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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver pour votre rendez-vous d'information du samedi après-midi sur CNews, votre Midi-News week-end, une heure pour se poser, pour décrypter.
00:11Je vous présente notre équipe du samedi dans quelques instants, mais tout de suite, on commence par un tour d'horizon de l'information avec vous, Mickaël Dorian. Bonjour Mickaël.
00:18Bonjour Thierry, bonjour à tous, Sébastien Lecornu effectue son premier déplacement de Premier ministre.
00:22Aujourd'hui à Macon, trois jours après sa nomination, le nouveau locataire de Matignon doit échanger notamment avec des salariés d'un centre de santé de la préfecture de Saône-et-Loire.
00:33Le but, améliorer l'accès aux soins. Il est accompagné pour ça de la ministre de la Santé des missionnaires Catherine Vautrin.
00:39Conséquence notamment de cette instabilité politique. Fitch abaisse la note de la France qui perd son double A.
00:45Le pays recule d'un cran passant de A à moins à A plus. L'agence de notation sanctionne donc la France pour son incapacité à réduire sa dette publique qui est estimée à plus de 3 300 milliards d'euros.
00:57Et puis vers une reconnaissance de l'État de Palestine. Hier, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté par une large majorité la déclaration de New York dont l'objectif est une solution à deux États israéliens et palestiniens sans le Hamas.
01:09Les États-Unis et Israël ont voté contre. Sur le réseau social X, Emmanuel Macron a salué un chemin irréversible vers la paix au Proche-Orient.
01:17Merci à tout à l'heure dans 30 minutes.
01:1930 minutes. Synchronisons nos montres à tout à l'heure. Je vous présente notre équipe du samedi, Karima Amrik, fidèle de cette émission. Bonjour Karima, ravi de vous accueillir.
01:27Bonjour.
01:28Nicolas Corato, spécialiste de communication politique. C'est la première fois que je vous reçois dans 1121 un samedi. Soyez le bienvenu. Bienvenue dans l'équipe.
01:34Fidèle de chez Fidèle, Kevin Bossuet, professeur d'histoire.
01:37Bonjour Ferry. Très bien et vous ?
01:38La rentrée s'est bien passée ?
01:40Toujours.
01:40Formidable. Et notre ami Tanguy Hamon, spécialiste police-justice, on va revenir avec vous évidemment sur ce qui s'est passé à Tourcoing.
01:48Cette image choquante, révoltante, je le disais hier, pardonnez-moi pour l'expression, mais dégueulasse avec un D majuscule.
01:57Il n'y a pas de mot pour qualifier un tel acte. Ce policier de la BAC, donc agressé violemment, retour sur ses faits révoltants avec Pauline Trezner.
02:05Et puis on évoquera juste après un sondage important. Vous allez comprendre pourquoi.
02:10Il était aux alentours de 19h ce jeudi à Tourcoing, lorsque plusieurs individus s'en sont pris à un policier de la BAC en pleine rue.
02:18La scène d'une rare violence a été filmée et largement relayée sur les réseaux sociaux. Selon ce policier, ces agressions sont trop fréquentes et mettent toute la profession en danger.
02:30Il porte beaucoup d'échimose au niveau du visage. Il a le nez cassé, il a une dent qui a été cassée également. Je suppose qu'il a beaucoup d'hématums aussi un peu partout sur le corps.
02:39Ça touche toute notre profession et une grande pensée pour le collègue et sa famille parce que c'est des images qui vont quand même heurter pendant un bout de temps.
02:47Arrivé sur place en début d'après-midi, Gérald Darmanin a apporté son soutien aux forces de l'ordre. Il dénonce cette agression après avoir rendu visite au policier blessé qui est sorti hier de l'hôpital.
02:59On a pu constater qu'il était surtout choqué psychologiquement. Son fils a découvert lui-même la vidéo sur internet. On a pu imaginer qu'il prenne son arme de poing et qu'il tire.
03:08On en était à quelques secondes. C'est inverser les rôles dans une société. Et quand on est à ce point désormais d'inversement des rôles dans la société, il faut remettre l'église au milieu du village.
03:17Le ministre démissionnaire de la justice relance la proposition d'une peine minimale pour les agresseurs de policiers.
03:24Cette peine minimale, pour moi, comme proposition, ne peut pas être une peine minimale en dessous de plusieurs semaines, plusieurs mois de prison ferme.
03:33On doit pouvoir dormir en prison le soir même.
03:36Trois mineurs ont été interpellés et deux autres jeunes sont toujours activement recherchés.
03:42Alors, avant d'ouvrir le débat, Tanguyamon, vous êtes notre spécialiste police-justice, des peines minimales, dit Gérald Darmanin.
03:48Mais ça veut dire quoi très concrètement ? On parle de quoi ? Parce qu'il dit, oui, il faut qu'il dorme en prison le soir même.
03:53Mais très concrètement, ça veut dire quoi ?
03:54Oui, c'est une idée que Gérald Darmanin avait déjà mise sur la table, même avant l'été.
03:58C'est clairement inspiré des peines planchers de Nicolas Sarkozy que François Hollande avait d'ailleurs supprimées avec la loi Taubira.
04:06La différence entre les peines planchers de Nicolas Sarkozy et les peines minimales de Gérald Darmanin,
04:11c'est que les peines planchers visaient surtout les récidivistes avec au moins dix ans de prison pour les délinquants.
04:18Donc, ils refaisaient la même chose.
04:20Là, les peines minimales, elles, ce serait dès le premier acte en disant que pour tel délit,
04:25un condolé doit aller au moins telle durée en prison automatiquement.
04:30Par exemple, si on agresse un policier, c'est deux ans, cinq ans de prison.
04:35Et impossible que ce soit moins que ça.
04:38C'est une idée séduisante sur le papier, mais le problème, c'est qu'en France,
04:41on a inscrit dans la Constitution que les peines doivent être individualisées.
04:46C'est-à-dire qu'on regarde toujours le contexte, la personnalité du mis en cause,
04:51comment il s'est comporté.
04:52Et donc, grâce à la Constitution, même si on fait une loi sur les peines minimales,
04:58certains juges auront toujours le moyen de contourner cette loi,
05:01de faire baisser la peine en trouvant ce qu'on appelle des circonstances atténuantes.
05:05Et donc, si on veut vraiment changer les choses, et si on peut dire un peu forcer la main des juges,
05:12la seule solution, ce serait de changer la Constitution.
05:15Alors, on était à trois interpellations hier, et on apprend, et j'apprends à l'instant,
05:20que deux nouvelles interpellations viennent de se dérouler dans le cadre de cette agression.
05:25Exactement, ce matin même.
05:25Ce matin même, vous confirmez tout ça.
05:27Donc, on va voir un peu ce qu'il en ressort, et ce qu'il va advenir de ces cinq jeunes.
05:32Je commence avec vous, Nicolas Corateau, puisque vous venez de rejoindre notre équipe.
05:36C'est le bisutage.
05:37Oui, c'est un peu le bisutage, évidemment.
05:40J'espère que vous ne m'en voulez pas.
05:41Quelle est votre réaction ?
05:43Et la raison, Gérard Darmanin, de taper du poing sur la table ?
05:46Parce que c'est ça, quand on écoute les policiers,
05:48et on écoutera le témoignage très fort d'un policier tout à l'heure,
05:52on a le sentiment qu'évidemment, ces jeunes ne risquent rien,
05:55d'où leur insouciance, cette provocation, on diffuse, on filme.
05:58Enfin, voilà, vous connaissez le scénario.
05:59Non, mais Gérard Darmanin a raison de présenter une réponse ferme de l'État
06:06et un message clair de soutien à nos forces de l'ordre.
06:10La difficulté, mais vous l'avez bien rappelé,
06:12c'est qu'on a essayé les peines planchées sous Nicolas Sarkozy.
06:15Ça n'a pas nécessairement fonctionné ni permis de réduire la délinquance,
06:19y compris la délinquance des mineurs.
06:21Par ailleurs, on sait, mais ça depuis plusieurs études,
06:23que les peines en soi ne sont pas dissuasives.
06:26On peut mettre en place, pourquoi pas, tester, expérimenter.
06:30Ce que propose aujourd'hui Gérald Darmanin n'est pas évident
06:32que ces jeunes-là, que plus rien n'arrête, y compris l'autorité,
06:37se disent, après tout, si je risque d'aller en prison,
06:39je ne vais pas me livrer à ce genre d'exactions parfaitement inqualifiables.
06:43Aujourd'hui, nous savons que les peines ne sont pas dissuasives.
06:45Donc la peine, elle n'est plus qu'une sanction.
06:47Alors effectivement, il y a une demande de la société
06:49pour que ce genre d'acte soit plus sévèrement sanctionné.
06:53Mais ça ne règlera pas le problème à la base.
