- il y a 4 semaines
Avec Marc Fesneau, député Modem du Loir et Cher et Président du groupe Les Démocrates à l'Assemblée nationale
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:06Et l'invité de Jean-François Aquili ce matin, un patron, le président de la CPME, Amir Reza Tofighi.
00:12Jean-François.
00:12Bonjour à vous Amir Reza Tofighi.
00:14Bonjour.
00:15Soyons le bienvenus.
00:16Il n'y aura pas d'autre solution que la dissolution.
00:19C'est Nicolas Sarkozy, ancien président, qui le dit lui-même dans une interview au Figaro.
00:25Nous allons vers un chaos.
00:27Écoutez, je ne sais pas et je pense que nous les chefs d'entreprise, ce qu'on demande, au-delà de tous ces calculs politiques, c'est d'avoir une sorte de visibilité.
00:38On ne peut pas aujourd'hui, en tant que chef d'entreprise, investir, recruter, si on ne sait pas de quoi sera l'avenir demain.
00:44Quel niveau de charge on aura ? Est-ce qu'on aura des impôts supplémentaires ?
00:47Nous, ça fait un an qu'aujourd'hui qu'on a des difficultés.
00:49Mais malgré ça, on a une activité qui tient.
00:52Malgré ça, on a des chefs d'entreprise qui sont résilients.
00:53Mais à un moment donné, il faut quand même qu'on puisse savoir de quoi sera fait l'avenir demain.
00:57Vous dites résilients, c'est-à-dire qu'en fait, vous faites le dos rond, vous attendez que tous ces politiques finissent par s'entendre et pour pouvoir travailler normalement.
01:05C'est ce qu'on fait depuis un an.
01:07On peut voir, aujourd'hui, on a quand même un pays qui continue à avoir de la croissance.
01:09Et moi, j'aimerais quand même féliciter tous les entrepreneurs, tous les chefs d'entreprise qui, aujourd'hui, avec leurs salariés, continuent à produire en France, à générer l'activité, malgré ce contexte politique.
01:19Mais à un moment donné, le risque, c'est vraiment que si on continue à avoir une instabilité politique, que l'activité continue à reculer.
01:26Moi, je rappelle quand même qu'on a un niveau de défaillance record aujourd'hui en France.
01:30Combien de faillites l'an dernier ?
01:32On a plus de 60 000 défaillances l'an dernier.
01:36On reste à un niveau très haut.
01:37On a plus de 30% d'augmentation dans les belles PME.
01:39Donc, c'est des chiffres qui sont très inquiétants.
01:41Et moi, je rappelle quand même qu'à chaque fois qu'une entreprise ferme, c'est des salariés qui perdent leur emploi.
01:45C'est un dirigeant qui se retrouve en faillite, qui parfois a mis tous ses deniers personnels.
01:50Donc, c'est quand même des histoires de vie à chaque fois.
01:52Les politiques, vous les croisez quand même ?
01:55Vous les rencontrez, ils vous sollicitent ?
01:56Qu'est-ce que vous leur dites ?
01:57Parce que vous avez parlé de cocktails explosifs.
02:00C'était dans les échos.
02:00Moi, je leur dis qu'on peut avoir des débats qui sont sains.
02:04On peut débattre de comment répartir la valeur, de la taxation des ultra-riches.
02:08Mais il y a un sujet sur lequel on ne peut pas avoir de débat aujourd'hui.
02:11Tout le monde devrait être d'accord.
02:12C'est la défense de l'entreprise.
02:14Défendre l'entreprise, c'est défendre les salariés qui travaillent dedans.
02:16C'est défendre le tissu économique français.
02:18Donc, tous les partis politiques devraient être derrière l'entreprise.
02:21Je ne comprends même pas que...
02:22Ils ne le sont pas, Amir Reza Tofighi.
02:24Et quand on continue à débat de...
02:25Est-ce qu'il faut taxer plus les entreprises ?
02:27On n'est pas derrière l'entreprise.
02:28Aujourd'hui, pour être derrière l'entreprise, il faut lui donner de l'énergie,
02:31il faut lui donner du souffle, il faut lui donner les moyens d'investir.
02:33Donc non, aujourd'hui, tout le monde n'est pas derrière son entreprise.
02:35Et moi, je considère que l'ensemble de la classe politique
02:38devrait réfléchir à comment on donne encore plus d'énergie à nos entreprises.
02:41Est-ce que vous faites un distinguo entre les PME que vous incarnez
02:45et ce qu'on appelle les ultra-riches ?
02:48Vous savez, même François Bayrou, devant la CFDT,
02:50a dit qu'il fallait réfléchir à une taxation des grandes fortunes.
