[#Déclaration] Bilie-By-Nze : « Cette élection est un naufrage démocratique »
Alain-Claude Bilie-By-Nze conteste vigoureusement les résultats des élections législatives et locales du 27 septembre 2025. Dans une déclaration sans détour, l’ancien Premier ministre dénonce de graves irrégularités, notamment des écarts entre les procès-verbaux et les chiffres du ministère de l’Intérieur. Il accuse les organisateurs d’avoir faussé le processus via des procurations irrégulières, des transferts d’électeurs et l’absence de listes fiables. Il appelle le président Oligui Nguema à annuler le scrutin et à restaurer un cadre électoral crédible.
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Alain-Claude Bilie-By-Nze conteste vigoureusement les résultats des élections législatives et locales du 27 septembre 2025. Dans une déclaration sans détour, l’ancien Premier ministre dénonce de graves irrégularités, notamment des écarts entre les procès-verbaux et les chiffres du ministère de l’Intérieur. Il accuse les organisateurs d’avoir faussé le processus via des procurations irrégulières, des transferts d’électeurs et l’absence de listes fiables. Il appelle le président Oligui Nguema à annuler le scrutin et à restaurer un cadre électoral crédible.
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00:00Rendre la dignité au Gabonais, restaurer la confiance démocratique,
00:07replacer le citoyen au cœur du jeu politique et au centre des décisions qui engagent la nation.
00:18Mais deux ans plus tard, presque jour pour jour, les faits parlent d'eux-mêmes.
00:27La promesse d'un essor vers la félicité a bien palié.
00:35Et les mots ont de plus en plus de mal à masquer la réalité.
00:44Cette réalité, c'est que le nouveau pouvoir est la reproduction à la caricature du pire
00:56de l'ancien régime.
01:00Dans ce sens, le double scrutin du 27 septembre dernier,
01:05censé tourner la page définitive de la transition,
01:10a révélé au grand jour une réalité crue.
01:15Loin d'avoir corrigé les errements du passé,
01:17le pouvoir militaire n'a fait que recycler à son profit ce qu'il prétendait dénoncer.
01:26Ces élections législatives et locales tant attendues ont été entachées.
01:34D'irrégularité si grave que même le soutien affirmé des nouvelles autorités
01:40les ont dénoncées avec vigueur et rigueur, preuve à l'accueil.
01:47Deux anciens premiers ministres,
01:50des parlementaires de la transition,
01:54des beaux fonctionnaires candidats à ces élections,
01:58des centaines de candidats,
02:00des organisations de la société civile,
02:03des journalistes et des milliers de citoyens
02:05ont tous témoigné et dénoncé les fraudes massives
02:10systématiquement orchestrées
02:13en faveur des candidats du parti présidentiel.
02:19Il ne s'est pas agi de simples cas isolés et anecdotiques,
02:24contrairement aux délégations du gouvernement,
02:27mais bien des mouvements d'ensemble
02:28ayant touché la quasi-totalité
02:31des circonstitutions électorales du pays et de l'imerspora.
02:35L'usage quasi-systématique et abusif
02:41des populations pour le parti présidentiel.
02:46Bourrage dure,
02:48isoloir transparent,
02:51transfert massif d'électeurs,
02:54absence du bulletin de vote de certains candidats,
02:58procès verbaux non remplis
02:59ou parfois remplis au crayon,
03:02affichage des résultats contraires à ceux indiqués
03:06dans les procès verbaux,
03:09résultats tronqués des secteurs.
03:13Ces pratiques,
03:14mesdames et messieurs,
03:16rappellent étrangement
03:17les accusations formulées par le CTRI lui-même
03:21pour justifier la prise de pouvoir par les militaires
03:25après le coup d'État du 30 août 2023.
03:29Les voir ainsi reproduire la même chose en pire
03:33ne manque pas d'interpeller.
03:37Il est lui reste significatif de voir
03:39le ministère de l'Intérieur
03:41faire piteusement machine arrière
03:43après que des candidats ont dénoncé
03:46des inégalités,
03:49preuve à l'appui
03:50et l'inversion des résultats
03:53dans leurs circonscriptions respectives,
03:56les rétablissant ainsi piteusement
03:58dans leurs droits.
04:00Preuve, s'il en fallait encore,
04:03que ces résultats
04:03n'ont aucune espèce de crédibilité.
04:08Chacun peut ainsi relever,
04:10dans sa province ou ailleurs,
04:12des cas de candidats déclarés
04:14éliminés dès le premier tour,
04:15mais qui, comme par magie,
04:18sont repêchés pour le second tour.
04:21Ce n'est plus le choix
04:22des directeurs qui importent.
04:24Ici, surtout consacré
04:25le fait du prince
04:26qui seul choisit
04:28qui a le droit d'être élu ou pas.
04:30C'est du jamais vu dans notre pays.
04:33Nous parlons donc
04:34de nomination électorale.
04:37Lorsque l'on veut corriger
04:38une erreur dans la précipitation,
04:41on commet une erreur
04:42encore plus grande.
04:43cette élection
04:45est un naufrage.
04:47Les espérances portées
04:48par la prétendue
04:50cinquième du public
04:51ont vécu.
04:53Mesdames et messieurs,
04:56au lendemain du coup
04:57de l'état du 30 août 2023,
04:59les mêmes autorités
05:00affirmaient vouloir
05:01restaurer les institutions
05:02et organiser une transition
05:05exemplaire.
05:07Force est de constater
05:08que très peu de cas
05:10et d'engagement
05:12ont été respectés.
05:14Au lieu de renforcer
05:15les comptes au pouvoir,
05:17on a plutôt consacré
05:18l'hyper-présidentialisation
05:19du régime.
05:21Au lieu d'adopter
05:22la neutralité
05:22et l'impartialité,
05:24il a été créé
05:25de toutes pièces
05:26un parti politique
05:28immédiatement propulsé
05:30au centre
05:31de la vie politique.
05:33Et ce parti
05:34le conclut
05:35des alliances électorales
05:37avec le parti démocratique
05:38gabonais,
05:40celui-là même
05:40qui fut chassé du pouvoir,
05:42accusé par tous
05:43de tous les péchés
05:44d'Israël
05:45et surtout
05:47accusé d'avoir
05:49tronqué les résultats
05:50des élections
05:50du 27 août 2023.
05:54Que faire ?
05:55Que faire maintenant
05:56que le parti présidentiel
05:57et le ministère
05:59de l'Intérieur
05:59viennent à notre tour
06:01de tronquer
06:02les élections ?
06:04Faut-il
06:04un nouveau coup d'État ?
06:07Ce ne serait pas
06:07la solution.
06:09Nous n'y croyons pas.
06:10Le précédent coup d'État
06:11n'ayant résolu
06:12aucun problème
06:13de ce qui avait été
06:15désigné.
06:16Des élections
06:17mal organisées.
06:19Mes chers compatriotes,
06:22le 27 octobre
06:23écoulé,
06:25le Gabon
06:25avait une occasion
06:27historique
06:27de refonder
06:29son pacte démocratique
06:30et républicain.