06:56Ça ne contiendra pas finalement ces jeunes
06:58qui aujourd'hui sont dans une société où plus rien ne les arrête.
07:03Donc effectivement, je ne suis pas persuadé que la réforme judiciaire
07:06soit l'unique et bonne réponse par rapport à ce genre de comportement.
07:09Il faut frapper fort, parce qu'on se souvient de cet été.
07:12D'un jeune qui était condamné, et je le répète
07:15parce que c'est quand même assez révélateur.
07:17Vous étiez là, Kévin.
07:19Il était condamné à des peines de travail d'intérêt général.
07:22Et la première chose qu'il est demandée,
07:23est-ce que je suis payé pour faire cette peine de travail d'intérêt général ?
07:27Si ce n'est pas le cas, je vais en prison.
07:29Donc on en est là.
07:30C'est qu'en fait, rien ne fait peur à ces jeunes.
07:31Aujourd'hui, on est sur un rythme de 3000 incarcérations de mineurs
07:34en France par mois dans ce pays.
07:36On incarcère 3000 mineurs par mois.
07:38Est-ce qu'on a l'impression que les mineurs aujourd'hui,
07:41sont que la délinquance des mineurs est moins forte,
07:43est moins violente, est moins laissée elle-même ?
07:45C'est un vrai sujet.
07:46C'est un sujet de société qu'on doit regarder de manière très objective.
07:48Il y a une réponse judiciaire et pénale qu'il faut regarder
07:51et qu'il faut certainement réformer ou modifier.
07:54Il y a aussi, je regardais les chiffres sur Tourcoing.
07:56Tourcoing, c'est une ville où depuis 2000,
07:58ils n'ont fait que perdre des effectifs de policiers nationaux.
08:01Donc il y a aussi peut-être aussi des questions de moyens
08:03qu'on doit donner à nos forces de l'ordre
08:04si on veut qu'elles soient à la hauteur du débat,
08:07à la hauteur de l'enjeu, à la hauteur de la menace qui pèse sur elles.
08:09– Alors quelles sont les attentes, Kévin ?
08:11Vous allez réagir également avec Karima,
08:13les attentes des Français par rapport à ça.
08:15On a interrogé les Français sur un sondage,
08:17donc c'est ça, réalisé pour CNews,
08:19Europe 1 le jour de lundi dimanche.
08:20Eh bien 81%, 81% des Français sont favorables
08:24à la condamnation à des peines de prison automatique
08:26pour les agresseurs de policiers.
08:28C'est le moins qu'on puisse dire.
08:29Là, ce qui est intéressant aussi,
08:30c'est de voir dans le détail,
08:32en fonction de la couleur politique.
08:34Et là, on voit qu'il y a une petite évolution à gauche.
08:3769%, il y aurait-il une prise de conscience à gauche ?
08:40Bon, on peut commenter le reste,
08:4284% pour la majorité présidentielle
08:44et 95% pour la droite, donc sans surprise.
08:46Mais ce qui est important de relever,
08:48c'est ce 69%.
08:50Et on sait que souvent, à gauche,
08:53les critiques fusent à l'encontre de nos forces de police,
08:57puisque certains disent que les policiers tuent, etc.
08:59Donc là, il y a 69%.
09:01Il y aurait-il eu un basculement, mon cher Kévin ?
09:03Oui, je pense que...
09:04Un basculement, on est à 69%.
09:06Je ne sais pas si on peut parler de basculement,
09:07mais je pense que...
09:08Mais une évolution.
09:08L'évolution est surtout sociologique.
09:11Évidemment, ce ne sont pas les bobos
09:12qui ne sont pas au contact de l'insécurité
09:16qui vont répondre à cette question.
09:19Ce sont surtout les classes populaires
09:21qui vivent l'insécurité au quotidien
09:23et qui se disent qu'il faut protéger,
09:25finalement, ceux qui nous protègent.
09:28Et vous avez rappelé, Thierry,
09:30notamment le fait que vous avez beaucoup d'élus d'extrême-gauche
09:32qui n'ont de cesse, finalement, de cibler nos policiers.
09:36Je me souviens de M. Taché,
09:37qui nous a raconté que la police tue partout.
09:40Je me souviens de M. Boyard,
09:42qui fait exactement la même chose.
09:44Je me souviens de M. Delogu,
09:46qui avait insulté un syndicat de police.
09:48Je crois qu'il faut en finir avec ça
09:50et inciter les préfets à porter plainte automatiquement.
09:54Il est inconcevable que des gens mettent en danger
09:57nos policiers avec une parole qui est une parole nauséeuse,
10:01qui est une parole honteuse.
10:02Et j'aimerais rebondir sur ce qui a été dit.
10:04Parce que, certes, les peines,
10:06pour que les peines fonctionnent chez les mineurs,
10:08il faut que les peines soient automatiques
10:11et surtout soient promulguées immédiatement.
10:14Je veux dire, sinon, ça n'a strictement aucun sens.
10:16À partir du moment où vous agressez un policier,
10:19vous l'insultez,
10:19ça doit être une peine de prison
10:21qui doit être immédiate.
10:22Et enfin, il faut aussi poser la question
10:24de la responsabilité parentale.
10:26Parce que quand vous avez des gamins
10:27qui insultent des policiers,
10:28qui prennent à partie des policiers,
10:30c'est que les parents n'ont pas joué leur rôle.
10:32Donc, il faut mettre sur la table aussi
10:33la suppression des aides sociales.
10:35Pour les parents démissionnaires,
10:37on a besoin de fermeté,
10:38on a besoin d'exemplarité,
10:39parce qu'il n'est pas normal que dans notre pays,
10:41ceux qui nous protègent,
10:42finalement, soient autant mis en danger.
10:45Aller partout ailleurs,
10:45on respecte la police.
10:47Il y a en France,
10:48où il y a un problème avec l'autorité,
10:49et c'est toujours l'idéologie 68 Arbes,
10:52il est interdit d'interdire,
10:53qui a fait ses ravages.
10:55Et je suis sûr que dans les 30%
10:57qui restent dans votre sondage, Thierry,
10:58ce sont sans doute ces bobos
10:59qui nous ont laissé une société à l'agonie.
11:03Avant de vous faire agir, Karima,
11:04je voudrais vous faire écouter
11:05ce témoignage très fort de Benjamin Kambouliv,
11:07qu'on a souvent reçu ensemble,
11:09ma chère Karima,
11:10qui est porte-parole du syndicat Alternative Police.
11:12Il revient sur la scène
11:14et l'attitude du policier.
11:16Et c'est important,
11:17et je le mets en corrélation,
11:18justement, avec notre sondage.
11:19Écoutez ce que dit Benjamin Kambouliv,
11:20c'était ce matin,
11:22interrogé par Anthony Favalli.
11:24Bien sûr que c'est une scène qui est ignoble,
11:27qui est atroce,
11:27qui est d'une violence sans borne,
11:30mais on voit, malgré tout,
11:32le sang-froid qui est incroyable.
11:33Tous les policiers à la ceinture,
11:34ils ont une arme létale.
11:35Là, ils ne la sortent pas,
11:36ils ne tirent pas.
11:37S'ils ne tirent pas,
11:39il n'y a pas de drame,
11:39il n'y a pas d'émeute.
11:41Ça ne se passera pas toujours comme ça.
11:43Un autre collègue aurait très bien pu
11:44réagir autrement,
11:46parce que quand vous avez peur pour votre vie,
11:48et que la légitime défense est constituée,
11:50parce que quand vous vous faites massacrer
11:51par plusieurs personnes,
11:52rouées de coups au sol,
11:54il dit à la légitime défense,
11:55un autre collègue aurait très bien pu tirer.
11:57C'est important ce que dit Benjamin Kambouliv.
12:00Et on voit le sang-froid de ce policier,
12:03mais c'est vrai qu'il s'aurait pu très mal tourner.
12:06Absolument.
12:07Et est-ce que vous voyez des manifestations
12:09en soutien à la police?
12:11Vous n'imaginez pas.
12:12Alors que, justement,
12:13il a gardé son sang-froid,
12:14il était sa vie, il était menacé.
12:16Il suffit d'un mauvais coup quelque part,
12:18et ensuite, vous pouvez perdre la vie.
12:21Et ce à quoi on a assisté,
12:22c'est une agression absolument sauvage.
12:25Je ménage même mes mots,
12:27parce que ce n'est même plus aujourd'hui
12:29chez certains jeunes,
12:30et on le voit aussi à l'âge adulte,
12:32mais si on prend vraiment des jeunes
12:33qui n'ont même pas encore atteint la majorité,
12:37et ce n'est même plus la question
12:38de la peur du gendarme aujourd'hui.
12:40Je vous dirais que chez certains,
12:41il semble y avoir même un appétit
12:43à aller cogner du flic.
