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00:00Punchline, 18h-19h, Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1.
00:1218h42, de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1 avec Geoffroy Lejeune, Guillaume Perrault, nous sommes avec André Valigny et on accueille Dominique Schelcher, le PDG de Système U.
00:20Bonsoir à vous, merci d'être avec nous parce que vous avez toujours des avis très pertinents sur l'actualité et sur les vraies préoccupations des Français.
00:27Parce qu'on est dans un contexte politique qu'on a évoqué il y a quelques instants, qui exaspère nos concitoyens.
00:32En même temps, ils savent bien qu'il y a beaucoup de choses qui sont liées à la politique dans leur vie quotidienne, qui les poussent d'ailleurs à un peu moins consommer.
00:39On a un taux d'épargne record dans ce pays. Il y a eu une baisse de fréquentation cet été sur les restaurants, moins 30%.
00:44Est-ce que ce climat anxiogène impacte aussi l'activité de la grande distribution et vos magasins ?
00:50La petite bonne nouvelle, c'est que la consommation alimentaire, elle tient.
00:53Et justement, quand vous dites à juste titre que la restauration, malheureusement, a connu des moments difficiles cet été, c'est vrai.
00:59Pourquoi ? Parce que d'habitude, on faisait un pique-nique à la plage à midi et le soir, on allait au restaurant.
01:03Cette année, les gens ont facilement fait deux pique-niques à la plage à midi et le soir.
01:07Parce que parfois, c'était un peu trop cher.
01:09Donc, ils étaient pas mal dans nos magasins et les magasins en général.
01:12Donc, ça, c'est la petite bonne nouvelle de la rentrée.
01:17L'alimentaire, tiens, mais avec toujours beaucoup, beaucoup, beaucoup d'arbitrage sur le reste, sur le non-alimentaire, qui est très arbitré, et sur d'autres dépenses.
01:25Donc, on sent que c'est très serré et que les gens n'ont pas le moral, c'est clair.
01:29On va les écouter. On leur a posé des questions.
01:31Est-ce que vous craignez pour votre pouvoir d'achat dans cette période d'instabilité politique, économique et fiscale ?
01:36Écoutez ce qu'ils nous ont dit et je vous passe la parole, Dominique Schellcher.
01:39Oui, je suis inquiet, comme tous les Français, pour mon pouvoir d'achat parce que je me rends compte qu'en 10 ans, il a énormément diminué, mais je pense qu'on va y arriver tous ensemble.
01:50Actuellement, c'est un peu compliqué de se projeter.
01:53Et ce qui nous fait souci, c'est plus pour les enfants et les petits-enfants.
01:57Voilà. On sait pas où on va.
01:59Oui, oui, forcément, puisque l'argent, ça compte, c'est dur à gagner.
02:04C'est pas parce que je suis retraité qu'aujourd'hui, je ne dois pas en prendre compte de ça.
02:09J'ai travaillé durement.
02:12Voilà pour les retraités qui se sont sentis un tout petit peu visés par les propos du Premier ministre.
02:15Dominique Schellcher, vous ressentez ça ?
02:16Tout ce qui vient d'être dit, c'est ce qu'on a dans toutes les études.
02:20Le pouvoir d'achat reste la préoccupation numéro un des Français.
02:25Numéro un. Et on l'oublie. On l'oublie trop souvent actuellement.
02:27Et dans les raisons qui peuvent pousser peut-être certains à manifester ou à exprimer leur mécontentement dans les jours qui viennent,
02:36il sera là, cette question du pouvoir d'achat sera là. C'est évident.
02:41Et vous aviez un retraité, vous avez quelqu'un de plus jeune.
02:46Et dans les discussions, ce qu'on entend très vite, c'est ce qu'a dit la dame.
02:50C'est mais on ne sait pas de quoi l'avenir est fait.
02:52Donc si on peut, on met un peu de côté.
02:54Et surtout, ce qui est très embêtant aujourd'hui, c'est quelle est la suite pour nos enfants ?
02:58Et ça, c'est quand même toujours très embêtant.
03:01Et ça, dans la discussion, je vous assure, j'étais beaucoup sur le terrain cet été, avec les clients, avec les collaborateurs, c'est compliqué.
03:08Et alors, sur ce contexte-là, quand on vient dire, messieurs, dames, il faut faire des efforts,
03:15tout le monde a compris que la situation du budget et la dette est grave, que tout le monde va devoir faire des efforts.
