00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:04Il est 8h48 sur Sud Radio, le grand débrief, on a passé évidemment plus de temps avec Jean-Louis Borloo
00:10qui est resté pour nous décrire ce qu'il voudrait voir se mettre en place,
00:18même si ça peut sembler peut-être utopiste, mais en tout cas c'est des idées sur la table.
00:22Une bande et pas un messie, comme il le dit, une bande qui se met au travail, etc.
00:27qui réduit beaucoup de choses, quand il a dit effectivement tout à l'heure
00:33c'est 400 milliards gérés par 8000 organismes.
00:38Tout est émietté évidemment, il n'y a pas de décision, il faut 20 ans pour faire avancer les choses
00:43alors qu'en Chine en deux mois ils vous construisent un hôpital, c'est vrai qu'on est complètement à la rue.
00:48Alors tiens, autre sujet évidemment en ce moment c'est la politique avec l'Assemblée Nationale,
00:55les vice-présidents s'en fêtent hier, le retour de deux vice-présidents.
01:02Éric Revelle, vous trouvez ça logique ou pas ?
01:05Moi je trouve ça tout à fait logique, je veux dire, vous parlez des deux vice-présidents RN,
01:09on pourrait parler aussi des deux vice-présidents et des filles, vous voyez, là ça choque moins apparemment.
01:13Mais je vais vous dire une chose, moi ce qui me pose le plus problème, c'est pas que le RN est deux vice-présidents,
01:20ce qui me pose vraiment problème c'est le bloc central, je vais vous dire, ces gens ne savent plus où ils habitent.
01:27C'est une sorte de bateau fantôme.
01:30Voyez, Gabriel Attal qui au moment des législatives a appelé à voter LFI,
01:34aujourd'hui il a porté ses voix pour faire élire deux vice-présidents RN.
01:39Ces gens sont sur un bateau fantôme, vous voyez, on emploie beaucoup le terme en ce moment,
01:44et politiquement, on le voit dans les sondages,
01:47alors Asso va imaginer qu'Édouard Philippe, elle, représente du bloc central,
01:51mais ces gens sont perdus en fait.
01:53Le macronisme ne survivra pas à leur mentor.
01:57Après ça, François, François, c'est un bateau fantôme.
01:59C'est le bal des faux-culs, en réalité ça s'appelle le bal des faux-culs,
02:03et là je rejoins complètement Éric, il y a un naufrage, il y a un naufrage dans cette histoire.
02:08Le naufrage, c'est pas les républicains, parce qu'on sent que c'est de plus en plus poreux l'idée de l'union des droites.
02:13En tout cas, elle fait son chemin chez un certain nombre de leaders des républicains,
02:17mais véritablement, imaginez quand même ce désastre du macronisme.
02:23Regardez véritablement Gabriel Attal, qui est en plus en terre Emmanuel Macron,
02:27Non, non, mais il vient de le dire, mais je parle même de ce leader-là,
02:30qui est Gabriel Attal, qui émerge à peine à 10%.
02:33Il y a un an et demi, souvenez-vous, Gabriel Attal était l'enfant chéri des médias,
02:38l'enfant chéri de la politique française,
02:41il n'y avait pas assez de mots, y compris à ce studio,
02:44avec des copains que j'aime beaucoup, pour le louanger.
02:47Oui, Philippe Bigère adorait, c'était une source de rigolade entre nous et moi,
02:51et nous étions, il y avait une fascination pour Gabriel Attal,
02:54regardez un an et demi après.
02:56Donc ça devrait aussi servir de leçon, en réalité, à tous les politiques.
02:59Oui, alors, qu'est-ce que vous en pensez-vous ?
03:00En montréant en décembre.
03:026, 300, 300, que pensez-vous, justement, de la vice-présidence pour le RN,
03:08comme pour les filles, d'ailleurs, de l'autre côté,
03:10et encore, on n'est pas aux présidences, parce que là, on va peut-être en parler,
03:13les présidences de commission avec Eric et Françoise.
03:16Laurent et Sandra sont avec nous.
03:18Bonjour à tous les deux.
03:20Laurent, tout d'abord, de Bergerac, qui est avec nous.
03:23Bonjour, Laurent.
03:24Bonjour Patrick, bonjour M. Barlow, et puis bonjour aussi à vos intervenants.
03:30Ça me fait un peu sourire, parce qu'ils m'ont fait rigoler, là,
03:33parce qu'en disant bateau fantôme, ou le bal des FAUQ, ou pilote sans un avion.
03:38Je pense qu'aujourd'hui, notre gouvernement, il n'a plus de pilote,
03:40et on ne sait plus quoi inventer.
03:42Écoutez, le RN revient à l'Assemblée en tant que vice-présidence.
03:46Enfin, ils étaient en 2022, ils étaient en 2024, ils sont en 2025.
03:52Est-ce qu'il y a eu des choses qui se sont faites en 2022, marquantes, et en 2024 ?
03:57Bon, à ma connaissance, non.
03:59Enfin, je pense qu'à un moment donné, il faut qu'on laisse un peu les gens travailler aussi.
04:02Alors, je ne suis pas pour le RN.
04:03Moi, aujourd'hui, je voudrais juste qu'on trouve, qu'on sorte de cette crise.
04:07Qu'on sorte de cette crise, parce qu'on a une crise qui est présente.
04:11Elle pèse sur notre économie.
04:13Elle pèse sur nous, chefs d'entreprise.
04:15Elle pèse aussi sur les salariés.
04:17Elle pèse partout, au niveau social.
04:20Mais aujourd'hui, il n'y a que nos politiciens qui ne se rendent pas compte, en fin de compte, de cette situation.
04:27Alors, moi, je pense qu'on laisse les gens travailler.