06:32Mais la transition,
06:34grisée par les résultats
06:35du référendum
06:36et de la présidentielle
06:37qui relevait
06:39davantage
06:39de la volonté
06:40de tourner la page
06:41et non pas
06:42d'une vraie
06:43élection démocratique,
06:45cette transition,
06:47loin d'incarner
06:47un haut niveau,
06:49se révèle net
06:50qu'une continuité
06:51masquée.
06:53Les pratiques
06:53écriées hier
06:54sont en effet
06:55recyclées
06:56à la vitesse
06:56grand V
06:57et maquillées
06:58sous le sceau
06:59d'une légitimité
07:00électorale
07:00du CEP
07:01parce que
07:02fruit de fraude
07:03à grand déchèque.
07:05Pour laver
07:05l'ignomini
07:06de ce fiasco électoral,
07:09il faut se hâter
07:10d'en tirer
07:11les conséquences.
07:12Les instances
07:13de gestion
07:14de l'élection
07:14viennent de prouver
07:15leur incompétence
07:17à la face du monde,
07:18de même que
07:19leur partialité
07:20en faveur
07:21du parti présidentiel.
07:23Lorsque partout,
07:25sur le territoire national,
07:27les mêmes prix
07:28s'élèvent
07:28pour dénoncer
07:30les mêmes
07:31fraudes,
07:32ce n'est pas
07:33le fruit du hasard,
07:35c'est une résultante
07:36constante
07:36d'une fraude
07:37de l'État.
07:39Le 27 août,
07:40c'est l'État
07:41qui a fraudé.
07:43La lecture
07:43des résultats
07:44provisoires
07:44par le ministre
07:45de l'Intérieur
07:46a donné parfois
07:47lieu à des moments
07:48d'anthologie
07:49qui ont révélé
07:50les préparations
07:51et l'improvisation.
07:54Nombre de votants
07:55plus élevé
07:55que le nombre
07:56d'inscrits par endroit,
07:58d'autres émis
07:59en direct
07:59sur certains résultats.
08:01Deuxième lecture
08:02de certains résultats
08:03corrigés
08:03sans explication
08:05aucune
08:05et que dire
08:06des cas
08:07observés
08:07dans la diaspora.
08:09Une bourrée
08:10comme au Capon,
08:12sans de vôtre
08:12fermée
08:13à la dernière minute
08:14et déplacée
08:16à des dizaines
08:16ou pas des centaines
08:17de kilomètres
08:18des lieux du vote,
08:19usage massif,
08:21systématique
08:21et abusif
08:22des populations
08:23en faveur
08:24d'un seul parti,
08:26etc.
08:27Comme si tout cela
08:28ne suffisait pas,
08:30il a fallu
08:31que la Cour constitutionnelle,
08:32encore elle,
08:33s'emmène
08:34en autorisant
08:35le ministère
08:36de l'Intérieur
08:36à violer la loi
08:37pour ce qui est
08:38de l'organisation,
08:40notamment l'obligation
08:41d'authentification
08:42des bulletins
08:43de vote.
08:44Mesdames,
08:44Messieurs,
08:45il s'agit là
08:46d'une violation
08:47manifeste
08:48de la transparence
08:51et de la sécurité
08:52des élections.
08:54Aujourd'hui,
08:54plus que jamais,
08:56il nous faut dire
08:56les choses
08:57avec clarté.
08:58Le Gabon
08:59ne pourra se relever
09:00de ce maras
09:01que si la promesse
09:02faite par les militaires
09:03le 30 août 2023
09:05redevenait
09:06une exigence
09:07réelle.
09:09Aussi,
09:10au regard des fraudes
09:11massives du monde
09:12constatées
09:13et les individualités
09:14manifestes
09:15qui ont entaché
09:16l'ensemble du poste
09:17sélectoral,
09:20entamant ainsi
09:21la crédibilité
09:21des résultats,
09:23nous exigeons
09:24l'annulation
09:25pure et simple
09:26de ces élections.
09:27La nouvelle tenue
09:29doit être conditionnée
09:31à la prise en compte
09:32d'un certain nombre
09:33d'exigences
09:34égales de transparence,
09:35notamment
09:36le limonjage
09:38de toute la chaîne
09:39responsable
09:40de ce désastre,
09:42la mise à plat
09:43du fichier électoral,
09:45la suppression
09:45des procurations,
09:48l'interdiction
09:48de la transhumance
09:49électorale.
09:51Persister
09:52à aller au bout
09:53du processus actuel,
09:55c'est prendre
09:55les risques
09:56d'une crise
09:57de confiance
09:58majeure
09:58qui va renforcer
10:00encore plus
10:01la défiance
10:01des populations
10:02à l'égard
10:03de la chose publique,
10:04ce qui signerait
10:05l'échec définitif
10:07de la transition.
10:09Mesdames et Messieurs,
10:11je voudrais,
10:12à ce stade
10:13de mon propos,
10:14qu'il faut conclure,
10:16interpré directement
10:17le chef de l'État.
10:20Monsieur le Président,
10:23vous avez pépétré
10:24un coup d'État
10:25le 30 août 2022,
10:26pour refuser,
10:29selon vous,
10:31que les résultats
10:31tronqués
10:32d'une élection
10:33me tiennent au pouvoir
10:35celui qui n'a pas
10:37gagné.
10:39Les Gabonais,
10:40nous ont applaudi
10:40pour cela.
10:42Vous n'avez pas
10:43le droit aujourd'hui
10:44de laisser prospérer
10:45les résultats
10:46tronqués
10:47d'une élection
10:48bâclée.
10:50Il y va.
10:51Il y va
10:54de votre crédibilité.
10:56Vous vous situez
10:57désormais
10:58à un point
10:58de bascule.
11:00Soit vous écoutez
11:01les voix lucides
11:02de milliers
11:03de Gabonais
11:04qui appellent
11:05à annuler
11:06ces élections,
11:07rejoignant ainsi
11:08les demandes
11:09formulées par
11:10vos soutiens
11:11et vous soutiennent
11:12la première heure.
11:14Et vous pouvez
11:15alors sauver
11:16votre crédibilité
11:17et l'honneur
11:18de notre pays.
11:19Soit au contraire,
11:21vous choisissez
11:21d'écouter
11:22les faucons
11:22qui vous disent
11:24que tout va bien,
11:25comme certains
11:26l'ont fait hier
11:26avec votre prédécesseur.
11:28Et vous prouverez
11:30aux yeux du monde
11:30que le coup d'État
11:32du 30 août 2023
11:33n'était pas
11:34une manière
11:35de rétablir
11:35la démocratie,
11:37mais une seule volonté
11:37de remplacer
11:38celui qui est qu'il y a la main.
11:39Ce choix,
11:41vous n'aurez pas
11:41eu de zébouffroir.
11:42C'est le seul
11:43pour le ce septembre.
11:45Le peuple vous regarde,
11:46le peuple vous attend.
11:47Mesdames, Messieurs,
11:48merci pour votre m'abattre.
11:56Mes chers compatriotes,
12:00face au désastre
12:02cérébral
12:03que nous voulons de vivre,
12:07il est important
12:09que chacun
12:10prenne position.
