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Labellisation des médias par Reporter Sans Frontières : «C'est évidemment une bande de gauchistes», considère Robert Ménard
Europe 1
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il y a 12 heures
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News
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00:00
La grande interview sur CNews et Europa, mon invité, est au cœur de l'actualité.
00:04
Lui qui a cofondé Reporters sans frontières dans la mission première, je le rappelle,
00:09
était ou est de protéger la liberté d'informer et les journalistes persécutés partout dans le monde.
00:14
Alors qu'en est-il désormais ? Il est aussi mon invité maire d'Hiverdroite de Béziers.
00:18
Bonjour et bienvenue Robert Ménard.
00:19
Bonjour madame.
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Merci de votre présence. Ce matin dans le Figaro, le président du Sénat estime que l'idée de labelliser les médias n'est pas à la hauteur.
00:27
Gérard Larcher qui affirme également « Je croyais que le ministère de l'Information avait disparu ».
00:32
De son côté, l'exécutif ne cesse de marteler que non, jamais, jamais il n'a été question d'un label d'État pour les médias.
00:39
Alors est-ce que vous estimez ce matin qu'il y a un rétropédalage ou alors que c'était nullement l'intention vraiment d'Emmanuel Macron ?
00:45
Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est qu'un label qui soit décerné par l'État ou en l'occurrence, parce que c'était ça l'idée,
00:51
c'était d'aller chercher Reporters sans frontières comme une espèce de cash sexe, d'idiot utile qu'aurait dit, lui, à cette organisation.
01:00
Et j'ai un peu de mal à le dire parce que, vous l'avez dit, j'ai créé cette organisation.
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Mais que Reporters sans frontières se soit prêté à cette espèce de mascarade qui consistait à dire en gros
01:10
quels sont les médias crédibles et quels sont les médias qui ne le sont pas,
01:14
c'est de la part des uns et des autres de M. Macron une mauvaise intention
01:17
et de Reporters sans frontières, une trahison. Vous le disiez à l'instant.
01:21
Trahison à quoi ?
01:21
Ce pourquoi on l'a créé.
01:24
Attendez, quand sur Christophe Gleiz, ils prennent position, ils se battent, ils ont raison.
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Leur boulot, c'est exactement ça. Et ils le font. Ils le font.
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Donc, je prends acte. Moi, je ne suis pas un ennemi de Reporters sans frontières.
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Sûrement pas. Mais quand il se transforme, une espèce de gendarme de la bien-pensance,
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en ceux qui donnent des certificats de bonne conduite,
01:45
une espèce d'arbitre des élégances qui dirait
01:48
« Ah, mais alors, Sonia Mabrouk, je vais la classer où ? À droite, à gauche ? »
01:53
Mais tu te prends pour qui ?
01:54
Tu te prends pour qui, justement ?
01:56
Ils se prennent pour ce que sont une partie de la gauche,
01:59
c'est-à-dire ceux qui sont du côté du bien, du beau, de la vérité,
02:04
et les autres du côté de la trahison, du mal, des méchants.
02:09
Mais enfin, moi, je les connais, Reporters sans frontières.
02:11
Leur boulot, c'est ce qu'ils font quand ils amènent des gilets pare-balles
02:14
à des journalistes ukrainiens très bien.
02:17
On ne leur demande pas, aujourd'hui, de dire qui fait ou qui ne fait pas de journalisme.
02:21
Alors, il le conteste, il s'est passé, d'ailleurs, sur le service public,
02:24
un échange très intéressant entre Laurent Jacobili du RN
02:27
et le journaliste Pierre Aski, rappelons-le,
02:29
qui est aujourd'hui président de RSF, spécialiste des questions internationales à France Inter,
02:33
cofondateur du site Rue 89 et ancien de Libération.
02:37
Laurent Jacobili affirme que RSF, aujourd'hui, a appelé,
02:40
il y a quelques temps, a voté contre le RN, en tout cas, a fait campagne.
