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  • il y a 2 mois
Avec Eric Revel et Michel Fayad

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-09-24##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:06Il est 8h34, le grand débrief de l'actualité, jusqu'à 9h, avec vous, au 0826 300 300.
00:14Nos invités, débatteurs aussi, Eric Revelle est resté avec nous, bien sûr, comme chaque matin.
00:21Hashtag on en parle, justement, va évoquer Donald Trump.
00:24Je le disais, il est allé un peu à la sulfateuse, il a pris la parole à la tribune des Nations Unies.
00:29C'était son premier discours, d'ailleurs, à l'ONU, depuis quelques années, depuis 2020, Benjamin Glaze.
00:35Oui, effectivement, il a été à la sulfateuse, il s'est lâché, en tout cas, le président américain, sur le réchauffement climatique.
00:40Tenez, par exemple, il dénonce une arnaque, et puis à propos de l'immigration,
00:43il accuse notamment l'ONU de soutenir, de financer l'immigration illégale.
00:47Il assure, par ailleurs, que Londres va tomber dans la charia, ce sont ses mots.
00:52Et plus globalement, Donald Trump a tenu un discours très dur à l'égard de toute l'Europe.
00:59L'Europe est en sérieuse difficulté, dit-il.
01:06Elle est envahie par des migrants clandestins.
01:08Le président américain qui décrit une situation intenable,
01:11et il dénonce l'inaction des gouvernements européens,
01:13à cause, selon lui, du politiquement correct,
01:16et Donald Trump d'ajouter que si l'Europe ne met pas fin immédiatement à l'immigration illégale, alors...
01:22Eh oui, dans ce cas-là, vos pays, les pays européens, iront droit en enfer.
01:29Oui, c'est très cash, évidemment.
01:32Alors, ce n'est pas complètement nouveau, il l'a déjà dit à quelques reprises,
01:34mais là, tout de même, à l'ONU, nous sommes avec Michel Fayad,
01:38qui est analyste politique, géopolitique, pour analyser et décrypter le Trump.
01:43On sait qu'il est assez provocateur, dans ses déclarations, ses prises de position.
01:48Bonjour, Michel Fayad.
01:49Bonjour.
01:49Bonjour, merci d'être avec nous.
01:51Que pensez-vous ? Comment analyser ce discours de Donald Trump ?
01:57Donald Trump a fait du Donald Trump, c'est-à-dire, il est allé à tout va, comme vous l'avez dit,
02:02sur l'Europe, il est allé sur les valeurs, contre l'environnement,
02:10et puis vous avez vu, même après son discours, il a même parlé de l'Ukraine,
02:15en disant que l'Ukraine pourrait carrément récupérer l'ensemble de son territoire.
02:19Donc, en fait, il est allé assez loin sur tous les sujets.
02:25Mais la vraie question, c'est comment est-ce qu'on peut analyser ce qu'il dit ?
02:29Est-ce qu'il a parlé vraiment pour les Européens ou, encore une fois, pour le public américain ?
02:35Parce qu'en réalité, est-ce que, par exemple, pour l'Ukraine,
02:38est-ce que ça signifie qu'il va vraiment aider les Ukrainiens à reprendre leur territoire ?
02:44Ou alors, c'est uniquement pour montrer aux Américains que les Européens vont encore payer
02:49pour acheter des armes américaines, en fait, subventionner le complexe militaro-industriel américain ?
02:55Oui, je rappelle ce qu'il a dit, évidemment, sur l'Ukraine.
02:59Il l'a dit après, lors d'un long tweet, où il dit que, grosso modo, l'Ukraine va gagner la guerre,
03:05qu'elle va reprendre les territoires face à Poutine,
03:08et que les Européens, enfin, il dit, je crois, les Polonais, les Estoniens,
03:13peuvent frapper les drones, les drones russes, donc, qui passent au-dessus de leur territoire.
03:17C'est ça. Là, il défend complètement l'OTAN, et ça, ce discours, à votre avis, c'est pour qui ?
03:26Alors, justement, comme vous le dites, c'est pour les Américains, c'est au monde entier, c'est aux Européens ?
03:32Mais c'est ça, la question. Ou alors, c'est aussi un message qui est envoyé à Vladimir Poutine,
03:37une sorte de carte de vœux, lui disant, voilà, moi, je suis très déçu de tes apparitions
03:44avec le président chinois et le premier ministre indien.