12:45Ce n'est pas la première fois
12:45qu'on voit des vidéos sur le flic.
12:46Ils se glorifier d'ailleurs.
12:47Et se glorifier, filmer les scènes,
12:51les diffuser, donc on a vu ça.
12:53Ce n'est pas la première fois
12:54qu'on voit ce type de situation absolument atroce.
12:58Donc c'est aussi le message
12:59que la société envoie.
13:00Quand on est toujours dans une espèce
13:02de discours d'impuissance,
13:04où on se dit, bon ben non,
13:06finalement ça ne fonctionne pas.
13:07Non, à un moment donné,
13:08moi je crois, oui,
13:09à l'individualisation des peines,
13:11mais je pense que ce n'est pas incompatible
13:13à des peines courtes.
13:14Oui, il faudra peut-être revoir
13:16effectivement la Constitution.
13:17Qu'est-ce qu'on refait avec ça?
13:19Hier, on parle d'autorité,
13:21mais quelle autorité?
13:22Il n'y a plus cette autorité.
13:23On sait que la justice est là,
13:25mais ça ne suit pas.
13:25On voit que certains jeunes
13:27n'ont plus du tout peur.
13:29Ils se disent,
13:29les conséquences,
13:30de toute façon,
13:31il n'y a rien là.
13:32Oui, moi je pense que
13:33quand on attaque un policier,
13:35on attaque un gendarme,
13:37et même,
13:37on pourrait même élargir,
13:39dès que vous attaquez
13:40les personnes,
13:41imaginez,
13:42on attaque les personnes,
13:42maintenant on se dit peut-être
13:43qu'on n'ira pas en prison.
13:44Non, je pense qu'il faut
13:45des peines minimales,
13:46quitte à ce qu'elles soient courtes.
13:48Et ensuite,
13:48l'individualisation de la peine,
13:50c'est quand vous risquez
13:51un certain maximum.
13:52Dans certains cas,
13:52il y a des peines,
13:53vous pouvez aller jusqu'à 5 ans,
13:5410 ans de prison,
13:55même plus,
13:55ben là,
13:56on fera l'évaluation comme telle,
13:58mais le message
13:59qui doit être très fort,
14:00c'est,
14:00vous attaquez quelqu'un,
14:02vous attaquez un policier,
14:03ben oui,
14:03vous allez dormir en prison,
14:04je suis désolé.
14:06Nicolas,
14:07qu'est-ce qu'on a,
14:07très rapidement,
14:08qu'est-ce qu'on a manqué,
14:09qu'est-ce qu'on a raté ?
14:12Plusieurs choses.
14:13Plusieurs choses,
14:13non mais,
14:14le sujet de la délinquance
14:15des mineurs
14:16et le sujet
14:16de la rapport
14:17entre une partie
14:18de la société,
14:19de notre société
14:20avec l'autorité
14:20et les forces de l'ordre,
14:22c'est un sujet
14:22qui peut prendre des heures.
14:24Ce qu'on a raté,
14:25certainement,
14:26c'est deux choses.
14:26D'abord,
14:27on a pensé à un moment
14:28que la prison
14:28était la seule solution
14:29et ça fait 15 ans,
14:3120 ans,
14:31de gauche comme de droite,
14:33que la seule politique pénale
14:34qu'on met en oeuvre
14:35vis-à-vis des jeunes
14:36et des mineurs
14:36en réformant l'ordonnance
14:38des mineurs,
14:42raccrochez-vous
14:43à l'actualité juridique récente,
14:45c'est un gouvernement
14:46dit de gauche
14:47qui a réformé
14:48l'ordonnance des mineurs
14:49pour sortir finalement
14:51la phase éducative
14:52des prisons.
14:53Aujourd'hui,
14:53il n'y a plus
14:53d'accompagnement
14:54éducatif des mineurs
14:55qui sont emprisonnés
14:56et la prison est devenue
14:57finalement une introduction
14:58à la délinquance
14:59pour des mineurs
15:00qui sont déjà délinquants.
15:01Donc,
15:01la prison devient
15:02une forme
15:03de territoire
15:03d'apprentissage.
15:04Ce qu'on a raté,
15:05je vais vous dire,
15:06c'est le consensus politique
15:07sur ce sujet-là.
15:08Ce qu'on a raté,
15:09c'est d'éviter
15:10d'avoir un clivage
15:11et de s'envoyer
15:11des invectives
15:12pour les uns
15:13sont des bobos,
15:14les autres sont des fachos.
15:16Moi,
15:16le sujet,
15:16le vrai sujet,
15:17c'est qu'il va falloir
15:18à un moment
15:18qu'il y ait
15:18un consensus politique
15:24sur le sujet.
15:25Après tout,
15:25pourquoi est-ce que
15:26ce sujet ne serait pas
15:26traité dans un référendum ?
15:28Il va falloir arrêter
15:29de se parler de ces sujets
15:30en s'opposant
15:31les uns les autres.
15:31Le problème,
15:32c'est que le monde politique
15:33n'a jamais été
15:33autant fracturé
15:34et ce n'est pas
15:34à vous que je vais l'apprendre.
15:35La faute à qui ?
15:36Et nous devrons répondre
15:37à cette question.
15:38Pourquoi est-ce que
15:38nous ne sommes pas capables
15:39de parler tranquillement
15:40de ces sujets
15:41et d'aborder des solutions
15:42qui ne sont pas
15:43des solutions caricaturales
15:44mais qui sont des solutions
15:45concrètes pour sauver
15:46la vie de nos policiers
15:47et améliorer
15:48la vie des citoyens ?
15:48Mais c'est un chantier
15:49sur une génération.
15:51C'est-à-dire que oui,
15:51vous devez prendre
15:52des mesures
15:54dès le départ.
15:54Moi, je suis d'accord,
15:55évidemment,
15:56l'accompagnement,
15:56tout ça,
15:57mais à un moment donné,
15:57quand vous cognez
15:58des policiers,
15:58on n'est plus dans un moment
16:00où est-ce qu'on va l'amener.
16:01On va amener les gens
16:02dans une petite salle
16:03et on va commencer
16:03à parler de civisme.
16:04On est rendu
16:05à une autre étape.
16:06Allez,
16:06on va changer de sujet.
16:08Un terme dont on parle
16:09souvent sur nos plateaux,
16:12mais certains politiques
16:13ont du mal
16:14à prononcer ce mot.
16:15C'est le problème
16:15de l'immigration.
16:16Ah, c'est pas facile.
16:18C'est un sujet
16:18que certains
16:19ont du mal à évoquer
16:21et on va prendre
16:21la direction
16:22de la Grande-Bretagne
16:23qui est en pro
16:23à un véritable
16:24crise migratoire,
16:26c'est moins que l'on puisse dire.
16:27Et aujourd'hui,
16:27c'est jour de manifestation
16:28contre cette submersion migratoire.
16:31Une manifestation
16:32est d'ailleurs organisée
16:33par un militant patriote
16:35bien connu
16:35en Grande-Bretagne,
16:36Tommy Robinson,
16:37Eric Zemmour
16:38est sur place.
16:39On va participer
16:40et on va retrouver
16:41Régine Delfour
16:42et Thibaut Marcheteau.
16:45qui est sur place.
16:46Bonjour, Régine.
16:48Alors, la polémique
16:49tourne, ma chère Régine,
16:50sur l'accueil
16:50des demandeurs d'asile
16:51dans des hôtels.
16:53Leur présence
16:53suscite
16:54de vraies tensions,
16:56un véritable agacement.
16:58Les choses
16:59sont en train de changer
17:00en Grande-Bretagne,
17:00ma chère Régine.
17:01Quel est le climat
17:02en ce moment,
17:03au moment où on se parle ?
17:03Racontez-nous, Régine.
17:04Oui, écoutez, Thierry,
17:09bonjour.
17:10Vous l'avez dit,
17:10il y a eu cette crise
17:11migratoire,
17:13cette colère
17:13envers des migrants
17:14qui étaient logés
17:16dans des hôtels,
17:16notamment après
17:17des incidents
17:19par rapport
17:19à des enfants.
17:20Donc, il y a eu
17:20un mouvement
17:21qui s'est créé cet été.
17:22On a vu des pancartes
17:23un peu partout
17:23en Angleterre
17:24qui demandaient
17:25à renvoyer
17:26les migrants
17:27chez eux.
17:28Aujourd'hui,
17:28c'est un mouvement,
17:29donc une manifestation
17:30pour la liberté d'expression
17:32sur ce thème
17:33organisé par Tommy Robinson
17:34où on attend
17:35des dizaines
17:36de milliers d'Anglais.
17:37Le rendez-vous
17:38a été donné
17:39ici à Waterloo
17:40à côté de cette gare
17:42pour midi
17:44ici,
17:45heure française
17:46pour un départ
17:46de 14h.
