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  • il y a 3 mois

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00:00Europe 1 soir week-end, 19h, 21h, Stéphanie Demureux.
00:04On est toujours en compagnie de nos chroniqueurs de la deuxième heure, Ophélie Roch et Raphaël Steinville.
00:09Notre invité Mathieu Vallée, eurodéputé et porte-parole du Rassemblement National.
00:13On s'est interrogé il y a quelques instants sur le fait de savoir si finalement cette affaire dont on parle tous aujourd'hui va changer quelque chose.
00:22Raphaël Steinville, vous nous le disiez il y a quelques instants.
00:24La Société des journalistes de France Inter a plutôt apporté son soutien à Thomas Legrand et à Patrick Cohen.
00:31Pour l'instant, silence radio de la part de Mme Ernot.
00:34Les autres médias, moi je guette un petit peu les écrans qu'on a dans le studio.
00:38Pas grand monde en parle, il y a eu une petite quelques minutes sur BFM TV.
00:41Comment ça parle des yaourts sur France Info ?
00:43Oui, tout le monde est dans le vote de confiance.
00:45Circuler, il n'y a rien à voir.
00:47Pour autant, moi je pense que les Français sont beaucoup plus promptes à s'emparer de ce genre d'affaires
00:53que les politiques ou les journalistes, parce que ça les dérange,
00:58parce que ça met une fois en scène une certaine connivence
01:03qui ne fait que dégrader encore l'image que les Français ont d'eux.
01:08Moi je pense que les Français sont très alertes
01:11et que d'une certaine manière, dans le futur, je vois mal comment Patrick Cohen,
01:17qui a micro ouvert et à France Inter et sur France 5 dans cet avou,
01:22pourra continuer à être crédible lorsqu'il voudra s'en prendre à telle ou telle politique
01:26et lorsqu'il voudra tresser les louanges de Raphaël Glussmann
01:30ou d'un autre classique du Parti Socialiste.
01:33Je pense que c'est sa parole qui est abîmée,
01:35c'est la parole du service public qui est abîmée.
01:37On a appris il y a quelques minutes que Patrick Cohen portait plainte
01:41pour violation de conversations privées.
01:45C'est intéressant parce que c'est un argument qui est repris par beaucoup de personnes
01:48pour tenter d'affaiblir la portée des révélations de l'incorrect.
01:52La journaliste Juliette Briens qui est à l'origine de cette diffusion
01:54disait qu'il parlait assez fort dans le café,
01:56ça n'avait pas l'air non plus d'être...
01:57J'ai envie de vous dire, indépendamment de ça,
01:59je n'ai pas souvenir que mes confrères du service public
02:05se soient offusquées lorsque Mediapart est le point en 2010
02:08et ont révélé les conversations privées de Liliane Bétancourt
02:13avec des proches de Liliane Sarkozy.
02:14Et puis Élise Lucet, c'est sa méthode.
02:15J'ai des amis qui ont été piégés par Élise Lucet,
02:19qui fait des médias, qui enregistre des conversations téléphoniques.
02:22Pire ou mieux, puisque c'est l'argument aujourd'hui
02:22qu'ils avancent pour tenter de contraindre la parole de l'incorrect.
02:28Pire, il se trouve que le tribunal de Bordeaux avait salué,
02:34avait reconnu l'utilité publique de ces bandes sonores
02:37et avait relaxé les cinq journalistes.
02:39Donc je pense que la défense de Patrick Cohen,
02:43dans une conversation qui est certes privée,
02:45mais dans un lieu public avec des personnes qui parlent fort,
02:49je pense que ça intéresse tous les Français.
02:50Et puis on se souvient que des journalistes du 20h,
02:53je me souviens de Marie Drucker à l'époque,
02:55avait été, et même, si je ne m'abuse, Thomas Soto,
02:59avait été écarté de la présentation du 20h
03:02parce qu'ils avaient des compagnes ou des compagnons
03:04qui étaient des femmes et des hommes politiques.
03:07C'est vrai qu'aujourd'hui, ça interroge de se dire
03:10qu'on se retrouve avec des journalistes
03:11dont on sait pertinemment ce qu'ils pensent
03:13et qui vont rester à l'antenne.
03:16Oui, c'est vrai que moi je suis très très étonnée.
03:17Je n'ai rien contre Léa Salamé en tant que journaliste en elle-même,
03:21mais c'est vrai que je suis très très étonnée
03:22de voir qu'on peut présenter le France 2
03:24alors qu'on a le JT de France 2
03:27qui est quand même une énorme...
