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  • il y a 2 mois

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00:00Europe 1, Pascal Proévo.
00:03Une mobilisation est donc très importante et prévue demain.
00:06On parle de 800 000 personnes sont attendues dans les rues.
00:09Le dispositif de sécurité sera le même que celui du 10 septembre.
00:12Environ 80 000 policiers et gendarmes sont mobilisés.
00:15800 000 personnes, c'est beaucoup.
00:17Ça ferait 4 fois la population de l'autre jour.
00:20Le même dispositif policier.
00:22Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a alerté sur les risques de sabotage et de blocage cette nuit.
00:26Le préfet de police se dit très inquiet.
00:27Je vous propose d'écouter Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur.
00:30Il était ce matin sur BFM.
00:31Je m'attends à une mobilisation qui sera très très forte avec une journée hybride.
00:36Ce qui en fait la difficulté hybride parce qu'on risque d'avoir tôt le matin, dans la matinée,
00:43des bloqueurs, du sabotage, des groupuscules, d'ultra-gauche qui veulent casser et qui sont des ultra-violents.
00:50Et on risque d'avoir cette convergence des violents.
00:53Et puis ensuite il y aura les cortèges.
00:54Il y aura des milliers, sans doute entre 5 et 8 000 ou 10 000 individus qui viendront pour la bagarre, pour la casse, animer du haine anti-flics.
01:04Et c'est ce qui sera compliqué à gérer.
01:07Bruno Retailleau toujours sur les collégiens, les lycéens appellent aux familles.
01:12Le 10, c'est qu'il y avait beaucoup de jeunes, des collégiens et des lycéens.
01:15Et malheureusement, ils commencent à prendre des habitudes, en tout cas vestimentaires, de black blocs, de noirs vêtus, masqués.
01:23Je veux m'adresser aux familles et aux parents.
01:25Il y a une responsabilité aussi parentale.
01:27Quand on voit des jeunes adolescents se mêler à des violences, ça n'est pas leur place.
01:33Ça, c'est la première fois que j'entends ce type d'intervention d'un ministre de l'Intérieur.
01:38Pardon, mais il était temps d'aborder ce sujet des parents.
01:43On en avait déjà parlé la semaine dernière où on s'interrogeait.
01:45On se disait, mais qui sont les parents de ces jeunes manifestants qui ont une vingtaine d'années ?
01:49Quelle est leur éducation ? Quelles sont leurs valeurs pour que les parents...
01:5220 ans, c'est des majeurs, c'est différent.
01:54Oui, bien sûr.
01:56C'est pas la même chose. Collégiens, c'est avant 14 ans.
02:00Moi, je suis dans ce cas de figure. Je suis maman de collégiens et de lycéens, puisque mon fils est en terminale.
02:05Et en fait, il n'y a pas de sujet.
02:06Après, il y a une interdiction formelle, non seulement d'y aller et de participer au mouvement,
02:11et en plus de se balader dans un périmètre, parce qu'on sait que ça se passe toujours un petit peu dans les mêmes quartiers,
02:17et qu'en fait, il n'a pas le droit d'y aller parce que ce n'est pas sa place.
02:21Et s'il a des choses à combattre, s'il a une colère intérieure, etc.,
02:25ça va être à moi de gérer cette partie-là en privé,
02:28pas d'aller, de descendre dans la rue pour faire semblant de...
02:31Mais ils ont classe demain. On est jeudi, donc en mettant...
02:34Il y a beaucoup de grèves.
02:35Est-ce que les professeurs s'annoncent grévistes ?
02:40Ou ça va être encore la surprise ?
02:41Non, non, il y a beaucoup de grèves à annoncer.
02:42C'est une journée de test.
02:43Alors, il y a deux solutions.
02:46Où M. Retailleau force volontairement le trait.
02:50Et c'est un peu le sentiment que je peux avoir...
02:52Moi, j'essaie aussi.
02:53Mais c'est bien d'être prudent aussi.
02:54Et je trouve que ce n'est pas une mauvaise chose, d'ailleurs.
02:57Il faut mieux prévenir que guérir, comme disait l'autre.
03:00On disait déjà ça la semaine dernière.
03:02Il a annoncé 100 000 personnes, 80 000 policiers.
03:05Il y a eu 200 000 manifestants, 80 000 policiers mobilisés.
