- il y a 3 mois
- #sudradio
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Christophe Madrolle, conseiller régional région Sud ; Franck Santos, Maire de la Barben et président de l'Association des maires ruraux des Bouches du Rhône ; Ewan Petris : Journaliste Français basé à Londres pour Le petit Journal.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-09-03##
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00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile de Minibus.
00:05Et il est de retour ce Philippe Bilger. Bonsoir Philippe Bilger.
00:07Bonsoir mes amis.
00:09On est ravis de vous accueillir.
00:10Je sais à peu près maintenant comment l'émission fonctionne, j'en suis ravie.
00:14Allez, va-t-on mieux ?
00:15C'est le à peu près qui est intéressant.
00:17Je commettrai encore quelques bévues.
00:20Bon écoutez, nous ça fait des années qu'on fait ce métier.
00:23On n'a pas progressé, donc vous avez encore de la marge.
00:26Un qui doit progresser aussi, c'est Christophe Madrol.
00:28Ah oui, Cécile, bonjour à tous.
00:31Heureux de vous retrouver pour cette rentrée.
00:33Ça va ? Retraité s'est bien passé ?
00:35J'ai écouté l'émission hier soir, vous êtes bien marré, mon cher Philippe.
00:38On va essayer de faire mieux ce soir.
00:40C'était bien ces petites vacances ?
00:42Ces petites vacances sont très bien passées dans la Drôme.
00:44J'ai marché, j'ai perdu du poids, comme vous pouvez le voir, parce que je suis svelte.
00:49C'est bien de vous dont vous parlez ?
00:51Vous vous êtes vu, monsieur Philippe.
00:53Mettez-vous directement sur l'écran, cher auditeur.
00:57Vous verrez la différence entre Philippe David et Christophe Madrol.
01:00Écoutez, on était obligés de vous filmer de très loin.
01:04Ça, ça s'appelle Arthel.
01:07Chers amis, bonsoir.
01:09Au bon accueil, bonsoir.
01:10En tout cas, 0826 300 300, voyez, on a gardé notre humour, même si l'actualité est toujours un petit peu compliquée.
01:17Et justement, à cinq jours du vote de confiance de François Bayrou,
01:19qui pourrait céder l'avenir du gouvernement, une question s'impose, Philippe.
01:22Oui, alors, pour sortir de la crise politique, qu'est-ce qu'il faut ?
01:25Il faut une dissolution de l'Assemblée, une présidentielle anticipée ou aucune des deux ?
01:29Eh bien, vous dites à 77% une présidentielle anticipée.
01:33Vous voulez prendre un an et demi d'avance ?
01:35Mais vous, vous dites quoi, bon ?
01:36Ah bah moi, vous allez voir.
01:3711% une dissolution et 12% aucun des deux.
01:39Alors, une dissolution, pour moi, n'apporterait pas de majorité, a priori, quand on voit les sondages.
01:44Je pense qu'Emmanuel Macron devrait en tirer des conséquences, mais je ne le vois pas faire comme le général de Gaulle en avril 69.
01:51D'accord.
01:51Donc, je pense qu'on va tout droit à la crise.
01:53On a demandé un lancement, pas une conférence.
01:56Elle était courte.
01:58Et puis, on va parler de l'AME, autour de l'immigration et du financement public.
02:03Ça barde aussi.
02:04L'aide médicale d'État est en ligne de mire.
02:06Oui, alors l'aide médicale d'État, pour vous, il faut la maintenir en l'État, vous dites oui à 5%, en faire une aide médicale d'urgence, vous dites oui à 27%, la supprimer, vous voulez la supprimer à 68%.
02:18Alors, il y a une question qui se pose.
02:19Comment expliquer que des gens en situation irrégulière soient mieux remboursés que des personnes qui travaillent, je pense en particulier pour les soins optiques ?
02:27Venez réagir au 0826 300 300.
02:29Eh bah, on en parle tout de suite.
02:30Tout de suite, c'est le grand débat.
02:31Dissoudre ou non l'Assemblée nationale, c'est la question au cœur de cette rentrée politique.
02:37Dissolution, pour quoi faire ? Clarification ?
02:39D'ailleurs, j'observe que dans un de vos sondages que vous avez commandé vous-même, je crois que c'est 67% des Français qui sont favorables à la démission du président de la République.
02:47On a vu le résultat de 2024. Je reprends les mots même du président de la République.
02:52Je ne crois pas qu'on aura une clarification sur une nouvelle dissolution.
02:56Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
03:00Philippe Bilger, donc pour sortir de cette crise, dissolution de l'Assemblée nationale ou présidentielle anticipée, vous diriez quoi ?
03:07Ou peut-être pas, ni l'un ni l'autre ?
03:09Alors, je crois que la présidentielle anticipée ne surviendra pas.
03:13La dissolution, je rejoins absolument, et c'est trop rare pour ne pas être souligné de ma part,
03:20qu'il a raison, son analyse sur la dissolution est très exacte.
03:26Simplement, comme ça vient de Nicolas Sarkozy, je doute qu'Emmanuel Macron mette en œuvre cette mesure qui paraîtrait en effet clarification.
03:37D'autre part, cette dissolution risquerait d'entraîner une majorité absolue, on l'évoque très sérieusement, du rassemblement national.
03:49Et donc, ça mettrait Emmanuel Macron dans une position intenable.
03:54Et donc, je crois qu'on va s'orienter sous le contrôle de quelqu'un qui est un vrai politique.
04:01Je parle de Christophe et pas de notre animateur et chroniqueur qui est monté en grade.
04:06Sur le fait que...
04:08Je gêne que l'église soit mise au milieu de l'église.
04:11On va aller vers un procédé traditionnel, où peut-être il va nous proposer le chouchou Sébastien Lecornu,
04:20ou peut-être, qui sait, Gérald Darman, qui met du social dans son vin.
04:24Ce qui est intéressant avec vous, Christophe Pendrol, c'est le terrain. Que dit le terrain ? Que pense le terrain ?
04:28Il faut reprendre un peu l'histoire.
04:30Aux dernières législatives, on a eu...
04:32C'est le Front National, le Rassemblement National, qui a gagné ces élections législatives.
04:35Et je vous parle de connaissance de gauche.
04:37Vous savez d'où je viens, je suis un écologiste, plutôt à gauche.
04:40On a eu en face du Rassemblement National, un agglomérat de gens qui n'avaient strictement rien à voir entre eux.
04:47Et vous voyez aujourd'hui ce que dit fort de M. Mélenchon, ce que dit M. Mélenchon de Mme Tandelier.
04:52En gros, on a marié, pour des raisons purement électoralistes et politiciennes, des gens qui n'avaient strictement rien à voir entre eux.
04:59Et on a vu que, quelques semaines après l'élection législative, où ils ont effectivement fait des scores parce qu'ils se sont rassemblés,
05:07parce qu'il y a eu, et on doit saluer les amis de Renaissance qui ont fait du désistement républicain face à des gens qui venaient du NFP,
05:15on se rend compte qu'il y a cette situation-là.
05:16Donc moi, je suis pour la dissolution, Philippe.
05:18Avec toute la responsabilité qui est la mienne, je crois qu'il faut à un moment donné redonner la parole aux Français,
05:24mais qu'on empêche les formations politiques traditionnelles de gauche de se marier pour des raisons purement politiciennes.
05:32Le programme...
05:33On s'en empêche de quoi ?
05:35Si on veut éviter la crise politique, Philippe, on doit revenir à l'essence même de la Vème République.
05:41On se présence face aux électeurs avec son projet politique.
05:45Ne dites pas qu'Olivier Fort, Marine Tondelier ou M. Mélenchon ont le même programme politique pour la France.
05:50Oui, mais allez-y.
05:50Alors, pour revenir aux fondamentaux de la Vème République, je dis chiche.
05:54Mais dans ces cas-là, on fait comme le général de Gaulle.
05:57On prend la mesure d'un nom du peuple, suite à sa dissolution, et Emmanuel Macron aurait déjà dû démissionner.
06:03Mais pourquoi ? Non.
06:04Mais absolument.
06:05Il est élu par les Français, il est pour la question.
06:06Mais le général de Gaulle était élu, il a été battu dans un référendum, il a dit,
06:10si vous ne me donnez pas une majorité, j'en tirerai les conclusions le lendemain à midi.
06:14Et la Constitution est claire, Philippe, l'horaire rigoureux.
06:17Alors, il faut rappeler la Constitution, Philippe.
06:20La Constitution dit que le parti qui arrive en tête aux élections législatives,
06:24le Président est censé nommer Premier ministre dans son camp.
06:28Donc, je prends la responsabilité ce soir de dire à Sud Radio,
06:31si le Rassemblement National sort vainqueur d'élections législatives,
06:34il faudra nommer Bardella Premier ministre.
06:36Mais c'est évident.
06:37Bardella Premier ministre ou Marine Le Pen ou quelqu'un d'autre dans ces cas-là.
06:40Oui, tout ce que vous voulez.
06:41En tout cas, je prends mes responsabilités, Philippe, en disant qu'à un moment donné,
06:44si on veut sortir de la crise, avec la gravité, je le dis,
06:47avec gravité, parce que vous savez que si j'ai des ennemis politiques,
06:50c'est le Rassemblement National.
06:51Mais je suis un républicain, je suis un démocrate.
06:53J'en ai assez de ce bordel en France.
06:55J'ai eu tout à l'heure, en venant, des chefs d'entreprise
06:57qui me disaient, mais où on va, Christophe ?
06:59Aujourd'hui, ce n'est pas la question des bisbilles politiciennes,
07:02de Bayrou qui reçoit un tel.
07:03C'est l'économie française qui est à plat.
07:06Ce sont les services publics qui vont mal.
07:07Je sors, je vous l'ai dit, j'ai rencontré des policiers cet après-midi
07:11qui me disaient, mais M. Madrol, on n'est pas forcément d'accord
07:14avec tout ce que vous dites.
07:14Vous êtes un écologiste, mais aidez-nous à sortir de la crise.
07:18Le seul moyen de sortir de la crise, c'est retourner aux élections
07:21et appeler à une solution.
07:22Mais quand vous dites empêcher les uns et les autres
07:26à créer des coalitions, on ne peut empêcher personne.
07:30De toute façon, définitivement, c'est le bulletin de vote.
07:34C'est chacun qui le met.
07:35On est d'accord, Cécile, mais vous savez, en politique,
07:37il y a la morale et l'éthique.
07:38La morale, je le mets de côté, c'est le côté...
07:40Mais l'éthique politique doit être au cœur de nos préoccupations aujourd'hui.
07:43Oui, mais la responsabilité, elle est chez les gens.
07:45C'est de l'éthique.
07:46M. Fort n'a pas à s'allier avec M. Mélenchon.
