- il y a 2 mois
Avec Elisabeth Lévy et Eric Revel
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Patrick Roger.
00:048h33, vous savez aussi que l'on vous offre, et je vous offre, tiens, avec Sud Radio,
00:08des postes d'AB+, et FM, une radio portable d'AB+, FM.
00:14Vous envoyez un petit mot, un petit message, Sud, au 7-20-18, 7-20-18, et ce sera pour vous.
00:22Manu, qui attend vos réactions par ailleurs au standard, au 0826-300-300 sur l'actualité,
00:27tout à l'heure tirera au sort et vous pourrez gagner.
00:31Allez, le grand débrief de l'actualité avec vos appels, bien sûr, 0826-300-300.
00:37Vous avez entendu Eric Ciotti à l'instant qui disait
00:41« La seule solution, c'est le départ d'Emmanuel Macron ».
00:46Alors, est-ce qu'il y a d'autres solutions ?
00:48Eric Revelle et Elisabeth Lévy, avec d'autres non, on va voir ça dans un instant.
00:54J'imagine que les portables doivent sonner un peu ce matin.
00:57Tiens, à propos de portables, avant de parler de politique,
01:00j'aimerais vous faire réagir à ça, vous Eric Revelle.
01:03Vous avez vu qu'il y a une étude qui dit que les salariés passent trop de temps
01:08sur leurs écrans et leurs portables, entre 20 minutes et 2 heures au travail,
01:13et que du coup, ça nous coûte un peu de croissance.
01:16Oui, alors je n'avais pas vu l'étude, vous en parliez pendant les pubs, Patrick.
01:20Mais oui, il y a un problème de productivité comme dans ce pays, c'est inévident.
01:26Mais si, mais attendez, moi je ne vais pas ironiser,
01:29mais si vous ajoutez ce que vous dites sur l'étude, 2 heures, c'est une moyenne ?
01:33Oui, c'est une moyenne, oui, c'est ça.
01:342 heures plus 4 heures de télé.
01:37Moi j'ai entendu que ça allait jusqu'à 2 heures, mais je n'ai pas entendu que c'était...
01:404 heures de télétravail, je dis n'importe quoi, etc.
01:44Mais vous savez que toutes les nouvelles générations remettent en cause l'idée du travail.
01:50C'est-à-dire que ces générations...
01:51Vous stigmatisez les télétravailleurs.
01:53Non, non, veulent donner un sens à leur travail, vous voyez.
01:55Donc en fait, c'est ça aussi, on est devant une espèce de divorce de la notion de travail
02:00pour ces nouvelles générations, qui sont sans doute plus inclines à faire du téléphone sur le travail
02:07que des anciennes générations comme moi, qui ne sont pas digitales natives.
02:11Vous voyez, on est... Enfin, j'ai conçu mon téléphone, on utilise son téléphone et ses écrans pour travailler.
02:16Tout le monde passe trop de temps sur son téléphone.
02:20Les salariés, les pas salariés, les jeunes, les vieux, tout le monde.
02:24C'est vraiment... Je vois nos cerveaux se raccordir.
02:30Par ailleurs, ce qui est intéressant...
02:32Écoutez, moi je suis persuadé que c'est vrai, qu'il y a beaucoup de gens...
02:36En réalité, on parle tout le temps des patrons voyous.
02:38Le patron, c'est mal. Mais il y a pas mal de salariés qui sont des petits voyous aussi,
02:43qui truandent gentiment le patron, une heure par-ci, une heure par-là.
02:46Non mais il a raison, Éric.
02:48Franchement, et je ne vous parle pas de ceux qui ne travaillent pas du tout...
02:53On se pose la question, est-ce qu'il faudra laisser son portable,
02:56comme au collège, dans un casier à l'entrée de son bureau ?
03:00C'est peut-être ce qui va se passer à l'avenir.
03:02Dans certaines boîtes, ben oui !
03:03Non, non, mais vous rigolez, mais c'est possible.