03:30Alors ce n'est pas ce que je disais,
03:31mais je m'interrogeais que...
03:33Voilà, on laisse finalement Thomas Legrand et Patrick...
03:35Enfin, Thomas Legrand était suspendu,
03:36mais Patrick Cohen, pour l'instant, zéro sanction.
03:38Et puis surtout, encore une fois,
03:40on se pose la question de savoir
03:41mais quand est-ce qu'on applique les règles
03:44et quand est-ce qu'on ne les applique pas ?
03:45Pourquoi en effet telle personne,
03:47on dit, ben non, toi tu n'as pas le droit
03:49de faire du journalisme politique
03:50parce qu'en effet, ton conjoint ou ta conjointe
03:53fait de la politique
03:53et puis telle autre, on dirait que ça passe.
03:55Moi, c'est ça qui m'interroge.
03:57En fait, je pense qu'il faut de la rigueur
03:58pour qu'on comprenne tout simplement
04:00soit on a le droit, soit on n'a pas le droit.
04:02Mais là, on est dans un entre-deux
04:03qui, à mon sens, est encore pire.
04:05Le pire des deux mondes
04:06parce qu'on a l'impression que rien n'est clair,
04:09tout est mouvant
04:10et on a le sentiment que c'est un vrai marasme.
04:12En fait, c'est un marécage, en fait,
04:14l'audiovisuel public.
04:15Et on voit Philippe Devillais,
04:17Raphaël Astonville
04:17qui a été décompté du temps de parole.
04:19Alors, ça veut dire quoi ?
04:20Qu'on peut considérer maintenant
04:21que Patrick Cohen est un militant PS
04:23et qu'on va décompté son temps de parole ?
04:25J'imagine, en tout cas, ça serait la logique
04:27tellement c'est flagrant, évident et assumé.
04:31Donc, oui, il sera intéressant
04:33de voir dans quelle mesure
04:35sa parole sera prise en compte
04:37dans le temps des partis politiques,
04:39notamment du Parti Socialiste.
04:40Je crois que vous pouvez toujours attendre.
04:42Mais il y a quelque chose qui est intéressant,
04:43c'est qu'on a vu que Thomas Legrand
04:46a été suspendu à titre provisoire.
04:51Il se trouve que les faits et les paroles,
04:54elles sont établies.
04:55Ça n'a pas été démenti par Thomas Legrand.
04:58Il y a quelques mois,
04:59Jean-François Aquili,
05:00sur le simple soupçon d'avoir collaboré
05:02à l'écriture d'un livre
05:04ou à la réflexion d'un livre
05:05de Jordan Bardella,
05:06il avait été suspendu et licencié.
05:10On voit quand même qu'il y a un deux poids, deux mesures.
05:12Mais tu vas aller, avant de vous libérer...
05:14C'est ce que j'allais dire.
05:16Raphaël Stavine met le doigt sur le nœud du problème,
05:18si j'ose dire.
05:19On a Jean-François Aquili
05:21qui est un journaliste de France TV Info,
05:22donc je rappelle qu'il est payé
05:23par l'argent des Français,
05:26l'impôt des Français,
05:26je le redis,
05:27parce que c'est vous, c'est moi,
05:29c'est nos électeurs aussi
05:29qui par l'impôt le payent,
05:31qui a été soupçonné de collaborer.
05:34On se demande quel sens il prend
05:35dans cette configuration-là
05:37pour un livre avec Jordan Bardella.
05:38Dis donc,
05:38le job absolu, visiblement,
05:40pour France TV Info,
05:40qu'il a suspendu tout de suite
05:41et dans la foulée licencié.
05:43Voilà, M. Cohen, visiblement,
05:44il bénéficie des grâces
05:45de sa direction.
05:46Il est dans le camp du bien,
05:48M. Cohen, vous savez bien.
05:49Ah, d'accord, je comprends.
05:50Mais vous avez vu les défenses.
05:51Donc, quand on veut participer,
05:54ou pas d'ailleurs,
05:54parce que Jordan Bardella,
05:55j'avais dit qu'il participait,
05:57eh bien, c'est le camp du maintenant,
05:58mais c'est complètement
05:59ce deux points de mesure
06:00qu'il supporte les Français.
