- il y a 2 semaines
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 17/10/2025.
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00:00Donc, elle est 17h20, c'est l'heure de parler.
00:02Retraite, c'est d'actualité avec le nouveau gouvernement,
00:05mais nous, on parle retraite de sportif,
00:07mais surtout timing pour prendre sa retraite.
00:09Y a-t-il un bon moment pour le faire ?
00:11Et comment le choisir, ce moment-là ?
00:13C'est Novak Djokovic qui nous a inspiré ce débat, Julien.
00:16Oui, en marge du très lucratif tournoi d'exhibition Six Kings Slam
00:20qui se déroule en Arabie Saoudite,
00:22où le serbe de 38 ans a perdu en demi-finale contre Kainic Siner,
00:24Djokovic a également participé à une conférence organisée par le tournoi
00:27où il a réaffirmé qu'il ne comptait pas arrêter le tennis de si tôt.
00:32Il était aux côtés de Dana White, patron de l'UFC, de Shaquille O'Neal.
00:35Les gens d'NBA, on l'écoute.
00:37La longévité est l'une de mes plus grandes motivations.
00:42Je veux vraiment voir jusqu'où je peux aller.
00:45Si vous regardez dans les autres sports,
00:46LeBron James est encore tellement fort et il a 40 ans.
00:50Cristiano Ronaldo, Tom Brady a joué jusqu'à plus de 40 ans.
00:54C'est incroyable.
00:55Et ces sportifs m'inspirent vraiment.
00:57Je veux continuer et c'est l'une des motivations que j'ai encore.
01:02Quand Novak Djokovic partira-t-il à la retraite ?
01:04Est-ce qu'il pense déjà au bon moment pour le faire ?
01:08On va en parler avec nos très jeunes retraités autour de la table.
01:11Je me tourne vers toi, Hugo.
01:13Toi, elle a été forcée, ta retraite, forcée par les blessures.
01:17T'aurais aimé choisir le moment pour partir ?
01:20J'aurais aimé continuer à jouer un peu plus, déjà, avant tout.
01:22Mais oui, moi, ça s'est fait comme ça.
01:25Et finalement, dans mon « malheur », je me dis que ce n'est pas quelqu'un d'autre qui a choisi pour moi.
01:29Ce n'est pas quelqu'un qui me dit « bon, tu es sympa, mais tu n'as plus le niveau, au revoir ».
01:33C'est le docteur qui m'a dit « clairement, ton genou n'est plus en adéquation avec le sport de haut niveau ».
01:38Donc, ça s'est fait comme ça.
01:40Écoute, voilà, ça fait partie des aléas de la vie, malheureusement.
01:43Je crois qu'on va écouter Brahim aussi, parce que je crois que c'est important.
01:46Mais moi, je n'ai pas eu plus de mal que ça à tourner la page,
01:50parce que vraiment, je savais que ce n'était pas moi ou une tierce personne qui décidait.
01:56C'était vraiment un problème physique.
01:57Toi, Brahim, c'est la vie qui a décidé pour toi.
02:00Tu aurais aimé continuer, mais tu as…
02:03Moi, ce n'est pas la vie qui a décidé pour moi.
02:04C'est des hommes qui ont décidé, malheureusement.
02:06Donc, faute de diffuseur pour ton combat, tu as dû arrêter.
02:09En fait, au moment où je deviens champion du monde,
02:11je suis dans une situation avec mon ancien diffuseur compliquée.
02:14Je n'ai en plus pas tous les tenants, les aboutissants.
02:17Je vois que ça ne sent pas spécialement bon.
02:20Franchement, je reste 17 mois sans boxer.
02:23Je trouve que c'est illogique.
02:25En marquant l'histoire de mon sport, de me retrouver dans cette situation.
02:28Moi, la chose que j'ai faite, c'est que j'ai accéléré un processus.
02:31Déjà, je comprends tout à fait ce que vient de dire Hugo.
02:33C'est que je ne voulais pas déjà qu'on me dise que c'était mon dernier combat.
02:36Moi, mon dernier combat, je l'ai organisé avec mes deniers.
02:39J'ai ainsi investi sur ma première réunion de boxe
02:42parce que j'avais envie d'exister de cette manière.
02:46Moi, ce qui m'a sauvé, c'est que j'avais une carrière aboutie.
02:49Très épanouie, j'ai gagné tout ce qu'il fallait gagner, en tout cas en boxe.