07:48Nous verrons bien le résultat.
07:49Et la reconstruction politique, la reconstruction politique
07:53pour les présidentielles, viendront face au courage de certains
07:56qui prendront leur responsabilité aux futures législatives
07:59s'il y a des solutions.
08:00Mais excusez-moi, il y a quand même un paramètre essentiel.
08:03Avec, non obstant le scrutin majoritaire,
08:05qui est fait pour donner une majorité,
08:07je suis convaincu que le RN n'aurait pas 289 députés
08:11qui est le seuil de majorité.
08:13Et donc, on rajouterait...
08:14Mais ça, vous faites...
08:15Philippe, vous faites des défonnances.
08:16Ce que disent les sondages, ils les mettent plutôt à 220.
08:19Et entre 220 et 289, il y a quand même un delta.
08:22Oui, mais le Fonds républicain aura du plomb dans l'aile.
08:25Mais il existera encore.
08:27Et c'est pour ça que moi, je crois que...
08:28Parce que si on a une nouvelle Assemblée ingouvernable,
08:31on fait quoi ?
08:32Parce que là, on n'a pas un an de planter.
08:34On a un an et demi.
08:35Ce qui est le risque.
08:35Ce qui est le risque.
08:36On a un an et demi.
08:37Parce qu'on n'imagine pas Emmanuel Macron.
08:39Imaginons qu'il dissolve lundi soir.
08:41On vote début octobre.
08:42C'est ça, grosso modo ?
08:43Il pourrait donc redissoudre à partir d'octobre l'an prochain.
08:4618 jours, normalement, après la dissolution.
08:48Exactement.
08:49On ne pourra pas refaire des législatives
08:51à 6 mois d'une présidentielle.
08:53Ça n'a pas de sens.
08:54On est bloqués pour un an et demi.
08:55Il faut, à un moment donné, être raisonnable.
08:57Mais je le suis.
08:59Quelle solution nous proposons ?
09:04Qui nomme M. Lecornu ?
09:06Qui nomme M. Cazeneuve ?
09:07Le bordel continuera.
09:09Le bordel continuera.
09:10Donc, à un moment donné, la France est un grand pays.
09:13La France a des valeurs.
09:14La France a une stature internationale.
09:16Moi, j'ai honte, aujourd'hui, de ce qui se passe depuis plusieurs mois.
09:19Depuis pratiquement un an et demi.
09:21Mais un Cazeneuve, par exemple.
09:22Même si Bernard Cazeneuve, que j'aime beaucoup, est premier ministre, il n'aura pas de majorité.
09:27Non, mais au moins, il fait un peu consensus.
09:29Mais consensus avec qui ?
09:30Avec tout le monde.
09:31Vous comprenez bien que le jeu, on en parlait tout à l'heure avec mon ami Bilger,
09:34le jeu n'est pas législatif.
09:35C'est la préparation des présidentielles qui se joue aujourd'hui.
09:38Il y a Maxime, notre réalisateur, qui propose le retour de Castex.
09:41Pourquoi pas ?
09:43Jean Castex ou Lucie Castex ?
09:46Non, Castex.
09:48Il y a un rêve ou un cauchemar ?
09:50Il faut, à un moment donné, je le dis avec force parce que c'est quelque chose qui m'apporte.
09:54C'est que ces partis de gauche, aujourd'hui, je vois M. Fort qui dit
09:57« Pourquoi pas moi, Premier ministre ? »
09:59Mais c'est une blague.
10:00Marine Tondoli, la semaine dernière, disait « Pourquoi pas moi ? »
10:03Mais on est dans un jeu de dupe qui prépare la présidentielle.
10:07Et M. Bayrou fait la même chose.
10:09Donc, dissolution, que Emmanuel Macron fasse une dissolution,
10:13que les partis de gauche, qui sont mes amis,
10:15prennent les responsabilités éthiques des accords qu'ils vont faire.
10:19Et nous verrons bien.
10:20Et si le Rassemblement National sort en tête,
10:22on nommera quelqu'un de Rassemblement National Premier ministre et nous verrons ce qu'ils feront.
10:25Allez, la suite de ce débat dans un instant.
10:27Vous voulez réagir ? 0826 300 300.
10:30C'est le moment pour vous de vous opposer, en tout cas, aux vraies voix du jour.
10:32A tout de suite.
10:34Sud Radio.
10:34Sud Radio.
10:35Parlons vrai.
10:36Parlons vrai.
10:36Sud Radio.
10:37Parlons vrai.
10:38Les vraies voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile de Minibus.
10:43Et avec Philippe David, bien entendu.
10:45Et puis Philippe Bilger, bien entendu.
10:47Christophe Madrol, bien entendu.
10:49On a longuement hésité.
10:50Finalement, on s'est dit, bon, le garde, il est top.
10:52Et il est bien avec sa belle voix de crôneur.
10:55Ouais, ouais, c'est vrai.
10:55Et pourtant, j'ai arrêté de fumer.
10:57Ah bah c'est bien, bravo.
10:59On est fiers de vous.
11:00Vous voulez qu'on fasse une petite thérapie de groupe ?
11:02On peut, vous voulez qu'on s'allonge ?
11:04Alors donc, j'ai parlé aussi, j'ai arrêté.
11:07Oh non.
11:07Mais ça a été rappelé au salon, sur le divan ?
11:09Oui, non, ça c'est une psychanalyse.
11:10Ça c'est la troisième partie de soirée.
11:12Laissez-nous tranquille.
11:13Vous confondez vos soirées et autre chose.
11:15Eh bien, on revient à l'avenir de ce gouvernement avec François Bayrou, avec nos auditeurs
11:21au 0826 300 et c'est Hector qui est avec nous de Montpellier.
11:26Bonsoir Hector.
11:27Bonsoir Hector.
11:29Hector, vous êtes avec nous.
11:30Bonsoir à tous et merci de me donner la parole.
11:33Avec plaisir.
11:36La réaction justement sur cette question, est-ce que vous, vous êtes plutôt dissolution,
11:40démission du président, aucun des deux ?
11:43C'est quoi votre avis sur cette situation politique ?
11:46Non, si j'ai un peu de temps.
11:48Oui, bien sûr.
11:50Disons que...
11:51Non, c'est fini monsieur, merci beaucoup.
11:54Si j'ai un peu...
11:55Voilà.
11:56Au niveau de la situation, tout le monde fait référence au général de Gaulle, mais le
12:01général de Gaulle n'aurait pas hésité.
12:03Un seul instant, il aurait démissionné et directement reconvoqué une élection présidentielle.
12:08A l'heure actuelle, tout le monde fait référence au gaullisme, mais malheureusement, ils ont
12:13les pieds bien trop petits pour chausser les bottes du général de Gaulle, déjà.
12:19Moi, je suis un ancien combattant, je suis battu en Afghanistan pour mon pays, je vois la déliquescence...
12:25Voilà.
12:25Je continue à servir mon pays, d'accord ? Et quand je vois la déliquescence, comment
12:33je vois l'irrespect qui est en train de se développer, c'est Constantinople qui est
12:38en train de légiférer sur des détails alors qu'elle est assiégée, littéralement.
12:45Ils s'en réfèrent tous à de Gaulle, qu'ils soient de gauche ou de droite, mais je suis
12:50peu certain de savoir s'ils auraient eu les mêmes choix courageux que le général,
12:56c'est-à-dire mettre en jeu leurs responsabilités face au marasme actuel.
13:02On sent que vous êtes un homme d'honneur, vous, Hector.
13:04Mais Hector, vous auriez été parfait dans l'Iliade d'Homère.
13:09Mais sérieusement, ce n'est pas une ironie, il faut arrêter de parler de Gaulle, comme
13:15vous le dites très bien, les gens l'invoquent en théorie, mais se refusent d'appliquer
13:21concrètement ses leçons à supposer que lui-même ait toujours été irréprochable.
13:26C'est autre chose, mais c'est sûr qu'Emmanuel Macron, au fil des désaveux qui lui ont été
13:33opposés, il y a longtemps qu'il aurait dû, et je reprends l'expression de Christophe,
13:39par éthique présidentielle, partir.
13:42Il y a un moment où le désaveu du peuple devient tel qu'il ne permet plus la moindre
13:48légitimité présidentielle.
13:49Et ça l'aurait peut-être grandi, Christophe.
13:51Mais ce qui est assez étonnant, notre auditeur a raison, et moi je n'ai jamais référence
13:57à De Gaulle, parce que le général était un grand homme, certes, effectivement on peut
14:00reprendre l'histoire de la grandeur de la France dans le général De Gaulle, il n'y
14:04a pas que du bon ou du mauvais.
14:06Mais quand vous analysez la situation où François Bayrou se met, il contourne le système
14:12représentatif, l'Assemblée nationale, pour faire appel directement aux Français.
14:17Et depuis 72 heures, quand on écoute ses propos, en gros, il essaie de trouver un
14:23arrangement, mais il sait très bien qu'il ne trouvera pas d'arrangement, et il met
14:28les Français, il se met face aux Français en disant, la question de la crise monétaire,
14:33je vous l'ai dit, la question des finances, depuis 2007 j'en parle, aujourd'hui l'Assemblée
14:38nationale ne me comprend pas, c'est les Français qui me donneront raison.
14:41Et quand on lit cette lecture-là, c'est assez étonnant la position où il se met, et
14:47je vous dirais, il se met dans une position assez gaullienne.
14:50Allez, 0826-300-300, Gilles est avec nous.
14:54Bonsoir Gilles, vous nous appelez de Bédarieux, dans le 34, bienvenue.
14:59Oui, je suis complètement d'accord avec Philippe Bilger, et complètement d'accord avec
15:05l'auditeur précédent, enfin, on est dans cette situation-là, c'est Macron lui-même
15:10qui nous a mis dans cette situation-là, il y a un an, avec sa dissolution, par contre
15:16je ne suis pas d'accord avec Olivier, je crois, Christophe Madrole.
15:20Christophe, pardon, Olivier Madrole, c'est quelqu'un d'autre.
15:22Oui, c'est quelqu'un d'autre, c'est pas n'importe qui, bonjour Olivier Madrole, s'il
15:26nous écoute.
15:27C'est un bon compagnie.
15:28On l'embrasse.
15:29Voilà, non, mais oui, il a dissous l'année dernière, si on respectait l'esprit de la
15:36Constitution, il fallait nommer un Premier ministre issu du NFP, il ne l'a pas fait.
15:41Alors là, si on dissous maintenant et que c'est le RN qui arrive en tête, il faudrait
15:45nommer un ministre issu du Rassemblement National, mais effectivement, si une nouvelle
15:50fois, ce n'est pas un ministre issu de la force politique arrivante, ça ne ressemble
15:56à rien, et on va encore perdre un an et demi, donc je ne vois pas honnêtement comment
16:01on pourrait s'en sortir sans présidentiel anticipé.