06:01L'Incorrect Journal d'Extrême-Droite,
06:03proche de Marion Maréchal-Le Pen,
06:05il y a ça.
06:07Ce n'est que ça
06:08pour les gens qui soutiennent
06:10aujourd'hui Thomas Legrand
06:11et Patrick Cohen.
06:12Oui, mais qui le soutiennent
06:13sur l'argent des Français,
06:13encore une fois.
06:14Moi, je suis désolé,
06:15mais dans un contexte
06:15où on a 3200 milliards de dettes,
06:17presque 3300,
06:18puisque le compteur tourne,
06:19on ne peut plus se payer le luxe,
06:21en fait,
06:21d'idéologiser les médias
06:23payés par les Français
06:24par les gauchistes.
06:26C'est tout.
06:26Il faut le dire clairement.
06:27C'est clair.
06:28Je veux dire...
06:29Et puis, sur CNews européens,
06:31l'ARCOM tape
06:32dur comme fer
06:33dès qu'il y a un signalement,
06:35dès qu'il y a
06:35un temps de parole
06:36à la seconde.
06:37Et pour ces chaînes-là,
06:38c'est open bar, en fait.
06:39Donc, moi,
06:39je n'aime pas le deux poids deux mesures.
06:40J'ai été flic pendant 20 ans
06:41et je pense que la justice
06:43et l'équité,
06:44c'est des notions
06:44qui sont indispensables
06:45dans notre démocratie
06:46et pour lesquelles
06:47nos ancêtres,
06:47je ne parle pas des révolutionnaires
06:48de Pacotie,
06:49de France Insoumise,
06:50nos ancêtres révolutionnaires
06:51de 89 se sont battus
06:52pour que tout le monde
06:53soit égaux.
06:54Et j'estime que là,
06:55il y a des gens
06:55plus égaux que d'autres
06:56et M. Cohen
06:56en est à la démonstration
06:57encore ce soir.
06:58En tout cas,
06:58on a hâte d'entendre
07:00la réaction de Delphine Ernotte.
07:02J'espère qu'elle viendra.
07:03Raphel Stimpil,
07:04on peut toujours espérer,
07:05peut-être.
07:06Je pense qu'en fait,
07:07sa réaction,
07:09elle est déjà contenue
07:12dans son silence.
07:13En fait,
07:13elle assume très clairement
07:15de maintenir à l'antenne
07:16Patrick Cohen
07:17et cette décision
07:19ne fait que souligner
07:21un choix idéologique
07:23mais qui est assumé.
07:26Et on se souvient d'ailleurs
07:27de la chronique
07:28de Patrick Cohen
07:30sur l'affaire Crépole
07:31qui était particulièrement
07:32choquante quand même
07:33à l'époque.
07:33Bien sûr, bien sûr.
07:35On est dans cette veine-là.
07:37Oui, on est dans cette veine-là.
07:38Mais pour Patrick Cohen,
07:39on peut remonter
07:39à très très loin
07:40et on voit
07:41qu'il n'a jamais changé.
07:42Je me souviens
07:43qu'en 2013,
07:44il avait dans un débat
07:45avec Frédéric Taddeï
07:46assumé
07:47de ne pas recevoir
07:49telle ou telle personne
07:50qui pensait mal.
07:53Donc,
07:53qu'est-ce que penser mal ?
07:54C'est-à-dire qu'on était
07:55vraiment dans une police
07:56de la pensée
07:57et finalement,
07:58cette police de la pensée
07:59chez Patrick Cohen,
08:00elle a toujours cours.
08:02Il y a ceux
08:02qui ont ses faveurs,
08:04ses bonnes grâces
08:04et puis les autres
08:05qui combattent politiquement
08:07avec les moyens
08:07que le service public
08:08lui offre,
08:09les 4 milliards
08:10de dotations
08:11du service public
08:12et il les met à profit
08:13pour combattre
08:14politiquement ses adversaires.
08:15Je pense qu'il y a
08:16le caractère en plus
08:18d'un petit potentat.
08:19Je pense en effet
08:20qu'on le sentait
08:21très mal à l'aise
08:21quand Rachida Dati
08:22avait mis le doigt
08:24là où ça faisait mal.
08:25Donc,
08:25c'est vrai qu'il n'y a
08:27aucune,
08:27si vous voulez,
08:28il n'y a rien
08:28qui le sauve.
08:30Parfois,
08:31il y a des gens,
08:31on essaie de leur trouver
08:32des circonstances
08:32atténuantes
08:33liées à tous les marqueurs
08:35qui sont au rouge.
