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[#REDIFFUSION] Transhumance électorale : un mal persistant qui sape la démocratie


À la lumière des récentes irrégularités constatées lors des élections législatives et locales du 27 septembre 2025 notamment des cas de transport massif d’électeurs et la délivrance illégale de procurations. Gabon Média Time rediffuse exceptionnellement cette capsule publiée initialement le 9 avril 2025, à la veille de la présidentielle.

Dans ce contenu, nous alertions déjà sur le fléau de la transhumance électorale, une pratique qui consiste pour certains électeurs à changer de circonscription en échange d’avantages ou de pressions. Une stratégie qui fausse la sincérité du vote, fragilise la démocratie locale et nourrit la défiance envers les institutions.

Le Code électoral gabonais de 2025 est pourtant clair : l’article 325 prévoit des sanctions sévères – 30 à 45 jours de prison et une amende de 100 000 à 500 000 FCFA par électeur impliqué. En cas de récidive ou de coordination frauduleuse, l’inéligibilité peut même être prononcée.

Si le vote est un droit, il est aussi un acte de conscience citoyenne. Il ne s’achète pas, il s’enracine dans le respect des lois et l’intégrité du processus électoral. Rediffuser aujourd’hui cette capsule, c’est rappeler que la démocratie ne se fabrique pas dans les bus, mais dans les urnes.

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Transcription
00:00Dans les coulisses du jeu électoral, une pratique bien connue des observateurs menace sa sincérité du vote.
00:06La transhumance électorale, une stratégie vieille comme les élections mais que le Code électoral gabonais de 2025,
00:12à travers l'article 325, entend désormais sanctionner sévèrement.
00:17Le texte est clair. Toute personne reconnue coupable ou complice de transhumance s'expose à 30 à 45 jours de prison
00:24et à une amende allant de 100 000 à 500 000 francs CFA par électeur impliqué.
00:29Et ce n'est pas tout. L'article ouvre aussi la porte à l'inégalibilité en renvoyant à l'article 104 du Code pénal.
00:36Mais de quoi partons concrètement ? De ces électeurs qui, à la veille d'un scrutin, changent de circonscription,
00:41non pas parce qu'ils ont déménagé, mais parce qu'on leur a promis de l'argent, un emploi ou d'autres faveurs.
00:47Une pratique qu'on a déjà vue ici même au Gabon.
00:50Prenons le cas d'un candidat à l'embaréné. Moins populaire sous son terrain, il fait venir en toute discrétion
00:56des soutiens de Libreville pour les inscrire sur la liste locale juste le temps du vote.
01:01Résultat, les habitants permanents voient leur choix dilué par des voies extérieures
01:05sans aucun lien réel avec les enjeux locaux.
01:08Autre exemple, dans le Haut-Hougoué, où des électeurs sont transportés à bord d'un minibus
01:12affrêté par un parti qu'ils ne connaissent que de nom.
01:16Ce sont ces pratiques que l'article 325 veut éliminer.
01:18Pourquoi cette fermeté ? Parce que le lien entre un électeur et sa circonscription est fondamental.
01:25C'est ce lien qui fait qu'un élu représente vraiment les préoccupations de ceux qu'il est censé servir.
01:30La transhumance électorale fausse les résultats, mine la confiance dans le processus
01:34et déséquilibre le jeu démocratique.
01:37C'est un coup porté à l'égalité entre citoyens, à la crédibilité des institutions
01:41et à la transparence du scrutin.
01:43Avec l'article 325, le législateur gabonais fait un choix fort
01:47de protéger la démocratie locale contre les manipulations.
01:51C'est une alerte adressée aux faussaires du VOC.
01:53Ici, le suffrage ne s'achète pas, il s'enracine.
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