03:05Bon, en attendant, revenons quand même à nos ministres, à notre mouton à cinq pattes,
03:10parce qu'il va falloir en trouver un.
03:12Quels sont les noms qui circulent ce matin ?
03:14Alors, vous avez Sébastien Cornu, l'actuel ministre de la Défense,
03:18vous avez Éric Lombard, l'actuel ministre des missionnaires des Finances,
03:24vous avez Mme Vautrin, Gérald Darmanin, Gaëlle Brune-Pivet a fait acte de candidature.
03:30Gaëlle Brune-Pivet a dit qu'elle était libre.
03:33Disponible.
03:34Disponible.
03:34Xavier Bertrand.
03:35Alors, Xavier Bertrand, il va se prendre un râteau immédiat du Rassemblement National,
03:39puisque c'est quand même l'ennemi...
03:41Oui, mais il pourra avoir les socialistes avec lui.
03:43Mais ça ne suffit pas, c'est-à-dire le RNLR.
03:45Et puis, puisqu'on parle aussi de...
03:48Et la gauche continue avec le fort de réclamé.
03:49Il y a un nom qui ne circule pas spécialement,
03:52mais puisqu'on est à la recherche d'un mouton à cinq pattes
03:57qui connaissent les équations budgétaires,
03:59qui est de la bouteille à l'Assemblée,
04:01et dont le nom apparaît en filigrane,
04:02mais je pense qu'il n'a aucune chance,
04:03c'est Charles de Courson.
04:05Vous savez, c'est le doyen de l'Assemblée Nationale,
04:07c'est le grand spécialiste du budget en France,
04:10c'est un technicien, c'est un expert,
04:13je pense qu'il ne prendra pas d'aide pour la suite de sa carrière politique,
04:16elle est faite.
04:17Bon, voilà, parce qu'il y a aussi une autre...
04:19C'est un bon médiateur sur l'état de la situation actuellement,
04:23Charles de Courson, c'est pour ça mon favori.
04:25Mais vous savez, il va falloir guetter là,
04:27ce qui va se passer à la Bourse de Paris
04:29et à la réaction des marchés financiers.
04:30La presse internationale, ce matin,
04:32avec la chute de François Béroux,
04:34est très inquiète pour le sort de la France,
04:36parce qu'il faut donner des gages aux marchés financiers
04:39sur lesquels on emprunte.
04:40Il faut quelqu'un qui rassure.
04:41Si vous nommez un jeune macroniste, centriste,
04:46qui n'a aucune expérience sur ses questions,
04:48je ne sais pas comment ces marchés vont réagir.
04:51Je vous parle de l'ADAT du 12 septembre aussi.
04:53N'oubliez pas, les agences de notation...
04:56Thierry peut bien me laisser remplacer.
04:58Pardon ?
04:58Non, mais chacun son nom.
04:59C'est un sujet économique, je pense.
05:01Non, mais en fait, la vérité, c'est que...
05:03Vous voulez, je pense que...
05:05Juste parce que j'en ai marre d'entendre ce nom
05:07à chaque fois qu'il y a une incertitude,
05:09il faudrait que ce soit le tour de le cornu.
05:11À un moment, ça fait dix fois que son nom est cité
05:13comme Premier ministre.
05:15C'est bon, là, ça suffit.
05:16Non, je blague, mais en fait, je n'ai aucune idée
05:19de ce que va faire Emmanuel Macron.
05:22Je suppose que le nom est probablement dans cette liste,
05:25parce que ce n'est pas tellement un moto à cinq pattes qu'il faut.
05:29C'est quelqu'un qui est susceptible de ne pas être renversé
05:31dans les quinze jours.
05:32Ce qui ne veut pas dire qu'il ne sera pas renversé
05:34sur le vote du budget.
05:35Enfin, j'ai l'impression qu'on achète un peu de temps.
