- il y a 7 heures
Avec Étienne Blanc, sénateur LR du Rhône
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NewsTranscription
00:00Les sénateurs LR ont formulé lundi dans un rapport 17 propositions visant à lutter contre l'islamisme en France,
00:05une initiative qui n'a pas plu à certains responsables du culte musulman,
00:08qui ont adressé hier une lettre au président du Sénat, Gérard Larcher,
00:12dénonçant une instrumentalisation politique systématique de leurs pratiques culturelles.
00:18Mais que contient précisément ce rapport ?
00:20On en parle avec le sénateur LR du Rhône, Étienne Blanc. Bonjour.
00:23Bonjour Étienne Blanc.
00:25Bonjour.
00:26Merci d'être à l'antenne de Sud Radio.
00:28J'allais vous dire, les 17 propositions du groupe républicain au Sénat,
00:34on recevait tout à l'heure le directeur de cabinet de Mathieu D'Arnaud, Romain Marlex.
00:40Il était temps, dites-moi, que les parlementaires se bougent pour proposer ce genre de loi, vu la situation ?
00:47Oui. Il y a une action qui est une véritable action de conquête par les frères musulmans,
00:52qui profite quasiment systématiquement de toutes les failles de notre système juridique,
00:57qui utilisent des moyens juridiques très puissants pour s'infiltrer.
01:01Et le résultat aujourd'hui, ce sont environ 200 mosquées qui sont influencées.
01:06On estime le nombre des fidèles posées à 100 000.
01:10Et il y a 280 associations qui sont suspectées d'être très très proches des frères musulmans.
01:17Ça concerne aussi une vingtaine d'établissements scolaires et une bonne centaine d'écoles choraliques.
01:23Donc oui, vous avez raison, il est temps de réagir et de réagir fortement.
01:26On peut surtout s'étonner, monsieur le sénateur, qu'il n'y ait pas eu plus d'unanimité.
01:30Bon, c'est très bien que le groupe républicain au Sénat, qui est le groupe majoritaire,
01:35vous avez presque, je crois, près de 130 élus.
01:39Et vous participez d'ailleurs à l'équilibre politique aujourd'hui de l'avis parlementaire sur les projets de loi.
01:44Parce que le Sénat, finalement, aujourd'hui, est la Chambre où il y a de la stabilité.
01:48Contrairement à l'Assemblée nationale, où la dissolution a provoqué, j'allais dire, un éclatement,
01:53une mosaïque qui fait que c'est ingouvernable.
01:55On a la stabilité sénatoriale, qu'on apprécie ou pas les positions du Sénat.
01:58Mais en tout cas, il y a des choses claires.
02:00Vous n'êtes pas étonné que d'autres groupes, peut-être que vous allez me dire si, ils vont y venir.
02:04Mais quand vous avez fait ce projet-là, vous avez concerté les autres groupes
02:07pour savoir si vous voulez vous accompagner dans cette mesure républicaine, salutaire et démocratique ?
02:12Bien sûr. Dans ce groupe de travail, évidemment, il y a une ouverture sur les autres groupes.
02:21Au Sénat, c'est la pratique et c'est la tradition.
02:24On se parle, on échange.
02:26Moi, je viens de faire une loi sur le narcotrafic avec mon collègue Jérôme Durin.
02:28Il est socialiste.
02:30Et on a trouvé les voies et les moyens de se mettre d'accord sur l'essentiel.
02:34Eh bien là, sur l'antrisme des frères musulmans, c'est exactement la même chose.
02:39Il faut qu'on se parle. Il faut qu'on se parle sans a priori.
02:42Nous, quand on est rentrés dans le dossier, on est rentrés sur des exemples concrets.
02:45Quand vous avez une famille qui vous explique que son gosse ne peut plus aller jouer au foot
02:50parce que n'étant pas musulman, il est quasiment interdit de jeu par l'équipe de foot.
02:57Voilà. Donc il faut en parler. Il faut en parler tranquillement et sereinement,
03:02prendre conscience du risque et apporter des mesures fortes.
