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  • il y a 2 semaines

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00:00Le tour de l'info sur Arabelle.
00:05Et dans votre carrefour de l'information, on reçoit Fouad Haïdar, le président de la team Haïdar.
00:10Ensemble, on va parler de gouvernance, de précarité, d'environnement et aussi de ses ambitions pour la capitale Fouad Haïdar.
00:17Bonsoir. Bonjour.
00:18Bonjour, bonjour.
00:19Il fait encore jour.
00:20Le cas sur table d'hier soir.
00:21Fouad Haïdar, on va faire un petit retour en arrière, un petit coup d'œil dans le rétroviseur.
00:27Vous avez réalisé une percée impressionnante lors des dernières élections régionales.
00:30Beaucoup ont tendance à l'oublier.
00:32Comment vous expliquez ce succès, tout d'abord ?
00:34D'abord, remercier effectivement tous les électeurs, ceux qui nous ont fait confiance et ceux qui ne nous ont pas fait confiance
00:39parce qu'ils nous ont motivé à avancer et d'arriver là où on est là aujourd'hui.
00:44Donc voilà, je pense qu'être actif sur le terrain, comme on l'a été pendant plus de 20 ans auprès des gens.
00:49Et moi, ce n'est pas d'hier que j'ai commencé.
00:51Vous pouvez voir que j'ai 20 ans de politique derrière moi.
00:53Et quand à un moment donné, on ne s'entend plus avec son parti d'origine,
00:58la seule chose qu'on a à faire, soit on arrête, soit on décide de se lancer une nouvelle formation.
01:02Au début, moi, j'étais un peu pessimiste, mais beaucoup de gens m'ont motivé, m'ont dit
01:06« Écoute, Fouad, tu ne peux pas laisser comme ça 20 ans de politique, plus 5 ans de conseiller au cabinet,
01:11tu as 9 ans d'expérience dans la jeunesse, tu ne peux pas jeter ça comme ça, donc il faut absolument faire quelque chose. »
01:16Et donc, j'ai dit, écoute, j'ai rassemblé quelques personnes autour de moi,
01:19notamment Abdoulaye Bourraque, Salam Al-Astri, que je remercie aussi, qui sont peut-être en train d'écouter,
01:23avec qui on a décidé de réfléchir en se disant « Écoute, on va lancer un processus, on va voir ce que ça va donner. »
01:29Et très vite, très vite, on a vu les résultats, puisque non seulement on a fait un superbe score au niveau régional,
01:34mais aussi au niveau communal.
01:35Et donc, aujourd'hui, la TFA, c'est pratiquement 60 personnes, directes ou indirectes,
01:40qui sont mandataires, politiques, c'est-à-dire du parlementaire jusqu'à le conseiller communal,
01:48le conseil de police, le conseil CPS, dans les logements.
01:50Franchement, c'est magnifique, c'est une aventure incroyable.
01:53Je n'aurais pas cru, il y a deux ans, quand on a lancé le projet, qu'on serait là aujourd'hui.
01:57Est-ce que c'est le signe d'un rejet des partis traditionnels, classiques,
02:01ou plutôt d'une réelle adhésion à votre programme et à votre style politique de la TFA ?
02:06Oui, je crois que le style Fouad Haïdar plaît à beaucoup de monde, on peut dire ce qu'on veut.
02:10Voilà, je ne suis pas le plus intelligent, mais certainement pas le plus con non plus, si je peux utiliser ce terme.
02:16Mais je pense qu'il y a d'authenticité, et puis il y a aussi le fait qu'on est très proche des gens,
02:20j'ai toujours vécu près des gens, je vois les gens, j'ai discuté avec eux, j'ai toujours gardé une permanence où je les voyais, je les entendais,
02:25même si moi je suis un être humain comme tout le monde, j'ai aussi des frères et sœurs, j'ai des amis, j'ai des voisins qui ont des problèmes,
02:30avec qui on discute et on ne vit pas dans un tour d'ivoire.
02:34Mais je veux dire que le fait de recevoir ces gens régulièrement, d'être parmi eux, d'être à la mosquée, dans un café, dans un magasin,
02:40faire des courses dans les marchés tous les samedis et dimanches,
02:42puisque c'est des habitudes que je garde et que je continue à garder,
02:45fait que je suis très proche des citoyens et que j'entends effectivement,
02:48et je n'attends pas le journal page 17, page 15, page 14 pour intervenir au Parlement,
02:52puisque depuis tout le temps, je parlais du pouvoir d'achat depuis tout le temps,
02:54je parle de la sécurité, de la propreté, de la discrimination,
02:57donc ce ne sont pas des thèmes qui sont d'aujourd'hui, mais on s'est dit, stop, il faut qu'on gouverne.
