- il y a 2 mois
Avec Elisabeth Lévy et Eric Revel
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:05Et plusieurs sujets dans le Grand Day Brief avec Elisabeth Lévy, Éric Revelle et vous, bien sûr, 0826 300, vous avez la parole.
00:14On va revenir sur le Premier ministre Sébastien Lecornu qui veut raboter certains avantages d'ex-ministre.
00:19Je ne sais pas ce que vous en pensez, on vous redira tout si vous ne l'avez pas entendu, quels sont ses privilèges.
00:24Et cette question aussi qui fait grincer des dents, la France doit-elle hisser le drapeau palestinien sur ses mairies pour marquer la reconnaissance de l'État de Palestine
00:33au moment où il y a la déclaration la semaine prochaine à l'ONU d'Emmanuel Macron ?
00:38Là, vous dites non à plus de 80%.
00:40Et puis, il y a l'autre question que je pose aussi ce matin sur les réseaux sociaux.
00:44Est-ce que vous êtes d'accord avec la pétition lancée par Philippe de Villiers qui propose d'organiser un référendum national sur l'immigration ?
00:52Là aussi, vous êtes très largement d'accord. Je lirai en fait quelques réactions.
00:57Elisabeth Lévy, vous avez fait votre édito, soyez libre tout à l'heure, sur ce sujet.
01:02Vous avez détaillé, bien sûr.
01:05Je propose, tiens, Elisabeth et Eric, qu'on écoute un auditeur, justement, Xavier de Bordeaux, qui a réagi en fait à cela.
01:11Bonjour, Xavier.
01:12Bonjour, Patrick. Bonjour, Sud Radio.
01:14Bonjour, Xavier.
01:15Est-ce que vous êtes favorable, vous ?
01:17Bah, écoutez, le problème, c'est que la question, comment elle est posée ?
01:21Moi, j'ai lu la pétition de Philippe de Villiers.
01:24La question est mal posée, parce que déjà, on part sur un mauvais constat.
01:28On part avec les propos un peu stigmatisants, des propos un peu qui font peur,
01:34comme si la France était en train de se déliter complètement,
01:37comme si c'était la fin de la civilisation à cause de l'immigration.
01:41Enfin bon, déjà, on part sur des mauvaises bases.
01:43Ensuite, sur le nombre d'inscrits sur cette pétition, c'est un peu du flanc,
01:48parce que moi aussi, je peux faire une pétition, faire signer des centaines de milliers de personnes avec des bottes.
01:54Ce ne sera pas vérifié, invérifiable.
01:55Donc, par rapport à la pétition du plomb, on n'a pas de toute certitude.
01:58Mais sur le fond, je vais vous répondre.
02:01Sur le fond, sur le fond.
02:03Si vous voulez, le problème du référendum, c'est que, par définition, en général,
02:08à moins qu'on fasse comme en Suisse, on répond oui ou non.
02:11Le problème, c'est qu'on ne peut pas poser la question
02:13est-ce qu'il faut arrêter ou pas l'immigration.
02:15C'est complètement stupide.
02:17On ne peut pas dire non, et on ne peut pas dire non,
02:20enfin oui, il faut arrêter l'immigration.
02:21C'est stupide, parce que l'immigration, ça fait partie de la normalité.
02:26Dans tous les pays du monde, il y a toujours un peu d'immigration.
02:28En France, je vais vous dire d'ailleurs, on a besoin d'immigration
02:31pour faire venir des médecins, pour faire venir des étudiants.
02:34Pour certaines choses, quoi.
02:35Donc, ce que vous dites...
02:36Non mais, Xavier, c'est intéressant.
02:37Ce que vous dites, c'est quelles questions on peut poser ?
02:40Sur les conditions...
02:41Et surtout, comment on peut y répondre ?
02:43Oui, comment on peut y répondre ?
02:44De la nuance...
02:44Alors, la question qu'on peut poser, excusez-moi,
02:47c'est exactement...
02:47Non mais c'est intéressant, en fait, vous posez...
02:48Quand on vous a soumis la Constitution européenne,
02:52on vous a soumis un texte où il y avait 30 articles,
02:54et vous avez dit oui ou non.
02:56Donc, et...