02:51J'aurais aimé avoir d'autres objectifs.
02:54C'est là où la cassure était violente.
02:56Je l'ai vécu assez durement, pour être honnête.
03:00Puis, je me suis retrouvé à une période où je me suis un peu enfermé chez moi
03:03et je me suis posé toutes les questions.
03:06Savoir ce que je valais réellement, qui j'étais.
03:09Est-ce que j'étais capable de faire autre chose que de la boxe ?
03:11Je pense que c'est une vraie question qui se perturbe à ce moment-là
03:13dans la tête d'un champion.
03:15En tout cas, dans la tête qui arrête la carrière.
03:16C'est dans quoi je me projette réellement ?
03:18En quoi je peux être performant ?
03:20En sachant que tout ce qu'on a fait, on a essayé de le faire du mieux possible.
03:24Et là, on part avec une incertitude
03:25parce qu'on ne sait pas si on en est capable.
03:27On peut l'espérer, l'imaginer.
03:29En fait, j'ai fait un truc qui m'a beaucoup aidé
03:31et à qui je dois beaucoup d'ailleurs.
03:33C'est que j'ai rencontré une personne qui m'a proposé
03:35de faire une formation à la Sorbonne
03:36où j'ai entamé une scolarité.
03:37C'est un reconversion qui t'a permis de passer le temps ?
03:39Exactement.
03:40J'ai eu la chance de rencontrer François Pesanti
03:42qui m'avait intégré à la radio chez RMC.
03:44Ça m'a permis d'aller à l'école,
03:46de prendre le temps et de reprendre un peu confiance en moi,
03:49de parler du sport à travers des règles
03:51comme l'arrêt Bosman et ainsi de suite.
03:54Ça m'a permis de découvrir le sport d'une autre manière.
03:56En fait, j'ai repris des forces.
03:58J'ai rechargé les batteries
03:58et puis après, je suis reparti sur des défis personnels.
04:00Il y a un truc que je retiens dans ce que tu dis,
04:02c'est la fameuse carrière aboutie.
04:05Pour le coup, Djokovic, il parle de LeBron James aussi.
04:08On a pensé à Teddy Rayner à l'issue des Jeux.
04:10L'aboutissement de leur carrière, ils l'ont atteint.
04:12Pourquoi ils ne partent pas ?
04:13Il y a des objectifs qu'on ne connaît pas encore aussi.
04:17Djokovic, ce n'est pas très compliqué.
04:18C'est 25.
04:19Mais non, mais pourquoi ils ne partent pas ?
04:21Tout simplement parce qu'en fait, ils en veulent encore.
04:24Alors Djokovic, en plus, il faut l'écouter, ce gars-là.
04:28Il n'arrête pas de se comparer aux deux monstres,
04:31Alcaraz et Sinner.
04:32Il n'arrête pas de dire que oui, son corps l'empêche de pouvoir rivaliser
04:36comme il l'aimerait avec eux.
04:38Mais on sent bien qu'à l'intérieur, il a quand même envie de les challenger.
04:41Il a quand même envie de se dire, j'ai encore une chance,
04:44je suis encore à un niveau exceptionnel, je suis encore top 5, top 3,
04:47je n'en sais rien.
04:48Mais je veux dire, le gars sent qu'il peut encore les embêter.
04:52Et je pense que c'est ça qui repousse à chaque fois l'échéance,
04:54qui fait qu'il ne l'imagine pas,
04:56ou en tout cas, il n'envisage pas d'arrêter sa carrière
04:58tant qu'il sent qu'il peut les challenger.
05:04Après, c'est sûr que c'est quand même très difficile.
05:06Brahim, tu disais tout à l'heure, avoir mal vécu l'arrêt de ta carrière
05:10parce que ce n'était pas forcément de ton fait.
05:12Tu en voulais à la terre entière ?
05:14C'était un peu ça l'idée ?
05:14Oui, bien évidemment, tu en veux à tout le monde.
05:16En fait, tu en veux à tout le monde parce que tu ne comprends pas ce qui t'arrive.
05:19Et tu trouves ça tellement injuste.
05:21Moi, franchement, ce que j'ai vécu vraiment de mal,
05:24c'est que je n'avais pas d'interdécuteur.
05:25Et quand j'ai demandé à mon ancien diffuseur,
05:28alors ce n'est pas la maison, mais c'est pour ça que je parle d'homme,
05:30je ne citerai personne.
