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[#Reportage] Élections 2025 : Immongault admet les fraudes, une contradiction assumée ?

À la veille du second tour des élections 2025 au Gabon, le ministre de l’Intérieur Hermann Immongault reconnaît des fraudes massives liées aux procurations, tout en sermonnant les présidents de commissions électorales. Une contradiction dénoncée par la classe politique, qui y voit un conflit d’intérêts et une atteinte à la transparence du scrutin. Cette situation fragilise la crédibilité du processus électoral et alimente les doutes sur la neutralité du gouvernement.

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00:00Après avoir admis des manœuvres massives liées aux procurations lors du premier tour du 27 septembre,
00:05le ministre de l'Intérieur, Hermann Imongo, par ailleurs président de la Sénocère,
00:10a cru bon d'adresser un message de recadrage au président des commissions électorales avant le second tour.
00:15Une sortie qui soulève une question majeure, comment le même responsable peut-il à la fois reconnaître les fraudes,
00:20rester jugé parti et prétendre garantir la transparence du scrutin ?
00:24Dans sa note circulaire du 1er octobre, Hermann Imongo rappelait que chaque électeur
00:28ne peut être porteur que d'une seule procuration et que leur délivrance relève exclusivement des commissions locales ou consulaires.
00:35Un rappel qui sonne comme un aveu officiel de dérive, carnet circulant librement, procuration multiple, confusion des registres,
00:41autant de pratiques que le ministère reconnaît, tout en maintenant son autorité exclusive sur le second tour.
00:47Mais cette position interroge, comment celui qui a organisé un scrutin entaché d'irrégularité
00:51peut-il encore s'opposer en garant de la rigueur et de la transparence,
00:56en refusant de se dessaisir partiellement de la gestion du processus ?
00:59Hermann Imongo entretient un conflit d'intérêts évident
01:02et affaiblit la crédibilité de l'ensemble du dispositif électoral.
01:06En exigeant des présidents de commissions qu'ils fassent preuve de responsabilité et de neutralité,
01:10le ministre s'adresse à la base alors que le problème vient du sommet.
01:14Cette posture autoritaire masque mal une réalité embarrassante,
01:17la faillite du pilotage central.
01:19Car à ce stade, la question n'est plus de rappeler la loi,
01:22les articles 146 à 148 du Code électoral sont clairs, mais d'en tirer les conséquences.
01:27La logique républicaine voudrait que l'on ouvre des enquêtes,
01:30suspende les fautifs et associe des instances indépendantes.
01:33ACR, magistrats administratifs, sociétés civiles, à la supervision du second tour.
01:37Rien de tout cela n'a été annoncé.
01:39À quelques jours du scrutin du 11 octobre,
01:41cette contradiction nourrit le scepticisme d'une partie de la classe politique.
01:45Déjà ulcérée par les anomalies du premier tour,
01:47plusieurs candidats dénoncent des urnes préremplies,
01:50des procès vermaux en double ou encore des voix disparues à la centralisation.
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