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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00Il est 20h05, merci d'être avec nous pour l'heure des pros 2.
00:04Jean-Sébastien Ferjoux, Sarah Salman, Mathieu Hock, Sébastien Lignier, bonsoir à tous les quatre.
00:09Et nous a rejoint sur ce plateau Gérald Olivier, vous êtes journaliste spécialiste des Etats-Unis.
00:14Vous êtes auteur, vous avez écrit de nombreux livres sur les Etats-Unis.
00:19Et si vous êtes avec nous, c'est pour parler de Charlie Kirk, bien sûr.
00:23Seulement 48 heures après l'assassinat terrible de Charlie Kirk,
00:26l'homme le plus recherché des Etats-Unis a été appréhendé par le FBI.
00:30Le meurtrier présumé identifié comme Tyler Robinson, l'inscription « attrape fasciste » retrouvée sur une cartouche.
00:36On en a parlé longuement avec Philippe Devilliers avant de vous retrouver.
00:40Et Philippe avait cette formule, c'est le premier martyr du wokisme.
00:45Et vous allez me dire si vous êtes, bien sûr, vous allez me dire si vous êtes en accord avec cette analyse.
00:50D'abord voyons le sujet de Mathieu Devez.
00:54Les photos du principal suspect ont été diffusées ce jeudi par le FBI.
00:58Le lendemain, Donald Trump annonce son arrestation.
01:02Je pense, avec un haut degré de certitude, que nous l'avons en détention.
01:07Tout le monde a fait un excellent travail.
01:08Nous avons collaboré avec la police locale, le gouverneur.
01:11Tout le monde a vraiment fait un travail remarquable.
01:15Une information confirmée deux heures plus tard par le gouverneur de l'Utah.
01:19Le tueur présumé, Tyler Robinson, 22 ans, est originaire de cet état de l'ouest des Etats-Unis.
01:26La même où Charlie Kirk, influenceur conservateur de 31 ans, a été abattu lors d'une réunion publique dans une université.
01:33Dans la soirée du 11 septembre, un membre de la famille de Tyler Robinson a contacté un ami de la famille,
01:39qui a contacté le bureau du shérif du comté de Washington,
01:42avec des informations selon lesquelles Robinson leur avait avoué ou laissé entendre qu'il avait commis l'attaque.
01:47Selon un membre de sa famille, Tyler Robinson se serait politisé ces dernières années
01:53et avait récemment exprimé son hostilité envers Charlie Kirk.
01:57Des messages antifascistes ont été retrouvés sur ses munitions.
02:00Le suspect pourrait encourir la peine de mort.
02:02L'Utah étant l'un des Etats américains où la peine capitale est encore en vigueur.
02:06C'est d'ailleurs le souhait affiché par Donald Trump.
02:08J'espère qu'il sera reconnu coupable et qu'il sera condamné à mort.
02:15Charlie Kirk était une personne exceptionnelle.
02:17Il ne méritait pas ça.
02:19Il travaillait si dur et si bien, tout le monde l'aimait.
02:22Même la gauche passe une mauvaise journée.
02:25Le gouverneur de l'Utah encourage les jeunes fans de Charlie Kirk a résisté à la tentation
02:30de réagir violemment après son assassinat.
02:33Je me tourne vers vous Gérald Olivier.
02:36Après cette conférence de presse, le suspect a été appréhendé.
02:41Comment vous décodez les dernières heures ?
02:45Est-ce que oui ou non, Charlie Kirk selon vous, est le martyr du wokisme ?
02:50D'abord, ce qui est très important dans cette arrestation, c'est qu'elle est survenue très très vite.
02:54C'est vrai.
02:54Moins de 48 heures après le meurtre.
02:57Et elle va permettre, au moins dans un premier temps, de faire retomber la pression.
03:02Parce qu'on a un visage sur l'assassin, on a un portrait de l'assassin, on a un profil de l'assassin.
03:07Parce que malgré tout, cet assassinat est un assassinat politique.
03:12Et à gauche, on a voulu un petit peu minimiser les faits.
03:15La violence verbale justifie la violence physique, ce qui est complètement inacceptable comme raisonnement.
03:20Mais à droite, vous avez certaines personnes qui disaient, s'ils nous tuent, pourquoi nous on n'irait pas les tuer ?
03:25Et il existe aux Etats-Unis aujourd'hui, malheureusement, un climat de guerre civile culturelle.
03:30Ce n'est pas une guerre civile ouverte, ce n'est pas une guerre civile chaude.
03:33Mais il y a un combat.
03:34Et le fait que ce combat dégénère dans la violence est quand même pour moi symptomatique d'un véritable problème.
03:40Donc il y avait là, dans les heures qui ont suivi ce meurtre, un moment très très délicat.
03:44parce que ça aurait pu être l'étincelle qui aurait mis le feu à une situation extrêmement explosive.
03:49Le fait qu'on ait trouvé l'assassin va permettre de faire retomber un petit peu les choses.
03:53Donc de ce point de vue-là, c'est très bien.
03:54L'assassin, présumé, disons encore, à ce stade.
03:56Mais bon, tous les éléments...
03:58Alors que l'ADN a été retrouvé, etc.
04:01Vous avez parlé du profil.
04:02Il a avoué à ses parents.
04:03Et ce sont ses parents qui l'ont livré à la police.
04:05Et d'ailleurs, la police a salué le geste des parents et du public en disant qu'il a été appréhendé grâce aux Américains.
04:13Gérald Olivier, vous avez parlé du profil.
04:15Que sait-on de cet individu ?
04:17On sait très peu de choses, mais on en sait suffisamment pour pouvoir créer une sorte de pattern de portrait robot.
04:26Il a 22 ans.
04:27C'est un jeune homme qui est, comment dirais-je, peut-être mal à l'aise dans sa peau, qui a une difficulté avec son identité, qui, selon ses parents, s'est politisé récemment, s'est radicalisé et a focalisé son...
04:41Je dirais pas sa haine, mais son adversité, sur le personnage de Charlie Kirk.
04:45Et Charlie Kirk, il faut le dire aujourd'hui, parce qu'il est décédé malheureusement et c'est malheureusement trop tard,
04:51c'est quelqu'un qui a été diabolisé sur les réseaux sociaux pendant des mois pour le succès de ce qu'il faisait.
04:57Et pour, je dirais, avoir...
04:59Le crime de Charlie Kirk, c'est d'avoir rallié la jeunesse au camp républicain et à la candidature de Donald Trump.
05:06Si vous regardez le vote des jeunes en 2012, en 2016, en 2020, en 2024, il monte vers la droite, il monte vers Donald Trump.
05:13Et en 2012, Charlie Kirk fonde Turning Point USA, cette organisation de rassemblement, justement, destinée à la jeunesse, qui rencontre un succès phénoménal.
05:22À l'âge de 19 ans.
05:23Pardon ?
05:24À l'âge de 19 ans.
05:25À l'âge de 17 ans, même.
05:2617 ans.
05:27Il est né en...
05:28Oui, parce que 19 ans.
05:2918-19, il est né en 93.
05:31C'est vrai.
05:31Mais bon, cette organisation a été fondamentale dans le succès de Donald Trump et la gauche ne l'a jamais pardonné.
05:38Et la gauche a toujours diabolisé Charlie Kirk en disant que c'était un personnage qui divisait.
05:43Pas du tout.
05:43Et pour en venir à votre première question, est-ce que c'est le premier martyr d'une certaine cause ?
05:48Oui, c'est vrai.
05:49Et le mot n'est pas trop fort parce que d'abord, Charlie Kirk était chrétien, chrétien évangélique, pas catholique.
05:55Mais dans la religion catholique, le sacrifice christique a un sens pour tout le monde.
05:59Et l'idée là, c'est que Charlie Kirk a vécu pour quelque chose et qu'il ne meurt pas pour rien.
06:04Et d'ailleurs, il y a une des images qui fait le tour du monde, c'est sa femme qu'on voit avec ce chapelet présenté dans la voiture au moment où justement la dépouille de son mari la retrouve.
06:18Une dernière chose, et évidemment, on va poursuivre le tour de table.
06:21Mais parmi les réactions politiques, notamment des démocrates, j'ai vu par exemple, là aussi on aurait pu le sortir, Bernie Sanders condamner ce qui s'est passé.
06:30Et condamner tous ceux qui allaient employer la violence face à leurs adversaires.
06:36Et cette voix est peut-être trop rare aux Etats-Unis, c'est-à-dire que beaucoup ont tenté de justifier l'horreur.
06:41Moi, ce que je constate dans les commentaires sur cette tragédie, sur ce meurtre, les politiques, les élus du côté démocrate se sont montrés beaucoup plus responsables que les chroniqueurs.
06:54On a vu des journalistes, des commentateurs, il y en a d'ailleurs un qui a été...
06:57Qui a été viré, Manu Militari.
06:58La chaîne MSNBC, qui ont eu des réflexions totalement intolérables parce qu'à côté de la question et ne comprenant pas la mesure du drame et le fait qu'on n'a pas le droit de tuer les gens simplement parce qu'on n'est pas d'accord avec leurs idées, quelles qu'elles soient.
