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  • il y a 5 jours
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 27/10/2025.

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Sport
Transcription
00:00Bon, 16h48, on commence l'émission, on va commencer tout de suite cette émission avec la Formule 1 et ce Grand Prix du Mexique, génial.
00:07Perso, je me suis régalé moi. Maxime, est-ce que tu peux nous dire un petit peu ce qui s'est passé à Mexico hier soir ?
00:13Bien sûr, victoire éclatante de Lando Norris qui était parti en pôle. Il a parfaitement géré la course, géré les conditions, l'altitude à l'image de son week-end.
00:22C'était très chaud par contre entre ses rivaux dès le départ. Max Verstappen, vous voyez à droite de l'image, qui sort trop large au premier virage après avoir frotté avec Hamilton.
00:29rebelote quelques tours plus tard. Verstappen coupe cette fois dans l'herbe. Parti cinquième, le Néerlandais parvient à mettre Sarret-Boul sur la troisième marche du podium derrière Charles Leclerc.
00:38Norris a fini loin devant, 30 secondes d'avance. Cela relance complètement le classement du championnat, on va le voir.
00:45Norris reprend la tête du championnat juste devant son coéquipier Piastri qui termine cinquième du Grand Prix. Il n'y a que 36 points d'écart entre les trois premiers à quatre Grands Prix de la fin.
00:58Merci Max. Je pense qu'on est tous en train de kiffer la saison de F1 en ce moment. La question qu'on se posait, c'est est-ce que ça promet une fin de saison passionnante, mon cher Tidiani ?
01:10On l'espère en tout cas parce que la grande question c'est de savoir si l'issue de la saison va suffire à compenser le côté un petit peu inabouti qu'on a eu sur le reste de l'année.
01:22Parce que là c'est vrai que présenté comme ça, on se dit super, il y a une bataille pour le titre, c'est parfois pas toujours le cas en F1.
01:31Mais à côté de ça, est-ce que ça suffit en fait ? Est-ce qu'une bataille pour le titre, ça suffit à faire une belle saison ?
01:38Ah si ?
01:39Je sais pas. Moi justement, je trouve que cette saison justement, il t'a manqué plein de choses indépendamment de la lutte pour le titre pour faire une saison excitante.
01:48Et globalement, je trouve qu'il y a un paradoxe entre ces deux aspects.
01:51Mais Tidiani, t'es quand même pas éberlué par ce qu'on vit, cette remontée fantastique.
01:55Non mais pas qu'on emploie des mots que tout le monde connaît ici.
01:57Ébahi et Bobby, non mais c'est extraordinaire ce qui se passe, c'est une des plus belles saisons de l'histoire.
02:00Parce que t'as Max Verstappen qui est au sommet de son art.
02:02Il avait 97 points de retard vers la mi-août avant le dernier Grand Prix fin août.
02:07Et Grand Prix après Grand Prix, il te fait une remontée fantastique là, il est à 36 points, il te fait une remontée extraordinaire.
02:12Max Verstappen, il a 4 titres pour l'instant, comme Vettel et Proc.
02:15Il pourrait rejoindre Fangio avec 5 titres.
02:17Il n'a pas la meilleure voiture.
02:18Pendant longtemps cette saison, pendant plusieurs Grand Prix, c'était une tondeuse à gazon, c'était un tracteur.
02:23Et là tu te rends compte, il n'avait pas la meilleure voiture, mais il rentre dans la tête des McLaren, il les rend fous.
02:27Petit à petit, Grand Prix après Grand Prix, il est au sommet de son art, et donc c'est extraordinaire.
02:31Je vais demander à Hugo, mais est-ce que justement, on n'est pas...
02:35Enfin, ce n'est pas le fruit aussi de ce qu'a fait Isaac Braun avec le fait de ne pas prendre partie pour ses deux pilotes,
02:40qui laissent la place justement à Verstappen d'arriver tranquille.
02:42La fameuse Papaya Rules de chez McLaren, où ils ne prennent pas de décision.
02:47Ou ils en prennent trop.
02:50Oui, pas assez, parce qu'il y a un moment où il faut faire un choix et ils ne veulent pas le faire.
02:55Et tu te rends compte encore, la semaine dernière, ils se tapent dedans pour la course au sprint, ils perdent des points.
03:03Piastri, qui depuis le début de saison, normalement, est le pilote numéro 1 sur ce qu'il monte en piste.
03:07À la base, c'était Norris.