12:14Le 30 août 2023
12:15a été un moment
12:18exceptionnel.
12:22D'un côté,
12:24il y a eu
12:24des cris de joie.
12:26Des cris de joie
12:27parce que
12:28les militaires
12:30venaient mettre
12:30un terme
12:31à un système.
12:34Des cris de joie
12:35parce que
12:35le 30 août
12:36était protéor
12:37d'une promesse
12:37plus jamais simple.
12:40La promesse
12:41d'élections libres,
12:43crédibles
12:43et transparentes.
12:46La promesse
12:46de ceux
12:46que désormais
12:47le choix
12:49des Gabonais
12:50serait pris en compte.
12:52La promesse
12:53de ceux
12:53que les élections
12:55ne donneraient plus lieu
12:56à des contestations
12:57massives.
13:00Deux enjeux
13:01pour jour.
13:01après,
13:04c'est au moins
13:04d'euphorie.
13:06Écoutons le pays.
13:09Entendons le pays.
13:11Écoutons la désolation
13:12qui s'en parle du pays.
13:14Même les vainqueurs
13:15supposés
13:15ont du mal
13:16à fêter leur victoire.
13:18Tant la désolation
13:19est grande.
13:22Ce n'est pas le lieu
13:23pour nous ici
13:25d'invectiver.
13:27C'est le lieu
13:28d'appeler
13:29à la prise
13:29de conscience générale.
13:32Un pouvoir
13:32qui est établi
13:33sur l'inégitimité
13:34ne peut pas prospérer.
13:37Un pouvoir
13:37qui est conçu
13:38sur le mensonge
13:39ne peut pas prospérer.
13:41Il y a aujourd'hui
13:41un moment de bascule.
13:43Le peuple
13:44n'y croit plus.
13:46Et si
13:47cette élection
13:48n'est pas reprise,
13:50je vous le dis
13:50en vérité
13:51parce que je suis
13:51un enfant de ce pays.
13:53Que j'ai l'expérience
13:54d'avoir vécu
13:55la politique
13:55dans ce pays
13:56depuis 1980.
13:57Je n'ai raté
13:58aucun épisode
13:59pour l'utiliser
14:00notre pays
14:00depuis bientôt
14:0135 ans.
14:03Et je le dis
14:03là
14:03en responsabilité.
14:06Il faut reculer.
14:08Ayez le courage
14:09de reculer.
14:11N'écoutez pas
14:11ceux qui vous disent
14:12que tout va bien.
14:14Ils l'ont dit
14:14hier à Libo
14:15où j'étais présent.
14:17Ils l'ont dit
14:17ce n'est pas grave
14:18qu'on va gérer.
14:19Ils l'ont rassuré.
14:21Et ils ont été
14:22les premiers
14:22à fuir le pays
14:23quand ça a basculé.
14:25Et ils sont
14:25à nouveau
14:26à vos côtés
14:26et ils le disent
14:27la même chose.
14:29Et ils disent
14:29tout va bien.
14:31Ils donnent
14:31des statistiques
14:32imaginaires.
14:34Mais moi,
14:34j'ai été
14:34sur le terrain.
14:36Et de mémoire,
14:39je n'ai jamais vu ça.
14:41Je n'ai jamais entendu ça.
14:43Et il est utile
14:44aujourd'hui
14:44d'entendre
14:45ce peuple
14:45qu'on empêche
14:47de manifester.
14:49Mais quand il peut
14:49se tait,
14:51c'est que c'est
14:51la désespérance
14:52qui a pu le dessus.
14:54Merci.
14:54Merci.
14:54M. le Président,
14:59je vous ai écouté.
15:11Votre voie
15:12s'ajoute
15:13à celle
15:13des deux autres
15:14anciens
15:15premiers ministres.
15:16Et comme les deux
15:18premiers ministres
15:20vous dénoncez
15:20justement
15:22ces élections
15:24doublées
15:24qui viennent s'achever.
15:26de l'autre côté,
15:28nous avons la voix
15:28du vice-président
15:29de la République.
15:31Nous avons également
15:32la voix
15:32des observateurs
15:34de la CAC.
15:35Ces deux voies aussi,
15:37à contrario,
15:38disent que
15:38les choses sont
15:39très bien déroulées.
15:41La CAC parle
15:42même de transparence,
15:43de crédibilité,
15:44etc.
15:45Je voudrais juste
15:46vous savoir
15:47de votre côté
15:48ce que vous en pensez
15:49par rapport
15:49à cette sortie
15:50de la CAC
15:51et celle
15:51du vice-président.
15:56Merci.
15:56Un commentaire
15:57en tout cas.
16:00Je suis un peu
16:01embarrassé.
16:05J'ai été,
16:06comme vous le savez,
16:07ministre
16:08de l'Affaires étrangères.
16:10Et comme vous le savez,
16:12avec
16:12mes collègues
16:14ministres de la CAC
16:15qui ont porté
16:17la réforme
16:18de cette institution.
16:20Cette réforme
16:21de la CAC
16:21en passant
16:22le secrétaire général
16:23à la commission
16:24avait pour ambition
16:26de donner
16:27à notre institution
16:27communautaire
16:28la force,
16:30la puissance,
16:31le courage,
16:33le faire
16:33comme d'autres communautés
16:34sous-régionales
16:35continentales.
16:37La CAC a manqué
16:38à l'occasion
16:38de sa grandeur.
16:41Elle n'a été
16:42nulle part sur le terrain,
16:42je ne l'ai pas vue.
16:44Et si elle était
16:45sur le terrain,
16:46elle n'a pas sûrement
16:46constaté la même chose
16:47que nous.
16:48il est curieux
16:50qu'une organisation
16:51sous-régionale
16:52aille à l'encontre
16:54de l'observation
16:55générale
16:56et y compris
16:57la société civile
16:58gabonaise
16:58qui pour une fois
16:59a pris le courage
17:00de dénoncer
17:01des fraudes massives,
17:03irrégularités
17:04constatées à gauche
17:05et à droite.
17:06Je crois que
17:07la CAC
17:08peut se racheter
17:09de sa position
17:11après le coup d'État
17:12étant de se ravi
17:14avec la société gabonaise
17:16et en prenant pour cela
17:17la population gabonaise
17:19en outage.
17:20Je ne crois pas
17:21que la CAC
17:22soit dans son rôle
17:24de venir valider
17:25une élection
17:26aussi pas clé
17:27aux yeux de tous.
17:29Ça c'est pour ce
17:30qu'est la CAC.
17:31Pour ce qui est
17:32du vice-président,
17:33d'abord je ne sais pas
17:34à quel titre
17:35il a parlé.
17:37Je ne sais pas
17:37ce que la Constitution
17:39lui donne
17:40comme prérogative
17:41dans ce domaine
17:42via un ministère
17:43de l'Intérieur
17:44qui organise
17:45les élections.
17:46Il y a
17:46la Conseil
17:47qui est là,
17:48il y a la CAC
17:49qui est là.
17:50Mais j'imagine
17:51puisque la Constitution
17:52dit qu'il supplé
17:53le président,
17:55j'imagine
17:55donc c'est le président
17:56qui a parlé
17:56par sa voix.