05:37Vous savez, moi, je crois qu'on va, malheureusement,
05:41traîner un peu comme ça pendant deux ans,
05:43jusqu'à la fin du mandat présidentiel,
05:48parce que c'est au moment de l'élection présidentielle
05:51qu'on va pouvoir trancher un certain nombre de choses.
05:54Et après, la question à 1000 balles, mon cher Éric,
05:56c'est de savoir si on peut trouver effectivement un accord
06:00qui rassemble 51% des Français
06:03sur un projet national.
06:07Parce que ça, ce n'est pas sûr, en fait.
06:08On accuse les politiques.
06:10Mais la vérité, c'est que la société,
06:12il n'y a pas d'accord dans la société.
06:14Elle est divisée, elle est clivée.
06:16Il n'y a pas d'accord dans la société.
06:17En tous les cas, pas d'accord qui rassemble la moitié
06:19sur, disons, au moins l'essentiel.
06:23Enfin, c'est l'impression que j'ai, moi.
06:24C'est ça, notre blocage, non ?
06:25Si vous voulez, on parle aussi beaucoup de dissolution.
06:30Moi, je pense que ce serait peut-être
06:33la pire des choses pour le bloc central.
06:35Parce que vous savez, souvent, on dit en politique,
06:37que les Français ont la mémoire courte.
06:38Mais si la dissolution intervient rapidement,
06:41ils n'auront pas la mémoire courte.
06:43Et je me demande si le tripartisme
06:45qui bloque aujourd'hui l'Assemblée nationale,
06:48il survivrait à une dissolution.
06:49Autrement dit, si le bloc central
06:51ne serait pas lessivé.
06:53Alors, le bloc central lessivé,
06:54ce serait plutôt les deux extrêmes ?
06:57Oui, oui, oui.
06:59Non, mais alors ça, vous avez raison.
07:01Enfin, les deux extrêmes.
07:02Les deux extrêmes, vous avez la gauche d'un côté.
07:04Les deux blocs.
07:05Il resterait deux blocs.
07:05Alors ça, ça pourrait évidemment pousser
07:09Emmanuel Macron, qui je pense
07:11est tout à fait prêt à faire
07:12tous les coups tordus du monde
07:14à Gabriel Attal, à dissoudre.
07:16Parce que je pense qu'il leur ferait bien.
07:18C'est bien le genre d'Emmanuel Macron
07:19de se dire...
07:20Vous croyez que...
07:21De se dire, je vais leur faire...
07:22À ce point-là, à ce niveau-là...
07:24Je vais leur faire un mauvais coup.
07:25Non, mais je vais vous dire une chose.
07:27Pour faire un coup à Gabriel Attal,
07:28c'est ce que vous dites.
07:29Je pense qu'il se déteste.
07:30Ah bon, c'est vrai à ce point-là ?
07:31Je pense que Gabriel Attal, d'ailleurs, Gabriel Attal,
07:34lui a fait, nous a fait une très mauvaise manière,
07:37parce que sans le Front Républicain,
07:40je veux dire, peut-être que la dissolution
07:42n'aurait pas été une si mauvaise idée en réalité,
07:45que ça tranchait un peu les choses.
07:46On avait peut-être un RN qui pouvait gouverner
07:49avec quelques apports, comme celui de M. Ciotti.
07:53Et au moins, on voyait sur pièce.
07:55On avait un gouvernement, quel qu'il soit.
07:57C'était ça, le calcul d'Emmanuel Macron.
07:59C'était jeudi sous, je les laisse gouverner.
08:02Lui, il espérait qu'il allait se passer.
08:04Juste, je voudrais faire une petite remarque.
08:06Hier, il y avait sur notre chaîne,
08:08où nous officions tous les deux,
08:09c'est une hausse, un bandeau toute la journée.
08:12Un bandeau toute la journée,
08:15qui était...
08:17La France retient son souffle.
08:20Et en fait, si vous voulez,
08:22je ne pense pas du tout que la France retenait son souffle.
08:24Je pense que vous allez dans les bistrots,
08:27les gens parlent très, très peu
08:28de la démission du gouvernement Bayrou.
