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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver en ce samedi matin pour l'heure des pros.
00:00:04A la une ce matin, le comité d'éthique, de son vrai nom, le comité relatif à l'honnêteté, à l'indépendance et au pluralisme de l'information et des programmes de France Télévisions,
00:00:14offre un blanc-seing à Patrick Cohen. Le nom fait rêver et les quatre membres de ce comité ont tranché.
00:00:21Patrick Cohen n'a pas fauté. Lors de ce café stratégique avec le PS, lorsque Thomas Legrand dit pour Dati, on s'en occupe Patrick et moi,
00:00:29son silence est dehors. Patrick le sage a écouté sans broncher. De toute manière, pour le comité d'éthique, cette séquence est tronquée.
00:00:38Elle est montée. Le procédé est illégal. Voilà qui va peut-être calmer les ardeurs de M. Valec et d'Élise Lucet pour les prochains compléments d'enquête et cache-investigation.
00:00:47Curieux de savoir d'ailleurs si le comité d'éthique les a déjà sanctionnés. Ne riez pas, c'est avec votre argent.
00:00:54Je n'attends pas grand-chose du comité d'éthique de France TV, pas plus de cette réunion à huis clos avec l'ARCOM.
00:01:00Le seul et unique juge de paix se fera à l'Assemblée nationale fin septembre en commission parlementaire.
00:01:05Car devant les députés, le parjure est pénalement répréhensible et que les échanges se feront à ciel ouvert, face caméra.
00:01:13Enfin, il sera question de pluralisme dans le service public, de sa neutralité, d'un risque ou non de collusion avec la gauche.
00:01:20Vendredi, alors que le comité d'éthique de France TV tranchait, tout était permis sur France Inter.
00:01:25On pouvait le matin insulter de fils de pute et d'enculés ceux qui ont relayé la vidéo.
00:01:30Puis le midi, on invitait Thomas Legrand et le directeur de l'information de France Inter, M. Corbet, sans le moindre contradictoire.
00:01:38Il ne manquait plus qu'une interview de Mathieu Pigasse sur le sujet et la boucle était bouclée.
00:01:42Mathieu Pigasse, actionnaire de MediaOne, milliardaire généreux, producteur pour le service public, reçu en majesté par son employé Caroline Roux sur France 2 jeudi soir.
00:01:54Caroline Roux qui s'est bien gardée de préciser ce statut.
00:01:58Curieux de connaître l'avis, une nouvelle fois, du comité d'éthique sur cette nouvelle polémique.
00:02:04Et nous en parlerons bien sûr ce matin.
00:02:06Mais avant cela, c'est le point sur l'information avec Noémie Hardy.
00:02:09Bonjour Noémie.
00:02:09Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:02:11Le nouveau Premier ministre fait son premier déplacement.
00:02:15Sébastien Lecornu se rend ce samedi en province à Mâcon.
00:02:18Le nouveau locataire de Matignon va à la rencontre des Français pour qui il reste encore inconnu.
00:02:24Il échangera notamment avec des salariés d'un centre de santé de la préfecture de Saône-et-Loire.
00:02:29Le but, améliorer l'accès aux soins.
00:02:31Le tueur de Charlie Kirk interpellé, c'est ce qu'a annoncé hier Donald Trump.
00:02:36Son nom est Tyler Robinson, âgé de 22 ans et originaire de l'Utah.
00:02:41Il a été dénoncé par un de ses proches.
00:02:43Des images avaient été diffusées pour le retrouver.
00:02:46Et une somme allant jusqu'à 100 000 dollars avait été promise pour toute information en lien avec l'enquête.
00:02:52Il aura fallu 33 heures de traque pour l'arrêter.
00:02:55Et l'artiste JR a créé une oeuvre éphémère réunissant 1330 portraits de proches de victimes de la route.
00:03:03Le chef étoilé Yannick Allénaud et son association Antoine Allénaud, du nom de son fils tué par un chauffard,
00:03:10s'est uni à cette initiative.
00:03:12L'oeuvre sera visible toute la journée.
00:03:14Et nous recevrons sur Europe 1 Yannick Allénaud à 11h aujourd'hui.
00:03:20Et c'est un plaisir de recevoir Yannick Allénaud qui se bat aujourd'hui pour rendre les invisibles,
00:03:26donc les familles des victimes visibles.
00:03:29Et c'est le projet que vous avez présenté dans votre journal, cher Noémie.
00:03:33Nous sommes avec Charlotte Dornelas ce matin.
00:03:36Bonjour Charlotte.
00:03:36Georges Fenec est avec nous.
00:03:38Alexandre Devecchio, Bernard Cohen Haddad, président du cercle de réflexion Étienne Marcel.
00:03:42Et Arthur Devatrigan, cher Arthur, bonjour.
00:03:45Bonjour Eliott.
00:03:45Vous êtes l'homme le plus apprécié de France Télévisions aujourd'hui.
00:03:49Depuis une semaine, vous êtes...
00:03:52Il y a beaucoup de messages de tendresse qui viennent de France Inter notamment.
00:03:57Et si je vous ai fait venir ce matin, c'est parce que j'ai une question qui est prioritaire.
00:04:01Pour la première fois, Thomas Legrand a pris la parole.
00:04:03Il avait écrit un billet dans Libération cette semaine.
00:04:06Mais pour la première fois, il a parlé à la radio, c'était sur France Inter.
00:04:09Je croyais qu'il était provisoirement mis au banc de la station France Inter.
00:04:16Ça a duré cinq jours.
00:04:17Il avait finalement le micro ouvert.
00:04:21Il était avec le directeur de l'information.
00:04:23Et il s'est exprimé, il s'est expliqué en expliquant aussi que votre vidéo de l'incorrect était tronquée.
00:04:28Est-ce que, dans cette émission, vous avez été invité cette semaine pour peut-être répondre aux accusations de Thomas Legrand ?
00:04:35Est-ce qu'ils vous ont contacté cette semaine ?
00:04:37Je n'osais même pas l'imaginer, je vous avoue.
00:04:39Non, pas du tout.
00:04:39Étonnamment.
00:04:41Non, non, je n'ai pas du tout été contacté, ni pour participer, ni pour avoir des informations.
00:04:46J'ai eu beaucoup d'appels d'autres journalistes qui essaient de refaire l'affaire, un récit.
00:04:50Mais si vous regardez, en fait, nous, on est très clair et très transparent sur l'explication.
00:04:56Et Thomas Legrand et Patrick Cohen et France Inter adaptent leur défense en fonction des explications qu'on donne.
00:05:03Donc, la première défense, c'était l'extrême méga-géga droite.
00:05:07Ils ont vu que ça n'a pas pris parce que 90% du personnel politique et médiatique,
00:05:11même certains se bouchent en le nez en disant bon, les méthodes, ce n'est pas génial.
00:05:14Mais en fait, ils ont eu raison et c'est un scandale d'État.
00:05:16Donc là, ils ajustent la défense.
00:05:18Deuxième, c'est un coup monté.
00:05:21On explique, non, ce n'est pas un coup monté.
00:05:23On ne s'appelle pas France Télévisions ou Lise Vuchet.
00:05:26Donc là, ils ajustent encore une troisième attaque.
00:05:30Ce sont des images volées et ce n'est pas une méthode.
00:05:35C'est leur méthode.
00:05:36Donc, c'est compliqué de se défendre en expliquant que les méthodes ne sont pas bonnes,
00:05:39alors que c'est eux qui ont été cette méthode-là.
00:05:41Et je le rappelle encore une fois, on n'a pas volé, on n'a pas posé un micro, on n'a pas acheté.
00:05:45C'est vraiment le hasard.
00:05:47Et là, on arrive à...
00:05:48En fait, ce qui est dit, ce n'est pas vrai.
00:05:49Le début de la phrase était à la fin et la fin est au milieu.
00:05:53Bon, je crois que les images et le son sont suffisamment lucides et que ça ne va tromper personne.
00:05:57Je vous annonce la cinquième étape.
00:05:59C'est une IA et peut-être même que c'est les Russes qui l'ont piloté.
00:06:03Vous voulez voir ? On va arriver à ça.
00:06:05Ce qui est intéressant, c'est toujours la même chose.
00:06:08C'est le contradictoire, c'est la possibilité d'avoir la version de M. Legrand
00:06:14et puis qu'on puisse répondre à la version de M. Legrand.
00:06:17Hier, je le dis aux téléspectateurs de CNews, il est revenu sur France Inter
00:06:21lors d'une émission qui s'appelle Le rendez-vous de la médiatrice.
00:06:25Donc, entre 13h et 14h, vous aviez Thomas Legrand,
00:06:29vous aviez le directeur de l'information de France Inter
00:06:31et on va écouter certaines séquences de cette émission.
00:06:35Mais moi, la première question qui me vient, mais qui me paraît évidente,
00:06:38c'est si on fait toute la lumière sur cette affaire,
00:06:41on invite le grand méchant Arthur de Vatrigan de l'Incorrect,
00:06:45même s'il est d'extrême droite, pendant une heure, on se bouche le nez.
00:06:49Vous voyez ce que je veux dire ?
00:06:50Et ensuite, on voit ce qui va se passer.
00:06:53Mais Thomas Legrand a expliqué dans son communiqué, il a dit c'est ma radio.
00:06:57Oui, c'est vrai, il a dit je suis de retour dans ma radio, vous avez raison.
00:07:00Clara Bouvier-Desno, puisqu'il explique que tout est tronqué, Thomas Legrand, bien évidemment.
00:07:06Une manipulation.
00:07:08C'est ainsi que Thomas Legrand qualifie la vidéo diffusée le 5 septembre
00:07:11dans laquelle il déjeune aux côtés de Patrick Cohen et deux socialistes.
00:07:14Une séquence durant laquelle il affirme aux deux hommes politiques
00:07:17qu'avoir fait ce qu'il faut avec son confrère concernant Rachida Dati.
00:07:20On ne peut prendre aucune décision et émettre aucun jugement de ce qui a été diffusé.
00:07:25A partir de ce qui a été diffusé, c'est un montage.
00:07:27Je ne parle pas de vidéo, c'est un montage.
00:07:28Une des minutes qui a été diffusée, il y a 11 points de montage.
00:07:31C'est un peu technique, mais je ne sais même pas si le début correspond à la fin, etc.
00:07:35Donc tout est tronqué.
00:07:36Je sais que c'est très compliqué à comprendre pour les auditeurs,
00:07:39mais on doit rencontrer des hommes politiques.
00:07:41Et quand c'est filmé et que c'est coupé, ça crée le coucou gate.
00:07:46Dans cette première réponse radiophonique à la polémique,
00:07:49Thomas Legrand évoque un simple rendez-vous avec des politiques
00:07:52mécontents de son dernier édito dans Libération et de celui de Patrick Cohen sur France Inter.
00:07:56Trois jours avant, il annonçait renoncer à son émission hebdomadaire sur France Inter,
00:08:00jugeant qu'il lui est impossible d'assurer sereinement le débat.
00:08:03Hier soir, le comité d'éthique de France Télévisions a publié son avis sur l'affaire.
00:08:07Il estime que Patrick Cohen n'est pas en faute.
00:08:09Le comité constate qu'il ne réagit pas à ses propos et qu'il garde le silence,
00:08:13sans davantage éclairer cette séquence, au demeurant tronqué et monté,
00:08:17et qu'il serait indispensable et utile de découvrir dans sa totalité.
00:08:20Rien ne permet donc d'affirmer au vu de cette séquence
00:08:22que Patrick Cohen ait d'autres objectifs que l'exercice de son métier.
00:08:26Dans le cadre de cette affaire,
00:08:27l'ARCOM doit prochainement auditionner les présidentes de France Télévisions et Radio France.
00:08:31Et je le disais dans l'édito, j'attends rien de ce rendez-vous avec l'ARCOM,
00:08:35bien évidemment, on sait comment ça va se passer.
00:08:36En revanche, la commission d'enquête parlementaire,
00:08:38là, ça peut être le juge de paix, parce que vous ne pouvez pas mentir,
00:08:41ou alors c'est un parjure et c'est pénalement répréhensible.
00:08:45Et ce sont les députés, donc les élus de la nation, les représentants du peuple,
00:08:48qui vont poser toutes les questions aux responsables de France Télévisions.
00:08:53Je voudrais qu'on revienne d'abord sur Thomas Legrand, ses explications.
00:08:57La phrase qui me choque le plus, c'est
00:08:59« Je sais que c'est compliqué à comprendre pour les auditeurs. »
00:09:03Mais en fait, il les prend pour des imbicibles.
00:09:04C'est ce que j'allais dire, mais vous m'avez coupé.
00:09:07Nous, on fait ce qu'il faut pour Dati, Patrick Cohen et moi.
00:09:10Cette phrase, elle n'est pas sortie de nulle part.
00:09:12Elle ne sort pas d'une autre planète.
00:09:14Mais c'est compliqué à comprendre, parce qu'en fait,
00:09:15Alexandre Devecchio, vous êtes un gueux.
00:09:17Vous êtes un journaliste un peu bébête.
00:09:19On est des cons.
00:09:20Voilà, vous ne comprenez pas.
00:09:21Mais toute l'affaire est fondée sur cette vision-là des Français,
00:09:25si vous voulez, s'ils votent mal, enfin mal à leurs yeux,
00:09:30ce n'est pas parce qu'il y a des problèmes d'insécurité dans le pays,
00:09:33des problèmes d'emploi, des problèmes de déclin économique.
00:09:38Non, non.
00:09:38C'est parce qu'ils sont manipulés par les méchants d'extrême droite.
00:09:43Donc, c'est assez amusant parce que ce sont des comploteurs,
00:09:45parce qu'ils sont quand même pris la main dans le sac en train de comploter
00:09:48et qu'ils sont totalement complotistes.
00:09:50Et là encore, sur la vidéo, vous voyez bien que c'est une vidéo pas truquée.
00:09:53Le son est mauvais.
00:09:54Je pense qu'il serait bien meilleur s'il avait été truqué.
00:09:56Je ne sais pas où il voit des points de montage,
00:09:58puisqu'on voit bien qu'il n'y a pas de coupe.
00:10:01Mais je crois qu'en plus, ils finissent par croire à leurs mensonges.
00:10:06Pour le coup, il y a probablement des points de montage.
00:10:08C'est-à-dire que vous avez coupé des éléments,
00:10:10mais vous l'avez expliqué hier, Arthur, mais peut-être précisez-le.
00:10:13Il y a plusieurs vidéos, je crois, mais il n'y a pas de points de montage dans ma vidéo.
00:10:16J'ai 12-13 vidéos.
00:10:18Évidemment que je n'ai pas publié les 12-13 vidéos
00:10:20parce que pour la plupart, ça relève de la conversation privée.
00:10:24Donc moi, ce qu'ils pensent de leurs confrères, leur homme politique,
00:10:26et qu'ils insultent un tel ou un tel,
00:10:28et qu'ils parlent de ce qu'ils ont mangé au petit déjeuner,
00:10:30ça ne regarde personne sinon eux.
00:10:33Donc on a gardé uniquement ce qui concernait la chose publique.
00:10:37Et ce qui était d'intérêt général.