17:47Et vous pouvez le voir
17:48sur les images
17:48de Thibaut Marcheteau,
17:50il y a déjà
17:51beaucoup de monde
17:52avec tous ces drapeaux
17:53de l'Union Jack,
17:54évidemment,
17:55du Royaume-Uni,
17:56mais aussi
17:56des drapeaux anglais
17:58avec la croix
17:59de Saint-Georges,
18:00on a vu aussi
18:00des drapeaux
18:01du Pays de Galles
18:02ou encore
18:02de l'Irlande.
18:03Hier,
18:04avec Thibaut,
18:04nous avons pu rencontrer
18:05plusieurs Britanniques
18:06qui nous ont fait part
18:07de leur ras-le-bol.
18:10Ils sont tristes,
18:12ils nous ont dit
18:12nous ne sommes pas heureux,
18:13il y a une vraie crise
18:14en Angleterre,
18:16on a de gros problèmes
18:17pour joindre
18:18les fins noirs.
18:21Ça devient très compliqué
18:22avec un chômage
18:23très important
18:25en Angleterre.
18:27Ils nous ont redit
18:27on n'est pas raciste
18:29mais en fait,
18:30vis-à-vis de Kerstheimer,
18:32ça commence à suffire.
18:33D'ailleurs,
18:33on entend des chants
18:34contre ce Premier ministre
18:36britannique
18:37et là,
18:38en fait,
18:38ils veulent montrer
18:39leur colère.
18:39Ce qui est assez spécifique,
18:41Thierry,
18:41c'est qu'on voit
18:41des gens de tout âge.
18:44Il y a aussi des familles
18:45avec des enfants,
18:46donc il y a des jeunes
18:47mais il y a aussi des retraités
18:48et ils ont bien l'intention,
18:49Thierry,
18:50de faire entendre leur voix
18:51aujourd'hui.
18:51Merci Régine Delfour
18:52avec Thibaut Marcheteau
18:54et on va vous retrouver
18:54tout au long de cet après-midi
18:55évidemment
18:56pour nous raconter
18:57tout ça
18:58avec autant de talent
18:59et de précision
19:00ma chère Régine.
19:00Merci beaucoup.
19:01Et incroyable
19:02mon cher Kevin,
19:04une manifestation
19:05en Grande-Bretagne
19:06qui n'avait que des drapeaux.
19:08Il n'y a pas de drapeau
19:08pro-palestinien là.
19:10On a l'habitude
19:11parce que quand on manifeste
19:12en France
19:12avec des drapeaux français,
19:13on l'a vu le 10 septembre dernier,
19:16ce n'est pas bien vu.
19:16Mais là,
19:17on a des drapeaux
19:17britanniques.
19:19Des drapeaux nationaux
19:21nationaux
19:22de gens qui aiment
19:23profondément leur pays
19:24et qui veulent
19:27le préserver.
19:29Le problème de l'immigration
19:30pose deux problèmes.
19:32Le problème,
19:33c'est un problème identitaire.
19:35Vous avez des gens
19:36qui,
19:36en s'installant
19:37sur certains territoires,
19:40emportent avec eux
19:41une manière de vivre
19:42qui est jugée
19:43par beaucoup
19:44incompatible
19:45par rapport
19:46à la culture locale.
19:47Ça a été théorisé
19:48par beaucoup de gens,
19:50notamment le politiste
19:51Laurent Bouvet
19:52qui parle d'insécurité culturelle.
19:54Mais il y a aussi
19:55l'insécurité
19:55que ça génère.
19:57Évidemment qu'il y a
19:57un lien entre
19:58immigration
19:59et insécurité.
20:00Et vous savez,
20:01il y a eu un dossier
20:01qui a beaucoup heurté
20:03les Anglais
20:05au cours
20:06de ces derniers mois.
20:07C'est ce qui s'est passé
20:08avec les gangs
20:09pakistanais.
20:10C'est-à-dire
20:11qu'on s'est rendu compte
20:11qu'au cours
20:12des dix dernières années,
20:14il y a des gangs
20:16majoritairement pakistanais
20:17qui ont exploité
20:18et qui ont été
20:20en fait proxénètes
20:21de jeunes filles blanches.
20:23Et ça,
20:23ça a été occulté.
20:25Il y a eu une forme
20:25de terrorisme intellectuel
20:27de l'occultation
20:28où les policiers
20:29ne se sont pas chargés
20:30de ce genre de choses,
20:31où la presse
20:31a tout fait
20:32pour finalement
20:33cacher cela
20:34parce qu'il ne fallait pas
20:35remettre en cause
20:36l'utopie multiculturaliste.
20:38Et ce sont les réseaux sociaux
20:39qui ont permis
20:40de mettre ça
20:41en avant.
20:42et forcément
20:43les anglais se disent
20:44mais on nous cache
20:45évidemment des choses.
20:47Et dernière chose aussi,
20:48il y a le problème
20:48de la submersion migratoire.
20:51Il y a une très bonne étude
20:53qui est sortie
20:54d'un professeur honoraire
20:56à l'université de Kent,
20:57Matt Godwin
20:58qui est politologue
20:59et qui a montré
21:00que d'ici 2100,
21:02six personnes sur dix
21:03au Royaume-Uni
21:04pourraient ne pas être nées
21:07dans le pays.
21:09Ce qui est quand même,
21:10c'est qu'il doit
21:11nous interroger.
21:12Donc voyez bien,
21:13il y a aussi derrière ça
21:14le grand remplacement,
21:15une crainte
21:16qui est tout à fait légitime.
21:17Bref,
21:18les anglais n'en peuvent plus,
21:19les européens n'en peuvent plus,
21:21ils ne veulent plus
21:21d'immigration.
21:22Ce serait bien
21:23que nos élites
21:24le comprennent
21:24et qu'elles arrêtent
21:26de donner des leçons
21:26de vivre ensemble
21:28alors que le vivre ensemble
21:29ça ne fonctionne pas.
21:30Nicolas Corato,
21:31très rapidement,
21:32c'est vrai que
21:33c'est un changement
21:34de ton radical
21:35en Grande-Bretagne.
21:36Oui, mais...
21:37Parce qu'on a accueilli
21:37beaucoup en Grande-Bretagne.
21:38Oui, mais...
21:39Ça veut dire quelque chose.
21:40C'est un changement de ton
21:40à plusieurs titres.
21:42D'abord,
21:42ce qui est intéressant,
21:43c'est de savoir
21:43qui sont les gens
21:45qui manifestent aujourd'hui
21:47à l'appel de M. Robinson
21:48et de savoir aussi
21:49qui est M. Robinson
21:50mais ça je vous en ferai
21:51l'économie.
21:52Les gens qui manifestent
21:53sont certainement
21:54des gens qui majoritairement
21:55ont voté pour le Brexit.
21:57Vous vous souvenez
21:58de la promesse
21:58qu'on a faite
21:59au moment du Brexit ?
22:00Le Brexit,
22:01ça allait permettre
22:02de reprendre le contrôle
22:03des frontières
22:04de la Grande-Bretagne
22:05et d'arrêter
22:05l'immigration irrégulière.
22:07Échec.
22:07Mais attention,
22:08il ne faut pas tout mélanger
22:09non plus.
22:09C'est aussi une question
22:10du droit par rapport
22:11au travail
22:12que vous pouvez embaucher.
22:13Quelques années plus tard,
22:14je note,
22:15je note,
22:15et vous faites
22:16une partie de votre émission
22:17sur cette manifestation,
22:18je note qu'en Grande-Bretagne,
22:21manifestement,
22:22cette promesse
22:22n'a pas été remplie
22:23et que ce sont
22:23les mêmes personnes
22:24qui manifestent aujourd'hui
22:25qui avaient voté
22:25pour le Brexit
22:26il y a quelques années.
22:27Deuxième point.
22:27Donc le public,
22:29les citoyens ont mal voté.
22:30Deuxième point.
22:31Ils ont mal voté ?
22:31En tout cas,
22:32on leur a menti.
22:33D'accord.
22:33On leur a menti.
22:34Deuxième point.
22:35Et pourquoi on leur a menti ?
22:36Parce que l'effet du Brexit,
22:37ça a été...
22:37Donc quand on vote mal,
22:38c'est parce qu'on vote mal.
22:39Parce qu'on vous a menti.
22:40Je ne vous ai pas...
22:41Laissez les minoritaires parler,
22:44ça vous changera.
22:44Dépêchez-vous
22:44parce qu'on va partir
22:45en publicité, là.
22:46Non, un point.
22:47Oui, les minoritaires.
22:48Rapidement, rapidement.
22:49Sur le sujet du Brexit,
22:51qu'est-ce qui s'est passé
22:51après le Brexit ?
22:52Les personnalités,
22:54les personnes étrangères
22:54de l'Union Européenne
22:55ont quitté la Grande-Bretagne
22:56et ont été remplacées par qui ?