02:57Attendez, pardon, Xavier, si ça ne vous ennuie pas,
02:59je vais quand même essayer de finir une phrase.
03:02Merci.
03:03Donc, on peut soumettre un texte de loi.
03:06Moi, je ne suis pas une fanatique du référendum dans ce domaine.
03:10Ce que je dis, c'est que, quoi qu'on pense, Xavier,
03:13l'immigration est un des phénomènes les plus importants de notre époque.
03:16Et d'ailleurs, les partisans de l'immigration
03:18nous ont vendus pendant des années
03:21que c'était une merveilleuse révolution
03:22qui changeait nos vieux pays pour le bien.
03:25Il se trouve que la majorité des Européens,
03:29en réalité, y compris d'ailleurs beaucoup d'immigrés
03:31qui ont fait souche,
03:33eux pensent qu'aujourd'hui, l'immigration
03:36est un facteur aggravant de tout.
03:38Et notamment, moi, ce que je crois,
03:40c'est que c'est sur le plan culturel
03:41que c'est le plus grave.
03:42C'est-à-dire que les mœurs françaises,
03:45il y a des endroits où je ne peux plus m'habiller en mini-jup
03:47parce que les descendants d'immigrés
03:49et un certain nombre d'immigrés
03:52viennent de cultures où on n'aime pas, pardon, la mini-jup.
03:56Donc, excusez-moi, je l'ai vécu.
03:57J'ai été à Épinay-sur-Seine pendant très longtemps.
04:00Je ne peux pas m'habiller à Épinay-sur-Seine
04:02comme si j'étais...
04:04Je ne suis pas absolument libre de...
04:06Comme si j'étais n'importe où en France.
04:08On a le droit de ne pas vouloir cela.
04:10Ok, alors, il faut répondre de deux choses,
04:13s'il vous plaît, Madame Lévy.
04:14Je voudrais vous répondre de deux choses.
04:16La première chose, c'est que je pense
04:18que le problème que vous pointez,
04:19il n'est pas lié à l'immigration.
04:21Je pense que la cause du problème,
04:22elle est liée à l'intégration.
04:24Et donc, c'est un autre débat.
04:26Ce n'est pas faux.
04:26Ce n'est pas faux complètement.
04:28Oui, c'est vrai.
04:28Et l'intégration, elle se réalise notamment
04:30quand les conditions économiques le permettent.
04:33C'est-à-dire quand les gens...
04:34Les conditions...
04:35Alors, Xavier, vous croyez vraiment
04:37que l'islamisme, ça devient des conditions économiques, enfin...
04:40Attendez, ça vient, et vous avez raison,
04:42en fait, des questions d'intégration.
04:44C'est vrai, mais quand il y a beaucoup plus de monde,
04:46c'est là où c'est beaucoup plus compliqué,
04:48surtout quand le pays change.
04:49Et il y a certains qui agitent aussi
04:51un chiffon rouge derrière de la culture,
04:56effectivement, d'un changement de l'immigration.
04:57Mais ce n'est pas un chiffon rouge.
04:58Non, non, mais je veux dire...
04:59Regardez ce qui se passe en Belgique.
05:01Est-ce que vous voulez que votre pays
05:03devienne comme la Belgique ?
05:04Le changement...
05:05Juste un mot, un mot, démographie.
05:08Le changement démographique
05:10est un changement culturel.
05:12Évidemment qu'il y a un problème d'intégration.
05:14Mais si vous n'arrêtez pas les flux,
05:16vous n'avez strictement aucune chance
05:18d'intégrer ceux qui sont là.
05:20Sur la question économique, maintenant,
05:21Éric Revelle.
05:22Parce que c'est intéressant aussi, ce qui est passé.
05:23Je pense qu'il y a deux choses.
05:24Il y a une analyse à niveau politique
05:26et au niveau économique.
05:28Politiquement,
05:29ce genre de questions,
05:31comme celle de la sécurité et l'immigration,
05:33ne fait pas partie du logiciel de la gauche.
05:35Donc, ça a toujours été des sujets tabous pour la gauche
05:38que d'aborder les questions de sécurité
05:40ou d'immigration.
05:42Pourquoi je vous dis ça ?
