, je ne savais pas ce que j'avais.
12:25Ça, c'est clair.
12:26J'étais très fatiguée.
12:28J'avais une vie à 200 à l'heure au boulot,
12:29pas du tout dans l'humanitaire.
12:32Monde corporelle, un monde assez traditionnel, j'irais.
12:35Donc, c'est certainement pas là que j'allais commencer à parler de ça.
12:39Mais par contre, je commence à...
12:40La première personne à qui vous avez confiance,
12:42c'est votre généraliste.
12:43Ensuite, je vais voir un gynécologue.
12:46Et c'est à partir de...
12:48Moi, je pense qu'on a fait une fois,
12:50pour ce qui est des hormones,
12:51périménopause, jamais entendu parler,
12:54jusqu'à ce que je sois ménopausée.
12:55Et puis, ça a été posé, ménopause et basta.
12:58J'ai eu une prescription, je suis repartie.
13:02Et puis, les symptômes devenaient véritablement handicapants.
13:06Et à côté de ça, vous avez une vie à mener.
13:09Et donc, c'est là où...
13:10C'est pas tant, tu as utilisé le terme de...
13:13Pour trouver, voilà.
13:16Curiosité.
13:16Curiosité, mais d'aller chercher au-delà de...
13:19Juste, ah, elle est fatiguée.
13:20Peut-être, j'ai aussi fait les voyages en Inde.
13:22Et c'est vrai que j'ai failli les voir.
13:24J'étais fatiguée.
13:25J'étais stressée.
13:27Généraliste va venir avec...
13:29Le stress vient toujours, mesdames.
13:30Donc, ça, c'est le stress.
13:32Je suis repartie de là avec une prescription du Xanax.
13:36Heureusement, j'ai appelé ma soeur.
13:38Stress, oui.
13:39Mais oui, mais oui.
13:40Après ça, effectivement.
13:41Mais j'ai gardé les prescriptions.
13:42Je les ai gardées.
13:44Je n'ai pas utilisé.
13:46Et puis, le sommeil a été le déclencheur pour moi.
13:50De commencer, non pas utiliser le Xanax.
13:52Mais le sommeil, le fait de perdre le sommeil pendant...
13:55Je pense que j'ai tenu huit mois.
13:58Donc, j'étais une véritable, sincèrement, une épave.
14:00Et en fait, j'aurais pu savoir, dès le départ, combiner l'approche traditionnelle
14:05et une approche plus non traditionnelle
14:08avec des plantes, mais avoir la possibilité,
14:11puis mesurer le risque de la prise des hormones
14:14et le fait de l'amener à un complément, mais plus naturel.
14:21Et je n'ai pas eu tout ça.
14:22Et en fait, les rendez-vous continuaient.
14:24Puis, j'ai pris le risque parce qu'en fait, il n'y a que vous.
14:27Personne ne peut vous...
14:27On va vous dire, les risques pour les hormones X, Y et Z,
14:32si la personne croit en cette thérapie, il ne va pas vous donner les avis négatifs.
14:41Ou en tout cas, il va les shut down.
14:42Je vais juste interrompre ici.
14:45Donc, en effet, pour tout ce qui est la ménopause, la périménopause,
14:48il existe un traitement classique, on va dire, hormone,
14:51et qui est ce qu'on appelle le traitement de remplacement hormonal
14:54pour remplacer les oestrogènes.
14:56Puisque la ménopause, la périménopause,
14:59on commence un peu à avoir les hormones qui commencent à disparaître,
15:03on va dire, et notamment l'oestrogène.
15:05Et donc, il y a cette thérapie avec des hormones qui permet de remplacer
15:11ce que les ovaires, normalement, devraient produire.
15:14Et donc, souvent, les symptômes, ils sont dus à ça.
15:18Au fait que les ovaires commencent à dire, c'est bon, moi, ciao.
15:23Je fais mon travail.
15:24Ciao, les filles, moi, j'ai fait le travail.
15:26T'as eu tes enfants, t'as pas eu tes enfants, c'est pas mon problème.
15:28Mais moi, maintenant, je fais une pause.
15:30Et avant que...
15:32Puisqu'on a quand même besoin de ces hormones pour vivre,
15:34donc oestrogène, progestérone et un petit peu de testostérone.
15:37Et donc, il y a des petites glandes au-dessus des reins
15:39qui vont prendre le relais des ovaires.
15:42Mais pour que le projet arrive à complition, on va dire,
15:47ça prend quand même pas mal d'années,
15:48puisque, en moyenne, on a nos règles.
15:49Quand on a 50 ans, en moyenne, ça fait quand même plus de 30 ans
15:52qu'on a nos règles.
15:53Donc, il faut quand même que ça se fasse.
15:56Et en même temps que ça arrive, le cerveau aussi doit compenser.
16:00Donc, en vrai, on est en train de vivre la recomposition
16:05de tout notre corps.
16:07Et c'est quand même pas rien.
16:09Et donc, cette thérapie hormonale,
16:11eh bien, elle aide un petit peu...
16:13C'est un peu comme la pilule, on va dire, mais inversée.
16:15Elle aide un petit peu à aplanir les symptômes.
16:18Et une des choses qui fait peur aux femmes,
16:21ou en tout cas, on voit dans les études,
16:23qui fait que les médecins ont un peu de mal à la prescrire,
16:26effectivement, c'est le risque de cancer,
16:30et notamment de cancer du sein pour les femmes.
16:32Voilà.
16:32Mais pas que le cancer du sein, maintenant.
16:34Il y a aussi l'Alzheimer.
16:35Oui, voilà.
16:36Mais ça dépend du...
16:37On vous donne une liste, vous pouvez choisir.
16:40C'est 140.
16:41Vous choisissez, puis vous prenez le risque, de toute façon.
16:44Ça dépend de la génétique.
16:45Mais aussi, le remplacement d'hormones,
16:47il faut aussi savoir que ça ne règle pas tout.
16:50Ça aide.
16:50Ça aide.
16:51Certaines personnes, effectivement, ça ne règle pas tout.
16:53Dans mon cas, ça a pas mal aidé.
16:55Mais ce qui n'a pas aidé, par contre,
16:57c'est...
16:57On vous parle de tous les effets négatifs.
16:59Et sincèrement, choisissez le vôtre.
17:02Mais j'ai eu un épisode, malheureusement,
17:03où j'ai fini aux urgences.
17:05Que ce soit le chineco, le neurologue...
17:08Personne n'a pu trouver pourquoi j'avais eu ce souci-là.
17:12Et personne n'a pu me dire
17:14est-ce que ça vient, effectivement, des hormones.
17:16On l'a dit à demi-mot.
17:17Donc, j'ai arrêté pendant un temps
17:19tous les problèmes avant, évidemment.
17:21J'adore quand on dit bouffée de chaleur.
17:24For God's sake, c'est pas des bouffées de chaleur.
17:25On vous arrache ce que vous avez à l'intérieur
17:27et boum, on vous le remet dedans.
17:30Et vous avez ça 5, 6 fois par nuit.
17:33Vous devez vous lever, laver, changer.
17:36Enfin, c'est horrible.
17:37Donc, c'est pas bouffée de chaleur.
17:39Il faut changer la terminologie.
17:40C'est un euphémisme, c'est ça.
17:41Voilà.
17:43Donc, on se retrouve, en fait, finalement,
17:44à prendre de nouveau le choix.
17:46Et là, c'était vraiment un problème conséquent.
17:48Mais vous devez prendre le choix toute seule.
17:51Il n'y a personne.
17:52Personne va.
