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  • il y a 2 jours
Avec Lou Fritel, Journaliste Paris Match et Antoine Oberdorff, Journaliste à L’Opinion

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##LE_DEBAT_DU_SAMEDI-2025-10-11##

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Transcription
00:00Durant les prochaines minutes, vous allez tout savoir, tout comprendre, ce qui se passe en coulisses, ce qui se passe dans les médias, ce qui se passe entre les ténors de parti.
00:07Bonjour Lou Frittel.
00:08Bonjour.
00:09Journaliste à Paris Match, le dernier papier que vous signez était patent.
00:12On est mort chez LR la nuit des longs couteaux.
00:14Vous êtes chargé justement du suivi des droites et vous allez tout nous raconter ce matin.
00:18Bonjour Antoine Oberdor.
00:19Bonjour Maxime.
00:19Journaliste à l'opinion, plutôt chargé on va dire du suivi des gauches avec ce papier également que vous signez et dont je recommande la lecture.
00:25Jean-Luc Mélenchon, ce sera la présidentielle, sinon rien.
00:28Et en effet, on a besoin de vos lumières ce matin pour comprendre ce qui se passe.
00:32On en a longuement parlé, on n'osait pas le croire.
00:34Quand en début de semaine, on a entendu parler d'un le corps nu 2, on se disait mais non, pas possible, il n'osera jamais.
00:40Petit bien sûr que s'il a osé.
00:41Donc on va en parler avec vous.
00:430826 300 300.
00:49Moi je ne sais pas si la question est un peu provocante, mais quand même en tout cas sur le site Sud Radio, l'application et les réseaux sociaux, le corps nu 2.
00:56Est-ce qu'on a bien fait de laisser une seconde chance à Sébastien Lecornu au vu de la situation ?
01:00C'est vrai qu'on a vu un petit regain dans les sondages.
01:02On a même vu un record d'audience au JT de France 2 en disant, bravo monsieur le Premier ministre, vous avez tendu la main, vous avez négocié.
01:08Lou Frittel, Anton Oberdorf, comment vous avez d'abord d'un mot réagi à cette nomination qui est arrivée quand même tard dans la nuit ?
01:15Pour nous, ça commençait à être attendu, on nous en avait parlé dès mercredi midi, de façon assez légère, c'est-à-dire que des membres du gouvernement démissionnaire expliquaient qu'après tout,
01:28si Sébastien Lecornu réussissait à mettre d'accord et autour de la table les composantes de l'ex-socle commun,
01:35il pouvait raisonnablement espérer avoir un engouement dans la population et donc être renommé.
01:41Mais ce à quoi nous avons répondu, oui, mais est-ce que ça ne risque pas non plus de braquer un peu les Français ?
01:46Et la réponse était un peu étonnante aussi.
01:48Non, non, de toute façon, il y a eu tellement d'informations qu'ils ne vont pas s'en rendre compte.
01:52C'est extraordinaire, c'est extraordinaire.
01:55On est mis sur la lessiveuse pour en fait étourdir les Français.
01:59Exactement.
01:59On ne serait pas suffisamment physionomiste pour se rendre compte que Sébastien Lecornu 2 ressemble furieusement à Sébastien Lecornu 1.
02:05Vous savez, c'est le jeu des sept différences avec la même photo.
02:08On est là, on plisse les yeux, on se dit mais qu'est-ce qui se passe ?
02:10Et puis surtout, à ce moment-là, Lecornu avait fait savoir effectivement qu'il ne souhaitait pas être renommé.
02:14Mais c'était avant le soir même où il l'a redit devant 6 millions de téléspectateurs quand même.
02:20Surtout, ces 6 millions de téléspectateurs, ce n'est pas signe non plus de popularité,
02:24c'est plutôt signe de grande inquiétude chez les Français.
02:26En l'occurrence, si Sébastien Lecornu 1 n'a pas réussi,
02:29quelle raison ferait qu'il pourrait accomplir sa mission lors de Lecornu 2 avec à peu près les mêmes ministres ?
02:37Alors on comprend bien que Bruno Retailleau ne sera normalement pas dans le gouvernement.
02:39Et on va y venir sur ce qui se passe à droite, en effet, l'ouvrit-elle surtout même quand on voit certaines déclarations ?