00:10:41Alors, des coupes, en fait, il y a des points de latence dans des vidéos.
00:10:44Vous voyez le son.
00:10:45Donc en fait, quand ils ricanent,
00:10:47on est sympa, on est charrétable, on ne l'a pas laissé.
00:10:51Si on avait voulu couper complètement la vidéo et changer leurs paroles,
00:10:54on n'aurait pas mis tout le début où ils parlent de Tondelier et d'Evers,
00:10:58qui est de la stratégie politique, mais tout le monde s'en fiche.
00:11:00On aurait juste mis l'affaire sur Dati, l'affaire sur Glucksmann.
00:11:03Vous voyez bien qu'il y a une chronologie.
00:11:05Et lui, Patrick Cohen, explique qu'il pense même qu'on a mis des phrases du début
00:11:09qui étaient à la fin et la fin au milieu.
00:11:11C'est ça qui est effrayant.
00:11:12Est-ce que si demain, on vous propose de débattre avec Thomas Legrand,
00:11:16est-ce que vous acceptez ?
00:11:17Oui, mais lui, il ne voudra jamais.
00:11:18Si je vous pose la question à vous.
00:11:19Bien sûr, évidemment.
00:11:20Mais débattre de quoi ? Parce qu'il dit sur la vidéo est faux.
00:11:22De faire une mission.
00:11:24Non, ce n'est pas vrai, ce n'est pas moi qui ai dit ça.
00:11:27La grande explication est de savoir ce qui s'est passé ou non.
00:11:31Mais c'est ça qui est intéressant.
00:11:32Parce que moi, ce que je trouve hallucinant,
00:11:34c'est que vendredi, il est sur la radio de France Inter
00:11:36avec Philippe Corbet, qui est le patron, le directeur de l'information,
00:11:39interrogé par une journaliste de France Inter.
00:11:43Le rendez-vous de la médiatrice, pourquoi pas ?
00:11:45Mais moi, ce qui me choque, c'est qu'il va...
00:11:46Et alors là, la deuxième...
00:11:47Alors là, c'est le pompon, c'est la cerise sur le gâteau.
00:11:50C'est qu'on découvre qu'il y a un comité d'éthique.
00:11:53Comité d'éthique, je rappelle le nom.
00:11:55Parce qu'en fait, ça ne s'appelle pas le comité d'éthique.
00:11:57Déjà, rien que le nom, vous avez tout compris.
00:11:58C'est le comité relatif à l'honnêteté, à l'indépendance
00:12:02et au pluralisme de l'information et des programmes de France Télévisions,
00:12:05qui donc a considéré que Patrick Cohen, dans cette séquence,
00:12:10circulait, il n'y avait rien à voir.
00:12:11Bon, vous savez combien ils sont dans ce comité ?
00:12:14Quatre.
00:12:14Oui.
00:12:15Quatre.
00:12:16Quatre personnes qui sont considérées comme indépendantes.
00:12:18D'accord ?
00:12:19Quatre.
00:12:19Nommés par qui ?
00:12:20Et vous avez tous les médias, tous les médias qui n'ont rien dit le week-end dernier
00:12:24sur les révélations de l'inco-acte, mais qui ont en revanche fait un article,
00:12:28sorti l'information, débattu concernant le fameux comité d'éthique.
00:12:33Alors, je vais vous retrouver les noms des personnes du comité d'éthique.
00:12:36Je crois qu'on les a.
00:12:38Montrez-les.
00:12:39Alors, le comité d'éthique de France Télévisions, vous avez qui ?
00:12:42Vous avez Madame Albanel, qui est une ancienne ministre de la Culture et de la Communication,
00:12:46Brigitte Benkemoun, Laurence Franceschini et Francis Ball.
00:12:49Et je vais vous dire, ils ne sont même pas…
00:12:53La règle, c'est que normalement, ils doivent être cinq.
00:12:56Ils doivent être cinq.
00:12:57Ça, c'est un peu les comités de l'odule.
00:12:59Alors, il faudrait voir aussi s'ils sont payés par nos impôts.
00:13:01Ah ben, c'est la crainte que…
00:13:03Moi, c'est ma crainte.
00:13:04Quand j'ai vu le comité d'éthique, ma hantie, c'était de me dire encore avec nos tranchants…
00:13:07Est-ce que c'est bénévole ou est-ce que c'est payé par nos impôts ?
00:13:10Vous avez mentionné l'objet de ce comité, qui est également assuré le pluralisme.
00:13:16Voilà.
00:13:17Ils ont beaucoup travaillé, vous pensez, ces dernières années.
00:13:19Pour vérifier le pluralisme sur le service public.
00:13:22Je voudrais savoir ce qu'est une conseillère d'État médiatrice du cinéma.
00:13:26En tous les cas, c'est quatre personnes indépendantes de ce comité d'éthique
00:13:29qui donc blanchit, en quelque sorte, Patrick Cohen.
00:13:32Ce qui est intéressant dans ce communiqué,
00:13:36c'est que le comité considère que les vidéos ont été captées à l'insu des protagonistes,
00:13:41procédés selon ce comité illégal, que rien en l'espace ne saurait justifié.
00:13:48Donc la méthode Lucet, la méthode Valec, qui a fait floresse dans France Télévisions
00:13:53pour complément d'enquête ou pour cacher investigation, Charlotte Dornelas,
00:13:57ne doit pas être utilisée pour les autres médias.
00:14:01C'est faites ce que je dis et pas ce que je fais.
00:14:03Et attention, moi je suis du comité d'éthique.
00:14:05Vous n'êtes pas du comité d'éthique, Charlotte Dornelas.
00:14:07Donc faites attention à ce que vous allez dire dans un instant.
00:14:10Quel regard vous portez sur ces...
00:14:13Ça dépend de l'information.
00:14:13Qu'est-ce que ça dit ces dernières 48 heures ?
00:14:16Parce qu'après, on parlera de France Inter, qui a été d'une violence absolue.
00:14:19Non, mais ça dit qu'ils font ce qu'ils veulent.
00:14:22Tout simplement.
00:14:23Ils font ce qu'ils veulent.
00:14:25Parce que Patrick Cohen lui-même avait dit, vous vous souvenez,
00:14:28à propos de cet enregistrement qui avait été fait
00:14:31dans une école de Laurent Wauquiez,
00:14:34enregistrement qui était sorti partout.
00:14:36Et Patrick Cohen lui-même avait dit, en effet,
00:14:38le procédé n'est pas...
00:14:40N'est pas...
00:14:42Noble !
00:14:43Non, mais même au-delà de ça, c'est pas permis.
00:14:47Je ne sais pas si c'est illégal, mais ça doit être illicite.
00:14:49Normalement, c'est illégal.
00:14:50C'est illégal.
00:14:51Sauf quand il y a un intérêt public.
00:14:53Et il avait dit lui-même,
00:14:54mais il y a là, objectivement, un intérêt journalistique.
00:14:57Le fait de savoir, moi, ce qui m'a le plus choqué dans la vidéo,
00:14:59c'est la fin.
00:15:00Alors, du coup, c'est peut-être le début, je ne sais plus,
00:15:03mais c'est quand il explique qu'il ne sait pas
00:15:05comment va se comporter une partie des électeurs
00:15:08et que, Dieu merci, ils écoutent France Inter en masse.
00:15:10Je trouve que c'est cette phrase la plus importante
00:15:13de tout l'enregistrement.
00:15:15C'est de dire, finalement, ils vont écouter notre média
00:15:18et donc se faire un avis.
00:15:19Mais moi, je comprends mieux
00:15:20pourquoi ils sont persuadés
00:15:22que l'évolution électorale française
00:15:26est due à quelques journalistes
00:15:27qu'ils ont classés à l'extrême droite.
00:15:29C'est parce que, eux, passent leur journée
00:15:30à essayer, en effet, de manipuler les foules
00:15:33sur le terrain électoral.
00:15:34Donc, je comprends mieux.
00:15:36Forcément, quand vous vous comportez comme ça,
00:15:37vous avez une vision
00:15:38qui adhère à ce que vous faites vous-même.
00:15:42Mais voilà, c'est en effet
00:15:43le comité Théodule et le comité qui parlent.
00:15:46Et puis, vous mettez tous les mots.
00:15:47Il y a l'ARCOM qui s'est saisi.
00:15:49Oui, mais c'est que je n'attends rien.
00:15:50Voilà, justement.
00:15:51L'ARCOM, si c'était public, c'est-à-dire que...
00:15:53Non, mais vous, vous n'attendez rien.
00:15:54Mais comprenez bien que cette histoire...
00:15:56En fait, c'est de la poudre aux yeux.
00:15:57On essaye...
00:15:57Mais en fait, c'est plus que ça.
00:15:59C'est qu'on voit sous nos yeux
00:16:01se dérouler la manipulation habituelle.
00:16:03Le système.
00:16:04C'est-à-dire qu'il y a quelque chose qui sort.
00:16:05On peut discuter des méthodes et tout.
00:16:07Moi, je n'ai pas de problème.
00:16:08Il reste l'information au milieu.
00:16:10C'est exactement la même chose
00:16:11qu'en effet tous les enregistrements, etc.
00:16:13Une fois qu'on a critiqué la méthode,
00:16:15qu'est-ce qu'on fait de l'information qui est donnée ?
00:16:16Donc, on s'attarde sur l'information.
00:16:18Alors, on décrédibilise l'informateur.
00:16:20En l'occurrence, c'est en effet toute la période
00:16:22extrême droite, l'incorrect, infréquentable, etc.
00:16:26Reste, malgré tout, l'information.
00:16:29Si l'incorrect explique que je ne sais pas qui
00:16:33que la police recherche est à tel endroit,
00:16:36on va quand même dans le doute aller le chercher,
00:16:37même si c'est ça l'incorrect qui nous le dit.
00:16:39Donc, il y a une information et elle demeure.
00:16:41Donc, on va aller dire oui,
00:16:43mais en fait, ce n'était pas vraiment ça l'information.
00:16:45Donc, il faut savoir, soit c'est l'informateur qui est gênant,
00:16:47soit ce n'était pas ça l'information.
00:16:48Donc, vous voyez, en effet, il y a une adaptation permanente.
00:16:51Et à la fin, quand on ne peut plus rien faire,
00:16:52parce que l'information est quand même là
00:16:53et qu'elle est quand même un peu gênante,
00:16:55on sort l'ARCOM qui va blanchir la séquence,
00:16:58le comité d'éthique qui est quand même
00:17:00un comité d'éthique, comme vous dites.
00:17:02Enfin, quand même.
00:17:03Il dit qu'il n'y a pas de problème.
00:17:03Comité d'éthique de France Télévue.
00:17:05La SDJ qui, à ma connaissance,
00:17:10est restée relativement silencieuse
00:17:11sur ce qu'il se passe,
00:17:13alors qu'ils ont des problèmes d'indépendance.
00:17:15Enfin, ils sont jaloux, on va dire,
00:17:18de l'indépendance de la presse pour eux
00:17:19et pour les autres en permanence.
00:17:20Donc, on comprend que quoi qu'il arrive,
00:17:23ils font ce qu'ils veulent.
00:17:24La tartufferie XXL, c'est, encore une fois,
00:17:28tous les médias relaient le communiqué
00:17:30du comité d'éthique que personne ne connaissait
00:17:32avant hier 16h de France Télévue.
00:17:34Et personne ne voulait traiter l'information
00:17:37la semaine dernière,
00:17:38alors que vous aviez la ministre de la Culture
00:17:40et candidate à l'élection municipale à Paris
00:17:43qui avait réagi,
00:17:44que vous aviez tous les chefs de partis politiques
00:17:47sauf Gabriel Attal
00:17:48qui condamnaient ce qui s'était passé
00:17:51et qui demandaient des explications.
00:17:53Vous avez le vice-président de l'Assemblée nationale,
00:17:56Sébastien Chenu,
00:17:57qui a procédé à un article 40,
00:18:00donc il l'a signalé au procureur.
00:18:02Vous avez l'UDR,
00:18:04Eric Ciotti,
00:18:05qui lance une commission d'enquête parlementaire.
00:18:08Toute cette partie-là,
00:18:09le système médiatique s'en fiche.
00:18:11En revanche,
00:18:12quand vous avez quatre membres indépendants
00:18:14d'un comité d'éthique de France Télévisions,
00:18:16là on va donner l'information.
00:18:18Moi je trouve ça hallucinant.
00:18:20C'est pour ça qu'on continue d'en parler.
00:18:21Ils blanchissent,
00:18:22j'ai bien compris.
00:18:23Je rappelle juste que...
00:18:25Bernard Conada,
00:18:26vous êtes silencieux.
00:18:27Vous êtes passé au comité d'éthique, vous.
00:18:29Oui, mais j'espère y être,
00:18:30comment dirais-je, nommé.
00:18:32Ce qui permettra de remettre peut-être un peu dans l'ordre.
00:18:37On a tous été choqués, Elliot,
00:18:38par ce qui s'est passé
00:18:39et ça a été expliqué.
00:18:41La volonté de mettre Mme Dati
00:18:44en ligne de mire pour les élections municipales,
00:18:47la volonté aussi,
00:18:47ça a été dit par Charlotte et par d'autres ici,
00:18:50de vouloir influencer les électeurs du centre
00:18:53sur une politique à venir
00:18:55dans le cadre des prochaines municipales,
00:18:57mais aussi de l'élection présidentielle,
00:18:58bien entendu, on a été choqués.
00:18:59Moi ce qui m'inquiète,
00:19:00c'est la façon dont ça a été rappelé aussi,
00:19:01pour être trop long,
00:19:02dont on réécrit l'histoire dans la défense.
00:19:06Ça n'a pas été un coup monté,
00:19:08c'est le hasard de la vie
00:19:09et quand on veut monter des coups,
00:19:10on ne fait pas dans des espaces publics.
00:19:12Comme ça, on est sûr qu'on n'est pas écouté.
00:19:14Et donc, c'est peut-être ça aussi,
00:19:16la leçon à retenir.
00:19:16Mais là aussi, il y a de la toute-puissance d'ailleurs.
00:19:18Bien sûr, c'est l'impunité.
00:19:19Ils pensent qu'ils se sont tout permis.
00:19:20Mais ce qui est fascinant,
00:19:21c'est qu'on a réécrit l'histoire dès dimanche.
00:19:23Francis Letellier, France 3,
00:19:25qui reçoit Olivier Faure
00:19:26pour l'interview politique,
00:19:28ce n'est pas rien,
00:19:29et qui explique que l'incorrect a piégé
00:19:31Patrick Cohen et Thomas Legrand.
00:19:35C'est sa phrase, c'est au mot près.
00:19:37Donc l'Arc Homme,
00:19:39réveillez-vous, peut-être.
00:19:40Pareil, l'Arc Homme.
00:19:41Est-ce que l'Arc Homme va se réveiller
00:19:42avec ce qui s'est passé hier matin
00:19:44sur France Inter ?
00:19:45Alors moi, je ne vais pas passer la séquence
00:19:47parce que je n'ai pas envie de faire la promotion
00:19:48de cet homme, François Morel,
00:19:52qui est un comédien,
00:19:54très engagé,
00:19:55qui était bien content de...