22:58Par une immigration
22:59qui vient du Commonwealth
23:00parce que la Grande-Bretagne
23:01n'est pas la France,
23:01M. Bossuet.
23:02Et j'espère que c'est
23:03ce que vous exprimez
23:04et ce que vous étudiez
23:04à vos étudiants
23:05et à vos élèves.
23:06La Grande-Bretagne
23:07vient à un empire colonial britannique
23:09et à une loi depuis 1948
23:10qui permet à chaque personne
23:12membre d'un pays du Commonwealth
23:13d'arriver sur le territoire britannique
23:15en toute légalité.
23:17Et effectivement,
23:17depuis le Brexit,
23:18on a doublé par deux
23:19l'arrivée sur le territoire britannique
23:21de personnes du Commonwealth
23:22parce qu'on a besoin
23:24de main-d'oeuvre supplémentaire
23:25après l'érosion,
23:27après la fuite de main-d'oeuvre
23:28due au Brexit.
23:29Donc il ne faut pas s'étonner
23:30qu'à un moment,
23:31effectivement,
23:31moi je comprends
23:32les citoyens britanniques
23:33qui ne comprennent plus rien
23:34entre eux.
23:35On va reprendre le contrôle
23:36de nos frontières
23:36et finalement,
23:38notre pays devient effectivement
23:39un pays de terre d'accueil
23:41qu'il a toujours été
23:41pour des citoyens
23:42qui viennent de l'ex-empire britannique.
23:44Donc j'aimerais quand même...
23:45Non mais c'est important
23:46quand on parle d'un pays étranger
23:47qu'on ne fasse pas
23:48des analogies trop rapides.
23:50On ne peut pas faire un parallèle
23:51entre la France
23:52ou l'Europe continentale
23:53et un pays comme la Grande-Bretagne
23:54qui est...
23:54Vous répondrez juste après
23:55parce qu'on doit partir
23:57en publicité.
23:58J'aurais respecté
23:59absolument le timing
23:59et nous sommes en retard
24:00mais vous répondrez juste après
24:01et Karima aussi.
24:02A tout de suite sur CNews,
24:04BD News,
24:04week-end jusqu'à 13h.
24:06A tout de suite.
24:09Il est 12h30,
24:11c'est déjà la deuxième partie
24:12de votre BD News
24:13en ce samedi.
24:14Je vous représente
24:14notre équipe du samedi
24:15dans quelques instants
24:16mais on fait un nouveau tour
24:17de l'horizon de l'information
24:18avec mon cher Michael Dorian.
24:20Les deux derniers suspects
24:22interpellés après le passage
24:23à Tabac d'un policier
24:24jeudi à Tourcoing.
24:26Ils étaient encore activement
24:27recherchés après l'interpellation
24:28des trois autres individus hier.
24:30Le ministre de la Justice,
24:31démissionnaire Gérald Darmanin
24:33réclame des peines minimales
24:34pour les agresseurs de policiers.
24:36Faut-il sanctionner
24:37les hommes et femmes politiques
24:39qui encouragent les violences
24:41dans les manifestations ?
24:42C'est la question posée
24:42par notre dernier sondage CSA
24:45pour CNews Europe 1
24:46et le JDD.
24:46La réponse est oui
24:47pour 92% des personnes interrogées.
24:508% seulement sont contre.
24:53Et puis pour la Russie
24:54les négociations de paix
24:55avec l'Ukraine sont en pause.
24:56Trois ans et demi
24:57après le début de la guerre
24:58les combats et les frappes
24:59se poursuivent sans relâche.
25:00Pour Volodymyr Zelensky
25:02l'objectif de Vladimir Poutine
25:03reste l'occupation intégrale
25:05de l'Ukraine.
25:05Donald Trump de son côté
25:06a prévenu que sa patience
25:08à l'égard du dirigeant russe
25:10s'épuisait rapidement.
25:11Merci Mickaël.
25:13L'équipe du samedi
25:14Karim Abri, Kevin Bossuet
25:15et Nicolas Corato
25:16spécialistes de la communication politique.
25:18Je vous propose de prolonger
25:20les débats très rapidement
25:21sur cette manifestation
25:23contre cette submersion migratoire
25:25à Londres.
25:26Les débats étaient animés
25:27juste avant la pause publicitaire.
25:29Karima, vous souhaitiez répondre
25:31à Nicolas Corato ?
25:33Oui.
25:34Vous savez, ce genre de scène
25:35qu'on voit aujourd'hui
25:36et on peut même parler
25:37on commence à regarder ça
25:39du côté des Etats-Unis
25:40de la France
25:41mais pourquoi ?
25:41C'est parce que pendant des années
25:43on a mis les enjeux
25:45les problèmes sous le tapis
25:47et dès qu'on commençait
25:48à entendre parler de ça
25:50dans l'espace public
25:50tout de suite vous étiez
25:51taclé d'intolérants
25:53de racistes
25:54de xénophobes
25:55donc ça n'a fait qu'empirer
25:56si vous voulez
25:57ces problèmes-là
25:58et à un moment donné
25:58il y a des citoyens
26:00qui en ont marre
26:01qui décident de sortir
26:02dans la rue
26:03et bon après
26:04oui il peut y avoir des fois
26:06des messages qui passent mal
26:08ou quoi que ce soit
26:08mais il y a une réalité
26:09et le problème aussi
26:11en Grande-Bretagne
26:12bon il y a je pense
26:14c'est un ensemble
26:15il y a beaucoup d'éléments
26:16mais si on veut bien résumer
26:17il y a toujours une question
26:18de nombre
26:19et pendant que vous parlez
26:20on vous montre
26:20on dirait que les images
26:21regardez c'est impressionnant
26:22le monde
26:23ça veut dire quelque chose
26:24c'est pas nonant
26:24c'est Oli Lucano
26:26qui prépare cette émission
26:27à mes côtés
26:27qui m'alerte
26:28mais regardez le monde
26:29qu'il y a
26:29que je découvre en même temps
26:30que vous
26:30ce sont des années
26:31en fait comme ça
26:32où les gens
26:33ont finalement
26:34ils se sont tus
26:35et à un moment donné
26:36ça sort comme ça
26:37les gens en ont marre
26:38de se taire
26:40et demandent
26:41à leur politique
26:42de réagir
26:43et ce n'est pas
26:44contre les individus
26:45ce n'est pas
26:46de pointer du doigt
26:47des gens
26:48c'est de dire
26:48à un moment donné
26:49dans cette idéologie
26:50exactement
26:51et dans cette idéologie
26:52il y a plusieurs choses
26:52il y a le multiculturaliste
26:54où finalement
26:55on a laissé
26:56le communautariste
26:58s'installer
26:59ce n'est plus
27:00une intégration
27:01ce n'est plus
27:01finalement
27:02une espèce de richesse
27:03qu'on partage ensemble
27:04et on est dans ce beau vivre ensemble
27:06ça devient chacun
27:07chez soi
27:08dans sa petite communauté
27:09et ça devient même
27:10dans certains cas
27:11des affrontements
27:12il peut y arriver
27:12et c'est ce qu'on observe
27:13aujourd'hui
27:14ensuite il y a une question
27:15de nombre
27:15si vous accueillez
27:17si vous êtes dans l'accueil
27:19de quelques personnes
27:19bon oui
27:20il va y avoir une intégration
27:21si à un moment donné
27:22on est dans une immigration
27:23complètement incontrôlée
27:25des flux migratoires
27:26incontrôlés
27:27ben oui
27:27il n'y a plus
27:28d'intégration possible
27:30il y a une question
27:31même de confrontation
27:31de valeurs
27:32de mode de vie
27:33on sait que dans l'idéologie
27:35multiculturaliste
27:36et on le voit
27:37d'ailleurs au Canada
27:38ce qui finit
