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  • il y a 2 mois
Avec Arthur Moraglia, co-fondateur et président de Villyz

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##LA_VIE_EN_VRAI-2025-10-02##

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News
Transcription
00:00Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
00:0510h40 Sud Radio, la vie en vrai.
00:07En Normandie, l'hôpital d'Evreux innove.
00:09Afin de financer l'ouverture de 22 nouveaux lits,
00:12il a décidé de faire appel à la générosité de la population.
00:15Alors ce ne sont pas des dons, mais un emprunt citoyen.
00:18Bonjour Arthur Moraglia.
00:20Bonjour Benjamin Gleize.
00:21Et merci d'être avec nous ce matin dans le studio de Sud Radio.
00:23Vous êtes le cofondateur et président de la start-up Viliz.
00:27C'est vous qui avez apporté cette solution à l'hôpital d'Evreux.
00:31Je disais, ce n'est pas un don, c'est un emprunt citoyen.
00:34Ça consiste en quoi exactement ?
00:36C'est ça. Alors en fait, ce n'est pas un don.
00:38C'est ce qu'on appelle un prêt rémunéré.
00:40Donc c'est un investissement.
00:42On prête un taux fixe à l'hôpital.
00:44L'hôpital utilise cet argent pour investir dans des appareils biomédicaux,
00:48dans des nouveaux bâtiments.
00:50Et il rembourse les citoyens au fur et à mesure, dans le temps,
00:53le capital et les intérêts.
00:54C'est un taux fixe. C'est mieux rémunéré qu'un livret A.
00:58Et surtout, 100% de l'argent est fléché dans un projet qui a énormément de sens.
01:02Bien sûr, taux fixe, c'est-à-dire de combien ?
01:04Et puis, sur combien on est remboursé derrière ? Sur combien d'années ?
01:07Alors, ça dépend des projets.
01:08Celui-là, en l'occurrence, est à 2,8%.
01:11Donc ça veut dire que le taux net est supérieur à 2%.
01:14C'est extrêmement pertinent, surtout dans un contexte où le livret A est en train de baisser.
01:17Il va plutôt atterrir, il va aller à 1,4, 1,5% bientôt.
01:22Donc c'est vraiment gagnant-gagnant.
01:24L'hôpital a un emprunt compétitif, engageant, valorisant pour les soignants
01:29et tous les personnels, plus généralement de l'hôpital.
01:32Et de l'autre côté, les épargnants, ils ont accès, pour la première fois quelque part,
01:36à un placement transparent, fléché à 100%, dans une offre de soins publiques.
01:42– Forcément, ça interpelle, puisqu'on la connaît, la situation de nos hôpitaux,
01:46elle est particulièrement compliquée.
01:48Ça veut dire que les Français, globalement, notamment du côté d'Evreux, en Normandie,
01:53ils participent à cet emprunt citoyen ?
01:57Ça fonctionne ?
01:59– Complètement.
02:00En fait, de tout temps, les hôpitaux ont emprunté.
02:02Parce que dès qu'il s'agit de renouveler du matériel, d'investir dans des nouvelles machines, par exemple,
02:07il y a un intérêt réel à emprunter, parce que sur le plan économique, c'est pertinent.
02:10La question, c'est à qui on emprunte ?
02:13Et là, on permet aux hôpitaux d'emprunter directement aux bénéficiaires de l'offre de santé, aux patients.
02:20Et donc là, ça fait tout son sens, parce qu'on crée une offre publique de soins,
02:23qui est en circuit court, et on la finance en circuit court.
02:26– Et on la finance en circuit court.
02:28Là, l'objectif, pour l'ouverture de ces 22 nouveaux lits,
02:32c'était de collecter, de lever 100 000 euros grâce à cet emprunt citoyen.
02:36En plus, à côté, parce que l'objectif, c'est 380 000 euros au total,
02:40ça veut dire qu'on a 100 000 euros avec l'emprunt citoyen,
02:42et puis le reste, par emprunt bancaire.
02:44On en est où de cette somme des 100 000 euros ?
02:46Elle a été atteinte ou pas ?
02:48– Écoutez, ils ont commencé à communiquer il y a quelques jours.
02:51Il faudrait que je puisse aller au niveau des équipes de Vélix
02:55pour voir où on en est très exactement.
02:56Je pense qu'on n'est pas loin de les avoir déjà collectés, oui.
02:59– 100 000 euros donc collectés en un temps record ?
03:02– Honnêtement, ça va être quelques jours pour cet hôpital, oui.
03:04– Quelques jours.
03:05Pour cet hôpital, vous le dites,
03:06puisque ce n'est pas le premier hôpital dans lequel vous intervenez
03:10pour mettre en place un tel emprunt citoyen ?
03:12– Non, tout à fait.
03:13À l'origine, Vélix est en fait la plateforme leader
03:16sur le secteur des collectivités,
03:17donc les communes, les départements, les écoles publiques.
03:21C'est nous qui avons permis le financement du tramway de la ville de Brest,
03:24de la maison des femmes de la ville de Besançon
03:26et de quelque part d'énormément de petites villes,
03:29ou de villes médianes en France.
03:30Et c'est assez récent d'avoir ouvert ça au centre hospitalier.
03:33On a fait le premier en mai dernier.
03:35Et depuis, c'est vraiment une demande exceptionnelle
03:38parce que les citoyens souhaitent enfin pouvoir financer
03:42leur offre de soins publics,
03:43et les hôpitaux nous contactent directement
03:45et on a beaucoup de demandes.