00:19:57Il a joué Jean-Luc Mélenchon
00:19:58dans le baron noir.
00:20:00Ce n'était pas un rôle de composition, en fait.
00:20:01Il est très content d'avoir son petit chèque
00:20:03et d'ailleurs baron noir
00:20:04que vous pouvez retrouver sur MyCanal, bien sûr.
00:20:08François Morel,
00:20:09qui a donc un billet,
00:20:11présenté comme comédien,
00:20:12donc c'est de l'humour,
00:20:13il peut dire ce qu'il veut,
00:20:14matinal devant Ali Badou,
00:20:15qui va expliquer indirectement
00:20:18que ceux qui ont relayé l'information,
00:20:20pardonnez-moi, je le dis à l'Arc Homme,
00:20:22mais ils sont peut-être en train de préparer
00:20:23le rendez-vous avec France Télévisions,
00:20:24il va utiliser les mots
00:20:27« enculé » et « fils de pute ».
00:20:30En disant « enculé » et « fils de pute »,
00:20:32c'est ce qui m'est venu naturellement
00:20:33lorsque j'ai vu l'affaire.
00:20:36Donc là, Arthur Devatrigan,
00:20:37qu'est-ce que vous faites dans ces cas-là ?
00:20:39Parce que c'est vous,
00:20:40le fils de pute et l'enculé, pardonnez-moi.
00:20:41Je ne sais pas ce que vient faire maman là-dedans,
00:20:43mais désolé pour elle.
00:20:44Je ne dis pas que le côté ambiant de taverne
00:20:46à 4h du matin
00:20:47ne peut pas avoir un certain charme,
00:20:48mais sur France Inter,
00:20:50à 9h du matin,
00:20:51c'est un peu gênant.
00:20:52Alors, il y a plusieurs explications.
00:20:55Je vais éliminer l'expertise médicale,
00:20:57Gilles Delatourette, tout ça,
00:20:58en la salle à gauche,
00:20:59ils aiment ça.
00:21:00La première explication,
00:21:01c'est qu'en fait,
00:21:01dans la République des Copains,
00:21:02tout est permis.
00:21:03Parce qu'en fait, là,
00:21:04c'est Gilles Delatourette
00:21:05qui va défendre Bouvard et Pécuchet
00:21:06et qui va le défendre
00:21:07en insultant gravement
00:21:08parce que vous dites
00:21:09que c'est l'humour,
00:21:10en tout cas,
00:21:10ils se prétendent comme tel.
00:21:11Son billet n'est pas humoristique.
00:21:13Il est très sérieux
00:21:13quand il le dit.
00:21:14La deuxième explication,
00:21:16c'est que la certitude
00:21:17d'être dans le camp du bien
00:21:18fait qu'on ne voit aucun problème
00:21:21à utiliser un bien public,
00:21:23c'est-à-dire une radio publique,
00:21:24pour défendre ses idées
00:21:25et, encore une fois,
00:21:26pour défendre ses amis.
00:21:27Et il y a une troisième explication
00:21:29que je trouve un peu plus positive,
00:21:30c'est que je les trouve
00:21:31quand même très fragilisées.
00:21:32C'est-à-dire que l'hégémonie
00:21:33est un peu fissurée.
00:21:34Alors, dans des fissures,
00:21:35il y a des courants d'air qui sortent.
00:21:36Et cinq jours plus tard,
00:21:37il est à l'antenne de France Inter.
00:21:38Moi, je veux bien...
00:21:39Ah, mais d'accord,
00:21:39mais vous voyez leur réaction ?
00:21:40Vous mettez le doigt dans l'œil,
00:21:41ils font ce qu'ils veulent.
00:21:42C'est eux, les patrons,
00:21:43il l'a dit, c'est ma radio.
00:21:45Je pense que vous avez la surconfiance,
00:21:47mais en même temps,
00:21:47l'hégémonie qui est un peu bousculée
00:21:48parce que le comité d'éthique,
00:21:49personne ne savait qu'il existait.
00:21:50On a découvert qu'il existait.
00:21:52Non, mais on a découvert qu'il existait.
00:21:53Il reste une cinquième.
00:21:54Ils ont pris l'affaire suffisamment grave
00:21:56pour dire qu'on va faire quelque chose.
00:21:57Dans le comité,
00:21:58dans le communiqué qu'ils écrivent,
00:22:00ils disent qu'il ne s'est rien passé,
00:22:02tout est faux.
00:22:03Néanmoins, attention au pluralisme
00:22:05et aux règles déontologiques,
00:22:06ils terminent par ça.
00:22:07Ensuite, vous avez Morel
00:22:08qui injure tout le monde.
00:22:10Dans leur toute puissance,
00:22:11c'est un peu contesté.
00:22:12Et donc, résultat,
00:22:13il dérape.
00:22:14Il dérape sérieusement.
00:22:15Et je vous invite à suivre
00:22:16ce qui va se passer
00:22:16parce que quand l'animal est blessé,
00:22:18il fait plein de bêtises.
00:22:20Et à mon avis,
00:22:20on n'est qu'au début, là.
00:22:21Eh bien, écoutez,
00:22:22merci d'être venu sur le plateau
00:22:23de l'heure des pros,
00:22:24Arthur Devatrigan.
00:22:25Vous me parlez du comité d'éthique
00:22:27de France Télévisions.
00:22:28Est-ce que le comité d'éthique
00:22:29de France Télévisions
00:22:30va se saisir de cette séquence
00:22:32lunaire jeudi soir
00:22:34dans l'émission politique
00:22:35L'événement,
00:22:35où il n'y avait que
00:22:36des hommes politiques
00:22:37et puis il y avait
00:22:37un homme d'affaires,
00:22:39Mathieu Pigasse,
00:22:40qui est un homme de médias.
00:22:42Grand bien lui fasse,
00:22:42bien sûr,
00:22:43mais ce n'est pas n'importe qui,
00:22:44Mathieu Pigasse.
00:22:45Il est actionnaire
00:22:46de MediaOne.
00:22:48MediaOne est une société
00:22:49de production
00:22:50qui investit massivement
00:22:51dans le service public
00:22:53et notamment dans C'est à vous.
00:22:54Et il est interrogé
00:22:55par une employée,
00:22:57en quelque sorte,
00:22:57de MediaOne
00:22:58qui est Caroline Roux.
00:22:59Caroline Roux
00:23:00qui présente cette émission
00:23:01qui dit vraiment
00:23:01c'est rare d'avoir
00:23:03des hommes d'affaires
00:23:04qui prennent la parole
00:23:04mais qui évidemment
00:23:06ne dit pas
00:23:07Monsieur,
00:23:07vous êtes en quelque sorte
00:23:08mon patron.
00:23:09Et donc cette bienveillance,
00:23:11cette complaisance-là,
00:23:12est-ce que le comité d'éthique
00:23:13de France Télévisions
00:23:14va se réunir une nouvelle fois
00:23:15et nous expliquer
00:23:17que circuler,
00:23:18il n'y a rien à voir ?
00:23:19Arrêtez.
00:23:19C'est moins d'ailleurs
00:23:20dans cette...
00:23:21Si vous me disiez ça en rappel
00:23:21avec ce terrain...
00:23:22Bien sûr,
00:23:23il faut arrêter
00:23:24de nous prendre
00:23:24pour des imbéciles.
00:23:25C'est moins le fait
00:23:25que ce soit son patron
00:23:26que le fait
00:23:27est qu'il est un homme
00:23:28par ailleurs
00:23:28extrêmement engagé
00:23:29sur le terrain
00:23:30politique et culturel
00:23:31et qu'il l'assume
00:23:32absolument d'ailleurs
00:23:32et que ça n'est pas mentionné
00:23:34qu'il est présenté
00:23:35simplement comme un patron
00:23:36et qu'il est plus que ça
00:23:38ce qui n'est pas un mal en soi
00:23:39et ce qui ne retire rien
00:23:40à sa légitimité
00:23:41à parler à la télévision
00:23:43mais ce qui mérite
00:23:44peut-être en effet
00:23:45d'être précisé.
00:23:46Eh bien,
00:23:46on va poursuivre la discussion
00:23:48dans un instant
00:23:48juste après la publicité.
00:23:50Un grand merci
00:23:51à Arthur Devatrigan.
00:23:52Il y a Nicolas Pouvromonti
00:23:53de l'Observatoire
00:23:54de l'immigration
00:23:54qui va nous rejoindre
00:23:55parce qu'il sera question aussi
00:23:56de l'immigration
00:23:57dans un instant.
00:23:58Restez avec nous.
00:24:02Vous êtes très nombreux
00:24:02à réagir sur les réseaux sociaux
00:24:04et je reçois des messages
00:24:05ô combien importants
00:24:07notamment sur le sujet
00:24:09que nous allons traiter
00:24:09dans un instant
00:24:10puisque Mathieu Pligas
00:24:11vous le savez
00:24:11a été reçu en majesté
00:24:12sur France 2
00:24:14jeudi soir
00:24:14par Caroline Roux
00:24:15pour l'événement politique.
00:24:17C'était l'émission
00:24:17du jeudi soir.
00:24:18Mathieu Pligas
00:24:19je précise
00:24:20qu'il est cofondateur
00:24:21du groupe audiovisuel
00:24:22Media One
00:24:23qu'il a racheté
00:24:26le groupe Le Monde
00:24:26qu'il est cofondateur
00:24:27de la société
00:24:28de production Banidjee
00:24:29qu'il a racheté
00:24:31le festival
00:24:32Rock en scène
00:24:33en 2017
00:24:33Mathieu Pligas
00:24:34qui a dit
00:24:35en janvier 2025
00:24:36je veux mettre
00:24:36les médias
00:24:37que je contrôle
00:24:38dans le combat
00:24:39contre la droite radicale.
00:24:41Ce sont les mots
00:24:41de Mathieu Pligas
00:24:42le 13 janvier 2025.
00:24:44Je précise
00:24:45que Media One
00:24:46est l'un
00:24:48si ce n'est le
00:24:49premier fournisseur
00:24:50de France TV
00:24:52sur les programmes.
00:24:54D'accord ?
00:24:54Donc Caroline Roux
00:24:56elle le sait très bien.
00:24:56Elle le sait à tel point
00:24:57qu'elle travaille
00:24:58pour lui directement
00:24:59et même directement.
00:25:00Mais Caroline Roux
00:25:01quand elle présente
00:25:02Mathieu Pligas
00:25:02elle dit ça.
00:25:05Merci d'avoir accepté
00:25:06cette invitation.
00:25:07Vous êtes président
00:25:07du groupe de Media Combat.
00:25:09Vous êtes aussi
00:25:09banquier d'affaires
00:25:10et à ce titre
00:25:10vous avez conseillé
00:25:11certains gouvernements
00:25:13pendant la crise financière
00:25:14notamment en Grèce.
00:25:16Vous êtes assez rare
00:25:16à la télé.
00:25:17Vous prenez rarement
00:25:17la parole.
00:25:18Je vous remercie
00:25:18d'être là.
00:25:18Ce n'est pas facile
00:25:19d'avoir des patrons.
00:25:21Ce n'est pas facile
00:25:22d'avoir des patrons
00:25:22qui parlent.
00:25:23J'espère que le comité
00:25:23d'éthique de France Télévisions
00:25:24va se saisir de l'affaire
00:25:25parce que là pour le coup
00:25:26ça commence à être sérieux
00:25:28surtout quand Mathieu Pigas
00:25:29nous parle
00:25:30parce qu'il a une fixation
00:25:31c'est la droite radicale
00:25:32il le dit
00:25:33et grand bien lui fasse
00:25:34mais aussi le Rassemblement National.
00:25:36Écoutez Mathieu Pigas.
00:25:39Le fait que le Rassemblement National
00:25:40soit aux portes du pouvoir
00:25:42c'est quelque chose
00:25:42que je trouve
00:25:43extrêmement préoccupant.
00:25:45Moi je ne me laisse pas
00:25:46berner
00:25:46par les sirènes
00:25:47du Rassemblement National
00:25:48et je ne me compromets pas
00:25:50avec le Rassemblement National
00:25:51pour deux raisons.
00:25:53La première
00:25:53c'est que
00:25:54c'est un parti
00:25:55dont l'existence même
00:25:56repose
00:25:57sur la xénophobie
00:25:58la haine de l'autre
00:25:59le repli sur soi
00:26:01ce qu'il nous propose
00:26:02c'est une société
00:26:03de bouc émissaire
00:26:04dans laquelle
00:26:04il y a toujours un coupable
00:26:05et le coupable
00:26:06c'est toujours l'autre
00:26:06et l'autre d'ailleurs
00:26:07c'est toujours
00:26:08le plus vulnérable
00:26:09c'est le migrant
00:26:10le musulman
00:26:12l'homosexuel etc.
00:26:13Ce qu'il nous propose
00:26:13c'est une société de la peur
00:26:14mais pardonnez-moi
00:26:15je voudrais ajouter un point
00:26:16je voudrais dire aux téléspectateurs
00:26:18ce soir
00:26:18que c'est une illusion de pensée
00:26:19une illusion grave
00:26:21que le Rassemblement National
00:26:22apporterait une quelconque solution
00:26:24aux sujets
00:26:25ou aux enjeux
00:26:26dont nous venons de parler.
