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Coalition des droites: l'interview en intégralité de Marion Maréchal, présidente d'Identité Libertés
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il y a 2 mois
Marion Maréchal, députée européenne et présidente d'Identité Libertés, appelle à "un retour aux urnes et à une nouvelle dissolution". Elle était l'invitée de BFMTV ce samedi 20 septembre.
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00:00
Alors c'est l'empêcheuse de tourner en rond du Rassemblement National et elle continue cette semaine à autonomiser cette parole.
00:07
L'eurodéputé Marion Maréchal fait sa rentrée politique avec son parti Identité et Liberté entouré de ses alliés européens,
00:15
notamment une figure de la droite radicale Georges Siméon.
00:18
Marion Maréchal, bonjour, vous organisez l'événement En Europe, la droite qui gagne,
00:24
et vous prêchez avec votre parti pour l'union des droites.
00:28
Alors, pour l'instant, vous prêchez un peu seule, non ?
00:33
Oui, j'ai voulu organiser cet événement avec un certain nombre de nos alliés qui, eux, gouvernent en Europe,
00:38
qui ont des chefs d'État, des chefs de gouvernement ou qui participent à des gouvernements.
00:42
Vous l'avez vu, Georgia Meloni elle-même est intervenue par vidéo interposée à cet événement
00:46
et elle nous a enjoint à suivre son modèle.
00:50
Son modèle de gouvernement, c'est celui en effet d'une très large coalition de la droite et du centre-droit
00:54
qui lui permet de faire barrage à la gauche et qui lui permet de mener la politique avec succès
00:58
que vous constatez sur les sujets économiques, sur la fermeté migratoire.
01:02
Et donc moi, le message que je porte, alors vous avez raison aujourd'hui, peut-être un peu seule,
01:06
mais je suis convaincue que nous ferons bouger les lignes au fur et à mesure,
01:10
c'est celui de la nécessité d'organiser cette coalition.
01:12
Parce que je le dis, je suis moi pour la dissolution et le retour aux urnes,
01:15
mais je considère qu'il n'y a aucun sens à appeler à cette dissolution
01:18
si on ne se donne pas en amont les moyens de s'assurer,
01:22
de construire une majorité absolue au lendemain des résultats.
01:25
Alors vous l'avez dit, Georgia Meloni a pris la parole pendant votre meeting.
01:30
Effectivement, on a l'impression que vous vous mettez dans ses pas,
01:32
vous êtes un peu la Georgiane.
01:35
Pendant son discours, elle a parlé de la diminution de 60% de l'immigration illégale,
01:39
de la politique de la natalité.
01:41
Ça, c'est des mesures que vous défendez.
01:44
Quelles sont les mesures, effectivement, sur lesquelles vous rejoignez Georgia Meloni ?
01:49
Oui, nous avons en effet beaucoup de combats en commun
01:52
sur la défense de la famille, de la natalité.
01:54
Vous l'avez dit, dans la lutte contre l'immigration clandestine,
01:57
la défense de la souveraineté, bien sûr, de nos nations à Bruxelles.
02:00
Et puis, malgré tout, un modèle économique intéressant,
02:03
parce que Georgia Meloni, elle prouve que l'on peut à la fois inverser la courbe du déficit
02:07
tout en augmentant le taux d'emploi et en baissant les charges sur les salaires des classes moyennes.
02:12
En faisant quoi ?
02:14
Eh bien, en réduisant un certain nombre de dépenses dispendieuses d'assistanat
02:17
ou bien en réduisant également ou en supprimant des subventions,
02:21
par exemple, dites écologiques, sur la transition énergétique qui ne fonctionnent pas.
02:26
Voilà.
02:26
Donc, je ne vois pas pourquoi ce qui fonctionne à Rome ne devrait pas fonctionner à Paris.
02:30
Et surtout, moi, ce qui m'intéresse, c'est que je vois aujourd'hui beaucoup de dirigeants à droite
02:33
ériger Georgia Meloni en modèle.
02:35
J'en suis heureuse.
02:36
J'étais seule il y a quelques mois.
02:37
Aujourd'hui, on est très nombreux.
02:38
Mais je demande à ces dirigeants d'aller au bout du raisonnement
02:40
et d'aller au bout de ce modèle.
02:42
Alors, c'est quand vous dites, justement, aujourd'hui, on est très nombreux.
02:45
C'est quand vous dites, aujourd'hui, on est très nombreux.
02:47
Justement, on se demande qui roule, finalement, pour votre parti.
02:52
Où est Jordan Bardella ?
02:53
Où est Laurent Wauquiez ?
02:54
Où est même Bruno Retailleau ?
02:55
Puisque c'est ça, l'union des droites, finalement.
03:00
Oui, vous avez raison.