08:31Il parle quand même, en fait, de l'état du pays,
08:34avec une situation qui est un peu figée
08:36dans les entreprises, le travail, etc.
08:38Parlez avec des gens qui cherchent du travail, aujourd'hui.
08:42Ils vous disent, dans beaucoup de secteurs,
08:43tout est gelé, quoi.
08:46Donc, quand même, ça signifie quelque chose.
08:49Mais je n'ai pas dit que ça ne signifie rien.
08:50Je disais, je ne pense pas que les Français
08:52soient été hier, comme nous,
08:56devant leur télé, regarder les discours.
08:58Je pense que, si vous voulez,
08:59évidemment qu'ils voient bien l'état du pays.
09:01Mais je ne suis pas sûre, si vous voulez,
09:03qu'ils suivent avec...
09:05qu'ils attendent le nom du Premier ministre
09:08avec tant d'espoir que ça.
09:10Non, non, c'est vrai.
09:11Et puis, ils ont l'incertitude aussi
09:12de la journée de demain.
09:15Bloquons tout.
09:15Comment vous l'apercevez, vous,
09:18Péric Reveil ?
09:19Écoutez, les services disent
09:22qu'il y aurait 100-150 000 manifestants,
09:24ce qui, à l'échelle du pays,
09:25n'est pas énorme, quand même,
09:26on peut se le dire.
09:27En revanche, si parmi les 100-150 000,
09:29vous avez 80 000 casseurs,
09:30enfin, je dis absolument n'importe quoi,
09:32là, ça va être un sujet, quand même.
09:35Ça va être un sujet.
09:36Alors, on sait que Mélenchon,
09:38il cherche plutôt le chaos dans la rue.
09:40Est-ce qu'il peut endosser
09:42ce genre de cassage ?
09:44Moi, la façon dont LFI a récupéré
09:46ce mouvement est absolument hallucinante.
09:49D'ailleurs, ça a découragé
09:51certaines personnes qui voulaient
09:53se joindre à ce mouvement populaire
09:55en disant, non, moi,
09:55je ne veux pas être comptabilisé
09:56parmi les LFistes.
09:57Voilà.
09:58Quand vous écoutez aujourd'hui
09:59le Parti Socialiste,
10:00qui est toujours prompt,
10:01le moment venu,
10:01à signer un accord avec LFI,
10:03ils sont quand même extrêmement réticents
10:06à continuer à marcher
10:07du même pas avec Mélenchon.
10:08Parce qu'on parle de la fracture à droite
10:10des LR qui ne savent plus
10:11où ils habitent, etc.
10:13Mais alors, quand vous regardez l'État...
10:15Et en fait, on n'est pas peut-être
10:16devant une crise de régime.
10:18Peut-être qu'on sera devant
10:18une crise de régime, on verra.
10:20Mais on est devant une crise
10:21de la parole politique.
10:22Parce que quand vous dites...
10:23Quand Elisabeth dit à mon avis
10:24que les gens, finalement,
10:27qu'est-ce qu'ils ont à faire
10:28de la chute de Beyrou,
10:29ce qui les intéresse,
10:30c'est comment ça va changer
10:31leur quotidien.
10:32C'est vrai.
10:32Et bien là, ils n'y croient plus.
10:33Là, ils n'y croient plus.
10:33Bon, ben, j'aimerais vous entendre,
10:35justement.
10:350-826-300-300
10:37dans un instant.
10:39Évidemment, vous pouvez
10:40prendre la parole.
10:410-826-300-300
10:43et dialoguer avec nous.
10:44Éric Revelle,
10:45Elisabeth Lévy.
10:47Comment vous percevez ça, vous ?
10:49Est-ce que, finalement,
10:50vous avez été touché
10:51par, entre guillemets,
10:53d'une manière ou d'une autre,
10:53par François Bayrou ?
10:55Est-ce qu'il est en train de se passer ?
10:55J'ai trouvé son discours,
10:56je vais vous dire.