03:01Puisqu'effectivement mon parti ne veut pas me donner la chance de gouverner,
03:04ne veut pas me donner la chance de pouvoir décider clairement,
03:06on va décider de créer notre propre parti, et il fait du moment,
03:10normalement aujourd'hui nous sommes incontournables pour former un gouvernement.
03:13Mais comme tout d'un coup, ils sont venus avec des propositions,
03:16on vous dit soit de vous rendre avec nous, vous en prie.
03:17On va y revenir dans quelques instants, Fouette, j'ai encore une question,
03:20ou plutôt deux questions, certains qualifient votre parti de conservateur ou communautaire,
03:25d'abord comment vous répondez à toutes ces critiques,
03:27est-ce que vous pensez que ce type d'étiquette pourrait freiner
03:30d'éventuelles négociations justement de coalition avec d'autres partis à Bruxelles ?
03:34Écoutez, les gens se basent sur un programme,
03:36notre programme est connu, il a été lu et relu par beaucoup de gens,
03:39il y a 123 points qui tiennent la route,
03:41et effectivement il y a des points peut-être des divergences,
03:43comme il y en aura dans d'autres partis politiques.
03:45La seule chose qui leur pose un gros problème,
03:46et ce que moi je ne t'agirais certainement pas,
03:49c'est le droit de pouvoir croire ou de ne pas croire.
03:51Et donc je pense qu'à ce niveau-là, à Bruxelles,
03:53il y a comme ça une tendance, comme il existe en Flandre,
03:55au fédéral et au niveau de la région Wallonne,
03:57où on veut essayer de mettre l'islam de côté,
04:01ou la religion en général de côté.
04:02Et donc ça leur pose un problème,
04:04et moi je n'ai pas de honte à dire que je suis musulman,
04:06pratiquant, vous savez avant que je rentre en politique,
04:08j'étais musulman, je quitterais l'apoptique, je resterais musulman.
04:10Il n'y a pas un time-out.
04:11Et donc nous ce qu'on demande simplement,
04:13c'est qu'il y a une vraie séparation de l'État et de l'Église.
04:15Et des fois on vient chez moi et on me dit,
04:16« Ah mais vous êtes contre la séparation de l'État et de l'Église ? »
04:18Je dis non, nous on n'est pas pour la séparation de l'État et de l'Église.
04:20C'est vous qui ne l'êtes pas pour la séparation d'État et de l'Église.
04:22Parce que si vous voulez vous mêler,
04:24comment je dois m'habiller pour aller travailler ?
04:25Vous voulez vous mêler de la manière dont je dois manger ma viande ?
04:28Vous voulez vous mêler à partir du moment,
04:29à quel moment on a le droit de se rassembler dans une église,
04:32dans une synagogue ou dans une mosquée ?
04:34Il faut que ça s'arrête.
04:36Justement, que l'État fasse son travail
04:37et que l'Église ou la mosquée ou la synagogue fassent son travail
04:42dans le respect des règles.
04:44Il est clair par rapport à ça.
04:45Et donc effectivement,
04:46s'ils défendent des communautés minoritaires dans ce pays,
04:50et ça veut dire être communautariste,
04:51je suis communautariste.
04:52Alors que si vous allez voir notre liste,
04:54vous allez voir que nous avons une liste super diversifiée.
04:56Des gens de toutes les communautés
04:58puisqu'ils veulent faire la différence.
04:59Que ce soit des gens d'origine asiatique,
05:02ou qu'ils soient africains,
05:03ou bien qu'ils soient belges,
05:05vraiment on avait de tout sur notre liste.
05:07Et on a gagné ces élections
05:09parce que nous étions le reflet de Bruxelles.
05:11Nous sommes le miroir de Bruxelles.
05:12Et ça ils ne veulent pas voir.
05:13Beaucoup de partis politiques ne veulent pas voir
05:15que Bruxelles a changé,
05:17que sa population a changé.
05:18Mais ce sont des Belges avec une seule ambition,
05:21c'est de rendre les gens heureux.
05:22Et je le dis souvent,
05:23ceux qui sont membres chez moi dans mon parti,
05:25si vous n'aimez pas rendre les gens heureux,
05:27si vous n'aimez pas faire plaisir,
05:28si vous ne voulez pas être utile aux autres,
05:30et ça c'est le minimum.
05:32Et moi en tant que musulman,
05:33l'imam me répétait souvent,
05:35le meilleur d'entre nous,
05:36c'est celui qui est utile à son frère ou à sa soeur.
05:38Être utile aux autres.
05:39Quand on est utile aux autres,
05:40on est utile pour soi-même, automatiquement.
05:42Moi je le vois,
05:43le fait que les gens me disent merci,
05:44mais ça me rapporte une certification énorme.
05:46parce qu'on sait très bien,
05:48celui qui ne remercie pas les hommes,
05:49ou les femmes ne remercient pas Dieu.
