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  • il y a 2 semaines
Philippe de Villiers : «Cette passation a une portée allégorique du contraste entre les élites et le peuple. Il y avait dans la cour les ors de la République et dans la rue le désordre public. Il y a un côté inconscient.» 

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Transcription
00:00On commence par ces images-là, la passation.
00:03Pour moi, cette passation, elle avait une portée allégorique
00:08du contraste entre les élites et le peuple.
00:18Je regardais la passation dans l'émission de Sonia Mabouk,
00:24qui était remarquable comme d'habitude,
00:26et qui a eu l'idée de mettre deux images côte à côte.
00:30Et donc, on avait dans la cour, le cérémonial,
00:34dans la rue, le chaos,
00:37dans la cour, le tapis rouge,
00:40dans la rue, le tapis de gaz lacrymogène.
00:44Donc, c'était curieux comme contraste.
00:47Dans la cour, les ors de la République,
00:50dans la rue, le désordre public.
00:52Et ça me faisait penser à un film
00:54que j'ai beaucoup aimé, Le Docteur Givago.
00:57Dans Le Docteur Givago, à un moment donné,
00:59il y a une scène extraordinaire
01:00où on voit des boyards sur deux
01:03qui trinquent au champagne,
01:06qui se penchent à la fenêtre,
01:08il y a de la neige,
01:09et ils regardent passer des moujiks,
01:14comme ils les appellent,
01:15avec des drapeaux rouges.
01:17Et il y en a un qui dit à l'autre,
01:18ça t'inquiète ?
01:19Et l'autre lui répond,
01:20non, non, ce sont des moujiks.
01:22Il dit non, maintenant,
01:23on dit des mencheviks et des bolcheviks.
01:26On a vu la suite.
01:28Et donc, cette image de sérénité
01:31sur fond des éloquences encaustiquées
01:35de nos élites,
01:38et puis ça pète dans la rue partout
01:39pendant ce temps-là,
01:40il y a un côté caverneux,
01:43il y a un côté inconscient, quoi.
01:49Et alors, il nous parle de rupture
01:50et de décalage.
01:52Mais moi, je pensais au décalage de Macron
01:54quand il a dit
01:55brainwashing,
01:58en désignant du doigt
02:00ceux qui parlent d'immigration
02:02et d'insécurité.
02:03Il est là, le décalage.
02:04C'est qui qui est décalé, là,
02:06Monsieur le Premier ministre ?
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