02:44Juste sur le gouvernement, je rappelle quand même un point précis,
02:47il faut qu'on ait rapidement un conseil des ministres,
02:49alors même un conseil des missionnaires ça peut fonctionner,
02:51mais il y a un problème pour trouver des candidats au poste déjà,
02:55parce que qui veut s'engager pour quelque chose qui peut durer quelques semaines seulement ?
03:00Et ensuite, vous avez quand même tout le filtre de la haute autorité à la transparence de la vie publique,
03:04c'est extrêmement lourd, il faut réveiller aussi les administrations,
03:09et y compris vérifier les casiers des personnes potentielles.
03:12Donc cette machinerie interne fait qu'on va aussi mécaniquement se retrouver avec à peu près les mêmes ministres.
03:19Antoine Aubardor, sur votre première réaction, même si Lecornu 2 on vous voyait venir ?
03:23Ah quand même, on a vécu la nuit des morts vivants et c'était pas rien !
03:27Non, très honnêtement, le sens du devoir et du sacrifice, devrais-je dire,
03:32de Sébastien Lecornu force l'admiration,
03:34c'est vrai qu'au fond, les Français ont fait connaissance avec lui lors de ce 20 heures,
03:38il ne s'était jamais exprimé dans un tel format,
03:41et ils ont découvert Sébastien Lecornu, un homme de 39 ans,
03:44moins de soldats, plutôt humble, plutôt qui forçait le respect,
03:49il aurait fait un très bon premier ministre, sans doute, se sont dit beaucoup de Français.
03:52Mais le problème, c'est que le contexte en politique, ça compte.
03:56Et que, s'il voulait, on a le sentiment quand même d'être arrivé au fond du fond de l'entonnoir.
04:02Emmanuel Macron a brutalisé les institutions à un tel point,
04:06a brutalisé ses troupes aussi, qu'effectivement, il a épuisé les bonnes volontés.
04:10Et vous savez qu'on a coutume de dire, dès lors qu'il s'agit de former un gouvernement,
04:14qu'on en trouve toujours quelques-uns, y compris peut-être en déshérence pour venir à la soupe,
04:18mais quand il ne s'agit même plus d'un CDD, mais d'une mission d'intérim dans un ministère,
04:22effectivement, ça fait moins rêver.
04:25Les ministres, peut-être de la future équipe Le Cornu,
04:28auront à peine le temps de prendre possession de leur voiture de fonction,
04:31qu'ils auraient déjà été éjectés.
04:32Donc forcément, ça fait moins rêver.
04:34On nous parle, et ça m'inquiète, j'en finirai par là,
04:37de ministres techniques,
04:38de ministres étrangers à toute ambition présidentielle.
04:42Mais la maladie présidentielle, ça s'attrape au contact du pouvoir.
04:45Donc, on peut faire venir des gens de grande qualité.
04:48On parle par exemple de Laurent Nunez du côté de la place Beauvau,
04:50le préfet de police de Paris.
04:51Encore une fois, homme de grande qualité.
04:53Et moi, je me pose la question de savoir, par exemple,
04:56un profil technique à Bercy, dans la période,
04:58mettre les mains dans le cambouis d'une assemblée nationale aussi tortueuse.
05:01C'est une folie.
05:02Justement, vous êtes l'un et l'autre chargés de la droite et de la gauche.
05:06C'est quand même maintenant là, vers l'endroit vers lequel tous les regards se tournent
05:11et toutes les analyses vont commencer à se faire.
05:13Parce que, notamment, je me tourne vers vous, Lou Frittel, chargé des droites.
05:16Votre dernier papier, on est mort chez LR la nuit des longs couteaux, dites-vous.
05:19En effet, on se souvient de plusieurs réunions houleuses.
05:22Hier, on en a fait des caisses sur Bruno Rotaillot, Laurent Wauquiez,
05:25qui arrivent séparés, qui repartent ensemble.
05:27Il y a des énigmes aussi dans les éléments de langage.
05:29On ne soutient pas, mais on parle de plateforme programmatique.
05:33On ne comprend rien.
05:34Vous qui les suivez, qui les scrutez, qui êtes la journaliste,
05:37clairement, la mieux informée sur ce qui se passe à droite.
05:39Non, mais qu'est-ce qui se passe dans les coulisses depuis plusieurs heures maintenant
05:42et depuis cette réunion avec le président de la République
05:44où tout le monde s'accorde à dire qu'elle fut lunaire ?
05:47Déjà, je ne vais pas vous rassurer parce que même les cadres LR,
05:51eux-mêmes, ne comprennent pas très bien ce qui est en train de se passer.