08:35il n'y a rien qui le sauve
08:36mais lui reste en place
08:37et Thomas Le Grand
08:38était suspendu.
08:39D'ailleurs,
08:39il assume Thomas Le Grand.
08:41Il reconnaît les propres
08:44maladroits
08:45à l'égard de Rachida Dati.
08:47Thomas Le Grand a plus de courage
08:49et sans doute
08:50quelqu'un de plus raisonné,
08:52de plus pondéré.
08:53En tout cas,
08:54encore une fois,
08:54je ne dis pas
08:55que il faut t'avouer
08:55de m'y pardonner
08:56mais c'est déjà bien
08:57de le reconnaître.
08:58C'est déjà la moindre des choses.
08:59En fait,
09:00ils ont sacrifié
09:01Thomas Le Grand
09:01pour pouvoir
09:02conserver
09:03Patrick Cohen.
09:04C'est ça la vérité.
09:06C'est que la grille
09:06de France Inter
09:07en était tellement chamboulée
09:08s'il devait partir
09:09qu'ils ont préféré
09:10sacrifier Thomas Le Grand
09:12qui n'a qu'une émission
09:13le dimanche
09:13plutôt que
09:14M. Cohen
09:16qui officie
09:18à la fois sur France Inter
09:19et également
09:20sur France Télévisions.
09:22Soir et matin,
09:23on a droit au serment
09:23de Patrick Cohen.
09:24J'imagine que
09:25Mathieu Vallée,
09:26le jour où
09:27vous serez peut-être
09:27réinvité
09:28sur France Inter.
09:30Qui sait ?
09:30Non, j'ai partout.
09:31On m'invite.
09:32Bon, mais vous aurez...
09:32Chez Quotidien,
09:33ils nous invitent pas.
09:34Chez Quotidien.
09:34Mais bon,
09:35ils ne sont pas payés
09:35avec notre pognon.
09:37Patrick Cohen,
09:39c'est vrai que
09:39ça va être difficile
09:40pour lui.
09:42Il y a quand même
09:43une suspicion maintenant.
09:44Il faut rassurer Patrick Cohen.
09:46S'il part,
09:46il ne va pas manquer
09:46à grand monde,
09:47j'ai l'impression.
09:48Ce ne sera pas
09:49une grande perte
09:49pour le service public
09:50payé par les Français.
09:51Maintenant,
09:51s'il veut faire du militantisme
09:52qu'il crée sa chaîne
09:53puisque visiblement,
09:54l'Arc Homme
09:55se rend à cœur joie
09:56de fermer
09:56les chaînes les plus populaires
09:57du paysage audiovisuel français
09:59et puis elle donne des fréquences
10:00à des organismes
10:01qui font aucun audimat.
10:02Voilà,
10:03celles qui ont démarré
10:03en septembre,
10:04c'est peanuts.
10:05On est contents
10:06qu'on ait fermé ces militants
10:07pour avoir des chaînes
10:07que personne ne regarde.
10:08Bon, voilà.
10:09Donc,
10:10c'est aseptisé tout ça.
10:11En tout cas,
10:11le service public,
10:13évidemment,
10:14on ne met pas tout le temps
10:14Je ne suis même pas capable
10:15de vous donner
10:15des nouvelles chaînes
10:16qui ont ouvert en septembre,
10:17qui ont ouvert en juin
10:18mais qui ont des écoles
10:19en septembre
10:19avec la numérotation.
10:20Il y en a...
10:21Oui,
10:21Novo,
10:22c'est ça ?
10:22J'ai regardé un petit peu.
10:24Je ne vais pas dire ici
10:24parce que c'est pas gentil
10:26d'avoir des chaînes.
10:27C'est ça,
10:27les idiots
10:28à ne pas savoir.
10:29Vous avez vu
10:29les nouvelles chaînes ?
10:30Non,
10:30absolument pas.
10:31J'ai juste vu une photo
10:33des studios
10:34qui avaient vraiment l'air
10:35de carton pâte
10:36et ça m'a fait ricaner
10:37un peu sur le moment
10:38mais non,
10:38pas plus.
10:39Je ne vous pose pas la question,
10:40je sens que je vais vous embarrasser,
10:42vous me lancer des yeux.
10:43Mais suppliant,
10:44non,
10:44surtout pas cette question.
10:45Je vois.