03:08Oui, mais enfin, sur le début de saison, quand même, Piastri, il met tout le monde d'accord.
03:12Sauf qu'il ne lui donne pas les pleins pouvoirs.
03:14Et tu te retrouves dans cette situation où, comme l'a dit Johan, je crois que Verstappen, petit à petit, il gratte.
03:20Il gratte, il gratte, il gratte.
03:21Il rentre dans la tête des mecs, il rentre dans les bonoplaces des mecs.
03:23Et après, il faut quand même dire que Red Bull a fait un travail considérable.
03:28Au début de saison, tu as raison, la voiture n'était pas la meilleure.
03:32Enfin, ils se sont mis au fourneau.
03:35Quitte à, peut-être même que l'année prochaine, la voiture soit moins performante,
03:38parce qu'il y a des nouvelles règles qui vont être mises en place.
03:41Mais là, ils ont énormément travaillé pour faire...
03:43Changeons la direction, comme le patron est parti.
03:44Il y a eu le français Laurent Méquiez, ce qui est absolument extraordinaire.
03:47Mais surtout, t'imagines, on va avoir quatre derniers Grands Prix.
03:49C'est comme à la grande époque de Pro-Scenar.
03:51Tu sais, deux fois, ça s'est joué dans le dernier Grand Prix.
03:53Ils se rentraient les uns dans les autres, parce qu'à la fin, il y a une telle haine.
03:56C'est tellement un truc de dingue.
03:57Le Grand Prix d'hier, sur les premiers tours, rien que le premier tour et le départ.
04:03Moi, personnellement, je fais un peu un monde honorable,
04:04parce que je ne m'attendais pas à ce que Norris arrive à encaisser psychologiquement le truc.
04:09Moi, j'ai l'impression qu'il a passé un stade, quand même.
04:11Parce que Piastri, qu'on trouvait un peu en bas d'iceberg,
04:14je roule et je ne m'occupe de personne.
04:15Là, il est en train de lâcher un peu, tu te dis qu'est-ce qui lui arrive.
04:19Et Norris est en train de prendre de plus en plus de confiance.
04:20L'indécision sur l'issue de la saison, évidemment que c'est positif pour l'intérêt qu'on va porter.
04:25Ça fait combien de temps qu'on n'a pas vu ça, Tide, en fait ?
04:27Depuis 2021 ?
04:282021, on avait eu cette lutte à deux.
04:30D'ailleurs, Norris en a parlé avant la course.
04:32À trois.
04:33Pardon ?
04:33À trois.
04:34Là ?
04:34Oui.
04:35Mais est-ce que ça suffit ?
04:36Est-ce que ça a suffi à faire pour toi une grande saison ?
04:40Pourquoi tu dis ça ?
04:41Parce que tu trouves qu'il n'y a pas d'élément marqueur tout au long de l'année
04:44qui fait que des courses ont été spectaculaires ?
04:46Non, ce n'est même pas pour ça.
04:47Déjà, je trouve qu'on a trop rogné sur l'incertitude de la course.
04:51C'est-à-dire que ce qu'a fait McLaren, et tu as raison d'en parler, pour moi, ça a
04:54été une façon de téléguider un petit peu les débats.
04:57Et quand vous enlevez cette incertitude-là dans le sport, pour moi, vous retirez un truc.
05:02Ça, c'est la première chose.
05:03Et la deuxième chose, c'est la tension.
05:05Non, parce que Johan, qui me compare la rivalité plus ou moins des deux McLaren aujourd'hui
05:11avec celle de Prost-Sénat à l'époque, je suis désolé, mais en termes d'animosité
05:14entre les pilotes, je pense qu'on n'est quand même pas dans la même dimension.
05:18Oui, mais ça vient, Tidjani, ça vient.
05:19Ça viendra peut-être.
05:20Et tu as vu comment ils ont perdu la tête, les deux ?
05:22Ils se sont percutés.
05:23Est-ce qu'ils savent plus où ils habitent ?
05:24C'est-à-dire qu'ils avaient une pleine confiance.
05:25Par exemple, Piasserie, on se disait, mais là, c'est un robot.
05:27Il est extraordinaire et tout.
05:28Et là, son avance a fondu.
05:31Il ne sait plus où il habite.
05:32Il ne sait plus parce que derrière, il regarde son truc.
05:34Il passe plus de temps à regarder derrière lui que devant.
05:36Il ne sait plus dire qu'il y a Max, qu'il y a mon coéquipier.