03:47J'aimerais quand même que tu reviennes vers moi, et voilà, je te montre que je ne suis vraiment pas content.
03:53Donc, il y a beaucoup d'interprétations possibles.
03:57On ne sait pas encore exactement ce que ça veut dire,
03:59parce qu'en parallèle, on sait qu'ExxonMobil est en train de négocier vraiment son retour en Russie.
04:06Donc, on sait aussi que le retour d'ExxonMobil ne peut se faire qu'avec l'aval de Donald Trump.
04:11Donc, on ne sait pas exactement, il va falloir attendre les prochaines heures,
04:17les prochains jours pour en voir un peu plus clair.
04:20Et on a parlé des Européens, on a parlé des Ukrainiens.
04:26Il y a quand même aussi à relever qu'il a apporté son soutien une nouvelle fois à Javier Mileï, l'argentin aussi.
04:32Oui, c'est vrai. Qu'est-ce qu'il a dit d'ailleurs, en deux mots pour les auditeurs ?
04:38Il a apporté son plein soutien, parce qu'il y a les élections de mi-mandat en Argentine.
04:46Et donc, il a apporté son soutien au président argentin.
04:50Et d'ailleurs, vous savez, les Israéliens ont reconnu la souveraineté argentine sur les îles Falkland,
04:58en réaction à la décision britannique de reconnaître l'État de Palestine.
05:01Oui, oui, oui. Alors, sur la Palestine, justement, il dit que ce qu'a fait et ce qu'a dit Emmanuel Macron à l'ONU
05:09est une récompense du Hamas. D'ailleurs, ils se sont appelés, ils se sont entretenus à ce sujet, quoi.
05:17Mais il a raison, en réalité. Je veux dire, et c'est ce que pense aussi la majorité des Français.
05:22Il faut aussi se rappeler une chose, et qu'Emmanuel Macron semble avoir oublié,
05:26c'est que le 7 octobre, il n'y avait pas que le Hamas qui a participé au massacre.
05:31Il y avait le djihad islamique et aussi les brigades des martyrs d'Al-Aqsa.
05:35Et les brigades des martyrs d'Al-Aqsa appartiennent au Fatah, qui appartient à l'OLP,
05:39qui est dirigé par Mahmoud Abbas, le président de l'autorité palestinienne.
05:43Donc, quelle est la valeur des mots de Mahmoud Abbas lorsqu'il condamne les massacres du 7 octobre,
05:52quand il a lui-même participé à travers les brigades des martyrs d'Al-Aqsa ?
05:56Et est-ce que c'est mieux de coopérer avec Mahmoud Abbas que le Hamas ?
06:03Sur le papier, peut-être, mais en réalité, les deux ont participé au même massacre.
06:09Merci, Michel Fayad. Restez avec nous.
06:11Éric Revelle, je trouve ça très intéressant ce que vient de dire notre expert,
06:15parce que je relisais une partie du discours d'Emmanuel Macron à l'ONU.
06:20L'implication de l'OLP et du Fatah est évidemment engagée dans le programme du 7 octobre.
06:24Et pourquoi je vous dis ça ? Parce que dans son discours, Emmanuel Macron dit la chose suivante.
06:28Le président Mahmoud Abbas a pris l'engagement auprès du prince Mohamed Bin Salman,
06:33donc en Arabie Saoudite, et moi-même.
06:35Il a condamné avec force ces attaques terroristes 7 octobre.
06:39Ben non, les martyrs et l'Aqsaad, ils font bien partie du Fatah qui lui-même fait partie de l'OLP.
06:43Donc, ils ont participé directement ou indirectement au massacre du 7 octobre.
06:46Et il rajoute, le chef de l'État, il a affirmé Mahmoud Abbas son soutien au désarmement du Hamas.
06:52Ben, c'est curieux.
06:54Et s'est engagé à l'exclure de la gouvernance à venir de Gaza,
06:57comme de l'ensemble du territoire palestinien.
06:59Donc, si vous voulez, le président de la République qui fait un discours
07:02et tout part en avant vers la paix et le bienvenu.
07:04Mais là, quand même, pardonnez-moi, je le redis,
07:06parce que je l'ai dit hier dans l'émission de Valérie Expert,
07:08mais on a l'impression, quand on écoute le chef de l'État,
07:11que c'est oui-oui qui part en vacances, si vous voulez.