10:56Et est-ce que vous anticipez
10:58ce qui va se passer demain ?
10:59Est-ce que c'est ça
11:00qui vous effraie un peu le plus ?
11:02Nous en parlons dans un instant,
11:03évidemment, sur Sud Radio.
11:07Le grand débrief.
11:13Et j'imagine que ça va vous faire
11:15réagir au 0-826-300-300.
11:17Hashtag, on en parle avec vous,
11:19Bachar Maglaise.
11:19Elisabeth Lévy et Éric Revelle
11:21sont avec moi.
11:22François Bayrou n'a pas
11:23que des mauvais souvenirs
11:24de son passage à Matignon
11:26Il a même parlé hier
11:29d'un profond bonheur.
11:31Oui, ça peut surprendre,
11:32dit comme ça.
11:33Alors écoutez bien,
11:34c'était lors de sa dernière
11:35prise de parole à l'Assemblée,
11:36hier, juste avant le vote de confiance.
11:38Il s'adressait alors à ses ministres.
11:40Je veux simplement leur dire
11:42à chacune et chacun d'entre eux
11:44que ces neuf mois
11:45ont été, pour le Premier ministre,
11:50des mois de profond bonheur
11:54parce que nous avons réussi
11:56contre tous les pronostics
11:58à former une équipe
11:59dans laquelle il y avait
12:00beaucoup de poids lourd,
12:02beaucoup de solidarité,
12:04beaucoup d'amitié
12:05et qui n'a pas eu
12:07une seule crise,
12:09une seule tension
12:11pendant les neuf mois
12:13que nous avons vécu ensemble.
12:15Alors je ne sais pas
12:15si c'est l'ironie
12:16mais c'est vrai qu'il y a eu
12:17quand même pas mal de désaccords
12:19au cours de ces neuf mois
12:20à Matignon
12:21du côté du gouvernement
12:22mais dans cette séquence
12:23qui a choqué les internautes
12:24c'est que François Bayrou
12:25puisse dire que ces neuf mois
12:26à Matignon ont été des mois
12:27de profond bonheur,
12:28vous l'avez entendu.
12:29Certains dénoncent ici
12:30une forme d'indécence
12:31alors que le Premier ministre
12:32a répété à longueur de journée
12:33que le pronostic vital
12:35de la France
12:35était engagé.
12:37Une réaction tenait
12:38celle du député RM
12:39Jérôme Buisson
12:40qui résume la situation ainsi.
12:41« Crise économique
12:42plus crise migratoire
12:44plus crise hospitalière
12:45plus crise politique
12:46égale neuf mois
12:47de bonheur profond. »
12:49Éric Revelle ?
12:50Non.
12:51Alors,
12:53ce qui est quand même
12:54très particulier
12:54c'est qu'avant même le vote
12:56là où il perd la confiance
12:58de l'Assemblée nationale
12:59Bayrou dit au revoir
13:00à ses ministres
13:01ce qui est là aussi
13:02jamais vu.
13:03C'est-à-dire qu'il n'attend
13:03même pas le résultat
13:04de vote pour dire
13:05qu'il a vécu
13:05un profond bonheur
13:06que tout est particulier
13:09chez François Bayrou.
13:09Je ne sais pas
13:10est-ce qu'il a une idée
13:18derrière la tête ?
13:19Est-ce qu'Elisabeth
13:20en 2027
13:21est-ce qu'il veut nous
13:21faire le coup
13:22de « je suis de retour » ?
13:23Comment vous prenez ça
13:24vous Elisabeth Lévy ?
13:25Je ne parle pas trop.
13:26Profond bonheur.
13:27Neuf mois de bonheur
13:28et l'enfant
13:29n'est pas absolument génial
13:31mais bon.
13:33Non,
13:34alors je trouve ça
13:34d'abord
13:35j'ai trouvé le discours
13:35bon moi
13:36pour le reste
13:36sur la responsabilité
13:38de tout le monde.