17:53Donc, je retourne chez mon généraliste
17:54et elle me dit, mais enfin, c'est bien de l'arrêter.
17:57De toute façon, c'est pas une maladie.
18:00En fait, il faut bien vous dire
18:01que la plupart des médecins vont peut-être vous dire ça.
18:03C'est pas une maladie.
18:05Ce qui est peut-être vrai,
18:05c'est l'évolution naturelle du corps d'une femme.
18:09On ne nous l'a pas appris,
18:10mais c'est l'évolution naturelle du corps.
18:12Alors, il faut passer au-delà.
18:13Il ne faut pas s'agripper sur ce terme.
18:15Il faut ouvrir le dialogue.
18:17Et quand tu parlais de l'errance médicale,
18:19moi, je dis, finalement,
18:20j'ai connu plein de spécialistes
18:21qui m'ont, à chacun à leur niveau,
18:24m'ont confortée dans l'idée,
18:25je vais, pour moi, en tout cas,
18:27ce qui a commencé,
18:28et j'ai commencé à aller mieux,
18:30c'est de trouver un docteur
18:31avec qui je peux discuter.
18:33Et c'est devenu mon copilote.
18:34Moi, je l'appelle comme ça.
18:36Mais il faut se créer son propre cercle.
18:39Et puis, vous parler des pours et des comptes
18:42de votre expérience, pas les autres.
18:44Et c'est d'ailleurs la raison
18:45pour laquelle je voulais partager,
18:47parce qu'on est différentes.
18:48Et c'est ce qu'on nous resserre, d'ailleurs.
18:50Oui, mais un cas n'est pas un autre.
18:52Et cette problématique-là, en l'occurrence,
18:55vous avez 10 000 différentes réactions
18:58chez les femmes.
18:59Oui, bon, on peut la restreindre
19:00avec les bouffées de chaleur, les machins,
19:02mais effectivement,
19:03les femmes ne le vivent pas de la même manière.
19:05Et donc, moi, ce parcours
19:07ou cette errance, comme tu dis, médicale,
19:09ça a été plutôt une construction.
19:11Mais j'avoue, jusqu'à l'année dernière,
19:13je ne comprenais toujours pas la ménopause.
19:16Quand même.
19:17Et la périménopause, je ne l'ai pas entendue
19:19pendant tout ce cheminant.
19:20Ça fait 6 ans.
19:22Je suis plus à l'aise maintenant
19:23parce que j'ai pu connecter
19:24avec des femmes qui sont passées par là.
19:26Et puis, comme je vous dis,
19:27j'ai vraiment ce copilote
19:28qui est le généraliste.
19:30Et si vous n'êtes pas content
19:31de votre généraliste,
19:32ce n'est pas très grave.
19:32Il faut en changer.
19:33Mais croyez-moi,
19:34il y a des professionnels de santé
19:35qui sont là aussi à l'écoute.
19:37Ancienne génération,
19:38ça n'a pas d'importance.
19:39C'est la personne en tant que telle.
19:41Et une fois que vous avez ce copilote,
19:42après, vous devez...
19:43Et c'est là où on dit,
19:44mais on nous a saucissonnés.
19:47La gynécologie est censée
19:48s'occuper de la ménopause.
19:49What the heck ?
19:49Non.
19:50Parce qu'en fait,
19:51ça vous change complètement.
19:53Ça part de là-haut jusqu'à vos pieds.
19:55Et je dis jusqu'aux pieds.
19:56Dernièrement,
19:57j'étais super motivée.
19:58J'ai trouvé un centre spécialisé en ménopause.
20:01Je me dis,
20:02oh, c'est fini d'aller trouver
20:03les rendez-vous soi-même.
20:05J'arrive.
20:06Mais vraiment super enthousiaste.
20:07Je vois la gynécose super gentille.
20:10Tout ce que vous voulez,
20:10mais il n'y a rien d'autre qui est fait.
20:12Et puis, on me dit,
20:12ah, il faudrait voir un rhumatologue.
20:15Mais c'est à vous de trouver le rhumatologue.
20:16Et pourquoi je dois voir un rhumatologue ?
20:18Je n'ai pas de réponse.
20:19Donc, c'est un peu frustrant.
20:22Mais oui, on nous saucissonne quelque part.
20:26Et nous, on a juste envie
20:27de se retrouver en une seule personne.
20:29Parce qu'au fur et à mesure,
20:30on se perd un peu dans le chemin.
20:32On se dit, mais est-ce que c'est moi ?
20:33Elle a parlé de voir quelque chose d'heureux,
20:36mais elle pleure.
20:36Alors, moi, je me rappelle d'un épisode.
20:38Mon frère, il me dit une petite phrase.
20:40C'est quelqu'un d'hyper bienveillant.
20:42Et je lui dis, on va te voir, je pleure.
20:43Il me dit, non, je m'excuse.
20:44Je crois que c'est le ménopause.
20:46Mais oui, parce qu'il me dit,
20:47mais qu'est-ce que j'ai fait ?
20:48Non.
20:49En fait, c'est vraiment ça.
20:50Vous vous décomposez.
20:51On a juste une envie,
20:52c'est de se retrouver en fait.
20:53Et si on vous pousse à aller voir X, Y, Z,
20:57OK, chacun va apporter une petite solution.
20:59Mais si on pouvait avoir un centre
21:01qui nous aiderait à naviguer,
21:03parce que c'est ça,
21:04il faut juste passer,
21:06juste, comprenons-nous bien.
21:07C'est à dix ans.
21:09C'est à dix ans.
21:10D'ailleurs, il faut les naviguer.
21:14Oui, mais voilà.
21:14Mais naviguer, mais imaginez,
21:15vous êtes dans une tempête
21:17et ça tente, préparez-vous,
21:19mettez les gilets de sauvetage.
21:20Je suis contente de connaître des gens
21:21comme Nina, par exemple,
21:22parce que ça vous prépare.
21:24Vous savez.
21:25Et c'est la raison pour laquelle
21:26j'ai accepté aussi ce podcast,
21:27parce qu'il faut préparer les gens.
21:30Vous êtes bien préparés,
21:31vous êtes bien armés.
21:32L'estomac, mesdames,
21:33l'estomac croché,
21:35c'est pas des bouffées de chaleur.
21:36Moi, c'est vraiment ce qu'il me reste.
21:39Vous êtes bien armés
21:40et en fait, finalement,
21:41vous arrivez,
21:41parce qu'on parle du milieu professionnel aussi.
21:44Je vivais à 200 à l'heure.
21:45J'ai de monde corporelle.
21:47On ne vous laisse pas.
21:48Ah oui, mais faites votre monopause,
21:50revenez après.
21:50Non, vous devez performer
21:52autant que c'est messieurs.
21:54No offense, messieurs,
21:55pas de souci.
21:56Mais il faut continuer à performer.
21:58Mais vous, vous ne vous reconnaissez pas.
21:59Vous oubliez.
22:00Vous avez des to-do list.
22:03Donc, qu'est-ce que vous devez faire
22:04à ce moment-là ?
22:06Ah, ben, il faut donner le change.
22:09Et si on était mieux préparé,
22:11moi, je ne serais pas passée
22:12par aller à des boards
22:14où je n'entendais même plus
22:16ce qu'on me disait tellement
22:16que vous êtes fatiguée.
22:18Si j'avais été préparée,
22:19et c'est ce que j'espère
22:20via ces podcasts,
22:22via d'autres interventions,
22:24les filles soient préparées,
22:25qu'elles arrivent
22:25et qu'elles performent
22:26aussi bien qu'un homme, finalement,
22:28parce qu'elles sont
22:29ready to go.
