- il y a 6 semaines
Avec Marc Ferracci, ministre démissionnaire de l'Industrie et de l’Énergie
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NewsTranscription
00:00Maxime Liedot
00:03Il est 8h16 sur Sud Radio, ce matin mon invité politique est Marc Ferracci, bonjour.
00:07Bonjour.
00:08Ministre de l'industrie et de l'énergie, en cette fin de journée, après la clôture des marchés,
00:12l'agence de notation américaine Fitch communiquera son verdict sur la note de crédit de la dette publique de la France.
00:17Est-ce que ce matin, Marc Ferracci, vous pouvez nous dire que vous êtes confiant ?
00:20Je ne dirai rien parce que je n'ai pas d'informations.
00:23La note sera publiée, vous l'avez dit, dans la journée.
00:26Et ce que je peux vous dire, c'est que l'instabilité dans laquelle nous sommes
00:31ne facilite pas, évidemment, le fait de donner des perspectives économiques aux acteurs.
00:37Et ça, c'est quelque chose qui est assez préoccupant.
00:40Moi, je le vois sur le terrain, quand je me déplace, je ne me déplace plus
00:42puisque je suis ministre démissionnaire, ministre en affaires courantes.
00:46Mais c'est vrai que les acteurs, les chefs d'entreprise, les salariés aussi,
00:51font part d'une certaine préoccupation sur l'absence suffisante de visibilité économique.
00:57Peut-être que ça sera pris en compte dans la note, peut-être pas, je ne sais pas.
01:00Mais quel est votre sentiment en tant que ministre de l'Industrie ?
01:03Vous voyez quand même les efforts qui ont été faits, la stabilité, le sentiment politique,
01:07la volonté, en tout cas politique, au bout d'un moment, de réussir à obtenir un budget.
01:11Est-ce que vous pensez que ce sera suffisant pour éviter de dégrader cette note ?
01:14J'espère, moi, que l'esprit de responsabilité va prévaloir,
01:18que le dialogue que le Premier ministre a commencé d'instaurer
01:23avec l'ensemble des forces politiques va être conclusif,
01:26c'est-à-dire qu'il va nous permettre d'avoir un budget, il faut être clair.
01:28C'est ça l'objectif au 31 décembre.
01:30On a bien vu l'année dernière que, lorsque le gouvernement Barnier a été censuré,
01:34j'en faisais partie moi-même, tout s'est mis sur pause
01:38et que cette incertitude sur ce qu'allait être le cadre budgétaire,
01:42le cadre fiscal pour les entreprises a généré beaucoup d'attentisme,
01:46des investissements suspendus, des embauches qui ne se font pas.
01:48Il faut surtout éviter qu'on se retrouve dans cette situation.
01:51Donc moi, j'espère qu'on parviendra à trouver cette voie de passage
01:56et je pense que c'est possible.
01:58Mais au moment où nous nous parlons, effectivement,
02:01tous les efforts doivent être faits pour trouver des compromis.
02:05C'est ça les enjeux des prochains jours et des prochaines semaines.
02:07Vous venez de l'évoquer, c'est les discussions qui vont commencer
02:10entre le ministre Sébastien Lecornu et les différentes forces politiques,
02:13syndicales, bien sûr le premier ministre Sébastien Lecornu,
02:16qui l'a dit, il souhaite aussi bien une rupture sur la forme que sur le fond.
02:20Tout y passe, prise de contact avec les différentes forces.
02:22Le tout, évidemment, sans froisser la droite.
02:24On a bien compris que la volonté était de discuter davantage avec le parti socialiste.
02:28Est-ce que vous connaissez, vous, le montant du chèque déjà ?
02:30Absolument pas.
02:31Il y a un projet de budget qui a été construit sous le précédent gouvernement,
02:37celui de François Bayrou, qui visait à faire 44 milliards d'euros d'efforts, d'économies,
02:43pour limiter notre déficit et notre dette publique.
02:46Et j'insiste sur ce point.
02:47L'enjeu derrière tout ça, ça n'est pas simplement un chiffre.
02:50L'enjeu, c'est de préserver notre indépendance et notre souveraineté
02:53vis-à-vis de ceux qui nous prêtent de l'argent.
