00:00Il y a deux moyens. La dissolution, c'est le président de la République. Il y a deux moyens.
00:06Il y a la dissolution, si les autres moyens échouent, et l'autre moyen, c'est de nommer un premier ministre de cohabitation.
00:15Dites-moi, est-ce qu'il est en face de moi ?
00:17Non, je ne suis pas candidat.
00:19C'est-à-dire un premier ministre qui acte justement le résultat de la dissolution et le résultat des élections législatives.
00:30Emmanuel Macron, en réalité, en nommant un tout proche, un autre que lui, mais très proche de lui, Sébastien Lecornu, a voulu reprendre la main.
00:40Vous le saviez au moment même où il a été nommé, ça, Sébastien Lecornu ?
00:43Non, je savais qu'il y avait un lien de confiance.
00:46N'avez-vous pas été naïf, monsieur le ministre ?
00:48Peut-être, peut-être, c'est possible, parce que j'ai envie de faire confiance, parce que Sébastien Lecornu, moi j'ai du respect pour lui.
00:56Lui pense l'inverse.
00:58Que je n'ai pas de respect pour...
00:59Non, lui pense que vous avez privilégié, en tous les cas, la pique qu'il a adressée, en particulier à vous, que vous avez privilégié le parti au pays.
01:06Non, je privilège toujours le pays.
01:09J'ai eu la même réaction que des millions, des millions de Français.
01:11Pourquoi dit-il cela, alors ?
01:13Mais parce qu'il cherche une excuse, parce qu'il aurait dû me dire, je ne vais pas revenir sur ce que je viens de dire, simplement, il y a deux seules solutions, aujourd'hui, pour avancer.
01:22Un Premier ministre de cohabitation.
01:23Un gouvernement de cohabitation.
01:25Ou la dissolution.
01:26Ou la dissolution.
01:26Finalement, vous l'acceptez.
01:28Je n'ai pas à l'accepter.
01:29Mais hier, on avait l'impression que les LR, pour tout dire, Bruno Antoine, en ont peur, parce que les sièges des LR à l'Assemblée vont fondre comme neige au soleil.
01:36Non.
01:37Non.
01:37Si il y a des solutions, expliquez-nous.
01:41Je l'explique et je le prouve.
01:43Il y a eu six élections législatives partielles.
01:47Et une demi, dans le Tarn-et-Garonne, c'est simplement le premier tour, mais sur les six, on en a gagné quatre.
01:53Et on a fait gagner les deux autres.
01:55Vous agrégez le total de ce qu'on appelait le bloc central.
01:59La contribution de LR, en termes de voix, de poids, c'est 71%.
02:03Donc, depuis un an, on a retrouvé des couleurs.
02:07Simplement, simplement, personne ne peut dire, aujourd'hui, qu'une nouvelle dissolution ne conduirait pas au même résultat.
02:14Et qu'on aurait vraiment une période stabilisée, c'est-à-dire une majorité absolue à l'Assemblée nationale.
02:20Ce n'est pas un problème de crainte.
02:21C'est que tous les, par exemple, les experts en sondage et autres, nous disent qu'il n'y aura sans doute pas de majorité absolue.
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