05:43Parce qu'en réalité,
05:44on retrouve cette fracture
05:46entre les gens de gauche,
05:47je caricature un peu,
05:49qui sont plutôt pour,
05:49et les gens de droite,
05:51ou de droite nationale,
05:52qui sont plutôt contre l'immigration.
05:53Maintenant,
05:54d'un point de vue économique,
05:55c'est indéniable que,
05:57comme en Italie d'ailleurs,
05:58la natalité s'effondre en France.
06:02Donc,
06:03moi,
06:03je serais plutôt,
06:04pour continuer à avoir une croissance positive,
06:07pour avoir des quotas d'immigration,
06:09sur des besoins sectoriels.
06:11Mais je serais aussi,
06:12dans le même temps,
06:13pour limiter,
06:15peut-on le faire encore dans l'espace Schengen,
06:17l'immigration illégale.
06:18Parce que,
06:19si on est capable de contrôler l'immigration légale,
06:23l'immigration illégale,
06:24donc on ne connaît même pas le chiffre,
06:25c'est peut-être 600 000, 700 000 qui sont en France,
06:27là, c'est un vrai problème,
06:28et ça nous obligerait,
06:30comme d'ailleurs Macron l'avait dit,
06:31lors de sa campagne,
06:32à renégocier,
06:34ou essayer de boucher les trous,
06:35dans la passoire de Schengen.
06:36Or, on ne le fait pas.
06:38Donc, si vous voulez,
06:38oui, c'est devenu un sujet,
06:39pour les Français d'immigration.
06:41Oui, c'est devenu un sujet.
06:42Alors,
06:42oui,
06:43non,
06:43au référendum,
06:44Xavier,
06:44ou sous certaines conditions,
06:46Xavier,
06:46on vous a entendu,
06:47merci,
06:48il y a,
06:49vous pouvez rester en ligne,
06:50Eric,
06:50en région parisienne,
06:52qui lui dit,
06:53oui au référendum.
06:54Bonjour Eric.
06:56Bonjour.
06:56Bon.
06:57Alors,
06:58première des choses,
06:59je suis issu de l'immigration.
07:01Oui,
07:01d'accord.
07:02Donc,
07:03je suis parfaitement à l'aise
07:04avec le sujet.
07:05Alors,
07:06l'intégration,
07:07les conditions économiques,
07:08tout ça,
07:08je suis d'accord.
07:09Mais l'intégration,
07:10elle se fait avant tout
07:11par les gens,
07:12c'est-à-dire que
07:13les immigrés,
07:14comme moi j'en suis issu,
07:16la volonté de s'intégrer,
07:18elle doit être faite
07:18d'abord de ce côté-là.
07:20Après,
07:21le reste,
07:22tout ça,
07:22ça suit.
07:23Moi,
07:23je vais vous donner un exemple.
07:25Oui.
07:25Quand mes parents sont arrivés,
07:27leur père
07:29a francisé,
07:30c'est un exemple,
07:31mais c'est excessif.
07:33Oui.
07:33Il a francisé
07:34les prénoms.
07:36Vous entendez bien ?
07:37Il a francisé
07:38les prénoms
07:38d'autorité.
07:39Il a dit,
07:40maintenant,
07:40on est en France,
07:42je vous donne
07:43un prénom français.
07:44Bon,
07:44c'était plus facile
07:45parce que c'était l'Italie
07:46pour connaître.
07:48Vous,
07:48vous êtes dans l'Italie.
07:49Italienne,
07:50c'est ça.
07:50Oui.
07:51C'est ça.
07:51C'est ça.
07:52Et je peux vous garantir
07:53que les difficultés
07:56qu'ont connues les Italiens,
07:57elles sont connues.
07:58Ah bah oui,
07:59après la guerre,
08:00bien sûr.
08:00À l'école primaire,
08:01je vais vous donner un exemple,
08:02à l'école primaire,
08:04ça ferait bondir tout le monde.
08:06Ma mère me racontait
08:07que les enfants italiens
08:09étaient mis de côté
08:09et on regardait devant tout le monde
08:12s'ils avaient des poux dans les cheveux.
08:14Oui,
08:14non,
08:14mais c'est vrai.
08:15Actuellement,
08:15ça n'existe plus.
08:17Oui,
08:17c'est pour vous dire.
