La présence des Bleus sauve-t-elle l'intérêt de la Coupe Davis ? - L'Équipe de Choc - extrait - Vidéo Dailymotion

L'Équipe

Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 18/11/2025.

Transcript

00:00C'est parfait. 17h28. Je veux qu'on gagne du temps pour passer au tennis parce que 6 ans après, c'est un événement.

00:06L'équipe de France est de retour en phase finale de Coupe Davis.

00:09Ça commence aujourd'hui en Italie. Les Bleus affrontent la Belgique.

00:12Juju, tu peux nous rappeler le format un peu chelou de la compétition.

00:16Oui, de ce Final 8. Chaque rencontre se tient sur une journée.

00:20Deux points sont suffisants.

00:23Ce n'est pas la bonne photo.

00:24Ça misère les balles au tennis.

00:26Je vais essayer de reprendre mon sérieux. Je recommence depuis le début.

00:28Le format. Chaque rencontre se tient sur une journée.

00:32Deux points sont suffisants ensuite pour s'imposer.

00:35Le simple des numéros 2 des sélections ouvre le bal, suivi du match des numéros 1.

00:41En cas d'égalité, il y a un double qui est décisif et disputé pour départager les deux équipes.

00:46Les rencontres se disputent en 2-7 gagnants.

00:48Le format diffère un peu de celui des deux tours de qualification, disputé en format domicile extérieur.

00:53Pour l'équipe de France, le capitaine des Bleus, Paul-Henri Mathieu,

00:57a sélectionné Corentin Moutet, Pierrot, Giovanni Mpéchi-Péricard, Arthur Inder-Knecht pour les simples.

01:04Et puis Bonzi et Pierre-Henri Berber pour le double.

01:07Donc tout se joue au même endroit et non plus en domicile extérieur comme c'était le cas avant.

01:12Donc la Coupe d'Evis, c'était mieux avant bien sûr.

01:14Mais est-ce que quand même la présence de cette équipe de France, ça redonne un petit peu d'intérêt à la compétition ?

01:19Pierre Boubi ?

01:19Je commence ?

01:20Il y a quand même un spécialiste tennis, rugby, badminton.

01:25Non, non, moi franchement, non, pas du tout.

01:29Ça ne m'intéresse pas.

01:30Il n'y a personne.

01:31Je trouve que le lieu qui a été choisi en plus, c'est Cataclysmique.

01:33Ils sont dans un hangar claqué avec la porte B13.

01:36Ça ne ressemble à rien.

01:38On dirait plus un truc pour la foire aux vins qu'autre chose.

01:41Ah !

01:42Fabien, c'est la foire expo où tu as les bovins et tout ça.

01:47C'est vilain.

01:49Je ne sais pas si vous êtes allés jeter un coup d'œil, mais ça vous le détoure.

01:51Ils vont être bien reçus, les gens qui vont aller voir les matchs.

01:54Je ne pense pas que ce soit rempli.

01:57Notre ami Piqué a fracassé cette Coupe d'Evis et correctement.

02:02Alors oui, il y a un beau Paris-Monnaie qui est fantastique, mais au-delà de ça, ça ne m'intéresse pas.

02:06Je n'ai pas plus envie parce qu'il y a l'équipe de France.

02:08Les grandes stars qui sont supposées avoir du cœur pour leur pays ne viennent pas.

02:13Il y a quelques forces.

02:16C'est ni fait ni affaire, cette Coupe d'Evis.

02:17Mais les Bleus, ça faisait six ans qu'ils n'étaient pas arrivés à ce niveau.

02:20Ça redonne un petit peu d'intérêt quand même.

02:21On a envie de voir ce qu'ils peuvent donner.

02:22Alors, le nouveau format est pourri.

02:24Ça, on le sait.

02:25La Coupe d'Evis, la France, on a une histoire d'amour avec cette compétition pour un tas de raisons.

02:29Maintenant, je suis d'accord avec Pierre sur le fait que c'est une compétition secondaire.

02:34Les plus grands joueurs ne viennent pas.

02:36Ou alors, comme on l'a vu dans le passé,

02:37les meilleurs joueurs construisent une équipe et se disent

02:39« Allez, cette année, on va viser la Coupe d'Evis. »

02:41Ils veulent tous la gagner au moins une fois dans leur carrière

02:43parce que c'est un moment collectif incroyable.

02:46Maintenant, j'ai l'impression qu'on est la seule nation qui la joue à fond tous les ans.

02:49Ouf ! À fond, je ne suis pas sûr.

02:50On n'en voit pas nos meilleurs joueurs.

02:52Non, mais je veux dire, avant, le privilège qu'on avait, nous, l'équipe de France,

02:55c'était qu'on avait tout le temps une équipe homogène.

02:57Ça a démarré bien avant, en 91, en 96, etc.,

03:01avec les titres de Yannick Noah capitaine.

03:03On avait toujours ce moment-là qui devenait très sacré en France

03:08où on était capable de renverser le monde et d'être sur le toit du monde.

03:11Et ça a remplacé le fait qu'on ne puisse pas gagner de grands chelèmes individuellement.

03:15Le problème, c'est qu'au fur et à mesure, on s'est rendu compte

03:17que dès qu'un Roger Federer s'alignait avec un Stan Wabrinka,

03:21la France pouvait faire ce qu'elle voulait.

03:22Ça n'existe plus, le collectif.