05:38Je ne sais plus.
05:39Et moi, j'espère...
05:39Tu m'aimes vachement bien, quand même.
05:41Tu pourrais mettre les rétroviseurs.
05:42Mais surtout, c'est que moi, je n'ai pas envie de vous parler de McLaren.
05:45Ils ne savent plus qui choisit ou pas.
05:47Moi, j'espère, même si c'est un rêve de ma part,
05:50mais qu'à deux Grands Prix de la fin ou au dernier Grands Prix,
05:53ils ne vont pas dire que maintenant, tu laisses passer l'un
05:54en fonction de qui sera en tête.
05:56Je n'ai pas envie qu'il y ait des consignes.
05:57Sauf que s'ils l'avaient fait depuis un certain nombre de Grands Prix,
06:00la saison, elle serait pliée.
06:01Et eux, ils auraient un titre.
06:02Alors, je veux bien que le titre constructeur soit le plus important
06:05parce que financièrement, ça leur ramène le plus d'argent.
06:08Mais à ce jeu-là, d'autant plus quand tu connais l'état d'esprit,
06:14la résilience que peut avoir un mec comme Max Verstappen,
06:17ne lui donne pas la possibilité de venir gratter sur les rois arrière de Cabagnol.
06:22Moi, je trouve que la manière qu'ils ont de gérer la saison McLaren,
06:25ce n'est pas de l'amateurisme.
06:26Mais Piastri, il se prend aujourd'hui le mur que s'est pris l'année dernière, Norris.
06:32Oui, mais on est d'accord qu'il y a quelque chose d'anormal à se dire
06:35qu'il y a deux pilotes qui avaient, pendant les trois quarts de la saison,
06:38la meilleure voiture qui aurait dû normalement nous embarquer
06:41dans une espèce de guerre fratricide, de rivalité historique.
06:44Il y avait tout.
06:45Et en fait, il faut...
06:46Mais ce n'est pas méchant.
06:47Mais c'est pour ça que je te dis qu'il manque une tension.
06:50Il te manque un truc un petit peu d'animosité
06:52pour que cette saison de F1, elle ait une espèce d'électricité supplémentaire.
06:58Et là où je suis d'accord avec vous, et pour moi, c'est quelque chose d'anormal,
07:01mais il faut redonner le grand mérite à Max Verstappen,
07:04c'est que si Max Verstappen ne fait pas les derniers grands prix qu'il fait
07:09où il gagne trois courses sur quatre,
07:10en fait, il n'y a pas d'excitation plus que ça.
07:13C'est-à-dire qu'on aurait attendu, j'ai envie de dire sagement,
07:16que la décision se fasse entre les deux McLaren,
07:18en étant presque pas surpris à l'arrivée de se dire
07:20que si ça se trouve, ça serait décidé presque dans les paddocks
07:23à vouloir gérer l'égalité parfaite et absolue en termes de conditions de course.
07:28Moi, je suis désolé.
07:29T'enlèves de l'attention, t'enlèves de l'incertitude de course.
07:32Vous pouvez mettre même quatre pilotes mathématiquement engagés
07:36dans une course au titre.
07:37Il me manquera quelque chose pour faire une grande saison.
07:39Ce n'est pas ça les plus belles histoires.
07:40Les plus belles histoires, c'est le troisième homme.
07:41C'est celui qu'on n'attend pas, comme en 2007 avec Raikkonen
07:43qui est au dernier grand prix.
07:44À la dernière seconde, il saute à Milton et à Londres.
07:47C'est ça qu'on aime aussi.
07:48La dramaturgie, elle est quand même là.
07:50Si on regarde les cinq dernières courses,
07:51on va voir un petit peu en chiffres, pour bien se remettre en bouche,
07:55le retour de Max Verstappen.
07:56Vous voyez les points qu'il a réussi à gagner sur les cinq dernières grands prix.
07:59116, tu le disais, Tidiani, trois victoires.
08:01Ce qui est quand même assez aberrant, surprenant.
08:04C'est Oscar Piastri qui s'effondre totalement
08:06puisqu'au mieux, sur les cinq derniers grands prix,
08:08il a terminé dixième et vous voyez qu'il a marqué seulement 47 points.
08:12Et surtout, c'est que pour Norris et Piastri,
08:14il y a un premier titre, le champion du monde allait chercher.
08:16T'imagines cette pression, Pierre ?
08:18C'est comme toi, ta première émission.
08:19Le titre de champion du monde, tu es un peu ambitieux quand même.