02:54Mais c'est des débats qui sont bien évidemment normales dans une démocratie.
02:58Mais moi, je suis là pour défendre l'entreprise.
03:00Quelle que soit sa taille ?
03:02Moi, mon organisation défend avant tout l'économie réelle,
03:06donc les PME, les entreprises sur les territoires.
03:0799% des entreprises.
03:09Exactement.
03:10Mais ensuite, de dire qu'on a un sujet sur la taxation des ultra-riches,
03:14j'ai envie de vous dire,
03:15c'est des débats qui sont sains dans une démocratie.
03:18Moi, mon sujet, c'est avant tout la défense de l'entreprise.
03:20Et bien évidemment, la TPE et la PME.
03:22Et c'est des entreprises qui produisent sur tous les territoires.
03:24Aujourd'hui, si l'ensemble de la classe politique ne les défend pas,
03:27demain, on ne fera que d'importer des produits qui viennent du bout du monde
03:30et on aura plus d'entreprises sur les territoires.
03:31Il n'y aura plus de boîtes et on importera de Chine massivement,
03:34comme ça se passe déjà.
03:36Amir Reza Tofighi, la taxe Zuckman,
03:39voulue par notamment le Parti Socialiste et le reste de la gauche,
03:42c'est-à-dire 2% de taxation des patrimoines au-delà de 100 millions d'euros,
03:46si elle ait été votée, les ultra-riches, qui sont très peu nombreux,
03:50ils déménagent dans la journée, dans la soirée, ils sont partis.
03:53Est-ce que c'est préjudiciable pour le pays ?
03:56Si on regarde du côté de l'entreprise,
03:58aujourd'hui, la taxe Zuckman, c'est de dire qu'on va taxer sur la valeur du patrimoine,
04:03y compris la valeur de l'entreprise.
04:05Qu'est-ce que ça veut dire ?
04:05C'est-à-dire qu'aujourd'hui, un entrepreneur, un chef d'entreprise,
04:07qui a une belle entreprise, une ETI sur un territoire,
04:10va devoir payer un impôt sur une valeur théorique de son entreprise.
04:14Et donc, ce sont des montants qui peuvent être très élevés.
04:18Et donc, qu'est-ce qu'il va faire demain ?
04:19En fait, il n'aura pas de choix que vendre son entreprise pour payer l'impôt.
04:21Parce qu'il n'aura pas l'argent pour payer de l'impôt,
04:23parce que ce n'est pas de la trésorerie, en fait.
04:25Et donc, ce qui est terrible dans cette taxe Zuckman, en fait,
04:29telle qu'elle est aujourd'hui,
04:30c'est que si on taxe sur la valeur de l'entreprise,
04:32on va se retrouver avec des dirigeants qui n'auront pas l'autre choix
04:34que de vendre leur entreprise à des fonds de pension américains,
04:37à des fonds d'investissement étrangers.
04:39Et donc, on va perdre notre tissu économique,
04:40on va perdre notre souveraineté économique.
04:42Donc, moi, vraiment, je dis,
04:43ceux qui défendent la taxe Zuckman telle qu'elle est aujourd'hui,
04:45ça veut dire avec le patrimoine professionnel,
04:49donc avec la valeur de l'entreprise du dirigeant...
04:52Donc, ce n'est pas la bonne idée, vous nous dites ce matin.
04:54Tel quel non.
04:55Tel quel non.
04:56Tel quel non.
04:56Et c'est vraiment une attaque à notre souveraineté économique,
04:59c'est une attaque au tissu économique, aux entreprises familiales.
05:01Amir Reza Tofeghi, Jordan Bardella, le président du Rassemblement National,
05:05a écrit une lettre de deux pages adressée aux chefs d'entreprise de France
05:09pour tenter de vous rassurer.
05:11Le RN votera contre la confiance,
05:12mais veut se poser en garant de la stabilité économique.
05:18Je ne vous demande pas de faire de la politique ce matin,
05:19mais quand même, vu l'impact que ça a sur l'activité de nos PME,
05:23est-ce que c'est un parti comme les autres à vos yeux ?
05:26Est-ce que vous seriez rassuré de le voir ?
05:28Je ne sais pas, moi, à Matignon ?
05:31Écoutez, moi, je ne sépare aucun parti des autres.
05:34Donc, pour moi, tous les partis aujourd'hui qui sont à l'Assemblée
05:36sont des partis comme les autres.
05:38Moi, ce qui est important, et je vous l'ai dit au début,
05:39c'est que, pour moi, l'ensemble des partis politiques
05:41devraient être derrière l'entreprise,
05:44derrière les TPE et les PME françaises.