03:01
La réalité, aujourd'hui, c'est qu'il y a une déconnexion
03:03
entre les responsables politiques et les aspirations des électeurs de droite,
03:06
toutes familles politiques confondues.
03:08
De très nombreux sondages ont été réalisés.
03:09
Plus de 70% d'entre eux appellent à cette coalition.
03:12
Alors, je le précise, la coalition, ce n'est pas la fusion.
03:16
C'est-à-dire que le but, c'est justement que chacun garde leur singularité,
03:20
leur spécificité, mais qu'on accepte, même si c'est difficile,
03:24
de débattre d'un certain nombre de ses propositions,
03:26
de chercher un compromis sur un projet commun,
03:29
de différencier l'essentiel de l'accessoire.
03:32
Et l'essentiel, il me semble, c'est l'objet de mon discours,
03:35
c'est de dire qu'aujourd'hui, l'urgence migratoire,
03:38
l'urgence sécuritaire, qui nous rassemble tous, quand même,
03:41
soyons honnêtes, pour le coup, entre ces différents partis,
03:44
devrait nous imposer de nous mettre autour de la table.
03:47
Et en ce qui concerne les sujets économiques,
03:49
moi, je ne vais pas vous faire une surprise,
03:50
je n'ai pas tout à fait le programme économique du Rassemblement national,
03:52
je suis, on dirait, plus libérale.
03:54
Eh bien, discutons-en.
03:56
Voilà, discutons-en.
03:57
Mais je pense qu'aujourd'hui, la menace que représente l'extrême-gauche,
04:00
le chaos, la violence,
04:02
et qu'ils appellent de leur vœu dans notre pays,
04:05
eh bien, doit amener, conduire à une réaction très forte,
04:08
eh bien, de la droite que nous sommes.
04:09
Une question de Flora Ghebeli, sur ce plateau.
04:11
Bonjour, madame.
04:12
Vous parlez d'une alliance du centre-droit jusqu'à la droite.
04:16
Mais si on entend les récentes prises de position des leaders du centre-droit,
04:20
moi, j'ai entendu récemment Gabriel Attal se positionner en faveur de la GPA,
04:23
Édouard Philippe sur un libéralisme vraiment débridé.
04:26
Xavier Bertrand, son combat, c'est carrément contre vous,
04:29
c'est carrément contre l'extrême-droite.
04:30
Et même Emmanuel Macron, il est assez actif sur la transition écologique dans ses deux mandats.
04:35
Donc, vous appelez à un rassemblement du centre-droit à l'extrême-droite,
04:38
mais vous seriez prête à aller vers des idées comme la GPA ou la transition écologique ?
04:44
Alors, je vous mettrais à l'aise,
04:45
je ne considère pas que Gabriel Attal appartient au centre-droit.
04:48
Gabriel Attal est un homme qui vient du socialisme,
04:50
comme d'ailleurs Emmanuel Macron, il faut le rappeler,
04:53
c'est, vous l'avez dit d'ailleurs, un progressiste sur un certain nombre de ces sujets.
04:57
Et donc, je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit à faire avec Gabriel Attal,
05:00
et encore moins, bien sûr, lorsque cet homme défend pour moi ce qui est une ignominie absolue,
05:04
c'est-à-dire la marchandisation de la femme et de l'enfant.
05:07
Et je crois que d'ailleurs, sur ce sujet, en ce qui concerne la gestation pour autrui,
05:10
là encore, il y a quand même globalement une forme de consensus
05:13
dans les différentes familles de droite pour refuser cette marchandisation de l'homme.
05:19
Donc, évidemment, vous aurez toujours des réticences des uns ou des autres.
05:23
Je ne dis pas d'ailleurs que les blocs sont tous unis dans leur manière d'appréhender ces alliances.
05:28
Mais déjà, le fait de provoquer le débat là-dessus
05:31
et d'entendre un dirigeant qui est proche de nous, en termes d'idées,
05:34
et qui a des succès économiques, nous appeler à cela,
05:37
devrait, je l'espère, nous conduire à réfléchir.
05:39
Et comme je vous le disais, j'ai vu le regard de ces responsables évoluer,
05:42
c'est jamais la mélodie.
05:43
Et donc, je suis convaincue qu'ils iront peut-être jusqu'à l'étape supplémentaire,
05:46
qui est celle d'en tirer les conclusions sur le mode de gouvernement.
05:49
Marion Maréchal, demain auront lieu les funérailles de Charlie Kirk,
05:52
cet influenceur conservateur qui a été assassiné aux Etats-Unis.
05:55
Le Rassemblement National sera présent à la personne de Louis Alliot.
05:59
Pourquoi n'y allez-vous pas ?
06:00
Pourquoi n'avez-vous pas pensé à y aller ?
06:04
Écoutez, j'ai évidemment pensé à y aller, mais je ne vais pas vous mentir.