05:51Et donc,
05:52il y a comme ça un enchaînement de choses qui se fait,
05:55qui nous motive aujourd'hui à être ce qu'on est aujourd'hui.
05:57Et on voit très bien que les Bruxellois,
05:59et ce sont des Belges qui ont plus de 18 ans,
06:01qui ont voté,
06:02et qui ont dit,
06:03nous on vous veut dans un gouvernement.
06:05La preuve,
06:05c'est qu'on est incontournable.
06:07Qu'est-ce qu'ils préfèrent ?
06:08Ils préfèrent se mettre à 4, 5, 6 parties s'il faut,
06:11pour nous bloquer.
06:11Alors, Bruxelles,
06:12donc on n'a toujours pas de gouvernement.
06:14Quel regard vous portez,
06:16d'une manière générale,
06:16sur cette situation ?
06:18Est-ce qu'on insiste,
06:18d'après vous,
06:19une fois de plus,
06:20à un blocage politique
06:21causé par des querelles,
06:22d'égaux,
06:22entre figures clés,
06:23du paysage bruxellois ?
06:24Et puis jusqu'où ces rivalités personnelles
06:26freinent en tout cas toute cette action politique ?
06:28Je pense que vous avez répondu
06:30en même temps que vous posez la question.
06:34Indirectement,
06:34il faut juste retirer les points d'interrogation.
06:37Mais c'est clair,
06:38c'est que les égaux des uns et des autres
06:39font qu'aujourd'hui,
06:40il y a un blocage total.
06:41Je pense que c'est un faux procès
06:43qu'on nous fait aujourd'hui.
06:45Nous avons gagné ces élections.
06:47La logique même,
06:48et ça a toujours été comme ça,
06:49c'est de prendre les trois parties
06:50les plus importantes,
06:51de se mettre autour de la table.
06:52Effectivement,
06:53il ne faut pas tomber dans les extrêmes.
06:55Mais aujourd'hui,
06:55on avait une possibilité
06:56de pouvoir trouver
06:57une majorité alternative
06:58puisque les gens ont voté à gauche
06:59ou centre-gauche ici à Bruxelles.
07:01Et aujourd'hui,
07:02on va avoir une réponse,
07:03c'est d'avoir un gouvernement de droite.
07:05Et on sait très bien
07:06ce que ce gouvernement de droite
07:07est en train de faire
07:07au niveau fédéral.
07:08On le voit en Wallonie,
07:09on voit ce qui se passe en Flandre
07:10et donc les gens sont en train
07:11de réclamer de plus en plus
07:13en se disant
07:13mais ce n'est pas pour ça
07:14qu'on a voté.
07:15Donc si c'est pour voter à gauche
07:16mais avoir,
07:17grâce à certains partis de gauche,
07:19des partis de droite
07:20qui vont gouverner
07:20et apporter la même politique
07:22qui l'amène au niveau de l'Arizona,
07:24on n'a pas besoin de ça.
07:25Donc nous,
07:25c'est vraiment les questions d'égo.
07:27Parce que quand j'étais chez Voroth,
07:29que je sois musulman ou non-musulman,
07:30que je parle en français
07:31ou en néerlandais,
07:32que je parle avec des gens
07:33qui sont pauvres
07:35ou qui soient riches,
07:36ça ne leur posait aucun problème.
07:37Le jour où on a démotionné
07:39ou qu'on a secoué
07:40les âges politiques belges
07:41et notamment bruxellois,
07:43ils se sont dit
07:43« Oh là là, qu'est-ce qui se passe ?
07:45On n'a pas vu venir ce gars. »
07:46Et donc aujourd'hui,
07:47effectivement,
07:48c'est pure question d'égo.
07:50Il n'y a aucune raison.
07:51Ils peuvent mettre
07:52nos programmes sur la table
07:53et ils verront
07:53qu'effectivement,
07:55il n'y a rien de communautariste.
07:56On travaille autant
07:57sur la sécurité,
07:58sur la propreté,
07:58sur le pouvoir d'achat
07:59et tout ce qui va avec.
08:01Nous, ce qui nous intéresse
08:02c'est de rendre les Bruxellois heureux
08:03quelles que soient leurs origines
08:04dans la santé.
08:05Moi, quand je m'attaque
08:05aux problèmes de drogue
08:06dans certains quartiers,
08:07que ce soit à Moulombé
08:08ou à Louvain,
08:09moi, je m'attaque aux dealers.
08:10Je ne m'attaque pas
08:11à des Marocains
08:11ou à des Turcs ou à des Belges.
08:13Quand je regarde
08:13le pouvoir d'achat,
08:14moi, je m'attaque à la pauvreté.
08:16Moi, il ne faut pas m'aider,
08:17je ne suis pas pauvre.
08:18Et pourtant,
08:18je suis d'origine marocaine.