08:22Pour toi, oui.
08:23Non, mais non.
08:24C'est-à-dire que, t'imagines la première fois,
08:26en plus, tu as un fauve qui, lui, vise un cinquième titre.
08:29Et là, Norris, Piastri, tu as une forme de jeunesse
08:31parce que tu ne sais pas encore ce que c'est d'être champion du monde.
08:33Et là, plus, ça va aller les semaines.
08:35C'est là où c'est paradoxal.
08:36Parce que moi, Piastri, je le voyais comme un mec capable
08:38d'encaisser le truc, en fait, avec un objectif très clair,
08:41c'est d'y aller.
08:41Moi, je pense que la faute, elle revient à Zach Brandt-Complet.
08:44Parce qu'avant, il se disait, je pense qu'il a eu ce réflexe-là
08:47de se dire, bon, on est en avance,
08:49on a la meilleure voiture du plateau,
08:51on a deux assassins en termes de pilotage.
08:52Même s'il y en a un qui est un peu plus fébrile,
08:54il y a Piastri qui est en train de prendre le lead.
08:56Chacun joue sa carte.
08:57Maintenant, il est arrivé à un point où tu as laissé
08:59deux, trois petites fêlures où Verstappen s'est inséré.
09:02Mais là, il ne peut plus faire de choix, en fait.
09:04Ça veut dire que s'il dit à Piastri, demain,
09:06c'est toi, on fait deux voitures contre une,
09:08on essaie de gérer Verstappen ou ça à Norris,
09:10en fait, tu en as l'un des deux qui va dire,
09:11tu sais quoi, tu te débrouilles.
09:12Donc, en fait, moi, je pense que Verstappen
09:15a saisi l'opportunité.
09:16Mais si Zach Brandt a pas ce management dès le début,
09:19je pense que la saison, elle n'est pas de brun.
09:20Pour moi, c'est la faute des pilotes,
09:21et pas de brun.
09:21Et puis, il faut voir aussi ce qu'est l'enjeu du timing.
09:25Parce que, vous l'avez dit,
09:26changement de réglementation la saison prochaine.
09:30Qu'est-ce qui nous dit que McLaren
09:31continuera à avoir la meilleure voiture à ce moment-là ?
09:33Donc, l'enjeu, pour les pilotes,
09:35c'est de se dire, on ne sait pas.
09:37Est-ce que ce n'est pas l'occasion d'une vie
09:39pour être champion du monde ?
09:41Et donc, là, la position de McLaren,
09:43je veux dire, elle peut se comprendre
09:44institutionnellement parlant.
09:46Mais nous, en tant que spectateurs extérieurs,
09:48et par rapport, je le répète,
09:50à ce qu'on attend d'une rivalité, d'une bataille,
09:52d'un moment donné, la loi du sport
09:53qui reprend ses droits,
09:54de ne pas uniquement que ça joue.
09:57C'est comme quand on parle de vélo.
09:59Quand on parle de vélo sur les consignes d'équipe,
10:01sur les trucs qui se font à l'oreillette.
10:03Moi, je regarde les courses,
10:04j'ai l'impression de regarder des étapes
10:05qui sont parfois téléguidées par le directeur sportif
10:07où on ne laisse pas la loi de la course.
10:09Tu penses que c'est Verstappen
10:11qui tient les rênes, là ?
10:12Même en étant troisième ?
10:13Je ne sais pas si c'est lui qui tient les rênes,
10:14mais c'est lui qui a mis le boxon
10:16sur la fin de saison
10:17et qui a perturbé la tranquillité des McLaren.
10:20Parce que là, où ils s'imaginaient pouvoir
10:23peut-être se disputer le titre à deux,
10:25ils vont devoir gérer ça avec Max Verstappen.
10:28Et puis, je me suis amusé à regarder
10:29ce qui s'est passé sur les quatre Grands Prix
10:30l'année dernière.
10:31Tu as des jeux bizarres, toi.
10:32Tu t'amuses à faire ça ?
10:33Pour essayer de t'aider, mon pyro.
10:34Tu vois ce que je veux dire ?
10:36Un peu un mec qui bosse, tu vois ?
10:38Donc, non, mais l'année dernière,
10:40Verstappen au Brésil,
10:41le week-end, le prochain Grand Prix,
10:42il prend 31 points sur 33.
10:45Sur les quatre dernières courses,
10:46l'année dernière, il en gagne deux.
10:47Norris en gagne une.