07:13D'autant que les idées de Charlie Kerr, surtout dans un contexte américain, étaient tout ce qu'il y a plus, je vais dire, mainstream.
07:20Il était à droite, mais il n'avait rien d'un fasciste.
07:22Et d'ailleurs, pour élargir un petit peu le débat, on pourrait ouvrir la question, est-ce qu'on a le droit d'être contre l'immigration sans être fasciste ?
07:30Est-ce qu'on a le droit de défendre le droit à la vie et d'arguer contre l'avortement sans être fasciste ?
07:36Est-ce qu'on a le droit de ne pas accepter le mariage homosexuel sans être fasciste ?
07:40Et vous me faites la transition Gérald Olivier, je rappelle votre dernier ouvrage, Cover Up, le clan Biden, l'Amérique et l'État profond.
07:46Mais vous avez écrit sur la route de la Maison Blanche le dictionnaire des élections présidentielles.
07:49Vous êtes spécialiste évidemment des Etats-Unis.
07:51Pourquoi je vous dis que vous me faites la transition ?
07:53Parce qu'Eric Tegner a pu interroger, il y a un an, trois jours après la tentative d'assassinat de Donald Trump,
07:59il interroge justement Charlie Kirk.
08:02Et Charlie Kirk parle de la France.
08:04Et il dit, est-ce qu'on a le droit de parler de l'immigration sans être catalogué de raciste et de fasciste ?
08:10Et il poursuit sur cette France qui est en train, selon lui, de sombrer.
08:17Après ce que je comprends, c'est très peu à propos du nocrisme en France.
08:20C'est qu'ils essayent d'éradiquer l'identité et la langue française à travers une immigration multiradicale et multiculturelle.
08:26Et ce qui s'est passé, d'après ma compréhension extérieure, ce qui était très décevant,
08:31c'est que Marine Le Pen était essentiellement à gauche sur la plupart des questions, sauf sur l'immigration.
08:36Et pour une raison quelconque, Macron veut continuer cette immigration massive en France et vous obtenez le wokisme.
08:41associé à l'immigration massive, et cela sera la mort de la France. Point final.
08:46Et c'est une tragédie. J'espère que votre pays se réveillera à cela et ralentira le flux de migrants dans votre pays pour préserver votre belle culture.
08:54J'adore la culture française. Je ne suis pas français et je n'ai aucune ascendance française, mais vous devriez être fier de vos origines.
08:59Vous avez beaucoup de raisons d'être fier. Vous avez une histoire et une culture incroyable.
09:03Et pourquoi amenez-vous un tas de gens du tiers-monde pour les détruire ?
09:06Vous avez une grande culture et vous êtes un grand peuple, avec de nombreuses contributions incroyables,
09:11de penseurs, d'écrivains, de gastronomie, d'art, d'histoire et de la langue.
09:14Votre pays cesse d'exister si vous ne le protégez pas.
09:17Qu'est-ce qu'un pays s'il n'a pas de frontières, de langues communes, d'histoires partagées ?
09:20Et nous nous faisons traiter de tous les noms pour avoir dit cela.
09:25Je veux voir plus de pays se lever pour défendre qui ils sont et ce en quoi ils croient.
09:29J'espère que la France commencera à le faire.
09:30Jean-Sébastien Ferrejou, la question qu'on doit se poser à présent,
09:36c'est est-ce qu'on peut vivre la situation des Etats-Unis dans les prochaines semaines,
09:40les prochains mois ou les prochaines années en France et en Occident ?
09:43Est-ce qu'aujourd'hui, vous avez des individus qui seraient prêts à passer à l'acte
09:47par la haine de l'adversaire qu'il a en face ?
09:51Et c'est une question qui est essentielle.
09:53Cette violence politique, cette violence dans le débat
09:56qui va entraîner le pire du côté des Etats-Unis
10:00qui pourrait... On l'a vécu avec Charlie Hebdo, le terrorisme islamiste.
10:03Mais là, on est sur une autre forme liée à la gauche radicale.
10:07Je pense peut-être que la situation en France est un peu différente déjà
10:10parce qu'il y a quand même beaucoup moins d'armes en France,
10:12même si ce n'est pas si compliqué que ça de trouver des armes,
10:15à commencer par des armes blanches.
10:17Mais là, on voit que ce sont quand même des profils de tueurs isolés.
10:20Lui, moi, il me fait penser aussi sur le profil sociologique.
10:23Je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a quelques mois,
10:24de Luigi Mangione, ce jeune homme qui avait tué
10:27le patron d'une compagnie d'assurance aux Etats-Unis
10:31et qui venait lui aussi d'une famille plutôt républicaine
10:33et plutôt bourgeoise, en quelque sorte.
10:36Mais ce sont des... Et vous avez dit, c'est une identité en crise.
10:39Il y a bien sûr la violence d'un environnement,
10:42le fait d'être convaincu d'être antifasciste.
10:44Moi, ce que je vois en France, c'est peut-être un risque
10:45qui est plus structurel au sens où on voit des partis,
10:48à commencer par l'ultra-gauche,
10:49qui n'hésitent pas à utiliser la violence comme stratégie politique.
10:53Et on l'a vu le 10 septembre, pardonnez-moi.
10:55Exactement.
10:55Ce n'était pas Bloquantou, c'était Cassantou.
10:57Mais on l'a vu, oui.
10:58Mais il y a la violence contre le matériel,
11:01mais il y a la violence contre les personnes aussi.
11:02Souvenez-vous Raphaël Glucksmann.
11:04Quand Raphaël Glucksmann avait dû être exilteré
11:05lors d'une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne,
11:08me semble-t-il, c'était avant les élections européennes.
11:12Bien sûr.
11:13Parce qu'il refusait de s'associer avec l'EFI.
11:14Mais bien sûr.
11:15Et lui avait parlé de la stratégie, de la pression,
11:18de la stratégie justement qui est proprement fasciste, pour le coup.
11:21Et ça, je pense que c'est en train de s'installer en France.
11:24Après, il y a des degrés, bien évidemment.
11:26Et là, on est sur le degré ultime.
11:27Mais quand vous voyez la militante du collectif Nemesis
11:30qui est prise par les cheveux balancés à terre,
11:34on ne sait jamais ce qui peut se passer dans les prochains mois,
11:36les prochaines semaines.
11:37C'est exactement ce que j'allais vous dire, Eliott.
11:38C'est que pour moi, on est seulement sur une différence de degré.
11:40Je ne suis pas certain, je ne pourrais pas mettre ma main à couper,
11:44que dans 5-10 ans, on n'ait pas une scène similaire à celle qu'on a vécu avec Charlie Kirk.
11:48Parce que le climat est le même, en réalité.
11:51Aujourd'hui, vous avez des chroniqueurs en France
11:53qui, quand ils sortent de ce plateau sur CNews ou ailleurs,
11:56qui sont accompagnés par deux, trois gardes par crainte d'être attaqués.
11:59Vous avez des menaces.
12:00Vous prenez n'importe quel responsable politique de droite.
12:02Vous prenez ces réseaux sociaux.
12:04Ils sont insultés matin, midi et soir.
12:06Vous prenez des avocats, des philosophes.
12:07Donc oui, le climat de menaces, il est le même.
12:10Et l'extrême-gauche, qu'elle soit américaine ou française,
12:13elle s'attaque à la même chose, c'est-à-dire au débat.
12:15Charlie Kirk, il n'est pas mort seulement parce qu'il était républicain ou pro-Trump.
12:21Il est mort aussi parce que c'était une figure du débat.
12:23C'était un jeune homme qui allait voir les autres.
12:24On n'est pas d'accord, on va discuter.
12:27Et en France, aujourd'hui, l'extrême-gauche française, elle refuse le débat.
12:30Elle refuse de venir sur ce plateau.
12:32Elle refuse de discuter avec certains responsables.
12:33Avec une différence.
12:34Et c'est très intéressant, Gérald Olivier,
12:36je n'avais pas cet élément-là qui est essentiel.
12:38Vous avez dit, les politiques démocrates ont fait baisser la pression.
12:41C'est-à-dire qu'ils ont condamné ce qui s'était passé.
12:43En revanche, les médias et certains chroniqueurs et journalistes américains,
12:48eux, ont tenté de minimiser, etc.
12:50En France, c'est différent, pardonnez-moi.
12:52En France, vous avez des députés européens,
12:55je pense à Nathalie Loiseau par exemple,
12:56qui a refusé la minute de silence du côté de Bruxelles.
12:59M. De Villepin, qui tenait dans un degré là aussi différent,
13:04peu ou prou les mêmes propos que M. Gernoff,
13:06qui s'est présenté dans tous les médias de France et de Navarre
13:09comme un ancien du KGB.
13:10Mais c'est un élément là aussi qui est essentiel, Mathieu.
13:13Oui, en fait, en France, historiquement, l'extrême-gauche déjà a tué.
13:17L'extrême-gauche a tué un président de la République,
13:18ça a dit Carnot, en 1894, attentat anarchiste.