08:19Mais il y a d'autres
08:20qui sont Belges,
08:20Belgos-Belges,
08:21qui doivent survivre
08:22dans ce pays.
08:23Ce n'est pas le tiers monde,
08:25c'est le quart monde.
08:26Il y a 6% de gens
08:27qui ne s'en sortent pas.
08:28Nous avons un million de personnes
08:29qui prennent des médicaments
08:30tous les jours pour dormir.
08:31Est-ce que ce n'est pas ça
08:32notre priorité ?
08:33Aujourd'hui,
08:33ils ont préféré
08:34utiliser leur égo
08:35parce que nous,
08:36les politiciens,
08:37on n'est pas touchés directement
08:38par rapport à cette crise.
08:39Parce qu'on est continué
08:40à être payés.
08:41On ne le sent pas directement.
08:42On n'a pas un problème
08:43de pouvoir d'achat.
08:44On n'a pas un problème
08:45pour payer nos loyers.
08:46Et donc, aujourd'hui,
08:47c'est pure question d'égo.
08:48Et ils nous disent,
08:49s'il faut,
08:50on recommence les élections.
08:51Mais on est prêts.
08:52Nous, on est prêts.
08:53La team Fouaday d'Air,
08:54hier, j'étais seul.
08:55Aujourd'hui,
08:55nous avons 60 mandataires
08:57qui sont payés
08:58directement,
08:58indirectement,
08:59grâce à la TFA.
09:01On ne demande que ça.
09:02Et j'espère effectivement
09:03qu'on va doubler notre score.
09:04Et là,
09:05on sera incontournable
09:06parce que la seule chose
09:07que je regrette,
09:08et beaucoup de gens
09:08peut-être le regrettent aussi,
09:10c'est qu'il nous manquait
09:10923 voix.
09:13923 voix.
09:14Surtout Bruxelles.
09:15Pour être incontournable
09:16au niveau du gouvernement
09:17bruxelles.
09:18Et je crois que les gens
09:19aujourd'hui ont compris
09:20que la team Fouaday d'Air
09:21pourrait être une alternative.
09:22Donc s'ils veulent
09:23aller passer aux élections,
09:24on est partant.
09:25Alors justement,
09:26d'une manière plus générale,
09:27pour aller un peu plus
09:28dans le fond,
09:28est-ce que vous pensez
09:30qu'il faudrait restructurer
09:32nos institutions
09:32de la région
09:33pour éviter que ce genre
09:34de paralysie
09:35ne survienne à l'avenir ?
09:36Est-ce qu'il faudrait
09:37remodeler un petit peu tout ça ?
09:38Tout à fait.
09:38Nous, on est partant.
09:39Je vois qu'il y a une proposition
09:40qui est déposée par défi
09:41ou qui va encore être déposée
09:42pour demander de changer
09:43le système électoral à Bruxelles.
09:45En attendant,
09:45le système électoral
09:46qui est là,
09:47c'est un système démocratique.
09:49On a participé au jeu,
09:50on a gagné.
09:50Ils ont décidé
09:51que ça ne fonctionnait pas.
09:52Pourquoi ?
09:53Parce que c'est nous
09:53qui avons gagné les élections.
09:55Ce n'est pas grave.
09:55Ils veulent changer le système.
09:57Qui change le système ?
09:58On le votera.
09:59Nous, on ne demande pas mieux
10:00de faire des listes bilingues
10:01à Bruxelles.
10:01Et c'est la logique même.
10:02Nous sommes dans une ville bilingue,
10:04une région bilingue.
10:05Il est logique
10:06d'avoir des listes bilingues
10:07comme on le fait
10:07au niveau du système communal.
10:09Aujourd'hui,
10:09de permettre effectivement
10:10à la région
10:11de mettre aussi bien
10:12des francophones et irlandophones
10:13ensemble sur une liste
10:14et qu'ils puissent gouverner ensemble.
10:16Sauf qu'il faut donner
10:17des spécificités.
10:18Il faut savoir
10:18qu'une grosse partie
10:19de l'enseignement
10:19en irlandophone
10:20est payée par la Flandre
10:21ou par la communauté française.
10:23Et là,
10:23par rapport à la culture,
10:24la jeunesse,
10:25par rapport à certaines politiques
10:26qui sont menées,
10:27il faudrait peut-être
10:28trouver des accords.
10:28Et je pense que
10:29si on se démêle un petit peu,
10:31si on réfléchit ensemble,
10:32on peut trouver des solutions
10:33de manière à ce que demain
10:34on puisse faire une liste bilingue.
10:36Et je peux vous assurer
10:37que la TFA,
10:38c'est ce qu'elle demande,
10:40qu'on puisse demain
10:41avoir des listes bilingues
10:42à Bruxelles
10:42et prouver effectivement
10:43que nous avons beaucoup plus
10:45que ces 37 000 personnes
10:46qui nous ont fait confiance,
10:47qu'il y en a beaucoup plus
10:47qui veulent voter pour nous.