27:39par prendre le dessus
27:41ce sont des revendications
27:42minoritaires
27:43qui sont même
27:44dans certains cas
27:45plutôt extrêmes
27:47ils vont pousser là-dessus
27:48ils vont profiter aussi
27:49de nos lois
27:50de cet accueil-là
27:51pour aussi aller
27:53dans certaines idéologies
27:54plus extrémistes
27:55et ce n'est pas ce qu'on veut
27:56et je pense qu'il y a aussi
27:58une grande partie
27:59de l'immigration
28:00qui ne veut pas ça
28:01non plus
28:02et je pense qu'on est
28:04dans cette essentialisation
28:05à un moment donné
28:06je pense qu'il faut faire
28:08la part des choses
28:09c'est pas mettre tout le monde
28:09dans le même panier
28:10mais aussi quand on voit
28:12qu'il y a des dépassements
28:14ou quoi que ce soit
28:15il faut aussi être
28:15à l'écoute du peuple
28:16mais c'est tout un symbole
28:18une telle manifestation
28:19et que je ne sais pas
28:20combien de personnes
28:21se sont mobilisées
28:22mais ça veut dire quelque chose
28:22notamment en Grande-Bretagne
28:24allez on va changer de sujet
28:25quoique pas tout à fait quand même
28:27parce que c'est l'immigration
28:28chez nous en France
28:29et le préfet du Hauts-de-Seine
28:31Alexandre Bouget
28:32alors ce préfet
28:32il a pour habitude
28:33de dire les choses
28:34et il est dit franchement
28:36d'une manière très limpide
28:38écoutez ce qu'il a dit hier justement
28:41et vous allez voir
28:42qu'il y a tout un sens
28:44dans cette émission
28:45il a dit à 17 détenus
28:48de la maison d'arrêt de Nanterre
28:4917 délinquants étrangers
28:50écoutez ce qu'il leur a dit
28:52très précisément
28:53écoutez bien
28:54vous êtes étrangers
28:56certains d'entre vous
28:57en situation irrégulière
28:58d'autres en situation régulière
29:00vous avez été condamnés
29:02et donc vous n'avez plus
29:04votre place en France aujourd'hui
29:05vous devez rentrer
29:06dans votre pays d'origine
29:07il y a deux manières
29:09d'envisager les choses
29:10soit vous rentrez
29:11de manière forcée
29:12soit vous rentrez
29:13de manière volontaire
29:14et on vous donne
29:15un coup de pouce
29:16pour que vous puissiez
29:17vous réinstaller
29:18dans votre pays d'origine
29:19et démarrer une nouvelle vie
29:21pour nous c'est gagnant
29:22parce que
29:23le temps qu'on va mettre
29:24à vous éloigner
29:25les démarches administratives
29:26ça va nous prendre
29:27beaucoup de temps
29:28ça va être plus compliqué
29:29et puis pour vous
29:30ça va être plus compliqué aussi
29:31donc il faut que vous saisissiez
29:32cette main tendue
29:33pour retourner
29:34dans votre pays d'origine
29:35c'est le dispositif
29:36qu'on va vous présenter
29:37c'est l'aide au retour volontaire
29:38on a déjà mis en place
29:40un certain nombre d'actions
29:41pour éloigner
29:42davantage de détenus
29:43on a signé une convention
29:45avec vos autorités
29:45on a réussi
29:47par rapport à toute l'année dernière
29:49et à l'éloignement
29:50de détenus
29:50à augmenter
29:51de 50%
29:53depuis le début de l'année
29:54par rapport à
29:55toute l'année dernière
29:56l'année 2024
29:57donc ça marche
29:58et ce dispositif
29:59qu'on vous présente aujourd'hui
30:00c'est une nouvelle corde
30:02pour pouvoir avancer
30:03et pour pouvoir favoriser
30:05l'éloignement
30:06de détenus
30:07qui n'ont plus leur place
30:08en France aujourd'hui
30:09on avait reçu dans Punchline
30:10Alexandre Bougère
30:12et c'est vrai qu'il dit les choses
30:13il dit les choses
30:14il agit
30:15il est concret
30:16il est limpide
30:16juste pour précision
30:18pour comprendre bien
30:18de quoi on parle
30:19dans cet établissement
30:20de Nanterre
30:21il y a 1320 détenus
30:24dont 720
30:26de nationalités étrangères
30:27il n'y a que 590 places
30:29vous avez compris
30:30il n'y a pas besoin
30:30de faire Bac plus 23
30:31pour comprendre
30:32la problématique
30:34de la situation
30:34vous en pensez quoi ?
30:36au moins c'est cash
30:36c'est limpide
30:37après
30:38si on parle de l'Algérie
30:40ça risque d'être
30:41un petit peu plus compliqué
30:41pour envoyer un détenu
30:42en Algérie
30:43mais au moins
30:44ça le mérite d'exister
30:44c'est ce qu'on appelle
30:46c'est le bon sens populaire
30:47à partir du moment
30:48où vous venez en France
30:49on vous accueille
30:50vous ne respectez pas
30:51les lois du pays
30:52si vous ne les respectez pas
30:55c'est dehors
30:56c'est quand même pas
30:57compliqué
30:58à comprendre
30:59et de manière plus générale
31:01j'aimerais revenir
31:01sur ce qu'a dit Karima
31:02la gauche
31:04a trop souvent été
31:05en situation
31:06de monopole idéologique
31:07sur la question
31:08de l'immigration
31:09et c'est pour ça
31:10qu'elle n'aime pas
31:11quand il y a des voix divergentes
31:13qui prennent la parole
31:14quand il y a des gens
31:15finalement
31:16qui disent
31:17qui disent le contraire
31:19de ce que ces gens
31:20voudraient
31:21que l'on dise
31:22et le problème
31:23c'est qu'une partie de la droite
31:24s'est totalement couchée
31:25face à ça
31:26aujourd'hui
31:27ça change
31:27il y a des hommes de droite
31:28qui s'affirment
31:29qui disent que l'immigration
31:31n'est pas forcément une chance
31:32c'est par exemple
31:32monsieur Rotaillot
31:33qui dit ça
31:34qui disent que l'immigration
31:35a des conséquences importantes
31:36sur notre société
31:37mais dès qu'on dit ça
31:39on nous hitlérise
31:40on nous fascise
31:41et finalement
31:42on nous met une cible
31:43dans le dos
31:44et regardez ce qui s'est passé
31:45Thierry aux Etats-Unis
31:46où vous avez quand même
31:47Charlie Kirk
31:48qui a payé ça
31:49au prix de sa vie
31:50par une extrême gauche
31:52qui n'a eu de cesse
31:53finalement
31:53de le jeter en pâture
31:55et dire que c'était Hitler
31:57donc qui autorise
31:58finalement
31:58à s'en prendre
31:59physiquement à lui
32:00et juste une chose
32:01quand même
32:02pour revenir
32:02sur les problèmes
32:03de l'immigration
32:04rapidement
32:05je dois l'entendre
32:05Karima et Nicolas
32:06rapidement
32:07il y a aussi
32:07le coût de l'immigration
32:08parce que si
32:09les Anglais se révoltent
32:10c'est parce qu'aussi
32:11il y a 30 000 migrants
32:12qui sont hébergés
32:13par l'Etat
32:13dans des hôtels
32:14et ça coûte
32:155 milliards d'euros
32:16ça a coûté
32:165 milliards d'euros
32:17au cours de ces
32:1912 derniers mois
32:19il y a des gens
32:20qui n'ont jamais cotisé
32:21qui vont dans
32:22les différents pays
32:23et qui en plus
32:23nous insultent
32:24nous manquent de respect
32:25ne respectent pas nos lois
32:26et bien ça c'est non
32:27c'est dehors
32:28Nicolas et Karima
32:30sur cette fermeté
32:32du préfet
32:33du Hauts-de-Seine
32:33vous en pensez quoi ?