02:44
Ce que conteste, formellement, Pierre Aski, où est la vérité ?
02:47
Est-ce qu'aujourd'hui, c'est une officine, comme certains le disent, gauchiste ?
02:50
Attendez, mais c'est évidemment une bande de gauchistes.
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Enfin, moi, je les ai découverts encore récemment et tout.
02:57
Je n'en revenais pas.
02:58
Moi, personne, quand j'étais le patron de Reporters sans frontières,
03:01
personne ne pouvait savoir pour qui je votais.
03:04
Attendez, moi, j'étais déjà à droite.
03:06
Et dans ce milieu, les gens l'ont découvert après que j'ai quitté Reporters sans frontières
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parce que je n'intervenais jamais là-dessus.
03:13
Moi, j'ai passé ma vie à défendre des médias
03:16
dont je ne partageais pas le début d'un quart d'opinion,
03:20
des gens que j'aurais combattu sur le terrain des idées.
03:22
Mais je me battais pour qu'ils puissent s'exprimer librement dans leur pays.
03:26
Enfin, c'est ça, le travail du Reporters sans frontières.
03:28
C'est pas plus, pas moins que ça.
03:30
Pierre Aski, moi, je vais vous dire, pour montrer à quel point j'essaie de ne pas être caricatural.
03:35
Pierre, je le connais depuis des années.
03:37
Vous le disiez, il a été correspondant de Libération en Chine.
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Et il m'a aidé quand j'étais le patron de Reporters sans frontières.
03:43
Il m'a aidé parce que la Chine, je ne vous dis pas, c'est journaliste en Chine.
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Quand je le vois aujourd'hui, alors qu'il a aidé Reporters sans frontières à faire ça,
03:50
aujourd'hui, c'est parrainer, accepter l'idée qu'on montre du doigt tel ou tel.
03:56
Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
03:57
Qu'est-ce que ça veut dire ?
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Vous les avez vus ?
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Ah oui, c'est news et pas franchement de gauche.
04:02
Et l'humanité, c'est franchement de droite.
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Et là, ça ne t'a jamais troublé.
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Ça ne les a jamais troublés.
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Ils n'ont jamais rien dit sur un certain nombre de médias de gauche.
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Donc vous, patron de RSF, si ce projet, si vous l'étiez encore avec un projet de labellisation des médias...
04:15
Mais ça ne m'aurait même pas traversé l'esprit.
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Vous n'auriez dit non, monsieur le Président, jamais.
04:18
Mais jamais, je ne me prête pas à ça.
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Moi, je ne demande pas aux journalistes ce qu'ils pensent.
04:23
Je veux juste qu'ils puissent s'exprimer librement.
04:26
Et en plus, pardon de le dire, ça fait un peu, vis-à-vis de vous, ça fait une drôle de situation.
04:31
Mais moi, je serais reporter spontané, je me serais félicité de ces news.
04:36
Je dirais, tiens, le pluralisme, il est plus important.
04:40
Le point de vue que vous incarnez, alors il existait dans la presse écrite, mais à la télé et à la radio, attendez, non.
04:46
Moi, j'ai l'âge de savoir qu'est-ce que c'était la télé et la radio il y a 30 ans ou 40 ans.
04:50
Aujourd'hui, il y a un point de vue, vous pouvez détester ces news et vous battre pour que ces news existent.
04:57
Mais quel que soit d'ailleurs, et nous, on se félicite évidemment de ce pluralisme, cette diversité.
05:01
On espère qu'elle, voilà, ça grandisse encore.
05:04
Vous n'allez pas vous battre contre BFM ou ITV en disant, ils nous gonflent, on voudrait qu'ils arrêtent.
05:08
C'est ça le pluralisme, c'est écouter ce que tu veux le matin.
05:12
Et bien, c'est aussi con que ça.
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