10:48Alors,
10:49encore une petite question,
10:50on marquera une petite pause
10:51et on reviendra.
10:51On va parler de votre parti,
10:53le TFA.
10:54Les élus de votre liste
10:55ont quitté le groupe
10:56pour siéger comme indépendants.
10:57Certains y voient
10:58qu'un manque de démocratie interne.
10:59Quelle est votre réaction ?
11:00Je ne sais pas
11:01de quelle démocratie interne.
11:02On s'est venu
11:03dans des réunions régulières.
11:04Il faut savoir une seule chose.
11:05Il y a d'abord,
11:06pour commencer,
11:06il y a une personne
11:07qu'on a mis nous dehors
11:07parce qu'effectivement
11:08elle posait vraiment des problèmes
11:09et des règles à respecter
11:10dans le parti.
11:11Puis une autre,
11:11on a trouvé un terrain d'entente.
11:13Vous savez,
11:13quand on travaille jour et nuit
11:14sur la question palestinienne
11:16et qu'une des personnes
11:17qui était élue chez nous
11:18nous dise à un moment donné
11:19que c'est la Palestine
11:21qui occupe,
11:21les Palestiniens
11:22qui occupent Israël,
11:23là il y a un vrai problème.
11:24Et donc,
11:24vous savez bien,
11:25on ne sait pas s'entendre.
11:26Quand quelqu'un est là
11:27juste pour du boulot
11:28et que c'est pur de l'alimentaire,
11:29malheureusement,
11:29on ne peut pas répondre
11:30à toutes les demandes.
11:31Vous savez,
11:31moi,
11:32quand j'ai commencé le parti,
11:33il y avait 349 personnes
11:35qui se sont présentées
11:36pour la team Fodader.
11:37C'est des gens
11:37qui ne se connaissaient pas.
11:38Et il y a beaucoup de gens
11:39que je ne connaissais pas
11:40qui sont arrivés.
11:41Et donc,
11:41après un an,
11:42malheureusement,
11:42il faut parfois dire
11:44stop,
11:45cette personne correspond,
11:46elle ne correspond pas.
11:47C'est dans tout boulot.
11:48Les gens s'engagent
11:49dans un projet.
11:50S'ils estiment
11:50que ce projet ne leur va pas,
11:52ils peuvent partir.
11:53Mais moi aussi,
11:53en tant que président
11:54et avec mes collègues,
11:55quand on voit
11:56que quelqu'un n'est pas compatible
11:57au programme du parti,
11:58je préfère lui demander
11:59de quitter.
12:00Donc,
12:01voilà,
12:01je pense que
12:02si on parle aujourd'hui
12:03de la TFA,
12:04il faut leur dire une chose.
12:05C'est qu'il y a 3 personnes
12:06qu'on a quittées
12:07ou qu'on a renvoyées.
12:08Chacun y prendra
12:08comme il le veut.
12:09Mais il y en a 57
12:10qui sont là,
12:10qui sont actifs
12:11et qui sont actuellement
12:12dans nos communes
12:13et qui défendent
12:13les intérêts des Bruxellois.
12:14Et pas simplement
12:15que dans les communes,
12:16aux régions,
12:16mais aussi au Parlement flamand.
12:17– Ne bougez surtout pas.
12:18Fouadah Hédard,
12:19on se retrouve dans quelques instants
12:20pour parler logement,
12:22précarité sociale
12:23et notamment
12:23le plan Grandfroid.
12:24A tout de suite.
12:27Le carrefour de l'info
12:28sur Arabelle.
12:32– Et on retrouve
12:33notre invité aujourd'hui,
12:34Fouadah Hédard.
12:35On reprend pour parler
12:36logement et précarité sociale.
12:37Le logement,
12:38tout d'abord,
12:38on le sait,
12:39pour vous,
12:39c'est un problème majeur
12:40chez nous à Bruxelles.
12:41Pour revenir sur
12:42vos propositions concrètes
12:43pour garantir
12:44un accès au logement
12:45pour tous.
12:47– Écoutez,
12:47d'abord,
12:47première chose,
12:48le logement,
12:48vous savez,
12:49ça a toujours été
12:49ma top priorité
12:50et chaque gouvernement,
12:52c'est toujours le même
12:52cinéma qui revient.
12:53On a entre 15 000
12:54et 20 000 logements
12:55inoccupés à Bruxelles
12:56et souvent des logements
12:57qui sont vides
12:58depuis 7, 8, 10, 12 ans
13:00parfois jusqu'à 20 ans.
13:01Donc,
13:01il y a quelque chose
13:02qui cloche.