32:35moi je pense que
32:36c'est un salutaire
32:38rappel à la loi
32:39l'aide au retour volontaire
32:40est une possibilité
32:41qui est offerte
32:42aux personnes
32:43qui sont frappées
32:44d'OQTF
32:44et c'est un bon
32:46c'est un bon processé
32:47procédure
32:48c'est une bonne procédure
32:48qui fonctionne
32:49qui fonctionne
32:50à la limite
32:51suivante
32:52c'est à dire que
32:53vous avez compris
32:54on propose
32:55une aide y compris
32:55financière
32:56à ces personnes
32:57pour qu'elles reviennent
32:58chez elles
32:59de manière volontaire
32:59et donc qu'elles
33:00ne prennent pas
33:01toute la procédure
33:02tout le temps
33:02tout l'argent
33:03que va dépenser
33:04le système judiciaire
33:05et pénitentiaire français
33:06il y a une limite
33:07c'est qu'à un moment
33:08c'est aussi une question
33:10d'offre et demande
33:10de l'immigration
33:11c'est pas qu'une question
33:12de destin personnel
33:14ou c'est pas qu'une question
33:16de civilisation
33:17c'est une question économique
33:18et lorsque vous avez
33:19un marché de l'emploi
33:21en France
33:21où des patrons
33:22d'entreprises
33:23plus ou moins grandes
33:24sont prêts
33:25à embaucher
33:26très cher
33:26plus cher
33:27que l'aide
33:28de retour volontaire
33:29des personnes
33:30y compris en situation
33:31irrégulière
33:31c'est-à-dire que des patrons
33:32violent la loi
33:33en recrutant des personnes
33:35qui ne sont pas recrutables
33:36effectivement à ce moment-là
33:37mettez-vous à la place
33:38de ces pauvres personnes
33:39qui sont en prison
33:40et qui ont affaire
33:41entre le retour au pays
33:42et à la misère
33:42même avec une aide volontaire
33:44de la France
33:44et de rester en France
33:45de manière irrégulière
33:46avec effectivement
33:47l'aide
33:48de certains milieux économiques
33:50vous voyez
33:50qu'il y a une difficulté
33:51donc l'immigration
33:52c'est aussi un problème économique
33:54qu'il faut regarder
33:55là aussi en face
33:55il faut le dire
33:56de manière transparente
33:57il y a une responsabilité économique
33:59dans l'immigration
34:00en face
34:00les gens qui viennent
34:01ne viennent pas simplement
34:02soi-disant pour les aides sociales
34:03ils viennent parce qu'on leur promet
34:05et qu'ils trouvent
34:05très sûr
34:06un travail
34:06un mot sur
34:08vous savez
34:08on en a parlé
34:09longuement
34:10la semaine dernière
34:11cette pétition
34:12qu'a lancée
34:14et que souhaite lancer
34:15Philippe Devilliers
34:16justement
34:18un référendum
34:19un référendum
34:20sur l'immigration
34:21il n'y a qu'un seul chemin
34:24pour affronter
34:24le problème majeur
34:25de notre temps
34:25l'immigration
34:26qui nous submerge
34:27et nous transforme
34:27le référendum
34:28l'enjeu
34:29n'est rien de moins
34:29que la survie
34:30de la France
34:31et on en a
34:32beaucoup parlé
34:33et c'est effectivement
34:34une idée
34:35qu'a lancée
34:36notre ami Philippe Devilliers
34:37carrément
34:37oui tout à fait
34:39en fait
34:39à un moment donné
34:40aussi c'est une
34:41il est important de
34:42oui mais moi je vais toujours
34:44saluer
34:44de prendre le pouls
34:45oui mais moi je vais toujours
34:46saluer les initiatives
34:47où on donne justement
34:48la parole au peuple
34:49si des politiques
34:51n'ont pas le courage
34:52d'écouter justement
34:54les citoyens
34:55bien à un moment donné
34:56avec le référendum
34:57ils n'ont pas le choix
34:57ils ne peuvent pas se cacher
34:58toujours en disant
34:59non ce n'est pas tout à fait ça
35:01non ce n'est pas vraiment
35:01un enjeu
35:02ou tout de suite
35:03d'attaquer le messager
35:04c'est beaucoup la mode
35:05en ce moment
35:05si vous n'aimez pas le message
35:06vous attaquez le messager
35:08ben non
35:09là vous ne pouvez pas
35:09attaquer le peuple
35:10quand il décide de se prononcer
35:11justement
35:12on a interrogé
35:14les français
35:1475%
35:17pardonnez-moi
35:17des français
35:18se disent favorables
35:19à l'instauration
35:20donc de quotas
35:21d'immigration
35:21par pays
35:22c'est un sondage
35:22c'est une news européen
35:23le journal du dimanche
35:24on l'évoquait hier
35:25dans Punchline
35:26on va voir peut-être
35:27le détail
35:28en fonction des couleurs politiques
35:30là aussi c'est important
35:31ben regardez
35:3156% à gauche
35:3356% à gauche
35:35les choses bougent
35:36bon 76%
35:37côté majorité présidentielle
35:39la droite 86%
35:40et l'extrême droite
35:4192%
35:42ça veut dire quelque chose
35:42quand même non ?
35:43vous avez quand même
35:45une partie des électeurs
35:46de gauche
35:46qui est touchée
35:47par le réel
35:47ça arrive notamment
35:48dans les banlieues
35:49dans les quartiers
35:51populaires
35:52et pour revenir
35:53sur ce que disait
35:54Karima
35:55très bien
35:56référendum
35:57je suis pour
35:57et bravo
35:58à monsieur De Villiers
35:59pour cette initiative
36:00encore faut-il
36:01que cela soit possible
36:02parce que vous avez
36:03des élites
36:04qui finalement
36:05sont à la tête
36:07de certaines institutions
36:08je pense quand même
36:09au conseil constitutionnel
36:10et qui nous racontent
36:11qu'il est interdit
36:12d'interroger
36:13les français
36:14sur l'immigration
36:15puisque ça va
36:16à l'encontre
36:16de la constitution
36:17et dans le débat public
36:19vous avez des gens
36:20qui n'ont de cesse
36:21de lancer des procès
36:23en diabolisation
36:24dès qu'on met en avant
36:25la question de l'immigration
36:26des conséquences
36:27sur la vie des gens
36:28ou même du coût
36:29de l'immigration
36:29et face à ça
36:30face à ce déni
36:32de démocratie
36:32vous avez un peuple
36:33qui se lève
36:34ça correspond
36:35aux émeutes
36:36au Royaume-Uni
36:37ça correspond également
36:39à ce qui se passe
36:39dans les urnes
36:40partout en Europe
36:41vous avez une montée
36:42notamment de la droite
36:43de la droite
36:44et c'est pour ça
36:45que si on continue
36:46comme ça
36:46pour prendre le cas français
36:48la question de l'accession
36:49du rassemblement
36:50national au pouvoir
36:52est pour moi
36:53une question de temps
36:53la question n'est pas
36:54de savoir
36:55si le RN
36:56va accéder un jour
36:57au pouvoir
36:57pour moi la question
36:58est quand
36:59si les élites
37:00ne s'emparent pas
37:01notamment de cette question
37:02parce que les français
37:03n'en peuvent plus
37:03et puis juste faire
37:04un tout petit mot
37:06parce qu'on a parlé
37:06tout à l'heure
37:07des manifestations
37:07du côté du Royaume-Uni
37:09quand un peuple
37:10n'est pas écouté
37:11moi je crains des fois
37:12que justement ça dérape
37:14il y a des contre-manifestations
37:15et que ça vire
37:16en affrontement
37:16et on n'est pas
37:18à l'abri de ça
37:19donc à un moment donné
37:19il faut être à l'écoute
37:20pour trouver
37:21des solutions démocratiques
37:23des solutions
37:23qui sont pacifiques
37:24à des problèmes
37:25complexes
37:26mais des problèmes
37:27qui nous affectent tous
37:28alors on parle économie
37:29est-ce que vous voulez
37:29qu'on parle économie
37:30ah oui
37:31on est peut-être meilleur
37:32que monsieur Macron
37:32sur cette question
37:33ah oui
37:34le Mozart de la finance
37:36oui c'est le Beethoven
37:37des déficits surtout
37:37très bien
37:38écoutez je la garde peut-être
37:39ah ben avec plaisir
37:40de vous la lègue
37:41l'agence Fitch
37:43on attendait évidemment
37:45la décision
37:46l'agence Fitch
37:48qui a donc abaissé
37:49la note
37:49vous le savez
37:49c'est quand même
37:50l'actualité du jour
37:52la note de la France
37:52en pointant du doigt
37:53les finances publiques
37:54dégradées
37:55et sa situation politique
37:56instable
37:56et puis il recule d'un cran
37:57en passant de
37:58AA-
37:59à A+.
38:00C'est Inès Alican
38:02qui nous raconte tout ça
38:03et puis on en parle
38:04et je vous fais réagir
38:05l'agence Fitch
38:07abaisse la note souveraine
38:09de la France
38:09AA+,
38:11soit de qualité moyenne
38:12supérieure
38:13contre AA-
38:14soit une qualité
38:15élevée jusque là
38:17en cause
38:17l'instabilité politique
38:19et des finances publiques
38:20jugées parmi les plus
38:21détériorées
38:22de la zone euro
38:23sur le réseau social X
38:25le ministre sortant
38:26de l'économie
38:27Eric Lombard
38:28a réagi
38:28Je prends acte
38:30de la décision de Fitch
38:31de changer la note
38:31de la France
38:32de AA-
38:33à AA+,
38:33décision motivée
38:35par la situation
38:35de nos finances publiques
38:36et l'incertitude politique
38:38malgré la solidité
38:39de l'économie française
38:40Un revers cuisant
38:42car dans le même temps
38:43l'Espagne
38:44et le Portugal
38:45voient leur note relevé
38:46grâce à un désendettement
38:47Si cette nouvelle notation
38:49est assortie
38:49d'une perspective stable
38:51selon l'agence
38:52elle marque
38:53un tournant
38:53pour la France
38:54Ce qu'il faut comprendre
38:55c'est que déjà
38:55depuis plusieurs mois
38:56très concrètement
38:57depuis la dissolution
38:58la France est engagée
38:59sur une espèce de toboggan
39:00c'est-à-dire que
39:01les taux d'intérêt
39:02continuent en fait
39:03de monter
39:04et donc du coup
39:05malheureusement pour la France
39:06elle emprunte
39:07de plus en plus cher
39:07sur les marchés
39:08Avec une dette
39:09attendue à plus de
39:10121% du PIB
39:11d'ici 2027
39:12la France
39:14risque de voir
39:15sa facture d'intérêt
39:16continuer à grimper
39:17Prochaine étape
39:19la présentation
39:20d'un budget 2026
39:21par le nouveau Premier Ministre
39:23Sébastien Lecornu
39:24Alors Nicolas Corateau
39:26si je m'abuse
39:26vous êtes un spécialiste
39:27de la communication politique
39:28et je vous attends
39:29sur la réaction
39:29de M. Beyrou
39:30ex-Premier Ministre
39:32regardez la réaction
39:33de M. Beyrou
39:33suite à cette notation
39:35Notfitch
39:36un pays
39:37que ses élites
39:37conduisent à refuser
39:38la vérité
39:39et condamner
39:40en payer
39:41le prix
39:41Mais
39:43l'ex-Premier Ministre
39:45met le mot élite
39:46entre guillemets
39:47mais ça veut dire
39:48que ce mot lui est étranger
39:49ou il s'inclut dedans ?