00:26:27Ce que propose
00:26:28d'un point de vue économique
00:26:29le Rassemblement National
00:26:30c'est une société
00:26:30figée
00:26:31dans laquelle
00:26:32les riches restent riches
00:26:33seront d'ailleurs probablement
00:26:34beaucoup plus riches encore
00:26:34et les pauvres restent pauvres
00:26:35c'est une société
00:26:37immobile
00:26:38c'est une société
00:26:38enfermée
00:26:39emmurée
00:26:39il y a un côté
00:26:40pensée magique
00:26:41pour reprendre votre expression
00:26:42tout à l'heure
00:26:43au Rassemblement National
00:26:43c'est un mélange
00:26:44de Garcimor et Gérard Majax
00:26:46pour ceux qui ont la référence
00:26:47non mais
00:26:48on dit tout est son contraire
00:26:50c'est à dire
00:26:50vous allez toucher plus
00:26:52et vous allez
00:26:52payer moins
00:26:54mais ça n'existe pas
00:26:55c'est le tartuffe
00:26:56qui parle
00:26:57de Gérard Majax
00:26:58et de la magie
00:27:00pourquoi on en parle ce matin
00:27:01parce que Marion Maréchal
00:27:02a réagi hier soir
00:27:04c'est très intéressant
00:27:05elle dit
00:27:05jeudi vous êtes allé
00:27:06sur France 2
00:27:07pour affirmer
00:27:07votre position
00:27:08et votre vision politique
00:27:09cette chaîne a oublié
00:27:10de préciser
00:27:10que vous possédiez
00:27:11des journaux
00:27:12et produisez même
00:27:13des émissions
00:27:14pour le service public
00:27:15qui est donc
00:27:15votre client
00:27:16mais elle va plus loin
00:27:17puisque vous intervenez
00:27:18désormais personnellement
00:27:19sur le terrain politique
00:27:20je vous propose
00:27:21un nouveau débat public
00:27:22où nous pourrons discuter
00:27:23de toutes les contre-vérités
00:27:25que vous jetez au visage
00:27:25des français
00:27:26qui réclament simplement
00:27:27d'être protégés
00:27:27et si cela vous rassure
00:27:29j'accepterai même
00:27:30que ce débat
00:27:31ait lieu
00:27:31dans cet avou
00:27:32et soit animé
00:27:33par Patrick Cohen
00:27:35Alexandre Devecchio
00:27:36elle pourrait prendre
00:27:38un arbitre neutre
00:27:39parce que Patrick Cohen
00:27:40mais ça ne manque pas
00:27:42de panache
00:27:43je ne suis pas sûr
00:27:44effectivement
00:27:45que Mathieu Pigasse
00:27:46quoi qu'il ait un peu
00:27:47rock'n'roll
00:27:47Mathieu Pigasse
00:27:48je le connais un peu
00:27:49peut-être qu'il va accepter
00:27:50ce serait amusant
00:27:51en fait on ne peut pas
00:27:53lui reprocher
00:27:54d'avoir des idées
00:27:54Mathieu Pigasse
00:27:55il a parfaitement le droit
00:27:56c'est simplement
00:27:57que lui a le droit
00:27:58d'autres n'ont pas le droit
00:28:00si vous voulez
00:28:01et comme d'habitude
00:28:01c'est une éthique
00:28:04à géométrie variable
00:28:05puisque
00:28:06imaginez
00:28:07le patron
00:28:08du groupe
00:28:10interviewé
00:28:11par
00:28:11CNews
00:28:13je pense
00:28:14qu'on aurait
00:28:16des réactions
00:28:19de tout le monde
00:28:19alors que c'est
00:28:20un groupe privé
00:28:21là en plus
00:28:21c'est un groupe
00:28:22public
00:28:23donc on voit bien
00:28:25qu'il y a
00:28:26deux poids
00:28:26deux mesures
00:28:28totalement
00:28:30mais ce qui est amusant
00:28:31et tout à l'heure
00:28:32Arthur de Vatrigan
00:28:33disait que quand même
00:28:34leur hégémonie culturelle
00:28:35était ébranlée
00:28:36certes
00:28:37ils ne doutent de rien
00:28:38mais tout de même
00:28:40on voit qu'on ne leur laisse
00:28:42plus rien passer
00:28:43il y a quelques années
00:28:44tout ça
00:28:45serait resté discret
00:28:46et donc
00:28:49je crois que
00:28:49personne n'y croit
00:28:50et personne n'est dupe
00:28:51de leur méthode
00:28:52désormais
00:28:52se présente comme
00:28:53un chevalier blanc
00:28:54de vivre ensemble
00:28:55du progressisme
00:28:56refuse la haine de l'autre
00:28:58c'est ça
00:28:58Mathieu Pigasse
00:28:59et tant mieux
00:29:00bravo à lui
00:29:00mais d'ailleurs
00:29:01peut-être ma mémoire flanche
00:29:03mais je ne suis pas sûr
00:29:04éclairez-moi
00:29:05Georges Fenech
00:29:06Caroline Roux
00:29:07elle l'a interrogé
00:29:08Mathieu Pigasse
00:29:09sur le groupe
00:29:11de musique
00:29:12pro-esbola
00:29:12qui
00:29:13devait participer
00:29:15à rock en scène
00:29:16ah d'accord
00:29:17non mais c'est juste
00:29:18une question
00:29:18qui me vient comme ça
00:29:19donc arrêtons de nous
00:29:20prendre pour des imbéciles
00:29:21voilà
00:29:21tout ça avec l'argent
00:29:22des français
00:29:23tout ça avec l'argent
00:29:25des français
00:29:25et je peux vous dire
00:29:26que là
00:29:27ils sont sur le pont
00:29:27le comité d'éthique
00:29:28de France Télévisions
00:29:29Charlotte
00:29:29mais c'est surtout
00:29:30c'est la comparaison
00:29:31qui a été faite hier
00:29:32mais quand en effet
00:29:33ce terrain apparaît
00:29:35sur un
00:29:36comment dire
00:29:37sur une télévision
00:29:37du service public
00:29:38il est titré
00:29:39milliardaire au service
00:29:40du RN
00:29:40donc si c'est ça
00:29:41le ressort
00:29:42de présentation
00:29:43des milliardaires
00:29:45qui passent
00:29:45ou millionnaires
00:29:46je n'en sais rien
00:29:46je ne sais pas
00:29:46où ils en sont
00:29:47les uns les autres
00:29:47mais qui passent
00:29:48sur ces plateaux-là
00:29:49et bien il faut titrer
00:29:50la même chose
00:29:51de Mathieu Pigasse
00:29:51et encore une fois
00:29:52il l'assume
00:29:53à longueur d'interview
00:29:54donc c'est quand même
00:29:54ce n'est pas compliqué
00:29:55ce n'est pas lui faire
00:29:56un déshonneur
00:29:58ou être déloyal
00:29:59à son égard
00:30:00il l'assume lui-même
00:30:01simplement en effet
00:30:02quand les gens écoutent
00:30:03un patron parmi d'autres
00:30:04ça a dû faire rire
00:30:05quelques patrons
00:30:06par ailleurs
00:30:07de les enfants
00:30:07être représentés
00:30:09par un tel discours économique
00:30:10mais pourquoi pas
00:30:11simplement
00:30:12il faut juste le préciser
00:30:13mais vous avez tellement
00:30:14raison Charlotte
00:30:15mais ce qui est essentiel
00:30:16c'est que lui
00:30:17il n'avance pas
00:30:18à visage masqué
00:30:19et c'est un homme
00:30:20quand il dit
00:30:22en jovier 2025
00:30:23je veux mettre
00:30:24les médias
00:30:24que je contrôle
00:30:25dans le combat
00:30:26contre la droite radicale
00:30:27dans Libération
00:30:28que fait le comité d'éthique
00:30:30de France Télévisions
00:30:31en disant
00:30:31attendez
00:30:31hop hop hop
00:30:32time out
00:30:32on s'arrête un instant
00:30:33petit temps mort
00:30:34vous avez investi
00:30:36plus de 100 millions d'euros
00:30:37chaque année
00:30:37avec Media One
00:30:38dans le service public
00:30:39est-ce que vous envisagez
00:30:41un seul instant
00:30:42que le service public
00:30:43ait pour objectif
00:30:44de combattre
00:30:45la droite radicale
00:30:47est-ce que c'est ça
00:30:47votre projet
00:30:48si oui
00:30:48vous n'avez rien à faire
00:30:50chez nous
00:30:50puisque nous
00:30:51c'est la neutralité
00:30:52c'est l'honnêteté
00:30:52c'est le pluralisme
00:30:53donc là aussi
00:30:54c'est très intéressant
00:30:55pourquoi cette séquence
00:30:57elle est historique
00:30:58parce que
00:30:59on est en train de soulever
00:31:00c'est l'expression de Pascal
00:31:01on soulève le capot
00:31:02et on voit tout
00:31:02et que là
00:31:03avec la commission
00:31:04d'enquête parlementaire
00:31:06toutes les questions
00:31:07seront posées
00:31:07et peut-être que
00:31:08monsieur Pigasse
00:31:08sera interrogé
00:31:10oui pour moi
00:31:11cette affaire
00:31:11c'est balais masque
00:31:12les masques sont tombés
00:31:14l'important maintenant
00:31:15c'est de savoir
00:31:16quelles seront les conclusions
00:31:17qu'on va en tirer
00:31:18que va faire la commission
00:31:19d'enquête parlementaire
00:31:20et que va faire l'ARCOM
00:31:21et la justice
00:31:22qui a été saisie
00:31:23par le vice-président
00:31:24de l'Assemblée nationale
00:31:24mais bien sûr
00:31:25donc c'est ça l'important
00:31:26à un moment
00:31:27où nous allons vers un débat
00:31:28culturel et politique
00:31:30majeur
00:31:30qui est l'élection présidentielle
00:31:31peut-être que certains français
00:31:33ont découvert
00:31:34l'orientation politique
00:31:35de monsieur Pigasse
00:31:36mais on connaît
00:31:36depuis un certain nombre d'années
00:31:37l'orientation politique
00:31:38de Mathieu Pigasse
00:31:39à gauche
00:31:40très à gauche
00:31:40et surtout contre
00:31:41le Rassemblement national
00:31:42et contre un certain nombre
00:31:44d'idées libérales
00:31:45il a été très proche
00:31:46de Pierre Berger
00:31:46dans une mouvance socialisante
00:31:48voire plus
00:31:49voire à l'extrême gauche
00:31:50il a soutenu
00:31:51vous l'avez dit
00:31:52et il finance
00:31:52un certain nombre
00:31:53de médias
00:31:54ce qui nous a choqué
00:31:56c'est le fait
00:31:56de ne pas signaler
00:31:57sa relation économique
00:32:00qui pouvait obérer
00:32:02une certaine lucidité
00:32:03une orientation du débat
00:32:05et quand madame Roux
00:32:06dit ce n'est pas facile
00:32:07d'avoir des patrons
00:32:08à l'antenne
00:32:09c'est vrai
00:32:09quand on ne les invite pas
00:32:10c'est pas trop difficile
00:32:10de ne pas les avoir
00:32:12et c'est ça la réalité
00:32:13donc aujourd'hui
00:32:14moi ce que j'attends
00:32:15et vous le savez Elliot
00:32:16c'est que les patrons
00:32:17s'engagent un peu plus
00:32:17dans le débat citoyen
00:32:19il n'y a pas uniquement
00:32:21des patrons d'ultra-gauche
00:32:22il faut qu'ils s'expriment
00:32:24petit moyen
00:32:25et gauche
00:32:26et on a besoin
00:32:28d'entendre autre chose
00:32:29encore faut-il
00:32:31qu'ils soient invités
00:32:31par le service public
00:32:32ce qui n'est pas sûr
00:32:34affaire à suivre
00:32:36bien sûr
00:32:37parlons de la question
00:32:39migratoire à présent
00:32:40et je remercie
00:32:41Nicolas Pouvromanti
00:32:42de nous avoir rejoints
00:32:42sur le plateau
00:32:43je rappelle que vous êtes
00:32:44membre et fondateur
00:32:45de l'observatoire
00:32:45de l'immigration
00:32:46et de la démocratie
00:32:48je...
00:32:49démographie
00:32:51tiens
00:32:51démographie pardon
00:32:52je...
00:32:53permettez-moi de vous dire
00:32:54que c'est toujours un plaisir
00:32:55de vous avoir sur le plateau
00:32:55c'est un plaisir d'être sur le plateau
00:32:56que votre expertise sur ce sujet
00:32:59est difficilement contestable
00:33:01et qu'il y a deux semaines
00:33:02j'étais plutôt surpris
00:33:03lorsque votre travail
00:33:05a été remis en question
00:33:06par l'ancien Premier ministre
00:33:08François Bayrou
00:33:09lors de cet entretien
00:33:11avec les quatre chaînes d'information
00:33:13pourquoi on va parler de l'immigration
00:33:15d'abord sur cette actualité
00:33:17la pétition citoyenne
00:33:18de Philippe Devilliers
00:33:19très intéressant
00:33:20Philippe Devilliers
00:33:21et j'en étais le premier surpris
00:33:22moi j'étais absolument pas
00:33:23au courant la semaine dernière
00:33:25lance une pétition citoyenne
00:33:27pour qu'il y ait un référendum
00:33:28sur la question migratoire
00:33:29en l'espace d'une semaine
00:33:31vous avez quand même
00:33:32plus de 600 000 personnes
00:33:33qui ont signé cette pétition
00:33:35rien qu'en une semaine
00:33:37donc c'est qu'il y a un sujet
00:33:39on est à 699 000
00:33:41donc j'imagine qu'on sera
00:33:43à plus de 700 000
00:33:44d'ici la fin de la soirée
00:33:46ce qui m'intéresse
00:33:47c'est quoi ?