13:03Il faut vraiment
13:03que ce gouvernement
13:04fasse un plan Marshall
13:05qui dise aujourd'hui
13:06nous allons scruter
13:08rue par rue à Bruxelles.
13:09Dès qu'il y a un logement vide,
13:11qu'on nous explique
13:11comment ça se fait
13:12qu'il est vide.
13:13Soit ce logement
13:13est dans un délai raisonnable,
13:15soit il est mis en AIS,
13:16agence immobilière sociale
13:17qui doit gérer ce logement
13:18et le mettre à disponibilité
13:19des personnes
13:20qui en ont besoin.
13:21Donc,
13:22les travaux,
13:22ça va beaucoup trop lent.
13:23Aujourd'hui,
13:24il y a des entreprises
13:24qui sont prises à travailler.
13:25Vous savez,
13:25quand le bâtiment tourne,
13:27tout tourne.
13:27Aujourd'hui,
13:28nous avons entre 8 à 12 %
13:29du logement social
13:30actuellement
13:30qui est fermé
13:31parce qu'on attend de travaux.
13:33Nous avons des projets
13:34qui attendent un an,
13:34deux ans,
13:35trois ans,
13:35jusqu'à quatre ans
13:36pour être rénovés.
13:37Est-ce que c'est normal
13:38ce qui se passe aujourd'hui
13:39à l'heure actuelle ?
13:40Est-ce que le gel des loyers
13:41aujourd'hui ?
13:41Nous avons voté une loi
13:42il y a quelques mois
13:42avec nos collègues de gauche
13:44pour essayer justement
13:45de gêler les loyers à Bruxelles.
13:47C'est déjà une bonne mesure
13:48mais pas assez suffisante.
13:49Les primes aux allocations loyers
13:50doivent être
13:51beaucoup plus importantes.
13:52Le logement,
13:54c'est la top priorité.
13:56Ça veut dire qu'aujourd'hui,
13:57ce gouvernement,
13:58moi,
13:58tous les jeudis,
13:59en commission,
14:00on harcèlera la ministre
14:01ou le ministre compétent
14:02ou les personnes
14:03qui seront responsables
14:04de ces commissions
14:04pour faire que le logement
14:06soit une priorité.
14:07S'il y a bien une chose
14:08qu'on doit offrir
14:09à tous les Bruxellois,
14:10c'est un toit au-dessus de sa tête.
14:11Un toit au-dessus de sa tête
14:12qui est payable
14:13avec une clé
14:14qu'il puisse fermer
14:15et pouvoir se reposer.
14:17Parce que le logement,
14:18ça te permet de te reposer.
14:19C'est la base principale.
14:20Si jamais tu es tout le temps,
14:22toute l'année,
14:22en train de réfléchir
14:23comment je vais payer mon loyer,
14:24est-ce que je vais pouvoir m'en sortir,
14:26rester bloqué chez un patron
14:27parce que tu voudrais démissionner
14:29mais tu as peur
14:30parce que tu te dis
14:31j'ai un loyer à 1 000 euros,
14:32à 1 200 euros.
14:33Donc je suis prisonnier
14:35d'une situation
14:35que nous-mêmes
14:36on crée indirectement à Bruxelles.
14:38Donc le logement
14:39reste et restera
14:40notre priorité.
14:41Je peux vous assurer
14:42qu'on va scruter rue par rue.
14:44Dès qu'un logement est vide,
14:45on va demander des comptes
14:46au gouvernement,
14:47aux communes,
14:47comment ça se fait
14:48que ce logement
14:48n'est pas mis directement
14:49à disponibilité
14:50des personnes
14:51qui en ont besoin.
14:51Alors il y a une autre problématique.
14:53Beaucoup ont réagi.
14:55Le plan Grandfroid,
14:57j'y arrive.
14:58Et la fin des sous,
14:59votre réaction ?
15:00La fin des sous,
15:01il faut quand même
15:01mesurer les choses.
15:02On parle de 65 000 euros
15:03et je pense que
15:04dans une région
15:05comme Bruxelles-Capital,
15:06ce n'est pas ça
15:07qui va faire la grande différence.
15:08Ce qu'il y a,
15:09c'est que ça prouve
15:10petit à petit
15:10que au niveau fédéral,
15:12exprès,
15:12on essaye de dire
15:13voilà,
15:13on a investi de moins en moins
15:15plutôt à Bruxelles,
15:16mais on va visiter en Flandre,
15:17on va investir
15:19du côté de la Wallonie,
15:20alors que c'est souvent
15:20des gens qui viennent
15:21de Flandry,
15:21de Wallonie,
15:22qui viennent s'installer
15:22à Bruxelles
15:23parce qu'il y a un peu
15:24d'anonymité,
15:26on peut se cacher.
15:27Je pense qu'il n'y a personne
15:28qui veut vivre dans la rue.