22:31Mais alors, moi,
22:32ma question, c'est,
22:33premièrement,
22:34j'ai un peu plus d'ambition
22:35dans la vie
22:35et une fois de plus,
22:36désolée,
22:37que de performer
22:38comme un homme.
22:40C'est pas ça
22:41mon ambition de vie.
22:41C'est bien dit.
22:43C'est bien dit.
22:43Voilà, j'ai un peu plus
22:45d'ambition que ça
22:45parce que réchauffement climatique,
22:49planète qui est en train
22:50de crever,
22:51c'est de la performance
22:52masculine.
22:54Allez, je ne vais pas
22:54dire masculiniste,
22:56mais voilà.
22:58Donc, non,
22:58j'ai un peu plus d'ambition
22:59que ça dans la vie.
22:59Par contre,
23:00ce que je trouve
23:01très intéressant,
23:02enfin, tout est intéressant,
23:03attention,
23:05mais là où j'aimerais revenir,
23:07sur lequel j'aimerais revenir,
23:09c'est justement
23:09dans le monde du travail
23:12et le fait de pouvoir
23:13préparer ou pas
23:14les employeurs,
23:15de pouvoir en parler ou pas.
23:18Parce que là,
23:19dernièrement,
23:19encore en France
23:20et en Grande-Bretagne
23:21et au Canada,
23:23des statistiques,
23:24généralement,
23:24je ne donne pas de statistiques,
23:25mais aujourd'hui,
23:25c'est un épisode spécial.
23:27Mais quand on voit
23:28qu'en Grande-Bretagne,
23:2910% des femmes
23:31qui ont la ménopause
23:31ont décidé de quitter
23:32le milieu du travail
23:35et une fois de plus,
23:36c'est une question de santé
23:37qui fait que quand on est une femme,
23:38l'une des premières choses
23:39qui fout le camp
23:40quand un problème de santé se pose,
23:41qu'on soit patiente,
23:42qu'on soit aidante,
23:43c'est quand même notre capacité
23:44à gagner notre vie
23:45et à pouvoir être indépendante
23:46et autonome,
23:47une fois de plus,
23:47dans un monde qui est patriarcal,
23:49ce qui est quand même
23:49assez important.
23:51Et donc,
23:51vous,
23:52par rapport à ça,
23:53est-ce qu'aujourd'hui,
23:54en regardant en arrière,
23:56il y a des choses
23:57que vous pensez
23:58qui pourraient être intéressantes
23:58de mettre en place
23:59ou des choses
24:00que vous auriez aimées
24:01et qu'on mette en place ?
24:02Si je peux...
24:04De mon côté,
24:05je pense que premièrement,
24:06avoir plus d'informations.
24:08Donc déjà ça,
24:09je pense qu'on est déjà
24:10en bonne voie.
24:12Alors actuellement,
24:13c'est vrai que moi,
24:14je donne déjà aussi
24:15des programmes
24:17de ménopause au travail
24:18dans certaines entreprises.
24:21Et chaque fois que j'y vais,
24:22je les félicite
24:23d'être proactive
24:24dans le domaine.
24:25Mais oui.
24:26Alors il y en a une
24:27qui m'a dit
24:28oui, oui,
24:29mais tu vas donner
24:30ta formation
24:30sur la ménopause au travail.
24:32Mais après,
24:32nous,
24:32on ne va pas offrir
24:34trop de flexibilité
24:35aux employés.
24:36On ne va pas offrir
24:36des solutions.
24:37Mais au moins,
24:38on augmente
24:38la prise de conscience.
24:40Alors j'ai dit,
24:41écoutez,
24:41c'est quand même
24:41un premier...
24:42C'est un premier...
24:43Et il faut commencer
24:43quelque part.
24:44Donc je pense qu'en Belgique,
24:45surtout,
24:46bon, voilà,
24:47moi j'ai eu l'occasion
24:47et j'ai aussi une collègue
24:49qui donne aussi
24:49des formations en entreprise
24:51sur la ménopause.
24:52Et maintenant,
24:53je dois le faire
24:56mais je pense que
24:58ce n'est pas une majorité.
25:00Donc on est encore
25:00au tout début
25:01de la prise de conscience
25:03au niveau RH
25:04pour se dire
25:05ah tiens,
25:06c'est important
25:06parce que voilà,
25:07une femme qui a 40 ans,
25:08elle est déjà
25:09en périménopause.
25:1045 ans, 50,
25:12souvent,
25:12elles ont des postes
25:13à très haute responsabilité.
25:15Elles ont des enfants.
25:17Elles ont des parents
25:18aussi qu'elles doivent
25:19s'en occuper.
25:20Donc elles sont...
25:21Plus la maison,
25:22plus le couple,
25:22plus le quotidien.
25:23Mais c'est ça.
25:24Et tu te dis comment...
25:25C'était quand même
25:25un miracle
25:26qu'il y ait des femmes
25:26de plus de 60 ans
25:27dans ce monde.
25:28Mais c'est incroyable.
25:29Mais en plus,
25:29non seulement ça,
25:30c'est qu'on a besoin
25:31d'un corps de 20 ans
25:32et c'est le contraire.
25:33Mais c'est ça.
25:34Donc c'est justement
25:35quand le corps,
25:35on a besoin de tout
25:36le soutien du corps
25:37et de l'énergie
25:37et on ne l'a pas
25:38parce qu'il va contre nous.
25:40Parce qu'il est occupé
25:41à faire son truc.
25:41Mais voilà,
25:42non mais lui,
25:42il est en cas.
25:43Au total,
25:43il ne comprend pas,
25:44il a moins d'hormones
25:44quand il a fonctionné
25:45avec des hormones
25:45pendant 30,
25:4635 ans.
25:47Et donc,
25:48justement,
25:48si les entreprises
25:49mettaient en place
25:51plus de flexibilité
25:52pour cette tranche d'âge
25:55parce qu'elle est quand même
25:56de 40, 45 ans
25:57à, on va dire,
25:5855, 57 ans
25:59jusqu'au moment
26:00où le corps
26:00commence à s'habituer,
26:02ça aide les femmes en fait.
26:04Parce que ce n'est pas
26:04qu'elles deviennent,
26:05elles ne deviennent pas bêtes.
26:06Si on a des trous de mémoire,
26:08non mais c'est con à dire,
26:10mais si on a des trous de mémoire,
26:11ça ne veut pas dire
26:12qu'on est bêtes tout d'un coup.
26:14C'est tout d'un coup,
26:15il y a un blanc,
26:16il y a un blanc.
26:16Le cerveau doit se remettre ?
26:18Le cerveau,
26:19il doit se réhabituer
26:20parce que l'oestrogène
26:21nourrit aussi le cerveau
26:22comme neurotransmiteur.
26:23Tout d'un coup,
26:24il ne reçoit plus.
26:25Donc, en fait,
26:26c'est éduquer
26:27et l'éducation en entreprise,
26:29pour moi,
26:29c'est vraiment du long terme
26:30parce que les jeunes générations
26:32sont ouvertes.
26:33Les générations plus âgées
26:35et masculines
26:36sont moins ouvertes.
26:38Et du coup,
26:38il y a des gens
26:38qui n'osent pas,
26:39moi j'ai des clientes,
26:40elles n'osent pas
26:41parler à leur supérieur
26:42en disant,
26:43écoute,
26:43cette semaine,
26:44vraiment,
26:44je passe une très mauvaise phase
26:46est-ce que je peux travailler
26:47de la maison
26:48toute cette semaine ?