17:58Il est mal placé
17:59pour en parler
18:00parce que les parties
18:00prenantes,
18:02il est allé
18:02mener campagne
18:03sur le terrain
18:04en sa qualité
18:05de membre
18:06influent
18:07du parti présidentiel.
18:09Il n'est donc pas
18:09bien placé
18:10aujourd'hui
18:11pour incarner
18:11une institution.
18:12Il est partie
18:13prenante.
18:14Et je me garderai
18:15de dire davantage
18:16que je crois
18:16que son propos
18:17est totalement
18:18en dehors
18:19de toute réalité.
18:23Mais lorsque j'évoquais
18:24tantôt ce qui
18:25hier disait
18:26tout va bien,
18:27je crois que chacun
18:28vient suivre mon regard.
18:29Et de tel que côté
18:31qu'il soit,
18:31il dit toujours
18:32tout va bien.
18:33Et il prendra le temps
18:34ensuite de s'en aller
18:35quand il reviendra
18:36de la catastrophe.
18:43Merci.
18:45Monsieur le Président,
18:46bonjour.
18:47Aziz Adiwani,
18:48Clanguil,
18:48Afrique d'Amirova.
18:50Monsieur le Président,
18:51au mois de septembre,
18:52vous avez rencontré
18:53le chef de l'État,
18:54est-ce que lors de ces échanges,
19:00le report des élections
19:02font partie des points
19:04que vous aviez évoqués ?
19:05Et autre chose,
19:07en rapport avec l'organisation
19:09des élections,
19:10vous avez relevé
19:11un certain nombre
19:12de demandements,
19:15notamment le transport
19:16des électeurs.
19:17si l'occasion
19:19vous était donnée
19:19de suggérer quelque chose,
19:22ce serait quoi ?
19:24Bon, d'abord,
19:25j'ai rencontré
19:26effectivement
19:27le chef de l'État.
19:31Et je lui ai demandé,
19:33je lui ai demandé
19:34de prendre sur lui
19:37de reporter les élections.
19:41Tout indiquait
19:42qu'on allait droit
19:43vers la catastrophe.
19:45Ensemble au Gabon,
19:46nous avons tenu
19:47une conférence de presse,
19:48nous avons alerté,
19:50nous avons indiqué
19:50que les délais légaux
19:53n'avaient pas été respectés.
19:56Nous avons constaté
19:57que nous allions
19:59à une élection
19:59sans liste électorale.
20:01Et la catastrophe
20:02était là.
20:03Personne ne sait
20:04aujourd'hui
20:05quel a été exactement
20:07le nombre d'électeurs
20:08par circonscription.
20:10On ne sait pas.
20:11Il n'y a que le ministère
20:12qui peut vous dire
20:12par magie
20:13qu'à tel endroit
20:14il y avait tant
20:15d'électeurs inscrits,
20:16il y en a tant
20:16qui ont voté.
20:18Parfois,
20:19le nombre de votants
20:19est supérieur
20:20au nombre d'inscrits.
20:21On l'a vu.
20:21Une catastrophe.
20:23Sur cette liste électorale,
20:24nous avons pu constater
20:25que des morts existaient
20:26encore
20:27avec la carte électeur.
20:29Mon de fer,
20:30l'été polygame,
20:31l'une de mes mamans,
20:32décédée en 2017,
20:34figure encore
20:34sur l'électeurale
20:35avec la carte électeur.
20:36S'il vous plaît,
20:37avec une IPE.
20:39Décédée en 2017,
20:41elle a une IPE
20:41en 2025.
20:42Donc,
20:43elle est sortie
20:43de sa tombe,
20:44elle est déposée,
20:46elle est donnée
20:46sur la planète,
20:47elle est sa photo
20:48pour qu'on lui fasse
20:48un nid.
20:49Nous disons depuis le départ,
20:51ce fichier électoral
20:52est mauvais.
20:54Vous ne pouvez pas
20:54prendre un mauvais fichier
20:56et penser en sortir
20:57quelque chose de bon.
20:58On ne nous a pas dit
20:59combien de nouveaux électeurs
21:01sont inscrits.
21:02On ne nous a pas dit
21:03combien d'électeurs
21:03ont changé le lieu de vote.
21:05On ne nous a rien dit.
21:05nous sommes allés
21:06à l'aveugle.
21:08Et je rappelle
21:08que c'était
21:09les étions couplées.
21:11Comment on fait
21:11pour calculer
21:12la proportionnelle
21:13quand on ne sait pas
21:14le nombre d'électeurs
21:14au départ ?
21:15Donc, on a un problème.
21:17J'ai indiqué cela
21:18au président.
21:19Je lui ai dit
21:20que les délais
21:21de publication
21:22des candidats
21:23n'avaient pas été respectés.
21:25C'est 30 jours.
21:2630 jours avant le scrutin,
21:28il faut arrêter
21:29définitivement
21:29la liste des candidats.
21:31Or,
21:31la campagne
21:32avait été ouverte
21:33que le lendemain,
21:34il y avait encore
21:35des noms de candidats
21:36qu'on ajoutait.
21:37La conséquence aujourd'hui,
21:39c'est que le ministère
21:39nous dit
21:40« Ah, mais tel n'a pas eu
21:41ces bulletins
21:42dans le bureau de vote
21:43parce que sa candidature
21:44a été retirée.
21:45Il y a eu
21:46un content sur sa candidature. »
21:48Mais voyez-vous,
21:49si cela avait été arrêté
21:5030 jours avant,
21:52chacun aurait su
21:53que monsieur,
21:54vous n'êtes plus candidat.
21:55Vous imaginez le citoyen
21:56qui a mené la campagne
21:56pendant 10 jours,
21:58qui a dépensé de l'argent
21:58et on lui dit
21:59« Non, mais vous n'êtes plus candidat. »
22:01Cela n'est pas crédible.
22:03Ensemble pour le Gabon,
22:04a eu au moins
22:05d'autres candidats
22:06dont les noms
22:07sont apparus ailleurs
22:08dans d'autres provinces.
22:10Il est candidat
22:10de la Grunier,
22:11le nom apparaît
22:12à Moabie
22:13dans la Nianga.
22:14On a un candidat
22:15dans un siège
22:15au CIMA-Rondissement,
22:17le nom apparaît ailleurs
22:18dans l'autre siège
22:19du CIMA-Rondissement.
22:20On a eu ces cas-là.
22:21On a eu des cas
22:22sur le terrain
22:22de gens qui ont voté
22:23sans paix d'identité
22:24et sans cas d'électeur.
22:26On a eu des cas
22:26sur le terrain
22:27de multiples votes
22:28par des doublons.
22:30On a eu tout cela
22:30aujourd'hui en 2025.
22:31Et donc,
22:33il faut prendre la mesure
22:33de ce qui s'est passé.
22:34La crédibilité
22:35des autorités
22:37et du Gabon se jouent.
22:38C'est la dernière élection
22:39avant la prochaine présidence.