05:46Vous avez l'impression que le RN rassure les patrons aujourd'hui ?
05:49En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'ils essaient de rassurer aujourd'hui.
05:51En effet, ils ont fait un courrier.
05:52Mais moi, j'aimerais avoir un courrier de tous les partis politiques.
05:55J'aimerais que tous les partis politiques fassent un courrier
05:57à l'ensemble des chefs d'entreprise en disant
05:58« On est là derrière vous, on est là pour que vous puissiez créer la valeur,
06:01on est là pour que vous puissiez mieux payer vos salariés. »
06:03Parce que vous savez, il y a quelque chose qui est insoutenable aujourd'hui en France.
06:06C'est que les chefs d'entreprise
06:07voient leurs salariés qui ne gagnent plus assez,
06:10voient leurs salariés qui ont parfois du mal à se loger,
06:12du mal avec leur pouvoir d'achat.
06:14Et pourtant, ils n'ont jamais autant payé
06:16de charges salariales, de charges patronales.
06:18Et donc, il y a quand même un sujet aujourd'hui
06:20de se dire qu'entre ce que l'entreprise paye et ce que le salarié a à la fin du mois,
06:23il y a un vrai débat à avoir.
06:25Parce qu'on n'arrivera pas aujourd'hui à mieux payer nos salariés
06:27si on a toujours autant de charges sur l'entreprise.
06:29Vous dites quoi, Amir ?
06:30Rézatophégui, stop, halte au feu, stop les charges, stop les impôts, stop les hausses.
06:34Vous êtes montré du doigt, les patrons.
06:36Les patrons, tout confondu finalement.
06:39Dans le débat public, il y a cet anathème sur les patrons.
06:42Écoutez, on va juste rappeler que les patrons, c'est l'artisan
06:44qui vient faire les travaux chez vous, c'est le boucher
06:46dans votre rue, c'est boulanger, c'est tout ça les patrons en fait.
06:50C'est des gens que vous voyez tous les jours, qui sont à vos côtés.
06:53Donc, derrière ce fantasme du patron tel qu'on peut l'imaginer,
06:57je pense que les Français aiment leur patron.
06:59Les Français aiment leur patron.
07:00Vous avez vu, dans le chaos du moment,
07:03dont François Bayrou est supposément censé faire ses valises lundi,
07:06vous avez cette main tendue des socialistes à Emmanuel Macron,
07:12Olivier Faure, qui se dit à la disposition pour discuter d'une participation.
07:16Il veut, lui, un gouvernement de gauche.
07:18Vous le verriez arriver, je ne sais pas si vous le connaissez Olivier Faure,
07:21vous le verriez arriver à Matignon, et pour quelle politique ?
07:25Pour les PME ?
07:26Alors oui, je le connais, et moi, vous savez,
07:29je n'ai pas d'avis sur les partis politiques qui seraient à la bâtiment de demain.
07:32Oui, on a bien compris.
07:33Je vous parle de l'impact, supposé, sur les entreprises.
07:37Moi, ce que je peux vous dire, c'est que si demain,
07:40le Parti Socialiste est au pouvoir,
07:42je serai là pour leur rappeler que c'est important
07:44qu'ils soient derrière leur entreprise.
07:46Parce qu'en fait, qu'on ait un débat sur la répartition de la valeur qui est créée,
07:51ce débat, moi, je suis prêt à l'avoir avec eux,
07:52et c'est un débat qui est sain.
07:54Mais ce qui est important, d'ailleurs, c'est d'être sûr
07:56qu'on arrive à créer de la valeur ensemble.
07:57On arrive à créer de la valeur en France.
07:59Et moi, c'est ce que je rappellerai demain à Olivier Faure,
08:01s'il est à Matignon,
08:02c'est qu'il a besoin des entreprises en France,
08:04et que nous, on sera là pour les défendre.
08:06Amir Reza Tofegui, vous verriez un grand patron français.
08:09C'est un peu dans l'air, cette histoire.
08:12Arriver aux commandes, peut-être,
08:13parce qu'il est dit qu'un patron, peut-être,
08:16gérerait mieux les affaires du pays
08:18que des politiques qui, souvent, n'entendent rien en économie.
08:22Vous savez, dans nos entreprises...
08:23Un patron français à Matignon.
08:24Ça peut être une bonne solution.
08:26Dans nos entreprises, qu'est-ce qu'on fait ?
08:27Une bonne solution, vous dites ?
08:28Bien sûr.
08:29Qu'est-ce qu'on fait dans nos entreprises ?