05:54Recouchez-vous, auditeurs de sous.
05:56Laissez la radio allumée, mais recouchez-vous.
05:57Hier soir, il y a eu une réunion juste des députés.
06:00Ceux-ci ont décidé à quasi unanimité de soutenir le gouvernement.
06:06Est-ce que ça ira avec une participation ?
06:08Une participante m'a écrit en me disant
06:10soutien au gouvernement et participation.
06:13Il y a vraiment une envie de participer.
06:15En l'occurrence, ce sont plutôt les sénateurs et Bruno Retailleau en tête
06:19qui ne sont pas du tout sur cette ligne.
06:21Déjà, parce que Bruno Retailleau, quand il décide quelque chose,
06:24les sénateurs le suivent.
06:25C'était quand même le patron des sénateurs à une époque.
06:28Lui voulait participer et soutenir il y a une semaine.
06:31Il s'est retrouvé dans un méli-mélo, un tweet écrit beaucoup trop vite
06:37et sans consultation à devoir acter sa rupture avec le gouvernement.
06:41Et sous le coup et la pression déjà de la boucle des sénateurs
06:44qui a très bien réagi à la boucle des discussions.
06:46Avec Gérard Larcher notamment.
06:48Et un dernier élément, les fédérations.
06:51C'est-à-dire que les patrons de fédérations ont commencé à recevoir
06:54des cartes tout de suite d'adhérents
06:56qui ne voulaient pas gouverner avec Bruno Retailleau,
07:00Bruno Retailleau, Bruno Le Maire,
07:01ou même Aurore Berger par exemple à la passe de Sophie Prima
07:04en tant que porte-parole.
07:05Ensuite, vous avez autre chose qui est une question de ligne.
07:08C'est-à-dire que LR n'a jamais vraiment tranché après Eric Ciotti
07:12son alliance.
07:14Est-ce que c'est avec les macronistes ?
07:16Est-ce que c'est avec le Rassemblement National ?
07:17Précisément sur ce point, on était avec Frédéric Dhabi il y a un instant.
07:20C'est lui qui signe cette grande enquête IFOP fiduciale,
07:23Le Figaro, LCI et Sud Radio.
07:26Il y a un chiffre qui est sidérant.
07:2746% des électeurs souhaitent une union des droites.
07:3041% jusque chez LR.
07:32Vous qui les avez en permanence au bout du fil,
07:34est-ce que c'est ça que vous sentez chez les cadres ?
07:35Une tentation au moment de tendre la main vers la droite, droite, droite, droite ?
07:39Je vais vous raconter une anecdote
07:41qui explique vraiment ce qui s'est passé chez LR depuis un an et demi.
07:46C'est-à-dire pas grand-chose.
07:47Il n'y a pas grand-chose qui a changé.
07:48La nuit où Eric Ciotti deal avec Marine Le Pen,
07:52j'appelle des cadres LR pour essayer de vérifier l'information
07:54et surtout le nombre de circos qui avaient été demandés
07:56et j'apprends qu'un accord est en train de se nouer
07:59à ces cadres.
08:01Et l'un d'eux, d'abord, est furieux.
08:03Et quand je lui dis le nombre de circonscriptions
08:05qui a apparemment été demandées par Eric Ciotti,
08:08c'est-à-dire 130,
08:09il me dit « Ah, 130 ! Quand même ! »
08:12Non mais vous savez,
08:14en fait, le cordon sanitaire,
08:15c'est vrai que ça fait des années qu'il n'existe plus
08:17avec le Rassemblement National.
08:19Et donc, il me déroule le truc.
08:21Et puis, je vous annonce que ce cadre est toujours chez LR
08:23et qu'il a même pris du galon dans le scion de Bruno Rotaillot.
08:26On pense fort à lui ce matin.
08:28Du côté de la gauche maintenant, Antoine Ombordor,
08:29je rappelle votre dernier papier, Jean-Luc Mélenchon,
08:31ce sera la présidentielle, sinon rien.
08:34Comment ça se passe à gauche ?
08:35On a vu hier quasiment un front commun,
08:37que ce soit le PS,
08:38enfin le PS, j'ai l'impression que c'est plus nuancé,
08:39vous allez nous dire,
08:40que ce soit les écologistes,
08:41avec la phrase de Marine Pondelier,
08:43tout ça finira mal,
08:44l'état des lieux des troupes,
08:45comment on observe ça ?
08:46C'est la censure automatique absolument, forcément ?