07:13Mais comment est-ce qu'il peut imaginer ?
07:14Mais attendez, mais relisez le texte, c'est plein de bonnes intentions.
07:20Mais ce ne sont pas les bonnes intentions qui vont faire avancer la paix
07:23entre Israël et Gaza.
07:28Ce n'est pas possible.
07:29Donc, non, mais il y a un sujet de fond.
07:31Michel Fayad, est-ce qu'à travers son discours,
07:34alors aussi, Donald Trump veut montrer qu'il est toujours,
07:38entre guillemets, je dis bien entre guillemets,
07:40le maître du monde.
07:42Oui, mais bien sûr, en tout cas,
07:43cette reconnaissance faite par la France
07:46ne change rien en réalité sur le terrain.
07:49Le seul changement qu'il pourrait y avoir,
07:50c'est si jamais les États-Unis eux-mêmes
07:52décident de reconnaître l'État de la Palestine.
07:54Dans ce cas-là, oui, il pourrait y avoir un impact réel.
07:57Mais Donald Trump a fermé cette possibilité hier.
08:00Exactement.
08:01Donc, à part énerver les Israéliens,
08:03et donner de la joie au Hamas et au Fatah,
08:09ça n'apportera rien sur le terrain.
08:12Et je rappelle qu'on raconte que 150 pays
08:15ont accepté de reconnaître l'État de Palestine.
08:18Mais je rappelle que ces reconnaissances ont eu lieu
08:19la plupart, plus de 100 en fait,
08:22dans les années 80,
08:23à la demande de l'URSS
08:24et de ces pays tiers-mondistes
08:27liés à l'URSS à l'époque.
08:29Et donc, la France vient s'aligner
08:31sur, en réalité, une reconnaissance soviétique de l'époque.
08:35C'est ça qui est quand même catastrophique.
08:36Et ce qu'on oublie,
08:38et qui est assez grave aussi,
08:41c'est que depuis les années 80,
08:43et c'est-à-dire au moment même
08:44où Arafat avait déclaré un État de la Palestine,
08:47je crois que c'était le 15 novembre 88,
08:50trois jours plus tard,
08:51il avait fait une lettre à la Ligue arabe
08:53qui était représentée par la Jordanie à l'époque,
08:55où justement, il demandait une confédération
08:57avec la Jordanie.
08:58Et ce courrier avait été transmis
09:00au Conseil de sécurité des Nations Unies
09:03et à son secrétaire général.
09:05Et depuis, au moment des accords d'Oslo,
09:07aux négociations de KM David II en 2000,
09:10c'est-à-dire à chaque fois,
09:12la demande n'était pas la création
09:14d'un État palestinien,
09:15mais la création d'une confédération
09:17avec la Jordanie.
09:18Donc, il n'y a pas de possibilité
09:20de réellement de viabilité
09:23pour un État palestinien
09:25en dehors de la Jordanie,
09:26qui, je le rappelle, faisait partie
09:28de la Palestine mandataire.
09:30C'était en réalité même
09:31les trois quarts de la Palestine
09:33sous mandat britannique.
09:34Oui, c'est vrai.
09:35Bon, évidemment, là,
09:36on fait un peu de la géopolitique
09:38sur, évidemment, le Proche-Orient
09:41et la structure possible par la suite
09:44de ce qui pourrait advenir.
09:45Dans un instant, je vous donne la parole.
09:47C'est Patrick qui est avec nous.
09:48Bonjour, Patrick.
09:49Bonjour à tout le monde.
09:51On va parler, je voudrais votre réaction
09:54comme d'autres auditeurs
09:55qui nous appellent sur la prise de parole
09:57de Donald Trump.
09:58On y revient dans un instant.
09:59Et puis, aussi, sur cette chasse aux riches,
10:03par ailleurs, qui est lancée en France.
10:04Éric Revelle nous donnera
10:05quelques informations aujourd'hui
10:07à propos du meeting
10:08qui doit être organisé par les patrons.
10:12Il a quelques infos.
10:13Il va nous dire...
10:13Évidemment, vous êtes trop modeste.
10:18Vous êtes bien sur Sud Radio,
10:199h15.