22:41Et la Constitution
22:43en vigueur aujourd'hui
22:44adoptée par le référendum
22:46donne la possibilité
22:47de maintenir en place
22:49les institutions
22:51de la transition
22:51tant qu'elles ne sont pas
22:52renouvelées.
22:53Il n'y a pas d'urgence.
22:55Il n'y a pas de feu.
22:56Prenons le temps
22:57de bien faire les choses.
22:58Remettons tout cela
22:59à plat.
23:00La crédibilité
23:00de notre pays
23:01est en jeu.
23:03Je ne parle même plus
23:04de la crédibilité
23:05des dirigeants
23:06parce qu'apparemment
23:06ce n'est pas leur souci.
23:08Mais pour le pays,
23:09faisons mieux les choses.
23:10Voilà ce que je peux dire
23:11et naturellement
23:13qu'est-ce qu'on va avoir
23:14comme proposition.
23:14Je l'ai indiqué tantôt.
23:16Un, on arrête tout ça.
23:19Deux, on remet à plat
23:20le fichier électoral.
23:21Trois, on arrête
23:22les populations.
23:23Les populations
23:23c'est une faute d'État.
23:26Le chef de l'État
23:27a fait une conférence.
23:28Il a fait une déclaration
23:30pour l'ouverture
23:32de la campagne.
23:34Et il a informé
23:35le Gabon
23:35qu'il voudrait
23:36ma population.
23:38Et il a voyagé.
23:40Et le vote a eu lieu
23:41en son absence.
23:43Il y a deux choses l'une.
23:45Soit il a fait
23:46sa procuration
23:46avant de partir.
23:48Et donc ça veut dire
23:48que les carnets
23:49de procuration
23:49étaient prêts avant.
23:51Alors qu'on nous a dit
23:52à 48 heures
23:53que ce n'était pas prêt.
23:55Soit il n'a pas fait
23:55de procuration du tout.
23:57Mais j'imagine
23:58qu'il a fait la procuration.
23:59Ce qui veut dire
24:00qu'en fait
24:00le camp présidentiel
24:02avait longtemps
24:03l'avance
24:03des carnets de procuration.
24:05Et sur le terrain
24:06ils avaient tous
24:06des carnets de procuration.
24:08Avec le soutien
24:09de tous les autorités
24:10administratives
24:10des provinces
24:11qui ont tout fait
24:12pour qu'eux
24:13ils aient des carnets
24:13de procuration.
24:15Et le ministère
24:16qui décide
24:18de modifier la loi
24:19avec des
24:20circulaires.
24:22Les circulaires
24:23sont des notes internes
24:24qui le ministre
24:24adresse à ces administrés
24:26en interne.
24:27La circulaire
24:28ne peut pas s'opposer
24:28à la loi.
24:29Elle ne peut pas être
24:29opposable à la loi.
24:30Et on dit
24:32sur recommandation
24:32la Cour constitutionnelle
24:33la Cour constitutionnelle
24:34ne fait pas
24:34de recommandation
24:35elle émet des avis
24:36ou elle prend des décisions.
24:39Et avis ou décision
24:40c'est publié
24:41au journal officiel
24:42qu'on nous sorte
24:43ces aimants
24:44au journal officiel
24:44qui ont modifié
24:46la loi électorale
24:46à 48 heures du scrutin.
24:48Et certaines dispositions
24:49ont été modifiées
24:50la veille du scrutin.
24:52Tout cela n'est pas possible
24:53tout cela n'est pas crédible
24:54et que la GAC
24:55vient de s'agir cela.
24:57C'est surprenant.
24:59Merci.
25:00Monsieur le Président,
25:04je suis Pierre Essono,
25:06directeur de publication
25:07du Média Pan-Africaine
25:08au Grand Reporteur.
25:10Tout à l'heure,
25:10vous avez dit
25:11que vous ne souhaitez pas
25:11commenter les propos
25:13de certains hommes politiques.
25:16Mais nous avons
25:16quasiment trois premiers ministres
25:19qui ont décrit un peu
25:21et il y a deux actuellement
25:22qui se vivent
25:23une bataille
25:23par médias interposés.
25:26Et il y a également
25:26un candidat
25:27d'un parti
25:29de l'Union nationale
25:30de la publicité
25:31qui a, quelque part
25:32lors de sa déclaration,
25:34reconnu que vous aviez raison
25:35de renvoyer ces élections.
25:38Quel est votre commentaire ?
25:39Ça, c'est ma première question.
25:41La deuxième question,
25:42le commun des Gabonais
25:43et des observateurs
25:44de la vie politique
25:45estime que les membres
25:47du parti présidentiel
25:49ont quasiment utilisé
25:51les mêmes méthodes
25:52qu'elles ont décriées autrefois.
25:54Certains viennent de la diaspora,
25:57d'autres reviennent de l'opposition.
25:59Quel est votre commentaire
26:00du seul coup de l'âme ?
26:02Vous savez,
26:06depuis le 30 août 2023,
26:10j'ai fait le choix
26:10de la loi
26:12m'a mené la gestion du pays.
26:16Nous avons été accusés
26:17de tous les mondes.
26:18Ma position à moi
26:20et que j'ai partagée
26:22à mes anciens camarades du PDG
26:24était de leur dire
26:26« Laissez les militaires
26:28et leurs nouveaux amis
26:29gérer le pays.
26:31Mettez-vous en dehors de cela. »
26:33Je ne pense pas qu'il soit utile
26:35d'aller prendre deux fois
26:36le même péché.
26:41C'est pas utile.
26:44Et en s'accrochant au pouvoir,
26:47le parti démocratique gabonais
26:49a donné l'opportunité
26:51aussi bien
26:53au nouveau parti présidentiel
26:54à l'opinion
26:55de le rendre coupable encore
26:57alors qu'il n'a pas gêné
26:58cette élection.
26:59Mais parce qu'il a voulu
27:00s'accrocher.
27:01Et voilà,
27:01c'est le sang-côte.
27:03Le parti démocratique gabonais
27:04a retiré ses recours
27:06qui auraient éliminé
27:07une bonne moitié
27:07des candidats
27:09du parti présidentiel.
27:11Aujourd'hui,
27:11ces candidats l'ont éliminé
27:12partout et l'ont laminé
27:13sur le terrain.
27:15En utilisant,
27:15comme vous le dites,
27:16les mêmes méthodes,
27:18il fallait que les militaires,
27:21finalement,
27:22en prenant le pouvoir,
27:24nous trouvent
27:24qu'ils étaient capables
27:25de faire autre chose.
27:26Là, c'était un naufrage.
27:28C'est un naufrage.
27:30Et ceux qui ont accepté
27:32l'aller aux élections,
27:33tous sont allés aux élections.
27:36Ils avaient espéré
27:36que ce serait différent.
27:39Ils avaient en mémoire
27:39le référendum.
27:40Mais le référendum,
27:42nous avons alerté
27:43qu'il y a eu
27:44des brûlages durs
27:45dans le référendum.
27:47Nous avons alerté
27:47que les bureaux
27:49étaient composés
27:50uniquement de partisans
27:50du oui,
27:51partout sur le territoire.