00:33:48c'est que plutôt que de parler du fond
00:33:50pourquoi les français
00:33:51veulent un référendum
00:33:53sur l'immigration
00:33:54vous avez des médias
00:33:56qui vont finalement
00:33:58attaquer
00:33:58la forme de la pétition
00:34:00le HuffPost
00:34:02et France Info
00:34:03tiens donc
00:34:04deux articles pour dire
00:34:05pourquoi cette pétition
00:34:07de Philippe Devilliers
00:34:08n'a pas la même valeur
00:34:09que celle contre la loi du plomb
00:34:11et pareil pour France Info
00:34:13pourquoi la pétition
00:34:14réclamant un référendum
00:34:15sur l'immigration
00:34:15lancée par Philippe Devilliers
00:34:16ne peut être comparée
00:34:17à celle
00:34:18contre la loi du plomb
00:34:20c'est à dire que
00:34:21les médias
00:34:22mainstream
00:34:22après 50 ou 60 000 signatures
00:34:25pour la loi du plomb
00:34:25ont commencé à relayer l'information
00:34:27en se disant
00:34:28il y a un sujet
00:34:28c'est allé jusqu'à 2 millions
00:34:30de signataires
00:34:31
00:34:32vous avez 600 000
00:34:33en l'espace d'une semaine
00:34:34mais il faut parler
00:34:35de la forme
00:34:36plutôt que du fond
00:34:37alors déjà
00:34:37sur la question du référendum
00:34:39peut-être Nicolas Pouvromonti
00:34:40donner la parole au peuple
00:34:41sur une question aussi importante
00:34:42c'est le tabou
00:34:43des tabous aujourd'hui
00:34:44c'est certain
00:34:45et de ce point de vue là
00:34:46l'une des raisons
00:34:47qui font que cette pétition
00:34:48de Philippe Devilliers
00:34:49touche juste
00:34:50de toute évidence
00:34:51c'est qu'elle met le doigt
00:34:52sur une tension démocratique
00:34:53qui est insoutenable
00:34:54sur le long terme
00:34:55c'est à dire que
00:34:55d'une part
00:34:56les français
00:34:57l'opinion publique
00:34:58la société civile en France
00:34:59n'a jamais été aussi opposée
00:35:02à l'immigration
00:35:02dans son ampleur
00:35:03et dans ses formes contemporaines
00:35:05d'une part
00:35:05et d'autre part
00:35:06il n'y a jamais eu
00:35:07autant d'immigration en France
00:35:08que ces dernières années
00:35:09et quand je dis
00:35:10que la société française
00:35:11n'a jamais été aussi
00:35:12consensuellement opposée
00:35:13à l'immigration
00:35:13c'est à dire que
00:35:14dès lors qu'on a
00:35:15des sondages d'opinion
00:35:16sur ce sujet
00:35:16et on a maintenant
00:35:17au moins un sondage par mois
00:35:18on a toujours
00:35:19entre deux tiers
00:35:20et les trois quarts
00:35:21des répondants
00:35:21qui estiment
00:35:22qu'il y a aujourd'hui
00:35:23trop d'immigration
00:35:23reçue en France
00:35:24qui se déclarent favorables
00:35:26à une mesure restrictive
00:35:27plutôt qu'à l'autre
00:35:27vous voyez c'est très intéressant
00:35:28hier sur CNews
00:35:30il y avait un sondage CSA
00:35:31sur une proposition
00:35:32en particulier
00:35:32qui est celle
00:35:33des quotas par nationalité
00:35:34proposition
00:35:36qui était approuvée
00:35:37par 75% des sondés
00:35:38vous avez raison
00:35:39évidemment 95%
00:35:40de l'électorat RN
00:35:40ça c'est pas très surprenant
00:35:41c'est cohérent
00:35:42trois quarts de l'électorat
00:35:44macroniste
00:35:46mais aussi une petite moitié
00:35:47de l'électorat
00:35:48des autres parties de gauche
00:35:4956% des sympathisants
00:35:51de gauche
00:35:51sont favorables
00:35:52à ce qu'il y ait
00:35:53l'instauration de quotas
00:35:54d'immigration par pays
00:35:56absolument
00:35:56et cette pétition
00:35:57et derrière cette pétition
00:35:58l'idée du référendum
00:35:59elle vise à donner une voix
00:36:00à ce consensus dans le pays
00:36:01qui peine à se faire entendre
00:36:03parce que cette question
00:36:03est de plus en plus
00:36:04un objet de consensus
00:36:05dans l'opinion
00:36:06mais elle reste
00:36:06on le voit
00:36:06très clivante
00:36:07dans le débat parlementaire
00:36:08et visiblement
00:36:09dans le commentaire médiatique
00:36:10Georges
00:36:10moi je soutiens totalement
00:36:12l'initiative
00:36:13de Philippe de Villiers
00:36:14mais je tiens à rappeler quand même
00:36:15pour qu'il y ait un référendum
00:36:16sur l'immigration
00:36:17il faut d'abord réformer
00:36:18la constitution
00:36:19la constitution ne permet pas
00:36:21aujourd'hui
00:36:21sauf sous le biais
00:36:23peut-être des retraits
00:36:24mais autrement
00:36:25on ne peut pas poser
00:36:26cette question
00:36:26la constitution ne le permet
00:36:28sous le biais du poids économique
00:36:29de l'immigration
00:36:29vous pouvez
00:36:30oui
00:36:30c'est d'ailleurs
00:36:31une des propositions
00:36:33qu'a formulée notamment
00:36:34à l'époque Bruno Retailleau
00:36:35quand il n'était pas encore
00:36:36au gouvernement
00:36:36de réformer la constitution
00:36:38pour permettre
00:36:39ce type de référendum
00:36:40moi ce que je trouve fascinant
00:36:42c'est ce système
00:36:42une nouvelle fois
00:36:43médiatico-politique
00:36:45c'est-à-dire
00:36:45vous avez entièrement raison Nicolas
00:36:47les politiques refusent
00:36:48d'écouter et d'entendre
00:36:49la parole des français
00:36:50qui veulent que les choses
00:36:50bougent sur la question migratoire
00:36:52qui veulent être interrogés
00:36:53sur la question de l'immigration
00:36:54et la deuxième chose
00:36:55c'est que les médias
00:36:57France Info
00:36:58Of Post
00:36:59qu'est-ce qu'ils font
00:37:00depuis 24 heures
00:37:01c'est de dire
00:37:02attention
00:37:02on ne peut pas comparer
00:37:03la loi Duplomb
00:37:04ou la pétition
00:37:04de la pétition
00:37:05de Philippe de Villiers
00:37:07mais c'est vrai
00:37:09parce que sur la forme
00:37:10c'est deux pétitions différentes
00:37:11il y en a une
00:37:11qui est directement
00:37:13sur le site
00:37:13de l'Assemblée Nationale
00:37:14avec une
00:37:15vous connectez
00:37:16avec vos codes
00:37:17France Connect
00:37:18d'accord
00:37:19et puis l'autre
00:37:19en fait c'est plus rapide
00:37:21c'est plus démocratique
00:37:22vous voulez dire
00:37:22je ne sais pas si c'est plus démocratique
00:37:23parce que l'argument
00:37:24c'est de dire
00:37:24on peut signer plusieurs fois
00:37:26avec des fausses
00:37:27mais là il faut une adresse-mène
00:37:28mais c'est toujours
00:37:30la même chose
00:37:31c'est que le fond
00:37:32le fond du sujet
00:37:33ils ne veulent pas le voir
00:37:35le fond du sujet
00:37:36ça les dérange
00:37:37parce que ce serait
00:37:38faire le jeu
00:37:39d'une partie
00:37:40de la classe politique
00:37:41qui n'a pas très bonne presse
00:37:43au Huffington Post
00:37:44ou au Huff Post
00:37:45et à France Info
00:37:47France Info
00:37:48c'est quand même
00:37:48votre argent
00:37:49Charlotte Dornelat
00:37:49non mais c'est même pas
00:37:51la question de faire le jeu
00:37:52faire le jeu
00:37:53c'est déjà une manœuvre
00:37:54le vrai sujet
00:37:56c'est celui de l'immigration
00:37:57ils ne veulent pas y toucher
00:37:58donc
00:37:58on diabolise une partie
00:38:00de l'échec qui est politique
00:38:02donc on y renvoie
00:38:03tous ceux qui osent
00:38:04aborder la question
00:38:05en expliquant
00:38:06que peut-être
00:38:07la question
00:38:07pourrait être posée
00:38:08on ne parle que
00:38:09de poser une question
00:38:10et le tout
00:38:12au nom de la démocratie
00:38:12franchement
00:38:13la pirouette est magnifique
00:38:14je salue les artistes
00:38:15et donc
00:38:17au moment
00:38:18où cette pétition
00:38:18est elle-même lancée
00:38:19on s'acharne sur la forme
00:38:20c'est exactement
00:38:21le même sujet
00:38:21que le sujet incorrect
00:38:22on s'acharne sur le messager
00:38:24on s'acharne sur la forme
00:38:25on explique que ça n'a rien à voir
00:38:26mais très bien
00:38:27qu'ils lancent la même pétition
00:38:28ou qu'ils exigent
00:38:29le référendum
00:38:30s'ils sont aussi sur deux
00:38:31et qu'ils expliquent
00:38:32que là
00:38:32les signatures
00:38:33c'est pas bon
00:38:33et que dans le pays
00:38:35ça ne se passerait pas pareil
00:38:36et bien faisons-le
00:38:36vous savez
00:38:37je vois apparaître
00:38:39sur les réseaux sociaux
00:38:40et il commence à y avoir
00:38:41du monde
00:38:42il faut faire attention à ça
00:38:43des gens qui en ont
00:38:44tellement ras-le-bol
00:38:45qu'ils veulent supprimer
00:38:46toutes les subventions
00:38:47pour les médias
00:38:48quels qu'ils soient
00:38:49c'est-à-dire de dire
00:38:50en fait il n'y a plus un euro
00:38:51moi je ne mets plus un euro
00:38:52il y a une telle défiance
00:38:53de la population
00:38:54avec les médias
00:38:55qui disent
00:38:55non je supprime tout
00:38:56donc moi je ne suis pas pour ça
00:38:58moi non mais j'ai une solution
00:39:00qui pourrait être
00:39:01sur votre fiche d'impôt
00:39:02vous fléchez
00:39:03vous souhaitez
00:39:04quel média
00:39:05vous souhaitez soutenir
00:39:06je pense que ce serait
00:39:07plus démocratique
00:39:09et pourquoi pas
00:39:10revenons sur la question migratoire
00:39:12qui est la question centrale
00:39:13oui je voulais simplement
00:39:14rebondir sur ce que disait
00:39:14Georges Fenech
00:39:15et qui est évidemment très juste
00:39:16la question constitutionnelle
00:39:17c'est-à-dire qu'au-delà
00:39:18de l'outil du référendum
00:39:19se pose une question
00:39:20qui est de savoir
00:39:21quelle question
00:39:22va être soumise au référendum
00:39:23ça ne peut pas être
00:39:24simplement êtes-vous
00:39:24pour ou contre l'immigration
00:39:26il faut que ce soit un texte
00:39:27avec une série de réformes
00:39:28et cette série de réformes
00:39:29sera appelée à être approuvée
00:39:30ou non par l'opinion
00:39:31la vraie difficulté
00:39:32c'est qu'aujourd'hui
00:39:33si on veut traiter
00:39:34les grandes masses
00:39:34de l'immigration
00:39:35l'immigration familiale
00:39:36le droit d'asile
00:39:37les modalités d'expulsion
00:39:38des clandestins
00:39:39on ne peut pas faire
00:39:40l'économie d'une révision
00:39:41constitutionnelle
00:39:41qui permette à la fois
00:39:43d'aller au-delà
00:39:43des jurisprudences
00:39:44parfois un peu absurdes
00:39:47ou lunaires
00:39:47du conseil constitutionnel
00:39:48on a encore eu
00:39:49un exemple hier
00:39:50le conseil constitutionnel
00:39:51a censuré une disposition
00:39:52de la dernière loi
00:39:53immigration
00:39:53qui permettait de garder
00:39:5524 heures
00:39:56un étranger
00:39:57placé en rétention
00:39:58dont le juge
00:39:59avait ordonné la libération
00:40:0024 heures
00:40:00le temps par exemple
00:40:01que l'administration
00:40:01puisse faire appel
00:40:02il a estimé
00:40:02que c'était anticonstitutionnel
00:40:03aller au-delà
00:40:05de ces jurisprudences
00:40:06et aussi rétablir
00:40:08une capacité
00:40:09de supériorité
00:40:09des lois nationales
00:40:11sur un certain nombre
00:40:11de conventions internationales
00:40:12je pense notamment
00:40:13à la CEDH
00:40:13Bernard
00:40:14je crois que le problème
00:40:15des migrations
00:40:16émigratoires
00:40:17est au cœur
00:40:17de la préoccupation
00:40:18quotidienne des français
00:40:19il suffit de regarder
00:40:20depuis au moins 2022
00:40:21chaque jour
00:40:23il y a une attente
00:40:24des français
00:40:25pour moins d'immigration
00:40:26une immigration choisie
00:40:27moi je regrette
00:40:28effectivement
00:40:29qu'on n'ait pas
00:40:30ce débat parlementaire
00:40:31c'est un peu dommage
00:40:31je vous rappelle
00:40:32Elliot
00:40:33l'intervention
00:40:34de Bruno Retailleau
00:40:35l'immigration
00:40:36n'est pas une chance
00:40:37pour la France
00:40:37qui allait au rebours
00:40:38des déclarations
00:40:39de Bernard Stasi
00:40:41il y a une vingtaine d'années
00:40:42ou une trentaine d'années
00:40:43donc il y a une vraie
00:40:44attente des français
00:40:45et ça fait partie
00:40:46des trois préoccupations
00:40:47principales des français
00:40:48la sécurité
00:40:48le pouvoir d'achat
00:40:50et le problème migratoire
00:40:52et tant qu'on n'aura pas
00:40:53purgé ce débat citoyen
00:40:54on restera
00:40:55dans des
00:40:56dans des
00:40:58une version
00:40:59à mi-donnée
00:41:00de la vie politique
00:41:01bon
00:41:01tant que
00:41:02Jean-Luc Mélenchon
00:41:03ne sera pas au pouvoir
00:41:05Alexandre Brugère
00:41:05le préfet
00:41:06n'a pas de risque
00:41:07sauf s'il commet un délit
00:41:09de finir en prison
00:41:10et c'est pour ça
00:41:11qu'il intervient régulièrement
00:41:12Alexandre Brugère
00:41:14je précise que
00:41:14c'était la petite phrase
00:41:16de Jean-Luc Mélenchon
00:41:16les préfets
00:41:17on vous mettra
00:41:18en prison
00:41:18Alexandre Brugère
00:41:20pourquoi j'en parle
00:41:20parce qu'il est
00:41:22justement sur la question
00:41:23migratoire
00:41:23aller face
00:41:25à 17 détenus étrangers
00:41:27en leur disant
00:41:28cette phrase
00:41:29qui est très importante
00:41:30vous n'avez plus
00:41:31votre place en France
00:41:32écoutez
00:41:33vous êtes étrangers
00:41:36certains d'entre vous
00:41:37en situation irrégulière
00:41:38d'autres en situation régulière
00:41:40vous avez été condamnés
00:41:42et donc vous n'avez plus
00:41:43votre place en France
00:41:44aujourd'hui
00:41:45vous devez rentrer
00:41:46dans votre pays d'origine
00:41:47il y a deux manières
00:41:49d'envisager les choses