13:39J'en ai vraiment marre
13:40des gens qui disent
13:41aux Français
13:41rien n'est de votre faute
13:42et j'en ai marre
13:43de tous ces Français
13:44et de tous ces députés
13:45qui disent
13:46c'est pas moi qui l'ai fait
13:47c'est lui
13:47alors c'est à lui
13:48de se débrouiller.
13:49Bon, tout ça
13:50va nous amener nulle part
13:51on dirait une classe
13:52d'école maternelle
13:53et je parle de toute la France.
13:55Oui, chers auditeurs
13:56je sais, ça ne va pas vous plaire.
13:57Ah bah oui, ça va vous faire réagir.
13:59Non, individuellement
14:00chacun peut dire
14:01ce n'est pas de ma faute
14:02mais si chacun dit ça
14:03on ne s'en sortira jamais.
14:04Donc je trouve
14:04que là-dessus
14:05il avait le bon temps.
14:06Sur les 9 mois de bonheur
14:07alors évidemment
14:08ils cherchent
14:09enfin ils risquent
14:11de se faire taper dessus
14:13pour ça
14:13mais je crois qu'Éric
14:14en a parlé
14:14malheureusement
14:15j'ai pris en retard.
14:16Donc le truc
14:19c'est qu'il est comme
14:19tous les Français.
14:20Les Français savent
14:22que leur pays va très mal
14:23que collectivement
14:24nous sommes très malheureux
14:26et heureusement
14:26heureusement
14:27si vous voulez
14:28nous cumulons
14:29le bonheur privé
14:30et le malheur public
14:31heureusement.
14:32Donc François Bayrou
14:33il a pu aimer
14:34sa vie à Matignon
14:36alors je ne sais pas
14:36vous le connaissez mieux
14:37que moi en fait
14:38vous avez fait plus de
14:39non mais c'est vrai
14:39il a fait plus de politique
14:41que moi.
14:41Oui pardon.
14:42Je connais mieux que vous
14:43qui ?
14:44Bayrou
14:44vous le connaissez mieux ?
14:45Oui, je l'ai pratiqué
14:47dans des interviews.
14:47Vous avez fait beaucoup
14:48de journalistes politiques
14:49pas moi alors allez-y.
14:50Oui, il est parfois
14:52très curieux
14:53il est très sanguin aussi
14:54il peut se braquer
14:55très rapidement
14:56y compris dans des émissions
14:58en direct.
14:59Vous l'avez vu
15:00ce week-end là
15:01dans l'émission
15:03C'est à vous ?
15:04Je ne sais pas si vous l'avez vu.
15:05Je crois qu'Éric
15:06a raconté ici
15:07qu'un jour
15:08il s'était fait engueuler
15:09lui
15:09parfois ça peut être
15:10Oui, oui, bien sûr.
15:12Oui, oui, oui.
15:12C'est la crise
15:13des subprimes
15:14en 2008-2009
15:15c'est le grand jury
15:16sur une autre antenne
15:18et moi je lui pose
15:19deux, trois questions
15:19et en fait
15:20il se braque
15:22et il me dit
15:23que je suis condescendant
15:24que
15:24bon voilà
15:25donc si vous voulez
15:26et là il change de couleur
15:27le visage change de couleur
15:29vous voyez
15:29c'est-à-dire que
15:29vous sentez que
15:31ça va être très chaud
15:32voilà
15:33après
15:34c'est quoi l'avenir politique
15:35de François Bayrou ?
15:37Il retourne à Pau
15:38il va à la municipale
15:39il a une idée derrière la tête
15:40parce que tout ça
15:41pourquoi en fait ?
15:42Son suicide politique
15:43c'est juste pour emmerder Macron
15:45le mettre face
15:45à la réalité du pays
15:46c'est ça que j'ai du mal
15:48à comprendre
15:49c'est qu'est-ce qu'il cherche ?