03:04Est-ce que vous voulez dire par là, Étienne Blanc, que des sénateurs de l'Union centriste,
03:08des radicaux qui sont du groupe radical au Sénat, c'est vraiment des radicaux, je les connais,
03:13et des socialistes vont peut-être se joindre à vous pour voter ces 17 propositions ?
03:17J'espère. En tout cas, il faut qu'il y ait un débat sur ce sujet-là.
03:21Et le débat, je le relis, il faut qu'il permette d'ouvrir les yeux.
03:25Et quand c'est trop tard, c'est trop tard. On a laissé faire, c'est trop tard.
03:28Donc ce rapport, il a le mérite de poser très objectivement un certain nombre de questions
03:33et de présenter des propositions qui sont des propositions qui ne sont pas excessives,
03:38mais qui prennent la mesure du problème et qui permettent d'apporter des réponses très très précises.
03:43Vous convenez, M. le Sénateur, qu'on est en plein dans la laïcité.
03:45C'est un enjeu laïc, c'est un enjeu républicain, c'est un enjeu démocratique.
03:50On est alerté depuis très longtemps sur les dérives de certaines mosquées,
03:54ces imams, certains frappés d'OQTF qui n'ont pas été expulsés,
03:58l'antrisme des frères musulmans qui sont d'une immense efficacité.
04:03Vraiment, je pense, et quand on parle à nos concitoyens,
04:06souvent on dit mais qu'est-ce qu'on attend ? Pourquoi le gouvernement ?
04:10Enfin, on a eu Bruno Retailleau qui était de votre groupe,
04:13on a Gérald Darmanin qui n'est pas non plus, j'allais dire, en retrait par rapport à ça.
04:18Comment se fait-il qu'on en soit seulement au stade d'avoir 17 propositions au Sénat
04:23pour résoudre un problème qui aurait dû être résolu depuis longtemps ?
04:26C'est un peu étonnant.
04:27Oui, c'est étonnant, mais ce n'est pas le seul sujet, je vous parlais tout à l'heure, de la drogue.
04:33On s'y est pris un peu tard, on peut parler exactement de la même chose sur la dette.
04:36On s'aperçoit aujourd'hui qu'il est abyssal, mais on s'y prend peut-être un peu tard.
04:39Et sur les frères musulmans et l'antrisme musulman, c'est exactement la même chose.
04:44Alors, moi je pense qu'on a un problème aujourd'hui en France,
04:47c'est que les principes juridiques puissants qui se sont construits au fil du temps,
04:52c'est le cas notamment de la laïcité avec l'homme de 1905,
04:54bon, finalement, au fil du temps, on pense que c'est acquis
04:57et on va aménuiser, on va affaiblir ces principes,
05:01notamment sous l'effet de décisions judiciaires qui nous mettent en difficulté.
05:05Moi, je crois qu'il faut revenir à l'essentiel.
05:07La France, c'est une république laïque.
05:10C'est dans notre Constitution.
05:12On a un certain nombre de textes qui sont des textes très structurants.
05:15Il ne faut surtout pas les affaiblir.
05:17Donc, il faut revenir à l'essentiel.
05:18Moi, je suis très très clair.
05:19Une équipe de foot qui impose les prières obligatoires,
05:22elle n'a rien à faire dans l'espace public.
05:24Elle ne joue plus sur un terrain de foot public.
05:27Quand on prendra des mesures aussi fortes et aussi claires,
05:30à ce moment-là, je crois qu'on sera respectés.
05:33Et ceux qui cherchent à développer cet entrisme,
05:36mettons un terme à leurs actions qui sont funestes.
05:38Il ne faut pas que la France oublie ce qu'elle a vécu.
05:40Alors, bien sûr, on dit,
05:41ah oui, mais c'était au 16e siècle,
05:43ces guerres de religion terribles.
05:45Vous voyez, moi, j'étais maire d'Yvonne Lebin,
05:47à côté de la Suisse,
05:48dans un pays de Gèques,
05:49qui a été envahi à plusieurs reprises
05:51au moment des guerres de religion,
05:53par les puissances protestantes,
05:54puis les catholiques.
05:54Mais est-ce qu'on se souvient des ravages
05:56que cela a provoqué ?