10:46Merci Mathieu Vallée
10:48d'avoir été avec nous.
10:49Merci à vous.
10:50Vous allez agir,
10:51alors vous allez demander
10:52des comptes ?
10:53Sous quelle forme ?
10:54On fait tout ce qu'on peut faire.
10:55On a déjà écrit
10:56des courriers
10:56pour la chaîne parlementaire,
10:58pour France Télévisions
10:58avec Daphine Ernot
10:59sur M. Cohen.
11:01Pas encore,
11:01vous savez,
11:02ils sont au démarrage.
11:03M. Béhou,
11:03la lettre de Marine Le Pen
11:04a mis 5 jours
11:05pour assidurer de chausser
11:05à son bureau au premier étage.
11:06Donc là,
11:07vu qu'ils ont un grand paquebot
11:08au niveau de France Télévisions
11:09pour assidurer de vos studios,
11:11ça va mettre un peu plus de temps
11:11à arriver peut-être là,
11:12j'en sais rien.
11:12Donc on verra bien.
11:13Mais en tout cas,
11:14oui,
11:14on ne va pas lâcher l'affaire.
11:15Et votre de confiance lundi,
11:16alors ?
11:17Vous préparez aussi ?
11:18Oui,
11:19François Viderot
11:19va retrouver son magnifique bureau
11:20qu'il a fait refaire
11:21pour 40 000 euros.
11:22On lui rend service.
11:23Et puis,
11:23il va arrêter des alertes
11:24entre Paris et Pau
11:25puisque c'était son quotidien
11:26chaque semaine
11:26d'aller dans sa ville natale.
11:27Elle lui manquait tellement.
11:28Voilà,
11:29donc on rend service à la France,
11:30on lui rend service.
11:32Et après,
11:32j'espère qu'on ne va pas
11:32se taper à social au Parc-Contin.
11:34Parce qu'on s'est déjà tapé
11:355 ans de Hollande.
11:35J'espère qu'on ne va pas reprendre
11:36des gens qui ont traité
11:37les Français
11:38sur la déchance nationalité
11:39pour les terroristes
11:39et qui,
11:40avec l'Ouel Khomri,
11:40on met le chaos dans la rue
11:42avec les gauchos.
11:43Donc j'espère qu'on ne va pas
11:43se retaper à tout ça.
11:44Toujours un franc-parler,
11:45Mathieu Bellet.
11:45Non mais c'est la vérité.
11:46Moi, je m'en souviens,
11:47j'étais flic.
11:47Donc j'ai plongé dans la rue,
11:49je servais de pout de chimbole
11:50à des dirigeants socialistes
11:52et même macronistes.
11:52Monsieur Macron,
11:53les gilets jaunes,
11:53il les a vécues tranquillement
11:54dans le château de l'Élysée.
11:57Je termine sur ça, voilà.
11:58Moi, il n'y a eu
11:59aucune réponse politique
12:00aux gilets jaunes traditionnels
12:01qui ont été pourris
12:02par l'ultra-gauche.
12:03Et là, le 10 septembre,
12:04c'est ce qui va se passer.
12:05L'extrême-gauche,
12:06c'est les spécialistes
12:06du pourrissement
12:07des mouvements sociaux.
12:08Ils ne savent faire que ça,
12:09en fait.
12:09C'est des bons à rien.
12:10Ils ne savent faire que ça,
12:11les gauchos.
12:11Ils ne savent mettre
12:12que le chaos, la violence
12:13et la rue à feu et à son bas.
12:15Vous verrez, le 10 septembre,
12:15moi, je reviendrai bien
12:18volontiers.
12:18Je ne le souhaite pas,
12:19je ne m'en délecte pas.
12:20Je vous dis,
12:20le vécu d'un policier de terrain
12:22et désormais d'un élu
12:23qui voit des antifas agressés,
12:25des personnes de mon parti politique
12:27est quelque chose
12:27que, évidemment,
12:28nous, nous ne faisons pas
12:28et qui n'est pas unanimement
12:29condamné par la classe politique.
12:31Merci, Mathieu Vallée
12:31d'avoir été avec nous.
12:33Il est 20h45 sur Europe 1.
12:36On poursuit nos débats
12:37dans quelques instants
12:38avec Raphaël Stainville
12:39et Ophélie Roch.
12:40On attend, c'est le point
12:41sur l'actualité avec vous,
12:43Maëlle Laurent.
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