06:08
Vous êtes au courant, j'ai eu un grave accident de voiture cet été,
06:11
qui fait que je suis un peu limitée encore aujourd'hui dans mes déplacements
06:15
du fait d'un certain nombre de séquelles.
06:17
Pas grave, je vous rassure.
06:18
Mais néanmoins, je serai en communion de cœur et d'esprit.
06:21
Parce que ce qui est vrai, c'est que cet acte est un acte extrêmement grave.
06:26
C'est un assassinat politique, ça n'est pas rien.
06:28
Or, je crois qu'il est très important face à un assassinat politique,
06:31
face bloc, que les meurtriers d'extrême-gauche potentiels
06:38
voient qu'il y a une unité de tout courant confondu pour les condamner
06:43
et qu'ils constatent en réalité que cet acte ne fait pas taire leurs opposants,
06:48
mais au contraire, crée des sortes de martyrs qui vont galvaniser leurs troupes.
06:52
Ce sera la seule manière, bien sûr, de faire en sorte que ça ne se reproduise pas.
06:55
Et c'est pour ça d'ailleurs que je suis, je vous le dis très franchement,
06:58
très gênée par les 8 mai que j'ai pu entendre dans la semaine passée
07:03
au sujet de la condamnation du meurtre de Charlie Kirk.
07:06
J'ai entendu beaucoup, y compris jusqu'à des responsables politiques,
07:09
expliquer quand même d'une certaine façon qu'ils l'avaient un petit peu cherché
07:12
avec ses provocations.
07:13
Ce discours est insupportable et donc je suis heureuse de constater
07:16
que le gouvernement américain aille jusqu'à lui faire un hommage national,
07:19
ce qui est une bonne manière, symboliquement bien sûr,
07:21
de marquer la condamnation de cet assassinat politique.
07:25
Virginie Calvels, vous vouliez intervenir ?
07:27
Oui, madame Maréchal, j'ai une question pour vous.
07:30
Vous aspirez à l'union des droites.
07:32
Vous avez dit que vous êtes plutôt revendiquée libérale.
07:36
On entend à peu près le même discours chez Éric Ciotti
07:38
avec beaucoup de volonté de baisse de la dépense publique.
07:42
En revanche, côté Rassemblement national,
07:44
on a l'impression qu'on est toujours dans une approche assez sociale étatiste
07:48
avec notamment au sein du Rassemblement national
07:51
des personnes qui continuent à prôner la retraite à 62 ans,
07:55
alors qu'on le sait, l'essentiel de la dépense publique,
07:58
elle est malheureusement aussi liée au poids des retraites.
08:02
Donc comment imagineriez-vous cette plateforme programmatique
08:06
alors que sur ces questions qui sont celles qui pèsent le plus
08:10
dans le budget de l'État et dans l'avenir du pays,
08:13
on a encore l'impression que vous êtes quand même assez éloignée ?
08:16
Alors vous mettez le doigt précisément sur la difficulté de la coalition.
08:23
Je vous l'ai dit tout à l'heure, le but c'est de s'asseoir autour de la table
08:25
avec des gens avec qui on n'est pas d'accord sur tout.
08:27
Commençons déjà par dire sur quoi nous sommes d'accord.
08:29
Nous sommes d'accord pour l'essentiel sur le sujet migratoire, sécuritaire, régalien.
08:33
C'est déjà très important et il me semble d'ailleurs que c'est le plus important.
08:36
Maintenant pour le reste, oui vous avez raison,
08:38
il y a aujourd'hui des courants plus libéraux dont je fais partie,
08:40
des courants plus socio-étatistes au Rassemblement national.
08:42
Mais déjà partons du principe qu'on puisse en discuter.
08:46
Parce que malgré tout au Rassemblement national,
08:48
soyons quand même honnêtes,
08:49
il y a des gens qui ont conscience qu'il y a des taux de prélèvement trop élevés.
08:52
Il y a des gens qui ont la volonté là encore de baisser les charges
08:54
sur les salaires pour rendre du pouvoir d'achat aux Français.
08:57
Il y a malgré tout une prise de conscience sur le fait
09:00
qu'on ne peut pas continuer avec cette gabegie de la dépense publique.
09:02
Donc il y a quand même des points de discussion et de convergence qui sont possibles.
09:06
Maintenant moi je fais partie de ceux qui sont convaincus en effet
09:08
qu'on ne réglera pas le sujet de la dépense
09:09
si on ne s'attaque pas aux dépenses de l'assistanat.
09:12
Et si on n'engage pas, il est vrai,
09:14
une réforme des retraites ambitieuse
09:16
parce que tout indique cela.
09:18
Donc mais bon écoutez, moi j'ai bon espoir
09:19
et je suis convaincue que nous y parviendrons.
09:21
Merci Marion Maréchal.
09:22
Merci, on a bien compris,
09:25
pour une coalition des droits.
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