08:48Pas pour les socialistes en tout cas.
08:49La censure a priori, pour les socialistes,
08:52partie de gouvernement s'il en est,
08:55c'est pas tout à fait possible.
08:58En fait, Olivier Faure arrive pour le moment
09:00à sauver les apparences.
09:01Je m'explique,
09:03il a d'une part des insoumis,
09:04qui de toute façon,
09:05matin, midi et soir,
09:06le traiteront de traître à tout va,
09:08ça c'est une constante,
09:09il s'est habitué à vivre avec.
09:10Mais par ailleurs, Olivier Faure,
09:11qu'est-ce que vous voulez ?
09:13Quand vous avez bu le cahier jusqu'à la lit,
09:15après vous ne sentez plus rien.
09:15En revanche,
09:18il lui faut absolument garder à ses côtés
09:21Marine Tondelier, l'écologiste,
09:23et Fabien Roussel, le communiste.
09:25Parce qu'ils sont engagés ensemble
09:27vers une présidentielle,
09:30une possible candidature communale à la présidentielle,
09:32une potentielle primaire.
09:34Donc, les laisser partir,
09:36se couper d'eux,
09:37c'est compromettre l'échéance de 2027.
09:40Donc, Olivier Faure, hier,
09:42tenait absolument à avoir sa photo
09:43dans la cour de l'Elysée,
09:44avec ses partenaires communistes
09:47et écologistes,
09:48qui lui permettent de supporter,
09:49précisément,
09:50les oucases constantes de Jean-Luc Mélenchon.
09:52Parce que,
09:53tant que Jean-Luc Mélenchon
09:54est seul et isolé
09:55dans sa logique jusqu'au boutiste,
09:57les socialistes
09:58peuvent continuer à avancer
10:00vers des solutions de compromis,
10:02constructives,
10:03des solutions gouvernementales.
10:03Pour mieux se démarquer.
10:05Exactement.
10:06Ceci étant posé,
10:08Olivier Faure a fait mine
10:09de croire qu'il était possible
10:10qu'un Premier ministre de Gaulle
10:12soit nommé,
10:13en particulier qu'il soit nommé à Matignon.
10:15Dans le même temps,
10:16les socialistes un peu lucides,
10:18et y compris lui-même,
10:19vous disaient
10:19qu'il savait personnellement
10:21qu'Emmanuel Macron
10:22préférait s'ouvrir les veines
10:23plutôt que de nommer
10:24un Premier ministre de Gaulle.
10:25Voilà.
10:25L'extréation pas dans l'excès.
10:27Mais non, mais...
10:28Mais c'est vrai.
10:28C'est vrai,
10:30il méprise fondamentalement
10:32les socialistes.
10:33Non, mais sur ce que vous dites...
10:34Pourtant, il en vient,
10:35c'est ça qui est fou.
10:35Oui, oui.
10:36C'est parce qu'il les a vus
10:36qu'il les méprise.
10:37C'est bien pour ça.
10:38Mais arrêtons-nous un instant
10:40sur les 2-3 minutes
10:40qui nous restent précisément
10:41sur ce que vous venez
10:42d'aborder rapidement
10:43et ce que vous venez
10:44d'esquisser,
10:44Antoine Bordorff.
10:45C'est cette question
10:45de la réforme des retraites.
10:47Il se joue quand même
10:47quelque chose d'inédit
10:49actuellement,
10:50que ce soit à droite
10:51et à gauche.
10:51Et c'est pour ça
10:51que j'aimerais qu'on essaye
10:53de terminer ce débat là-dessus.
10:54On nous dit réforme des retraites,
10:55alors je passe les détails.
10:56Suspension, abrogation.
10:58Mais on se rappelle
10:58quand même déjà
10:59du premier choc,
11:00de savoir qu'une partie
11:00de la droite a fait refuser
11:02de voter la réforme Bordorff.
11:04Ah non mais pire,
11:04ils avaient voulu censurer
11:05le gouvernement Bordorff.
11:06Censurer, donc l'UNER.
11:07Et aujourd'hui,
11:07on s'aperçoit
11:08que c'est une vraie ligne de fracture
11:09qui disent beaucoup
11:10parce que ceux qui sont sur le terrain,
11:11c'est-à-dire ceux qui ne sont pas
11:12quatre du parti,
11:13qui sont confrontés aux Français,
11:14disent,
11:14et je me tourne vers vous,
11:15l'offritel,
11:16en réalité, sur le terrain,
11:17si on suspend la réforme,
11:19ça va peut-être nous faire gagner des points.