08:18L'intégration,
08:20elle se fait avant tout
08:21par les gens qui viennent.
08:23S'ils acceptent de vivre comme nous,
08:25maintenant je dis comme nous,
08:26vous voyez,
08:26comme un vrai français.
08:29Mais on peut accepter
08:30certaines différences,
08:31non,
08:31Eric,
08:32quand même ?
08:32Bien sûr,
08:32il y a des cultures,
08:33d'apport de culture.
08:34Évidemment,
08:35évidemment.
08:35Mais ce que je veux dire,
08:36c'est que quand on regarde,
08:38moi je vois dans la communauté italienne,
08:40dans la communauté française
08:41et d'autres,
08:42ce qui met les gens hors d'eux,
08:44vraiment,
08:44c'est de voir dans nos rues
08:46les femmes,
08:48les femmes jeunes,
08:49voilées,
08:50des choses comme ça,
08:51qui sont d'ailleurs
08:53une transposition
08:54d'un mode de vie
08:55dans un autre mode de vie.
08:56Et ça,
08:57il faut bien le comprendre,
08:58pour le reste,
08:59après,
08:59on peut discuter.
09:00Oui,
09:00mais vous avez raison.
09:01Ça fait un choc.
09:03Merci,
09:03Eric.
09:04Un mot,
09:05Elisabeth Lévy,
09:06on marquera une petite pause.
09:07C'est l'indifférence,
09:08c'est pour ça que
09:09les gens qui sont
09:10contre l'immigration
09:10ne sont pas des gens racistes,
09:12c'est exactement
09:13la différence
09:14entre une société
09:14multiculturelle
09:16où les gens,
09:16c'est la société McDo,
09:18venez comme vous êtes
09:19et ça ne marche pas
09:20même dans les pays
09:21qui sont de tradition
09:22multiculturelle.
09:23Regardez ce qui se passe
09:24en Angleterre.
09:25Et les sociétés
09:26assimilationnistes
09:27comme la nôtre
09:28où on n'abandonne pas tout.
09:30les juifs
09:31à qui on a demandé,
09:32à qui Napoléon a dit,
09:34si vous voulez,
09:34à demander un certain nombre
09:35de choses,
09:35ils n'ont pas tout abandonné.
09:37Ce n'est pas vrai.
09:38L'assimilation,
09:38ce n'est pas
09:39vous devenez
09:40quelqu'un d'autre.
09:41Ça veut dire
09:41que dans l'espace public,
09:42vous adoptez
09:43les mœurs
09:43de votre pays.
09:44Mais pour cela,
09:45il faut qu'on l'exige,
09:47il faut qu'on le demande.
09:48La réalité,
09:49c'est que les immigrés
09:50ne sont absolument
09:50pas responsables
09:51et ça,
09:52je tiens à le dire
09:52de ce qu'on
09:54les a laissés faire
09:55dans un certain nombre de...
09:57Voilà.
09:57Pardon, Eric,
09:57j'ai beaucoup aimé
10:00le témoignage
10:01de notre...
10:02Eric.
10:04Xavier qui a posé
10:05le problème aussi.
10:07Toutes les difficultés
10:08qu'ont eu,
10:08par exemple,
10:09les Italiens
10:09à être intégrés,
10:12c'est le très beau roman
10:13de Cavana l'Erital
10:14où il raconte
10:15sa propre vie,
10:16les difficultés
10:17de s'intégrer.
10:19Mais,
10:19j'allais dire,
10:20il partait de moins loin,
10:21si j'ose dire.
10:22Les Italiens,
10:23les Espagnols,
10:24les Portugais,
10:25les Polonais,
10:26ça n'a pas été facile
10:27de venir en France.
10:28On les traitait de Polak,
10:29on les traitait de Portos,
10:30etc.
10:31Mais la différence,
10:32c'est qu'ils venaient
10:32de moins loin
10:33parce que le socle culturel
10:34avait des intersections communes.
10:36On appelle ça
10:37la civilisation judéo-chrétienne.
10:38Mais ce n'est pas faux.
10:40Si vous voulez,
10:40ce n'est pas faux.