05:58Rétablir ces guerres religieuses,
06:00c'est funeste pour le pays,
06:01il faut en avoir conscience.
06:03Il y a un risque,
06:03on apporte des mesures fortes.
06:04Les Français ont la mémoire de plus en plus courte.
06:07Maude Koffer, on va vous poser une question.
06:08Monsieur le sénateur Etienne Blanc,
06:09vous portez a priori un discours de bon sens,
06:11mais vos propositions n'ont pas plu à tout le monde,
06:14je le disais tout à l'heure,
06:14et certains responsables du culte musulman
06:16ont adressé une lettre au président du Sénat,
06:18Gérard Larcher,
06:18pour dénoncer ces propositions.
06:20On vous accuse d'islamophobie,
06:22qu'est-ce que vous répondez à ça ?
06:23Bien sûr, dès que vous vous attaquez à ce sujet-là,
06:25on vous dit que vous êtes islamophobe.
06:27Mais l'islam a toute sa place,
06:30à partir du moment où on respecte les principes
06:32de notre République,
06:34c'est que dans le monde musulman,
06:36on ouvre les yeux
06:37et qu'on voit les conséquences
06:39que peut avoir cette dérive.
06:41On a besoin d'alliés sur ce sujet-là.
06:43Et évidemment, on a besoin d'alliés
06:45parmi le monde musulman.
06:47Et il y a un certain nombre
06:47de responsables du culte musulman
06:49qui sont entièrement d'accord
06:51avec ce que nous proposons,
06:52parce qu'eux-mêmes,
06:53ils sont menacés, ils sont fragilisés.
06:55C'est eux qu'il faut aller chercher.
06:57C'est à eux qu'il faut donner la parole
06:58sur les grands médias.
07:00Et c'est eux qu'il faut valoriser
07:01avec la puissance publique.
07:03– Toute faiblesse, M. le sénateur,
07:05est perçue par les adversaires
07:07de la République
07:07comme un encouragement pour eux.
07:10Comme quoi, face à cette résignation,
07:12à cette démission politique,
07:14quelquefois une capitulation,
07:15ils se disent « bon, il y a un boulevard ».
07:16Heureusement qu'il y a des élus comme vous
07:18pour tenir tête.
07:20Vous avez interpellé
07:22ou déjà questionné
07:23M. le Premier ministre,
07:24Sébastien Lecornu
07:25ou Laurent Nunez.
07:26Vous sentez qu'il va y avoir
07:27une attente de leur part,
07:30que votre proposition
07:30va être accueillie ou étudiée ?
07:32– En tout cas, dans le discours
07:33dans celui de Gérald Darmanin
07:35et dans celui de Laurent Nunez,
07:38on a vraiment l'impression
07:39qu'ils prennent conscience
07:41du risque que cela fait peser
07:43sur notre société.
07:45Le rôle du politique,
07:47c'est bien sûr d'apporter des réponses,
07:49mais parfois aussi,
07:49c'est d'ouvrir les yeux
07:50et de permettre à la société
07:52d'ouvrir les yeux
07:52sur les risques futurs.
07:54Il n'y a rien de pire
07:54que de cacher la poussière
07:55sur le tapis,
07:57d'attendre,
07:57de procrastiner.
07:58À un moment,
07:59il faut dire les choses
07:59et moi je suis prêt
08:01à participer à un débat
08:02avec ceux qui critiquent
08:03nos propositions.
08:04Mais on le fait
08:05droit dans les yeux,
08:07on le fait d'abord
08:08en se faisant confiance
08:09et en disant
08:09voilà,
08:10le problème est là,
08:11on apporte une réponse.
08:12Mais nier le problème,
08:14c'est amener la République
08:15à connaître des lendemains
08:16particulièrement douloureux.
08:18– On ne va pas citer
08:18les 17 propositions
08:19parce que là,
08:20si on n'a pas le temps,
08:21pouvez-vous m'en donner
08:22deux ou trois
08:22qui vous semblent fondamentales,
08:24essentielles ?
