- il y a 4 jours
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00:00Le carrefour de l'info sur Arabelle.
00:05Et aujourd'hui...
00:08Je vais te raconter une histoire qui s'est passée à Olué dans un magasin multimédia.
00:13Voilà, on y reviendra dans quelques instants.
00:16Aujourd'hui dans notre émission, on s'arrête sur une campagne percutante
00:21qui fait parler dans les gares, dans le métro, sur les réseaux.
00:25Qui est-ce ? Lancée par l'association Duo for a Job.
00:28Elle dénonce avec force et avec aussi un petit brin d'ironie
00:31les discriminations à l'embauche en s'inspirant donc du célèbre jeu de société
00:35pour poser une question trop familière.
00:38Est-ce qu'elle s'appelle Aminata ?
00:39Et pour nous en parler, nous avons le plaisir de recevoir Guillaume Albessard
00:43en charge de la communication pour Duo for a Job.
00:45Bonjour.
00:45Bonjour, bonjour à tout le monde.
00:47Merci d'être avec nous sur Arabelle.
00:48Alors tout d'abord, Guillaume, pourquoi avoir choisi le concept du jeu ?
00:52Qui est-ce pour cette campagne ?
00:53Qu'est-ce qu'il permet de dire ou de dénoncer que d'autres formats ?
00:58Vous ne permettez pas auparavant ?
01:00On a tous et toutes, je pense, déjà joué à Qui est.
01:04C'est un jeu qu'on connaît dès l'enfance.
01:07Dès qu'on est petit, on connaît ce jeu.
01:09On y a des atouts joués.
01:11Donc c'est assez visuel, c'est assez simple.
01:12C'est ludique aussi, par définition, puisque c'est un jeu.
01:15Ça parle à toutes les générations.
01:17Mais ici, en fait, on pose une question sur le jeu.
01:19On voit le jeu qui est, on voit la carte Aminata et on entend la personne qui demande
01:24« a-t-elle moins de chance en entretien d'embauche ? »
01:27Et en fait, on se rend compte que cette question est malheureusement encore bien utile
01:30pour distinguer Aminata des autres joueurs et des autres joueuses sur le jeu.
01:35Et on montre aussi que dans la vraie vie, quand on cherche un emploi,
01:38il y a certaines questions qui sont interdites, mais qui restent déterminantes
01:43pour distinguer Aminata des autres, son prénom, son visage,
01:47le bout de tissu qu'elle porterait sur son visage.
01:50Et en fait, ce que le jeu permet de dire, c'est que beaucoup de gens ont le sentiment
01:53que le jeu est truqué, que les dés sont pipés quand on est sur le marché de l'emploi
01:57et que certaines choses devraient rester hors jeu quand on cherche un emploi.
02:02Alors justement, la question à ce qu'elle s'appelle Aminata,
02:05choc et interpellent, est-ce que vous cherchez à provoquer
02:08ou plutôt à refléter une réalité bien connue chez les jeunes
02:11que vous accompagnez d'une manière générale ?
02:13Mais en fait, moi, ce que je trouve assez provoquant
02:14et ce que je trouve assez scandaleux, c'est la situation actuelle.
02:17Je pense que c'est ça qui doit susciter l'émotion.
02:21Et la situation actuelle, on ne peut pas s'en accommoder.
02:24Pour moi, c'est ça qui est scandaleux, c'est ça qui est provoquant.
02:27C'est que la réalité telle qu'elle est là maintenant,
02:30c'est que beaucoup de jeunes issus de l'immigration connaissent cette réalité.
02:36Et je pense que c'est terrible de voir ou d'entendre que son prénom,
02:40que ce soit Alpha, Anan, Mohamed, soit un frein sur le marché de l'emploi,
02:45ça fait mal.
02:47Et mettre des mots, mettre en avant la réalité,
02:50c'est aussi donner de la visibilité à ces injustices
02:53et c'est faire avancer les choses.
02:55Si on ne nomme pas les choses, on ne peut pas les changer.
02:59Maintenant, de façon plus légère aussi,
03:00ce qu'on avait voulu avec l'affiche, c'est avoir un contraste.
03:03Une affiche assez colorée, un jeu que tout le monde connaît.
03:08Vous pouvez la montrer.
03:08Oui, on peut la montrer à ceux et celles qui nous suivent ici.
03:12Je ne sais pas si, oui, ici.
03:13Donc c'est assez coloré, ça attire l'œil, c'est assez enfantin.