26:49Elles n'osent même pas
26:50demander ça.
26:51Tout à fait.
26:52Parce que la mentalité
26:53des seniors, managers
26:55et comités de direction,
26:56etc.,
26:57c'est un peu plus traditionnel.
26:59Lorsque le patriarcat
27:01rencontre sa meilleure amie
27:02capitalisme,
27:04c'est les femmes qui trinquent.
27:06Tout le monde,
27:07non,
27:07tout le monde trinque.
27:08Mais les femmes particulièrement.
27:10On a un peu plus ici.
27:11C'est ça aussi que je voulais dire.
27:13Nassima,
27:13tu voulais rebondir ?
27:14Non,
27:15parce que je voulais
27:16juste dire,
27:17capitaliste,
27:18enfin,
27:18je suis un peu moins,
27:19moi,
27:19je me dis juste
27:20que ce qui va servir,
27:21c'est éduquer
27:23les générations
27:24qui suivent.
27:25Les générations existantes,
27:26j'ai eu la chance
27:27de collaborer énormément
27:27avec les pays scandinaves.
27:29Et là,
27:31très sincèrement,
27:32la parole est beaucoup
27:33plus ouverte que,
27:35je dirais,
27:35le milieu français
27:36ou belge
27:36que je connais encore
27:37très, très peu.
27:38Donc,
27:39oui,
27:39éduquer les générations
27:40qui suivent,
27:41ceux qui sont actuellement
27:43post,
27:44bien,
27:45faire en sorte
27:45des interventions
27:46comme celle de Nina
27:47ou les podcasts,
27:48ça leur permet aussi
27:49de réaliser
27:50parce qu'ils ont tous
27:50finalement
27:51une femme
27:52dans leur entourage
27:53avec le minimum,
27:55ce serait leur mère.
27:55donc,
27:57ils sont capables
27:57de comprendre.
27:58Je suis beaucoup moins
27:59dans l'approche
28:00où il faudrait,
28:02mesdames,
28:05il faudrait créer
28:06quelque chose de spécial.
28:07En fait,
28:07c'est un événement
28:08qui fait partie
28:08de la vie,
28:09donc qui fait partie
28:10d'une organisation
28:12puisque les femmes
28:13travaillent pour cette organisation,
28:15mais je ne suis pas
28:16partisan de,
28:17par exemple,
28:18donner des vacances
28:19ou non,
28:19c'est juste éduquer les gens
28:21pour que les gens
28:21puissent prendre soin d'eux
28:23avant,
28:24être préparés
28:25et avoir,
28:25je savais,
28:26et avoir cette flexibilité.
28:28Voilà.
28:28Cette flexibilité,
28:30mais ça ne veut pas dire
28:31préparer quelque chose
28:32parce qu'on va arriver
28:32à des sociétés
28:34où on va s'opposer
28:35un peu avec nos petites différences
28:36les unes les autres.
28:37Je préfère plutôt
28:38qu'on aille tous ensemble
28:39et qu'on passe
28:40les étapes ensemble.
28:41Et puis,
28:42il y a un moment,
28:42moi, par exemple,
28:43dans mon cas,
28:44j'avais des oublis,
28:46effectivement,
28:47et puis je disais
28:48oui, mais attends,
28:48il va falloir que...
28:49Et finalement,
28:50on en parle,
28:50on fait une to-do list,
28:51je l'ai encore ici,
28:52et on arrive à passer.
28:54Et ce n'est pas avec une femme
28:55que j'en ai parlé
28:55dans le cadre du boulot,
28:57c'était avec un homme.
28:58Donc, c'est plutôt dans...
28:59Moi, j'ai plutôt envie de dire
29:00on ne crée pas
29:01une catégorie différente,
29:03on se met ensemble
29:04pour rebondir,
29:07performer comme un homme
29:07parce qu'il fallait bien
29:08que je trouve une comparaison.
29:09Mais vas-y.
29:10Et donc, voilà.
29:11Et donc, je me dis,
29:12en fait,
29:12qu'on soit tous à...
29:13Moi, je suis pour la méritocratie
29:15à armes égales quelque part.
29:16Voilà.
29:17C'est tout ce que je voulais dire
29:18par rapport à ça.
29:19Oui.
29:19J'ai tellement de choses
29:19à raconter sur...
29:20Oui, je sais aussi.
29:22Bref.
29:22Ça ouvre un autre thème.
29:24On va en faire un autre.
29:24On va faire un autre podcast.
29:26Sur tous les mensonges
29:27de la politique.
29:27Bref.
29:28Sur tous les mensonges
29:28de la politique.
29:30La méritocratie.
29:31En tout cas.
29:32Merci.
29:33Merci beaucoup.
29:34À ce moment du podcast
29:36en public,
29:37j'aimerais savoir
29:37si dans la salle,
29:38il y a des questions,
29:39des commentaires,
29:40des...
29:41Je ne sais pas,
29:42des...
29:42Waouh !
29:43Je ne savais pas.
29:43Je suis complètement choquée.
29:45Et si sur la santé des femmes,
29:46je tiens à dire
29:47que déjà toute personne
29:48qui n'écoute pas ce podcast,
29:49pour moi, c'est problématique.
29:51Parce que toutes les personnes
29:52présentes ici aujourd'hui
29:53sont le produit
29:54de la santé d'une femme.
29:55Ah bah tout à fait.
29:56Donc, rien que pour ça,
29:57tout le monde va écouter le podcast.
29:59Voilà.
30:01Merci.
30:04Bonjour.
30:04Merci beaucoup.
30:05Je suis un peu triste
30:06parce que ma maman
30:07n'est pas là
30:07alors qu'elle est censée être là.
30:08Elle n'est pas dans Bruxelles
30:09et elle serait très heureuse
30:10de vous écouter
30:10parce que j'ai beaucoup reconnu
30:13ma mère dans ce que vous avez dit.
30:14Surtout la sensibilité,
30:16par exemple.
30:18Et je ne trouve pas
30:19que ce soit un problème
30:20enfin, disons que sur les questions
30:22des femmes,
30:22je trouve que c'est
30:24encore une question de plus
30:25ou ce n'est pas tant
30:26une question de femmes que ça.
30:27Ça concerne toute la société
30:28et je pense que les hommes
30:30mériteraient beaucoup
30:31d'écouter cet épisode aussi.
30:32pour comprendre ce que je vais traverser
30:38dans le futur probablement
30:39parce qu'en fait,
30:40je ne me rendais même pas compte
30:41de l'ampleur en termes d'années,
30:427 à 10 ans,
30:42ça me paraît énorme, etc.
30:44Vous avez un petit peu déjà répondu
30:45à la question que j'avais.
30:47C'est-à-dire, moi,
30:48je viens d'une génération,
30:50j'ai la trentaine,
30:51où c'est OK maintenant de parler,
30:53ça dépend des milieux, j'imagine,
30:54mais c'est OK de parler
30:55de quand on a nos règles
30:56et au travail,
30:57de dire, bon, là,
30:58c'est une journée
30:58où je ne peux pas, en fait.
30:59Et du coup, je me posais la question
31:01dans quelle mesure est-ce que
31:02vous avez vu depuis les dernières années
31:04que maintenant la discussion s'ouvre
31:05parce que périmmonopause,
31:07je connaissais,
31:07monopause aussi, bien sûr,
31:08mais pas dans cette ampleur.
31:10Dans quelle mesure est-ce que c'est OK
31:11de dire,
31:13là, c'est une journée,
31:14là, j'ai un symptôme
31:16ou là, aujourd'hui,
31:18c'est une journée sans
31:18et c'est lié à ma condition.