27:53Nous avons indiqué
27:53que l'administration
27:54et l'armée avaient chargé
27:55et boulevé les urnes.
27:56Les personnes
27:56n'ont voulu entendre.
27:58On a été à la présidentielle,
28:00on a dit la même chose.
28:01Les personnes n'ont voulu entendre.
28:02Mais l'organisation
28:03n'a pas été différente
28:04cette fois-ci.
28:05La seule différence,
28:06c'est que là maintenant,
28:07chacun était concerné directement.
28:10Et que là maintenant,
28:10chacun a pu subir
28:11ce qui s'est passé.
28:13Et que là maintenant,
28:14chacun a pu constater
28:15tous les errements
28:16qu'il y a eu.
28:17Alors, oui,
28:19pour parler du cas
28:20spécifique d'Akanda,
28:22il est révélateur
28:23des incohérences
28:24et des inconséquences.
28:26Vous avez un candidat
28:27qui a tous ses procès d'herbeau,
28:29qui a tous ses résultats,
28:31et qui y a réuni,
28:32qui dit au gouvernement,
28:33qui dit au ministère,
28:34« Vos chiffres sont faux. »
28:35Voici ceux que j'ai.
28:37Vous avez dit
28:37« Tant de votants,
28:38moi j'ai tant de votants. »
28:40Vous avez dit
28:40« Tel tour passe-passion,
28:41moi j'ai celui-ci. »
28:43Et il a dit aux journalistes
28:44« Je mets à vos dispositions
28:45tous les chiffres. »
28:47Et piteusement,
28:48le ministère,
28:49sans même faire semblant
28:50d'attendre un recours,
28:52parce que dans ces conditions-là,
28:54que le Canada
28:55aille faire un recours,
28:57mais piteusement,
28:58le ministère est venu corriger.
29:00Comme il a corrugé
29:01dans notre circonscription,
29:02parce que cette élection
29:03définitive,
29:05si tu ne peux pas te battre
29:06pour imposer des résultats,
29:08c'est fini.
29:10Si tu n'as pas quelqu'un
29:11au sommet
29:12qui va prendre un coup de fil
29:13et appeler le ministère,
29:15c'est fini.
29:16Vous avez eu le ministre
29:16en direct à la télévision
29:17qui bagussiait
29:19et qui disait
29:20« Mais vérifiez-moi ces chiffres »
29:21parce qu'en fait,
29:22on lui avait dit
29:23que celle-là,
29:23elle doit gagner.
29:24Et que ce qu'il annonçait là,
29:26la personne ne gagnait pas.
29:27Vous êtes sûrs
29:28que c'est ça ?
29:30Chacun a vu
29:31ce qui s'est passé.
29:33À ce stade-là,
29:33c'est un naufrage.
29:34Ça n'a pas un autre nom.
29:35Et lorsqu'on veut être sérieux,
29:37on prend la responsabilité
29:39de dire « Stop ! »
29:40On y a mis de l'argent.
29:42Ça a coûté de l'argent.
29:43Oui.
29:44Mais on prend le temps.
29:45Il n'y a pas d'urgence.
29:46On reconduit le Parlement
29:47de transition
29:48et on prend le temps
29:49de bien organiser les élections
29:50pour que tout le monde
29:51soit satisfait
29:52et que le choix des Gabonais
29:53soit finalement reconnu.
29:56Il faut mettre un terme
29:57à l'attention du conseil électorale.
29:59Vous évoquez
29:59ceux qui sont arrivés
30:00de la diaspora
30:01et qui étaient les grands
30:02dans leurs leçons.
30:03Je ne me permettrai pas
30:04de commenter cela.
30:05Je crois qu'ils en prennent ainsi
30:06sur les réseaux sociaux.
30:08Nos amis d'hier
30:09ont suffisamment de temps
30:10à leur consacrer.
30:11Moi, j'aimerais pouvoir
30:12consacrer mon temps à autre chose.
30:16Monsieur le Président,
30:18c'est vrai que ça devient
30:19une polémique.
30:20On en a plein les oreilles
30:22depuis pratiquement
30:23deux à trois jours.
30:25Monsieur le Président,
30:27les statistiques,
30:28selon encore le gouvernement,
30:312% d'erreur,
30:34de marge d'erreur
30:35n'est pas matière
30:36à reprendre une élection.
30:38selon le gouvernement.
30:43Je vous ai dit tantôt que
30:45le jeu auquel les airs se livrent
30:49est malsain pour le pays.
30:52Je ne suis pas certain
30:53que les deux anciens
30:55plus ministres
30:55qui ont pris la parole
30:56soient deux dangereux
30:58d'autres opposants.
30:59c'est même le soutien
31:02du Président de la Transition.
31:05L'un a présidé
31:06le gouvernement,
31:09l'autre a un ancien
31:10premier ministre
31:11et qui a accompagné
31:13la Transition.
31:15Lorsqu'ils peuvent dire
31:16sur la foi
31:17de ce qu'ils ont observé,
31:20sur la foi
31:21d'éléments à leur disposition,
31:23sur la foi
31:24de leur renseignement,
31:24que tout ceci
31:26ne mérite pas
31:27d'être validé.
31:30Je pense qu'il serait
31:31sage
31:32d'entendre cela.
31:34Il serait sage
31:35d'entendre cela.
31:37On nous parle de
31:382% d'erreur
31:40sur quelle base ?
31:42Sur quelle base
31:43ces 2% sortent ?
31:46Sur quelle statistique ?
31:47Et lorsqu'on veut
31:50indiquer cela,
31:51quelle est la loi
31:52dans notre pays
31:53qui indique
31:54qu'à tel pourcentage
31:55c'est valable
31:56et à tel l'autre
31:57ce n'est pas valable ?
31:57C'est quelle loi ?
31:59Et donc chacun
31:59arrive comme ça
32:01à imaginer
32:02et inventer
32:02et essayer
32:03de sauver le soldat
32:05c'est guéri qui se mordent.
32:06Il faut arrêter.
32:08Cette élection
32:08a été mal organisée.
32:11Et de mémoire,
32:14un parti
32:14qui a 2 mois d'existence
32:16ne peut pas gagner
32:17des élections
32:18sans aucune structure
32:19de base.
32:20Il faut arrêter
32:21ce parti
32:22et d'aller aux élections
32:23portées par la machine
32:24d'État
32:25et la machine
32:26de faute d'État.
32:27C'est ce qui s'est passé.
32:28Et donc
32:29ça ne sert à rien
32:30de polémiquer.
32:31Constatons
32:32que ça n'a pas fonctionné
32:33et prenons le temps
32:34de corriger.
32:34Je le dis encore une fois
32:35il n'y a pas le feu.
32:38Lorsque je me suis levé
32:39et que j'ai dit
32:40au président
32:40il faut reporter
32:41je lui ai dit
32:42devant ses collaborateurs
32:44et j'ai argumenté
32:45et il m'a dit
32:47qu'il a pris
32:47des engagements
32:48au niveau national
32:49et international
32:49et qu'il ne peut pas
32:51le porter.
32:52J'ai dit
32:52il n'y a aucun
32:53totem fermentat.