15:30Il faut bien voir les choses.
15:31Il y a des gens
15:32qui arrivent dans une situation
15:32à tel point
15:34qu'ils doivent dormir
15:35sur un banc,
15:36ils n'arrivent plus
15:36à payer leur loyer,
15:37ils quittent leur famille.
15:38Vous savez,
15:38moi j'ai vu un gars
15:39qui est venu me voir,
15:40il m'a envoyé une lettre,
15:41il m'a quand même
15:41super émotionné.
15:42Il m'a envoyé une lettre,
15:43il m'a dit
15:43je voudrais faire un rendez-vous
15:44avec vous monsieur.
15:46Quand il est arrivé,
15:47ils sont arrivés à trois,
15:48mais ils n'étaient pas ensemble
15:50avec les deux autres.
15:51Et donc moi je pensais
15:51qu'ils étaient ensemble,
15:52donc je les installe,
15:53et chacun me parle de son problème,
15:54et puis je dis
15:55vous monsieur,
15:55il me dit
15:56mais moi je n'ai rien à voir
15:56avec que je suis venu à part,
15:57je dis vous êtes qui ?
15:58C'est moi qui vous ai envoyé
15:59un courrier pour demander
16:00est-ce qu'il n'y a pas moyen
16:02de créer un gouvernement
16:02qui va s'occuper,
16:04un ministre qui s'occupe
16:05de donner du sens à la vie,
16:08donner une utilité à la vie,
16:10donner un sens,
16:12et je lui dis
16:13mais vous êtes qui ?
16:13Il m'a dit
16:14oui je suis ingénieur et tout,
16:15et ça fait quatre ans
16:15que je dors dans la rue.
16:17Mais petit à petit,
16:18il m'a dit
16:19avec un peu de spiritualité,
16:20un peu de discussion,
16:21un peu de débat,
16:22il m'a dit
16:22j'ai su retrouver
16:23mon petit chemin et tout
16:24et j'ai des gens
16:25qui m'ont donné
16:26un sens à la vie
16:27et donner un sens à la vie
16:28c'est hyper important
16:29et je pense qu'aujourd'hui
16:30il y a beaucoup de gens
16:31dans la rue
16:31qui malheureusement
16:32ne sont pas soutenus
16:32comme ils devaient être soutenus.
16:33Alors aujourd'hui,
16:34venir leur dire
16:35même le dernier bastion
16:36leur donner ne fût
16:37qu'un endroit
16:38avec un peu de chaleur,
16:39un repas chaud,
16:40le temps qu'ils réfléchissent,
16:41le temps qu'ils puissent
16:42en sortir de leurs problèmes,
16:43de dire on ne leur donne
16:44pas de moyens financés,
16:45c'est que ce gouvernement
16:46n'a plus d'humanité.
16:47Est-ce que vous êtes favorable
16:47à la mise en place
16:48de structures,
16:49d'hébergement permanente
16:51y compris en dehors
16:51de la période hivernale finalement ?
16:53Tout à fait,
16:53c'est hyper important.
16:54Je pense qu'il ne faut pas
16:56soutenir les gens
16:57qui occupent pendant l'hiver.
16:58Ce n'est pas la température
16:59à l'extérieur
16:59qui va déterminer
17:00si aujourd'hui
17:01on doit donner la possibilité
17:02à quelqu'un
17:02d'être chez lui ou pas.
17:04On a tous besoin
17:05d'avoir un chez-soi
17:06et donc les accompagnés
17:07doivent être faits
17:08toute l'année.
17:08Ce n'est pas la peine
17:09de dire on fait ça trois mois
17:10et puis le reste on verra bien.
17:11Il y a une problématique
17:12qui se rajoute ici
17:13c'est qu'on a beaucoup
17:14de gens en séjour illégaux
17:15ou illégal ici
17:16sur le territoire
17:16et que le fédéral dit
17:18ah oui mais ça
17:19ce n'est pas notre responsabilité
17:20on n'a pas besoin
17:20de s'occuper d'eux
17:21nous ne s'occupent
17:21que des gens
17:22qui ont des papiers
17:22et qui ont un séjour.
17:24Ça ne marche pas comme ça.
17:25On doit rester humain
17:26et c'est hyper important
17:27quelle que soit la religion
17:28quelle que soit
17:29qu'on croit ou ne croit pas
17:30plus important
17:31c'est toujours la même règle
17:32j'avais faim
17:32tu m'as donné à manger
17:33j'avais soif
17:34tu m'as donné à boire
17:34j'étais malade
17:35tu es venu visiter
17:36j'avais besoin d'un toit
17:37tu m'as donné un toit
17:38au-dessus de ma tête
17:39je crois que c'est
17:39des règles générales
17:40qu'on soit croyant
17:41qu'on ne soit pas croyant
17:42on doit soutenir les personnes
17:44après une fois
17:45qu'ils sont installés
17:46qu'ils ont un peu
17:47que reviennent leur bon sens
17:49de leur dire
17:49écoutez
17:50voilà ce que vous avez droit
17:51voilà ce qu'on n'avait pas droit
17:51et voilà ce qu'on va faire avec vous
17:53mais je pense que
17:54des structures doivent être faites
17:55toute l'année
17:55et pas simplement
17:55pendant l'hiver.