00:41:49soit vous rentrez
00:41:51de manière forcée
00:41:52soit vous rentrez
00:41:53de manière volontaire
00:41:54et on vous donne
00:41:55un goût de pouce
00:41:56pour que vous puissiez
00:41:57vous réinstaller
00:41:57dans votre pays d'origine
00:41:59et démarrer une nouvelle vie
00:42:00pour nous c'est gagnant
00:42:02parce que
00:42:03le temps qu'on va mettre
00:42:04à vous éloigner
00:42:05les démarches administratives
00:42:06ça va nous prendre
00:42:07beaucoup de temps
00:42:07ça va être plus compliqué
00:42:08et puis pour vous
00:42:09ça va être plus compliqué aussi
00:42:10donc il faut que vous saisissiez
00:42:12cette main tendue
00:42:13pour retourner
00:42:14dans votre pays d'origine
00:42:15c'est le dispositif
00:42:16qu'on va vous présenter
00:42:17c'est l'aide au retour volontaire
00:42:18on a déjà mis en place
00:42:20un certain nombre d'actions
00:42:21pour éloigner davantage
00:42:22de détenus
00:42:23on a signé une convention
00:42:24avec vos autorités
00:42:25on a réussi
00:42:27par rapport à toute l'année dernière
00:42:29et à l'éloignement
00:42:30de détenus
00:42:30à augmenter
00:42:31de 50%
00:42:33depuis le début de l'année
00:42:34par rapport à toute l'année dernière
00:42:36l'année 2024
00:42:36donc ça marche
00:42:38et ce dispositif
00:42:39qu'on vous présente aujourd'hui
00:42:40c'est une nouvelle corde
00:42:42pour pouvoir avancer
00:42:43et pour pouvoir favoriser
00:42:45l'éloignement
00:42:46de détenus
00:42:47qui n'ont plus leur place
00:42:48en France aujourd'hui
00:42:48il y avait un petit souci de synthé
00:42:50vous avez donc entendu
00:42:51Alexandre Brugère
00:42:52le préfet des Hauts-de-Seine
00:42:54qui s'adressait
00:42:56à 17 détenus étrangers
00:42:58depuis la maison d'arrêt
00:43:00de Nanterre
00:43:00avec cette phrase
00:43:01Georges Fenech
00:43:02vous n'avez plus votre phrase
00:43:04c'est une captation
00:43:05c'est-à-dire une captation
00:43:06c'est la méthode
00:43:07c'est la méthode
00:43:08Le Grand
00:43:08voilà
00:43:09c'est ça
00:43:10non non
00:43:11vous inquiétez pas
00:43:11c'était pas une
00:43:12à son insu
00:43:13c'est la première fois
00:43:14que je vois
00:43:15j'ose espérer
00:43:15c'est la première fois
00:43:16que je vois ça
00:43:17et je trouve ça
00:43:19très courageux
00:43:19très volontariste
00:43:20de la part du préfet
00:43:22mais la question
00:43:22que je me pose
00:43:23c'est comment peut-il faire
00:43:24pour les empêcher
00:43:25de revenir
00:43:25on va vous aider
00:43:27à partir
00:43:28très bien
00:43:28donnez-moi ce qu'il faut
00:43:29mais je vous garantis pas
00:43:31que je reviendrai pas
00:43:32moi c'est pareil
00:43:33je suis assez partagé
00:43:35sur cette vidéo
00:43:36on peut saluer
00:43:37le volontariste
00:43:39mais d'une part
00:43:39effectivement
00:43:40pourquoi ne reviendrait-il pas
00:43:42et d'autre part
00:43:44où en est l'état
00:43:45il commence par dire
00:43:46vous êtes plus
00:43:47les bienvenus ici
00:43:48vous êtes plus
00:43:50vous avez été condamné
00:43:51donc vous devez
00:43:53être expulsé
00:43:53et au lieu que
00:43:54la loi passe
00:43:56on leur dit
00:43:56on va vous aider
00:43:57on va vous donner
00:43:58un chèque pour repartir
00:43:59vous avez été délinquant
00:44:01vous avez commis
00:44:01des infractions en France
00:44:02vous êtes entré illégalement
00:44:04sur le territoire
00:44:04on va vous donner
00:44:05un chèque pour repartir
00:44:06ça montre quand même
00:44:07l'état de faiblesse
00:44:07de l'état
00:44:08aujourd'hui
00:44:09c'est déjà un premier pas
00:44:11pardonnez-moi
00:44:11c'est déjà un premier pas
00:44:13c'est un préfet
00:44:14il s'allait sur le terrain
00:44:15en disant
00:44:15écoutez les amis
00:44:16vous n'avez plus rien à faire
00:44:17en France
00:44:17je ne le mets pas en cause
00:44:19lui personnellement
00:44:20mais vous vous rendez compte
00:44:21où est-ce qu'on en est
00:44:22Nicolas Poumonti
00:44:23sur les difficultés
00:44:24parce que si on expulse
00:44:25déjà comment on expulse
00:44:26et ensuite
00:44:27quelle est l'assurance
00:44:28qu'ils ne reviennent plus
00:44:29bien sûr
00:44:29alors deux aspects
00:44:30dans ce que vient de dire
00:44:31le préfet Brugère
00:44:32le préfet Brugère pardon
00:44:33d'abord la question
00:44:35des détenus étrangers
00:44:36c'est une question majeure
00:44:37on le sait
00:44:37un quart des détenus
00:44:38dans le système carcéral français
00:44:39sont de nationalité étrangère
00:44:41on a des dynamiques
00:44:42d'incarcération
00:44:43pour certaines nationalités
00:44:44qui sont vraiment stupéfiants
00:44:45vous voyez
00:44:45le nombre d'Algériens
00:44:47écroués en France
00:44:48a plus que doublé
00:44:49en 10 ans
00:44:49donc c'est sans rapport
00:44:50avec la dynamique
00:44:51de l'immigration algérienne
00:44:51c'est une augmentation
00:44:52beaucoup plus forte
00:44:53et très rapide
00:44:53d'une part
00:44:54donc ça c'est un phénomène
00:44:55qui est objectivé
00:44:56dans les centres
00:44:57de rétention administrative
00:44:58un quart des étrangers
00:44:59qu'on place dans ces centres
00:45:00de rétention
00:45:00sortent directement de prison
00:45:02plus globalement
00:45:0390% sont connus
00:45:04pour des troubles
00:45:05à l'ordre public
00:45:05ou des condamnations pénales
00:45:06récentes
00:45:07donc c'est vraiment
00:45:07un cas majeur
00:45:08et le deuxième aspect
00:45:09dans ce que vient de dire
00:45:10le préfet Brugère
00:45:11c'est effectivement
00:45:11la question de l'aide
00:45:12au retour volontaire
00:45:13moi je pense que
00:45:14c'est pas forcément
00:45:14un mauvais dispositif
00:45:15en vérité
00:45:16c'est faute de mieux
00:45:17c'est faute de mieux
00:45:18mais c'est lunaire
00:45:18en vérité
00:45:19on en est arrivé
00:45:20à un état de faiblesse
00:45:21qui est quand même
00:45:22halluciné au retour
00:45:23c'est certain
00:45:23je pense qu'il y a deux considérations
00:45:24il assiste à l'âge
00:45:25jusqu'au bout
00:45:25si vous voulez
00:45:26retourner les consulaires
00:45:28c'est ça
00:45:29en fait il y a deux considérations
00:45:31d'une part
00:45:31il y a une considération
00:45:32de coût pour l'état
00:45:33ça coûte beaucoup moins cher
00:45:34quand l'étranger
00:45:35est consentant
00:45:36de le faire repartir
00:45:38de manière volontaire
00:45:39avec un pécule
00:45:40qui est de l'ordre de 1200 euros
00:45:41un billet d'avion payé
00:45:43un hôtel payé au retour
00:45:45d'une part
00:45:46et d'autre part
00:45:47effectivement
00:45:47il y a une question majeure
00:45:48qui est celle
00:45:49de l'éventuel effet d'aubaine
00:45:50qui consisterait à bénéficier
00:45:51de l'aide
00:45:51pour ensuite revenir en France
00:45:52parce que 1200 euros
00:45:53il peut se payer
00:45:54un billet d'avion au retour
00:45:55normalement
00:45:56surtout qu'il ne va pas
00:45:57être bien accueilli
00:45:57dans son pays d'origine
00:45:58je pense
00:45:59normalement
00:45:59la remise de cette aide
00:46:01est accompagnée
00:46:02d'une prise d'empreinte
00:46:02qui fait qu'on ne peut pas
00:46:03bénéficier deux fois
00:46:04de la même aide
00:46:04évidemment ça n'empêche pas
00:46:06à priori de revenir
00:46:07de façon irrégulière
00:46:08mais il n'y aura pas
00:46:09de système de tourniquet
00:46:09qui permettra de revenir en France
00:46:11pour avoir à nouveau
00:46:11l'aide de retour volontaire
00:46:12et bien merci d'être venu
00:46:14Nicolas Pouvromonti
00:46:15pour nous parler
00:46:15de la question migratoire
00:46:16fondateur de l'Observatoire
00:46:18de l'immigration
00:46:18et de la démographie
00:46:20on revient dans un instant
00:46:21je vais vous montrer
00:46:23la une de Libération
00:46:24à 10h
00:46:26une nouvelle pépite
00:46:27vraiment c'est
00:46:28un autre monde
00:46:29une autre société
00:46:30qui est présentée par Libération
00:46:31qui est l'actionnaire
00:46:33de Libération ?
00:46:35Gass
00:46:35comment ?
00:46:36Kratinsky ?
00:46:37oui et Mathieu Pigasse
00:46:37il ne travaille pas
00:46:38il n'a pas investi dedans ?
00:46:40on va réfléchir
00:46:41on va vérifier
00:46:42allez on va vérifier
00:46:43on se retrouve à 10h
00:46:44restez avec nous
00:46:45je ne suis pas sûr
00:46:45quasiment 10h sur CNews
00:46:49l'information avec Noémie Hardier
00:46:51bonjour Noémie
00:46:51bonjour Eliott
00:46:53bonjour à tous
00:46:53l'agence Fitch
00:46:55abaisse la note de la France
00:46:56en pointant du doigt
00:46:58ses finances publiques dégradées
00:47:00et sa situation politique instable
00:47:02le pays recule d'un cran
00:47:04passant de A à moins
00:47:05à A plus
00:47:06Fitch prend acte
00:47:07de l'incapacité de la France
00:47:09à réduire sa dette publique
00:47:10qui est estimée
00:47:11à plus de 3 300 milliards d'euros
00:47:14le nouveau premier ministre
00:47:16fait son premier déplacement
00:47:17Sébastien Lecornu
00:47:18se rend ce samedi
00:47:20en province à Mâcon
00:47:21le nouveau locataire
00:47:22de Matignon
00:47:23va à la rencontre
00:47:24des Français
00:47:25pour qui il reste encore inconnu
00:47:26il échangera notamment
00:47:28avec des salariés
00:47:29d'un centre de santé
00:47:30de la préfecture
00:47:31de Saône-et-Loire
00:47:32le but
00:47:32améliorer l'accès aux soins
00:47:34et puis le tueur
00:47:36de Charlie Kirk
00:47:36interpellé
00:47:37c'est ce qu'a annoncé
00:47:38hier Donald Trump
00:47:39son nom est Tyler Robinson
00:47:41âgé de 22 ans
00:47:43et originaire de l'Utah
00:47:44il a été dénoncé
00:47:45par un de ses proches
00:47:46des images avaient été
00:47:48diffusées pour le retrouver
00:47:49et une somme allant jusqu'à
00:47:51100 000 dollars
00:47:52avait été promise
00:47:53pour toute information
00:47:54en lien avec l'enquête
00:47:55il aura fallu
00:47:5633 heures de trac
00:47:57pour l'arrêter
00:47:58merci et justement
00:48:00on va revenir
00:48:00sur cet assassinat
00:48:02politique
00:48:02de Charlie Kirk
00:48:05avec
00:48:06là aussi
00:48:07c'est très important
00:48:08le climat
00:48:09médiatico
00:48:10politique
00:48:10je précise que cette semaine
00:48:12au Parlement
00:48:13européen
00:48:14les députés
00:48:15européens de gauche
00:48:16ont refusé
00:48:17de rendre hommage
00:48:18à Charlie Kirk
00:48:19une minute de silence
00:48:20pour un homme
00:48:21père de famille
00:48:22qui a été abattu
00:48:23alors qu'il était
00:48:24dans une université
00:48:26en train d'échanger
00:48:26et que son objectif
00:48:28quelles que soient ses idées
00:48:29c'était d'aller
00:48:30dans la confrontation
00:48:31des idées
00:48:31et de débattre
00:48:32avec les gens
00:48:33avec un slogan
00:48:34c'était prouvez-moi
00:48:35que j'ai tort
00:48:36regardez la une
00:48:37de libération
00:48:38du week-end
00:48:39Etats-Unis
00:48:39l'ère de la violence
00:48:41politique
00:48:41et vous allez voir
00:48:43en image en fond
00:48:44rouge
00:48:45bien sûr
00:48:45sanguinolant
00:48:46le visage
00:48:48de Donald Trump
00:48:50une qui fait peur
00:48:52et voilà ce qui était
00:48:54inscrit
00:48:54immédiatement après
00:48:56l'arrestation
00:48:57d'un homme suspecté
00:48:57de l'assassinat
00:48:58du militant
00:48:58d'extrême droite
00:48:59Charlie Kirk
00:49:00Donald Trump
00:49:01s'est déchaîné
00:49:02contre la gauche
00:49:03méchante
00:49:04et horrible
00:49:04l'information
00:49:06et le traitement
00:49:07de l'information
00:49:08c'est essentiel
00:49:08là aussi
00:49:09voilà comment est présenté
00:49:11ce qui s'est passé
00:49:12cette semaine
00:49:13et je vous propose
00:49:14avant qu'on revienne
00:49:15sur la une
00:49:16de libération
00:49:17les premiers mots
00:49:18de l'épouse
00:49:20de Charlie Kirk
00:49:20les malfaiteurs
00:49:25responsables
00:49:25de l'assassinat
00:49:26de mon mari
00:49:26n'ont aucune idée
00:49:28de ce qu'ils ont fait
00:49:29ils ont tué Charlie
00:49:34parce qu'il prêchait
00:49:35un message
00:49:35de patriotisme
00:49:36de foi
00:49:37et d'amour de Dieu
00:49:39ils devraient tous
00:49:43savoir ceci
00:49:43si vous pensiez
00:49:45que la mission
00:49:46de mon mari
00:49:46était puissante
00:49:47auparavant
00:49:47vous n'avez aucune idée
00:49:49de ce qui va se passer
00:49:50maintenant
00:49:50vous n'avez aucune idée
00:49:54de ce que vous venez
00:49:55de déclencher
00:49:55dans tout le pays
00:49:56et dans le monde entier
00:49:58vous n'en avez aucune idée
00:50:01vous n'avez aucune idée
00:50:03du feu
00:50:03que vous avez allumé
00:50:04dans mon coeur
00:50:05les cris de cette veuve
00:50:07résonneront
00:50:08dans le monde entier
00:50:09comme un cri de guerre
00:50:10à tous ceux
00:50:12qui écoutent ce soir
00:50:13à travers l'Amérique
00:50:14le mouvement
00:50:15que mon mari a créé
00:50:16ne mourra pas
00:50:17il ne mourra pas
00:50:19je refuse de laisser
00:50:20cela arriver
00:50:21il ne mourra pas
00:50:22je vous propose
00:50:24d'écouter
00:50:24Gérald Olivier
00:50:25qui est spécialiste
00:50:27des Etats-Unis
00:50:28qui revient
00:50:28sur cet assassinat politique
00:50:30il disait hier soir
00:50:31notamment
00:50:31que c'est le premier
00:50:32martyr
00:50:33de cette ultra-gauche
00:50:35woke
00:50:36qui donc
00:50:37tue ses adversaires
00:50:38c'est un assassinat politique
00:50:41et il n'y en avait pas eu