16:05La grande difficulté, c'est qu'il n'y a qu'une solution qu'on sait qu'on doit, qu'on
16:10est obligé d'exclure radicalement, c'est le départ anticipé du président.
16:15Non, jamais, sa psychologie et la certitude qu'il a, malgré la dissolution calamiteuse
16:23qu'il a opérée, qu'il a bien fait, jamais il ne partira.
16:27Il faut raisonner avec lui jusqu'en 2027.
16:30Un petit mot vite fait, Philippe, parce qu'on a un auditeur.
16:32Oui, très court, le vrai problème, justement, il est psychologique, c'est qu'Emmanuel
16:36Macron ne démissionnera jamais, ce que je disais dans l'introduction.
16:38Oui, non, mais allez-y, allez-y, vous avez du temps.
16:41Parce que c'est la question, quand même, qui se pose.
16:42Votre pensée était un peu courte, ça s'arrêtait là.
16:45Christophe parlait d'éthique et de morale.
16:47Moi, je crois que c'est plutôt l'esprit et la règle.
16:50Il y a la règle, c'est la Constitution.
16:52De Gaulle n'était pas obligé de démissionner selon la Constitution après la défaite de
16:55le Résident de 1962.
16:56Mais il y a l'esprit.
16:58Je suis mis en minorité, voilà, l'éthique, l'esprit.
17:00Un autre exemple.
17:01Quand en 1962, le gouvernement est censuré, De Gaulle dissout l'Assemblée nationale.
17:06Il a d'ailleurs un raz-de-marée, c'est un des principaux raz-de-marée politiques de
17:10la Ve République.
17:12Aujourd'hui, si Macron dissout, il risque de rajouter de la crise à la crise.
17:15La seule solution, c'est de remettre tout à plat une élection présidentielle et
17:19le nouveau président qui dissout.
17:21Et là, les Français lui donneront ou non une majorité.
17:24Allez, merci beaucoup, merci beaucoup.
17:26Petite réponse rapide, 10 secondes.
17:27Non, mon cher Philippe, oui, mais je crois que le président Macron a annoncé qu'il
17:30ne s'en irait pas.
17:31Donc le débat, pour moi, est clos et ouvre une autre page d'analyse.
17:35Il l'a dit non plus qu'il ne dissoudrait pas.
17:37Ça, non.
17:38Merci.
17:39À quand ?
17:39Il l'a dit, il l'a laissé entendre, mais donc c'est le signe qu'il pourrait le faire.
17:44À Marseille, je ne l'ai pas entendu.
17:46Merci beaucoup, les amis.
17:48Tout de suite avec Majid Desimat.
17:49On n'y croit pas.
17:51Les vraies voix sud radio.
17:53Et Majid, des élus ruraux préoccupés par l'obligation de parité aux municipales
17:57pour les communes de moins de 1000 habitants.
18:01Vous n'avez pas de micro ?
18:02Il est parti.
18:02Oui, Cécile, alors c'est une loi promulguée en juin 2025 qui concerne 25 000 communes.
18:09Sur le papier, ça paraît simple.
18:10Plus de parité en politique locale.
18:12C'est une avancée même démocratique.
18:14Mais sur le terrain, certains maires retirent la sonnette d'alarme.
18:17Car dans les petits villages, constituer une liste municipale, c'est déjà très compliqué.
18:22Pour plein de raisons.
18:23D'abord car peu d'habitants.
18:25Et un engagement de plus en plus difficile à susciter.
18:28Résultat, beaucoup de maires se posent des questions, dont l'un qui est avec nous ce soir sur Sud Radio.
18:33Franck Santos, maire de La Barban.
18:35Bonsoir, monsieur le maire.
18:37Bonsoir.
18:38Bienvenue, merci d'avoir accepté notre invitation sur Sud Radio.
18:43C'est vrai que cette loi qui paraît sur le papier intéressante, parce que la parité c'est plutôt pas mal,
18:48mais sauf qu'elle aurait dû être amendée ou organisée en fonction de la taille de la commune, j'imagine, pour vous.
18:56Vous avez touché du doigt exactement la même chose, c'est que c'est vrai que c'est intéressant au niveau d'une commune d'avoir une parité.
19:04Et ça se comprend de dire qu'on a autant d'hommes que de femmes dans une liste.
19:08Mais aujourd'hui, dans les communes que nous représentons, de moins de 1000 habitants,
19:13et voire des fois encore moins, puisqu'on a des communes à 300 habitants,
19:17vous comprenez bien que, déjà, qu'il y a le problème de vocation, comme vous avez dit,
19:22aujourd'hui, faire la parité, c'est assez compliqué.
19:27Pardon, monsieur le maire, pardon de vous couper.
19:28Ça veut dire que c'est déjà compliqué de former une équipe pour vous ?
19:32Ah ben bien sûr.
19:34Les vocations, aujourd'hui, c'est pas un problème d'avoir une parité dans les communes comme nous,
19:38c'est la vocation, c'est-à-dire solliciter les personnes et leur donner envie de venir,
19:44parce que c'est pas une question de politique, c'est une question d'implication et d'intérêt général.
19:50C'est-à-dire, les communes comme nous, la politique, elle n'est pas présente.
19:54C'est plutôt la bienveillance, les animations, vous voyez, c'est plutôt ce domaine-là.
20:01Et si toutefois, monsieur le maire, vous manquiez à cette obligation, qu'est-ce qui se passe ?
20:08Si vous n'avez pas la parité, vous ne pouvez pas vous présenter, la liste électorale n'est pas validée.
20:14Et donc, s'il n'y a pas de maire, vous êtes sous tutelle de la préfecture ?
20:18Pas sous tutelle de la préfecture, c'est pas ça.
20:20C'est que si vous n'avez pas une liste qui contient la parité, c'est-à-dire autant d'hommes que de femmes,
20:27vous ne pourrez pas vous présenter aux élections municipales.
20:30D'accord, mais si personne se présente, du coup ?
20:33Ah ben là, si personne se présente, ça sera un cas sans doute à réfléchir
20:39et à voir comment le législateur va régler ce problème-là.
20:43Ça, c'est sûr, vous touchez du doigt.
20:45Moi, je voudrais dire simplement une chose, parce qu'on parle de la parité,
20:48on parle souvent des femmes, parce qu'aujourd'hui, on dit « oui, mais il faut autant d'hommes que de femmes ».
20:52Mais c'est aussi dans l'autre sens, parce que vous avez des communes où vous avez plus de femmes que d'hommes.
20:57Que d'hommes, oui, bien sûr, absolument.
21:00Donc, il faut qu'ils trouvent ces communes-là.
21:01Ce qui va dans un sens, va dans l'autre aussi.
21:04Merci mille fois, M. le maire, Franck Santos, d'avoir accepté notre invitation.
21:09Vous êtes maire de La Barbène.
21:11Merci beaucoup, dans les bouches du Rhône, d'avoir accepté cette interview.
21:15Et puis, on vous souhaite surtout bon courage.
21:17Vous restez avec nous dans un instant, le tour de table de nos chroniqueurs.
21:20Philippe Bilger ?
21:21Je vais parler d'un prédateur sexuel de 13 ans.
21:25Philippe David ?
21:26Moi, je vais parler du Mercosur.
21:27On nous l'a promis, on va l'avoir.
21:29Christophe Madrol ?
21:30J'ai mal à ma ville, Marseille.
21:31Allez, on en parle dans un instant, soyez les bienvenus.
21:34Sud Radio.
21:35Parlons vrai.
21:35Parlons vrai.
21:36Sud Radio.
21:36Parlons vrai.
21:37Sud Radio.
21:38Parlons vrai.
21:39Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile de Minibus.
21:44Et comme dirait Philippe Bilger, c'est une joyeusté d'être avec vous aujourd'hui.
21:48Une joyeusté.
21:51J'ai gardé, je décline Philippe.
21:54Vous gardez les bons mots pour les bons acteurs.
21:56Exactement.
21:58Et les Vraies Voix jusqu'à 19h et puis jusqu'à 20h ce soir avec Philippe David, bien entendu.
22:05Avec Christophe Madrol, bien entendu.
22:07Et notre Philippe Bilger, bien connu.
22:09Tout de suite, le tour de table de l'actu des Vraies Voix.
22:11Allez, la fenêtre, la table !
22:13Allez, vous êtes les venêtes de la télé ?
22:15Avant d'être un cerveau, Philippe Bilger est un corps.
22:17J'ai tout rêvé d'être Harrison Ford.
22:19La comparaison est mobile, désolé de vous le dire.
22:21Mais non !
22:22Taisez-vous, taisez-vous, taisez-vous, parce que là, ça...
22:24Le tour de table !
22:26De l'actualité.
22:28Mais taisez-vous en parlant quand même, hein, Philippe.
22:30Philippe Bilger, un adolescent de 13 ans, soupçonné de 4 violentes agressions sexuelles près de Sergi Pontoise.
22:36Exactement. 4 tentatives de viol, ma chère Cécile, mon cher Philippe et mon cher Christophe.
22:45Il paraît que le fait qu'il y ait eu un prédateur sexuel à 13 ans a étonné beaucoup de gens.
22:53En ce qui me concerne, je n'ai pas été étonné pour la simple raison que, depuis longtemps,
22:58on sait que l'ordonnance de 1945, parlant d'une certaine qualité d'enfance, était complètement devenue obsolète
23:08et que les mineurs d'aujourd'hui, même ceux de 13 ans, sont capables du pire.
23:14Ce qui me frappe aussi, à l'égard de ce prédateur de 13 ans, c'est l'absolue sérénité avec laquelle il a admis la gravité de ses actes
23:24et comme la psychologie qui s'est attachée à lui est basique, banale, sans profondeur.
23:32Et je termine sur le fait que, je l'ai souvent remarqué aux assises, il était placé sous contrôle judiciaire, ce mineur de 13 ans,
23:41mais cela ne l'a pas empêché, pendant ce placement, de commettre deux autres tentatives de viol.
23:48Donc, il sortait d'un centre d'éducation fermé, les parents se sont effondrés,
23:54mais il faut arrêter de considérer que l'enfance d'aujourd'hui, sans aller jusqu'au pire de ce prédateur de 13 ans,
24:03n'est plus celle qui nourrissait nos rêves et nos songes quand nous étions plus jeunes.
24:09Christophe ?
