00:00Avec de super résultats pour les Français ou presque Français au tournoi de Shanghai, deux cousins en demi-finale.
00:06Oui, on n'arrête plus Arthur Inderknech et Valentin Vacherot qui sont qualifiés tous les deux en demi-finale du Masters 1000 de Shanghai.
00:13Arthur Inderknech, en bas de l'écran, a battu en quart de finale Félix Auger à Léassim.
00:186-3, 6-4, petite promenade de santé pour le Français de 30 ans, pour son 1,96 m, serein, très efficace au service.
00:27Il a réussi à contenir la puissance du Canadien sans trembler.
00:30Déjà tombeur de Zverev, Inderknech s'offre à un autre adversaire prestigieux.
00:34Il jouera donc sa première demi-finale de Masters 1000 contre Danil Medvedev.
00:39Et dans l'autre demi-finale, son cousin Valentin Vacherot affrontera donc Novak Djokovic.
00:44Inderknech, à la fin de la partie, était ému, tout content de retrouver son cousin en demi-finale, même s'il ne voit pas l'affronter directement.
00:51Regardez ce qu'il déclare.
00:52Peut-être en finale.
00:52L'histoire est exceptionnelle.
00:55Ça n'arrivera sans doute plus jamais, mais on l'aura vécu une fois.
00:59On pourra la raconter à nos enfants et à nos petits-enfants.
01:01On est tous les deux extrêmement fiers de faire vivre ça à notre famille.
01:05C'est vrai que c'est très beau ce qui se passe, mais on va mettre un petit bémol avec cette question.
01:09Est-ce qu'il faut forcément s'en réjouir de voir ces deux-là en demi ?
01:12Est-ce que c'est forcément une bonne nouvelle pour le tennis ?
01:14Pierre Bouby.
01:15Moi, c'est un grand oui.
01:16C'est un grand oui parce que je considère que justement, on est dans un monde actuel du tennis qui est régi par deux phénomènes.
01:25Que ce soit Sineur et Alcaraz.
01:29Et je pense qu'à part ces deux-là, en fait, tout est une question de calendrier.
01:34Tout est une question de fraîcheur et de fraîcheur mentale aussi.
01:38Et je pense que justement, par rapport à leurs calendriers respectifs, peut-être qu'il y en a qui sont arrivés au bout d'un truc où c'est compliqué.
01:44Ce qui équilibre forcément les débats.
01:46Je pense qu'après, tout le monde peut gagner un petit peu contre tout le monde.
01:49Et après, suivant les calendriers et la force de frappe et surtout mentale de chacun, tu n'arrives pas avec la même envie.
01:54Et je pense que ces deux-là ont les dents qui rayent le parquet et le couteau entre les dents.
01:58Tandis que d'autres ont envie limite que ça s'arrête bientôt la saison et que ça se finit de manière compliquée.
02:05Donc, je pense qu'il ne faut rien leur enlever et il faut plutôt saluer leur gestion de l'année et puis la fraîcheur dans laquelle ils sont arrivés justement pour ce tournoi-là.
02:14Tu l'as un peu évoqué dans ta démonstration, Pierre.
02:16Il y a des têtes d'affiches.
02:17Dans ton argumentation, si tu veux.
02:20Il y a des têtes d'affiches qui ne sont pas au rendez-vous de ce Masters 1000 de Shanghai.
02:24Alcaraz, lui, l'avait déclaré forfait.
02:26Yannick Siner, il l'avait abandonné durant le tournoi.
02:29Sverev, il a été éliminé par qui ?
02:31Par Inder Knesch.
02:32Et Fritz, lui, est éliminé au troisième tour.
02:33Braque, est-ce que le tableau finalement de ce Masters 1000 de Shanghai, il manquait d'adversité ?
02:38On peut dire oui et non parce que forcément, quand tu vois qu'en demi-finale, une des rares grosses têtes qui restent, c'est Novak Djokovic.
02:46Tu vas te dire oui, ce n'est pas forcément le plus grand Novak et il manque les deux gros qui ne sont pas là.
02:53Moi, je rejoins quand même Pierre.
02:54Pour moi, je suis désolé.
02:56Bien sûr qu'on va s'en réjouir.
02:57Bien sûr qu'on va être content de voir ces deux joueurs arriver à ce stade de la compétition.
03:02Je ne vois pas pourquoi on ne s'en réjouirait pas.
03:05Parce que ça veut dire que les autres vont mal en fait.
03:06Oui, mais ça ne veut rien dire ça.
03:08Ce n'est pas de leur faute.
03:09Ce n'est pas de leur faute.
03:10C'est de la faute des autres.
03:10Mais bien sûr, je pense que là, c'est une opportunité pour eux d'essayer d'aller le plus loin possible dans un tournoi aussi important.
03:17Ces mecs-là, on ne les verrait pas malheureusement les Arthur Indochner.
03:20On n'en sait rien.
03:21Quelque part, j'ai envie de te dire, on n'en sait rien.
03:23Évidemment que la logique va me faire te dire que non, on ne les verrait pas là.
03:27Mais non, c'est la loi du calendrier.
03:29C'est la loi des tableaux.
03:30C'est la loi des états de forme.
03:32Le timing est super important en tennis.
03:35On le sait très très bien.
03:36Les mecs gèrent leur calendrier comme ils l'entendent.
03:38Les saisons, elles sont longues.
03:39Elles sont parfois éreintantes.
03:41Désolé, mais c'est leur moment.
03:42Peut-être même que ça a été une stratégie, justement, dans leur réflexion, de baser tout ça aussi, d'être en forme pour ce tournoi-là, parce que les autres allaient être dans le mal aussi.