02:55On a des pays, on a des exemples dans les dernières années
02:58qui montrent que lorsqu'on abandonne cet objectif,
03:02eh bien, on se trouve soumis à la volonté de ceux qui nous prêtent.
03:06Et vous avez une première ministre britannique, il y a quelques années,
03:09Lise Truss, qui est restée à peine un mois en poste
03:13parce qu'elle avait négligé cette nécessité d'être vertueux et rigoureux
03:18sur le plan des finances publiques.
03:19Et ce que ça veut dire, puisque...
03:21Il faut faire très attention à ça.
03:21On comprend bien, quand on vous écoute, Marc Férachi,
03:23que les enjeux sont quand même considérables.
03:24Est-ce que ça doit dire que dans le prochain budget,
03:26on devra quand même, par rapport à tout ce que vous expliquez,
03:30rester aux alentours de 40 milliards ?
03:32Non, je pense qu'au moment où on se parle,
03:35l'enjeu, c'est d'avoir un budget quoi qu'il arrive.
03:38C'est ça l'objectif.
03:39Mais on comprend à quel point, pardon Marc Férachi,
03:41à quel point l'effort budgétaire...
03:42Non, non, mais singulier.
03:43Est-ce qu'on doit, oui ou non, rester aux alentours de 40 milliards
03:46en tant que ministre, certes des missionnaires,
03:47mais ministre quand même encore de l'industrie ?
03:49Est-ce que le chiffre de 40 milliards est une somme
03:52qui doit rester dans cette zone pour atteindre,
03:54on va dire, les économies ?
03:55Est-ce que c'est un chiffre qui vous paraît cohérent ?
03:57Je ne vais pas vous donner de chiffres
03:59parce que ce serait préempter la discussion
04:01et la négociation qui va avoir lieu avec les forces politiques.
04:04Ce que je peux vous dire, c'est qu'il faudra faire des efforts
04:06et je pense que tous les partis de gouvernement responsables
04:09savent qu'il faut s'attaquer à ce problème des déficits,
04:12à ce problème de la dette,
04:13et nous y sommes prêts.
04:14Je pense que l'enjeu, c'est, un, la priorité d'avoir un budget,
04:18deux, faire attention à ce que les mesures que contiennent ce budget,
04:22que contiendra ce budget, ne pénalisent pas les chefs d'entreprise,
04:25ne pénalisent pas la création d'activités,
04:27ne pénalisent pas la croissance.
04:29On rentrera sans doute dans les prochains jours
04:31et dans les prochaines semaines dans un grand niveau de détail
04:33sur ce sujet-là.
04:34Mais ensuite, moi je le dis souvent,
04:36quand on s'engage dans une négociation,
04:38de bonne foi,
04:39avec le souci de trouver un compromis,
04:41une piste d'atterrissage,
04:43il ne faut pas avoir trop de lignes rouges,
04:44à la fois sur le montant des économies,
04:47sur la nature des mesures,
04:48mais il faut dialoguer de bonne foi
04:50en expliquant à vos interlocuteurs
04:52ce que sont vos arguments,
04:53ce que sont vos points de vigilance et vos préoccupations.
04:56Moi je pense que tout le monde y est prêt à jouer.
04:58Marc Ferracci, ministre de l'Industrie et de l'Énergie,
05:00rentrons précisément dans le sujet.
05:01Les lignes rouges des uns, des autres,
05:03les volontés des uns, des autres,
05:04vous parliez d'efforts.
05:05Il y a un effort qui, on va dire,
05:06non seulement fait la ligne des journaux,
05:08mais qui revient régulièrement sur le devant de la table,
05:10c'est l'effort pour les plus fortunés.
05:12On parle beaucoup notamment de cette taxe Zuckmann.
05:15Est-ce que le prix pour, on va dire,
05:17topper dans la main des socialistes
05:18afin de créer une stabilité que vous souhaitez tant,
05:20est-ce que le prix c'est de réfléchir précisément
05:23dans un premier temps
05:23à forcément demander un effort aux plus fortunés ?
05:27Bon, la famille politique à laquelle j'appartiens,
05:30qui est aux manettes du pays depuis maintenant 8 ans,
05:34a fait de la stabilité fiscale,
05:37de la baisse des impôts,
05:38de l'attractivité,
05:39un axe de politique.
05:41Mais maintenant ?