08:25– La première des choses,
08:27c'est de faire en sorte
08:28que dans la sphère publique,
08:30on puisse permettre
08:31aux personnels,
08:33ceux qui accompagnent
08:33les sorties scolaires,
08:35les événements sportifs,
08:36de comprendre le phénomène.
08:38Parce que c'est compliqué.
08:40En face de nous,
08:41on a affaire
08:42à une puissance
08:43qui est très habile.
08:44Elle avance masquée,
08:46elle utilise
08:46des moyens juridiques,
08:47elle se plaint,
08:48elle se victimise.
08:50Donc pour ça,
08:51il faut que les agents publics
08:52qui travaillent
08:53dans le domaine scolaire,
08:55dans le domaine
08:55de la formation,
08:56que ces agents publics
08:58puissent être mieux formés,
08:59on met des formations
09:00un peu à toutes les sauces,
09:01qu'ils puissent être sensibilisés
09:03et qu'on leur donne
09:04une boîte à outils
09:05pour qu'ils puissent
09:06apporter des réponses possibles.
09:08Puis le deuxième sujet
09:09qui pour moi est important,
09:10je vous le disais,
09:12une société qui ferme les yeux,
09:15elle s'apprête demain
09:17à avoir des lendemains
09:18extrêmement douloureux.
09:20Pour ça,
09:21et pour ouvrir les yeux
09:22de notre société,
09:23il faut développer
09:24des programmes de recherche,
09:26il faut qu'on s'appuie
09:27sur des réseaux
09:28d'intellectuels,
09:29de journalistes,
09:30il faut qu'on sache
09:31s'associer les médias
09:32pour poser les bonnes questions.
09:34Et là,
09:35il y a un besoin
09:35de soutien,
09:37notamment de nos équipes
09:38de chercheurs.
09:39Dans les travaux
09:40que nous avons faits,
09:41nous avons auditionné
09:41des chercheurs,
09:42mais ils nous ont appris
09:43des choses,
09:44eux c'est leur job,
09:45ils vont chercher
09:46de l'information,
09:47maintenant il faut
09:48la faire circuler,
09:49il faut développer
09:50ces programmes de recherche
09:51pour mieux prendre
09:52la mesure du risque.
09:54Etienne Blanc,
09:54vous convenez
09:55que l'état de droit
09:56ne doit pas être récupéré
09:58par les ennemis
09:59de la République
09:59pour poursuivre
10:00leurs méfaits,
10:01et que s'il faut le repenser
10:02dans le sens plus démocratique,
10:04il faudra le repenser.
10:04Il faut repenser le droit
10:06dans un certain nombre de cas,
10:07donner des moyens nouveaux,
10:08il faut faire en sorte
10:09que ce droit soit compétit.
10:11Moi, qu'est-ce que je constate ?
10:12C'est que c'est souvent
10:13sous prétexte de jurisprudence
10:15ou de décision
10:16du droit européen
10:17que ces mouvements fondamentalistes
10:21cherchent à nous affaiblir.
10:24Le Conseil des musulmans européens,
10:26le CEM,
10:27fait un travail de lobbying
10:28absolument extraordinaire,
10:29absolument efficace,
10:31et il utilise notamment
10:32des moyens juridiques.
10:34Et cela,
10:35il faut parfaitement
10:36en avoir conscience.
10:37Donc, s'il faut adapter
10:38le droit français,
10:39bien sûr qu'il faudra le faire,
10:41mais il faudra le faire,
10:42évidemment,
10:42sous ces contraintes européennes.
10:44On a aussi un énorme travail
10:46à faire
10:46au niveau du Parlement européen.
10:48On sent votre vigilance
10:51et votre détermination,
10:52M. le Sénateur.
10:54Vous êtes ici chez vous.
10:55Si vous avez besoin
10:56de revenir pour intervenir,
10:57nous serons à l'écoute
10:58de votre engagement.
10:59Merci pour ce témoignage.
11:00A très bientôt.
11:00C'est moi qui vous remercie.
11:01A très bientôt.
11:02La France dans tous ses états
11:03et la justice dans tous ses états.
11:05Dans un instant,
11:05nous serons avec l'éminent Philippe.
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