00:01Le Parti démocratique gabonais par la voix de son secrétaire général Ali Akbar Ononga Yobégué a tiré à boulet rouge sur l'organisation des scrutins de 27 septembre.
00:11Dans une conférence de presse tenue à Libreville, l'ancien parti au pouvoir a dénoncé une violation grave du code électoral par le ministère de l'Intérieur qui l'accuse d'avoir franchi la ligne rouge de ses prérogatives.
00:22Selon le PDG, la proclamation des résultats législatifs les 28 et 29 septembre constitue une entorse manifeste au texte.
00:28L'article 160 du code électoral impose en effet une proclamation unique et centralisée des résultats par le ministère de l'Intérieur.
00:36En procédant en deux temps, le ministère a brouillé les délais légaux de campagne et de recours, créant une insécurité juridique intenable à marteler Ononga Yobégué.
00:46La rectification d'autorité des résultats du deuxième arrondi sur Manda Konda le 29 septembre reste au cœur de la contestation.
00:52Pour le PDG, seul le juge constitutionnel peut corriger ou annuler des résultats.
00:57En se substituant à la Cour constitutionnelle, le ministre de l'Intérieur a outrepassé ses compétences et faussé le processus, a dénoncé le secrétaire général.
01:04Une accusation qui rejoint les critiques formulées par plusieurs candidats et observateurs.
01:09Autre grief majeure, l'annulation du scrutin du premier siège de l'éconi-lécorie, décidée par le ministère et entérinée par l'autorité de contrôle des élections et du référendum.
01:18Pour le PDG, cette décision n'avait aucun fondement légal, qu'une irrégularité n'a été constatée, les procès verbaux étaient complets et signés, les résultats affichés.
01:27Le ministre n'avait pas le pouvoir d'annuler, a insisté Ononga Yobégué dénonçant un excès de pouvoir caractérisé.
01:34Pour le PDG, ses entorses en série compromettent la crédibilité du scrutin et ouvrent la voie à des contentieux multiples devant la Cour constitutionnelle.
01:41Ce processus électoral, déjà terni par les fraudes aux procurations et l'opacité du dépouillement, voit désormais sa légalité remise en cause au sommet de l'État, a conclu le secrétaire général.
01:52Une prise de position qui repositionne le PDG en victime désignée d'un processus jugé, vicié de bout en bout et qui alerte sur le risque d'une Assemblée nationale issue d'élections sans légitimité démocratique.
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