10:23Le Grand Matin Sud Radio,
10:257h10h, Patrick Roger.
10:27Quel discours de Donald Trump,
10:29qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
10:30mais à chaque fois, évidemment,
10:32ça déménage.
10:32C'est ce que l'on disait
10:33avec Michel Fayad
10:34qui nous a décrypté tout cela
10:36à l'instant,
10:37que je remercie, d'ailleurs,
10:38pour son décryptage.
10:40Patrick est avec nous
10:41de Livry Gargant,
10:42pour revenir, effectivement.
10:44L'une des questions
10:45qu'on se posait, Patrick,
10:47c'était est-ce qu'il s'adresse
10:48aux Américains
10:49ou il s'adresse au monde entier ?
10:51Qu'en avez-vous pensé ?
10:52Je ne vais pas vous demander
10:53d'être expert en géopolitique,
10:55mais tout de même,
10:56comme nous,
10:56on réagit évidemment tous
10:58à ce discours.
11:00Je pense que la grève lecture
11:02de Trump,
11:03elle est assez simple.
11:04Il le dit lui-même
11:04America first,
11:05et puis c'est surtout
11:06America only.
11:07Donc là, il se retrouve
11:08à la tribune des Nations Unies,
11:10mais je pense qu'il se fiche
11:12un peu de ce que vous pensez
11:13les Français,
11:14les Australiens
11:15ou les Japonais
11:17de son discours face au monde.
11:18En fait, là, normalement,
11:19quand on est à l'OE,
11:20on s'adresse au monde.
11:21Et il ne s'adresse toujours
11:23qu'aux Américains.
11:24Et donc, d'ailleurs,
11:25que sur des thèmes
11:25qui l'intéressent, lui,
11:26donc en gros,
11:27son positionnement politique,
11:28face au reste de la bien-pensance,
11:30comme lui le signifie,
11:32contre le politiquement correct,
11:34contre donc ses ennemis,
11:36eh bien, je dirais,
11:37c'est toute...
11:38L'Union européenne,
11:38par définition,
11:39est un ennemi idéologique.
11:40Et donc, il détruit
11:41cet ennemi idéologique.
11:43Mais à aucun moment,
11:44il ne fait état
11:45de structures de droits
11:47ou autres,
11:48ce qui est même une révolution
11:49pour les Américains,
11:49parce que, je dirais,
11:50ce qui a caractérisé
11:52les États-Unis
11:52depuis la déclaration
11:53d'indépendance de 1776,
11:55c'est un texte
11:56et des textes
11:58très précises
11:59sur, justement,
11:59l'organisation
12:00des relations
12:01entre les habitants
12:02des États-Unis.
12:03Là, je dirais,
12:04on est dans l'émotion pure,
12:05toujours.
12:06Les méchants,
12:07les bons,
12:08les bons points,
12:09mais jamais ou rarement
12:10des faits de droits
12:12ou de principes,
12:13je dirais,
12:14juridiques.
12:15Donc là,
12:15il s'adresse à l'ONU
12:17et au monde,
12:17mais en fait,
12:18il ne s'adresse qu'à son public
12:19en ayant des marottes régulières
12:22et sur l'Ukraine.
12:23Dans ses discours après l'Ukraine,
12:24finalement,
12:24on est toujours dans l'émotion,
12:26on n'est pas du tout
12:26dans les droits.
12:27Là, il nous dit
12:28qu'il est déçu,
12:28que son pote Poutine
12:29n'a pas répondu
12:31tel qu'il l'aurait souhaité.
12:31Je ne sais pas si c'est son pote.
12:33Je ne sais pas si c'est son pote.
12:34Si, c'est ça.
12:35Il pensait qu'on est amis.
12:37Donc, je pensais
12:37que quand je viendrai au pouvoir,
12:39eh bien, en 24 heures,
12:40on discuterait
12:41entre gars
12:41qui savent discuter
12:42et ça serait résolu.
12:44Et à aucun moment,
12:46donc là,
12:46il le pique
12:46en disant
12:47que l'Ukraine va gagner,
12:49voire même,
12:49il le provoque un petit peu
12:51en disant
12:51qu'ils peuvent aller au-delà
12:52et c'est vrai que,
12:53pourquoi pas,
12:54Belgorod,
12:55Koursk
12:56ou d'autres villes,
12:57mais sur le fond,
12:59à aucun moment,
12:59il reprend.