15:51Mais s'il pensait tout simplement
15:53ce qu'il dit en fait
15:54c'est-à-dire
15:54je pense que c'est un peu ça
15:55voilà
15:56il voit bien
15:57que c'est pas jouable
15:58qu'il arrivera pas
15:59ça fait quand même la dette
16:01ça lui est pas mieux hier
16:02la dette
16:03donc voilà
16:04tout simplement
16:05il a mis les choses
16:07sur la table
16:07il voit que ça n'a pas marché
16:08il veut pas être
16:09le capitaine
16:10de la catastrophe
16:10Oui mais Elisabeth
16:11votre raisonnement
16:12pardonnez-moi
16:12aurait un sens absolu
16:14s'il avait pas été
16:15au commissariat
16:16au plan avant
16:16s'il avait pas soufflé
16:18à l'oreille de Macron
16:19si tous les députés modem
16:20n'avaient pas voté
16:21à l'Assemblée Nationale
16:22tous les budgets en déficit
16:24Maintenant que vous me le dites
16:250826 300 300
16:290826 300 300
16:31c'est Loïc de Montpellier
16:33qui est avec nous
16:33Bonjour Loïc
16:35Oui bonjour
16:36Bonjour Loïc
16:37Bienvenue à me laisser la parole
16:38Bonjour Loïc
16:38Je vous en prie
16:39Alors ?
16:41Écoutez
16:41Rapidement en fait
16:43moi je veux juste intervenir
16:44sur une chose
16:45si vous voulez
16:45on va monter un petit peu
16:47dans la sphère
16:48Oui
16:48J'aimerais juste parler
16:50en fait tout simplement
16:51de cette stigmatisation
16:53qu'on fait des Français
16:54à chaque fois
16:54qu'on explique
16:55que les petits gestes
16:56sont les grands tous
16:57que nous sommes responsables
16:58de beaucoup de choses
16:59ça m'énerve
17:01ça me gêne énormément
17:02J'entends en effet
17:04que
17:04on est d'accord
17:06que tout n'est pas gris
17:07tout n'est pas noir
17:07tout n'est pas blanc
17:08on peut considérer
17:09que les Français
17:10n'ont pas de responsabilité
17:11mais il ne faut pas oublier
17:13qui est le capitaine du bateau
17:15et on est clairement
17:16dans une politique
17:17où le travail ne touche pas l'eau
17:18on est en train de créer
17:20des clisages
17:21sociaux
17:22économiques
17:22énormes
17:23depuis des décennies
17:25avec tous les prédients
17:26qu'on a de l'avoir
17:27et je trouve
17:28complètement effarant
17:29mais vraiment effarant
17:31d'entendre
17:31que nous sommes constamment
17:33les responsables
17:33et que nous sommes constamment
17:34en fait
17:35les seuls
17:36à ne pas trouver
17:37de solution
17:37on est dans une politique
17:39du fait
17:40ce que je dis
17:40parce que je fais
17:41on n'est plus
17:41dans la méritocratie
17:42on n'est plus
17:43dans l'ascension
17:45par le travail
17:46on est clairement
17:46dans un copinage
17:48il faut bien savoir
17:49je pense que vous le savez
17:50mais je vais faire le temps
17:51pour les éditeurs
17:52que tout ça
17:53ce n'est qu'une classe
17:54de personnes
17:55qui se connaissent
17:56et qui se serrent la main
17:57bien volontiers
17:58en dehors
17:59de leur jeu de théâtre
18:00à l'Assemblée
18:00voilà
18:01je pense que c'était important
18:02de le dire
18:02alors bon
18:04c'est vrai
18:04en même temps
18:05il y a eu
18:06de nouvelles personnes
18:07qui sont arrivées
18:08à l'Assemblée
18:08donc ce qui veut dire
18:09que chacun pouvait
18:10se présenter
18:11aux élections
18:12surtout pardon
18:12mais on les élit
18:13ces gens
18:13ça fait 40 ans
18:16que les Français
18:17élisent des gouvernements