04:29Parce que là, ce matin, on parle du RN, mais on ne parle pas des LFI.
04:32Oui, oui.
04:32Il y a des visites qui disant que c'est des LFI.
04:35Vous avez raison, vous avez raison.
04:37On pourrait craindre les LFI, comme le RN.
04:42Pourquoi le RN ? Aujourd'hui, on tape toujours sur le RN.
04:46Mais je pense qu'il y a de bonnes idées au RN, qu'il y a de bonnes idées chez LFI.
04:50Mais personne ne veut les prendre, ces bonnes idées.
04:52Parce que derrière, chaque personne veut mettre son idée.
04:58On prend le chocle, donc, Gabriel Atta, tout ça.
05:00Aujourd'hui, ils sont perdus.
05:01Et Laurent, c'est ce que disait Jean-Louis Borloo, qui a dû nous quitter, même s'il est resté plus longtemps que le quart d'heure de l'interview tout à l'heure.
05:12Il disait, lui, il veut reconstituer une bande, mais une bande, en fait, très, très large, pour emmener la France et la réformer.
05:19C'est intéressant, d'ailleurs, son idée.
05:21Vous permettez, Françoise ? Le régalien, en fait, au niveau national, et ensuite s'occuper des gens au niveau régional.
05:30Sandra est avec nous au 0826-300-300.
05:33On a entendu Laurent.
05:35Et vous, Sandra, justement, sur ce retour du RN à la vice-présidence de l'Assemblée nationale ?
05:41Bonjour Patrick, bonjour à tous.
05:42Écoutez, moi, je trouve que, en fait, c'est aussi peut-être une façon d'apaiser un peu les choses, dans le sens où chaque représentant de chaque parti doivent exister en fonction de leur poids.
05:54Donc, en fait, savoir si c'est bien ou mal, je ne sais pas.
05:56En tout cas, c'est peut-être plus juste.
05:59C'est une façon aussi de...
06:01Peut-être que le RN ne se pose pas en victime.
06:04C'est aussi une façon de les laisser agir aussi, tout comme LFI.
06:08Enfin, les gens ont voté dans cette Assemblée.
06:10On est d'accord ou pas avec eux, avec les votes des uns et des autres.
06:15Mais en attendant, il faut faire avec pour le moment.
06:17Donc, moi, je pense qu'une bonne représentation, c'est quand même important.
06:21Après, maintenant, ils vont être...
06:23Comme ils le disent tous régulièrement, nous sommes en responsabilité.
06:26Là, il faut que chacun prenne ses responsabilités.
06:29Et je suis entièrement d'accord avec M. Borloo, que j'aime beaucoup.
06:33Ce qui me paraît très sage sur le fait qu'à un moment, il va falloir décentraliser les choses.
06:37parce que ce qui se passe en province...
06:39Mais bien le faire, Sandra.
06:41Vous avez entendu, parce qu'il y a beaucoup de choses qui sont décentralisées,
06:44mais tout est émietté.
06:45Et tout le monde fait tout.
06:46C'est ça.
06:47Tout le monde fait tout.
06:48Et tout le monde se mêle de tout et ça n'avance pas.
06:50C'est exactement ça.
06:52C'est exactement ça.
06:53Il y a des financements croisés maintenant.
06:55Des régions qui participent, en fait, avec des départements,
06:58avec des communes, avec l'intercommunalité,
07:00avec des organismes régionaux et locaux.
07:03Et résultat, à la fin, ça n'avance plus.
07:05Donc, c'est vrai, on n'y voit pas clairement.
07:08Ce n'est pas lisible du tout pour la population,
07:11déjà, pour les usagers, pour les citoyens.
07:13Et ce n'est pas efficace, parce qu'en fait,
07:16chacun se renvoie la balle.
07:17Parfois, on se dit, ce n'est pas à moi, c'est à l'autre.
07:20La communauté de communes qui a la compétence économique
07:22et la région aussi.
07:24Je veux dire, la région, quand on est dans notre région,
07:27nous, ça va, c'est cinq départements.
07:28Mais quand vous prenez des régions comme...
07:30Nouvelle-Aquitaine.
07:31Je veux vous dire, on est sur un autre sujet.
07:33Non, mais Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine.
07:36Merci, Sandra.
07:37Dernier mot, Françoise et Eric.
07:39Le gouvernement, alors, il arrive quand, là ?
07:41Il arrive quand il va arriver.
07:42Moi, je pense qu'il essaie de faire entrer des ronds et des carrés,
07:44Sébastien Lecornu, et qu'à terme, il ne va pas y arriver.
07:47À part, peut-être, avec une mesure choc vendredi,
07:50mais je ne vois pas comment Sébastien Lecornu
07:52échappe à la censure dès la semaine prochaine.
07:54Pour ajouter à la crise dont parlait Jean-Louis Bourleau,
07:59il y a aussi la crise du couple exécutif en France,
08:02Premier ministre, Président de la République.
08:03On a un Président de la République qui est en voyage,
08:06il est ailleurs, et pour l'instant,
08:07on a un Premier ministre qui n'est nulle part.
08:09Ah, joli !
08:10Un Président de la République qui est ailleurs,
08:14et un Premier ministre qui n'est nulle part.
08:16Il rentre ce matin, il est à l'heure.
08:17Il fait une escale, il repart, il repart.
08:20Vous pouvez méditer, 0826 300 300,
08:22vous appeler pour dialoguer avec Jean-François Aquili.
08:26Dans un instant, revenir aussi sur tout ce que vous avez entendu
08:28ou ce que vous avez envie de dire.
08:31Bien sûr, l'antenne vous est ouverte sur Sud Radio,
08:34et je vais vous dire aussi dans quelques minutes
08:35qui a gagné aussi ce matin au jeu pour la Grange Vacances.
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