13:00Et c'est la même logique
13:01des éléments
13:02de droit international.
13:03Il ne dit pas
13:03qu'il y avait
13:04un mémorandum
13:05du Budapest,
13:06il y a un respect
13:06des frontières
13:07et que la Russie
13:09a violé le droit.
13:10Il dit juste
13:10que c'est un drame.
13:12Il y a des milliers
13:13de morts par semaine
13:14et c'est très dommage.
13:15Michel Fayad,
13:16vous êtes toujours
13:17avec nous.
13:18Ce que dit Patrick,
13:21vous êtes d'accord
13:22ou pas ?
13:24Oui, oui,
13:25je suis d'accord
13:25que c'est vraiment
13:26aux Américains
13:27qui s'adressent d'abord
13:28à mon sens
13:29et parce qu'on s'est habitués
13:31donc avec Donald Trump,
13:32au niveau international,
13:34de dire une chose
13:35et dire un petit peu
13:36son contraire
13:37quelques temps après.
13:39Par contre,
13:39il a des constances
13:40et l'une d'entre elles,
13:43c'est par exemple
13:43le fait,
13:44ce qu'il a dit
13:45devant Emmanuel Macron
13:46hier,
13:46c'est qu'Israël
13:47c'est son allié
13:48et ça,
13:48il ne va pas y changer.
13:51Et je pense
13:52qu'il a aussi
13:52une autre constante,
13:54c'est le fait
13:55qu'il veuille
13:56se réconcilier
13:57avec la Russie
13:57d'une manière
13:58ou d'une autre,
13:59faire du business
13:59avec la Russie
14:00et puis
14:01montrer aux Européens
14:03que l'Europe
14:04est en déclin,
14:05l'Europe
14:06c'est la démesure,
14:08l'Europe
14:09c'est la perte
14:10des valeurs,
14:11l'Europe
14:11c'est
14:12le
14:12awokiste
14:13et
14:14c'est pour cela
14:16en fait
14:16qu'il y a
14:17un certain rapprochement
14:19avec la Russie
14:19possible
14:20parce qu'avec elle,
14:21au contraire,
14:22ils partagent
14:22les valeurs.
14:23– Oui, c'est vrai.
14:24Merci beaucoup
14:25Michel Fayette,
14:26c'est intéressant,
14:27on y reviendra
14:28d'ailleurs en tout cas
14:28sur ce discours
14:30de Donald Trump,
14:31pour comprendre
14:32ce qu'il y a
14:33dans la tête
14:34des Républicains,
14:35on sera ce midi
14:36chez André Bercoff
14:37avec Nicolas Conquer
14:38qui est justement
14:38le porte-parole
14:39de Republican Overseas.
14:42On passe
14:43à l'autre sujet,
14:44il nous reste
14:44quelques minutes
14:45avant tout à l'heure
14:469h et la vérité
14:47en face
14:47sur ce que l'on disait
14:49avec cette forme
14:50de chasse
14:52aux riches.
14:54Alors c'est un grand mot
14:55quand même
14:55qui est utilisé
14:56mais c'est ce que disent
14:57certains patrons.
14:58J'avais Denis Paire,
14:59un entrepreneur
15:00qui disait ce matin
15:01bah oui c'est ça,
15:02il y a la taxe Zuckmann
15:03et maintenant il y a Piketty
15:04qui voudrait carrément
15:06poursuivre les patrons
15:08et arrêter dans les aéroports
15:10des patrons
15:10qui n'auraient pas payé
15:11leur taxe de 2%
15:12sur les mises en place.
15:13Non, le mot est pas trop fort,
15:14c'est une chasse à l'homme
15:15qui est organisé.
15:15– Oui, c'est ça, c'est ça.
15:16Et il se révolte un peu,
15:17vous nous l'avez dit
15:18Éric Revelle tout à l'heure,
15:20c'est-à-dire que les patrons
15:21vont se réunir en meeting,
15:22c'est ça, dans quelques jours.