13:21L'extrême-gauche a tué aussi tous les jours les policiers qui se suicident
13:24parce qu'ils se font caillasser en permanence par les Black Blocs, etc.,
13:29parce qu'ils renchérissent leurs conditions de travail, etc.
13:32Donc l'extrême-gauche déjà tue et a tué.
13:35L'autre point aussi qui me paraît être important,
13:37c'est que les garde-fous qui sont censés prévenir la violence,
13:40notamment celle de l'ultra-gauche,
13:41sont tous gangrénés d'une certaine façon par la gauche morale
13:45et par une certaine forme d'excuse de la gauche et des violences d'ultra-gauche.
13:49Je prends plusieurs exemples.
13:50Un, la justice.
13:51La justice, c'est un secret pour personne aujourd'hui.
13:54Excuse davantage les actes,
13:56notamment lorsqu'ils sont faits par des personnes plutôt d'ultra-gauche.
13:59Par exemple, vous prenez un autre sujet, l'éducation.
14:02L'éducation nationale aussi explique dans les cours,
14:04on explique à l'école que le communisme, c'est moins grave que, par exemple, le nazisme,
14:09alors que ce sont deux totalitarismes de la même façon.
14:11Donc ça entretient une pensée aujourd'hui au niveau des garde-fous,
14:15justement, qui sont censés prévenir la violence,
14:17qui tolèrent et qui ont une bienveillance à l'endroit des violences
14:20lorsqu'elles sont faites par l'extrême-gauche,
14:22ou en tout cas qui les minimisent, mais qui sont par contre très hardcore,
14:26pardonnez-moi l'expression, contre les personnes du guide de droite.
14:30Je vous pardonne à moitié l'expression hardcore.
14:32Ici, on parle français.
14:33On parle à cela en France, mais il n'y a pas besoin d'attendre 5-10 ans.
14:35Quand vous êtes en France, vous pouvez vous promener et avoir un coup de couteau.
14:38Je veux dire, vous avez des personnes qui ont un couteau sur elles,
14:41qui sortent un couteau.
14:41On n'a plus les statistiques depuis 2017 qui ne sont plus actualisées.
14:45Donc il n'y a pas besoin, malheureusement, d'attendre 5-10 ans.
14:48Oui, mais le mode est différent, mais le résultat serait le même.
14:51Gérald d'Olivier, un dernier mot avec vous.
14:53Mais c'était important de commencer par, évidemment, Charlie Kirk
14:56et ce suspect qui a été appréhendé très rapidement.
14:59Et maintenant, que peut-il se passer ?
15:02Écoutez, il va se passer deux choses.
15:03D'abord, vous allez avoir une inculpation.
15:06Les choses vont ralentir.
15:07Les choses vont ralentir.
15:08Il y a un hommage qui est prévu aux États-Unis ?
15:10Pour l'instant, ce n'est pas définitif, mais il y en aura un.
15:12Il va recevoir la médaille Freedom, la plus haute distribution américaine.
15:16Le vice-président J.D. Vance, qui est un très bon ami de Charlie Kirk
15:20et qui est un petit peu plus de sa génération,
15:23s'est déplacé pour aller ramener le cercueil dans l'Arizona.
15:26Il l'a même porté, si je ne m'abuse.
15:29Je ne parle pas d'obstèques nationales,
15:31mais il y aura un hommage national qui sera rendu.
15:33Les obsèques n'auront sans doute pas lieu avant plusieurs jours.
15:37Ça va mettre du temps à s'organiser.
15:39Et puis, ça c'est le côté simplement logistique,
15:42mais je dirais que dans la suite politique,
15:47je crois qu'il va y avoir deux choses malgré tout,
15:49parce que cette violence, elle est intolérable.
15:52Et vous allez avoir le FBI qui va commencer à agir
15:55de manière beaucoup plus directe sur certains milieux
15:57que l'on a tolérés jusqu'à présent.
15:59Je pense notamment au milieu antifa.
16:02On a vu, concernant pas forcément Charlie Kirk,
16:05mais les officiers de ce qu'on appelle aux États-Unis ICE,
16:08les officiers qui s'occupent de l'immigration,
16:10faire l'objet d'attaques,
16:12ciblées un petit peu comme les policiers
16:14qui sont caillassés en France,
16:16sous prétexte qu'un certain public refuse
16:18que l'on mette dehors les immigrants clandestins.
16:20Et je pense que de ce point de vue-là,
16:22le FBI va agir de manière un petit peu plus forcée.
16:24Et puis, il faut rappeler aussi que le climat gauche radical
16:27à l'université, Donald Trump, il en a fait une priorité.
16:31Il a dit, vous êtes bien gentil, ça va dégager très rapidement.
16:33Ce qu'on est incapable de faire en France.
16:35C'est pour ça que la question et le parallèle, on doit le faire.
16:38Ce qui se passe malheureusement aux États-Unis
16:41est trop souvent, Jean-Sébastien,
16:44un miroir prémonitoire de ce qui peut se passer sur notre sol.
16:48Absolument, ça préfigure les choses.
16:49Et là, aux États-Unis, ce qui est en train de se passer,
16:51parce qu'effectivement, le débat a été relativement modéré,
16:53pas les commentateurs,
16:55mais là, on voit les gens s'écharpent sur le profil du tueur.
16:58Justement, parce que les uns disant,
16:59mais regardez, vous voyez bien qu'il est blanc,
17:00ce n'était pas un trans,
17:02ou ce n'était pas ce qu'on peut imaginer
17:04comme le tueur antiface,
17:05qui est assez absurde comme genre de raisonnement.
17:08Mais pour rebondir sur ce que disait Mathieu tout à l'heure,
17:09oui, moi, je me souviens du procureur de Besançon,
17:12classant sans suite,
17:13quelqu'un qui avait fait une manifestation,
17:15militant d'extrême-gauche ou d'ultra-gauche,
17:17qui avait écrit « Un homme, une balle »,
17:18et le procureur disait « Je ne vois pas ce que ça peut vouloir dire ».
17:20Alors, je veux bien, je ne vois pas ce que ça peut dire.
17:22Et la difficulté de fermer, de supprimer,
17:24d'interdire les groupes antifas en France ?
17:26Vous avez le Conseil d'État qui va retoquer une décision,
17:29le tribunal administratif ?
17:31Bien sûr, sur la dissolution,
17:31le Conseil d'État a tendance à revenir sur la dissolution de l'Union.
17:34Alors, quand c'est la droite radicale ?
17:36Alors, peut-être parce qu'ils sont mieux organisés.
17:38Ah oui, bien sûr.
17:39Ce n'est pas qu'ils sont mieux organisés,
17:40mais sur le niveau aussi, Jean-Marc Rouillant,
17:42invité à l'université de Toulouse, me semble-t-il.
17:46Vous savez qu'il a été tué quand même,
17:47condamné pour meurtre politique en France,
17:49ancien terroriste d'action directe.
17:50Et c'est vrai que comme on tolère ça dans les universités françaises,
17:53on peut se dire, parce qu'il y a quelque chose qui est certain,
17:55quel qu'était l'environnement familial premier
17:57du tueur de Tyler Robinson,
17:59du tueur de Charlie Kerr,
18:01quoi qu'il en soit, il semble que
18:02les gens qu'il a fréquenté ou ce qu'il a entendu...
18:05L'univers.
18:06Voilà, peut-être qu'il a un malaise personnel,
18:08mais ça a canalisé son malaise personnel.
18:09Mais je vais vous dire, il y a un élément qui est essentiel.
18:11Je regarderai attentivement les comparutions immédiates
18:13après le 10 septembre, d'accord ?
18:14Vous avez eu neuf comparutions immédiates aujourd'hui.
18:18Toutes elles ont été renvoyées à une date ultérieure.
18:20Pourquoi pas ?
18:21Il n'y en a pas un qui est en détention provisoire.
18:23Mais pire, pire, sur les neuf,
18:26vous n'en avez qu'un seul
18:27qui a été soumis à une interdiction de manifester.
18:31C'est-à-dire que les huit autres qui ont été interpellés,
18:33la semaine prochaine, ils peuvent très bien manifester.
18:35Ils ont un contrôle judiciaire,
18:36ils vont devoir pointer, etc.
18:37Mais sauf qu'il n'y a pas l'interdiction
18:39de nous manifester sur les neuf.
18:41En fait, c'est tous interdits.
18:44Et le fait de savoir qu'ils ne sont pas en détention provisoire
18:47dans l'attente de leur procès,
18:48vous imaginez le policier qui est intervenu le 10 septembre ?
18:51Ils se disent, on se vit dans un monde de fous.
18:53Et ça donne ce qui se passe à Tourcoing,
18:54et on en parlera après la publicité.
18:56Cher Gérald d'Olivier, un grand merci d'être venu nous voir.
18:59Vous pouvez venir samedi, dimanche ?
19:01C'est difficile.
19:01Demain, je ne peux pas, mais...
19:02On va négocier.
19:04Écoutez, j'ai lu The Art of the Deal, c'est quoi ?
19:07C'est de dire, samedi, dimanche ?