05:31Quand je demande d'avoir un échange, qu'on se met à table,
05:34j'ai laissé 16 points de suture, j'ai laissé des dents cassées,
05:36je me suis brisé les mains,
05:38fier de porter les couleurs de la chaîne qui m'employait.
05:43Moi, je suis parti du principe que par respect,
05:46OK, on n'est pas d'accord, on se met à table,
05:47mais au moins, j'ai étonné les abouissants,
05:48j'ai donné mes arguments.
05:50Et si ça s'arrête, merci messieurs, dames,
05:51mais au moins, j'ai quelque chose,
05:54je sais pourquoi j'ai eu tant de sueur,
05:56tant de souffrance dans ma carrière,
05:58avec avec qui je me soumouillais,
05:59j'étais marié, mine de rien, tu vois.
06:01Et quand je n'ai pas eu ce retour-là,
06:02c'est ce qui m'a beaucoup plus attristé.
06:05Et la vraie question que je m'étais posée,
06:07c'est est-ce que ça en vaut le coup maintenant,
06:08de repartir en bas de l'échelle ?
06:09Je n'ai pas fait tout ça pour repartir en bas de l'échelle.
06:12Je ne dois rien à personne.
06:13Et en fait, je m'étais fixé un truc étant jeune,
06:15à l'âge de 16 ans,
06:16quand je commence vraiment le haut niveau en équipe de France,
06:18au bout d'un an en fait,
06:20je me retrouve dans une situation
06:21où je ne sais pas si je veux rester en équipe de France,
06:23donc à Paris,
06:24ou redescendre à Bourgogne-Jalieu.
06:27La question que je me disais,
06:28c'est la première,
06:30si j'arrive à finir ma carrière avec toute ma tête,
06:31et si possible en tant que champion.
06:33Bon, les circonstances ont fait que derrière,
06:35il y a eu un blocage.
06:36J'ai réussi plus ou moins ce que j'ai voulu entreprendre.
06:38J'ai toute ma tête.
06:41Donc voilà, je me suis dit,
06:42c'est peut-être le moment de partir
06:43et ne pas avoir de regrets.
06:44Est-ce qu'on se fixe un âge aussi ?
06:46Tu disais, je m'étais fixé ça à 16 ans.
06:48Il y a la fameuse barre des 40 ans quand même,
06:50qui est en train d'évoquer Djoko
06:52avec LeBron James qui a 40 ans,
06:53lui il en a 38.
06:55J'ai conscience qu'à là,
06:56jusqu'à 32 ans,
06:57ton corps vraiment progresse.
06:59Tu es capable de le nourrir
07:00pour qu'il soit encore beaucoup plus performant.
07:02Puis après, c'est ton expérience
07:03qui fait que derrière,
07:04ils te font rester dans la durée.
07:05Ton hygiène de vie,
07:06c'est un peu cet écosystème qui t'installe.
07:09Moi, je me disais qu'à 34 ans,
07:11j'aurais aimé prendre ma retraite à ce moment-là.
07:13Je l'ai pris à 28.
07:15Donc voilà, je sais qu'on m'a gâché
07:16quelques années de ma vie.
07:17Bon, il s'avère que je gagne d'autres choses
07:20en échange.
07:21Donc, je m'en sors bien.
07:22Et il y a l'idée de ne pas faire aussi
07:24le combat, en l'occurrence pour Obrahim,
07:26mais la saison de trop,
07:27le match de trop
07:28et on a des mauvais exemples.
07:30Oui, pour certaines légendes du sport,
07:31ce n'est pas toujours évident
07:32de s'arrêter au bon moment.
07:34On peut prendre l'exemple de Rafael Nadal.
07:36Sur ses deux dernières saisons,
07:37il fait seulement 23 matchs.
07:39La légende espagnole
07:40qui a gagné 14 fois Roland-Garros.
07:43Mohamed Ali, en octobre 80,
07:45et la défaite contre l'Ariol,
07:46elle est très, très dure pour lui.
07:49Son adversaire avouera même
07:50qu'il a retenu ses coups
07:51pour ne pas faire plus de mal
07:52quelque part à Mohamed Ali.
07:55Sergei Boubka,
07:56qui participe aux Jeux des Olympiques 2000,
07:58j'avais carrément oublié ça,
08:00il est éliminé en qualification.
