00:0017h32, dans quelques instants la clôture, d'abord on entre dans la data room.
00:11C'est votre poussée de croissance, chaque soir avant la clôture, des datas rares, mais qui nous font grandir.
00:17Wilfried et François, comptez-vous nous faire grandir ?
00:21Oui Guillaume.
00:22Alors voici la data room.
00:23Une minute chacun pour présenter une data forte.
00:25On va démarrer avec vous François. Votre data ce soir, 300 milliards de dollars.
00:30Alors ça fait référence à la valorisation justement d'OpenEye.
00:34Donc comme on le disait tout à l'heure, l'IA en fait aujourd'hui atteint des niveaux de valorisation qui sont extrêmes.
00:42Cette semaine, ASML a pris une participation de 1,3 milliard dans Mistral AI, qui valorise le groupe à 14 milliards de dollars.
00:54Donc 14 milliards de dollars en face de 300 milliards, effectivement c'est une goutte d'eau dans un océan.
00:58Mais ce qu'il faut voir quand même, c'est que cette valorisation, c'est le double de la valorisation d'il y a à peine un an.
01:05On peut s'en féliciter, c'est une start-up française, mais ça marque aussi l'écart qu'il y a sur le domaine de l'IA entre les entreprises européennes et les entreprises américaines.
01:14Et donc quand on remet ça en perspective par rapport au marché actions, on a à peu près des similitudes avec aujourd'hui des valorisations qui commencent à être extrêmes sur des acteurs IA.
01:25Et en Europe, on a plutôt des opérateurs de software, de l'IT services, qui eux sont considérés comme étant disruptés.
01:33Oui, tout à fait. Mais enfin, il y a une bonne nouvelle.
01:35Donc c'est qu'en termes de valorisation, Mistral AI croit, voit sa valorisation croître aussi vite que celle d'OpenEye.
01:41Voilà, même s'il y a un écart de valor entre les deux, les deux auront doublé en maintenant.
01:45Ah non, non, absolument.
01:45Bah oui, c'est bon à prendre ça.
01:47Ou la similitude.
01:47Effectivement. Vous avez mis la barre particulièrement haute et la pression sur les épaules de Wilfried, François.
01:52À vous Wilfried. Une minute pour ce chiffre. 86%.
01:55Oui, 86%. Alors, 86% c'est la part des emplois dans le secteur de la santé qui ont été les emplois nets créés aux Etats-Unis.
02:06Les emplois nets créés aux Etats-Unis depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, c'est à peu près 600 000 emplois.
02:11Dans ces 600 000 emplois, vous avez plus de 500 000 uniquement liés au secteur de la santé.
02:16C'est-à-dire, tout le reste, en fait, c'est à peine 100 000 emplois.
02:20Et ça veut dire quoi ?
02:21Ça veut dire qu'aujourd'hui, le pari, clairement, de réindustrialisation, de renouveau manufacturier, il ne se voit pas dans l'emploi.
02:29Ça veut dire également que vous avez beaucoup de secteurs qui détruisent de l'emploi aux Etats-Unis
02:33et que seul le secteur qui est très intensif de la santé est en train véritablement de tirer le marché de l'emploi.
02:40Et ce n'est pas le secteur où les gens sont le mieux payés non plus.
02:43Et donc, attention, c'est un signe d'une société qui, certes, continue à bien tourner,
02:48mais c'est une société qui, quand même, reste assez fragile.
02:51Et par rapport à l'évaluation du marché américain, ça veut dire qu'il faut suivre ça,
02:55parce que la fragilité, c'est un signe de non-sérénité.
02:5986% des créations nettes d'emplois aux Etats-Unis depuis le début du mandat de Donald Trump,
03:0286% viennent du secteur de la santé.
03:05Et vous dites que c'est de la précarisation aussi, parce que ces métiers-là sont mal payés.
03:07Et d'ailleurs, Antoine, on a eu tout à l'heure une révision aussi du taux de pauvreté américain.
03:11Au-delà des 17,5% de la population, effectivement.
03:15Oui, ça compte également.
03:17Merci, messieurs, de nous avoir accompagnés ce soir.
03:18Wilfried Galland et François Dossou étaient nos experts, nos invités.