03:17Aminata nous sourit.
03:19Et en fait, quand on lit la question,
03:20on sent qu'il y a un peu une gratte dans le disque.
03:23On sent que, tout d'un coup, l'ambiance très enfantin
03:26nous ramène à une question un peu plus grave
03:29et à une réalité un peu plus grave.
03:30Donc c'est joué sur ce contraste très coloré, très enfantin
03:33pour un sujet qui reste encore pertinent et dramatique.
03:37Alors, vous allez diffuser plusieurs témoignages
03:39sur les réseaux sociaux.
03:40Vous venez de parler d'Alpha.
03:41Je vous propose d'écouter justement un extrait.
03:44On nous revient juste après.
03:45Voilà, peut-être une réaction avant de continuer, Guillaume,
03:48sur ce témoignage assez poignant.
03:50Mais oui, Alpha a accepté.
03:53Donc Alpha a été accompagné par Duo for a job
03:55et il a accepté de prendre la parole
03:57sur cette discrimination qu'il a vécue.
03:58Une des discriminations qu'il a vécues,
04:00mais ici, qui était vraiment sur le marché de l'emploi.
04:02Et je pense que c'est un très bon exemple
04:04des préjugés classiques sur les jeunes issus d'immigration.
04:08On pense qu'ils ne seront pas assez professionnels,
04:11que leur visage, que leur nom ne va pas plaire aux clients.
04:16C'est un bon exemple aussi de l'impact.
04:18Il le dit, c'est des émotions que je n'ai jamais eues.
04:20Il le dit un peu plus longuement aussi.
04:22En fait, il a été vraiment malade.
04:23Ça l'a rendu malade.
04:25Il ne comprenait pas.
04:25Il a remis en cause aussi ses compétences, son talent.
04:30On voit l'aide aussi qu'une mentor peut apporter
04:32pour justement reprendre confiance, faire la part des choses.
04:35Ce n'est pas ta personne, ce n'est pas ta personnalité.
04:37Ce sont les préjugés.
04:38Tu ne dois pas te remettre en question.
04:39Mais c'est surtout aussi, on entend qu'après 4 jours de travail,
04:45les résultats étaient excellents, les ventes étaient excellentes.
04:48Et donc cette entreprise a décidé de se séparer d'un talent,
04:51a décidé de se séparer d'un potentiel profit, d'une potentielle richesse
04:55pour des considérations liées au nom, au prénom,
04:59ou à une tenue jugée pas assez professionnelle,
05:02un visage pas assez professionnel.
05:03Donc c'est une perte pour tout le monde en fait.
05:05On va revenir à votre campagne, la campagne d'affichage massif
05:10dans les gares, dans les métros, les réseaux sociaux.
05:12Quel public vous souhaitez toucher en particulier ?
05:15Les recruteurs, le grand public, les jeunes, un peu tout le monde ?
05:18On veut toucher les jeunes.
05:20On veut d'abord leur dire en fait, tu n'es pas seul.
05:22Ce que tu ressens est réel, cette réalité est réelle.
05:25Elle est injuste, mais que leur voix soit entendue.
05:31Donc ça c'est évidemment à toutes les Aminata,
05:34évidemment qu'elle puisse voir qu'on ne nie pas cette réalité-là.
05:39Ensuite c'est le grand public.
05:41Duo for a job, ça fait plus de dix ans qu'on accompagne les jeunes,
05:46on les impacte, on impacte aussi la vie des bénévoles qui les accompagnent.
05:52Mais les raisons pour lesquelles Duo for a job existe,
05:55dont la discrimination à l'embauche, en fait ça n'a pas changé.
05:57Les raisons pour lesquelles on existe sont toujours bien là.
06:01Et on se doit aussi de sensibiliser le grand public.
06:04On impacte ces duos au niveau individuel dans les villes où on est.
06:08Nous ce qu'on veut faire évidemment c'est ouvrir les yeux,
06:10susciter l'empathie.
06:15Parce que derrière les préjugés aussi à un moment on oublie qu'il y a une personne
06:17qui a un parcours, que c'est réel, que ça impacte au fond de sa chair.
06:23Et donc sensibiliser le grand public pour faire changer les mentalités,
06:26faire bouger les choses, on n'a pas le choix.
06:28Et bien sûr, vous l'évoquiez, les recruteurs, les personnes qui sont au cœur du réacteur
06:33quand il s'agit d'engager, pour leur rappeler qu'ils ont le pouvoir de faire changer les choses,
06:37ils ont le pouvoir en fait d'aller recruter les talents là où ils sont
06:40et de regarder l'essentiel, le CV, les compétences, l'expérience.