31:20Là, aujourd'hui,
31:21j'ai besoin de flexibilité.
31:22À quel point la parole,
31:24elle est ouverte
31:24dans le milieu du travail
31:25ou même ailleurs,
31:26je ne sais pas,
31:26peut-être dans la famille
31:27de dire, là, c'est un jour sans
31:29et cette question de la honte
31:30autour de la question de la ménopause
31:31parce que je trouve que ma génération
31:32s'est un peu débarrassée
31:33de la honte
31:34autour du thème des règles.
31:36Rien que le fait qu'on en parle
31:36très librement aujourd'hui,
31:37pour moi, c'est un grand changement
31:38par rapport à quand moi,
31:39j'ai commencé à avoir eu mes règles
31:40et est-ce que c'est la même chose
31:41avec le thème de la ménopause ?
31:43Merci pour cette question.
31:44Nina, Nassima ?
31:47Je vais peut-être laisser Nina là-dessus.
31:48Ah OK.
31:48Oui, j'allais dire,
31:50ça dépend de beaucoup de choses.
31:53Je veux dire,
31:53il y a des personnes déjà
31:54qui sont plus extraverties,
31:56donc qui sont déjà elles-mêmes à l'aise.
31:58Les autres qui sont timides,
31:59elles ont moins difficile à parler.
32:02Pardon.
32:03Et deuxièmement,
32:04ça dépend aussi de la relation
32:06avec les collègues, en fait.
32:07Donc il y en a qui parlent
32:08très, très ouvertement
32:09en disant, écoute,
32:10oh là là, moi j'ai besoin
32:11de m'asseoir à côté d'une fenêtre
32:12aujourd'hui.
32:13Il faut absolument
32:13que j'amène un ventilo aujourd'hui
32:15parce que franchement,
32:16je transpire tout le temps.
32:17Il y en a qui sont très à l'aise
32:19et en fait,
32:19le plus elles sont à l'aise,
32:21le plus elles brisent le tabou
32:22et du coup,
32:23elles mettent les autres à l'aise, en fait.
32:26Il n'y a pas une réponse
32:26mais je veux dire,
32:27ça dépend vraiment,
32:28voilà, beaucoup des relations
32:29qu'on a,
32:30de l'ambiance au travail,
32:32du bagage génétique aussi qu'on a,
32:34de l'éducation,
32:35des traditions aussi
32:36qu'on a culturellement.
32:39Donc voilà,
32:39mais je pense qu'avec tout ce que je vois
32:41dans les entreprises,
32:42ça s'ouvre.
32:43Ça s'ouvre.
32:44Et quand moi,
32:44quand je donne les formations,
32:46je dis toujours aux entreprises,
32:48je ne fais pas cette formation
32:49pour les femmes.
32:51C'est pour tout le monde.
32:53C'est pour les hommes,
32:54les femmes
32:55et les managers
32:56et les senior managers,
32:58surtout,
32:59parce que c'est chez eux
33:00que les employés vont aller
33:01pour dire,
33:01écoutez,
33:02c'est vraiment,
33:02j'ai une semaine difficile,
33:03je ne dors pas la nuit.
33:05Est-ce que ça vous dérange
33:06que je travaille de la maison
33:07à des horaires différents ?
33:09C'est les senior managers.
33:10Si eux savent,
33:11si eux sont conscientisés
33:13et donc ils comprennent,
33:15il y a un peu de compassion,
33:16il y a un peu de compréhension,
33:17il y a un peu d'empathie
33:18et d'écoute,
33:18alors les employés vont se sentir
33:20de plus en plus à l'aise,
33:22en fait.
33:23Donc,
33:23c'est un chemin,
33:24je dirais,
33:25c'est un chemin.
33:25C'est un mouvement.
33:27C'est un mouvement,
33:28voilà.
33:29Le mouvement,
33:29il est lancé,
33:30j'espère pour toi,
33:31que 30 ans,
33:32donc,
33:33encore une bonne dizaine d'années,
33:35j'espère,
33:36qu'en fait,
33:37finalement,
33:38tu arriveras
33:39au moment
33:39où la ménopause,
33:40c'est exactement
33:41comme tu viens de dire,
33:42les règles,
33:42en Espagne,
33:43je pense qu'il y a même des jours.
33:44En Espagne,
33:45je pense qu'il y a,
33:45c'est voté,
33:46il y a des jours.
33:46En Espagne,
33:47c'est voté,
33:47oui,
33:47oui,
33:48tout à fait,
33:48donc voilà,
33:49où tu n'auras pas,
33:49mais pour rebondir
33:51sur ce qu'elle vient de dire
33:52et pour avoir vécu ça
33:54au sein du travail,
33:56la solution,
33:57elle est développer
33:59un relationnel
33:59en interne
34:01parce que je n'ai pas
34:02encore entendu,
34:03en tout cas autour de moi,
34:04quelqu'un qui va dire
34:04un nom situé à développer
34:06ce relationnel
34:06et puis après,
34:08ça passe,
34:09mais voilà,
34:10je souhaite que le mouvement
34:12s'amplifie,
34:13en sorte que toi,
34:14voilà,
34:14tu arrives et tu en parles
34:15comme les règles.
34:16Ah bah pas de soucis,
34:20non,
34:20non,
34:20mais c'est devenu
34:21ma nouvelle passion.
34:22On contribue,
34:23moi je dis toujours,
34:24ce sont les femmes
34:24qui aident la femme.
34:27Une autre question.
34:27Je suis extrêmement fière
34:29sur une note personnelle
34:29de dire que dans l'assistance
34:31aujourd'hui,
34:31il y a ma maman d'adoption,
34:33ma maman Mimi
34:33et qui vient de prendre
34:34le micro pour poser
34:35une question.
34:37Et pourquoi je dis ça ?
34:39Parce que c'est aussi
34:40grâce à elle
34:40que ce podcast existe,
34:43grâce à son soutien
34:44et grâce à tout l'amour
34:45qu'elle me donne
34:46et grâce à la façon
34:47dont elle m'a littéralement
34:49ramenée à la vie
34:49après quatre années difficiles.
34:51Bravo maman.
34:56Merci beaucoup.
34:57Alors,
34:58ce n'est pas une question
34:58mais c'est plutôt
34:59une expérience de vie.
35:02Donc,
35:02j'ai travaillé
35:03dans une entreprise
35:04de soins,
35:05je ne veux pas la nommer,
35:06où nous avions tous
35:08le même âge
35:08quand on a commencé,
35:09il y a de ça
35:10à plus de 40 ans
35:10et nous avons toutes,
35:12et c'est un milieu
35:13typiquement féminin
35:14et donc nous avons
35:15toutes évolué
35:16vers l'âge
35:18de 40 ans,
35:1950 ans
35:19avec des plus jeunes
35:21qui se sont mis
35:21par après
35:22dans l'entreprise.
35:25Mais,
35:26on voit
35:28la transformation
35:29physique
35:30de toutes
35:31les femmes
35:32qui sont là,
35:34c'est-à-dire
35:34qu'on perd la taille,
35:36on perd,
35:36on prend du poids
35:37et puis on est,
35:39on fait semblant
35:40de rien,
35:40on a un petit éventail
35:42et puis on enlève
35:43le pull
35:44et puis qu'on remet
35:45et puis on ouvre
35:47la fenêtre
35:48parce qu'on a trop chaud
35:50et puis on la referme
35:515 minutes après
35:52et au fil des années,
35:55les jeunes sont arrivés
35:57et il y a un dilemme,
35:58c'est-à-dire
35:59on ouvre les fenêtres
36:00parce que nous avons chaud
36:01et les petites,
36:03les petites jeunes
36:03qui sont toutes minces,
36:05toutes frêles,
36:06elles ont froid.