10:49Piastri, zéro.
10:50Donc, tu es en train de nous dire
10:51que Verstappen, c'est un mec
10:52de fin de saison qui va faire mal.
10:54C'est un mec qui, déjà au Brésil,
10:55l'année dernière,
10:56prend 31 points sur 33.
10:58C'est-à-dire que ça va commencer
10:59encore à remonter
10:59si les autres devant,
11:01ils commencent à...
11:01Enfin, ça gaspait un petit peu.
11:03Lui, c'est gérer ce genre de situation.
11:04En termes d'expérience,
11:05il est difficile de faire mieux
11:06sur ce plateau.
11:06Plus qu'il sait gérer,
11:07je crois qu'il aime ce genre
11:08de situation.
11:09Il aime quand c'est le bazar.
11:10Il aime quand c'est le bazar
11:11sur la piste.
11:11Il aime quand c'est le bazar.
11:13C'est lui qui faisait la route hier.
11:16Oui, mais ce qui est fou,
11:17c'est que tu dis ça,
11:19tu as raison à 100%.
11:19Merci.
11:20Et puis, en plus de ça,
11:21il n'est pas arbitré
11:21de la même manière
11:22que tout le monde quand même.
11:23Parce que quand ça va chauffer
11:24un petit peu,
11:25quand ça chauffe avec Hamilton,
11:27avec la Ferrari,
11:28bon, ce n'est pas grave.
11:30On lui laisse quand même
11:31des choses parce qu'il a
11:32des prises d'initiatives
11:33que les autres n'ont pas
11:33par respect,
11:34par valeur du sport automobile.
11:37Je ne connais pas
11:37tout ça de l'intérieur.
11:38Mais lui,
11:39prend le parti à certains moments
11:40d'essayer d'enfoncer les portes
11:42et on le retient peu.
11:44Mais pourquoi, Hugo ?
11:44Parce que c'est un prédateur.
11:46Je suis d'accord.
11:47Non, mais c'est la différence.
11:48Un prédateur,
11:48il a comme une bonne bagnole.
11:49Non, mais quand je dis
11:50un prédateur,
11:51je ne sais pas l'âme qu'il a
11:52de pouvoir aller chasser les autres
11:54et de pouvoir à un moment donné
11:56dans des instants décisifs
11:57de course et de championnat,
11:59tu vois,
11:59sentir l'odeur du sang
12:00comme on dit
12:01pour agir.
12:02Parce que sur l'ensemble
12:04de la saison,
12:05il y a quand même
12:05les deux tiers
12:07où il a une voiture
12:08qui n'est pas au niveau
12:09de pouvoir se battre
12:10pour un titre de champion du monde.
12:11Mais tout à fait.
12:12Et malgré tout,
12:12il est dans la discussion.
12:14Et ce qu'il y a de paradoxal,
12:15c'est que sur les dernières saisons,
12:16globalement,
12:17c'était le chassé
12:18parce qu'il avait
12:18la meilleure voiture.
12:20Même la saison...
12:21L'année dernière,
12:21il n'a pas la meilleure voiture.
12:22Ah, sur la première moitié de saison,
12:27il a la meilleure voiture.
12:28Après, il y a un bon de performance
12:31de McLaren,
12:33mais il a quand même
12:33eu la meilleure voiture
12:34pendant plusieurs saisons.
12:35Même l'année
12:35où il se bat en 2021
12:37avec Hamilton,
12:38c'est lui le chassé
12:39et Hamilton
12:40qui lui courent après.
12:41Donc lui,
12:41il a l'habitude
12:42d'être dans cette position-là.
12:43Mais là, moi,
12:44cet instinct de prédateur,
12:45je le ressens très clairement
12:46beaucoup plus chez lui
12:47que chez les deux autres.
12:48En tout cas,
12:49moi, c'est une saison
12:49qui va m'exciter
12:51jusqu'au bout.
12:51jusqu'à la fin.
12:52On va faire une petite pause
12:53tout de suite pour Yo-Yo.
12:54Tu peux aller chercher de l'eau,
12:55tu peux faire ce que tu veux.
12:56On reviendra juste après
12:57pour parler des Spurs
12:58et du match contre Groufine
12:59avec la performance XXL
13:01de notre ami Wemby
13:02et des dégâts qu'il a faits.
13:05Donc, reste avec nous.
13:06On revient tout de suite.
13:06Sous-titrage Société Radio-Canada
13:10Sous-titrage Société Radio-Canada
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