03:49Brahim, hier, c'est Maxime Potier en plateau qui nous disait qu'en fin de saison, souvent, on voyait émerger ceux qui étaient moins fatigués, ceux qui étaient plus frais, qui avaient fait peut-être une moins grosse saison.
03:56Est-ce que tu penses que c'est le cas aussi, là ? Tu le rejoins ?
03:58Ça doit être le cas.
04:00Mais en fait, le sport de haut niveau est fait de plein de paramètres qu'on ne maîtrise et parfois qu'on ne maîtrise pas du tout.
04:07La fatigue, l'état de forme des adversaires, ça fait partie du jeu.
04:10Quand c'est nous, on ne s'en plaint pas, on le vit pleinement.
04:13Donc, quand on a des adversaires qui sont moins bien, en fait, ce qui est intéressant pour ce genre d'athlète, c'est de prendre la confiance.
04:19Donc, peu importe l'adversité d'un tournoi, ils ont atteint un objectif qu'ils n'auraient pas pu penser aujourd'hui faisable.
04:26Donc, déjà, ça va les mettre psychologiquement dans un autre état d'esprit.
04:29Donc, je pense qu'ils m'ont abordé maintenant les tournois aussi différemment et ça va les aider à grandir.
04:34Donc, le haut niveau est fait aussi de paramètres d'erreurs d'adversaires qui font que derrière, à ce moment-là, on prend la confiance.
04:40À ce moment-là, on décide de s'entraîner totalement différemment ou une analyse totalement différente du calendrier par rapport aux années précédentes.
04:48Voilà, peut-être qu'il y a eu une réflexion dans le calendrier.
04:50Et voilà, c'est cette analyse qui est intéressante maintenant.
04:53Et je pense que plus on va aller avec le temps, plus on va se rendre compte qu'il y a certains écarts qui vont se rétrécir.
04:58Il y a des cracks.
05:00Ça, on n'enlèvera jamais.
05:01La différence, c'est qu'en fait, contre Osinero ou Alcaraz, même s'ils sont à 40 ou 50 %, ils peuvent te terminer en deux minutes.
05:06Aujourd'hui, mais qui dit que dans deux ans, les choses peuvent évoluer.
05:10Mais ça passera sans doute par un match, en tout cas par la victoire d'un tournoi de ce genre sans ces grands cracks.
05:16Et puis un autre tournoi où il y aura une confrontation.
05:19C'est à ce moment-là qu'on se jauge réellement, en fait.
05:21Et puis, juste si je peux ajouter ça, Julien, on sait que Holger Gouneux et Félix Auger à la cime, ce n'est pas les mecs les plus fiables.
05:32Non, mais quand je dis ça, je m'entends.
05:34C'est deux athlètes qui parfois ont tendance à décevoir.
05:39Ils ont des fulgurances, ils ont des moments où ils sont très très bons.
05:42Mais il y a des moments où on ne comprend pas trop.
05:43Holger Gouneux, par exemple, c'est un des meilleurs exemples.
05:45Ce mec-là, pour moi, était promis à peut-être faire partie du top 5, top 6 facile mondial.
05:50Et pourtant, il y a eu des trous d'air énormes.
05:52Donc, même si c'est ces mecs-là en face, ça reste quand même des monstres.
05:55Pour moi, à mon sens, ce n'est pas des victoires à négliger.
05:58En tout cas, on ne va pas bouder notre plaisir de voir des Français à ce stade de la compétition sur un Masters 1000.
06:03Pour vous dire que c'est le sixième Français en activité à se qualifier pour une demi-finale de Masters 1000.
06:08C'est le premier Français en demi-finale à Shanghai depuis Gilles Simon en 2016.
06:13Et puis, cette année 2025, un petit parfum de 2019.
06:17Puisqu'en 2019, deux Français avaient atteint une demi-de Masters 1000.
06:21Là, cette année, on a Terrence Atman qui avait atteint la demi-finale à Cincinnati.
06:26Et Arthur Inderknech, donc un petit cocorico.
06:29Une finale entre cousses, vous y croyez ou pas ?
06:31Franchement, ça aurait de la gueule.
06:32Pourquoi pas ?
06:33Parce que Novak, bon, il est cuit.
06:34Il peut aussi abandonner.
06:35Mais il ne joue pas avec des moufles.
06:37Mais on le voit bien qu'il n'est pas bien en ce moment.
06:39Il est cuit, mais il n'est pas cramé.
06:41Il n'est pas encore cramé totalement.
06:42Et après, c'est qui Medvedev pour Inderknech ?
06:44Oui.
06:44C'est un peu dur, là.
06:45Non, mais ce qui est intéressant, c'est que ça peut être aussi un motif de motivation pour les deux.
06:49C'est là, quand même, de se dire que derrière, tu peux jouer ton cousin.
06:53Un truc totalement historique pour eux.
06:55Honnêtement.
06:56On espère.
06:57On vous donnera les résultats, évidemment.
06:58Mais on croise les doigts pour que ça se réalise.
07:00Après la pub, on va parler Gravel.
07:02Quelqu'un connaît le Gravel ?
07:03Bien sûr.
07:04Moi, j'ai hâte de vous entendre.
07:05On va demander à un spécialiste, plutôt.
07:09On sera avec Romain Marais, retraité du vélo, qui va s'adonner à sa nouvelle passion ce week-end
07:14à l'occasion des championnats du monde de Gravel, qui se disputeront ce week-end sur la chaîne d'équipe.
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