36:07Et donc,
36:10quand on est dans
36:11une pièce comme ça,
36:12on parvient à en rigoler
36:13et là,
36:15je pense que
36:15les langues se délient
36:17en disant
36:18bon ça y est,
36:19tu rentres en ménopause
36:20et c'est surtout
36:22les coups de chaleur.
36:23Effectivement,
36:23le restant,
36:24les autres symptômes,
36:25on ne les cite pas.
36:27On parle souvent
36:28de problématiques
36:29dans le sommeil,
36:31c'est-à-dire
36:31on commence,
36:32on rentre
36:33dans le lit,
36:34on a froid,
36:35on est avec des chaussettes,
36:36des surpules
36:37et au fil de la nuit,
36:38on enlève tout
36:39et voilà,
36:41c'est le compagnon
36:42qui reçoit tout
36:43sur lui.
36:45Celui qui a chaud après.
36:47Mais bon voilà,
36:47donc je pense que
36:49quand on est dans
36:50des milieux
36:50typiquement féminins,
36:52on en parlera
36:52beaucoup plus facilement.
36:54Bon,
36:54s'il y a des hommes
36:54qui sont là,
36:55ils se font parfois discrets,
36:57ils sortent,
36:58ils n'ont peut-être pas envie
36:59d'entendre
37:00nos problèmes
37:01de santé féminine.
37:04Mais voilà,
37:05c'est surtout,
37:07je pense,
37:08l'aspect physique
37:09qui démontre
37:10qu'on rentre
37:11en ménopause.
37:12Donc,
37:13cette perte de taille,
37:15cette prise de poids
37:17où on devient
37:18un peu comme un poteau,
37:19quoi,
37:20voilà.
37:20ça, c'est une expérience
37:26que j'ai vécue.
37:26Je vais à la gym
37:27juste après.
37:28Oui,
37:29oui,
37:29on va tous
37:30à la gym
37:31juste après.
37:32Et souvent,
37:34les médecins disent,
37:35ben voilà,
37:35vous devez changer
37:36votre comportement
37:37dans votre vie,
37:38c'est-à-dire
37:38manger moins
37:39et faire plus de sport.
37:40Et à ce moment-là,
37:41on fait le contraire,
37:42on fait moins de sport
37:43parce qu'on est fatigué
37:44et on mange plus
37:45parce qu'on ne fait
37:46rien d'autre.
37:47Enfin,
37:47on ne fait rien d'autre.
37:48Je veux dire,
37:48on a du temps
37:49pour manger
37:49à ce moment-là.
37:51Et c'est vrai
37:51que c'est difficile
37:53de réadapter sa vie
37:54et dans le milieu professionnel.
37:56Je vais vous dire une chose
37:57et j'en ai parlé
37:58il n'y a pas longtemps
37:58avec les responsables
38:00de mon ancienne entreprise.
38:02On ne tient pas compte
38:03du vieillissement
38:04de la population
38:05dans les entreprises.
38:06Donc,
38:07on ne tient pas compte
38:07des difficultés,
38:09pas que de la ménopause,
38:10mais de symptômes,
38:12autres,
38:13donc articulants,
38:14articulaires,
38:15ostéomusculaires
38:16et tout ça,
38:17qui sont peut-être
38:17dus justement
38:18à la ménopause
38:19et au dessèchement
38:21de la peau.
38:22Donc,
38:22quand vous êtes
38:23dans des milieux
38:24où on met de la clim,
38:25vous avez une peau
38:26qui devienne tout crocodile.
38:29Voilà.
38:29Et c'est vrai
38:30que la prise hormonale
38:31fait beaucoup
38:32pour qu'on maintienne
38:34un peu ce semblant
38:35de bien-être
38:37au niveau corporel.
38:38Voilà.
38:39Ça,
38:39c'est mon expérience.
38:40Je vous remercie.
38:41Merci.
38:42pour ce partage.
38:45Est-ce qu'on a
38:46d'autres questions ?
38:47Venez vous installer.
38:48Venez vous installer.
38:49Bienvenue.
38:50Bienvenue.
38:51Est-ce qu'on a
38:51d'autres questions,
38:52commentaires ?
38:53Et moi,
38:53je voudrais juste
38:53rebondir sur ce que
38:54vient dire ma maman Mimi.
38:57Je pense qu'en effet,
38:58plus globalement,
38:59en fait,
39:00et c'est aussi pour
39:01ce que tu disais
39:01tout à l'heure,
39:02Nassima,
39:02sur performer comme un homme,
39:04chacune fait comme elle veut.
39:06Mais je pense
39:06qu'il y a quelque chose
39:07de toute façon
39:07de plus global
39:08sur on engage des personnes
39:10à un certain âge,
39:11on va leur permettre
39:12d'évoluer
39:12ou de ne pas d'évoluer
39:13dans leur carrière.
39:14Mais effectivement,
39:15il y a cette impensée sociale
39:16globale
39:17qui est qu'un jour
39:17ou l'autre,
39:18oui,
39:18on va tous vieillir
39:20et on va tous
39:21et toutes mourir.
39:22Voilà.
39:24Pour finir sur
39:24une autre positive.
39:25Voilà.
39:26Mais ça,
39:26l'entreprise,
39:27à la limite,
39:27elles s'en foutent.
39:28Oui, voilà.
39:29C'est après l'âge
39:30de la retraite.
39:30C'est ça.
39:31Ce n'était plus
39:32notre problème.
39:33Bonjour.
39:34Un homme.
39:35Oh.
39:35Yeah.
39:36Mais il a les cheveux longs,
39:37alors il compte qu'à moitié.
39:38Il compte qu'à moitié.
39:39Moi,
39:40plus qu'une question aussi,
39:41c'est plutôt une remarque,
39:42une réaction
39:42par rapport à vos podcasts.
39:44Merci de tous ces partages
39:45et de toute cette réflexion
39:46et de tout ce festival,
39:47etc.
39:48Je vais arrêter les merci.
39:50Il y a un moment donné,
39:51tu parlais du fait
39:53que les médecins
39:54devraient avoir
39:55la conscience professionnelle
39:56de s'occuper,
39:57s'intéresser plus,
39:58etc.
39:59Et plus que pour moi,
40:00remettre la responsabilité
40:01sur l'individu.
40:02Moi,
40:02je suis un grand fan
40:03de systémie.
40:04Pareil.
40:05Et voilà.
40:06On va discuter après.
40:08Mais je ne sais pas
40:09comment ça se passe en Belgique,
40:10mais en France,
40:11la manière dont on sélectionne
40:14les médecins,
40:15ce n'est pas sur leur capacité d'empathie
40:19ou leur capacité intra-intelligence,
40:21intra- ou interpersonnelle.
40:22C'est sur le fait d'être capable
40:23d'apprendre des choses
40:24et de les recracher.
40:26Donc,
40:27pour moi,
40:28c'est un problème
40:29de la manière
40:29dont on éduque les médecins.
40:31Et aujourd'hui,
40:32bon,
40:33ça a ses côtés négatifs
40:34et positifs aussi,
40:35mais il y a les intelligences artificielles
40:36qui font ça très bien
40:37de recracher la matière,
40:40la grosse masse d'informations
40:41où avant
40:41et pendant des milliers
40:42et des milliers d'années,
40:43on n'avait pas accès à ça
40:44dans l'humanité.