39:50Je ne sais pas
39:50je vous pose la question
39:51Non mais c'est la question
39:52qu'on pourrait lui poser
39:53c'est facile
39:54d'être d'un coup
39:54du côté des élites
39:55sous les ordres
39:56de la République
39:57et puis de s'en extraire
39:58lorsque la tempête arrive
40:00M. Beyrou
40:02est comptable
40:02M. Beyrou
40:03est comptable
40:04et pas qu'en tant
40:04que Premier Ministre
40:05mais en tant que
40:06je dirais
40:07consolidateur
40:08et créateur
40:09du macronisme
40:09en France
40:10puisque M. Macron
40:11n'aurait jamais pu
40:12gagner les élections
40:13en 2017
40:13sans M. Beyrou
40:14et donc M. Beyrou
40:15est comptable
40:15de la persistance
40:17de cette politique
40:18économique de l'offre
40:19dont on voit bien
40:20qu'elle produit
40:20un échec financier
40:22et économique
40:23et social
40:23majeur
40:24c'est intéressant
40:24dans votre reportage
40:26de votre collaboratrice
40:27disait
40:27contrairement à l'Espagne
40:29et au Portugal
40:29regardons les politiques
40:30économiques en Espagne
40:31et au Portugal
40:32ce sont des politiques
40:32on ne va pas dire
40:33peu importe de gauche
40:34mais de relance économique
40:36c'est des politiques
40:37de relance publique
40:38qui bénéficient à l'économie
40:40que faisons-nous en France
40:41exactement le contraire
40:42la France s'éloigne
40:43de l'Allemagne
40:43de l'Autriche
40:44de l'Uxembourg
40:44de la Finlande
40:45des Pays-Bas
40:45aussi gentiment
40:46bien sûr
40:47donc ça veut bien dire
40:48que la politique de l'offre
40:49ne nous permet pas
40:49de nous rapprocher
40:50de nos voisins de l'Est
40:51mais que finalement
40:52à l'Ouest
40:53il souffle un vent nouveau
40:54sur l'économie
40:54qui est un vent de relance
40:55keynésienne
40:56et qui fonctionne aussi
40:57et nous nous avons
40:58finalement non pas
40:59pour continuer la métaphore
41:00sur le Beethoven
41:01de la finance
41:01mais nous avons
41:02un président de la République
41:03qui reste sourd
41:04à tous ces vents contraires
41:05et qui ne s'inspire
41:06de rien à part de lui-même
41:07et qui continue inexorablement
41:09une route
41:10sur une politique économique
41:11dont tout le monde voit
41:12y compris
41:13les milieux financiers
41:14qu'elle mène à la base
41:15quelle image de la France
41:17aujourd'hui
41:17la puissance de la France
41:18elle est où
41:18carrément
41:19et j'aimerais vous
41:20mon cher Kevin
41:21et aussi c'est tout l'impact
41:23que ça peut avoir
41:23sur les Français
41:25qui décident
41:25dans certains cas
41:26d'épargner
41:27donc quand vous épargnez
41:28ok oui
41:29c'est très bien
41:31mais en même temps
41:31sur la dépense
41:32ça n'encourage pas
41:33les entreprises
41:34donc il y a tout
41:35cet effet là aussi
41:36sur le moyen
41:37et long terme
41:38qui a aussi un impact
41:39sur cette croissance économique
41:41sur les entreprises
41:42aussi
41:43pour l'investissement
41:45des entreprises
41:45qui est ralenti
41:46à ce moment-là
41:47donc
41:48et dans la circonstance
41:49d'un Parlement
41:50qui est extrêmement divisé
41:51on n'est pas dans cette culture
41:53de compromis
41:53donc prochain budget
41:55est-ce qu'on va retrouver
41:56encore le même
41:56le même tour de manège
41:59et ensuite
41:59avoir de lire
42:01des tweets comme ça
42:02de l'ancien premier ministre
42:03qui demande
42:03après avoir le déluge
42:06c'est ça
42:06il est premier ministre
42:07depuis quelques jours
42:08et ce tweet
42:09est quand même
42:10extraordinaire
42:11élite effectivement
42:13entre guillemets
42:14je le trouve formidable
42:15et la France
42:16avait déjà perdu
42:17donc son triple A
42:17c'était
42:18j'ai regardé
42:18en 2012-2013
42:20on voit le constat
42:23et c'est vrai
42:24qu'on est loin
42:26du Mozart
42:26de la finance
42:27quel échec
42:28en fait
42:29en fait
42:29bah oui
42:30c'est le bilan
42:31d'Emmanuel Macron
42:32huit années de macronisme
42:33et on voit
42:34que la France
42:35sur tous les plans
42:36finalement
42:37a franchi le mur
42:39de la médiocrité
42:41et de la dégradation
42:42sur tous les plans
42:43vous prenez la question
42:44migratoire
42:45vous prenez la question
42:46sécuritaire
42:46vous prenez la question
42:47économique
42:48vous prenez la question
42:49identitaire
42:50depuis que monsieur Macron
42:51est au pouvoir
42:51tout finalement
42:52s'est effrité
42:53et tout
42:54a dégringolé
42:55et juste une chose
42:56sur les fameuses élites
42:57parce que c'est les élites
42:59qui ont mal géré
42:59l'argent des français
43:00et quand monsieur Bayrou
43:01par exemple
43:02met en avant
43:02les boomers
43:03mais ce ne sont pas
43:04les boomers
43:05qui ont mis la France
43:06dans cet état
43:06c'est l'incompétence
43:08finalement de nos élites
43:09et leur incapacité
43:10à faire des réformes
43:11parce que vous parlez
43:12de politique keynésienne
43:13le problème en France
43:14c'est qu'on est
43:14dans un pays d'assistés
43:15où on donne de l'argent
43:17comme ça
43:18on jette par les fenêtres
43:19pour des gens finalement
43:20que l'on confine
43:21dans un chômage de masse
43:23et pour des gens
43:24qui finalement
43:24ne font strictement
43:25aucun effort
43:26et de l'autre côté
43:27vous avez des gens
43:27qui travaillent
43:28des classes moyennes
43:29qui travaillent
43:29des petits ouvriers
43:30qui travaillent
43:31qui se lèvent le matin
43:32à 6h30
43:32qui payent des impôts
43:33pour des services publics
43:34qui ne fonctionnent pas
43:35et pour financer
43:36l'assistanat de certains
43:38ça ce n'est plus social
43:39il faut que les français
43:40reprennent la main
43:41et surtout que nos politiques
43:43comprennent que maintenant
43:44il faut des réformes
43:44qui soient claires
43:45parce que le socialisme
43:46l'étatisme
43:47l'interventionnisme
43:49à tout crin
43:49voilà où ça nous a mené
43:50la France est aujourd'hui
43:51dans le mur
43:52dans le rouge
43:53bravo monsieur Macron
43:54alors monsieur Bayrou
43:54vous parlez de l'Himalaya
43:55et je ne sais pas
43:56qui disait sur
43:57l'un de nos plateaux
43:59hier c'est la lune
44:00maintenant pour monsieur Le Cordu
44:01c'est un véritable challenge
44:02c'est pas l'Himalaya
44:03c'est la lune
44:04merci les amis
44:04de m'avoir accompagné
44:05c'est rapide le samedi
44:06mais vous avez été efficace
44:08comme d'habitude
44:08merci à l'équipe
44:09qui m'a entouré
44:10pour préparer cette émission
44:10Déborah Smadja
44:11Olli Loucano
44:12Alexis Devoucou
44:13Mickaël Dorian
44:13pour l'information
44:14Stella Naville
44:15pour la programmation
44:16merci bien sûr
44:17comme d'habitude
44:18aux équipes en régie
44:19tout de suite
44:19c'est Michel Onfray
44:20et Laurence Ferrari
44:21et moi j'aurais le plaisir
44:21de vous retrouver
44:22à 17h
44:23pour votre Punchline Weekend
44:24à tout à l'heure
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