24:11Oui, Philippe, vous avez raison, mais combien de fois sur ce plateau nous avons dénoncé le manque de moyens,
24:17de l'éducation spécialisée ? Combien de fois sur ce plateau nous avons dit qu'effectivement,
24:22cette jeunesse de 13 ans, moi je le vis dans les cages d'escalier dans les quartiers nord de Marseille,
24:26quand on voit ces jeunes avec des armes à feu, des armes de guerre,
24:30faire du deal de drogue dans les quartiers nord de Paris ou de Marseille,
24:33qui ont 11, 12, 13 ans,
24:35quand on voit ces jeunes qui sont devant la télévision à regarder des films pornographiques à tirer la rigaud,
24:41quand on voit le discours dans les collèges,
24:43quand ils traitent les filles de S et continuer, etc.,
24:47ça ne m'étonne pas, vous avez raison, une prise en charge complète pour ces enfants est nécessaire.
24:52Et la sauvegarde de l'enfance, les rapports qui sont sortis il y a quelques mois, on en a parlé ici,
24:57on en est où du rapport sur la sauvegarde de l'enfance ?
25:00Est-ce qu'on a réglé, est-ce qu'on a engagé les éducateurs spécialisés ?
25:03Est-ce qu'on a des moyens à la sauvegarde de l'enfance ?
25:06Non, Philippe.
25:06Des constats, toujours des constats.
25:07Constats, constats, constats, peu d'actions.
25:09Et derrière, vous savez combien a une nation sociale ou un éducateur spécialisé de suivi de dossiers ?
25:15Plus de 70 dossiers par mois à suivre.
25:19Comment voulez-vous faire un suivi réel d'enfants en difficulté quand vous avez plus de 70 dossiers ?
25:26Mais Christophe, comme d'habitude, vous dites des choses très pertinentes,
25:31mais ce qui me préoccupe, c'est que précisément, ce mineur-là, il ne sort pas de cet univers-là.
25:37Il sort d'un univers, je dirais, pas favorisé, en tout cas où il n'y a pas de problème particulier.
25:43C'est ça le mystère de la malfaisance humaine.
25:47Il ne n'est pas que dans le sale, ni dans le pauvre.
25:50Après, il peut y avoir des fréquentations qui ne ressemblent pas à sa famille.
25:53Regardez le débat, et Gabriel Attal, pardon Philippe,
25:56quand Gabriel a porté l'histoire de sanctionner les sites pornographiques,
26:01je suis, excusez-moi, et c'est la police nous écoute, je suis allé voir,
26:04je ne fréquente pas les sites pornographiques, excusez-moi,
26:06je suis allé voir comment se connecter.
26:09Mais en une seconde trente, je me connecte sur des images
26:12qui moi-même, et pourtant j'ai une vie sexuelle assez normale, à voir.
26:16Philippe, Philippe, Philippe, m'a dit qu'il est choqué.
26:19J'étais choqué, Philippe David et Rouge.
26:21Ne me jettez pas votre bonheur au visage, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
26:24Absolument.
26:25On était à Sergy-Pontoise, moi je vais partir du côté de Bruxelles,
26:28puisque le Mercosur a été validé par la Commission européenne,
26:31qui appelle les 27 États membres à le valider.
26:34Alors, je suis totalement effaré de cette décision.
26:37La France a toujours dit qu'elle s'y opposerait,
26:39mais, bon, évidemment, on fait ce qu'on nous dit de faire,
26:42puisqu'on n'est plus un État souverain, que c'est l'Europe qui décide à notre place.
26:46Mais ce que je trouve quand même terrifiant,
26:48c'est qu'il y a quelques jours, Friedrich Merz, le chancelier allemand, parlait,
26:52je l'ai même d'ailleurs retweeté ce week-end,
26:54où on lui parlait, c'était Darius Rochebinde,
26:56pourquoi l'Allemagne n'achèterait pas des Rafales.
26:57Et le message était clair, grosso modo,
27:00les Rafales, les Français, vous les gardez.
27:02Et par contre, il faut faire le scaphe européen,
27:04mais nous, on veut qu'il y ait une autre gouvernance.
27:06En clair, on veut que Dassault file tous ses secrets,
27:10ses brevets aux Allemands qui dirigeront.
27:12Alors, c'est-à-dire que la conception de l'Allemagne,
27:15elle est un peu hégémonique, on va dire, sur l'Europe.
27:18Et sur le Mercosur, rebelote,
27:20puisque pourquoi est-ce qu'on a signé ?
27:22Parce que Mme von der Leyen,
27:23contrairement aux hommes politiques français,
27:25qui, lorsqu'ils arrivent à l'Europe, oublie qu'ils sont français,
27:28elle, elle est allemande et elle défend les intérêts allemands.
27:30Et quels sont les intérêts allemands ?
27:32C'est de vendre des machines outils dans les pays d'Amérique latine
27:35et c'est de vendre des berlines de luxe.
27:38Donc, pour le bonheur des industriels allemands,
27:41on a sacrifié, on est en train de sacrifier nos agriculteurs.
27:44Je pense en particulier aux producteurs bovins.
27:47L'Allemagne s'en fout.
27:48Un paysan français qui se suicide,
27:50ça fait un concurrent de moins pour les agriculteurs allemands.
27:52Donc, je suis scandalisé.
27:53J'espère que ça va réagir.
27:55Mais vous avez vu, quand ça s'est passé,
27:57la négociation avec les Etats-Unis,
27:59qui ont taxé les produits européens à 15%,
28:01l'Europe a dit, on taxe à 0%
28:03parce que l'Allemagne avait trop besoin
28:05d'importer les Mercedes et les BMW fabriqués aux Etats-Unis.
28:09Et donc, je dis, les intérêts de la France,
28:11quand est-ce qu'on les défend ?
28:13Vous êtes un grand spécialiste de ces problèmes, Philippe.
28:18Et je le dis sans ironie, mais il est évident que pour le profane que je suis,
28:24on a l'impression que malgré des contestations ponctuelles,
28:28la France et d'autres peut-être,
28:31jamais ça ne parvient à convaincre un bloc central homogène
28:37dont les intérêts sont préservés,
28:40alors que les nôtres ne le sont pas.
28:42Je ne sais pas si c'est pertinent, mon cher Christophe, mais...
28:46Oui, c'est pertinent, mais en gros, Philippe,
28:48vous faites le critique du capitalisme européen.
28:50On sait ce que c'est que le libéralisme européen.
28:53On sait très bien que les Allemands, depuis plusieurs années,
28:56mènent la danse...
28:56J'appellerais ça l'ordolibéralisme allemand.
28:58Si vous voulez, mais j'allais le dire,
29:00on sait très bien que l'Allemagne a su,
29:03depuis la sud de Merlin,
29:04se recapitaliser, garder des entreprises.
29:08Vous parlez de Mercedes, c'est florissant.
29:10Aujourd'hui, le seul pays, il y a deux pays européens
29:12où il y a une vraie industrie,
29:14l'Italie et l'Allemagne.
29:15Voilà, l'Italie et l'Allemagne.
29:17Et ce sont les deux qui vont faire l'Europe de demain.
29:19Il vous reste très peu de temps, mon cher Christophe.
29:23Marseille, ville de tous les dangers.
29:24Oui, en effet, j'ai mal à ma ville.
29:26Encore hier, un Tunisien avec un couteau a tué,
29:32dans un hôtel.
29:34Plusieurs jours de drame.
29:37Une polémique qui s'ouvre via le maire de Marseille,
29:41qui aurait répondu à M. Rataillot,
29:43ce n'est pas de la question des émigrés.
29:46La question, ce n'est pas la migration.
29:48La question, ce n'est pas de politiser un débat.
29:52C'est qu'on donne des moyens à notre police,
29:54à Marseille comme ailleurs, de faire son boulot.
29:57C'est donner les moyens à la justice de faire son boulot.
30:00J'ai peur aujourd'hui, Cécile,
30:02mes deux filles que vous connaissez,
30:04ça s'est passé au centre-ville de Marseille.
30:06Ça s'est passé, c'est pour les Parisiens,
30:09dans le septième arrondissement,
30:10Courbelsasse, sur la Cannebière,
30:12à 100 m du Vieux-Port,
30:13à 200 m du Conseil Régional.
30:15Et hier soir, je disais à mes filles,
30:18ne sortez plus sur ces quartiers,
30:19n'allez plus dans le centre-ville,
30:21n'allez plus rue Safferéole.
30:22Excusez-moi, c'est avec colère que j'énonce ça,
30:24parce que j'ai peur pour ma ville.
30:26On n'a plus les moyens.
30:27Quand il y a une polémique lancée par le maire de Marseille
30:30sur la question d'immigrants,
30:31j'ai honte d'entendre ça, honte.
30:33Il faut soutenir la police nationale.
30:35Il faut soutenir,
30:36même si je ne suis pas d'accord avec Rotaillot,
30:37et vous le savez,
30:38il faut soutenir Rotaillot
30:40quand il vient dire son soutien aux forces de police.
30:43Non, la police ne tue pas en France.
30:45La police nous protège.
30:47Avec le manque de moyens qu'ils ont,
30:48moi, je leur tire mon chapeau.
30:49Mais, Christophe...
30:52Pardon, mon coup de colère.
30:53Comme si le président de la République
30:55attache une affection particulière à Marseille,
30:58on a l'impression que depuis des années,
31:01de l'argent est déversée sur Marseille,
31:04est-ce que c'est vrai ou pas ?
31:06Est-ce que Marseille, c'est une catastrophe
31:08parce que c'est mal géré
31:10ou parce qu'on l'abandonne ?
31:12Sincèrement, moi, je suis halluciné
31:14par l'argent qui, censément,
31:17devrait venir à Marseille,
31:19mais rien n'avance.
31:20Rien n'avance.
31:21Le maire de Marseille nous dit que tout avance,
31:23je ne vois rien qui avance.
31:25On me parle des écoles ?
31:26Pardon, je vous coupe parce qu'on a 30 secondes.
31:28Mais quand Benoît Payan dit que ce n'est pas un problème d'immigration,
31:31ce qui s'est passé à Marseille,
31:32est-ce que c'est le cas ou pas ?
31:33Ce serait un grand débat.
31:34Cette question-là, vis-à-vis de cette situation-là,
31:37non.
31:38Le ministre l'a dit.
31:39Il y a effectivement des problèmes de migratoires à Marseille.
31:42On le sait, ce serait de se voiler.
31:44Je suis un homme de gauche, je peux vous dire.
31:46Et je ne laisse pas cette question-là au Rassemblement National.
31:48Oui, il y a des problèmes de migration à Marseille,
31:51de migration clandestine.
31:53Mais ça serait un long débat.
31:54Mais sur ce cas-là, je considère que Benoît Payan est sorti de son rôle de maire.
31:59Il fallait sécuriser les Marseillais
32:01et ne pas rentrer dans une polémique inutile avec le ministre de l'Intérieur.