15:24– Alors ils vont se réunir
15:24en meeting,
15:25alors on parle
15:26du parc expo
15:28de Villepinte
15:29dans le nord de Paris
15:30parce qu'en réalité,
15:32vous vous souvenez,
15:33peu de gens s'en souviennent
15:34mais j'ai regardé,
15:35j'ai vérifié,
15:36en 1984,
15:37avant le MEDEF
15:37il y avait le CNPF
15:39qui était présidé
15:40par Yvon Gattaz,
15:41le père Pierre Gattaz
15:42qui était président du MEDEF
15:43et en 1984
15:44ils avaient organisé
15:45un immense rassemblement
15:46du même genre
15:46où eux,
15:48ils essayaient évidemment
15:49de remettre
15:49la politique économique
15:51de François Mitterrand
15:51à l'époque,
15:52vous savez,
15:5280-83 dans les rails.
15:54Donc ça peut être Villepinte,
15:55ça peut être aussi
15:56parce qu'ils ont tenu
15:57leur réunion d'été,
15:59les universités d'été
16:00du MEDEF
16:00qu'on appelle la REF
16:01à Roland-Garros.
16:02Vous avez vu,
16:02depuis qu'on ferme le toit,
16:04ça s'est tenu là,
16:04ça s'est tenu là la REF.
16:05– Oui mais alors,
16:05je ne trouve pas
16:06le symbole terrible quand même,
16:08d'être à Roland-Garros
16:09pour le patron.
16:11– C'est là où ils ont tenu
16:12leurs universités d'été.
16:12– Oui, oui,
16:13moi j'ai trouvé ça
16:13un peu choquant.
16:14– Alors vous êtes plutôt
16:15pour que ça se tienne
16:16dans le nord de Paris et Villepinte ?
16:17– Oui,
16:18ou c'est pas un autre,
16:19ou un stade.
16:20Alors après,
16:21si vous mettez dans une grande salle
16:2220 000 personnes,
16:23il faut la remplir.
16:23– Ah oui, bien sûr.
16:24– Ah oui, oui, oui.
16:25– Mais je crois que
16:26les patrons de PME
16:27et de TPE,
16:28il faut penser à eux
16:29parce qu'il y a eu
16:29beaucoup de défaillances
16:30d'entreprises,
16:31les patrons de PME
16:31et de TPE
16:32dans ce pays
16:32qui font l'emploi,
16:33en ont gros sur la patate.
16:35– Non, non, mais…
16:35– Voilà, ils en ont gros
16:36sur la patate.
16:37– Bien sûr, bien sûr.
16:37– Bon, on va suivre ça.
16:38– Qu'en pensez-vous, Lionel ?
16:400826 300 300.
16:41Lionel est avec nous.
16:42Bonjour, Lionel.
16:44– Oui, bonjour.
16:44Bonjour à toute l'équipe.
16:45– Oui.
16:46Qu'en pensez-vous ?
16:47Je disais,
16:48c'est peut-être un peu
16:48fort ce mot,
16:50mais Éric Revelle
16:51dit, il faut l'assumer,
16:53il y a une forme
16:53de chasse aux riches.
16:55Qu'en pensez-vous ?
16:57– Il y a une sorte
16:58de chasse aux pognons,
16:59mais après,
17:00est-ce qu'elle est taxée
17:02des grands patrons
17:02un peu plus
17:04que ce qu'ils sont déjà ?
17:07Est-ce que ça va changer
17:07quelque chose ?
17:08On parle de 1 800 personnes
17:10qui seraient taxées.
17:12Avant de penser
17:13à les taxer,
17:14on peut aussi arrêter
17:14d'aider leur société.
17:15C'est-à-dire que
17:16les crédits d'impôt recherche,
17:18des choses comme ça,
17:19qui, sur des boîtes
17:20qui génèrent quand même
17:21énormément de thunes,
17:22je ne suis pas persuadé
17:22que ça soit très pragmatique.
17:25Et au sujet des taxes,
17:27moi, cette année,
17:28j'ai eu la chance,
17:29entre guillemets,
17:30de devoir payer
17:31la surtaxe supplémentaire
17:34qui se rajoute
17:35à toutes les taxes
17:35de 2,5%
17:37au-dessus de 250 000 euros,
17:38ça fait très plaisir.
17:40Parce que concrètement,
17:40tu dis,
17:41tiens,
17:41je suis quand même allé
17:42jusqu'à 250 000.
17:43Mais concrètement,
17:44on m'a déjà tapé 76%.
17:45Donc, moi,
17:46je veux bien,
17:47si tu veux,
17:47payer un petit peu plus.