06:44Duo for a job propose un mentorat intergénérationnel comme solution, on l'a dit tout à l'heure.
06:48En quoi justement ce dispositif peut-il concrètement changer la donne pour les jeunes
06:53confrontés à ces discriminations ? On l'a écouté avec Alpha.
06:58Chez Duo for a job, on propose un programme de mentorat intergénérationnel et interculturel.
07:03Donc en gros concrètement, on s'est dit, il y a les jeunes issus de l'immigration
07:07qui soient nés en Belgique ou pas, qui galèrent à trouver un emploi plus que les autres, on le sait.
07:11Et de l'autre, on a des personnes de plus de 50 ans qui sont pour la plupart nées en Belgique,
07:16qui ont une expérience, qui connaissent la Belgique et on sait bien à quel point la Belgique peut être compliquée.
07:21Mais bref, qui sont là, qui connaissent et qui ont plein de savoirs à transmettre,
07:25plein d'expériences à transmettre.
07:26On s'est dit, si on les mettait ensemble et qu'il y ait une vraie transmission
07:30et une vraie compréhension et une empathie mutuelle aussi.
07:33Les mentors arrivent en pensant donner et en fait, ils reçoivent évidemment beaucoup.
07:37Ici, sur la thématique des discriminations, et de façon générale,
07:43le mentor, il est là pour préparer un entretien d'embauche,
07:46il est là pour revoir le CV, la lettre de motivation,
07:50connaître un peu le réseau, les codes pour pouvoir postuler,
07:53et il devient un allié, ça devient, au-delà d'une relation professionnelle,
07:57c'est aussi un lien qui reste la plupart du temps après le duo.
08:01Et jamais oublier que quand quelqu'un croit en lui,
08:07quand on croit en lui, quand on croit en elle,
08:10c'est un réseau, c'est se sentir capable, plus que d'être capable,
08:13c'est se sentir capable, qui compte surtout sur le marché de l'emploi,
08:16où le marché de l'emploi, ici on utilise le jeu qui est,
08:19mais le marché de l'emploi, c'est un peu une grande pièce de théâtre,
08:24où il y a des rôles, et on a chacun sa partition,
08:28on a chacun sa réplique, et si on ne la connaît pas,
08:30si on ne sait pas à quel moment jouer sa réplique,
08:33et bien malheureusement on est perdant,
08:34et on est perdu dans cette grande pièce de théâtre,
08:37et donc d'avoir quelqu'un qui est là bénévolement,
08:40qui a envie de donner, en fait,
08:42puisqu'il y a toutes des structures d'accompagnement
08:43qui accompagnent les chercheurs et les chercheuses d'emploi,
08:45mais là j'ai en tête cette phrase d'un jeune à Charleroi
08:49qu'on a accompagné, qui a dit,
08:51avoir quelqu'un qui m'accompagne, c'est bien,
08:54avoir quelqu'un qui a envie de m'accompagner, c'est encore mieux.
08:57Et ça, ça fait la différence.
08:58Alors la campagne affirme que quand Aminata perd,
09:01c'est aussi une perte pour la Belgique,
09:03vous avez fait allusion tout à l'heure, rapidement,
09:05alors est-ce que vous voulez faire passer l'idée que
09:06la diversité c'est avant tout un atout économique,
09:10et pas seulement social ?
09:11Oui, on le sait, les études le montrent,
09:15année après année,
09:16la diversité c'est bon pour l'économie,
09:18et à l'inverse, les préjugés, ça nous coûte.
09:21En fait, derrière chaque Aminata,
09:24il y a un talent, il y a une énergie,
09:26il y a une envie de contribuer,
09:27il y a des diplômes, il y a une expérience,
09:31il y a une personne qui est là et qui a envie de donner.
09:34Et en fait, quand ces jeunes sont écartés à cause des préjugés,
09:37c'est tout le pays qui perd en fait.
09:38C'est moins d'innovation, on le sait,
09:40les études le prouvent,
09:42c'est moins de diversité, moins de croissance,
09:44parce que la diversité, c'est un enjeu social,
09:47mais c'est aussi un vrai atout économique.
09:52Et pourtant, les chiffres restent assez impressionnants.