08:30On fait toujours mieux avec moins de moyens.
08:33On essaie d'être toujours plus productif.
08:34On crée du compromis.
08:36Dans nos entreprises, aujourd'hui,
08:37il y a du compromis avec nos salariés.
08:39On a un lien social qui est fort.
08:42Eh bien, la France a besoin de ça.
08:43Pourquoi pas, en effet, un grand chef d'entreprise à Matignon ?
08:46Un grand chef d'entreprise à Matignon.
08:47Alors, vous avez, vous,
08:49quand vous avez été élu,
08:50c'était en janvier,
08:51la tête de la Confédération,
08:52vous avez proposé une commission d'entrepreneurs
08:54chargés de réduire les dépenses publiques.
08:56C'est comme le DOGE,
08:57vous savez,
08:58le Department of Government Efficiency
09:00d'Elon Musk.
09:01Vous voulez quoi ?
09:02Une sorte d'Elon Musk à la française
09:03pour faire le ménage.
09:05Mais dans quoi, au juste ?
09:07Aujourd'hui,
09:07quand on prend la bureaucratie française
09:10dans sa globalité,
09:10l'administration française,
09:12il y a énormément d'économies à faire.
09:14Et qui mieux qu'un entrepreneur
09:15qui fait ça au quotidien dans son entreprise
09:16pour avoir cette vision externe
09:18et pour justement apporter ça
09:19à la France.
09:21Moi, il y a plein d'entrepreneurs,
09:22il y a plein de dirigeants
09:23qui seraient prêts bénévolement
09:24à travailler pour la France
09:24pour justement lui faire des économies.
09:26Donc moi, l'appel que j'annonce en effet,
09:27c'est de dire,
09:28profitez de cette force qu'a la France
09:30qui sont tous ces entrepreneurs
09:31pour justement résoudre
09:33les défis de la France.
09:34Vous avez émis des pistes,
09:36la CPME sur les retraites,
09:38sur l'abattement des retraités
09:41et autres sujets.
09:42Là, il y a un nouveau Premier ministre
09:43qui s'installe la semaine prochaine.
09:44Je ne sais pas si ça va être le cas.
09:46Qu'est-ce que vous lui demandez précisément ?
09:48La première mesure que vous souhaiteriez,
09:50vous, patron de la Confédération
09:53des petites et moyennes entreprises,
09:54vous lui dites quoi ?
09:56Il faut être réaliste.
09:58Sur les 18 prochains mois,
09:59on sait bien que la situation
10:00va être très compliquée.
10:02Donc, si on est très réaliste,
10:03nous, qu'est-ce qu'on veut ?
10:04On veut déjà être sûr
10:05que dans les 18 prochains mois,
10:06on ne va pas avoir d'impôts supplémentaires.
10:07On ne demande pas d'aide.
10:09On ne demande pas de lait de charge.
10:10Pas d'impôts supplémentaires.
10:11Pas d'impôts supplémentaires.
10:13Qu'on nous laisse tranquilles,
10:14qu'on simplifie notre vie.
10:15En fait, dans les 18 prochains mois,
10:17il y a quelque chose
10:17qui ne coûte rien à l'État.
10:19C'est de passer du temps
10:20à simplifier la vie des entreprises.
10:22Vous pensez à quoi précisément ?
10:23L'ensemble des normes qu'on a,
10:24l'ensemble de la réglementation
10:26qui continue à s'imposer,
10:27qu'elle vienne de l'Europe
10:28ou qu'elle vienne de la France,
10:29ça ne coûte rien aujourd'hui.
10:30Et ça fait gagner du temps à l'entreprise.
10:31Ça fait gagner de l'argent à l'entreprise.
10:33Et ça rend fou, en fait,
10:33aujourd'hui, les chefs d'entreprise.
10:34Donc, passons ces 18 prochains mois.
10:36Parce qu'on n'a pas d'argent aujourd'hui
10:37pour baisser les impôts.
10:38Mais passons ces 18 prochains mois
10:39à faire, bien évidemment,
10:40des économies dans la dépense publique
10:42pour qu'on puisse répondre
10:44au défi de la dette de la France.
10:45Mais aussi, à faire gagner du temps
10:47aux chefs d'entreprise.
10:48À résoudre ce fardeau normatif
10:49qui pèse sur notre pays.
10:50La réforme structurelle, en quelque sorte.
10:52On ouvre le capot, on simplifie.
10:53C'est ça ?
10:54Oui.
10:54Il y a tellement de choses
10:55qu'on peut simplifier.
10:55Il y a tellement de règles,
10:56aujourd'hui, qui ne servent à rien.