03:47Il va y avoir une demi-douzaine d'hôpitaux
03:48qui vont arriver avant la fin de l'année,
03:50parfois pour des projets de plusieurs millions d'euros.
03:52Donc on voit que ce n'est pas du tout réservé
03:53aux petits hôpitaux ou aux hôpitaux
03:56qui auraient des difficultés financières.
03:57Pas du tout.
03:58Au contraire, nous, non seulement on évalue
04:00la santé financière de chaque hôpital,
04:02mais je vais aller plus loin,
04:03chaque hôpital qui emprunte,
04:06soit il a une situation financière qui est excellente,
04:09soit il emprunte en coordination
04:11avec l'autorité régionale de santé,
04:13les ARS, les fameuses ARS.
04:15Et donc en fait, quelque part,
04:16on vient répondre à un besoin
04:17qui est celui,
04:19comment est-ce qu'on finance nos investissements
04:20et comment on ouvre des lits,
04:22comment on améliore les soins,
04:23comment on arrête d'être dans la morosité ambiante
04:25de dire que l'hôpital va mal ?
04:26L'année dernière,
04:27la dette de l'hôpital,
04:28elle a légèrement baissé.
04:29Ce qui pose problème,
04:30c'est les déficits.
04:31Il y a beaucoup de sujets,
04:32mais en fait,
04:32ne nous privons pas de donner les moyens
04:34à nos médecins,
04:35à nos infirmières,
04:36à nos infirmiers,
04:37de pouvoir avoir...
04:38Est-ce qu'à terme,
04:39ça peut être le moyen de financement
04:40des hôpitaux ?
04:43Ah, mais c'est un moyen de financement
04:44universel pour tous les acteurs publics.
04:46C'est quand même incroyable
04:47parce que là,
04:48en l'occurrence,
04:48pour les hôpitaux,
04:49c'est l'assurance maladie
04:50qui assure le financement principal,
04:53c'est-à-dire que c'est de l'argent public.
04:55Et derrière,
04:55on propose donc un financement public,
04:58là aussi,
04:59d'une certaine manière.
05:00Ouvert au public,
05:01mais oui,
05:01j'aime beaucoup votre expression.
05:03Je suis tout à fait d'accord.
05:04En fait,
05:04un acteur public va avoir des subventions
05:06qui peuvent venir
05:07pour une collectivité
05:08des impôts,
05:09de subventions,
05:10de l'assurance maladie,
05:11des collectivités territoriales,
05:12ne les oublions pas également.
05:13C'est ça,
05:13vous l'avez dit,
05:14les hôpitaux sont aussi
05:16financés par les collectivités territoriales.
05:20Quand on va emprunter,
05:22on va investir
05:22pour derrière générer
05:23des produits d'exploitation.
05:25Quelque part,
05:26on investit dans un outil industriel.
05:27Là, c'est pour faire du soin.
05:29Derrière,
05:29ça va générer des actes,
05:31des revenus.
05:32En fait,
05:32c'est toute une chaîne vertueuse
05:33qu'on met en ordre de marche.
05:36Et le fait d'emprunter,
05:37c'est juste de considérer
05:38qu'on a besoin
05:38d'utiliser l'outil maintenant
05:40et qu'on va utiliser
05:41tous les produits d'exploitation
05:43de son utilisation
05:43sur 10, 15, 20 ans
05:44pour rembourser l'emprunt.
05:46Mais quelque part,
05:47ça peut être financé
05:48par du public
05:48et emprunté.
05:49La France emprunte régulièrement,
05:50ça vous le sait.
05:50Oui, tout à fait.
05:52Effectivement.
05:53En un mot,
05:54là, c'est pour l'hôpital d'Evreux,
05:55100 000 euros
05:56pour ouvrir 22 nouveaux lits.
05:59Les autres projets en ce moment,
06:00les autres emprunts
06:01que vous avez ailleurs en France,
06:02c'est quoi en ce moment ?
06:03Écoutez,
06:04on sort des journées du patrimoine.
06:05Il y a un très beau projet
06:06de restauration d'oeuvres d'art
06:07dans la mairie de Vincennes.
06:09On a le réaménagement
06:10d'une place
06:11dans un village du Tarn
06:12à la Bastide de Lévis.
06:14On a également
06:14un groupe scolaire
06:15à Salomines
06:15à côté de Lens.
06:17En fait, vous voyez,
06:18là, je vous ai cité
06:18des projets en cours.
06:19Ils sont accessibles
06:20au financement.
06:21C'est des projets
06:21qui illustrent toute la diversité
06:23de ce qu'on peut faire
06:24si on décide
06:24de financer directement le public.
06:26Et pour participer,
06:27ça se passe comment ?
06:27On va sur le site
06:29Villis ?
06:30Oui, un téléphone portable,
06:31un ordinateur,
06:32deux minutes à tuer,
06:33une carte bancaire
06:34ou un virement.
06:35Et ça y est,
06:36vous êtes citoyen investisseur
06:37et vous participez
06:38à votre offre de soins,
06:39votre offre scolaire,
06:40etc.
06:40Ça s'écrit, Villis,
06:42V-I-2-L-Y-Z.
06:45Merci beaucoup,
06:46Arthur Moraglia.
06:47Donc, vous êtes
06:47le confondateur
06:48et président
06:49de cette start-up
06:50qui propose donc
06:51des solutions
06:52d'emprunts citoyens.
06:53Merci,
06:53passez une belle journée.
06:55Au revoir.
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