32:05Allez, vous restez avec nous dans un instant.
32:07On reviendra dans la foi en plus,
32:09puisque nous sommes à 7 jours de la grande manifestation du 10 septembre.
32:13Et les renseignements territoriaux sont de plus en plus inquiets.
32:16On va en parler avec Baptiste et Lemaitre dans un instant.
32:19A tout de suite, vous pouvez bien entendu réagir au 0826 300 300.
32:22Soyons les bienvenus, vous êtes avec nous jusqu'à 20h.
32:25Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
32:29Merci de nous écouter sur Sud Radio.
32:31Non, c'est normal, parce que vous êtes une radio sympa,
32:34diversifiée et tout, donc c'est très bien.
32:37Sud Radio, parlons vrai.
32:39Les vraies voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile de Minibus.
32:43Bienvenue dans les vraies voix, et vous les aimez tellement qu'on en redemande.
32:47Philippe Bilger est avec nous aujourd'hui, Christophe Madrol.
32:51Bon, bah Philippe David, bon, voilà, c'est...
32:54C'est là sans rosserviette.
32:56Mais bien sûr qu'il a rosserviette.
32:57Il n'y a qu'autorité, comme au restaurant.
32:59Mais de toute façon, ça faisait longtemps que vous n'avez pas parlé de manger.
33:03C'est fou, hein ?
33:04Non, on peut au restaurant, on peut aller s'y distraire aussi.
33:06Oui, oui, d'accord.
33:08C'est tout de suite l'info en plus avec Baptiste et le métier.
33:15Bonsoir Baptiste.
33:16Près de 100 000 personnes devraient se mobiliser.
33:18Donc, mercredi prochain, les renseignements territoriaux inquiets en marge du mouvement bloquons tout.
33:23Et oui, J-7 avant le début de la mobilisation du 10 septembre.
33:26Et à quelques jours de la date fatidique, la préoccupation des services de renseignement grandit.
33:30Donc, comme vous l'avez dit, Cécile, près de 100 000 personnes sont attendues dans la rue.
33:33Et par conséquent, la possibilité d'actions violentes, de blocages, voire d'opérations de sabotage, elle est évoquée.
33:40Le mouvement qui était à la base d'initiatives citoyennes s'est vite transformé en un mouvement anti-gouvernemental et anti-président.
33:47Alors, la nature exacte des contestations reste quand même un peu floue.
33:50L'objectif, par contre, il est clair, c'est de paralyser le pays et de paralyser les activités locales.
33:55Une quarantaine de manifestations traditionnelles sont prévues.
33:57Donc, ça veut dire des défilés dans la rue comme on a un peu l'habitude.
34:00Mais il y aura aussi, de prévu, une vingtaine d'opérations de blocage qui auront lieu et qui auront comme cible prioritaire les pétroliers,
34:10les plateformes logistiques, mais aussi les facultés, les aéroports ou encore les voies ferroviaires.
34:14Donc, le renseignement territorial précise que si les ex-gilets jaunes se sont rapidement ralliés à la cause,
34:18c'est parce qu'elle a été reprise majoritairement par la mouvement d'extrême-gauche.
34:22C'était déjà lamentable, de mon point de vue, avant la demande de confiance de Bayrou.
34:28Mais après, probablement, ce qui arrivera le 8 au soir, c'est irresponsable de faire ça.
34:35Alors, peut-être que ça va s'émousser sur le gouvernement.
34:37Je ne crois pas, parce que malgré la présence dominante de LFI,
34:42je pense qu'il y a une telle exaspération à l'égard du président qu'elle sera exprimée.
34:47Non, mais faire un mouvement contre le gouvernement, s'il n'y a plus de gouvernement, excusez-moi, c'est grotesque.
34:51Merci beaucoup, Baptiste.
34:53Allez, si j'étais ministre, Jean-Luc Demoissac est avec nous.
34:56Bonsoir, Jean-Luc.
34:58Bonsoir.
34:59Jean-Luc, vous êtes pharmacien.
35:00Si vous étiez ministre de la Santé, quelle serait votre première mesure ?
35:04Oh là là, large.
35:06J'ai plusieurs mesures, mais oui, c'est large.
35:09Si j'étais, moi, ministre de la Santé,
35:11je m'attacherais à ce que tous les citoyens puissent avoir les mêmes soins sur tout le territoire.
35:17Ce qui n'est pas le cas actuellement.
35:19Ce qui devrait être une priorité absolue.
35:21Allez-y.
35:21Avec la mortalité infantile qui augmente régulièrement de manière plus importante dans certains contrées,
35:28après le désert médical contre lequel je lutterais fermement si j'étais ministre,
35:33autrement que par les maisons médicales qui sont des coquilles et souvent vides,
35:37je ferai mon possible aussi pour assurer l'avenir des pharmacies.
35:42C'est le dernier rempart contre le désert total.
35:44Pour cela, j'assurerai aux officines une marge décente pour leur permettre d'exister et d'assumer un emploi à leurs collaborateurs compétents.
35:56Ensuite, si j'étais ministre de la Santé, j'allais jouer des tâches administratives qui deviennent de plus en plus chronophages et complexes.
36:04Je remancerai ces tâches vers la Sécurité sociale et l'ARS.
36:11Les soignants soignent et conseillent.
36:16L'administration s'occupe de l'administratif.
36:18D'accord.
36:19Jean-Luc, on va faire réagir Philippe Bilger, forcément, un pharmacien qui est sur le terrain,
36:25voit des choses qu'on a l'impression que les ministres qui se sont succédés à la Santé ne voient moins ou pas ?
36:33Mais c'est du bon sens et c'est intéressant de voir à quel point, c'est la deuxième fois que je viens dans cette nouvelle formule,
36:42jusqu'à maintenant, nous n'avons que de très bons ministres.
36:46Ce que développe notre pharmacien est tout à fait remarquable.
36:51Et bien sûr, j'espère qu'il pourrait dans un gouvernement et avec un président qui lui permettrait de faire tout ça.
36:57Pourtant, on a eu des médecins, Christophe Madrol, à la Santé et ça n'a pas donné beaucoup de résultats.
37:04On a même eu une pharmacienne, une pharmacienne, qui n'était pas la plus désagréable d'ailleurs.
37:09Jean-Luc a raison, quand vous vivez dans la Creuse ou dans l'Indre,
37:12quand vous vivez dans les départements alpins, vous vivez à Paris ou Marseille,
37:16le niveau de la santé n'est pas le même.
37:19Je ne sais pas, vous savez, moi je suis à Marseille,
37:23donc je vois qu'il y a des pharmaciens qui tirent la langue aujourd'hui,
37:26qui sont menacés ou qui ont des problèmes d'avis de ravitaillement.
37:31Mais quand je suis dans ma famille dans l'Indre,
37:33pour trouver une pharmacie ouverte un samedi ou un dimanche,
37:36on fait 20 à 25 kilomètres.
37:38Donc le niveau de santé n'est pas le même.
37:40La pharmacie, au-delà d'être un lieu où on prend les médicaments,
37:44c'est un lieu aussi où on va parler de nos bobos.
37:47Et souvent, je vous ai dit, j'ai marché dans la Drôme
37:50et ma fille de 8 ans a eu une petite angelure au pied,
37:53rien de grave, je vous rassure,
37:54mais elle veut être rassurée.
37:55Les médecins n'étaient pas disponibles, je suis allée à la pharmacie,
37:58le pharmacien a regardé le pied de ma fille de 8 ans,
38:01il lui a mis une petite crème cicatrisante,
38:03elle a gambadé comme une folle après,
38:05et elle allait se rebaigner dans la Drôme immédiatement après.
38:08Et ce côté social d'une pharmacie,
38:10ça doit être pris en charge partout en France.
38:12Vous confirmez Jean-Luc ?
38:13Oui, excusez-moi, moi,
38:15puisqu'on m'a donné l'opportunité d'être médecin,
38:18ministre de la Santé,
38:20je veux bien continuer mon petit,
38:21parce que j'ai encore des choses à dire.
38:23Donc en fait, moi, si j'étais ministre de la Santé,
38:25j'aurais conscience qu'en optimisant le maillage officinal,
38:29je facilite aussi le système de garde qui les engage des urgences,
38:33et j'améliorerais aussi les conditions de travail des urgentistes.
38:37Si j'étais aussi ministre de la Santé,
38:39je faciliterais l'installation de jeunes pharmaciens en milieu rural,
38:42où ils sont utiles.
38:44De la même manière que si j'étais ministre de la Santé,
38:49surtout,
38:50j'essayerais de relancer une industrie pharmaceutique en France,
38:53qui était florissante il y a 30 ans.
38:55Et si j'étais ministre,
38:57je me méfierais du jeu des génériques
39:00qui, en fait,
39:02font le jeu de firmes internationales,
39:04et qui me laissent à leur merci.
39:05J'ai presque fini.
39:08Eh bien, c'est fini.
39:10Si j'étais mise à la Santé aussi,
39:12je faciliterais donc cette médecine générale,
39:14cette pharmacie préventive.
39:15C'est la plus efficace et la plus économique.
39:18Merci beaucoup, monsieur le ministre,
39:20s'il peut vous appeler comme ça, Jean-Luc.
39:22Merci beaucoup, en tout cas,
39:23d'avoir accepté notre invitation.
39:25Et tout de suite,
39:25on se retrouve bien évidemment dans quelques instants
39:27avec Les Vraies Voix,
39:28les incontournables de la crypto-monnaie,
39:30Thomas Binet.
39:31Les Vraies Voix Sud Radio,
39:3318h-20h,
39:34Cécile de Minibus.
39:36Avec Philippe David, bien entendu,
39:38et autour de cette table,
39:39Christophe Madrol,
39:40Philippe Bilger,
39:40que vous aimez beaucoup,
39:41et nous aussi,
39:43Christophe et Philippe,
39:44bien entendu.
39:45Et c'est sa petite thérapie du jour,
39:48vous le savez,
39:48tous les jours à 19h.
39:49Mais ça nous fait du bien,
39:50ma chère Cécile.
39:51Ah, c'est détend.
39:53Allez, tout de suite,
39:53le coup de gueule de Philippe David.
39:55Les Vraies Voix Sud Radio.
39:57Comme d'habitude,
39:58je vais remettre le clocher
39:59au milieu du village,
39:59un village qui s'appelle
40:00Vendin-le-Vieille,
40:02que toute la France connaît aujourd'hui.
40:04Pourquoi Vendin-le-Vieille ?
40:05Parce que c'est là
40:06que Gérald Darmanin
40:06a fait transférer
40:07100 détenus,
40:08parmi les plus dangereux
40:09de France,
40:10des détenus
40:10qui ont lancé
40:11des mouvements de protestation
40:13contre leurs conditions
40:15de détention.