10:41C'est-à-dire que
10:42ces Européens
10:43qui sont venus travailler
10:44en France
10:44dans des conditions difficiles,
10:46qui ont parfois été
10:46traités comme des chiens,
10:48ils venaient de,
10:49si j'allais dire,
10:49géographiquement et culturellement
10:51de moins loin.
10:51Oui, mais ils arrivaient
10:52dans des sociétés
10:53qui étaient encore fiers
10:53de sa culture.
10:55Quand vous dites aux gens
10:56toute la journée
10:56que notre pays
10:57est tout dégoûtant,
10:58raciste, colonialiste,
11:00sexy,
11:00je ne sais pas quoi encore,
11:01et qu'il n'a fait que
11:02des horreurs dans sa vie,
11:04à qui ça donne envie ?
11:05Nous poursuivons
11:060826 300 300.
11:08Des privilèges.
11:09Ça existe encore
11:10d'anciens ministres ?
11:11Oui, moi j'ai vu
11:11Eric Rebelle arriver
11:12avec son chauffeur.
11:14Alors il veut les raboter.
11:15Et sa chaise à porteur.
11:16Le nouveau Premier ministre,
11:18Sébastien Lecornu,
11:19qu'est-ce que vous en pensez ?
11:210826 300 300.
11:22On en parle dans un instant.
11:23Dans le Grand Débrief
11:24sur Sud Radio.
11:28Le Grand Matin Sud Radio,
11:307h10,
11:32Patrick Roger.
11:33Dans un instant,
11:34dans le Grand Débrief,
11:34hashtag,
11:35on en parle avec cette agression,
11:36une nouvelle agression
11:37de policiers
11:38du côté de Tourcoing.
11:39Mais je le disais,
11:40et ça appelle déjà
11:40au 0826 300 300.
11:43De Reims.
11:43De Reims.
11:44Pourquoi ?
11:44C'est après Tourcoing.
11:45Après Tourcoing.
11:45Il y avait eu Tourcoing,
11:46cette agression,
11:47et là, une nouvelle Reims.
11:47Et là, c'est Reims.
11:48Vous allez y revenir.
11:49Absolument, mon cher Benjamin Gresse.
11:51juste sur les privilèges
11:54ou les avantages.
11:55Je ne sais pas si ce sont
11:56des privilèges
11:56d'anciens ministres.
11:58Qu'est-ce que vous en pensez ?
11:58Il faut les raboter ou pas ?
12:00Évidemment,
12:02dès qu'on pose la question
12:02sur les réseaux sociaux,
12:03c'est plutôt oui.
12:04Il y a Pascal
12:05qui est avec nous.
12:06Pascal avec un E,
12:08donc une femme,
12:08à nos gens-sur-Marne.
12:09Bonjour, Pascal.
12:10Oui, bonjour, Patrick.
12:12Bonjour, Elisabeth.
12:13Bonjour.
12:14Qu'en pensez-vous ?
12:15Oui.
12:16Déjà, vous avez un petit peu
12:17introduit parce que
12:17quand on parle de privilèges,
12:20la première fois qui m'est venue,
12:21il faudrait déjà
12:22qu'on parle des avantages.
12:23On parle des privilèges
12:24des anciens ministres.
12:25On ferait bien aussi
12:26de faire le ménage
12:27dans les avantages
12:28et privilèges aussi
12:30en cours d'exercice.
12:33Et pas que les premiers ministres.
12:35Alors, comme toujours,
12:37voilà, c'est un sujet.
12:38donc c'est encore une réponse simple.
12:41Je pense que le gouvernement
12:43serait plus inspiré
12:44de s'attaquer à tous les...
12:50Je comprends qu'il faut
12:51qu'il y ait des avantages,
12:52etc., comme on en a en entreprise.
12:55Mais je crains que ce soit encore
12:57une sucette qu'on donne
13:00pour faire plaisir
13:02et qu'il ne se passe à rien.
13:04On a un bon exemple
13:05d'un ancien premier ministre
13:07qui a un très bon poste
13:10à la RATP
13:11et qui se déplace
13:13en métro
13:14avec son sac à dos.
13:17Oui, c'est vrai.
13:17Dans les avantages
13:19et dans les privilèges
13:21à vie,
13:23il y a quand même
13:23le fait d'avoir
13:24simplement été
13:25déjà à ces postes-là
13:26vous ouvre tellement
13:27de portes après
13:28qu'on peut se poser
13:30des questions.