00:50:43aux Etats-Unis
00:50:43depuis près de 50 ans
00:50:44pour moi
00:50:45le dernier
00:50:45c'est celui de Robert Kennedy
00:50:46dit en 1968
00:50:47et deux
00:50:49c'est symptomatique
00:50:49d'une résurgence
00:50:50de cette violence politique
00:50:52par elle
00:50:53qu'on a déjà observée
00:50:54depuis plusieurs années
00:50:55et dont
00:50:56les deux tentatives
00:50:57d'assassinat
00:50:58contre Donald Trump
00:50:59sont l'exemple
00:51:00on a une radicalisation
00:51:02du discours
00:51:03et on a également
00:51:04en parallèle
00:51:05une radicalisation
00:51:06des actions
00:51:07du geste
00:51:08et une radicalisation
00:51:09qui est
00:51:10soutenue
00:51:11encouragée
00:51:12tolérée
00:51:14par au moins
00:51:14un camp
00:51:15le camp démocrate
00:51:16je suis très très
00:51:17direct sur ce point là
00:51:19parce que le camp démocrate
00:51:20considère que
00:51:21du côté des républicains
00:51:22on a des gens
00:51:23qui ne sont plus simplement
00:51:24des adversaires politiques
00:51:26mais qui sont des ennemis
00:51:27qui sont diabolisés
00:51:29en permanente
00:51:29qui sont considérés
00:51:30et
00:51:31qualifiés de nazis
00:51:33de suppos d'Hitler
00:51:34et d'autres choses
00:51:35et des gens
00:51:36dont on considère
00:51:37que la violence verbale
00:51:38justifie contre eux
00:51:40la violence physique
00:51:41ce qui est totalement intolérable
00:51:42dans le discours politique
00:51:43c'est ça le symptôme
00:51:44de Charlie Kirk
00:51:45et revoyons donc
00:51:46cette une de libération
00:51:48l'ère de la violence politique
00:51:50immédiatement
00:51:51après l'arrestation
00:51:51d'un homme suspecté
00:51:52de l'assassinat
00:51:53du militant
00:51:53d'extrême droite
00:51:54Charlie Kirk
00:51:55voilà comment il est présenté
00:51:56Charlie Kirk
00:51:57par libération
00:51:58Donald Trump
00:51:59s'est déchaîné
00:51:59contre la gauche
00:52:00méchante et horrible
00:52:02Alexandre Devecchio
00:52:03mieux en rire
00:52:03qu'en pleurer
00:52:04oui j'en rie
00:52:06alors que c'est tragique
00:52:07mais ce qui est incroyable
00:52:08c'est que même
00:52:09quand c'est un trumpiste
00:52:10qui se fait tuer
00:52:11par un militant
00:52:12d'extrême gauche
00:52:13c'est la faute
00:52:14de Donald Trump
00:52:16c'est lui
00:52:16qui prêche la violence
00:52:17donc là on est quand même
00:52:18dans quelque chose
00:52:19de totalement
00:52:20orwellien
00:52:21et délirant
00:52:23maintenant
00:52:24on peut leur renvoyer
00:52:25l'accusation
00:52:26est-ce que la rhétorique
00:52:28de l'extrême gauche
00:52:29et même de la gauche
00:52:30n'a pas
00:52:30une responsabilité
00:52:32dans ce qui s'est passé
00:52:33quand on désigne
00:52:34l'adversaire
00:52:35comme Hitler
00:52:36comme un nazi
00:52:37comme un fasciste
00:52:38et c'est pas d'ailleurs
00:52:39que l'extrême gauche
00:52:40Kamala Harris
00:52:41après deux tentatives
00:52:42d'assassinat
00:52:43contre Donald Trump
00:52:44a continué
00:52:44à le traiter de fasciste
00:52:45le fascisme
00:52:47et le nazisme
00:52:47c'est le mal absolu
00:52:49face au mal absolu
00:52:50tout est permis
00:52:51j'ai envie de dire
00:52:52et même la violence
00:52:53est peut-être
00:52:53la seule solution
00:52:55donc on peut voir ça
00:52:56comme une incitation
00:52:57à la violence
00:52:57et par ailleurs
00:52:58il faut avoir
00:52:59de la mémoire historique
00:53:00l'extrême gauche
00:53:01la violence
00:53:04fait partie
00:53:04du logiciel
00:53:05de l'extrême gauche
00:53:06depuis toujours
00:53:06depuis toujours
00:53:08on ne le rappelle pas assez
00:53:09sans remonter
00:53:10à la révolution française
00:53:11ou aux millions de morts
00:53:12du communiste
00:53:13que Yann Brossat
00:53:14ne veut pas voir
00:53:15rappelons que
00:53:15dans les années 70
00:53:16et 80
00:53:17les brigades rouges
00:53:19la fraction armée rouge
00:53:20en Allemagne
00:53:21action directe en France
00:53:23pratiquaient
00:53:24l'assassinat
00:53:24ciblé
00:53:25donc c'est une résurgence
00:53:26de quelque chose
00:53:27qui existe depuis
00:53:28très longtemps
00:53:29cette fois sous la forme
00:53:30du walkie
00:53:31ce qui est une forme
00:53:31débilitante
00:53:32et inculte
00:53:34mais je dirais
00:53:35non moins dangereuse
00:53:35parce que l'idéologie
00:53:36du walkisme
00:53:37c'est la haine de l'Occident
00:53:39et notamment l'idée
00:53:40qu'il faut effacer
00:53:41le mal blanc occidental
00:53:42de l'effacement symbolique
00:53:44à l'effacement physique
00:53:45il n'y a qu'un pas
00:53:46qui visiblement
00:53:47une partie de la gauche
00:53:48semble aujourd'hui
00:53:48prête à franchir
00:53:49Georges Fenech
00:53:50moi je dis tout simplement
00:53:52que cette une
00:53:53je pèse mes mots
00:53:54déshonore
00:53:56libération
00:53:57voilà
00:53:57je précise que
00:53:58d'ailleurs monsieur Pigasse
00:54:00n'est pas propriétaire
00:54:01de libération
00:54:01il n'a jamais investi
00:54:02c'était la question
00:54:02qu'on faisait
00:54:03pendant la vie
00:54:03il investit au monde
00:54:05ça déshonore
00:54:08parce que
00:54:08le corps
00:54:10de ce jeune
00:54:11Charlie Kirk
00:54:12n'est pas encore
00:54:13enterré
00:54:13le deuil
00:54:15n'est pas encore fait
00:54:16que déjà
00:54:17on renverse
00:54:19les rôles
00:54:19évidemment
00:54:20c'est Trump
00:54:21qui est responsable
00:54:22de la mort
00:54:23de cet homme
00:54:24pacifique
00:54:25innocent
00:54:26de quoi que ce soit
00:54:27et rappelons
00:54:28que monsieur Trump
00:54:29lui-même
00:54:30a été victime
00:54:30de deux tentatives
00:54:32d'assassinat
00:54:32cette une
00:54:34elle est déshonorante
00:54:35elle est déshonorante
00:54:36elle est choquante
00:54:37par rapport
00:54:38comme j'ai été choqué
00:54:39du fait que
00:54:40les parlementaires européens
00:54:41refusent de se lever
00:54:42pour la minute de silence
00:54:43parce que les parlementaires
00:54:45européens de droite
00:54:46ont demandé
00:54:46est-ce qu'il y ait
00:54:47une minute de silence
00:54:47
00:54:48c'est la véritable violence
00:54:50elle est là
00:54:50la violence
00:54:52elle est là
00:54:52ça heurte
00:54:53ça heurte
00:54:54la sensibilité
00:54:54de tout un chacun
00:54:55en un mot
00:54:57Bernard
00:54:57de Charlotte
00:54:58et ensuite
00:54:59on passera
00:54:59sur l'image
00:55:00de la semaine
00:55:01et ces policiers
00:55:02lynchés
00:55:02l'intervention
00:55:03de la veuve
00:55:04de Charlie Kirk
00:55:05elle est quand même
00:55:05assez émouvante
00:55:06c'est très poignant
00:55:08on l'a tous entendu
00:55:09moi je trouve
00:55:10qu'il y a
00:55:11une radicalisation
00:55:12une nouvelle radicalisation
00:55:13de la vie politique américaine
00:55:14et puis il y a aussi
00:55:15une haine
00:55:16en France
00:55:17de Donald Trump
00:55:19on pense que c'est
00:55:19un neune
00:55:20que c'est quelqu'un
00:55:21qui ne compte pas
00:55:22dans la vie
00:55:22et malheureusement
00:55:23on voit bien
00:55:24que c'est la réalité
00:55:25du contraire
00:55:26et que ce n'est pas
00:55:27la une de libération
00:55:28qui va inverser
00:55:29l'influence de Trump
00:55:30non seulement aux Etats-Unis
00:55:31et sur le monde
00:55:32l'inversion
00:55:33attendez
00:55:34on verra le sondage
00:55:34dans un instant
00:55:35je le dis en régie
00:55:36je veux qu'on reste
00:55:37sur la une s'il vous plaît
00:55:38l'inversion
00:55:39vous avez dit
00:55:40inversée
00:55:40l'inversion accusatoire
00:55:41il se passe
00:55:42ce qui s'est passé
00:55:43aux Etats-Unis
00:55:43mais le responsable
00:55:45c'est Donald Trump
00:55:46qui est en train
00:55:47de déchaîner
00:55:48toute sa haine
00:55:49contre la gauche
00:55:50voilà comment c'est
00:55:50oui mais parce que
00:55:51ça dépasse Donald Trump
00:55:52c'est une question
00:55:53de référentiel politique
00:55:54c'est à dire
00:55:55qu'il y a des idées
00:55:55qui sont en effet
00:55:56diabolisées
00:55:57et elles le sont déjà
00:55:58en France
00:55:58moi il y a quelque chose
00:56:00qui m'étonne
00:56:00c'est que
00:56:01personne ne s'inquiète
00:56:02de voir
00:56:02le nombre
00:56:04croissant
00:56:05de personnalités
00:56:06qui prennent part
00:56:07au débat public
00:56:07et qui sont sous
00:56:08protection policière
00:56:09elles sont sous
00:56:10protection policière
00:56:11précisément pour éviter
00:56:12que n'arrive
00:56:13ce qui vient de se passer
00:56:14et on voit
00:56:15moi franchement
00:56:16au-delà de savoir
00:56:17si on est choqué
00:56:17ou pas par la une
00:56:18il faut prendre acte
00:56:20de la rhétorique
00:56:21qui est à court
00:56:22depuis quelques jours
00:56:23les idées sont
00:56:24diabolisées
00:56:25à dessein
00:56:26elles sont le diable
00:56:27donc il ne s'agit plus
00:56:28d'être de gauche
00:56:29de droite
00:56:29de gauche radicale
00:56:31ou de droite radicale
00:56:32il y a des idées
00:56:33qui sont renvoyées
00:56:34du côté du mal
00:56:34du mal absolu
00:56:35sont assimilées
00:56:37en effet au nazisme
00:56:37et donc le ressort
00:56:39de la violence
00:56:41est rendu légitime
00:56:43par plusieurs déclarations
00:56:44ces derniers jours
00:56:45est rendu légitime
00:56:46pour répondre
00:56:46en effet
00:56:47à une violence verbale
00:56:49qui dit pour eux
00:56:50un projet politique
00:56:51qui lui-même
00:56:52est diabolisé
00:56:52donc on a
00:56:54depuis quelques jours
00:56:54des gens qui nous disent
00:56:56on se fout absolument
00:56:57des idées en l'occurrence
00:56:58on avait un homme
00:57:00qui en effet
00:57:00arrivait sur les campus
00:57:01pour dire
00:57:02prouvez-moi que j'ai tort
00:57:03et donc qui lançait
00:57:04un débat
00:57:04je mets de côté
00:57:05les idées
00:57:06des deux côtés
00:57:06du micro
00:57:07il y a des gens
00:57:08qui répondent
00:57:09à cette méthode-là
00:57:11par des balles
00:57:12et il y a des gens
00:57:13ici qui disent
00:57:14non certes
00:57:15les balles
00:57:15c'est pas top
00:57:15mais ils l'avaient bien cherché
00:57:17prenons acte
00:57:18de cette rhétorique-là
00:57:19ces gens-là
00:57:20sont prêts
00:57:21à défendre des gens
00:57:22à défendre
00:57:23avec un bâton
00:57:24pour l'instant
00:57:24des gens
00:57:25qui ont recours
00:57:26à des armes à feu
00:57:27pour répondre
00:57:28à un débat
00:57:28et ils ne sont pas choqués
00:57:30et par ailleurs
00:57:31je note que
00:57:31que des gens
00:57:32n'aient pas eu envie
00:57:33de rendre hommage
00:57:34à Charlie Kirk
00:57:35c'est une chose
00:57:36qu'il n'ait pas eu envie
00:57:37de se lever
00:57:37c'est une chose
00:57:38qu'il perturbe
00:57:39par du bruit
00:57:40sciemment
00:57:41une minute de silence
00:57:43pour un homme
00:57:43qui vient de mourir
00:57:44quel qu'il soit
00:57:45notons tous ensemble
00:57:47que ça n'est jamais
00:57:49arrivé dans l'autre sens
00:57:50il y a des minutes de silence
00:57:51qui ont été contestées
00:57:52dans la forme
00:57:53on a dit
00:57:53est-ce que cette minute de silence
00:57:55est-elle légitime
00:57:56moi je veux bien leur accorder
00:57:58le droit de le faire
00:57:59j'ai pas de problème
00:57:59simplement
00:58:00jamais dans l'autre sens
00:58:01une minute de silence
00:58:02n'a été perturbée
00:58:03je précise également
00:58:04et ça me fait penser
00:58:05à Jacques Weber
00:58:06vous vous souvenez
00:58:06l'année dernière
00:58:07sur RTL
00:58:08qui disait
00:58:09il faut supprimer
00:58:11littéralement
00:58:12mot pour mot
00:58:13supprimer littéralement
00:58:14Donald Trump
00:58:15l'ARCOM avait considéré
00:58:16que c'était une formule
00:58:17et que ça ne nécessitait
00:58:19pas de sanctions
00:58:20c'est QFD
00:58:21puisqu'on parle
00:58:24de la violence
00:58:24c'est très intéressant
00:58:25parce que
00:58:25la question qu'on va se poser
00:58:26c'est que fait la justice
00:58:27après le 10 septembre
00:58:29bon il y a les premières
00:58:29comparutions immédiates
00:58:30sur les 9 comparutions immédiates
00:58:33à Paris
00:58:33ils ont tous sollicité
00:58:35le renvoi
00:58:35à une date ultérieure
00:58:36pour préparer leur procès
00:58:37grand bien leur face
00:58:38il n'y en a pas un
00:58:39qui s'est retrouvé
00:58:40derrière les barreaux
00:58:41en détention provisoire
00:58:43mais pire
00:58:44sur les 9
00:58:44sur les 9
00:58:46qui comparaissaient hier
00:58:47vous savez ce qui s'est passé
00:58:488 des 9
00:58:50n'ont pas eu
00:58:52d'interdiction
00:58:53de manifester
00:58:54c'est à dire que
00:58:54le 18 septembre
00:58:56on va peut-être retrouver
00:58:57ceux qui ont été interpellés
00:58:58dans les cortèges
00:58:59puisqu'ils n'ont aucune interdiction
00:59:01et pourquoi je vous parle
00:59:03de ça
00:59:04c'est qu'on a produit
00:59:05ce sondage
00:59:05qui est vraiment
00:59:05pour moi passionnant
00:59:06CNews Europe 1
00:59:08et le JDD
00:59:09c'est de savoir
00:59:10si les hommes politiques
00:59:12ou les femmes politiques
00:59:13qui soutiennent
00:59:14la violence
00:59:15lors des manifestations
00:59:16est-ce qu'il faut
00:59:16les sanctionner
00:59:1792%
00:59:19des sondés
00:59:20répondent que
00:59:22oui il faut les sanctionner
00:59:23et j'aimerais bien
00:59:23voir le détail
00:59:24parce que ce qu'il faut voir
00:59:25c'est ce qui se passe
00:59:26à gauche
