00:00Le drôle d'époque, chaque matin c'est votre nouveau rendez-vous, vous le savez, le lundi c'est Robert Ménard, le mardi-mercredi c'est Eric Revelle, le jeudi c'est Françoise Degoy, demain, et le vendredi on termine avec un petit peu d'humeur avec Régis Maillot, dans cette drôle d'époque.
00:16Ce matin, donc, Eric Revelle, bonjour Eric, vous interrogez, qui sont ces rêveurs qui ont bien ces rêveurs, les tuffeurs, dans l'autre, de quoi vivent-ils ? C'est un peu l'une des questions, parce que, bon alors, la rêve partie est terminée, ce type de manifestation festive, illégale, est-ce que ça va continuer de se poursuivre ? C'est l'une des questions que vous posez ce matin.
00:39Oui, il faut revenir sur ce sujet de la rêve partie, je vous rappelle qu'elle s'est déroulée dans une partie de l'autre qui a été touchée par des incendies gigantesques, 17 000 hectares avaient brûlé cet été, rappelons aussi que ce type de fête, dans des plaies au fêtard, cette rêve partie, c'est une fête illégale, qui se déroule sur des terrains privés, et puis, je vais vous le dire d'entrée, faire la fête danser sur des cendres, j'aime pas du tout le symbole.
01:08Alors, il y a eu jusqu'à 2500 personnes, où étaient les conditions de sécurité, d'ailleurs, de cette fête, les conditions d'hygiène, il y avait des très jeunes, il y avait des classes sociales très différentes, dit un maire qui a témoigné hier, un maire d'une petite commune, il y avait des gens de tous les âges, il y avait aussi beaucoup d'étrangers, je vais y revenir, des Italiens, des Espagnols, tout ça, c'est un témoignage.
01:30Puis, je voudrais vous faire part de quelques mots d'un agriculteur qui m'ont beaucoup touché, un agriculteur qui dit, on avait déjà perdu la moitié de notre surface exploitable à cause du feu, on avait semé de la luzerne sur ce qui restait, sur une parcelle qui était encore exploitable,
01:45Malheureusement, le parking de cette fête a tout détruit, c'est juste intolérable. Où est l'autorité de l'État ? Les forces de l'ordre ont sans doute évité le pire, parce que des habitants sont venus avec des agriculteurs au contact de ces toffers,
02:00des agriculteurs évidemment excédés, on peut les comprendre, pour cette fête illégale.
02:04Oui, c'est vrai. Autant de gens, d'ailleurs, si longtemps, c'est en même lieu parce qu'ils sont restés 4 jours, je crois que c'est ça, pour faire la fête, ça pose bien des questions.
02:12Mais oui, mais bien sûr, 4 jours de fête, pourquoi pas, faire la fête, très bien. Alors, est-ce qu'ils étaient encore en vacances, ces gens ? Est-ce qu'ils étaient en RTT ? Est-ce qu'ils étaient en congé maladie ?
02:22Je vous le disais, d'après le témoignage du maire d'une petite commune où s'est déroulée la fête, il disait qu'il y avait aussi des très jeunes gens, ils ne vont pas à l'école.
02:32Alors, faire la fête, oui, mais je vais vous le dire, comme je le pense ce matin, parce que je suis un peu en colère, emmerder les honnêtes gens, non, non.
02:41Il faut quand même respecter, par définition, la propriété privée, le travail des autres.
02:47Or, ces gens qui s'amusent pendant 4 jours, qui ne font pas attention à la sécurité, qui ne font pas attention à l'hygiène, ils mettent en péril le travail des autres.
02:56Vous ne pensez pas que ce sont des gens qui ont déposé des RTT ?
03:00Je vais vous poser la question, est-ce qu'ils sont RTT ? J'en sais rien.
03:04Un dernier mot, Bruno Rotaillot, le ministre de l'Intérieur, veut faire de ce type d'événement un délit passible du tribunal correctionnel.
03:10Oui, il veut criminaliser l'organisation de rêve-partis en France en s'inspirant du modèle italien.
03:16Ou, écoutez bien, Patrick, en Italie, vous risquez jusqu'à 6 ans de prison et plusieurs dizaines de millions d'euros, milliers d'euros d'amende.
03:23Alors, il a raison, je vous le disais en commençant, il y avait beaucoup d'Italiens, il y avait beaucoup d'Espagnols, d'après les plaques minéralogiques.
03:31Pourquoi ? Mais parce que, justement, dans leur propre pays, ce genre de fait est criminalisé.
03:38Vous risquez de la prison, vous risquez des amendes très lourdes.
03:42Alors, vous voyez, la libre circulation des citoyens européens dans l'espace Schengen, ça génère aussi ce type de permissivité.
03:51Alors, une loi française pour faire des rêves-partis, un délit passible du tribunal correctionnel, pourquoi pas ?
03:57À moins que le Conseil constitutionnel y trouve à redire et retoque ce type de loi.
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