19:09Là, vous dites, je ne peux pas, mais je vais négocier pour dimanche.
19:11Et donc, vous venez dimanche.
19:12Merci Gérald d'Olivier.
19:14Allez, à tout de suite pour la suite de l'heure des pros.
19:15Bientôt 20h30 sur CNews, l'information d'abord avec Sandra Chiumbo.
19:25Bonsoir, Sandra.
19:28Bonsoir, Elliot.
19:29Bonsoir à tous.
19:30Parmi les temps forts de l'actualité,
19:31le suspect du meurtre d'Agathe Hilleret est en détention provisoire.
19:35Il est mis en examen du chef de meurtre précédé d'enlèvement et séquestration.
19:40Condamné deux fois pour viol dans le passé,
19:42cet homme né en 1965 a été surveillé par la justice.
19:45Après sa disparition en avril dernier,
19:47le corps de la joggeuse a été retrouvé en mai dans la Vienne.
19:50L'Assemblée générale de l'ONU soutient un futur État palestinien sans le Hamas.
19:55Le texte préparé par la France et l'Arabie saoudite a été adopté par 142 voix pour.
20:01Emmanuel Macron y voit l'étape d'un chemin irréversible vers la paix au Proche-Orient.
20:06Le président français évoque un autre avenir possible.
20:09Deux peuples, deux États vivant côte à côte en paix et en sécurité.
20:12Et puis la traque aura duré 33 heures.
20:14Le meurtre qui est présumé de Charlie Kirk a été arrêté jeudi soir.
20:18Un membre de sa famille a joué un rôle clé dans son interpellation aux États-Unis.
20:22Le gouverneur de l'Utah ajoute que des messages antifascistes ont été retrouvés
20:26sur des munitions découvertes après l'assassinat de l'allié de Donald Trump.
20:30Merci beaucoup Sandra et vous avez bien fait de commencer par la mise en examen du suspect dans le meurtre d'Agathe.
20:36Si tout est confirmé, c'est un scandale absolu.
20:40Absolue.
20:41Alors les juges vous diront mais je n'ai fait qu'appliquer la loi.
20:43À ce moment-là, c'est la loi qui est scandaleuse.
20:45Parce que le profil de son bourreau présumé, cet homme n'avait rien à faire dehors.
20:52Et donc on arrive à ce drame.
20:55Juste une précision, vous avez bien fait de me le dire, sur les comparutions immédiates,
20:58on en parlait juste avant la publicité, je parlais des comparutions immédiates à Paris
21:01et des interpellations à Paris avec neuf personnes qui comparaissaient immédiatement
21:05après les violences du 10 septembre.
21:07Il n'y en a pas une qui est en détention provisoire.
21:09Et sur les neuf, il n'y en a qu'un seul qui a une interdiction de manifester.
21:12Donc peut-être que le 18 septembre, on va retrouver les huit autres tous sourires en train de manifester.
21:17Exactement, la même chose qu'on avait vu après les émeutes post-PJ.
21:20Exactement.
21:20Et même les émeutes de l'été de l'année 3.
21:23Bien sûr.
21:24L'impunité.
21:25L'impunité est justement ce que considère être, ce que c'est le laxisme judiciaire.
21:31C'est les Français qui le pensent.
21:32Bon, on en a un exemple.
21:34L'impunité, l'axisme judiciaire, ça donne quoi ?
21:36Ce qui s'est passé à Tourcoing, à la une ce vendredi.
21:38C'est bien sûr le lynchage d'un policier de la BAC par un groupe de racailles à Tourcoing,
21:44relayé fièrement sur les réseaux sociaux.
21:47Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, s'est rendu sur place.
21:50Les faits se sont déroulés hier.
21:53Je vous propose de voir le sujet de Simon Guilin et de Pauline Trèfzer.
21:56Il était aux alentours de 19h ce jeudi à Tourcoing, lorsque plusieurs individus s'en sont pris à un policier de la BAC en pleine rue.
22:06La scène d'une rare violence a été filmée et largement relayée sur les réseaux sociaux.
22:12Selon ce policier, ces agressions sont trop fréquentes et mettent toute la profession en danger.
22:17Il porte beaucoup d'échymose au niveau du visage, il a le nez cassé, il a une dent qui a été cassée également.
22:24Je suppose qu'il a beaucoup d'hématomes aussi un peu partout sur le corps.
22:27Comme souvent de la colère, de la sidération et surtout une grande pensée aussi, de l'émotion, une émotion vive parce que ça touche toute notre profession.
22:37Arrivée sur place en début d'après-midi, Gérald Darmanin a apporté son soutien aux forces de l'ordre.
22:44Il dénonce cette agression après avoir rendu visite au policier blessé qui est sorti hier de l'hôpital.
22:50On a pu constater qu'il était surtout choqué psychologiquement.
22:54Son fils a découvert lui-même la vidéo sur internet.
22:56On a pu imaginer qu'il prenne son arme de poing et qu'il tire.
22:59On en était à quelques secondes.
23:01C'est inverser les rôles dans une société.
23:03Et quand on est à ce point désormais d'inversement des rôles dans la société, il faut remettre l'église au milieu du village.
23:08Le ministre démissionnaire de la justice relance la proposition d'une peine minimale pour les agresseurs de policiers.
23:15Cette peine minimale, pour moi, comme proposition, ne peut pas être une peine minimale en dessous de plusieurs semaines, plusieurs mois de prison ferme.
23:24On doit pouvoir dormir en prison le soir même.
23:27Trois mineurs ont été interpellés et deux autres jeunes sont toujours activement recherchés.
23:32Et les Français veulent aller encore plus loin que les peines minimales.
23:35Êtes-vous favorables ou opposés à la condamnation à des peines de prison automatiques pour les agresseurs de policiers ?
23:42Donc là, ce n'est même pas la question.
23:43C'est automatique.
23:44Vous touchez un policier, c'est la case prison.
23:46D'accord ?
23:4781% des Français sont d'accord.
23:4918% opposés.
23:51Mais il faut aller encore un peu plus loin.
23:52Parce qu'en voyant ce sondage, vous avez tous les idéologues de la gauche ou de l'ultra-gauche qui vont dire
23:57scandale, c'est un régime autoritaire que vous nous proposez.
24:00Allons voir chez les sympathisants de gauche.
24:03Eh bien, vous avez plus de 6 sympathisants sur 10 de gauche qui se disent favorables à cette mesure.
24:0969%, 7% sur 10 quasiment.
24:12Donc en fait, on vit dans un monde parallèle.
24:14Je suis très en colère ce soir parce que ces images, elles sont insupportables.
24:19Insupportables, Sarah Salman.
24:20Moi, je trouve ça scandaleux.
24:21C'est-à-dire qu'ils se filment et ils sont fiers.
24:23Déjà, apportons notre soutien à ce policier et à sa famille.
24:27C'est-à-dire que maintenant, vous êtes policier, vous risquez votre vie.
24:30Eh bien, on va finir par dégoûter les gens d'exercer ce magnifique métier.
24:34Et ensuite, vous parliez du laxisme judiciaire.
24:36Moi, je suis avocate.
24:37J'ai été en comparution immédiate.
24:38Et parfois, vous voyez des prévenus qui ont 8, 9 dimensions,
24:42qui viennent devant la juridiction de façon désinvolte
24:45et qui ne sont pas du tout alertés d'avoir une 11e condamnation éventuelle.
24:49Donc oui, il y a un laxisme judiciaire.
24:50C'est assez factuel.
24:51Ce midi, j'avais sur Europe 1 un policier, responsable syndicale Alliance.
24:57Et je lui ai dit, quel regard vous portez sur ce lynchage ?
24:59Et comment va votre collègue ?
25:01Il m'a dit, mais attendez, vous parlez de lynchage ?
25:03Moi, je parle de massacre.
25:05Écoutez.
25:06Des collègues qui veulent simplement faire leur travail,
25:10mettre en place un dispositif pour interpeller des individus
25:13et c'est un de nos collègues qui est reconnu
25:17et qui veut procéder à l'interpellation d'une personne.
25:20Et malheureusement, plusieurs jeunes se réunissent et lui sautent dessus.
25:25Vous appelez ça lynchage ?
25:26Moi, j'appelle ça un massacre.
25:28C'est plusieurs individus qui sautent sur notre collègue,
25:30qui lui envoient une multitude de coups,
25:34que ce soit au niveau du visage, sur tout l'ensemble du corps.
25:39Donc notre collègue, malheureusement, a le nez cassé.
25:43La cloison nasale déplacée, une dent en moins,
25:47les joues complètement tuméfiées, le visage en sang.
25:52C'est complètement une scène d'horreur.
25:54Et si par malheur, après 12 heures d'intervention,
25:57vous avez un policier qui intervient,
25:59que la scène, les 15 dernières secondes sont captées
26:02par un autre manifestant ou militant qui allait relayer sur les réseaux sociaux,
26:06là, on va parler de racisme systémique.
26:08Là, on va parler de violences policières.