00:59:26est-ce qu'à gauche
00:59:27les sympathisants disent
00:59:28bah oui il faut sanctionner
00:59:30bah bien sûr
00:59:3187% des sympathisants
00:59:33à gauche
00:59:34considèrent
00:59:35qu'il faut sanctionner
00:59:35les hommes politiques
00:59:36ou les femmes politiques
00:59:37qui encouragent les violences
00:59:38dans les manifestations
00:59:38alors j'ai une pensée
00:59:40pour Alma Dufour
00:59:41j'ai demandé
00:59:42qu'on ressorte
00:59:43le tweet
00:59:43d'Alma Dufour
00:59:44mercredi
00:59:46alors on ne l'a pas encore
00:59:47mais ça c'est saisissant
00:59:48Georges Fenech
00:59:49parce que vous avez
00:59:50des députés
00:59:50notamment à la France Insoumise
00:59:52qui ont été
00:59:53par exemple
00:59:53fondateurs
00:59:55de groupes antifascistes
00:59:56je pense au triple fichier
00:59:57S Raphaël Arnaud
00:59:58donc qu'est-ce qu'on fait
00:59:59avec Raphaël Arnaud
01:00:00qu'est-ce qu'on fait
01:00:01avec Antoine Léomant
01:00:02qu'est-ce qu'on fait
01:00:03avec Alma Dufour
01:00:04la véritable sanction
01:00:05c'est dans l'urne
01:00:05je crois que c'est celle-là
01:00:07qui est importante
01:00:08mais la justice
01:00:10encore une fois
01:00:11elle est aux abonnés
01:00:12absents
01:00:12c'est tout
01:00:13la grande réforme
01:00:14annoncée par monsieur Darmanin
01:00:15si par extraordinaire
01:00:17elle voyait le jour
01:00:18dans le contexte politique
01:00:19actuel
01:00:19n'aura aucune incidence
01:00:21sur les décisions
01:00:22et la jurisprudence
01:00:23des juges
01:00:24tribunal correctionnel
01:00:25à l'égard des manifestants
01:00:26ils sont de leur côté
01:00:26ils publient des guides
01:00:28pour les manifestants
01:00:29pourquoi voulez-vous
01:00:30qu'ils les sanctionnent
01:00:31à la hauteur
01:00:32de la gravité
01:00:32de ce qui s'est passé
01:00:33on le voit bien
01:00:34à chaque manifestation
01:00:35c'est toujours
01:00:36la même histoire
01:00:36c'est-à-dire qu'ils ressortent
01:00:38et donc il y a une forme
01:00:39d'impunité
01:00:39d'encouragement
01:00:40Alma Dufour
01:00:42députée de la France Insoumise
01:00:43qui doit à son élection
01:00:44à Edouard Philippe
01:00:47et Gabriel Attal
01:00:48parce que pendant
01:00:48les élections législatives
01:00:49le camp centriste
01:00:52s'est retiré
01:00:53et a servi de marche-pied
01:00:54pour Alma Dufour
01:00:55au second tour
01:00:56d'accord
01:00:56Alma Dufour
01:00:57elle a tweeté
01:00:58vous avez une photo
01:00:59elle est tout sourire
01:01:00avec des flammes
01:01:01un 10 septembre
01:01:02dans la joie et les flammes
01:01:04bon bah
01:01:05excusez-moi
01:01:05donc vous voyez
01:01:06il y a quand même
01:01:07encore une fois
01:01:08ce décalage
01:01:08entre ce que veulent
01:01:09les français
01:01:10et donc
01:01:12ce que font
01:01:12les députés
01:01:13mais vous avez dit
01:01:14quelque chose d'essentiel
01:01:15c'est bien sûr
01:01:16la loi des urnes
01:01:17il nous reste quelques minutes
01:01:18finalement on ne parlera pas
01:01:20du Mozart
01:01:20de la finance
01:01:21qui plonge encore
01:01:22un peu plus
01:01:23la France
01:01:23en même temps
01:01:26je vais vous dire
01:01:26je suis très transparent
01:01:27avec les téléspectateurs
01:01:28je suis prudent
01:01:30sur l'économie
01:01:31je ne m'aventure pas
01:01:32sur les questions économiques
01:01:34parce que je suis aussi
01:01:34bon économiste
01:01:35que Thomas Legrand
01:01:37n'est stratège
01:01:37de l'ombre
01:01:38vous voyez
01:01:39donc c'est pour ça
01:01:40qu'on ne va pas trop
01:01:41en parler ce matin
01:01:42je constate juste
01:01:43qu'en août 2014
01:01:44lorsqu'il arrive au ministère
01:01:46des finances
01:01:47vous avez
01:01:482000 milliards
01:01:49de dettes
01:01:50et que
01:01:5110 ans plus tard
01:01:5211 ans plus tard
01:01:53il a toujours été
01:01:54au coeur du réacteur économique
01:01:56et à 1400 milliards
01:01:57de dettes supplémentaires
01:01:59et que
01:02:00beaucoup d'investissements
01:02:01fructueux
01:02:02voilà
01:02:02exactement
01:02:03le policier
01:02:05pas laissé à tabac
01:02:05pour moi
01:02:06c'est l'image
01:02:07de la semaine
01:02:08ce policier
01:02:08parce que c'est l'impranité
01:02:09parce que c'est la lâcheté
01:02:11parce que
01:02:12vous avez
01:02:13des individus
01:02:14et je voudrais
01:02:15qu'on voit l'image
01:02:16à Tourcoing
01:02:17ces individus
01:02:18ont relayé
01:02:19fièrement l'image
01:02:20sur les réseaux sociaux
01:02:21cette scène
01:02:22elle est affolante
01:02:23j'ai un policier
01:02:24je lui ai dit
01:02:24hier
01:02:25ce policier lynché
01:02:26quelle est votre réaction
01:02:27il m'a dit
01:02:28vous vous parlez
01:02:28de policier lynché
01:02:29moi en voyant les images
01:02:30je considère que
01:02:31mon collègue
01:02:31il a été massacré
01:02:32il considère que
01:02:34c'est un massacre
01:02:34donc je voudrais
01:02:35qu'on voit le sujet
01:02:36de Simon Guylain
01:02:37et de Pauline Trevzer
01:02:37parce que
01:02:38Gérald Darmanin
01:02:39s'est rendu sur place
01:02:40hier
01:02:40il était aux alentours
01:02:43de 19h
01:02:44ce jeudi
01:02:44à Tourcoing
01:02:45lorsque plusieurs individus
01:02:47s'en sont pris
01:02:48à un policier
01:02:49de la BAC
01:02:49en pleine rue
01:02:50la scène
01:02:51d'une rare violence
01:02:52a été filmée
01:02:53et largement relayée
01:02:54sur les réseaux sociaux
01:02:56selon ce policier
01:02:57ces agressions
01:02:58sont trop fréquentes
01:02:59et mettent
01:02:59toute la profession
01:03:00en danger
01:03:01il porte beaucoup
01:03:02d'échymose
01:03:03au niveau du visage
01:03:03il a le nez cassé
01:03:04il a une dent
01:03:05qui a été cassée
01:03:06également
01:03:06je suppose
01:03:08qu'il a beaucoup
01:03:08d'hématums aussi
01:03:09un peu partout
01:03:10sur le corps
01:03:10ça touche
01:03:11toute notre profession
01:03:12et une grande pensée
01:03:13pour le collègue
01:03:14et sa famille
01:03:14parce que
01:03:15c'est des images
01:03:15qui vont quand même
01:03:16heurter
01:03:17pendant un bout de temps
01:03:18arrivé sur place
01:03:19en début d'après-midi
01:03:20Gérald Darmanin
01:03:22a apporté son soutien
01:03:23aux forces de l'ordre
01:03:24il dénonce cette agression
01:03:25après avoir rendu visite
01:03:27au policier blessé
01:03:28qui est sorti hier
01:03:30de l'hôpital
01:03:31on a pu constater
01:03:32qu'il était surtout
01:03:32choqué psychologiquement
01:03:33son fils a découvert
01:03:35lui-même la vidéo
01:03:36sur internet
01:03:37on a pu imaginer
01:03:37qu'il prenne son arme de point
01:03:38et qu'il tire
01:03:39on en était à quelques secondes
01:03:41c'est inverser
01:03:42les rôles dans une société
01:03:43et quand on est
01:03:44à ce point
01:03:45désormais
01:03:45d'inversement
01:03:46des rôles dans la société
01:03:47il faut remettre
01:03:47l'église au milieu du village
01:03:48le ministre démissionnaire
01:03:50de la justice
01:03:51relance la proposition
01:03:53d'une peine minimale
01:03:54pour les agresseurs
01:03:55de policiers
01:03:55cette peine minimale
01:03:56pour moi
01:03:57comme proposition
01:03:59ne peut pas être
01:04:00une peine minimale
01:04:01en dessous
01:04:01de plusieurs semaines
01:04:03plusieurs mois
01:04:03de prison ferme
01:04:04on doit pouvoir dormir
01:04:05en prison le soir même
01:04:06trois mineurs ont été
01:04:08interpellés
01:04:09et deux autres jeunes
01:04:10sont toujours
01:04:11activement recherchés
01:04:13et les français
01:04:13ils sont clairs
01:04:14là-dessus aussi
01:04:14c'est pas peine minimale
01:04:16c'est pas peine planchée
01:04:16c'est direction prison
01:04:18vous touchez à un policier
01:04:19direction prison
01:04:20vous dites quoi Charlotte ?
01:04:21non mais ça revient au même
01:04:22l'idée de la peine minimale
01:04:24c'est de dire
01:04:25il peut y avoir
01:04:26une individualisation
01:04:27à partir d'un plancher
01:04:28c'est-à-dire que
01:04:29nous considérons
01:04:30collectivement
01:04:30que sans prendre
01:04:31et moi honnêtement
01:04:33j'étendrai
01:04:33vu le problème
01:04:34que nous avons
01:04:35avec les atteintes
01:04:36aux personnes
01:04:37ces dernières années
01:04:38en France
01:04:38toucher à un policier
01:04:40c'est évidemment
01:04:41il y a une charge
01:04:43symbolique en plus
01:04:44c'est toucher à l'Etat
01:04:45j'entends bien
01:04:46mais moi je mettrai
01:04:47en place des peines
01:04:48minimales
01:04:49et systématiquement
01:04:50exécutées
01:04:51même si elles sont courtes
01:04:52pour toute atteinte
01:04:53aux personnes
01:04:54point bas
01:04:54c'est-à-dire que moi
01:04:55que la personne à terre
01:04:56là sur ces images
01:04:57soit policière ou pas
01:04:59ça m'est égal
01:05:01qu'on se comprenne bien
01:05:02c'est-à-dire
01:05:02les violences sur les personnes
01:05:04je crois qu'il y a
01:05:05450 000 français
01:05:06qui en 2024
01:05:07ont été victimes
01:05:08de virus
01:05:09oui et bien
01:05:09il faut
01:05:10un toutes les 30 secondes
01:05:11il faut se donner
01:05:12vous savez il y a quelques années
01:05:13on a dit la priorité absolue
01:05:15c'est les violences faites aux femmes
01:05:16elles rentrent dans ce cadre
01:05:18les violences faites aux femmes
01:05:19sont précisément
01:05:20des atteintes aux personnes
01:05:21on a considéré
01:05:22que c'était dramatique
01:05:23il faut absolument
01:05:24revoir la question
01:05:26de la justice
01:05:26avec des priorités
01:05:27on le voit bien
01:05:28dans les tribunaux
01:05:29les tribunaux sont
01:05:30absolument débordés
01:05:32les délais de
01:05:33de comparution
01:05:34et donc de jugement
01:05:35sont absolument lunaires
01:05:36si il y a ça aussi
01:05:37genre je suis désolé
01:05:38ils sont débordés d'idéologie
01:05:39mais pas seulement
01:05:40pas seulement
01:05:40non
01:05:41pas seulement
01:05:43la personne condamnée
01:05:44hier à 18 mois de prison
01:05:46je reprends cet exemple
01:05:47à 18 mois de prison
01:05:48dont 9 fermes
01:05:48elle ne mettra pas
01:05:49un pied en prison
01:05:50la peine a été prononcée
01:05:51à raison
01:05:52les autres politiques
01:05:52ont une responsabilité
01:05:53ils n'ont pas construit
01:05:54de prison
01:05:54il faut quand même
01:05:55dire aussi
01:05:56il faut aussi sanctionner
01:05:58la diffusion
01:05:58de ce type de vidéos
01:05:59qui quand même
01:06:00sont extrêmement virales
01:06:01aujourd'hui
01:06:01et qui mettent à mal
01:06:02alors je suis plus sceptique
01:06:04parce qu'au moins
01:06:04elles permettent de montrer
01:06:05la réalité
01:06:05parce que sinon
01:06:06on nous dirait
01:06:06c'est pas vrai
01:06:07c'est un complot
01:06:08de l'extrême droite
01:06:08l'auteur de la vie
01:06:09il faut sanctionner
01:06:10l'auteur quand même
01:06:11c'est déjà fini
01:06:12ça va vite
01:06:13le samedi matin
01:06:14ça va tellement vite
01:06:15c'est déjà terminé
01:06:16je voudrais juste
01:06:16je vous ai parlé
01:06:17du tweet
01:06:18d'Alma Dufour
01:06:19je voudrais qu'on le voit
01:06:19quand même
01:06:20le tweet d'Alma Dufour
01:06:21qui le 10 septembre
01:06:23toute fière
01:06:23Alma Dufour
01:06:24députée la France insoumise
01:06:26qui peut remercier
01:06:27une nouvelle fois
01:06:28Edouard Philippe
01:06:28et Gabriel Attal
01:06:29un 10 septembre
01:06:31dans la joie
01:06:31et les flammes
01:06:33et vous avez donc
01:06:33quasiment
01:06:349 sympathisants
01:06:36de gauche
01:06:36sur 10
01:06:37qui disent
01:06:37il faut sanctionner
01:06:39dans l'urne
01:06:40les élus
01:06:41qui participent
01:06:43qui appellent
01:06:43à la violence
01:06:44lors des mobilisations
01:06:45voilà pour ce tweet
01:06:47voilà pour tout
01:06:48ce qu'on pouvait se dire
01:06:49ce matin
01:06:50merci à tous les 4
01:06:51on salue le comité
01:06:52d'éthique de France Télévisions
01:06:54on les invite
01:06:55je vais vous dire
01:06:57on les invite
01:06:58il faut continuer l'enquête
01:06:59parce qu'avec un peu de chance
01:07:00on va découvrir
01:07:00que c'est des emplois fictifs
01:07:02non
01:07:02normalement
01:07:04ils sont obligés
01:07:05d'être 5
01:07:05je ne sais pas
01:07:06il manque
01:07:07il manque un 5M
01:07:08le club n'est 5
01:07:10souvent c'est bénévole
01:07:11mais il faut voir quand même
01:07:12s'il y a rémunéré
01:07:13vous y allez
01:07:14vous voulez être membre
01:07:16du comité d'éthique
01:07:17de France Télévisions ?
01:07:18je veux bien
01:07:19je pense que ça
01:07:20mais je ne suis pas sûr
01:07:21qu'ils soient d'accord
01:07:21bon merci à tous les 5
01:07:25dans un instant
01:07:26c'est Brigitte Millot
01:07:27Brigitte Millot
01:07:28elle va nous parler de quoi ?
01:07:29je crois qu'elle va nous parler
01:07:30du stress
01:07:30comment vous savez vous ?
01:07:33vous savez tout
01:07:33dans quelques minutes
01:07:35on retrouve docteur Millot
01:07:37et Brigitte
01:07:37bien sûr
01:07:38qui nous expliquera
01:07:39pourquoi nous sommes stressés
01:07:41elle nous dira
01:07:41à quel moment
01:07:42le stress est mauvais
01:07:43pour notre santé
01:07:44et nous donnera des conseils
01:07:45pour bien l'apprivoiser
01:07:47et bien écoutez
01:07:48on va écouter attentivement
01:07:50dans un instant
01:07:50merci à tous
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