40:16Les faits ont commencé
40:17avec l'inondation volontaire
40:19de plusieurs cellules.
40:21J'espère simplement
40:21qu'on leur a fait éponger
40:22eux-mêmes les dégâts
40:23et que ceux-ci seront payés
40:25par eux ou leur famille,
40:26les contribuables
40:27n'ayant pas à payer
40:28les dégradations
40:28commises par les taulards.
40:30Mais une seconde étape
40:31a été passée avant-hier,
40:32avec le début d'une grève
40:33de la faim
40:34et un communiqué surréaliste
40:36qui a fait tomber des nus
40:37le ministère de la Justice.
40:39Vous allez comprendre pourquoi.
40:41En effet,
40:42dans ce communiqué,
40:42les détenus se plaignent
40:43des conditions de parloir,
40:45notamment un hijiaphone
40:46empêchant les contacts physiques
40:48entre détenus et visiteurs,
40:49les horaires d'appel téléphonique
40:51limités
40:51et l'accueil des visiteurs
40:53par des hommes cagoulés
40:54qui feraient peur
40:55à ces mêmes visiteurs,
40:56mais ce qui a le mérite
40:57de leur donner un anonymat
40:58pour éviter les pressions
40:59sur eux et leur famille.
41:00Le tout étant agrémenté
41:02par une formule destinée
41:03à faire pleurer dans les chaumières,
41:05je cite,
41:06nos familles payent le prix fort,
41:08le système de visite
41:09sert à tout casser psychologiquement,
41:10les détenus et les familles,
41:12toute cette logorée
41:13étant signée d'un nom
41:14qu'on n'aurait jamais pu imaginer,
41:16alors là,
41:17asseyez-vous bien,
41:18le super cartel
41:19de Vendin-le-Vieil.
41:21Oui,
41:21vous avez bien entendu,
41:22comme Pablo Escobar
41:24aurait pu signer un communiqué
41:25agrémenté de la fonction,
41:27chef du cartel
41:28de Medellin.
41:29Alors rappelons que
41:29pour être à Vendin-le-Vieil,
41:31ils n'ont pas été avares
41:32de comportements criminels
41:33et que s'ils avaient tenu
41:34tant que ça à leur famille,
41:36ils se seraient comportés autrement.
41:38Pour les familles de leurs victimes,
41:39ce communiqué est d'ailleurs
41:40un véritable crachat au visage
41:42et on ne peut ne penser qu'à elle.
41:45Le porte-parole du ministère
41:46de la Justice
41:47a qualifié ce communiqué
41:48de lunaire,
41:50un terme qui paraît bien faible,
41:51mais la France tombe tellement bas
41:53qu'on ne trouve plus les mots.
41:57En effet,
41:57il est beaucoup plus que lunaire
41:59et on l'a dit hier,
42:03avant-hier,
42:04pardonnez-moi,
42:05il faut soutenir,
42:06de mon point de vue,
42:07à fond Gérald Darmanin,
42:09devant la multitude
42:10des recours judiciaires
42:12et administratifs
42:13et vous l'avez utilisé
42:16dans votre propos,
42:17mon cher Philippe,
42:18mais le scandale
42:19dans l'argumentation
42:21est que pour une fois
42:22on invoque
42:23le sort
42:24et le bonheur
42:25des familles
42:25alors qu'au moment
42:26de commettre des crimes,
42:28les familles sont bien éloignées
42:30de la malfaisance criminelle
42:32qui s'opère.
42:34Christophe Madrôle.
42:35Du dégoût.
42:37Du dégoût
42:37par rapport à ce communiqué.
42:39Moi je pense aux familles.
42:40C'est tellement provoque.
42:41C'est tellement...
42:42Le super cartel de Vandam.
42:44Mais qu'ils aillent,
42:44qu'ils regardent le monde
42:46comme il est,
42:47qu'ils aillent en prison
42:48au Bangladesh,
42:49au Brésil,
42:50au Mexique,
42:51au Salvador.
42:53Mais dans quel monde...
42:54En Russie, en Russie.
42:55J'aime la France Philippe.
42:58Je refuse ce déclin français.
43:00Je refuse
43:01qu'on attaque systématiquement
43:02nos institutions.
43:03Je suis un républicain convaincu.
43:05Républicain convaincu.
43:06Mais quand je vois
43:07ces déclarations
43:08et quand je vois
43:09d'autres déclarations
43:10de prisonniers,
43:12bien sûr qu'il faut
43:13faire évoluer
43:13parfois
43:14le milieu carcéral.
43:16Les Beaumet,
43:17par exemple à Marseille,
43:18ont été refaites.
43:19Il y a encore des cellules
43:19à refaire
43:20parce qu'ils remontent
43:21à plusieurs années.
43:23Mais cette prison,
43:24elle est neuve.
43:24Cette prison a été rénovée.
43:26Cette prison,
43:27ce n'est pas pour des enfants de cœur.
43:29Ce n'est pas des enfants de cœur.
43:31Ce sont des gens
43:31qui ont commis
43:32des crimes importants.
43:34Et moi,
43:35je suis d'accord avec Philippe.
43:36Pensons aux familles
43:37de ceux
43:37qui ont perdu
43:38l'un des leurs.
43:40Pensons aux familles,
43:41leurs enfants
43:42qui se droguent.
43:43Pensons à tout ça.
43:44Et vraiment,
43:45du dégoût.
43:45Voilà, du dégoût
43:46par rapport
43:46à cette déclaration.
43:48Voilà,
43:48mais cette provocation,
43:51Philippe Bilger,
43:52elle va durer longtemps,
43:53en fait,
43:53parce qu'on se rend compte
43:55que finalement,
43:56alors il y a des avocats,
43:57ils ont le droit
43:57d'avoir des avocats
43:58qui, eux,
43:59doivent être extrêmement bien payés
44:00pour essayer de les défendre
44:01et trouver des trucs,
44:02ce qui est quand même
44:02assez dingue.
44:04Mais bon,
44:04ils ont le droit
44:05d'avoir des avocats.
44:06Mais qu'est-ce qu'on peut faire
44:07pour arrêter ça,
44:08en fait ?
44:08Mais vous verrez,
44:09ma chère Cécile,
44:10mais je suis très pessimiste
44:11sur le plan judiciaire.
44:13Je suis persuadé
44:15que dans quelques temps,
44:17eh bien,
44:18ces recours,
44:19ces interventions,
44:20ces oppositions
44:21qui devraient être dénoncées
44:23par l'ensemble
44:24de la communauté,
44:26y compris,
44:27je dirais,
44:27par l'univers judiciaire
44:29de bon sens
44:30et de bonne foi,
44:32eh bien,
44:32peu à peu,
44:33vous verrez
44:33une médiatisation
44:35qui viendra
44:36à leur soutien.
44:37J'en suis persuadé.
44:38Vous avez raison,
44:39Philippe,
44:40rien à voir.
44:41Mais hier,
44:42suite à ce qui s'est passé
44:43à Marseille,
44:44il y a un élu écologiste,
44:46je ne sais pas s'il est élu,
44:47qui a tweeté
44:48« La police tue ! »
44:50La police tue !
44:51En disant qu'ils auraient dû
44:54l'arrêter
44:55parce qu'ils n'avaient pas
44:55d'armes à feu.
44:56Bien sûr.
44:57Mais regardez,
44:57j'ai retweeté
44:58parce que j'ai trouvé ça
44:59au moment où Marseille
45:01est à feu au sang,
45:02qu'un responsable,
45:03porte-parole nationale
45:04des Verts,
45:05dit ça,
45:06mais on marche sur la tête.
45:07On marche sur la tête.
45:09Regardez mon compte Twitter,
45:11c'est hallucinant
45:12que ce garçon
45:13se permette de dire ça.
45:15Ils sont menacés,
45:16la police tue.
45:17Dire ça aujourd'hui
45:19à nos amis policiers
45:21qui font leur boulot
45:22et qui sont intervenus.
45:24Parce que s'ils n'étaient pas intervenus,
45:26il y aurait eu des morts.
45:28Bien sûr.
45:28et sans vouloir être irrespectueux.
45:31Par moment,
45:32on est amené
45:33à se demander
45:34quel est l'état mental
45:36de telle ou telle personnalité
45:38pour sortir une phrase
45:40aussi absurde.
45:41Mais ils flattent leur anecdote.
45:43Philippe,
45:43c'est purement politique.
45:44C'est pas d'improvoque,
45:45Cécile.
45:46C'est pensé.
45:47Quand vous voyez
45:47les filles,
45:48Cécile,
45:48qui tiennent ce discours,
45:49la police tue,
45:50dans les quartiers,
45:51quand ce discours est tenu
45:53dans les cités,
45:54qu'elles soient partout
45:55en France,
45:56quand on sait aujourd'hui,
45:57bien sûr qu'il y a eu
45:58des débordements policiers
46:00qu'on peut dénoncer.
46:01Bien sûr qu'il y a eu
46:02des brebis galeuses
46:03dans la police.
46:04Mais dire que la police
46:05aujourd'hui tue,
46:06c'est un scandale démocratique.
46:08C'est un scandale républicain.
46:09Parce que s'ils n'étaient pas là,
46:11on en serait dans une histoire
46:12beaucoup plus grave.
46:12Donc c'est une instrumentalisation
46:14politique
46:14de certains agents
46:16qui agissent
46:17contre la République.
46:18Allez, merci.
46:19Vous restez avec nous
46:20dans un instant.
46:20On va revenir sur
46:22l'aide médicale d'État
46:24qui réapparaît
46:25depuis 2-3 jours.
46:26Tiens, comme par hasard,
46:27juste avant lundi,
46:29est-ce que ce n'est pas
46:29une main tendue
46:30au Rassemblement national ?
46:32Est-ce que pour vous,
46:32par exemple,
46:33il faut la maintenir
46:34ou la garder justement
46:37pour l'urgence
46:37ou la supprimer totalement ?
46:38Je crois que c'est
46:39supprimer totalement,
46:40Filipe.
46:40Alors oui,
46:40vous dites à 70%.
46:42Vous voulez la supprimer
46:42totalement à 25%.
46:44On fait une aide médicale
46:45d'urgence
46:45et à 5%
46:46la maintenir en l'État.
46:47Allez, numéro de téléphone
46:480826 300 300.
46:49On vous attend.
46:50On est ensemble jusqu'à 20h.
46:50Sud Radio.
46:52Sud Radio.
46:53Parlons vrai.
46:53Parlons vrai.
46:54Sud Radio.
46:55Parlons vrai.
46:55L'idée.
46:56Les Vraies Voix Sud Radio.
46:5818h-20h.
46:59Cécile de Minibus.