05:42Aujourd'hui, nous sommes dans une configuration politique
05:45qui nous oblige à dépasser
05:48des positions, des postures et des situations
05:51que nous avons longtemps crues stables.
05:55Ça veut dire quoi ?
05:56C'est-à-dire que sur cette contribution des hauts revenus,
05:58dans mon esprit,
05:58Il faut y penser.
05:59Il n'y a pas de tabou.
06:00Il ne doit pas y avoir de tabou.
06:01Mais est-ce qu'il faut y penser, Marc Verrachi ?
06:02Est-ce que ça va dans votre sens ?
06:04Est-ce qu'il faut tout simplement penser,
06:05même si elle est temporaire,
06:06à une taxation des plus hauts revenus ?
06:08Peu importe la forme.
06:09Je le dis, il faut y penser.
06:10Il n'y a pas de tabou.
06:12Avec une préoccupation,
06:14c'est de ne pas pénaliser l'esprit d'entreprise.
06:17Et sur ce point,
06:18la taxe Zuckman,
06:19me semble,
06:20dans la forme dans laquelle elle est présentée...
06:22Le taxe Zuckman,
06:23c'est l'économiste,
06:24Gabriel Zuckman,
06:25qui nous explique qu'il faut instaurer
06:26un pourcentage de 2% sur les hauts revenus.
06:28100 millions de patrimoine, dit-il.
06:30Ça concerne 1 800 foyers fiscaux.
06:31Sur le patrimoine,
06:32qui inclut,
06:34et c'est ça qui est très important dans mon esprit,
06:35l'outil professionnel.
06:36Ça veut dire que quelqu'un qui a créé son entreprise,
06:39quelqu'un qui a une entreprise,
06:42qui a des perspectives très importantes,
06:43mais qui ne fait pas forcément,
06:46aujourd'hui,
06:47de résultats économiques
06:49qui permettent de verser des dividendes,
06:50sera soumise à cette taxe Zuckman.
06:53Et c'est ça,
06:54ce sur quoi je veux attirer l'attention,
06:56c'est que des entreprises
06:57qui, aujourd'hui,
06:58ne sont pas encore rentables,
06:59mais qui ont une grande valeur,
07:00ce qu'on appelle les licornes.
07:01Vous savez,
07:02ces entreprises de la tech, par exemple.
07:03On parle beaucoup de Mistral,
07:04ces derniers jours,
07:04qui a atteint un taux record.
07:06C'est un très bon exemple.
07:07Mistral,
07:07qui a été valorisé à 14 milliards d'euros.
07:09Et donc,
07:09c'est une entreprise
07:10dont les propriétaires,
07:12qui sont aussi les gestionnaires,
07:14à une grande valeur,
07:16seraient soumises à cette taxe.
07:17Ou là,
07:17les parts de cette entreprise
07:18sont soumises à cette taxe.
07:19Dans cette configuration,
07:21qu'est-ce qui se passe ?
07:22Pour devoir payer la taxe,
07:23pour payer la taxe,
07:24les gens vont être obligés
07:26de vendre les parts de cette entreprise.
07:27Et moi,
07:28en tant que ministre démissionnaire,
07:29j'insiste bien,
07:30de l'industrie,
07:31j'ai constaté,
07:33dans les derniers mois,
07:33dans les dernières semaines,
07:36que le sujet de la souveraineté,
07:38le sujet de ces entreprises
07:40chinoises,
07:41américaines,
07:41qui voulaient racheter
07:42les entreprises françaises,
07:44est un sujet absolument crucial.
07:46Est-ce que ça veut dire,
07:46néanmoins,
07:47que ce concept...
07:47si on amplifie ce sujet,
07:49si on amplifie ce problème,
07:50c'est-à-dire,
07:50si on crée les conditions
07:51pour que des entreprises françaises
07:53soient rachetées,
07:54on a un souci extrêmement lourd.
07:56Et M. Zuckmann,
07:57quand on fait cette remarque,
07:59il a une réponse
07:59qui est assez étrange.
08:01Il dit,
08:02on n'a qu'à laisser
08:02les entrepreneurs
08:04payer la taxe
08:06en donnant à l'État
08:07des parts de leurs entreprises.
08:08En réalité,
08:09l'État...
08:09Ça veut dire qu'on nationalise
08:11de manière rampante
08:12les entreprises.