09:56Encore une étude qui a été menée l'année dernière,
09:58où on a envoyé des CV avec des noms
09:59à consonance marocaine et turque,
10:02et on a envoyé des CV à consonance flamande.
10:06Et en fait, on se rend compte que pour attirer l'attention,
10:09c'est 50% de retours en moins,
10:13quand on a un prénom ou un nom à consonance marocaine ou turque.
10:18Et donc, on voit qu'en fait, on a deux fois moins de chances,
10:20où il faut faire deux fois plus d'efforts
10:21pour attirer l'attention des recruteurs.
10:23Donc, il y a quelque chose qui se passe,
10:25au-delà des témoignages individuels,
10:28il y a quelque chose de plus systémique,
10:29et où on se rend compte que tout le monde y perd.
10:33Alors justement, comment vous travaillez en tant que communicant
10:35pour trouver, disons, un bon équilibre
10:38entre la dénonciation et l'espoir aussi dans vos campagnes ?
10:42C'est toujours un exercice délicat,
10:44on a envie d'interpeller,
10:45on le voit avec les réseaux sociaux,
10:46pour attirer l'attention,
10:49la capacité d'attention est de plus en plus limitée.
10:54Donc, on veut quand même refléter la réalité telle qu'elle est,
10:59sans tabou,
11:00les discriminations sur le marché de l'emploi,
11:02un prénom, un nom, un bout de tissu,
11:03un visage,
11:05aussi le lieu de résidence a un impact sur le CV.
11:07Et en même temps, si on perd espoir,
11:11on est foutu,
11:11je pense qu'on ne peut pas se permettre de perdre espoir,
11:15on se le doit justement,
11:17pour toutes ces personnes qui vivent ces difficultés,
11:19de garder espoir,
11:20et de garder cet espoir qu'on peut encore faire bouger les choses,
11:23changer les mentalités.
11:25Les choses évoluent,
11:26pas assez vite,
11:27mais je pense que si on regarde sur 30 ans,
11:29sur 40 ans,
11:30sur les différences de génération,
11:31on voit des changements,
11:32il y a des choses qui ne sont plus acceptables,
11:34il y a des choses qui choquent,
11:35qui ne choquaient pas,
11:36il y a 30 ou 40 ans.
11:40Donc voilà,
11:40on essaie de trouver un équilibre entre,
11:42il y a des discriminations,
11:44mais il y a aussi des solutions.
11:46On le sait,
11:46on le sait qu'UNIA,
11:47Actiris est là,
11:48à disposition des entreprises,
11:50à disposition des organisations,
11:51pour mettre en place des bonnes pratiques,
11:52pour faire changer les choses,
11:53pour faire comprendre
11:54qu'elles ont aussi intérêt.
11:58Et ça aussi,
11:59quand même le redire,
12:00et ça dans la campagne,
12:01et dans la communication qu'on fait de la campagne,
12:03rappeler aussi que Actiris et UNIA à Bruxelles
12:07sont là pour accueillir les témoignages,
12:11accueillir les signalements,
12:12pouvoir aller en justice,
12:14s'il le faut,
12:16et d'être aux côtés des victimes,
12:18qui peuvent aussi faire valoir leurs droits,
12:22et aller en justice,
12:25pour que finalement,
12:25justice soit rendue.
12:26Alors,
12:26vous avez parlé des entreprises,
12:28est-ce que,
12:28vous avez l'impression justement,
12:30que les entreprises sont prêtes,
12:31à entendre ce type de message,
12:34ou que certaines continuent,
12:35encore et toujours,
12:36à fermer les yeux,
12:37sur ces pratiques,
12:38parfois devenues courantes,
12:39malheureusement ?
12:40Cet été,
12:41on a eu un exemple,
12:43assez décourageant,
12:45je pense que tout le monde l'avait vu,
12:46dans la presse,
12:47un email,
12:48avait fuité,
12:49auprès d'une candidate,
12:50dans une procédure de recrutement,
12:51ce mail lui est parvenu,
12:53et c'est un mail interne,
12:54qui disait,
12:54c'est un très bon profil,
12:55mais elle est trop noire,
12:58et elle est trop âgée.