26:10J'ai en mémoire la dernière déclaration de François Bayrou,
26:13qui n'est peut-être pas la meilleure sur ces neuf mois à Matignon,
26:16qui nous expliquait qu'il y avait des contrôles au faciès
26:18et que la couleur de peau était un élément qui permettait aux policiers...
26:22Non, non, non.
26:23Attendez.
26:23Le contrôle au faciès, il faudrait dire que c'est systémique,
26:26que le policier voit une personne de couleur
26:29et parce qu'elle est de couleur, va intervenir.
26:31Alors que le policier, lorsqu'il interpelle,
26:33c'est parce que la zone où il est en service,
26:36c'est une zone où il y a une criminalité,
26:39ou une délinquance plus importante.
26:40On est noir, on est beaucoup plus contrôlé que quand on est blanc.
26:43Ça dépend comment vous êtes.
26:45Ça n'a rien à voir, c'est stigmatisant pour les personnes qui sont...
26:47Si vous êtes dans la poste, si vous êtes bien habillé, etc.,
26:50il ne se passe rien.
26:51Mais ce n'est même pas la question, c'est la question de la zone,
26:53si elle est délicuelle, etc.
26:55Donc après, si vous considérez qu'il y a un racisme systémique
26:58qui entraîne des contrôles au faciès,
27:02s'il y a des contrôles au faciès,
27:03il y a de la discrimination, de la xénophobie,
27:06ou pire, du racisme dans la police.
27:07Mais sur la question du laxisme,
27:09il y a peut-être, enfin pas peut-être,
27:11il y a certainement chez certains magistrats
27:13une forme de laxiste, une vision idéologique,
27:15mais c'est quand même les lois que nous votons,
27:17c'est quand même l'ordre juridique que nous avons mis en place.
27:19C'est vrai.
27:19Parce que de toute façon, le sondage que vous faites,
27:22on ne pourrait pas le faire, des peines automatiques,
27:23parce que de toute façon, il y a un principe à valeur constitutionnelle
27:26qui est l'individualisation des peines.
27:28Ce qui est très bien dans un état de droit.
27:29Mais le sujet, c'est l'interprétation qu'on fait
27:31de ces principes à valeur constitutionnelle.
27:33Et ça, c'est une responsabilité collective.
27:35Alors, il faut mettre des peines planchées.
27:37Oui, mais les peines planchées, ça a été essayé du temps de Nicolas Sarkozy.
27:40Et au nom de ce principe d'individualisation des peines,
27:42ce que je veux vous dire par là, c'est qu'il y a quand même
27:44une responsabilité collective.
27:45Les magistrats avaient dans les peines planchées des exceptions
27:50et ils utilisaient les exceptions pour ne pas mettre en place les peines planchées.
27:54Il n'y avait plus la règle puisqu'il n'était quasiment que dans l'exception.
27:58Et derrière, ils ont dit, quand François Hollande est arrivé au pouvoir,
28:00ils ont expliqué que ça a été essayé, ça n'a pas marché.
28:03Mais c'est une responsabilité collective.
28:05Alors, il faudra que ensemble, nous assumions ce problème juridique
28:08qui se pose maintenant parce que c'est la manière dont les lois sont écrites
28:10et ces principes constitutionnels qui finissent par...
28:13Mais quand vous avez au Conseil constitutionnel un président de gauche,
28:17quand vous avez au Conseil d'État un président de gauche,
28:20quand vous avez à la Cour des comptes un président de gauche,
28:22quand vous avez à l'ARCOM quelqu'un qui a plus une tendance de gauche,
28:25bon bah écoutez, et ce qui est fou, c'est pour ça que je l'ai montré ce sondage,
28:28parce que les sympathisants de gauche, ils disent ras-le-bol.
28:32En fait, la sécurité, ça n'est pas une question de gauche ou de droite.
28:35La sécurité du quotidien, la protection des policiers,
28:38de mettre les délinquants et les racailles derrière les barreaux,
28:41c'est du bon sens populaire.
28:42C'est pour ça que vous dites, on vit dans un monde parallèle.
28:45Non, non, non, nous on ne vit pas dans un monde parallèle.
28:46Les hommes politiques vivent dans un monde parallèle.
28:48Vous interrogez les Français, le monde il est très concret.
28:51Il n'y a aucun problème, tout le monde partage les mêmes...
28:53On a les mêmes yeux, tout le monde voit la même chose.
28:56Il y a seulement un chiffre que je veux quand même rappeler.
28:58Vous prenez l'année 2024, vous avez 23 policiers et gendarmes
29:02qui sont blessés par jour.
29:04Par jour.
29:05C'est une explosion en 10 ans qui est complètement inédite.
29:09Et face à cela, moi je pense que Gérald Darmanin a raison
29:11quand il parle non seulement d'une peine minimale,
29:14mais surtout de l'immédiateté de la peine.
29:16C'est ça qui est important.
29:17C'est ce qu'il y a rappelé pendant l'élection présidentielle.
29:19Il disait, tu touches un policier,
29:22le soir même tu es soit en prison, soit dans l'avion.
29:24C'est ça l'important.
29:25C'est-à-dire que, pourquoi on se filme ?
29:27Pourquoi ces jeunes-là se filment en étant fiers ?
29:30Parce que c'est leur territoire, c'est leur terrain.
29:32C'est leur territoire, mais parce qu'ils savent
29:33qu'ils ne seront pas condamnés.
29:35Ils n'ont plus peur de la sanction.
29:36Si vous rendez la sanction immédiate,
29:38peut-être que les choses commenceront à changer.
29:40Si 4 heures après avoir caillassé un policier,
29:42vous êtes à la prison de la santé,
29:44je pense que le regard va changer.
29:45Ça va vous faire passer l'envie de taper du policier.
29:48Je suis 100 fois d'accord avec vous.
29:49Certes, il faut que la justice
29:50rende une décision qui soit immédiate,
29:53mais il faut surtout qu'elle soit dure.
29:54Parce que quand vous regardez,
29:55on avait travaillé sur les émeutes de 2023,
29:57on s'en souvient,
29:58il y avait eu 60% des émeutiers
29:59qui étaient passés en comparution immédiate,
30:01qui avaient eu un rendu de la décision de justice
30:0324 à 48 heures après l'émeute.
30:06Le problème est le suivant,
30:07et c'est toujours la même chose,
30:09c'est que la justice invite à recommencer
30:11dès lors que la peine qui est encourue,
30:13donc vous prenez le code pénal,
30:14vous êtes une racaille,
30:15vous caillassez une école,
30:17normalement c'est 5 ans de prison.
30:18Le problème, c'est que la peine encourue
30:20qui est de 5 ans
30:21n'est pas la peine qui est réellement
30:22prononcée par le juge.
30:23Moins de 1 an,
30:24nous avons fait le travail,
30:25c'était 9 mois de peine de prison
30:27en moyenne prononcée.
30:28Quel est le problème
30:29quand vous avez 9 mois de prison
30:30qui sont prononcés par un juge ?
30:32Eh bien, vous n'allez pas en prison.
30:33Donc la peine exécutée est inexistante.
30:35Et le vrai problème,
30:36et vous prenez ça sur tous les crimes,
30:38sur tous les délits,
30:39du viol,
30:40de la racaille qui caillasse
30:42une école, etc.,
30:44ou d'une agression d'un policier,
30:45la peine encourue
30:46n'est jamais la peine exécutée.
30:48Et c'est ça le véritable problème.
30:49Et pour 2027,
30:51il faudra une véritable révolution
30:53en termes de politique pénale
30:55pour rompre avec cette...
30:55Oui, et remettre aussi
30:56ce qu'on appelle la césure
30:58pour les mineurs.
30:59Vous avez la première audience
31:00qui vous dit
31:01si vous êtes coupable ou non,
31:02et la deuxième
31:03qui vous donne votre peine.
31:04Ça, il faut arrêter.
31:05Elias serait encore là
31:06et d'autres cas.
31:07Donc il y a des choses à faire.
31:08Parce que là,
31:09sur les 5 suspects,
31:10il y en a 4 qui sont mineurs.
31:11On va nous faire le coup.
31:12Ah ben, ils sont mineurs,
31:13donc il va falloir diviser
31:14la peine par deux.
31:15On oublie.
31:16Quand à 16 ans,
31:17vous êtes capable
31:17de tabasser
31:18un policier de la BAC,
31:20ensuite de filmer,
31:21c'est que...
31:22Vous inquiétez pas.
31:23Vous êtes bien constitué.
31:24C'est-à-dire que les politiques
31:25sont dans un monde parallèle.
31:27Tous, je ne citerai pas son nom,
31:30mais un maire d'une ville
31:31importante de France
31:33qui a connu des émeutes,
31:34des échauffourées,
31:35qui disait,
31:36mais c'est épouvantable
31:37parce que de toute façon,
31:38il n'y a tellement plus
31:39de moyens de faire peur,
31:40la dissuasion n'existe tellement plus,
31:42que ça va finir par...
31:43On va devoir tirer à balle réelle.
31:44Ah oui.
31:45On va devoir tirer à balle réelle.
31:45Il ne disait pas
31:46qu'il le souhaitait.