47:01On a été obligé
47:01de mettre les Vraies Voix
47:02parce qu'on nous copiait.
47:05Bien sûr, bien sûr.
47:06Hein, Philippe, c'est vrai ?
47:07Oui, absolument.
47:09Il ne m'a pas écouté.
47:10Si, si, si.
47:11On a mis les Vraies Voix
47:11parce qu'il nous copiait.
47:12Absolument.
47:13Exactement, les Vraies.
47:14Il y a de la contrefaçon.
47:16Autour de cette table,
47:17Christophe Madrol,
47:17Philippe Bilger,
47:18bien entendu, Philippe David.
47:20Sur cette question du soir,
47:22le gouvernement veut restreindre
47:24les soins pris en charge
47:25par l'AME pour les étrangers
47:26sans papiers
47:27avec cette question du jour, Philippe.
47:28Oui, la question
47:29l'aide médicale d'État,
47:30il faut la maintenir en l'État.
47:32Vous dites à 4%.
47:33En faire une aide médicale d'urgence
47:3525%
47:36et vous voulez désormais
47:37la supprimer à 71%.
47:39Vous voulez réagir
47:40le 0 826 300 300.
47:43L'AME, on va couper les budgets.
47:45C'est ça l'idée ?
47:46En tous les cas,
47:46réduire les budgets.
47:47Ce que je peux simplement confirmer
47:48factuellement,
47:49c'est que le gouvernement
47:49nous a saisi
47:50comme il doit le faire
47:52de tout texte
47:52qui concerne l'assurance maladie
47:53de ces projets de décret.
47:55Je ne veux pas que la France,
47:56vous voyez,
47:57se singularise.
47:58Que la France soit
47:58le pays le plus attractif d'Europe
48:00pour un certain nombre
48:01de prestations sociales
48:02d'accès aux soins.
48:03Ce budget est en augmentation
48:04d'année en année.
48:06On voit bien
48:07qu'il y a une volonté
48:08de laisser les robinets
48:09totalement ouverts
48:10dans ce domaine.
48:10D'accord,
48:11votre avis est consultatif
48:12ou vous pouvez dire non ?
48:12Consultatif.
48:13Les vraies voix Sud Radio
48:15Philippe Bilger,
48:18l'AME,
48:19ce sujet...
48:20Absolument,
48:21la question de Sud Radio
48:23est tout à fait pertinente.
48:26Alors,
48:26en ce qui me concerne,
48:27la supprimer radicalement,
48:29on rendrait,
48:32je dirais,
48:35comment dire,
48:36pardonnez-moi,
48:37l'aide médicale d'urgence,
48:39c'est évidemment la solution
48:40parce que si on l'abolissait,
48:43on violerait un devoir
48:44d'humanité.
48:45En revanche,
48:46la matière telle
48:47qu'elle est aujourd'hui,
48:49ce serait participer
48:50à un délabrement social
48:52qui est précisément
48:53l'une des plaies
48:54d'aujourd'hui.
48:55Et donc,
48:56il est évident
48:57qu'il faut la réformer
48:59et ne pas la maintenir
49:00telle qu'elle.
49:01Christophe Madrol ?
49:02Je suis totalement d'accord
49:02avec mon ami Philippe.
49:04On nous demande
49:05de faire des efforts.
49:07On nous demande
49:07de trouver des solutions
49:09pour le budget.
49:09on va nous taper
49:11dans nos poches,
49:13on va taper les retraités.
49:15Bien évidemment,
49:15il faut faire évoluer
49:17cette aide médicale.
49:18Mais que ça soit
49:18effectivement une aide médicale
49:19réellement d'urgence.
49:21Quand je vois,
49:22Philippe David
49:23le dit tout à l'heure,
49:24que certains utilisent
49:26l'aide médicale
49:26pour se refaire faire
49:27les lunettes,
49:28je ne sais pas
49:29s'il y a une urgence.
49:30Quand je vois dans la liste
49:31qu'il y a de la balnéothérapie,
49:34là aussi,
49:35c'est pas,
49:37je ne sais pas,
49:37moi je ne me suis jamais payé
49:39ni moi,
49:39peut-être Philippe,
49:40je ne sais pas,
49:40mais de séance de balnéothérapie
49:42remboursée par la Sécu.
49:44Quand je vois pour mes enfants
49:45la galère que c'est déjà
49:47d'aller se faire
49:49réparer les dents
49:50ou aller avoir des rendez-vous
49:52pour des soins
49:54beaucoup plus techniques,
49:56je me dis qu'à un moment donné,
49:57tout évolue.
49:58il faut revoir l'aide médicale
50:00d'urgence,
50:01mais en faire vraiment
50:01quelque chose d'urgence.
50:03C'est ce qu'a dit Bayrou ce matin.
50:05Oui, je me baïrouise.
50:07Oui, je me baïrouise, Cécile.
50:08Il n'est pas que d'école,
50:10François Bayrou.
50:10Faites aux Français
50:11de faire des efforts
50:12et il dit pour les étrangers
50:13faites des efforts aussi.
50:14Mais il y a quand même
50:14quelque chose de scandaleux.
50:15J'ai même imprimé
50:16un relevé de Amélie,
50:18vous savez, la CPAM,
50:19quand j'ai changé de lunettes
50:21au mois de juillet
50:22de l'an dernier.
50:23La Sécurité sociale
50:24m'a remboursé
50:253 centimes par verre
50:27et 3 centimes
50:28pour la monture.
50:29Alors, il cule de dire
50:29que pour rembourser 9 centimes,
50:31ils auraient mieux fait
50:31de se les garder.
50:32Mon opticien,
50:33que j'ai rappelé
50:34quand on préparait l'émission,
50:36m'avait dit à l'époque,
50:37vous seriez,
50:38parce qu'il nous écoutait
50:39en plus régulièrement,
50:40il m'avait dit
50:40vous seriez à l'aide médicale d'État,
50:42vous auriez touché
50:43je ne sais plus
50:44210 ou 220 euros.
50:46C'est-à-dire que des gens
50:47qui travaillent en France,
50:48des gens qui tous les jours
50:49se lèvent,
50:50des gens qui tous les jours
50:51cotisent,
50:53on a besoin de lunettes.
50:54Moi, je vais vous avouer,
50:55je suis myope,
50:55presbyte, astigmate.
50:56Donc, j'ai besoin de verre
50:58assez péchu,
50:59surtout qu'on travaille
51:00beaucoup sur écran,
51:00Cécile, vous êtes d'accord ?
51:02Et que sinon, le soir,
51:03on a des migraines,
51:04ce n'est pas possible.
51:04On m'a remboursé 9 centimes
51:06alors que je travaille,
51:07que je paye des impôts
51:08et j'en paye pas mal,
51:09j'ai la chance de faire partie
51:11des gens qui, en France,
51:12gagnent correctement leur vie.
51:13Mais quand je vois que moi,
51:14on ne me donne rien,
51:15alors que des gens
51:16qui n'ont rien à faire en France,
51:17on leur donne 210 ou 220 euros
51:19et que des smicards
51:20ne peuvent plus changer de lunettes
51:22alors qu'on les offre
51:23à des personnes
51:23qui sont irrégalement en France,
51:25mais permettez-moi de vous dire,
51:26c'est un scandale,
51:27un scandale social,
51:29un scandale humain même,
51:30parce que des gens qui travaillent
51:31ne peuvent plus se payer de lunettes.
51:32Et pareil pour les dents.
51:33Et c'est un, c'est qu'une honte.
51:35Oui, au-delà de ça,
51:36je ne rentrerai pas dans le détail.
51:37Je vois où vous allez, Philippe,
51:38mais c'est la question
51:39de l'égalité sur le territoire.
51:41Vous voyez ce que je veux dire ?
51:42C'est qu'à un moment donné,
51:43on demande aux Français
51:44de faire des efforts.
51:46Il est normal que les étrangers,
51:48même si nous devons garder
51:49cet accueil humaniste,
51:52comme disait Philippe Bilger,
51:53il faut aussi que tout le monde
51:54fasse des efforts.
51:55Oui, mais excusez-moi,
51:56pour les clandestins,
51:56il n'y a pas que l'accueil,
51:57il y a aussi le retour.
51:58Non, mais ça, c'est une autre question.
52:00Après, c'est un autre débat
52:00sur les clandestins,
52:01parce que ça aussi...
52:02Et ça, c'est pour les personnes
52:03clandestines à l'AME ?
52:04Non, non, non,
52:05pour les personnes aussi
52:06qui viennent sur le territoire
52:07et qui viennent,
52:09qui n'ont pas de papiers,
52:10mais qui sont en attente
52:12d'avoir des papiers.
52:13C'est-à-dire que ce n'est pas
52:14que ceux qui sont clandestins.
52:16On peut avoir le droit
52:17de séjourner,
52:18d'avoir une carte de séjour
52:19en France,
52:20mais en attendant d'avoir,
52:21parce que la dimension administrative
52:23existe en France,
52:24ils peuvent bénéficier
52:25de l'aide médicale.
52:26Mais je le répète,
52:27l'aide médicale d'urgence.
52:28C'est un moment d'État.
52:30Parce que la balnéothérapie,
52:31on ne peut pas dire
52:32que c'est l'urgence.
52:32C'est tout d'accord là-dessus.
52:34Il y a des abus comme partout.
52:36Oui, il y a des abus,
52:37bien sûr.
52:37Il y a des abus partout.
52:38Mais je crois que malgré
52:39le bon sens que nous formulons,
52:43il y aura encore des gens
52:45qui vouleront le maintien
52:47tel quel de cette aide médicale.
52:50Alors qu'il me semble
52:51que le bon sens devrait l'emporter.
52:54Mais qu'en face,
52:55nous aurons une idéologie
52:56du maximalisme,
52:58qui en permanence
53:00refuse de prendre
53:01les leçons du réel.
53:02Et malgré le constat
53:03de François Bayon...
53:04Et il y a quelque chose
53:05assez extraordinaire,
53:06je ne sais pas si vous
53:07le regardez autour de vous,
53:09mais on parlait
53:10des questions migratoires,
53:12Philippe, tout à l'heure.
53:13Moi, j'ai beaucoup d'amis
53:14algériens, tunisiens
53:15à Marseille
53:16qui regardent
53:18ce qui se passe
53:18avec dégoût
53:19pour ces gens
53:20qui viennent sans papier
53:21en France
53:22bordéliser les choses.
53:24et ils ont honte.
53:26Et quand je vois
53:26les images
53:27de ce Tunisien
53:28hier à Marseille,
53:29regardez
53:29qui se sont
53:30affrontés à lui
53:32en premier.
53:33Ce sont les commerçants
53:35maghrébins
53:36de la rue d'Aubagne.