13:31Ça, c'est le pantouflage aussi,
13:33notamment des énarques
13:34qui peuvent aller
13:35en fait ailleurs.
13:36Oui, c'est vrai.
13:37Exactement.
13:38Et à Bruxelles
13:39et ailleurs, etc.
13:40Et qui cumulent
13:40et qui cumulent
13:41et qui cumulent.
13:43Donc, je pense
13:45que le chantier
13:46devrait être
13:48beaucoup plus vaste
13:49que le petit arbre
13:51là qu'on est en train
13:51de nous agiter.
13:52Ce n'est même pas un arbre,
13:53c'est un rameau.
13:53et qui cache
13:55une forêt
13:56à laquelle
13:58on ne veut pas
13:58vraiment
13:58pas tâcher.
13:59Alors, oui,
14:00Pascal, non mais
14:00je comprends,
14:01vous dites,
14:01c'est plus symbolique
14:02pour donner une sucette
14:03à un os à ronger,
14:05dirait certains.
14:05Éric Revelle,
14:06qu'est-ce que vous en pensez
14:07de ce que vient
14:08dire Pascal ?
14:08C'était plus jolie
14:08une sucette comme image.
14:09Oui, c'était plus délicat.
14:12C'est plus délicat.
14:13C'est ce que je disais
14:14Pascal.
14:14Je voyais,
14:15il y a Pascal
14:16qui est délicat
14:16et moi,
14:17un peu bourre.
14:19Moi, je préfère
14:19le rameau
14:20cachant la forêt.
14:21C'est difficile
14:22mais c'est assez bien vu.
14:24Vous nous sommes venus
14:25d'un coup.
14:26Bravo Pascal.
14:28C'est vrai que
14:29c'est une banalité
14:30de le rappeler.
14:31C'est complètement symbolique.
14:32C'est quelques millions d'euros.
14:33Mais on dit souvent,
14:35une fois qu'on a dit ça,
14:35que la politique
14:36c'est des symboles
14:38et que donc
14:38il faut que tout le monde
14:39se serre la ceinture.
14:41Mais vous savez,
14:41ce qu'on oublie,
14:41c'est que ça ne touche pas
14:42seulement que les premiers ministres
14:44tout ça.
14:44Ça touche tous les ministres
14:46qui ont eu des postes régaliens.
14:47Un ministre de la Défense,
14:48un ministre de l'Intérieur
14:49conserve une voiture aussi
14:50et un chauffeur.
14:52Alors en tout,
14:52ça représente peut-être
14:54à la louche,
14:54je vais vous dire ça,
14:55peut-être 10 millions d'euros.
14:56Le tout,
14:57pour les premiers ministres
14:58et les autres.
15:00Bon,
15:00mais c'est vrai que
15:00par rapport
15:01à nos 170 milliards d'euros
15:04de déficit budgétaire
15:05prévus pour cette année,
15:06si vous voulez,
15:07ce n'est pas grand-chose.
15:08Bon,
15:08mais le cornu,
15:09peut-être que c'est
15:09ce qu'il appelle sa rupture
15:10puisqu'il a dit
15:11qu'il changeait de méthode
15:11et qu'il allait faire des ruptures.
15:13Mais si c'est que ça,
15:14ce n'est pas énorme.
15:15Et puis si j'osais faire
15:16un peu d'humour,
15:17Patrick,
15:17je dirais,
15:18attention quand même,
15:19parce que,
15:20vous voyez,
15:20par exemple,
15:20les cheminots,
15:21la SNCF,
15:22vous expliquent que
15:22si on modifie
15:23leur système de retraite,
15:25ils ont signé
15:26pour avoir un système
15:28de retraite
15:28comme il était avant.
15:29Donc peut-être
15:30qu'on va avoir
15:30la grève des premiers ministres.
15:32Ils vont arrêter
15:33de faire quoi en fait ?
15:35Alors là,
15:36moi je suis totalement
15:37contre cette mesure.
15:38D'abord,
15:39je déteste
15:40qu'on appuie
15:40sur l'affect,
15:42disons,
15:42sans culotte
15:43et Robespierre
15:44et des Français.