17:48Mais il y a un moment donné,
17:50les 80 heures que je fais,
17:51ou 80 ou 90 heures
17:52que je fais la semaine,
17:54et tout seul,
17:55il faut bien qu'à un moment donné,
17:56je gagne ma vie.
17:57Et si c'est de la jalousie,
17:59si les gens se disent
17:59« Ah bah oui,
18:00mais ils gagnent vachement plus »,
18:01« Bah ok,
18:01j'ai gagné beaucoup d'argent,
18:02vous n'avez qu'à faire ce que je fais. »
18:03Et puis voilà,
18:04et puis après,
18:04on en reparle.
18:05L'argent, en soi,
18:06en France,
18:07on a un gros problème
18:07avec l'argent,
18:08il y a beaucoup de jalousie.
18:09Moi, personnellement,
18:09un mec comme Bernard Arnault,
18:10je n'ai aucun problème
18:11parce qu'il gagne énormément d'argent
18:12avec LVMH.
18:13J'ai un peu plus de problème
18:14avec l'État
18:15qui lui file énormément de pognon
18:16pour aider sa société,
18:18finalement.
18:19Et en fait,
18:19il y a beaucoup d'argent
18:20qui part en dividendes.
18:21Ça, ça me pose un peu plus de problèmes.
18:22Mais en soi,
18:24moi, je pense qu'ils sont
18:31qui me font de l'optimisation.
18:33Et oui,
18:34parce qu'au final,
18:36tu te rends bien compte
18:36que...
18:37Moi, je ne sais pas
18:37si tu te rends compte,
18:38mais je suis passé de SAS,
18:40c'était le montage
18:40qui était intéressant
18:42il y a 7 ans.
18:43Je viens de passer en SARL
18:44parce qu'à l'époque,
18:46ça ne l'était pas.
18:47Aujourd'hui,
18:47ça allait un peu mieux.
18:48Ça m'a fait gagner 24 000 euros.
18:50Mais ça, moi,
18:50si je n'avais pas pris quelqu'un
18:51pour optimiser,
18:52ben oui.
18:53Non, non,
18:53mais c'est vrai
18:54que les très grandes entreprises
18:59ont de très bons conseillers
19:01et qu'il y a eu
19:02de l'optimisation.
19:04Benoît Perre,
19:05pas Benoît Perre,
19:06Denis Perre me disait
19:07non,
19:08pas à ce point-là.
19:09Mais c'est vrai,
19:10il y en a eu,
19:11bien sûr.
19:12Mais d'ailleurs,
19:12les grands patrons
19:13ne sont pas contre
19:14payer des taxes.
19:15Mais là,
19:16ce qui est envisagé
19:18par Zuckman,
19:19c'est particulier
19:19parce que c'est sur le patrimoine,
19:21la valeur de l'entreprise
19:22qui fonctionne.
19:23Oui, bien sûr.
19:25Mais il ne faut pas nous en vouloir
19:26quand je vois
19:26comment le président
19:27de la commission des finances,
19:28Éric Coquerel,
19:29maîtrise le dossier,
19:30si vous voulez.
19:31C'est-à-dire nul.
19:32Ah bon ?
19:32Ah ben nul,
19:33vous l'avez vu.
19:34Il confond des patrimoines,
19:35chiffre d'affaires,
19:36profit.
19:36Il y a un DESS de quoi ?
19:37D'économie ?
19:37Peut-être de sociologie,
19:39je ne sais pas.
19:39Enfin, je n'ai rien
19:40contre les sociologues.
19:41Non, non,
19:41mais à un moment donné,
19:42c'est vrai que...
19:42Non, mais les présidents
19:43de la commission des finances,
19:44il ne sait pas de quoi il parle.
19:45Il y a un sujet quand même.
19:47Allez,
19:47nous en parlerons
19:48avec Jean-François
19:49qui lit d'ailleurs
19:49tout à l'heure
19:50l'économiste Piketty
19:52menace les riches
19:52de prison
19:53s'il quitte la France.
19:54Est-ce qu'on va trop loin ?
19:55C'est la question qu'il pose
19:56et que nous vous posons
19:57sur les réseaux sociaux.
19:58Nous verrons ça
19:59et vous pouvez évidemment
20:00nous appeler
20:010826 300 300.
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