53:37avec des chaises
53:37avec des chaises
53:38qui le suivent.
53:39Donc très courage,
53:39d'ailleurs.
53:40Vous voyez,
53:41moi,
53:42c'est-à-dire que
53:43je ne mets pas tout le monde
53:44dans la même...
53:45Ah non, bien sûr, bien sûr.
53:47Merci beaucoup.
53:48Allez, on avait envie
53:48de la situation politique
53:50un peu compliquée.
53:51La France vue d'ailleurs.
53:53Les vraies voix sud radio.
53:55Et du coup,
53:55on s'est dit
53:56que regarde finalement
53:58le Royaume-Uni
53:59qui a quand même
53:59connu
54:01une instabilité politique
54:02en 2022.
54:03Donc,
54:04Ewan est avec nous,
54:05Petri,
54:06qui est journaliste
54:06français basé à Londres.
54:07Bonsoir.
54:09Oui, bonsoir.
54:10Bienvenue sur Sud Radio.
54:12On avait envie de vous dire,
54:13depuis Londres,
54:15quel regard
54:15on porte
54:16sur cette instabilité politique ?
54:18Même si le Royaume-Uni
54:19n'est plus dans l'Union Européenne,
54:21mais quel regard vous avez ?
54:23Eh bien, écoutez,
54:24on est juste à côté en fait.
54:26Voilà,
54:26on est très ennemi.
54:27Donc, effectivement,
54:28c'est vrai qu'on a tendance
54:29à parfois regarder
54:30ce qui se passe en France.
54:31Ce que je peux vous dire,
54:32en tout cas,
54:33c'est qu'ici,
54:34la plupart de gens
54:34ne se préoccupent pas trop
54:35de la politique française.
54:36Ça, c'est sûr.
54:37Par contre,
54:38effectivement,
54:38avec toutes les actualités
54:39et tout ce qui se passe
54:40autour de François Bayrou,
54:41c'est vrai qu'on porte un regard
54:43assez, comment dire,
54:44attentif à tout ce qui se passe.
54:46Et on est vraiment
54:46à l'affût
54:47de toutes ces news-là.
54:48Mais est-ce que vous
54:50qui avez été...
54:51Allez-y, Philippe.
54:52À votre avis,
54:53est-ce que...
54:54En anglais, Philippe.
54:55Le bon...
54:55François Bayrou
54:56a évoqué
54:58l'istreuse récemment.
55:01Est-ce qu'il y a quoi
55:01de ce soit comparable
55:03entre les péripéties
55:04de cette femme
55:05qui a duré
55:06très peu de temps
55:07et les péripéties
55:08françaises ?
55:10Écoutez,
55:11je ne sais pas trop.
55:13Je pense que
55:13c'est une bonne question
55:14pour le coup.
55:15je ne pourrais pas
55:16vous donner de réponse
55:17vis-à-vis du Royaume-Uni.
55:20Mais pour le coup,
55:21peut-être que la question
55:21se pose, effectivement.
55:22J'essaierai de vous poser
55:23une mauvaise question
55:24tout à l'heure.
55:26Est-ce que l'instabilité
55:28justement pèse
55:29sur les négociations
55:30du...
55:30pourrait éventuellement
55:31poser sur les négociations
55:33du post-Brexit ?
55:36Oui, complètement.
55:37De toute façon,
55:37on a vu qu'à partir du moment
55:38où il y avait la moindre
55:39secousse en France,
55:40ça pouvait impacter
55:40ici le business
55:41et notamment les entrepreneurs
55:42qui cherchent à se patrier
55:44en France,
55:44du moins les Britanniques
55:45qui cherchent à se patrier
55:46en France.
55:47Donc effectivement,
55:47l'instabilité politique,
55:49ça peut créer
55:50des mauvaises tendances,
55:52on va dire,
55:52pour des départs
55:54en tout cas en France,
55:54notamment pour les Britanniques
55:55ici qui cherchent
55:56pour le coup
55:57peut-être à s'installer
55:58partout en France.
55:59Quelle est l'image
56:00d'Emmanuel Macron
56:01outre-Manche ?
56:03Eh bien écoutez,
56:04c'est une bonne question
56:04parce que justement,
56:05il a fait une visite d'État
56:06il y a...
56:06It's a good question.
56:08It's a very good question actually.
56:11Il a fait une visite d'État
56:11justement il y a deux mois
56:13au Royaume-Uni
56:13et c'est vrai que tout le monde
56:15attendait l'État
56:15parce que bien longtemps
56:17qu'on n'avait pas vu
56:17un président français
56:18en terre britannique
56:19et justement,
56:20je pense que les Britanniques
56:22sont assez,
56:23comment dire,
56:24assez neutres
56:25vis-à-vis d'Emmanuel Macron
56:26et justement,
56:28ce qui était intéressant
56:28c'était que pendant cette visite
56:30ils ont abordé des sujets
56:30très importants
56:32entre la France
56:32et le Royaume-Uni
56:34notamment l'instabilité politique
56:35qui règne sur ces deux pays
56:37et justement,
56:39on attend de voir
56:39toutes les mises en place
56:40qui devraient arriver
56:41d'ici le courant
56:42l'année prochaine
56:43en 2026
56:44entre les deux pays.
56:46Est-ce que ça vous donne envie
56:46de revenir habiter en France ?
56:49C'est une bonne question.
56:53Pour être tout à peu honnête
56:54avec vous,
56:55quand je fais des retours en France
56:56parfois,
56:57j'ai quand même tendance
56:58à regarder ce qui se passe
56:59sur l'actualité politique
57:00et notamment sur le coût de la vie
57:01et contrairement à ce que me disent
57:03mes proches,
57:03moi je n'ai pas l'impression
57:04que les prix vont augmenter
57:06en 5 ans,
57:07en tout cas entre la France
57:08et le Royaume-Uni
57:08et que quand je parle
57:10à ce qui se passe
57:10en tout cas ici,
57:12je me dis que c'est peut-être
57:12parfois un peu mieux.
57:14Ça peut vous paraître étrange
57:15en tout cas
57:16mais je me dis que peut-être
57:17que la situation française
57:18vis-à-vis de l'économie
57:20se porte bien.
57:21Politiquement parlant,
57:22peut-être que je ne serai pas
57:22de retour d'ici demain,
57:23ça c'est sûr.
57:26Cécile,
57:27Ewan a parlé un peu anglais,
57:28il a un accent magnifique
57:31et je pense qu'il pourrait
57:32échanger en anglais
57:33avec Philippe Bilger
57:33qui a l'accent d'Oxford
57:35absolument sublime.
57:37Je ne lui permettrai pas
57:41de m'admirer.
57:45Ewan Petris,
57:46merci d'avoir accepté
57:47notre invitation journaliste
57:48français basée à Londres
57:50et à partir de 20h,
57:52vous savez,
57:52cette nouvelle émission
57:53depuis lundi,
57:55on en entend parler partout
57:56avec nous,
57:57Magali Berda.
57:58Bonsoir Magali.
57:58Bonsoir.
57:59Comment ça va ?
58:00Très bien.
58:01On n'est pas dans la même France.
58:02On ne vit pas dans la même France.
58:03Oui, c'est ça.
58:04On est dans deux mondes
58:05qui s'opposent un peu tout le temps
58:06et voilà.
58:07Au sommaire de cette émission
58:08ce soir,
58:08à partir de 20h ?
58:09Alors,
58:09on reçoit ce soir
58:10Clémentine Autain,
58:11députée de Seine-Saint-Denis,
58:13anciennement NPF,
58:14cofondatrice de l'après,
58:17en face d'une influenceuse
58:18qui s'appelle Julia Paredes
58:20et le grand sujet
58:21qu'il va faire réagir,
58:22c'est est-ce qu'il faut taxer
58:23encore plus les riches ?
58:25Ah, très bien.
58:26Donc on a Clémentine Autain
58:27qui veut taxer les riches,
58:28évidemment,
58:29et on a Julia Paredes
58:30qui est influenceuse
58:31et qui est partie vivre à Dubaï.
58:32Doute-nous un peu
58:34sur cette jeune fille
58:36pour ceux qui ne la connaîtraient pas.
58:37Alors,
58:38Julia Paredes,
58:38c'est une influenceuse
58:39issue de la télé-réalité
58:40qui a plus d'un million et demi
58:41d'abonnés en tout
58:42sur ses réseaux sociaux
58:43donc qui est extrêmement suivie,
58:45qui a cartonné
58:47sur la télé-réalité
58:48et aujourd'hui
58:49qui est devenue influenceuse
58:51et pour des raisons de sécurité
58:52et des raisons fiscales,
58:54elle est partie vivre à Dubaï.
58:55Donc elle va débattre
58:56ce soir avec Clémentine Autain.
58:58Allez, 0826 300 300,
59:00d'ores et déjà,
59:01vous pouvez appeler
59:02et vous précaler.
59:03Je vais faire une photo,
59:03ma fille rêverait
59:04d'avoir une photo
59:05avec Julia Paredes.
59:06Ah oui,
59:06bien sûr.
59:08Vous fayerez Clémentine Autain
59:09de ma part.
59:10Ma fille n'a pas de photo
59:11avec Clémentine Autain.
59:12Elle arrive aussi.
59:13Elle préfère Julia Paredes,
59:14ma fille,
59:14Clémentine Autain.
59:16Elle a 18 ans,
59:17chacun s'entraîné.
59:17Moi, je dis Clémentine Autain.
59:18Allez,
59:19vous vous en parlez
59:19hors antenne,
59:20M. Madrol.
59:21Merci beaucoup,
59:22Christophe Madrol.
59:22Merci,
59:22un vrai bonheur.
59:23A très vite.
59:23Merci, Philippe Bilger.
59:25Je vous incite
59:25à rejoindre Magali Berda,
59:27elle va vous expliquer
59:28Julia Paredes,
59:29tout ça,
59:29tout ça,
59:30tout ça.
59:30Et nous,
59:31on continue
59:31dans un instant
59:32avec Philippe David
59:34et on va parler
59:34Philippe David.
59:35dans les vrais voix
59:36responsables
59:36d'une nouvelle plateforme
59:37qui s'appelle
59:37We Do Good
59:38et que c'est un nouveau
59:39système de financement
59:41des TPE,
59:42PME et start-up
59:43qui est vraiment révolutionnaire.
59:45Vous allez voir ces canons.
59:45On en parle dans un instant.
59:46A tout de suite.
59:47Sud Radio,
59:48c'est votre opinion qui compte.
59:50Merci à Sud Radio
59:51pour l'attention
59:52que vous portez au sport.
59:53C'est super,
59:53continuez.
59:54Sud Radio,
59:55parlons vrai.
59:56Sous-titrage Société Radio-Canada
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