03:23Quand Raphaël Nadal a voulu y aller, il y est allé.

03:26Yannick Siner a voulu y aller l'année dernière.

03:29Cette année, il fait l'impasse.

03:30Donc, en fait, quoi qu'il en soit, même si on va au bout cette année,

03:34parce que c'est un format qui, le seul avantage pour nous,

03:37c'est que ça peut créer plus de surprises.

03:39Donc, c'est-à-dire que sur le papier...

03:40On peut s'en sortir.

03:41C'est un format très rapide, en fait.

03:43Donc, la suprématie, il n'y a pas l'inverse des...

03:46Le numéro un, je contrôle le numéro deux.

03:47Là, c'est deux contre deux.

03:48Un contre un et double.

03:50Donc, en fait, il y a plus d'incertitudes.

03:53Mais, ce que je veux dire, c'est que, en fait, ça va être au rabais,

03:56même si on va en finale, même si on gagne.

03:59Mais, bien sûr, que si on gagne, ça fait la une de l'équipe.

04:01En fait, on danse tous...

04:02Mais, en compétition collective.

04:03Regarde, là, on n'en parle même pas.

04:06Dans l'équipe, ça fait...

04:07Attends, on est en train de faire un sujet dessus.

04:08Mets-toi dedans, Camille, un peu, là.

04:10Mais, à l'époque, ça aurait été en une.

04:12Enfin, je veux dire, ça aurait été l'actu du jour.

04:14Les bleus qui ont rendez-vous.

04:16Je pense qu'on est tous les mêmes.

04:16Compétition collective, on préfère regarder le duel USA-Europe.

04:20Ça, c'est excitant.

04:22Comment ça s'appelle, ça, déjà, en anglais ?

04:24L'Ever Cup.

04:25L'Ever Cup, oui, c'est ça.

04:26Il me dit Ryder Cup dans l'Oriette.

04:29Ils n'aiment pas, les joueurs.

04:31Le capitaine de la Belgique, ancien joueur, oui, Steve Darcy,

04:33lui, il n'aime pas du tout ce format.

04:35Regardez ce qu'il déclare.

04:36Pour moi, la Coupe d'Élice n'existe plus vraiment.

04:38Je trouve que le format est vraiment dégueulasse.

04:40Trois matchs en 2-7 gagnants sur une journée,

04:42ça va très vite.

04:43C'est de la merde.

04:45C'était très triste l'an dernier à Bologne.

04:47L'âme n'est plus là, clairement.

04:48Même s'ils essaient un peu de rattraper les choses,

04:50mais je ne vois pas bien comment ça pourrait changer.

04:53Peut-être que la solution idéale

04:54aurait été de la faire tous les deux ans.

04:56C'est une solution, ça, Cam Cam ?

04:59Je ne sais pas, mais en fait,

05:00tu as perdu, ça crée des vocations.

05:03Ce moment, on le dit,

05:05avec cette ambiance dingue,

05:06on se souvient de l'île.

05:08Il y a eu des endroits ultra particuliers,

05:10nous, en France.

05:11Après, il y avait cette histoire de stratégie

05:13où, en fait, tu allais défier les Australiens.

05:15Tu choisissais le gazon pour les embêter.

05:17Et eux venaient chez toi.

05:19Ils te prenaient sur terre battue

05:20alors que tu préférais jouer sur...

05:21Enfin, il y avait tout cet aspect-là,

05:22expérieur, domicile.

05:23C'était tellement mieux avant.

05:25Ça, c'est vrai.

05:25Qui fait que tu créais des passions.

05:28C'était sur trois jours.

05:29C'était long, le feuilleton.

05:30Il y avait tout le temps des renversements.

05:32Le cinquième match, c'était de la folie.

05:33Bon, il faut boicoter, alors.

05:34Paul-Henri Mathieu.

05:34Pourquoi on continue d'y aller

05:35si personne n'aime ?

05:36Non, mais sérieusement.

05:37Non, mais c'est qu'en fait,

05:38c'est passé de...

05:40Déjà, on avait du mal à tirer les top 10.

05:43Là, c'est passé en compétition...

05:46Oui, mais calme.

05:47Tu vois, les garçons,

05:49ils sont plus sérieux en interclub, presque.

05:50C'est passé en compétition de seconde zone,

05:52justement, par rapport à l'expérience

05:53que vivent aussi les joueurs.

05:56Enfin, je veux dire,

05:57si tu ne vas pas dans un hangar

05:58et que tu gardes le format

05:59où les stades sont pleins,

06:00où tu arrives à créer quelque chose,

06:01en fait, je pense qu'il y a cette envie

06:03d'aller justement défier tout le monde.

06:04Mais là, ça devient cataclysmique.

06:06Enfin, ils préfèrent aller faire

06:07un truc d'exhibition tous les jours.

06:08Ah ben oui, c'est sûr.

06:09En Arabie Saoudi.

06:10Vous avez entendu la petite musique.

06:11On va partir en pub juste après.

06:12On reviendra au bleu du foot.

06:13Tiens, impressionnant.

06:14Selon Aurélia Chouameni,

06:16les gars du Réal me disent

06:17votre équipe de France s'est abusée.

06:19Est-ce qu'on réalise vraiment

06:19le niveau des bleus ?

06:20Est-ce qu'on a la meilleure équipe du monde ?

06:22Tout simplement, on y va.

06:23Allez, à tout de suite.

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