31:47Il faisait un Sénat,
31:48un pronostic sur ce
31:49à quoi nous pourrions arriver.
31:50Et c'est pour ça,
31:51collectivement,
31:51nous devons avoir
31:52cette réflexion-là.
31:53Parce que bien souvent,
31:54on entend des gens qui disent...
31:55Souvenez-vous de la polémique
31:55sur les propos de M. Retailleau
31:57l'année dernière
31:57quand il avait dit
31:58qu'il fallait toucher
31:58à l'état de droit,
31:59peut-être un peu maladroitement,
32:00alors qu'il voulait dire
32:01l'état du droit.
32:02Ni intangible, ni sacré.
32:03Non, mais dans l'expression,
32:04mais peu importe,
32:05ce n'est pas en soi
32:06changer le droit.
32:07Ça a choqué Patrick Cohen
32:08et ça n'a pas choqué
32:09les Français de dire ça.
32:10Les Français ne voient le réel.
32:11Sauf que vous vous souvenez
32:13comme moi qu'il y avait
32:13une polémique
32:14et qu'y compris dans
32:15les gouvernements,
32:15il y a des gens
32:16qui lui avaient...
32:16Je n'ai pas oublié
32:18qu'il y avait une partie
32:18bien pensante au gouvernement.
32:20Ça n'est pas parce qu'on veut
32:20changer l'état du droit
32:22qu'on veut aller vers
32:23une société autoritaire
32:24et fasciste.
32:24Et au contraire,
32:25faisons-le avant que précisément
32:27ça ne dérive vers
32:28des méthodes de cet ordre-là.
32:30Autre sujet à présent,
32:32puisque j'abordais
32:33notre excellent confrère
32:34et ami Patrick Cohen.
32:36L'affaire Cohen,
32:37le grand,
32:38Thomas le grand,
32:38a pris pour la première fois
32:39la parole.
32:40Fascinant,
32:41parce qu'il a tweeté,
32:41il a fait un billet
32:42dans l'opération.
32:43Mais sa première intervention,
32:45radio ou télé,
32:46c'est sur France Inter
32:47entre 13h et 14h
32:49dans une émission
32:50qui s'appelle
32:51Le rendez-vous de la médiatrice.
32:52Vous vouliez qu'il la fasse
32:53chez vous, il y a.
32:53Attendez,
32:54j'explique juste
32:55comment ça se passe.
32:56Vous avez
32:57M. Legrand,
32:59vous avez M. Corbet
33:00qui est le directeur
33:01de l'information
33:01de France Inter,
33:02puis vous avez une journaliste
33:03qui pose des questions.
33:04Alors là, pour le coup,
33:05c'est très intéressant,
33:06une journaliste de France Inter
33:06qui dit que les auditeurs
33:08ont été choqués, etc.,
33:09qui tentent de faire
33:10ce contradictoire.
33:11Mais pourquoi ne pas avoir
33:12invité M. de Vatrigan,
33:14par exemple,
33:14sur le plateau ?
33:15Je lui poserai la question,
33:16il sera notre invité
33:17demain à 9h.
33:18Thomas Legrand
33:18qui dit
33:19c'est un montage.
33:21On ne peut prendre
33:22aucune décision
33:23et émettre aucun jugement
33:25de ce qui a été diffusé.
33:27À partir de ce qui a été diffusé,
33:28c'est un montage.
33:28Je ne parle pas de vidéo,
33:29c'est un montage.
33:30Songez qu'une des minutes
33:33qui a été diffusée,
33:34il y a 11 points de montage.
33:36C'est un peu technique,
33:36mais je ne sais même pas
33:38si le début correspond
33:38à la fin, etc.
33:39Donc, tout est tronqué.
33:41Tout est tronqué là-dedans.
33:42Donc, je demande aux auditeurs,
33:45je demande à ceux
33:46qui regardent ces vidéos,
33:47je demande à tout le monde,
33:48de ne prendre aucune décision
33:49en fonction de ce qui est
33:50un montage et une manipulation.
33:54Ce rendez-vous au café
33:56Le Coucou,
33:57dans le 7e arrondissement,
33:58il m'a été demandé
33:59par un socialiste que je connais.
34:01Il voulait me présenter
34:02Pierre Jouvet,
34:04que je ne connaissais pas.
34:05Et il voulait surtout
34:05que je leur présente
34:07Patrick Cohen
34:10parce qu'il n'était pas content
34:10d'édito qu'il avait fait
34:11et il n'était pas content
34:12d'édito que j'avais fait
34:13dans Libération.
34:14Je sais que c'est très compliqué
34:15à comprendre pour les éditeurs,
34:17mais on doit rencontrer
34:18des hommes politiques.
34:19Ça se passe bien,
34:20ça se passe mal.
34:21Quand ça se passe mal,
34:22on essaie d'avoir l'air
34:24un peu sympa avec eux
34:25pour rester...
34:26Voilà.
34:27Et quand c'est filmé
34:28et que c'est coupé,
34:29ça crée le Coucou Gate
34:32qui nous occupe aujourd'hui
34:34et qui franchement
34:35m'étonne dans son ampleur.
34:38Ça vous étonne ?
34:39Il y a une question
34:40parce que les auditeurs,
34:41les Français,
34:42tout le monde a compris.
34:43Est-ce que M. Legrand
34:44a dit lors de ce déjeuner café
34:46« Nous, on fait ce qu'il faut
34:48pour Dati, Patrick Cohen et moi ? »
34:50Ce n'est pas très compliqué,
34:51c'est juste la question
34:51qui lance tout le monde.
34:53Est-ce que c'est un montage ?
34:54En fait, il n'a jamais dit
34:55« Nous, on fait ce qu'il faut
34:56pour Dati, Patrick et moi ? »
34:59Et peut-être parlait-il
35:00de Raphaël Glucksmann
35:01mais ça a été monté
35:02et on a enlevé Glucksmann
35:03pour mettre Rachida Dati.
35:05Réponse de Arthur Devatrigan
35:07c'était cet après-midi
35:07avec Julien Pasquet.
35:10La riposte, on la connaît,
35:11je peux vous faire le tutoriel.
35:12Épisode 1,
35:13c'est l'extrême giga méga droite.
35:14Bon, il regarde,
35:16ça ne prend pas
35:16puisque 90% du personnel politique
35:18et du personnel médiatique,
35:20même parfois en se bouchant le nez,
35:22avoue que c'est un scandale.
35:23Certains un scandale d'État,
35:24d'autres un scandale médiatico-politique.
35:27Deuxième argument
35:28parce qu'en fait,
35:28ils ajustent leur défense
35:29en fonction de nos explications.
35:32Deuxième argument,
35:33c'est un coup monté
35:34et c'est venant des autoproclamés
35:36chasseurs de complots
35:37si vous regardez,
35:37c'est assez amusant.
35:38Rater, on explique d'où ça vient
35:40et tout,
35:40donc non, ce n'est pas un complot.
35:41Bon, rater,
35:42alors il faut le troisième argument.
35:43Là, on arrive à la troisième étape.
35:44C'est une vidéo tronquée.
35:46Alors, non,
35:46ce n'est pas une vidéo tronquée,
35:47non, il n'y a pas de montage.
35:48Si vous connaissiez mon niveau de montage,
35:50je ne serais pas hasardé à faire ça.
35:52Par contre, en effet,
35:53je confirme
35:53que je n'ai pas diffusé
35:54toute la vidéo
35:55parce que dans la vidéo,
35:56il parle de confrères,
35:57les quatre,
35:58en termes peu appropriés
35:59et de discussions privées.
36:00Alors, étant un peu scrupuleux
36:01et un peu de déontologie,
36:02les discussions privées
36:03restent privées.
36:04Et je me suis permis
36:05de diffuser uniquement
36:06ce qui relevait
36:07de l'ordre public,
36:08de l'intérêt général.
36:09Mais s'il veut qu'on diffuse
36:10lorsqu'il insulte ses confrères
36:12dont certains, d'ailleurs,
36:13défendent au titre
36:13de Thomas Legrand aujourd'hui,
36:14on pourra s'amuser.
36:15Et je vous annonce
36:16l'étape 4.
36:17L'étape 4,
36:18ça va être,
36:18c'est une IA.
36:18Et de préférence,
36:20pilotée par les Russes.
36:20Ça va être ça après.
36:21De toute façon,
36:22les quatre étapes,
36:24on les connaît.
36:25Ils vont ajuster
36:25leur défense en fonction.
36:26Ils peuvent dire
36:27ce qu'ils veulent.
36:28Ils savent qu'ils ont été
36:29pris la main
36:29dans le pot de confiture
36:30et ils bégayent
36:31comme des enfants.
36:32Et ce qui est fascinant,
36:33c'est qu'encore une fois,
36:35il y aurait pu avoir
36:36cette confrontation.
36:36Moi, j'ai hâte
36:37de lui demander
36:37est-ce que vous avez été
36:38invité par France Inter
36:39pour parler avec
36:40M. Legrand.