40:45Aujourd'hui,
40:45c'est très facile
40:46et sûrement qu'on pourrait
40:48du coup
40:49plus utiliser l'IA
40:50pour ressortir
40:52des diagnostics
40:53et des pronostics
40:54parce que lui,
40:54dans toute sa bande de données,
40:56il peut savoir
40:57et donner
40:58toute la liste.
40:59Et du coup,
40:59c'est facile.
41:00Il n'y a pas besoin
41:01d'avoir un cerveau humain
41:01qui dit,
41:02bon,
41:02c'est peut-être plus ça
41:03ou plus ça.
41:04Lui,
41:04la machine,
41:04elle va faire le tri
41:05et avoir un humain
41:06qui est plus là
41:07pour être en lien,
41:09en connexion,
41:10créer justement
41:10quelque chose d'entité,
41:11une entité un peu
41:12ouverte et entière.
41:14mais il y a aussi
41:17ce côté
41:19où dans la société occidentale
41:20qu'on a,
41:22c'est le chemin
41:22qu'a pris
41:23la science en général
41:24et la médecine
41:25en partie
41:26de segmenter les choses
41:28et de voir les choses
41:29comme,
41:30je ne sais plus
41:31comment ça s'appelle.
41:32Comment ?
41:32En silo.
41:33En silo,
41:34oui.
41:34Plutôt que
41:35l'homéostasie,
41:36non pas l'homéostasie,
41:38l'homéostasie,
41:39holistique,
41:40plutôt que la rapproche holistique.
41:41Voilà.
41:42En fait,
41:42on a perdu l'approche holistique.
41:46On a perdu l'approche holistique.
41:48Moi,
41:48c'est là
41:49que je vois
41:50les échos que ça me fait.
41:51C'est que,
41:52bon,
41:52dans l'Orient,
41:52il y en a un petit peu plus,
41:53mais en Occident,
41:55on a pas mal perdu
41:55l'approche holistique
41:56et du coup,
41:57on est décomposé
41:58alors que les choses
41:58sont en lien,
41:59alors que les choses...
42:00On est interdépendants
42:02en fait.
42:03On est interdépendants
42:03et on essaye
42:04de nous faire croire
42:05au mythe de l'individu.
42:06Et tout à l'heure,
42:07on parlait de méritocratie
42:08et du fait
42:09de se faire soi-même
42:09dans la vie.
42:11Mais on fera...
42:12Alors,
42:12l'IA,
42:13j'ai tellement de choses
42:13à dire.
42:14A commencer par dire
42:16que l'IA,
42:17elle se nourrit
42:18de ce qui existe
42:18dans la réalité,
42:19d'accord ?
42:20Et ce qui existe
42:20dans la réalité,
42:22c'est un système de soins
42:23et notamment en Occident
42:24qui est organisé en silo
42:25et surtout qui est
42:27non bénéficiaire aux femmes.
42:28C'est-à-dire
42:29qu'on a un système de soins.
42:30On nous fait croire
42:30que la médecine,
42:31c'est quelque chose
42:32de neutre,
42:32de scientifique et d'égal
42:33et notamment en France
42:34parce que je suis française.
42:36Alors que pas du tout.
42:37La médecine,
42:37elle est basée
42:37sur la physiologie
42:39et la physionomie des hommes
42:40des premières souris
42:41qu'on recrute
42:42qui ne sont...
42:43Enfin,
42:43qu'on retruque.
42:43Pauve souris.
42:44Ce n'est pas une annonce
42:45mais voilà.
42:46Les premières souris
42:46qu'on utilise
42:47qui sont masculines
42:48jusqu'à les tests
42:50sur les humains.
42:50Ce qui fait que les femmes,
42:52quand on va chez notre médecin
42:52pour dire
42:53tel médicament,
42:54ça ne me va pas,
42:54j'ai tel effet secondaire,
42:55j'ai machin,
42:56on te dit
42:56prends un Xanax
42:57ou c'est dans ta tête
42:58ou il faut arrêter de chouiner.
43:00Alors qu'en fait,
43:00dès le départ,
43:01on part déjà
43:02sur une base
43:02qui est fausse.
43:04Et donc du coup,
43:04moi l'IA,
43:06j'en ai parlé
43:07dans un congrès
43:08avec des pharmaciens,
43:09l'IA,
43:10je trouve ça top
43:10pour beaucoup de choses
43:11mais je trouve
43:12qu'une fois de plus,
43:13la façon un peu patriarcale
43:14de s'en servir,
43:16quand je vois que l'IA,
43:17elle sert à diagnostiquer
43:19alors qu'en fait non,
43:20l'IA,
43:20elle devrait te permettre
43:21de dégager du temps
43:22pour que toi,
43:23tu passes plus de temps
43:23avec tes patientes
43:24et tes patients
43:25pour pouvoir les diagnostiquer
43:26parce que l'IA,
43:27elle est aussi biaisée
43:27et je le dis aussi
43:28en tant que femme noire
43:29et on voit que sur un sample
43:31de 700 000 radios
43:33des poumons aux Etats-Unis,
43:34en fait,
43:34l'IA,
43:35elle diagnostiquait bien
43:37les hommes blancs
43:37et ça c'est normal,
43:38c'est là-dessus
43:38que la médecine est basée
43:39mais quand tu es
43:40une femme afro-américaine
43:42ou une femme hispano-américaine
43:44parce que aussi
43:45aux Etats-Unis,
43:45si jamais tu es autre chose
43:46que blanc,
43:47tu es forcément
43:47afro-américain quelque chose,
43:50bref,
43:50je digresse
43:51et donc là,
43:53elle ne reconnaissait pas
43:54les maladies graves
43:55et notamment les cancers
43:56et donc du coup,
43:57moi l'IA,
43:57ce qui me fait peur,
43:58c'est que toute,
43:59déjà cette inégalité,
44:00on est en train
44:01de la coder
44:01dans le futur
44:02alors que l'IA,
44:04t'es comme,
44:04mais pieux,
44:05l'IA,
44:05ça devrait nous permettre
44:06en tant qu'être humain
44:07de nous dégager du temps.
44:08Moi,
44:08les IA qui font des dessins,
44:10bref,
44:12moi je veux que l'IA
44:12fasse la vaisselle,
44:13je veux qu'il y a
44:13fasse le ménage,
44:15je veux qu'il y a,
44:15tu vois ce que je veux dire,
44:16je veux pas que l'IA
44:17fasse des poèmes
44:18ou qu'elle fasse
44:20des œuvres d'art,
44:20t'es comme,
44:21quel est le gars
44:21qui délire ?
44:23Parce que ce gars-là,
44:23je te dis,
44:24toi t'as jamais passé
44:24de l'aspirateur
44:25de ta vie.
44:26On arrive à la fin
44:27de cet épisode.
44:32On arrive à la fin
44:33de cet épisode.
44:34Il fallait pas
44:35l'avancer sur l'IA.
44:38Non mais on va,
44:38on va parler après,
44:39on va parler,
44:40il y a tellement
44:40d'idées d'épisodes
44:41qui vont venir
44:42et vraiment,
44:42merci pour ton intervention.
44:45On arrive à la fin
44:45de cet épisode
44:46et donc j'aimerais
44:47vous demander,
44:47comme dans chaque épisode,
44:48eh bien de finir la phrase,
44:50je pensais que j'étais
44:51la seule.
44:53Je pensais que j'étais
44:54la seule
44:55à avoir un corps
44:57qui avait 80 ans
44:58quand moi j'en avais 46.