08:13Donc,
08:13on voit bien que,
08:14dans ce format,
08:15ça n'est pas une bonne solution.
08:16Mais dans ce cas-là,
08:17puisque vous parlez...
08:17La contribution sur les hauts revenus,
08:19il faut en discuter.
08:20Alors,
08:20il faut en discuter,
08:21on l'a bien compris,
08:21vous l'avez dit,
08:22il faut en discuter
08:23à la contribution des hauts revenus.
08:24Il y a quelque,
08:25visiblement,
08:26volonté d'arranger la taxe Zuckmann.
08:28S'il y a quelques points
08:29qui vous sont problématiques,
08:30est-ce qu'il est possible
08:31de penser une taxe Zuckmann
08:33made in France,
08:34c'est-à-dire avec quelques arrangements ?
08:36Alors,
08:37c'est très important
08:37ce que vous avez dit
08:38sur le made in France.
08:39Il faut bien voir
08:40que,
08:41dans un monde
08:41où les capitaux
08:42peuvent changer de pays,
08:43où les gens peuvent aller
08:44s'installer ailleurs,
08:44où les entreprises
08:45peuvent se localiser ailleurs,
08:47il est évident
08:48qu'appliquer une taxe
08:49rigoureuse
08:50uniquement en France,
08:52ça pose un problème,
08:53c'est le risque
08:54de voir les gens
08:55optimiser,
08:56comme on dit,
08:57c'est-à-dire essayer
08:57d'éviter la taxe
08:58en allant ailleurs.
08:59Il y a débat
09:00sur l'impact
09:01de ce type de taxe
09:02sur l'exil fiscal,
09:03mais je pense
09:04qu'il faut faire attention à ça.
09:06Ensuite,
09:06Est-ce qu'il faut créer
09:06peut-être une taxe française ?
09:08Pardon,
09:08je reviens là-dessus.
09:09Une taxe Zuckmann
09:09à la française,
09:10c'est-à-dire modeler
09:11un peu les contours
09:12avec des discussions
09:13et les forces politiques,
09:15est-ce que ça
09:15vous y êtes favorable ?
09:16Je pense qu'il faut discuter,
09:18je le dis,
09:19je le redis,
09:20sur la question
09:21de la contribution
09:22des hauts revenus
09:23des hauts patrimoines,
09:24on voit bien que
09:25si on ne trouve pas
09:28un terrain d'atterrissage
09:30sur ce sujet,
09:31on aura beaucoup de mal
09:31à trouver un accord
09:32parce que
09:33le Parti Socialiste,
09:34qui est,
09:34il faut bien se le dire,
09:35le seul interlocuteur
09:36qui aujourd'hui
09:37est disposé
09:38à discuter
09:39avec le gouvernement,
09:41a fait de ce sujet
09:42un sujet très central.
09:44Donc,
09:44il faut discuter,
09:45je ne vais pas rentrer
09:46dans les détails,
09:47mais cette réflexion,
09:48elle existe déjà,
09:49elle a existé
09:50ces derniers mois
09:51et ces dernières semaines.
09:51Au micro-dessus de la radio,
09:52parlons également
09:53des mesures très concrètes
09:54qu'on voit,
09:55les ballons d'essai
09:56comme on dit ici et là,
09:57avec des syndicats déjà
09:58en rogne
09:58sur certaines propositions,
10:00on a entendu
10:00sur des mesures économiques
10:02qui font débat,
10:03le fait potentiellement
10:05de taxer
10:06les pourboires.
10:07Est-ce que ça,
10:08en tant que ministre
10:08de l'industrie,
10:09vous y êtes favori,
10:10peut-être même
10:10de manière temporaire,
10:12mais vous dites
10:12que c'est une manière
10:13de rééquilibrer
10:14un peu les comptes ?
10:15Moi,
10:15je pense qu'il faut
10:15avoir une ligne politique
10:17et un message politique
10:18très clair
10:19qui ne change pas
10:19tout le temps.
10:20Le message politique
10:21qu'on porte depuis des années
10:22et encore ces derniers mois,
10:24c'est de valoriser le travail.
10:25C'est de valoriser le travail.
10:26Donc,
10:27on ne taxe pas.