12:59Voilà,
13:00elle a obtenu gain de cause,
13:01puisqu'on en a parlé,
13:02à l'occasion d'une décision de justice,
13:04qui a reconnu,
13:04pour la première fois,
13:05une discrimination cumulée,
13:06c'était la première fois,
13:07que cette loi était appliquée,
13:08donc cette réalité,
13:09elle reste bien là,
13:10les entreprises,
13:10toutes les entreprises,
13:11ne comprennent pas encore,
13:12à quel point,
13:13elles passent à côté de talents,
13:14et de richesses,
13:15en discriminant,
13:16mais en même temps,
13:17et nous on le voit,
13:17chez Dio for a job,
13:18Dio for a job,
13:19on est une association,
13:20mais on parle,
13:21avec les administrations,
13:22on est partenaire d'Actiris,
13:23mais on est aussi partenaire,
13:25avec les entreprises,
13:25on a des partenariats,
13:27avec Eiffage,
13:28avec l'Ireco,
13:29avec Accenture,
13:31on est aux côtés des entreprises,
13:32on a des partenariats avec eux,
13:34et eux sont à nos côtés,
13:36la campagne,
13:36elle est aussi soutenue,
13:37par la Fédération Belge des Entreprises,
13:39la FEB,
13:40donc les mentalités bougent,
13:42on comprend,
13:43et en fait,
13:44il s'agit simplement,
13:45de refléter la réalité,
13:46de notre pays,
13:48ces visages,
13:49ces noms,
13:49ils sont là,
13:50ils sont autour de nous,
13:51il faut le refléter,
13:53dans le monde de l'entreprise aussi,
13:54une société qui reflète la diversité,
13:57elle est plus résiliente,
13:58elle est meilleure économiquement,
14:00et elle prend des meilleures décisions,
14:01parce qu'il n'y a pas d'angle mort,
14:03si on a une diversité,
14:04on a tous les profils,
14:05ça permet de prendre une meilleure décision.
14:08Alors peut-être,
14:09avant de nous quitter,
14:10si vous avez un message,
14:11à faire passer aux employeurs,
14:13qui hésitent encore à faire évoluer,
14:15ces pratiques de recrutement,
14:16et un message aussi,
14:17en direction de ces jeunes,
14:19qui se sentent parfois seuls,
14:20et qui n'osent pas pousser la porte.
14:22Oui.
14:23Notre message,
14:24notre message pour les entreprises,
14:27pour les employeurs,
14:28c'est oser,
14:28en fait,
14:29oser ouvrir la porte,
14:30derrière chaque CV,
14:31il y a une histoire,
14:32il y a une compétence,
14:33et il y a une vraie richesse,
14:35faites confiance,
14:36à cette jeunesse,
14:38ça c'est le message pour les recruteurs,
14:40et puis pour les jeunes,
14:42leur dire,
14:43qu'ils ne sont pas seuls,
14:45qu'il y a des associations,
14:46comme Dieu4Job,
14:46qui sont là pour les accompagner,
14:48mais aussi de leur rappeler,
14:51que ça,
14:51on a fait un micro-trottoir,
14:54en fait,
14:54à Anvers et à Bruxelles,
14:55où on a demandé,
14:57on est allé à Porte de Namur,
14:58on a montré la campagne,
14:59on en a parlé avec plusieurs jeunes,
15:00et cette réalité,
15:02d'une part,
15:02elle était comprise par beaucoup de jeunes
15:04qu'on a interviewés,
15:05et on a demandé aux personnes,
15:08qu'est-ce que vous diriez à Aminata,
15:09qui est sur le poster,
15:10qu'est-ce que vous lui conseillerez,
15:12et tous les conseils,
15:13c'était surtout,
15:14reste toi-même,
15:15crois en toi,
15:16crois en tes rêves,
15:18le job de tes rêves,
15:19tu peux l'avoir,
15:20continue,
15:21bats-toi,
15:21et surtout,
15:22en tant que femme,
15:23tu as de la valeur,
15:25tu as des compétences,
15:26et tu n'es pas seul.
15:27Voilà,
15:28c'était donc la conclusion
15:29de Guillaume Albesard,
15:31en charge de la communication
15:32pour Duo4Job,
15:34merci d'avoir été avec nous.
15:35Merci à vous.
15:36Alors,
15:36pour celles et ceux qui nous écoutent,
15:37vous pouvez retrouver la campagne
15:39Qui est-ce de Duo4Job,
15:41tout au long de ce mois d'octobre,
15:42dans l'espace public
15:43et sur les réseaux sociaux,
15:44et si vous voulez en savoir un peu plus
15:46sur le mentorat proposé par l'association,
15:48c'est sur duo4job.be que ça se passe.
15:51Voilà,
15:51on se retrouve dans quelques instants
15:52pour la suite de votre carrefour de l'info.
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