15:45Et puis c'est se moquer
15:46du monde.
15:47Et en fait,
15:47il y a une expression
15:48que je n'aime pas du tout,
15:49c'est le train de vie
15:50de l'État.
15:50Parce que quand on dit
15:51le train de vie de l'État,
15:52les gens pensent
15:53qu'Amatignon
15:54et les anciens
15:56mangent des ortolans,
15:57si vous voulez.
15:58D'abord,
15:58on n'est pas un petit État,
16:00on n'est pas une petite
16:01république bananière.
16:03On n'est pas une petite
16:04république bananière
16:05que l'on puisse
16:06protéger
16:08nos anciens ministres
16:09de l'intérieur
16:09ou de la défense
16:10et qu'ils puissent
16:11continuer à avoir
16:12une activité politique.
16:13Ça ne me dérange
16:14absolument pas,
16:15mais le train de vie
16:18de l'État,
16:19c'est les fonctionnaires.
16:20C'est ça,
16:21le train de vie de l'État.
16:22Donc arrêtons
16:23de croire,
16:24de faire croire
16:24aux Français
16:25qu'en enlevant
16:27quelques trucs comme ça,
16:28on change quoi que ce soit.
16:29C'est leur mentir.
16:30En tout cas,
16:31ce sont des symboles,
16:32c'est ce que disait
16:33aussi Pascal
16:34et c'est parfois
16:35une politique
16:36qu'on a fait aussi
16:36à travers des symboles.
16:37Et c'est vrai.
16:39Moi, je ne veux pas
16:40de cette sucette.
16:40Encore récemment,
16:41on me disait
16:41oui, mais il y a
16:42plein d'autres choses
16:43dans la haute administration
16:45avec des chauffeurs,
16:46etc.,
16:47qu'il faudrait revoir
16:48et qui ne sont pas
16:49forcément indispensables.
16:51Je pense qu'on va
16:51s'y pencher beaucoup
16:52dans les jours qui viennent.
16:53Allez,
16:54hashtag on en parle
16:54avec vous,
16:56mon cher Benjamin Glaze.
16:57Encore une agression
16:58de policiers en France,
17:00on le disait après Tourcoing,
17:01donc c'est Reims
17:01qui a été touché.
17:02Dites-nous alors.
17:03La taxe est produite
17:04samedi soir
17:05en plein centre-ville.
17:06Des policiers
17:06s'étaient rassemblés
17:07après le service
17:08pour un pot de départ
17:09dans un restaurant
17:10situé à quelques encablures
17:12du commissariat.
17:13Sept de leurs collègues
17:14s'apprêtaient à les rejoindre
17:15lorsqu'un groupe d'individus
17:16leur est tombé dessus.
17:17S'en suit un véritable lynchage.
17:19Les policiers sont mis au sol,
17:20tabassés.
17:21Un témoin a filmé la scène
17:22qui a partagé ensuite
17:23sur les réseaux sociaux
17:24cette vidéo.
17:25Cheville cassée,
17:34nez fracturée.
17:35L'un des policiers
17:36souffre d'un traumatisme crânien
17:37après avoir reçu
17:38des coups de boucle
17:39de ceinture sur la tête.
17:41Deux individus ont depuis
17:42été interpellés,
17:43mis en examen.
17:44Ils sont âgés de 26 et 27 ans,
17:46originaires de Mayotte.
17:47Tous les deux sont en récidive légale
17:49pour des faits de violence.
17:51L'un d'eux sortait même
17:52de prison depuis 4 jours.
17:53Bon, à chaque fois,
17:54c'est le même scénario.
17:56Malheureusement.
17:56Et puis on s'attaque
17:57à des forces de l'ordre.
17:58Elisabeth Légui.
17:59Je vais dire des pénalités.
18:01Évidemment, la question
18:02de la sanction est fondamentale.
18:05Mais la sanction ne suffit pas
18:06à rétablir la peur.
18:07Parce que le problème,
18:08c'est que c'est les policiers
18:09maintenant qui ont peur
18:10dans notre pays.
18:11Moi, je crois,
18:12je vais vous dire une chose
18:13qui va vous choquer.
18:14Je ne veux pas d'une police
18:15de cow-boy.
18:16Mais je crois qu'il faut rendre
18:17à la police le droit
18:20d'user de la force.