08:02Trois échecs à 5,70 pour la légende
08:04qui avait battu 35 records
08:06durant sa carrière.
08:07Brahim, forcément,
08:09l'exemple d'Ali te parle,
08:12le combat de trop,
08:13c'est souvent difficile à jauger
08:15pour un boxeur.
08:16Arrêter au bon moment,
08:17ce n'est pas toujours simple ?
08:18Non, il n'y a pas vraiment de moment.
08:21Et en fait,
08:21ce qui se passe dans la tête d'un athlète,
08:22ce soit un boxeur ou autre,
08:24c'est qu'en fait,
08:24on est persuadé qu'on est encore les meilleurs.
08:26C'est qu'on est persuadé
08:27qu'on est capable de battre l'âge,
08:28de battre ses difficultés.
08:29C'est candidat par rapport à Djokovic.
08:30Exactement.
08:31Donc, en fait,
08:32ce qui est violent pour moi
08:34quand je vois des athlètes,
08:36c'est que moi,
08:36j'aime qu'ils finissent une carrière
08:38sur une apothéose.
08:40Mais à ce moment-là,
08:41c'est là où tu génères le plus d'argent.
08:43Donc, en fait,
08:43ce n'est pas le moment
08:44où il faut s'arrêter.
08:45Le plus d'argent et le plus de plaisir.
08:46Pardon ?
08:47Et le plus de plaisir.
08:48Exactement, aussi.
08:49Mais ce que tu veux dire,
08:49c'est que tu as l'apothéose
08:50de tout ce que tu dois générer
08:52et ce n'est pas à ce moment-là
08:53que tu as envie de finir.
08:53Au contraire,
08:54tu es persuadé
08:54que tu vas repousser les échéances
08:55et à ce moment-là,
08:57tu te trouveras toujours
08:57plus fort que toi
08:58et qui est violent dans mon sport,
09:00par exemple,
09:01c'est qu'on te met KO.
09:02C'est que toute la splendeur
09:04qu'avait eu un Ali,
09:05par exemple,
09:05de le voir sur cette dernière image
09:07où il est en croix
09:08sur le tapis,
09:10la beauté de ce champion,
09:13malheureusement,
09:13est affectée.
09:14Hugo, l'exemple de Raphaël Nadal,
09:16quelque part,
09:16sa fin de carrière
09:18est un peu gâchée, non ?
09:19Mais en fait,
09:20c'est toujours pareil.
09:21Et là où je rejoins un Brahim,
09:22c'est qu'au moment
09:23où, avec le recul,
09:25il le dit lui-même,
09:26j'aurais probablement dû arrêter
09:27après mon Open d'Australie
09:29suivi de Roland-Garros.
09:30Mais ça,
09:31c'est une fois que tu vois
09:32que ton corps,
09:33il ne peut plus revenir.
09:34Et son corps,
09:35à lui,
09:36combien de fois
09:36il lui a dit,
09:37par exemple,
09:37arrête-toi ?
09:38Combien de fois
09:38les spécialistes,
09:39les journalistes,
09:40les docteurs
09:40lui ont dit
09:41non mais ton genou est mort,
09:42ton pied est mort ?
09:43Et ça pour plein
09:43de grands champions.
09:44Et c'est aussi
09:45ce qui fait la différence
09:46entre un bon joueur,
09:47un très bon joueur,
09:48un champion et une star,
09:50une étoile,
09:50c'est que les mecs,
09:51ils arrivent à repousser
09:52des limites
09:52que même les plus grands docteurs
09:54disaient
09:54non c'est impossible.
09:55Non mais lui c'est impossible.
09:56Et lui c'est impossible.
09:57Et puis en fait,
09:57ils y arrivent à chaque fois.
09:59Donc c'est aussi
09:59ce qui fait
10:00pourquoi on adulte
10:01ces gens-là.
10:02Et bien sûr
10:03qu'avec le recul,
10:03Nadal le dit,
10:05mais c'est tous
10:05les grands champions.
10:06Tom Brady,
10:07il arrête aussi
10:08sur un Super Bowl
10:09et puis il revient
10:09parce que ça le démange.
10:12Parce que d'être sur ESPN
10:13le matin à présenter,
10:14c'est marrant.
10:15Mais ce qu'il veut,
10:16c'est être dans le couloir
10:17avec les mecs
10:17parce que
10:18t'as quelque chose.