11:20C'est ça qui joue vraiment aux coulisses ?
11:22Alors, il y a plusieurs choses
11:22à savoir déjà.
11:23Effectivement,
11:2419 avait voté la censure
11:26à Elisabeth Borne en 2023.
11:28Ensuite, LR n'a que deux circonscriptions
11:31maintenant avec Michel Barnier
11:32où le député est en zone urbaine.
11:37Sinon, ce sont seulement des zones rurales.
11:39Ils sont directement concurrencés
11:41et très très sévèrement par l'URN.
11:43Et la question de la réforme des retraites,
11:45effectivement,
11:45est un point central.
11:47Et en l'occurrence,
11:48c'est une autre ligne de LR
11:50qui a réussi à s'imposer
11:51à l'Assemblée nationale.
11:52C'est une ligne beaucoup plus sociale,
11:54en réalité.
11:55Et c'est complètement en dichotomie
11:57avec le Sénat.
11:58Alors, Lou,
11:58vous dites sociale,
11:59moi, je vais vous faire la version de l'opinion.
12:01La réalité,
12:01c'est qu'on s'aperçoit
12:02que CLR
12:02qui nous donne des leçons
12:04de bonne gestion comptable
12:05sont des libéraux
12:06en peau de lapin, en fait.
12:07Depuis le départ.
12:09Et on aurait dû s'en rendre compte
12:11au moment de la réforme des retraites.
12:13C'est-à-dire que
12:14toutes les préventions,
12:16les précautions
12:17qu'ils ont par rapport
12:18au Rassemblement national,
12:19parce que vous comprenez,
12:20Jordan Bardella n'a pas
12:21de programme économique,
12:22c'est vulgaire,
12:23l'extrême droite,
12:24et par certains aspects.
12:25Pourquoi pas ?
12:25Ils ont raison.
12:26Ils n'ont pas réfléchi
12:27à leur plateforme économique.
12:29Mais en réalité,
12:30tout ça,
12:31c'est de la poudre
12:32aux yeux du vent.
12:33Et du côté de la gauche,
12:34à quel point, si vous voulez,
12:34c'est un totem,
12:35contrairement à Elisabeth Borne,
12:36pour reprendre son expression,
12:37est-ce que vous sentez,
12:38par exemple,
12:39que le Parti Socialiste
12:40serait capable
12:40d'être dans une ambiguïté stratégique,
12:42là aussi pour prendre un terme,
12:43sans toucher
12:44à la réforme des retraites
12:45ou pas du tout ?
12:46Non, il va falloir y toucher.
12:47Il va falloir y toucher
12:48pour de bon.
12:48Alors après,
12:49vous avez la suspension,
12:52vous avez le mot,
12:53donc déjà,
12:53on est passé d'abrogation
12:54à suspension.
12:55Ça va vite,
12:56là, c'est menti.
12:56Qu'est-ce que ça veut dire,
12:57suspension ?
12:58Après, il faut préparer,
13:00j'allais dire,
13:02le cadavre.
13:03Mais oui,
13:04il faut habiller tout ça.
13:05Il va falloir habiller
13:06cette suspension
13:06de la réforme des retraites
13:07comme François Bayrou
13:08avait su habiller
13:09la non-censure des socialistes
13:10en janvier, février dernier
13:12pour se maintenir
13:13et faire passer un budget.
13:14Voilà, Antoine Oberdorff,
13:15journaliste à l'opinion
13:16chargée d'Ego.
13:17Je rappelle votre dernier papier,
13:18Jean-Luc Mélenchon,
13:19ce sera la présidentielle
13:20sinon rien.
13:21Merci beaucoup
13:21d'avoir été avec nous ce matin
13:22et merci aussi à Lou Frittel,
13:24journaliste à Paris Match
13:25chargé des droits.
13:25Je rappelle votre dernier papier,
13:27On est mort chez LR
13:28la nuit des longs couteaux.
13:29Rien que ça,
13:30vous avez compris,
13:30j'espère auditeurs de Sud Radio
13:31que vous avez eu
13:32un petit aperçu
13:33de ce qui se trame en coulisses
13:34parce que comme on dit
13:35trivialement,
13:35ce n'est pas joli joli.
13:37Merci beaucoup,
13:38mes camarades,
13:38d'avoir été avec nous ce matin.
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