10:57Donc, passons les 18 prochains mois
10:59à faire ça.
11:00Et l'élection présidentielle
11:00permettra de relancer le pays
11:02avec un vrai projet.
11:03Vous avez vu le débat.
11:04Les entreprises trop pédées,
11:05on parle des 211 milliards,
11:07je ne sais pas si ce chiffre
11:07correspond vraiment à la réalité.
11:09Là aussi, même François Bayrou
11:10a dit qu'on va peut-être
11:11faire le ménage.
11:12Il y a des niches fiscales
11:13que nous allons supprimer.
11:14Amélie de Montchalin
11:15en a listé une cinquantaine.
11:16Là, vous êtes d'accord
11:17avec ça aussi ?
11:18Il y a des aides
11:18qui sont mal dirigées,
11:20mal fléchées.
11:21Alors, ce chiffre
11:22des 211 milliards du Sénat,
11:23c'est un fantasme.
11:25En fait, on a réuni des choses
11:27qui n'ont aucun rapport.
11:27Par exemple, lorsqu'on met la TVA
11:29de 10% pour les artisans,
11:32est-ce que c'est une aide
11:32à l'entreprise ?
11:33Non.
11:33Aujourd'hui, lorsque vous faites
11:34des travaux chez vous
11:35et que vous ne payez que 10% de TVA,
11:36si demain, le taux de TVA
11:37passe à 20%,
11:38vous paierez 10% plus
11:39à vos travaux.
11:40Moi, je considère que ça,
11:41par exemple, c'est une aide
11:41aux consommateurs.
11:43Et heureusement qu'on a ça.
11:44Pas touche à ça.
11:45En tout cas, si on touche à ça,
11:46c'est 10% de plus
11:47pour les travaux chez vous.
11:48Et en fait, ces 211 milliards,
11:49à la fin, c'est ça.
11:50C'est des aides aux consommateurs,
11:52c'est parfois des aides
11:52aux entreprises publiques,
11:54c'est aussi parfois
11:55des aides aux entreprises,
11:55mais pour des politiques publiques,
11:56la politique de l'emploi.
11:58Un ultime mot avec vous,
11:59Amir Reza Tofeghi.
12:00La situation,
12:01elle va basculer la semaine prochaine.
12:02Vous êtes un président inquiet.
12:05Je suis un président inquiet,
12:06mais je suis aussi
12:07un président optimiste.
12:08Moi, je salue
12:08la résilience des entrepreneurs,
12:10mais j'alerte quand même
12:11que cette résilience,
12:12elle peut devenir
12:13un ras-le-bol général
12:14si, à un moment donné,
12:16on a l'impression
12:16qu'on n'est pas écouté
12:17et qu'on n'est pas soutenu.
12:19Allez, merci à vous,
12:19Amir Reza Tofeghi,
12:20président de la CPME,
12:22la Confédération
12:23des petites et moyennes entreprises
12:25résilientes
12:25d'avoir été
12:26l'invité de Sud Radio.
12:28Merci beaucoup.
12:29Allez, dans un instant,
12:30est-ce que vous êtes d'accord
12:31avec ce qu'a dit
12:32Amir Reza Tofeghi ?
12:34Par exemple,
12:34pourquoi pas
12:35un grand chef d'entreprise
12:36à la tête du pays
12:38pourrait essayer
12:39de relancer cela ?
12:41Et le ras-le-bol aussi
12:42des patrons.
12:43Il y a les grands patrons
12:44et puis il y a
12:45les patrons des PME
12:47et des TPE également.
12:49Il y a eu
12:50des témoignages déjà
12:51depuis le début de la semaine
12:52sur Sud Radio.
12:53Vous n'hésitez pas,
12:54vous nous appelez
12:540 826 300 300.
12:57Donc évidemment,
12:59des témoignages
13:00sur cette incertitude
13:02qui est mauvaise
13:02pour le contexte économique,
13:05bien sûr,
13:05dans les jours qui viennent.
13:07Et puis,
13:07on va s'intéresser aussi
13:08au mouvement
13:09Bloquons-Tout.
13:09Nous sommes à une semaine
13:11de ce mouvement
13:11Bloquons-Tout.
13:13C'est beaucoup l'ultra-gauche
13:14qui est visiblement
13:15selon les services
13:15d'enseignement derrière
13:16où il y aura
13:17des actes
13:18possibles
13:19de sabotage.
13:20Nous en parlons
13:21dans un instant
13:21et d'autres sujets
13:22dans le Grand Débrief
13:23avec Éric Revelle
13:24et Elisabeth Lévy.
13:25Merci.
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