10:21J'ai essayé de regarder
10:22le seul finalement
10:23que je trouve
10:23qui a réussi à arrêter en haut
10:24c'est Tony Kroos
10:25l'année dernière.
10:26Il arrête,
10:27il gagne la Ligue des Champions
10:27et alors il perd à l'Euro.
10:29Un peu comme Philippe Lame aussi.
10:30Mais il s'arrête vraiment
10:31tu vois.
10:32Mais sinon de tous les grands,
10:34il n'y en a pas.
10:34Même Michael Jordan,
10:35il ne s'est pas arrêté en haut.
10:36Tu vois,
10:37les mecs au NFL,
10:39c'est compliqué je pense
10:40parce que c'est tellement
10:41des choses les plus difficiles
10:42pour un sportif.
10:44Il y a l'exemple du biathlon.
10:45Vous saviez que j'allais
10:47revenir à Martin Fourcade.
10:48Lui,
10:48il fait son avant-dernière saison
10:50avant de partir.
10:51Il n'est vraiment pas au niveau.
10:52Il est au-delà
10:53de la dixième place
10:54du classement général
10:54alors qu'il vient d'enchaîner
10:55sept globes de cristal consécutifs.
10:57Il décide de revenir.
10:59Sur sa dernière saison,
11:00il éclate tout
11:01et bam,
11:02il décide de partir.
11:03Et il y a un autre exemple.
11:04Allez,
11:05je vais peut-être faire offense
11:05à Martin Fourcade
11:06mais le plus gros palmarès
11:07du biathlon mondial,
11:08c'est Olein Arbiandalen.
11:10C'est un Norvégien.
11:10Il a tout gagné.
11:11C'est six globes de cristal,
11:1314 médailles au jeu.
11:14Il a 20 titres mondiaux.
11:16Et lui,
11:16à l'inverse,
11:17il a fait plus
11:18qu'une saison de trop.
11:19Il arrête.
11:20Il a 44 ans.
11:21Et sur les cinq,
11:22six dernières saisons,
11:22on le voit terminer
11:23au trentième,
11:25ce gars-là.
11:25Et aujourd'hui,
11:26quand il est sur un stade
11:27de biathlon,
11:28il a une aura incroyable.
11:30Et je ne peux pas croire
11:31qu'en l'ayant vu terminer
11:33au-delà de la trentième place,
11:35il est enlevé
11:36de sa superbe...
11:38Comme Nadal.
11:40Il n'enlève pas son aura.
11:41Le petit moment
11:41où il est encore victorieux,
11:43si je peux me permettre,
11:44c'est qu'en fait,
11:45l'aura qui est l'aurieux,
11:46franchement,
11:46aurait été encore
11:47100 fois plus
11:47que ce qu'il vit actuellement.
11:49Parce qu'en fait,
11:50on n'aurait pu rester que...
11:51Tu crois que ça a enlevé le...
11:52Et s'il avait continué
11:53et il aurait tapé
11:54toute cette nouvelle génération.
11:55Et en fait,
11:56tu aurais créé encore
11:56ce mythe-là.
11:58Le fait qu'il arrête
11:58et surtout qu'il arrêtait
11:59sur des défaites,
12:00on peut imaginer
12:01que la nouvelle génération
12:02l'aurait tapé demain.
12:03Se rester sur une victoire
12:04permet de dire,
12:05laisser la comparaison en fait.
12:07Et je pense que
12:07toute sa vie,
12:08on aurait pu le comparer.
12:09Et ça va être peut-être
12:10difficile de voir
12:11certaines de nos idoles
12:12également,
12:14voir les voir terminer
12:15pas au plus haut niveau.
12:17Mais donc ça,
12:18on aura l'occasion
12:18d'en parler
12:19dans les prochaines années
12:20dans l'équipe de Choc,
12:22bien sûr.
12:22Tout de suite,
12:23on part en pub,
12:24vous entendez la musique.
12:26On parle de quoi après ?
12:27On prend la direction
12:28du Parc des Princes
12:29avec le PSG
12:30qui accueille Strasbourg
12:31ce soir
12:31pour la reprise du championnat.
12:33On fait le point
12:33sur les blessés
12:34et leur retour,
12:35surtout retour des blessés
12:36avec Timothée Mément
12:37qui sera en direct du Parc.
12:38A tout de suite.
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