10:27Ça veut dire
10:28que toutes les mesures
10:30qui vont dans le sens
10:32d'une meilleure valorisation
10:33du travail
10:33doivent être privilégiées.
10:35Est-ce que c'est le fait
10:36de ne pas taxer
10:37les pourboires
10:38qui permet le mieux
10:39de valoriser le travail ?
10:40Moi,
10:40je serais plutôt favorable
10:41à ce qu'on aborde
10:42les choses
10:42de manière plus globale.
10:43Je vous donne un exemple.
10:44Non,
10:45mais attendez,
10:45sur cette question,
10:47on évite de taxer
10:48les pourboires.
10:48Non,
10:48je vais vous répondre.
10:50plutôt que de s'attaquer
10:53à un sujet
10:54qui concerne
10:54une partie simplement
10:56de la population
10:56des salariés
10:57que sont les gens
10:58qui bénéficient
10:59des pourboires.
11:00Moi,
11:00je suis pour que
11:01tous les salariés
11:02aient une meilleure
11:04rémunération
11:04de leur travail.
11:05Et ça,
11:06ça suppose
11:06de réfléchir
11:07à,
11:08sur la fiche de paye,
11:09rapprocher le brut du net.
11:10Faire en sorte que
11:11le salaire
11:12soit moins taxé.
11:14Il y a aujourd'hui,
11:16je pense,
11:16des marges de manœuvre
11:17et de discussion
11:18et de discussion
11:19sur ce sujet
11:20dans le cadre
11:20des dégociations
11:22qui vont avoir lieu.
11:24Vous avez des taxes
11:25sur le salaire
11:26comme la CSG
11:27qui porte sur les salariés
11:29qui peut-être
11:30mériterait
11:30d'être regardé.
11:31Donc moi,
11:32j'ai envie
11:32qu'on regarde le sujet
11:33de manière plus globale
11:34que le seul sujet
11:34de la taxation
11:35des pourboires.
11:36On comprend quand même
11:37que vous n'y êtes pas
11:37forcément favorable
11:38concernant notamment
11:39le milieu de la restauration,
11:40taxer les pourboires.
11:41On sent bien
11:41que ce n'est pas
11:42extraordinaire comme idée.
11:44Autre décision
11:44qu'on a vue passer
11:45il y a deux jours,
11:45c'est cette décision
11:46de la Cour de cassation
11:47concernant le report
11:48des congés payés
11:49en cas d'arrêt maladie.
11:51Est-ce une décision
11:52dans le monde du travail ?
11:52Il y a une certaine logique ?
11:54C'est une décision
11:55qui applique
11:55une règle
11:56qui a été établie
11:57au niveau européen.
11:58Donc la Cour de cassation
11:58est dans son rôle
12:00et moi je ne commande pas
12:00les décisions de justice.
12:01En revanche,
12:02je suis préoccupé.
12:02Je suis préoccupé
12:03parce que...
12:04Vous êtes préoccupé
12:05de cette décision ?
12:06Je suis préoccupé
12:06des conséquences
12:07de cette décision
12:08sur la compétitivité
12:09des entreprises
12:09et sur l'augmentation
12:11du coût du travail
12:11que ça peut
12:12et que ça va
12:13très probablement générer.
12:14Donc moi je pense
12:18pour voir ce que
12:20au niveau du droit français
12:21on peut envisager
12:23comme aménagement
12:24comme plafonnement
12:24par exemple
12:25parce que ce qu'il faut bien voir
12:26c'est qu'en matière
12:27de congés payés
12:28en matière de droit du travail
12:29On est beaucoup plus généreux
12:29que les autres pays européens.
12:30Exactement.
12:31On est mieux disant
12:32par rapport à beaucoup
12:34d'autres pays européens
12:35et donc appliquer
12:36de manière parfaitement uniforme
12:37les règles européennes
12:38ça peut poser des problèmes
12:39et si j'élargis
12:40ça doit nous obliger
12:42à réfléchir
12:43à la manière
12:44dont on améliore
12:45la compétitivité
12:46de nos entreprises
12:46au regard du coût du travail.