03:07Déjà la semaine dernière, Georges Fenech, sur cette antenne,
03:10lui faisait le procès de faire peur et de grossir le trait.
03:12Il n'avait absolument pas grossi le trait.
03:13Il avait dit 100 000 personnes.
03:14Il y en avait plus de 200 000.
03:15Donc moi, quand j'entends Laurent Nunez et Bruno Retailleau,
03:18je ne pense absolument pas qu'ils jouent à faire peur.
03:20Ils ont autre chose à faire.
03:20Non, je ne dis pas ça.
03:22Je dis volontairement qu'ils mettent en garde,
03:26notamment par exemple les collégiens, les lycéens,
03:28et que ce n'est pas forcément une mauvaise chose.
03:30Mais vous savez ce qu'a dit Bruno Retailleau la semaine dernière ?
03:32Il a dit que des députés allaient chercher les lycéens
03:33à la sortie des établissements scolaires pour les indoctriner.
03:36Des députés !
03:37Je ne vous dis même pas de quelle éthique elles sont.
03:39Gérard Carreroux.
03:40Vous savez, les manifs, c'est très difficile à apprécier.
03:42Moi, je pense qu'il y aura le double de ce qu'il y avait la première fois.
03:48Donc 200 000, il y en aura certainement 400 000.
03:51De là à dire qu'il y en aura 800 000,
03:53comme le dit le ministre de l'Intérieur,
03:54je n'en sais rien, franchement.
03:55Mais 800 000 pacifiques, ce n'est pas grave.
03:56Mais quand même,
03:57s'il y a 800 000 personnes demain dans les rues,
04:00c'est-à-dire pas loin d'un million quelque part,
04:02ça deviendra pour tout le monde le million,
04:05ça sera quand même la preuve d'une situation très grave.
04:09Je ne le pense pas.
04:10Pour l'instant, je pense qu'on a
04:12tendance un petit peu à sur-estimer.
04:16Évidemment, c'est le sujet pour l'intersyndicale.
04:18Le sujet, c'est le nombre de casseurs,
04:19c'est le nombre de black blocs.
04:20Et là, rien qu'à Paris,
04:21on se rapproche du millier de black blocs attendus.
04:24Donc un millier de nervis,
04:26de factieux d'extrême-gauche,
04:27dans les rues de Paris,
04:28place de la République, place de la Bastille,
04:30qui saccagent tous sur leur passage,
04:31ça fait des images impressionnantes.
04:33Et courage aux forces de l'ordre,
04:34qui vont devoir leur faire face.
04:35Parce que la manifestation sera effectivement
04:37entre Bastille et Nation.
04:40Parfois, on part de la Porte d'Orléans
04:42pour aller dans le 14e et dans le 7e.
04:45Et l'autre trajectoire classique,
04:47c'est République Bastille.
04:49Imaginez les commerçants de République Bastille-Nation.
04:51Ils n'en peuvent plus.
04:52Ils se barricadent.
04:53Ils se barricadent comme à chaque fois.
04:55Et surtout les gens qui habitent,
04:56place de la République.
04:57Je ne sais pas comment...
04:58Si tu es propriétaire d'un appartement,
05:00place de la République,
05:01et que tu souhaites le vendre,
05:03il faut que tu choisisses tes jours de visite.
05:05Il est 16h.
05:08Il y a toujours quelque chose
05:09de place de la République, en plus.
05:10Il est 16h56.
05:12C'est l'agent immobilier qui parle.
05:13C'est l'agent, exactement.
05:14Je pense que ce n'est même pas le jour,
05:15c'est le créneau horaire qu'il faut choisir.
05:1716h.
05:18Vous avez un petit pied-à-terre,
05:19place de la République ?
05:20Non, mais j'imagine la conversation,
05:21parce que le propriétaire,
05:23c'est tranquille, chou.
05:24Oui, il y a toujours...
05:25Il y a des petits débords d'amour.
05:28Ah bon ?
05:29Mais vous avez une belle vue, etc.
05:32Donc c'est parce que c'est beau la place de la République.
05:34En tout cas, c'était beau.
05:35Oui, c'était beau.
05:36Mais qui a encerclé de fast-food ?
05:38Mais qui a envie d'habiter
05:40place de la République aujourd'hui ?
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