45:00Oh chérie,
45:01mon Dieu,
45:02moi j'avais,
45:02moi j'ai une dame
45:03de 86 ans
45:04qui vit dans mon corps.
45:06Carrément.
45:07Ah tellement.
45:07Oh,
45:08on en parlera.
45:09Épisode 1
45:09pour les personnes
45:10qui n'ont pas encore
45:10écouté le podcast.
45:11Épisode 1
45:12de Je pensais
45:12que j'étais la seule.
45:13Merci Nina.
45:14Nassima,
45:15je pensais que j'étais
45:15la seule.
45:16Mais j'étais perdue en fait.
45:18D'être perdue.
45:19Je me suis retrouvée
45:20une fois que j'ai pu
45:21entendre les témoignages
45:23et reconstruire
45:24les petits morceaux.
45:25Le silo,
45:26je me suis retrouvée.
45:29Vous avez un petit peu
45:29commencé à y répondre
45:30tout à l'heure
45:31mais si vous aviez
45:31un mot,
45:32une parole
45:32à soit la vous
45:33de l'époque,
45:34soit une personne
45:35qui est en train
45:35de passer à travers ça
45:36aujourd'hui
45:37ou pour les générations
45:37futures du coup.
45:40Moi,
45:41oui,
45:42mon conseil serait
45:43de ne pas s'arrêter
45:46à ce que vous entendez
45:47et d'aller vraiment
45:49plus loin
45:49et questionner,
45:50questionner,
45:51questionner,
45:51changer de docteur,
45:52changer de...
45:53Voilà,
45:53changer,
45:54changer,
45:54questionner jusqu'au moment
45:55où vous avez trouvé
45:56quelque chose
45:57qui résonne en vous
45:58et qui est aligné
45:59à vous.
46:00Faites-vous confiance
46:01carrément.
46:02Nassima ?
46:04Oui,
46:04j'avais dit effectivement
46:05changer,
46:06oser parler,
46:08parler,
46:08oser parler.
46:10Et puis,
46:10j'avais pensé
46:11à...
46:12Moi,
46:12c'était...
46:14T'es pas tout seul.
46:15Allez,
46:16Jeff,
46:16t'es pas tout seul.
46:17Voilà,
46:18c'est juste ça en fait.
46:20Exactement.
46:21Et alors,
46:21qu'est-ce qu'on peut
46:22vous souhaiter
46:22pour la suite ?
46:26Non,
46:26non,
46:26mais prenez votre...
46:27Je prends une photo
46:28du public.
46:28Et quoi,
46:29nous,
46:29on doit se souhaiter ?
46:31Qu'est-ce que nous,
46:33on peut vous souhaiter
46:34à vous pour la suite ?
46:36Ah,
46:36ben écoute,
46:37ben voilà,
46:38moi,
46:38c'est ce que j'aimerais
46:40parce que bon,
46:40je donne des ateliers
46:42sur la ménopause
46:44justement pour les femmes,
46:45la périménopause ouverte
46:46aux femmes de 40 ans
46:48où j'amène justement
46:49la science orientale,
46:51l'ayurveda,
46:52la naturopathie,
46:54la nutrition,
46:55bon bref,
46:56plein d'autres choses
46:56pour justement offrir
46:58aux femmes belges
46:59plus d'options
47:02que ce qu'on donne
47:03dans la médecine traditionnelle.
47:04Donc voilà,
47:05c'est de spread the word,
47:07c'est de partager.
47:09Merci.
47:09Et on mettra tes réseaux
47:12dans la description
47:13de l'épisode.
47:13Shift to light,
47:14shift to light.com.
47:15Nassima,
47:16qu'est-ce qu'on peut
47:17te souhaiter pour la suite ?
47:19Ben,
47:19beaucoup,
47:20honnêtement,
47:21que ça passe
47:23tranquillement
47:24comme pour l'instant
47:25et puis que j'apprenne
47:27aussi,
47:28que je m'éduque,
47:28que je continue
47:29à partager l'expérience
47:31et tout en fait.
47:32Ben,
47:32c'est déjà pas mal.
47:34J'aime beaucoup Nina
47:34ce que tu as dit
47:35sur la médecine orientale
47:37et pas autre chose
47:38parce qu'il y a
47:39des systèmes de médecine
47:40qui sont millénaires.
47:42N'oublions pas
47:42que la médecine occidentale
47:43telle qu'on la connaît,
47:44c'est post-seconde guerre mondiale.
47:45Il faut aussi remettre
47:46les choses,
47:47tellement de choses
47:48à dire dans ce podcast.
47:49Tellement de choses
47:49à dire dans ce podcast.
47:52Et donc,
47:52voilà,
47:52vraiment,
47:53merci à vous deux.
47:54Merci d'être venus
47:54partager ça
47:55en toute authenticité,
47:57en toute force
47:59que vous êtes.
48:01C'était,
48:02je pense que c'est important
48:03de faire tomber
48:05ces tabous
48:05et en effet,
48:06la ménopause,
48:07en vrai,
48:07et là-dessus,
48:09je vais être
48:10un petit peu plus
48:11gentille
48:12avec le corps médical
48:14dans le sens de,
48:15en effet,
48:15c'est pas une maladie.
48:17Techniquement,
48:17c'est pas une maladie.
48:19Toutefois,
48:19ça touche le corps humain,
48:21le corps de 50%
48:22de la population
48:23et si jamais
48:24ton truc,
48:25c'est quand même
48:25d'aider les gens
48:26à aller bien,
48:27que tu es un petit peu
48:29plus que trois heures dessus
48:30pendant ton cursus médical,
48:32je pense que ça vaut le coup
48:33quand même
48:34de te poser une question
48:35et de t'éduquer
48:36par toi-même
48:36parce qu'une fois de plus,
48:37moi je comprends,
48:38tu fais des études
48:39qui sont très longues
48:39et à l'école,
48:40tu n'apprends que
48:41ce qu'on t'enseigne
48:42mais tu as aussi
48:43le droit d'être
48:43une personne indépendante
48:44et de te dire
48:45que tu vas te former.
48:46Je ne dis ça.
48:47Après,
48:48moi j'ai une passion
48:48pour l'école.
48:48merci à toutes et à tous
48:52c'est bien d'avoir participé
48:54à ce podcast
48:55avec nous aujourd'hui.
48:58Et merci au public
49:04ici présent.
49:05Et merci à toi
49:11qui nous écoutes
49:12sur ta plateforme habituelle.
49:15Ensemble,
49:15on est là pour réhumaniser
49:16les parcours des femmes
49:19dans leur santé,
49:20les soutenir
49:21parce qu'on ne veut plus
49:22se laisser réduire
49:23à de simples numéros
49:25et on ne veut plus
49:26se laisser réduire
49:26à de simples morceaux
49:28de corps.
49:29Et je pensais
49:29que j'étais la seule
49:30et bien c'est pour ça
49:31que vraiment je suis contente
49:32de faire ça en public.
49:33On dit que parler
49:34c'est agir,
49:35qu'agir c'est commencer
49:36à guérir
49:37et qu'ensemble
49:38on est plus fortes.
49:45Oh my God !
49:46Hi-ha !
49:48Hi-ha !
49:49Merci beaucoup !
49:54Merci !
49:55Merci beaucoup de mesdames !
49:57Merci.
50:02Sous-titrage Société Radio-Canada
50:03Sous-titrage Société Radio-Canada
50:04Sous-titrage Société Radio-Canada
50:05Sous-titrage Société Radio-Canada
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