36:41Plus ils avancent,
36:42plus ils tentent
36:43de se justifier,
36:44vous avez l'impression
36:48plutôt que de dire
36:49j'ai dit n'importe quoi,
36:49je présente mes excuses
36:50aux auditeurs
36:51de France Inter.
36:53La priorité,
36:53c'est le pluralisme.
36:54Si j'ai cette émission,
36:55il faut que la couleur inverse
36:58l'ait également,
37:00peut-être une heure avant
37:01ou une heure après.
37:02Ce n'est pas très compliqué.
37:02C'est précisément
37:03l'angle mort,
37:04je trouve,
37:04de la défense de ton point.
37:05Évidemment.
37:06Je peux comprendre
37:07au moins d'un point de vue théorique.
37:08Je ne sais pas
37:08ce qu'il y a
37:09sur la totalité de la vidéo.
37:10Mais admettons
37:10que trois minutes de conversation
37:12n'est pas exactement
37:13la même résonance
37:14qu'une heure de conversation
37:15où vous exprimiez
37:17une proximité moindre
37:18avec les gens.
37:19Peut-être.
37:20Quoi qu'il en soit,
37:21prononcez la phrase
37:22que vous l'avez dit
37:22sur Ashida Dati.
37:23Mais surtout,
37:23il passe totalement
37:24à côté du sujet.
37:24Pourquoi ça a autant ému
37:25les Français ?
37:26Parce qu'ils considèrent
37:27assez largement
37:28que le service public
37:29de l'audiovisuel
37:30ne respecte pas sa charte
37:32et les principes
37:32qui sont inscrits
37:33dans sa charte.
37:33L'impartialité,
37:34la neutralité
37:35et tout simplement
37:36la diversité
37:37des points de vue.
37:38Je constate,
37:39et c'est quand même
37:39une bonne chose
37:40parce que je n'étais pas certain
37:41que ça se passerait comme ça
37:42que malgré tout
37:42Thomas Legrand
37:43a eu une sanction,
37:44on peut discuter
37:44de la nature de la sanction.
37:45Mais vous plaisantez.
37:46Il y a eu un comité.
37:48Est-ce que vous avez vu
37:48le comité d'éthique ?
37:50Il y a un comité d'éthique
37:52de France Télévisions
37:53avec des gens
37:54très indépendants
37:54qui nous expliquent
37:55en fait,
37:55circuler,
37:56il n'y a rien à voir.
37:57Monsieur Cohen,
37:58il n'a rien fait
37:58et peut-être qu'il y aura
37:59un nouveau communiqué.
38:00La première fois,
38:00je pense jusqu'à présent,
38:01le service public
38:02de l'audiovisuel
38:02répondait systématiquement
38:04que non.
38:05C'était parfaitement faux.
38:06Cette fois-ci,
38:07ils ont quand même...
38:07C'est normal,
38:08il y a les vidéos,
38:08tout le monde l'a vu.
38:09Donc en fait,
38:10ce qui se passe...
38:10Moi, je vous fais la suite.
38:12Il y a eu le comité d'éthique,
38:14donc le comité d'éthique
38:15de France Télévisions
38:16a jugé vendredi
38:17que le journaliste Patrick Cohen
38:18n'était pas en faute
38:19dans la séquence vidéo
38:20le montrant au restaurant
38:21avec son confrère Thomas Legrand
38:22et des dirigeants
38:24du Parti Socialiste.
38:25C'est vrai que Patrick Cohen
38:26ne parle pas.
38:27Certains diraient
38:28qu'il ne dit mot consent.
38:30Lorsqu'il dit
38:30Patrick Cohen et moi,
38:31on se charge de dati,
38:33Monsieur Cohen peut très bien dire,
38:34il est suffisamment prolixe
38:36pour dire, attends Thomas,
38:37tu n'as pas compris,
38:38moi je ne fais pas
38:38le même métier que toi,
38:39je ne m'occupe pas
38:40du cas d'atteignes,
38:40je ne m'occupe du cas
38:41de personne.
38:42Moi, mon objectif,
38:44je le dis depuis des années
38:45sur toutes les antennes
38:46de la bien-pensance,
38:47mon objectif,
38:48c'est de parler du réel.
38:49Il n'a pas dit,
38:50on est d'accord.
38:51Donc le comité souligne
38:52en premier lieu
38:52que ces échanges filmés
38:54en juillet dans un restaurant
38:54parisien et partigés
38:55sous forme de vidéos
38:56ont été captés
38:58à l'insu des protagonistes
38:59procédés illégales
38:59que rien en l'espace
39:00ne saurait justifier,
39:06prime sur ce cas
39:07et le service public
39:08nous l'a montré
39:09à maintes et maintes reprises.
39:10Donc ce que dit
39:11le comité d'éthique est faux.
39:12Et puis ensuite,
39:13sur le fond,
39:13il n'appartient pas
39:14au comité d'éthique.
39:15Donc ils se dédouanent,
39:15ils ne veulent pas parler
39:16de M. Legrand.
39:18Il ne faut surtout pas
39:18parce qu'il n'est pas
39:19de la maison.
39:21En revanche,
39:22s'agissant de M. Cohen,
39:24qui n'est pas salarié
39:24de France Télévisions
39:25et qui participe quotidiennement
39:26à une émission de France 5,
39:27le comité constate
39:28qu'il ne réagit pas
39:29à ses propos
39:30et qu'il garde le silence
39:31sans davantage éclairer
39:32cette séquence.
39:34Je précise quand même,
39:35le comité relatif
39:37à l'honnêteté,
39:38à l'indépendance
39:38et au pluralisme,
39:39normalement,
39:40ce sont cinq membres.
39:42Il n'y en a que quatre
39:42aujourd'hui.
39:43Christine Albanel,
39:44ancienne ministre.
39:45Vous avez Laurence Franceschini,
39:47conseillère d'État.
39:48Vous avez Francis Ball
39:51et j'en ai oublié un.
39:52Le professeur,
39:53je retrouverai le nom
39:54de la quatrième personne.
39:55Tout ça n'est que
39:56de la communication.
39:57Je veux dire,
39:57c'est histoire.
39:58France Télévisions
39:59fait semblant
40:01de faire comprendre aux gens
40:02« Ne vous inquiétez pas,
40:02on a compris la leçon,
40:04on va retenir de nos erreurs,
40:06on va punir,
40:07mais en fait,
40:07rien ne va se passer.
40:08Moi, j'attends avec impatience
40:09les conclusions
40:10de ce rendez-vous
40:12entre l'ARCOM
40:13et les deux dirigeants
40:14de Radio France.
40:14Aucun intérêt.
40:15Le seul intérêt,
40:16et je le dis depuis le début,
40:19et c'est ça le véritable tournant,
40:20c'est la commission
40:21d'enquête parlementaire
40:22fin septembre
40:23parce que là,
40:23vous prêtez serment,
40:24vous ne pouvez pas,
40:25si vous ne vous parjurez,
40:26c'est pénalement répréhensible
40:27et là,
40:28ça va être intéressant.
40:29Et là,
40:30on va voir ce qui va se passer.
40:32La réunion
40:33à huis clos,
40:34ARCOM,
40:35avec les Amis de France Télé,
40:37laissée tomber.
40:38Le comité d'hectique
40:39de transparence
40:39d'amitié des chevaliers volants,
40:41laissée tomber.
40:42En revanche,
40:42il y a une nouvelle polémique,
40:44c'est sur France 2,
40:44c'était hier,
40:45puisqu'ils ont accueilli
40:46le milliardaire Mathieu Pigasse,
40:48qui est un homme engagé à gauche,
40:50qui assume de mener
40:51un combat idéologique
40:52contre la droite radicale,
40:54qui est actionnaire
40:56chez MediaOne.
40:57MediaOne,
40:57qui est une société
40:58de production,
40:59écoutez bien,
40:59c'est vraiment exceptionnel,
41:00dans laquelle travaille
41:01la présentatrice
41:03Caroline Roux,
41:04évidemment,
41:04Caroline Roux
41:05ne va jamais dire tout cela.
41:07Écoutez comment elle présente
41:08M. Mathieu Pigasse
41:10hier soir.
41:11Merci d'avoir accepté
41:12cette invitation,
41:13vous êtes président
41:13du groupe de Média Combat,
41:15vous êtes aussi
41:15banquier d'affaires
41:16et à ce titre,
41:16vous avez conseillé
41:17certains gouvernements
41:19pendant la crise financière,
41:20notamment en Grèce.
41:22Vous êtes assez rare
41:22à la télé,
41:23vous prenez rarement la parole,
41:24je vous remercie d'être là.
41:24Ce n'est pas facile
41:25d'avoir des patrons.
41:27Et si vous pouviez me monter
41:28s'il vous plaît,
41:28parce que j'ai un 13ème mois
41:29mais il m'en faut un 14ème,
41:31elle ne l'a pas dit non plus.
41:32Non mais c'est quand même fascinant.
41:33M. Pigasse qui parle
41:34du rassemblement national
41:35hier soir,
41:36parce qu'il a une fixation,
41:37c'est la droite radicale,
41:38c'est la peste brune,
41:40c'est le rassemblement national.