12:47Moi je défends
12:48depuis très longtemps
12:48une baisse du coût du travail
12:50et une réflexion
12:52sur comment est-ce qu'on finance
12:53notre protection sociale
12:54Aujourd'hui la protection sociale
12:55elle se finance
12:56en taxant énormément le travail
12:57beaucoup de cotisations patronales
12:59beaucoup de cotisations salariales aussi
13:00et donc on revient
13:01sur le sujet
13:02que j'évoquais précédemment
13:03je pense qu'il faut
13:04diminuer le coût du travail
13:05et j'espère que
13:07les prochaines semaines
13:08seront aussi l'occasion
13:09de discuter de cette question-là.
13:09Et notamment auprès de Bruxelles
13:11concernant cette décision
13:12encore une dernière question
13:13Marc Ferrati
13:13j'imagine que vous avez envie
13:14de rester à votre poste ?
13:16Moi je suis fier
13:17et heureux
13:18et je l'espère
13:19utile en tant que ministre
13:20donc je ne veux pas vous raconter
13:22mais le sujet
13:23ce n'est pas de se regarder
13:23le nombril
13:24et d'essayer de garder son poste
13:26le sujet c'est
13:27d'être
13:28comme le Premier Ministre l'a dit
13:30sérieux et créatif
13:31créatif ça veut dire
13:32réfléchir à des mesures
13:33qui permettent de trouver
13:34des voies de passage
13:35dans la négociation
13:36Si vous restez Marc Ferrati
13:37on sent quand même
13:37que c'est un tout petit peu
13:38votre volonté ce matin
13:39ce qui est normal
13:39est-ce que vous considérez
13:40comme très important
13:42dès la reprise d'un fonctionnement
13:43d'un gouvernement
13:43constitué et normal
13:45de faire avancer absolument
13:46le dossier de la programmation
13:48pluriannuelle de l'énergie
13:49qui était sur le dossier
13:50du Premier Ministre
13:51et dont le décret
13:51on attend toujours sa signature
13:53J'ai eu l'occasion de le dire
13:54dans mes précédentes fonctions
13:56de Ministre de plein exercice
13:58c'est un décret important
13:59parce qu'il donne
14:00un cap pour la politique énergétique
14:02de notre pays
14:02c'est un décret très important
14:04pour la filière nucléaire
14:05parce qu'aujourd'hui
14:05on veut construire
14:06des nouveaux réacteurs
14:07mais l'actuelle programmation
14:09celle qui est en vigueur
14:10et qu'on veut changer
14:11prévoit de fermer des réacteurs
14:13et donc on a besoin de ça
14:14pour mettre la filière nucléaire
14:16en mouvement
14:16et pour pouvoir s'engager
14:17dans la construction
14:18de ces réacteurs
14:19de manière vraiment
14:19très volontariste
14:20et on a besoin aussi
14:21de cela
14:22pour développer les énergies renouvelables
14:23parce qu'il y a une complémentarité
14:25entre les deux
14:25donc moi je pense
14:26que les acteurs industriels
14:27attendent
14:28la publication de ce décret
14:30qu'il y a des emplois industriels
14:32dans les territoires
14:32avant la fin de l'année
14:33je ne donne pas
14:34d'abord
14:35parce que je ne serai peut-être
14:36plus en poste
14:37dans les prochaines semaines
14:39mais je dis simplement
14:41qu'il y a un enjeu
14:41à donner un cap énergétique au pays
14:43Merci beaucoup Marc Ferraci
14:44d'avoir été avec nous
14:45ministre démissionnaire
14:46de l'industrie et de l'énergie
14:47merci beaucoup
14:48d'avoir été à notre micro ce matin
14:49on entend vos différentes inquiétudes
14:51notamment sur la compétitivité
14:52le coût du travail
14:53suite à cette décision
14:54et cet arrêt de la cour de casation
14:56dans un instant
14:57sur Sud Radio
14:57le grand débrief
14:58Arlette Chabot
14:59Régis Maillot nous rejoignent
15:00et vous auditeurs
15:010826 300 300
15:03notamment pour répondre
15:04à cette question
15:04faut-il instaurer
15:05pour les parents un peu négligents
15:07justement un délit
15:0830 000 euros d'amende
15:09et deux ans de prison
15:10c'est en tout cas
15:11ce qui peut arriver
15:11si vous ne surveillez pas assez
15:13vos enfants sur les écrans
15:14c'est une petite idée
15:15qui fait son chemin
15:16je veux vos commentaires
15:160826 300 300
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