18:22Il faut que les gens
18:22qui s'attaquent...
18:23Il faut que les gens
18:24qui attaquent...
18:25Oui, mais vous savez très bien
18:26qu'ils le font.
18:27À chaque fois qu'ils le font,
18:29ils ont des...
18:29Vous avez vu un Marseille
18:30l'autre jour.
18:30Oui, ça arrive.
18:32Excusez-moi,
18:33mais ce que j'essaye
18:34de vous dire,
18:34c'est qu'à mon avis,
18:35je crois qu'il faut
18:36que les voyous aient peur,
18:37qu'ils sachent
18:38que c'est eux
18:39qui prennent un risque.
18:40Quand ils attaquent un policier,
18:41en fait,
18:42ils pensent qu'ils ne risquent rien.
18:43Et malheureusement,
18:45ils ont souvent raison.
18:45Donc, il faut
18:47que ce soit eux
18:48qui aient peur.
18:48Avec Revelle ?
18:49Pas mieux.
18:51Je pense que dès l'instant
18:52où on s'en prend
18:53à un policier,
18:54à un pompier,
18:55etc.,
18:55il faut qu'il y ait
18:57une peine de prison,
19:00de ce que vous voulez.
19:00Parce que sinon,
19:01sinon, si vous voulez,
19:02les policiers,
19:04eux,
19:04de leur côté,
19:05évidemment,
19:05ils regardent à deux fois
19:06avant de tirer
19:08avec une arme,
19:09puisqu'ils savent
19:10qu'ils sont aussi
19:11auscultés,
19:13observés.
19:14Et puis,
19:14le voyou,
19:15la racaille,
19:16elle n'a pas peur
19:17de la sanction,
19:18puisqu'en gros,
19:19comme le dit Elisabeth,
19:20il n'y en aura pas ou peu.
19:21Il faut que la peur
19:22change de camp,
19:22sinon,
19:23on ne s'en sortira pas.
19:23Qu'en pensez-vous ?
19:24Alors, justement,
19:25j'aimerais vous entendre.
19:26Est-ce que la peur
19:27doit changer de camp ?
19:28Comment ?
19:29Avec des policiers,
19:30de nouveau,
19:31donc,
19:31blessés,
19:32agressés,
19:32c'était à Reims,
19:33il y a eu Tourcoing,
19:34il y a eu d'autres villes,
19:36évidemment.
19:360 826 300 300,
19:38vous avez la parole encore
19:41au standard dans La Vérité en Face
19:42avec Jean-François Kili.
19:44Vous pouvez revenir aussi
19:44sur les privilèges.
19:46Je sais que ça continue de réagir.
19:48Est-ce qu'il faut continuer
19:49de les raboter ?
19:50Et même aussi,
19:51cette question du référendum
19:52sur l'immigration.
19:53Bien sûr,
19:54Jean-François abordera aussi
19:55les drapeaux palestiniens
19:56aux mairies,
19:57tout à l'heure,
19:58dans La Vérité en Face.
19:59Un mot aussi pour vous dire
20:01que c'est Patricia de Brive
20:03qui a gagné
20:04la station météo connectée,
20:07la crosse technologie.
20:09C'est une station météo SW444.
20:11Intéressant, ça.
20:12Moi, j'avais la 405,
20:14mais la 404,
20:15je n'y avais pas.
20:17Évidemment.
20:18Il est resté très enfant.
20:22J'aurais bien voulu avoir
20:23la 404 aussi.
20:25Peugeot, si possible.
20:26Vous faites un pub
20:27à la promo de SW444,
20:29la crosse technologie
20:30de la station météo.
20:31Très bonne station météo.
20:32Je sais qu'il y en a certains
20:33dans la rédaction
20:33qui veulent se la procurer,
20:34mais non,
20:35c'est uniquement ceux
20:36qui ont envoyé le mot Sud
20:37au 7-20-18
20:39pour cette station météo.
20:41C'est Patricia de Brive
20:42qui l'a gagnée.
20:44Et demain,
20:45on rejouera.
20:45On continuera.
20:46D'accord ?
20:46J'ai encore ma chance demain, alors !
20:48Jean-François Akili,
20:50dans un instant.
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