41:42Le fait que le rassemblement national
41:44soit aux portes du pouvoir,
41:45c'est quelque chose
41:46que je trouve extrêmement préoccupant.
41:48Moi je ne me laisse pas berner
41:49par les sirènes
41:51du rassemblement national
41:52et je ne me compromets pas
41:53avec le rassemblement national
41:55pour deux raisons.
41:56La première,
41:57c'est que c'est un parti
41:58dont l'existence même
42:00repose sur la xénophobie,
42:02la haine de l'autre,
42:03le repli sur soi.
42:05Ce qu'il nous propose,
42:06c'est une société
42:07de bouc émissaire
42:07dans laquelle il y a
42:08toujours un coupable
42:09et le coupable
42:09c'est toujours l'autre.
42:10Et l'autre d'ailleurs,
42:11c'est toujours le plus vulnérable.
42:12C'est le migrant,
42:14le musulman,
42:15l'homosexuel, etc.
42:16Ce qu'il nous propose,
42:17c'est une société de la peur.
42:18Mais, pardonnez-moi,
42:19je voudrais ajouter un point.
42:22C'est une illusion de pensée,
42:23une illusion grave
42:24que le Rassemblement national
42:25apporterait une quelconque solution
42:27aux sujets
42:28ou aux enjeux
42:29dont nous venons de parler.
42:30Ce que propose,
42:31d'un point de vue économique,
42:32le Rassemblement national,
42:33c'est une société figée
42:35dans laquelle les riches
42:36restent riches,
42:36seront d'ailleurs probablement
42:37beaucoup plus riches encore,
42:38et les pauvres restent pauvres.
42:39C'est une société immobile,
42:41c'est une société enfermée,
42:42emmurée.
42:43Il y a un côté pensée magique,
42:45pour reprendre votre expression
42:46tout à l'heure,
42:46au Rassemblement national.
42:47C'est un mélange
42:47de Garcimor et Gérard Majax,
42:49pour ceux qui ont la référence.
42:52Non, mais on dit
42:53tout est son contraire.
42:54C'est-à-dire,
42:54vous allez toucher plus
42:55et vous allez payer moins.
42:57Mais ça n'existe pas.
42:59Gérard Majax,
42:59pour les uns,
43:00là, on a un exemple concret
43:01de Tartuffe, pardonnez-moi.
43:03Personne le reprend,
43:04personne ne le dit.
43:05Elle aurait très bien pu lui dire
43:06qu'en janvier 2025,
43:08dans les colonnes de Libération,
43:09il avait dit,
43:10je veux mettre les médias
43:11que je contrôle
43:12dans le combat
43:13contre la droite radicale.
43:15Mais c'est son patron,
43:15donc évidemment
43:16qu'elle ne va pas le dire.
43:17Et Mathieu Pigat,
43:17à plusieurs reprises,
43:19a effectivement répété
43:20qu'il assumait
43:21de mettre les médias
43:22qu'il contrôle
43:23au service de ses causes.
43:24Je n'ai jamais entendu
43:25parce qu'il est aussi
43:25co-actionnaire du Monde,
43:26ni la Société des journalistes
43:27du Monde,
43:28ni celle, effectivement,
43:29de MediaOne.
43:30Jamais aucun d'entre eux
43:31protestait contre le fait
43:33qu'ils avaient un patron
43:34parce qu'il me semble
43:35quand même
43:35que c'est exactement
43:36le procès
43:37qu'on fait
43:37à d'autres propriétaires
43:39de médias
43:40et qui a même
43:41parfois mené
43:41à la fermeture.
43:42C'est le service public,
43:43c'est avec notre argent,
43:44Sébastien Ligné.
43:45Moi, je n'ai aucun problème
43:46avec Mathieu Pigat,
43:47c'est ce qu'il veut
43:47avec son argent.
43:48Qu'il investisse
43:50dans des médias privés
43:51pour faire
43:54le service après-vente
43:57au Sénat de Ligie,
43:57pourquoi pas ?
43:58C'est la liberté.
43:59Moi, ce qui m'interroge,
44:00c'est comment on explique
44:02et on justifie
44:02que dans une émission
44:03du service public
44:04en prime time,
44:05une émission politique
44:06où autour de lui,
44:07avant lui,
44:08après lui,
44:08on n'a eu que des députés,
44:10des porte-paroles,
44:10des présidents de partis.
44:11Pourquoi, au milieu
44:12de cette soirée-là,
44:13vous avez un moment
44:14hors du temps,
44:15une tribune
44:16sans aucune contradiction
44:17qui est donnée
44:17à un milliardaire
44:19qui va déverser
44:21sa logorée anti-RN
44:22sans aucune contradiction ?
44:22Monsieur Sterrin,
44:24par exemple,
44:24juste après,
44:25qu'on puisse entendre
44:26Monsieur Pigat,
44:26c'est Monsieur Sterrin,
44:27mais visiblement,
44:28on ne voulait pas.
44:29Marion Maréchal
44:30qui a réagi
44:31il y a une heure,
44:32mais c'est intéressant,
44:32elle dit,
44:33hier, vous êtes allé
44:33sur France 2
44:34pour affirmer
44:34votre vision politique.
44:35Cette chaîne a omis
44:36de préciser
44:36que vous possédiez
44:37des journaux
44:38et précisez,
44:39produisez même
44:40des émissions
44:40pour le service public
44:41qui est donc
44:41votre client.
44:44sur le terrain,
44:45je vous propose
44:46un nouveau débat public
44:47où nous pourrons discuter
44:48de toutes les contre-vérités
44:49que vous jetez
44:50au visage des Français
44:51qui réclament simplement
44:53d'être protégés
44:54et si ça vous rassure,
44:56si ça vous rassure,
44:57j'accepterai même
44:58que ce débat ait lieu
44:58dans cet avou
44:59et soit animé
45:01par Patrick Cohen.
45:02Vous croyez
45:02que l'Arcum
45:02va comptabiliser
45:03son temps de parole
45:03puisqu'apparemment,
45:04ils veulent comptabiliser
45:05les temps de parole
45:06des chroniqueurs
45:06en fonction de leur...
45:07Ah bon ?
45:08Et les présentateurs aussi
45:10ou pas ?
45:10Parce que là,
45:11par exemple,
45:12étant donné qu'il n'y a pas
45:13tous les éléments,
45:15vous donnez la...
45:16Tendez la main
45:17en quelque sorte
45:18à M. Pigasse.
45:18Au moment de la suppression
45:19de ces huites,
45:19il avait été question
45:20de comptabiliser
45:21les chroniqueurs
45:21en fonction de leur
45:22proximité politique.
45:23J'espère que M. Pigasse
45:25sera comptabilisé.
45:28Rappelez-vous
45:28que la personne
45:29qui avait pensé cela,
45:30c'était François Jost
45:31qui était sur Sud Radio
45:32et qu'on lui avait dit
45:33mais comment vous faites
45:33pour déterminer
45:34l'identité politique ?
45:35Il avait dit
45:36pour Charles Dornelas
45:37en off,
45:37il avait dit
45:37j'ai regardé sur Wikipédia.
45:39Vous voyez le niveau.
45:40Vous avez tout dit.
45:41Et bien puisqu'on a tout dit,
45:43c'est fini, on va remercier
45:44Christophe à la réalisation,
45:45Mathéo à la vision,
45:46Guillaume Hausson,
45:47Benjamin Nau et Gauthier Ramon
45:48qui ont préparé cette émission.
45:49Toutes les émissions
45:49sont à revoir
45:50sur CNews.fr.
45:52Dans un instant,
45:53c'est 100% politique.
45:54On a été boycotté
45:55par Olivier de Caranfleck
45:56qui devait nous présenter
45:57le programme.
45:59Qu'est-ce qu'il lui prend
45:59Olivier de Caranfleck ?
46:00Olivier,
46:01qu'est-ce que vous faites
46:02Olivier de Caranfleck ?
46:03Il nous a oubliés.
46:04Merci à tous les quatre.
46:06Nous en parlerons
46:07évidemment ce week-end.
46:08Ah, j'entends du bruit.
46:09J'entends...
46:13Mais attendez,
46:15mais qu'est-ce qu'il vous prend ?
46:16Je suis absolument désolé,
46:17nous commencions le débat.
46:19Dans les coulisses déjà.
46:20C'est le débat, d'accord,
46:21mais donnez-nous le programme.
46:22Alors on va revenir
46:23bien évidemment
46:24sur cette agression
46:24absolument terrible
46:25de ce policier.
46:26Et puis on parlait
46:27des liens de la France insoumise
46:29avec les islamistes
46:30liés à ce fameux livre
46:32qui doit sortir début octobre
46:34et ça ne plaît pas du tout
46:35à la France insoumise.
46:36Voilà, on va en continuer
46:37à en parler,
46:37on en parlait derrière.
46:39Eh bien, tout de suite
46:40dans 100% politique.
46:41Et nous, à demain matin.
46:43et nous, à demain matin.
46:51Regarde les nuits
46:52et les nuits
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