32:55Il n'y a pas de totem.
32:56Ce qu'il faut
32:57c'est qu'on ait
32:58une bonne élection
32:59qu'on ait un parlement
33:00qui soit crédible
33:02et représentatif.
33:03Déjà ce parlement
33:04a été rabaissé
33:06du fait
33:07de l'adoption
33:07de la nouvelle constitution.
33:09C'est en plus
33:10qu'il devient
33:10un parlement
33:11illégitime
33:11parce qu'il y a eu
33:13les députés
33:13de la transition
33:14maintenant
33:15il est député
33:15de la procuration
33:16et donc
33:17il faut qu'en
33:17la transition
33:18de la procuration
33:19on ait le fait
33:20de l'adoption.
33:23Tout ce qui a été
33:23levé des procurations.
33:25Vous avez une circonscription
33:27il y a 800 électeurs
33:28vous avez un candidat
33:29qui a 500 procurations
33:30est-ce que c'est faisable ?
33:32Celui
33:33il faut intégrer
33:34ce vote
33:35par procuration
33:35celui qui n'est pas
33:37disponible
33:38pour aller voter
33:38mais ceux
33:39qui sont sur place
33:40votent
33:40ceux qui comptent
33:42c'est
33:42les suffrages
33:43exprimés
33:44tant qu'au Gabon
33:45on ne prend pas en compte
33:46la question
33:47de l'abstention
33:48et qu'on valide
33:49l'élection
33:49parce que les suffrages
33:50exprimés
33:50il n'y a aucune obligation
33:51à faire voter
33:52par procuration
33:53surtout que les populations
33:54sont devenues un problème
33:55il faut régler cela
33:56et donc
33:57si on a fait
33:58un coup d'état
33:59en contestant
34:00les élections
34:01tronquées
34:02et qu'on se met
34:03soi-même
34:03à tronquer
34:04les élections
34:05il y a un problème
34:05il y a un problème
34:07la communauté internationale
34:08qui a salué
34:09la bonne organisation
34:10des élections
34:12a oublié
34:13de constater
34:14la manipulation
34:15des chiffres
34:164,5%
34:19de suffrages
34:21exprimés
34:22se sont retrouvés
34:23se baladant
34:24comme son
34:24c'est parti
34:24à la présidentielle
34:27et sur 8 candidats
34:29la CNOSER
34:30a attribué
34:31les 4,5%
34:32à un seul candidat
34:33ça vous montre bien
34:34qu'il y a un problème
34:35dans cette histoire
34:36et c'est le gouvernement
34:38qui organise
34:38les élections
34:39et donc
34:41le chef
34:42lecd
34:42étant chef
34:42du gouvernement
34:43c'est son autorité
34:44directe
34:45qui a ce désordre
34:45c'est lui
34:46le chef du gouvernement
34:47c'est lui
34:48qui est le patron
34:48du ministre intérieur
34:49lequel
34:50le ministre intérieur
34:50est le patron
34:51de la CNOSER
34:51et de la CNOSER
34:52du pont et du pont
34:53la CNOSER
34:54va dire là
34:54que ça s'est bien passé
34:55donc du pont et du pont
34:57il ne peut pas
34:58dire autre chose
34:58et c'est cela
35:00qu'il faut constater
35:01mais ça n'a pas marché
35:02encore une fois
35:04chers compatriots
35:05le sujet
35:06n'est pas
35:07de se positionner
35:09en donnant de leçons
35:10le sujet
35:11c'est de se dire
35:12il y a eu un moment
35:14dans ce pays
35:15c'était un moment grave
35:17et le peuple
35:19y a cru
35:19mais modestement
35:22dès le départ
35:23j'ai indiqué
35:24que ça
35:25ce que j'observe
35:26c'est la reproduction
35:27dans ce système
35:28et certains ont ri
35:30et certains ont dit
35:31mais lui
35:31qu'est-ce qu'il raconte
35:32et ils ont dit
35:33on ne veut pas l'entendre
35:34bien
35:35mais chacun constate aujourd'hui
35:37et s'il y a un minimum
35:39de crédibilité
35:40qu'ils veulent encore avoir
35:41il faut qu'ils annulent
35:42ces élections
35:43ça ne sert à rien
35:44de persister
35:45ces élections-là
35:46ne sont pas cliquées
35:47et ceux qui vont siéger
35:49n'auront aucune crédibilité
35:50pendant 5 ans
35:51et je sais ce que c'est
35:53de pouvoir gérer
35:54sans crédibilité
35:54Bonjour Monsieur le Président
35:59Lina Lomo
36:01du journal de l'Union
36:02alors
36:03vous avez plaidé
36:04pour qu'on annule
36:05qu'on reporte
36:06les élections
36:07et vous voilà
36:08en train d'exiger
36:09l'annulation
36:10l'ISPA
36:11des élections
36:12avec tous les arguments
36:13que vous êtes en train
36:14de fournir
36:14et si vous n'avez pas
36:16obtenu le report
36:17des élections
36:17pourquoi faire
36:18d'autres tentatives
36:19vous faites juste
36:20votre part
36:21parce que là
36:21moi j'ai une motion
36:22qu'on prêche
36:22dans le désert
36:23finalement
36:24non madame
36:25je ne prêche pas
36:25dans le désert
36:26je prêche contre les murs
36:27et donc
36:37il a le choix
36:38il a le choix
36:40de se dire
36:40ce monsieur
36:42est venu m'alerter
36:43j'étais obligé
36:44d'y aller
36:44j'allais le voir
36:46en lui disant
36:47il faut le reporter
36:48je lui ai dit
36:50de toute façon
36:51vous avez
36:52la votre majorité
36:53parce que
36:54vous avez
36:54le pédagogique
36:55investi 145
36:56c'est votre parti
36:57adopté
36:59et c'est votre parti
36:59vous avez
37:01votre fils
37:02l'UDB
37:03qui investit
37:04une centaine
37:05l'un dans l'autre
37:06pour sortir
37:06de cette élection
37:07avec la majorité
37:08mais faites en sorte
37:09que l'élection
37:10soit crédible
37:10j'ai pas été entendu
37:12on a le résultat
37:14et moi je dis
37:15qu'il faut
37:15reporter ces élections
37:17il faut annuler
37:18et les refaire
37:19en prenant le soin
37:20de bien préparer
37:21je peux ne pas
37:22être entendu
37:22je ne doute même pas
37:24que je ne serais pas
37:24entendu
37:25bien
37:26mais
37:27une fois
37:28que ceci est dit
37:30je ne peux pas
37:31venir ici
37:32et dire que ça s'est bien passé
37:33ça ne s'est pas bien passé
37:34je ne peux pas venir ici
37:36et dire
37:37bah écoutez
37:37ça ne me concerne pas
37:38ça me concerne
37:39en tant que citoyen
37:40en tant qu'acteur public
37:42ça me concerne
37:43et je dis
37:44ma responsabilité
37:45aujourd'hui
37:45est de demander
37:46au gouvernement
37:47d'entendre raison
37:48d'entendre raison
37:50et de prendre
37:51la décision
37:52qui s'impose
37:53la seule décision
37:54qui s'impose
37:55c'est d'annuler
37:56ces élections
37:57et de prendre