18:18dépensiers
18:19et pardonnez-moi
18:20évidemment
18:21si chacun
18:21dit
18:22si chacun ne voit
18:24que midi
18:24à sa porte individuelle
18:25ça ne marche pas
18:27quand je parle
18:27de responsabilité
18:28oui collectivement
18:30nous avons élu
18:31et réélu
18:31Emmanuel Macron
18:32mais tous les autres aussi
18:33collectivement
18:34nous avons accepté
18:35la destruction de l'école
18:37nous avons accepté
18:38et même réclamé
18:3990% de réussite
18:40au bac
18:41ce qui veut dire
18:42que le bac
18:42ne vaut plus rien
18:43collectivement
18:44nous sommes descendus
18:45dans la rue
18:45pour refuser
18:47la retraite
18:49le changement
18:51du régime spécial
18:52de retraite
18:52des cheminots
18:53en 95
18:54on a mis la France
18:55à l'arrêt
18:56pour pas réformer
18:57un régime de retraite
18:58qui était à l'évidence
18:59trop dispendieux
19:00et en prime
19:01et quand je dis nous
19:02je dis nous
19:03moi aussi
19:03nous ne faisons plus d'enfants
19:05donc si vous voulez
19:06bah oui
19:06on est responsable
19:07Loïc
19:08qu'est-ce que vous répondez
19:09à Elisabeth
19:10je ne suis pas tout à fait
19:11d'accord avec vous
19:12Elisabeth
19:12je dis en préambule
19:14la responsabilité citoyenne
19:18elle est là
19:19et il ne faut pas
19:19se cacher derrière son arbre
19:20ça c'est certain
19:21maintenant
19:21je vous rappellerai
19:22quand même Elisabeth
19:23que c'est la première fois
19:25sur un mandat présidentiel
19:27où on a pris notre mot
19:28à dire à chaque fois
19:29parce qu'on a été assommé
19:29à coup de 49-3
19:30l'Europe
19:31on a dit non
19:32on nous y a mis
19:33on comprend bien
19:35qu'il y a des raisons
19:36de copinage
19:38comme je disais
19:39et si vous voulez
19:39quand vous me dites
19:40que oui
19:41on les lit ces gens-là
19:42oui je suis d'accord
19:43avec vous
19:43le fait c'est qu'on les élit
19:45parce qu'on a une croyance
19:47on a un espoir
19:48on croit
19:48entre ce qu'ils disent
19:50et ce qu'ils font
19:51clairement
19:52il y a un monde
19:53on est quand même
19:53d'accord sur ça
19:54et quand on n'est pas
19:56d'accord avec eux
19:57et bien on nous l'impose
19:58donc je ne suis pas sûr
19:59qu'on soit encore
20:00dans une décision collective
20:01voilà
20:01merci en tout cas
20:02c'est intéressant
20:03ce que vous avez dit Loïc
20:05et je ne sais pas
20:06si vous êtes d'accord
20:06pas d'accord
20:070 826 300 300
20:08on continue la discussion
20:10avec vous
20:10avec Jean-François Aquili
20:11après 9h
20:12dans le grand matin
20:13et la vérité en face
20:14qui va évidemment
20:15jusqu'à 10h
20:17merci Elisabeth
20:18Eric
20:19la suite au prochain numéro
20:20c'est-à-dire demain matin
20:21c'est Sylvia de Gironde
20:23qui a gagné
20:23et qui a envoyé
20:24le mot sud
20:26au 728
20:27pourtant moi aussi
20:27je l'ai envoyé
20:28je vous ai vu
20:29je vous ai vu
20:31sur votre portable
20:32non non
20:32c'est Manu
20:33évidemment avec son
20:34son petit temps
20:36jamais
20:36bien sûr
20:37c'est magique
20:38moi je ne gagne jamais
20:39alors je n'ai rien envoyé
20:40non c'est vrai
20:41dans un instant
20:42donc Jean-François Aquili
20:43vous continuez de réagir
20:440 826 300 300
20:47bien sûr
20:47donc Jean-François
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