17:56Alors le temps passe très très vite
17:57j'ai encore 2-3 questions
17:58la zone basse émission
18:00c'était un sujet
18:02de cache sur table
18:03hier soir
18:03sur notre antenne
18:04assez animée
18:04rapidement votre position
18:06notre position est très claire
18:07je pense qu'il faut arrêter
18:08l'hypocrisie
18:09je veux dire en Flandre
18:10on va continuer à tourner
18:10avec des Euro 5
18:11en Wallonie on continue à tourner
18:12ils sont très désannulés
18:13partout toutes ces règles
18:14au niveau de l'Allemagne
18:15dans d'autres pays
18:16au niveau européen
18:17et on ne serait que là
18:18c'est que Bruxelles
18:19qui devrait continuer
18:19vous savez on a déposé
18:21un texte qui était
18:22très très bien piscelé
18:23et malheureusement
18:24le PS et d'autres parties
18:25sont venus
18:25ils ont dit
18:25non non on va faire
18:26un autre texte
18:26pour s'en oublier les motos
18:27on leur a dit
18:28pas de problème
18:28et on a vu que le texte
18:30était très très mal fait
18:31mais on a quand même voté
18:32on a voté
18:32et on a obtenu un gain
18:34que les gens pouvaient rouler
18:35encore deux ans
18:35jusqu'à fin 2026
18:37voilà
18:37aujourd'hui qu'est-ce qui se passe
18:38il y a
18:39le conseil
18:40la cour constitutionnelle
18:41a décidé d'annuler le texte
18:42parce qu'il y a des associations
18:43de l'environnement
18:43qui ont porté plate
18:44et qu'est-ce qu'on a fait
18:45j'ai interpellé directement
18:46un des premiers
18:47le gouvernement
18:48et le gouvernement
18:49nous a promis
18:49de trouver une solution
18:50jusqu'au 31 mars 2026
18:52les gens ne devront pas
18:53s'inquiéter
18:5431 mars 2026
18:55mais nous
18:55on a déposé un texte
18:57ou on va en tout cas le déposer
18:58qui va demander
18:59de pouvoir
18:59soit de ne pas
19:01être beaucoup plus sévère
19:02et pourquoi pas
19:03complètement retirer ce bazar
19:04parce que
19:05la laisse c'était bien
19:06il y a 10 ans
19:07mais on voit aujourd'hui
19:07que ça ne répond pas du tout
19:09aux accords climatiques
19:10qu'on a signés
19:11il y a quelques années
19:11alors avant de nous quitter
19:12je voudrais avoir
19:13votre sentiment
19:14votre vision
19:15à long terme
19:16à Bruxelles
19:16pour TFA
19:17ah mais nous
19:18on est très optimiste
19:19franchement
19:20et de toute façon
19:21le musulman il est optimiste
19:22même si
19:23voilà
19:23parce qu'ils vont me reprocher
19:24de dire musulman
19:24mais vous n'allez pas
19:25l'enlever
19:25vous n'allez pas l'enlever
19:27je veux dire
19:27moi j'ai une identité
19:28je ne veux pas la retirer
19:29je veux simplement
19:29pour vous dire
19:30qu'on est très optimiste
19:31pour 2029
19:32franchement
19:33on a tous les jours
19:33des gens
19:34qui nous rejoignent
19:35qui veulent devenir membre
19:36qui veulent nous accompagner
19:37puis il y a des gens
19:37certainement qui partiront
19:38mais il y en a énormément
19:39de gens qui viennent nous rejoindre
19:40et je pense que 2029
19:42ce sera la grande surprise
19:43aujourd'hui
19:43c'est peut-être un exercice
19:44pour certains
19:45mais 2029
19:46ce sera la concrétisation
19:47si ils ne nous accèdent pas
19:47qu'on rentre dans le gouvernement
19:49aujourd'hui
19:49nous on continuera
19:50à faire notre combat
19:51on continuera à travailler
19:51on continuera à tétiller
19:52et tout
19:52mais l'alternative pour 2029
19:54les gens l'ont compris
19:55que ce sera la team
19:56Fouad Haïdar
19:56rendez-vous donc
19:57aux prochaines élections
19:58tout à fait
19:58rendez-vous Ipris
19:59merci Fouad Haïdar
20:00de l'invité du Carrefour
20:01de l'information
20:01et on se retrouve
20:02dans quelques instants
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