37:57le temps
37:58de bien faire
37:58c'est la seule décision
37:59c'est tout à son honneur
38:01maintenant si
38:02il n'a pas
38:04envie d'entendre
38:06écoutez
38:07chacun aura eu le choix
38:10je l'ai indiqué
38:11il est à un moment
38:12de bascule
38:13où il choisit
38:14d'écouter
38:14la voix
38:15de la population
38:17donc la voix
38:17de la raison
38:18où il choisit
38:20de s'enfermer
38:20dans son choix
38:21et cela
38:23on en connait
38:25les conséquences
38:25on en connait
38:27les conséquences
38:28gouverner un pays
38:29c'est avoir
38:30la légitimité
38:30de prendre
38:31des décisions
38:31qui peuvent être
38:32difficiles
38:32si un parlement
38:34n'est pas légitime
38:35il n'y a pas
38:36de décisions
38:37difficiles
38:37qui seront acceptées
38:38par la population
38:39avec un parlement
38:40illégitime
38:41c'est tout ce que je dis
38:42et après ce que je suis
38:44entendu jour et ce matin
38:45on peut une dernière question
38:50Monsieur le Président
38:51Ornika Bilogui
38:52du journal Le Bonja
38:53ma question est la suivante
38:56quelle sera la position
38:57d'ensemble au Gabon
38:58en cas de non-annulation
39:00du scrutin
39:01c'est-à-dire
39:03c'est-à-dire
39:04en le cas où
39:05on n'allume pas le scrutin
39:06le parti
39:08quelles sont les actions
39:09que le parti compte mener
39:10pour vivre
39:12pour continuer
39:12ses activités
39:13mes activités
39:16ne dépendent pas
39:16des décisions
39:17le parti
39:19ensemble
39:19d'abord
39:20est un parti
39:21d'avenir
39:21et nous allons travailler
39:24à implanter le parti
39:25nous allons travailler
39:27à continuer
39:28à faire connaître
39:28notre position
39:29notre mission
39:31notre idéologie
39:32et ce parti d'avenir
39:34se construira
39:35avec les Gabonaises
39:37et les Gabonais
39:38qui de plus en plus
39:39nous font confiance
39:40et entendent ce qu'on nous dit
39:40pour nous donner
39:42l'occasion
39:42de remercier
39:43tous ceux qui
39:44dans la diaspora
39:46notamment au deuxième siège
39:47ont soutenu
39:48nos candidats
39:49tous ceux qui au Gabon
39:51ont soutenu nos candidats
39:52si le gouvernement
39:53n'entend pas raison
39:54ce serait bien dommage
39:56parce que
39:57c'est
39:58le naufrage
40:00je vous le dis
40:01c'est le naufrage
40:02il n'y a pas autre chose
40:04gérer le pays
40:05c'est avoir la crédibilité
40:06la crédibilité
40:08madame
40:09la question
40:10de la confiance
40:11les institutions
40:13internationales
40:14doivent avoir confiance
40:16dans nos institutions
40:17en nous
40:17qu'elles soient
40:19politiques
40:20qu'elles soient
40:22économiques
40:23qu'elles soient
40:24financières
40:25la transition
40:27était un temps
40:28et on s'est dit
40:29c'est un parlement
40:30de transition
40:31on fait avec
40:32mais
40:34sortir
40:35des élections
40:36et j'avais prévenu
40:38j'avais dit
40:39qu'il faut sortir
40:39la transition
40:40mais par la bonne porte
40:41je l'avais dit
40:42j'avais dit
40:43qu'il fallait
40:44inverser le calendrier
40:46pour tester le modèle
40:47le modèle
40:48aujourd'hui
40:49a montré
40:50que ça ne fonctionne pas
40:51il faut prendre le temps
40:52de s'asseoir
40:53de le corriger
40:54de tenir compte
40:55des erreurs observées
40:57vous savez que
40:58certains bulletins
40:59le vote
41:00par exemple
41:00pour utiliser
41:01ma rendissement
41:01de ma compétition
41:03il y avait à l'ouverture
41:04du scrutin
41:05des bulletins
41:06de vote
41:07de candidats
41:07au local
41:08au département
41:09des villes
41:10dans les bureaux
41:11de vote
41:11de l'administration
41:12qui ne sont pas
41:12concernés
41:14lesquels bulletins
41:15avaient été d'abord
41:15expédiés
41:16à Boué
41:17avant d'arriver
41:18à ma recouvre
41:19tôt le mot
41:19et quand j'arrive
41:22pour voter
41:23j'ai dit au président
41:24mais pourquoi
41:24les bulletins
41:25ne sont pas authentifiés
41:26et sur le bulletin
41:27vous voyez bien
41:28en haut
41:28une case
41:29où le président
41:30doit authentifier
41:31et en bas
41:32les deux assesseurs
41:32il me dit
41:33qu'il y a une directrice
41:34du ministre
41:34qui a dit
41:34qu'on peut s'en passer
41:35j'ai demandé
41:37qu'on vende
41:37la directrice du ministre
41:38et j'ai lu la directrice
41:39du ministre
41:39qui nous indique
41:40dans sa directive
41:41sur les recommandations
41:42de la Cour conditionnelle
41:43on peut ne pas authentifier
41:45pour gagner du temps
41:46voilà
41:48et donc parce qu'on veut
41:48gagner du temps
41:49mais si vous voulez
41:50gagner du temps
41:51maintenant
41:51vous êtes de reporter
41:52justement
41:53pour gagner du temps
41:53vous n'avez pas voulu reporter
41:55et donc
41:55les gabonais
41:56ont voté
41:57avec des bulletins
41:57non authentifiés
41:59en violation
41:59de la loi
42:00voilà
42:01et
42:02certains bureaux de vote
42:04les gens sont sortis
42:05sans remplir
42:06les procès verbaux
42:07en leur disant
42:08vous venez de remplir
42:09demain
42:10les législateurs
42:12n'étaient pas formés
42:12ils ne savaient pas
42:13comment ça se passe
42:14on l'avait vu partout
42:15et donc
42:16ces éléments
42:18ont été obsédés
42:19sur l'ensemble du territoire
42:20quand on dit
42:212%
42:22moi je ne sais pas
42:26ce que ça représente
42:282%
42:28quelle est la base
42:29je ne sais pas
42:30et donc
42:31moi ce que j'ai vu
42:32ce que chacun a constaté
42:33c'est ce que je viens de dire
42:34et il faut que ce scrutin
42:36ces élections soient annulées
42:37et qu'on prend le temps
42:39de bien être fait
42:40c'est ce que je dis
42:41et surtout
42:42que ceux qui ont mal organisé
42:43soient démis de leur fonction
42:44parce que ça sert à rien
42:46de faire l'autuche
42:47ça n'a pas fonctionné
42:48il faut en tirer les conséquences
42:50ce serait aussi ça
42:51l'honneur de la cinquième république
42:53bien
42:54merci de m'avoir écouté
42:56et
42:57merci
42:58merci
42:59merci
43:01merci
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