03:21Mais le symbole de deux jours fériés à donner ne passe pas du tout.
03:26Pas du tout, parce qu'il n'y a pas d'autre symbole en face.
03:29Et parce que pendant des années, on a dit aux Français, si vous travaillez plus, vous allez gagner plus.
03:34Là, on leur dit, vous travaillez deux jours de plus et vous ne gagnerez pas plus.
03:37C'est totalement incompris.
03:39Et je pense que c'est un peu un déclencheur aussi de la situation actuelle.
03:46Dominique Chalchouard, vous êtes le PDG de Système U.
03:48Vous deviez remettre un rapport, je crois, à la fin du mois de septembre, à Juelette Méadelle,
03:52ministre déléguée à la Ville, à Véronique Louvagie, son amologue au commerce et à l'artisanat,
03:56pour soutenir les commerces de proximité dans les quartiers prioritaires.
04:00Quid de ce rapport ? Vous allez le garder ?
04:02Alors, voilà, c'est un exemple de l'instabilité politique.
04:07Si je comprends bien, dans le contexte actuel, il est probable qu'on donne le rapport au ministre suivant.
04:12De quoi va parler ce rapport ?
04:14Il y a, et je l'ai dit dans le journal du dimanche, il y a quelques jours, avec force,
04:18dans le titre, il y a en France, après la désindustrialisation, un début de décommercialisation.
04:24On rentre à plein dedans, pour deux raisons.
04:26La première, dans notre métier, la grande distribution,
04:30certains de nos confrères ferment des mètres carrés quand c'est trop grand, voire ferment des magasins.
04:35C'est un phénomène nouveau, ça n'existait pas.
04:37Et dans les centres-villes, il y a, et tout le monde le voit, des pas de porte qui n'ont pas preneur.
04:44C'est 10% en moyenne en ville en France, c'est 15% dans les quartiers prioritaires.
04:50Et ça s'est aggravé de 10% depuis deux ans, tous les maires le disent.
04:54Donc, effectivement, les deux ministres, Juliette Méadelle et Véronique Louvagie,
04:57on est trois co-rapporteurs, nous ont confié une mission,
05:00pour voir toutes les pistes qu'on peut avoir.
05:03Donc, on auditionne, on écoute, mais c'est très, très, c'est très, très...
05:07La situation est grave, il faut réagir absolument.
05:11Et une des raisons de cette situation, elles sont très, très, très, très nombreuses.
05:16Mais ce qui donne ce que j'appelle le coup de grâce à un certain nombre de boutiques non alimentaires
05:20actuellement en cœur de ville, c'est la concurrence internationale du e-commerce
05:25et particulièrement asiatique et chinoise.
05:27Évidemment. Vous mettez en cause les plateformes chinoises.
05:30Absolument.
05:30Vous dites qu'elles sont responsables de cette...
05:31Donnons quelques chiffres.
05:33Chiffre du ministre de l'Économie, 600 avions arrivent chaque nuit en Europe
05:37pour livrer des colis directement de Chine, essentiellement Témue et Chine.
05:4294% des contrôles faits avant l'été étaient non conformes,
05:4660% dangereux pour la sécurité, mais réagissons vite.
05:50Donc, la ministre du Commerce a compris la gravité de la situation,
05:54elle renforce les contrôles et on parle maintenant d'une taxe.
05:58Mais voilà, vous voyez, si on n'a plus de gouvernement la semaine prochaine,
06:03je vous donne l'exemple du métier.
06:05Véronique Lovagy a compris ce qui se passe, a commencé à agir.
06:07Si on change de ministre dans quelques jours, il va tout falloir recommencer,
06:11tout réexpliquer et on va perdre du temps, alors que la situation économique mérite de l'action immédiate.
06:17900 avions chaque nuit qui arrivent en Europe.
06:20600 en Europe.
06:21En Europe, venant de Chine, alors que le président chinois vient de dire tout le mépris
06:24qu'il avait pour l'Occident aujourd'hui même.
06:25Tout à fait, et le phénomène est aggravé, pourquoi ?
06:28Parce qu'aux Etats-Unis, on a mis des droits de douane qui ralentissent le mouvement.
06:33Donc, pour écouler la marchandise, les Chinois visent l'Europe, la France en particulier,
06:39pour accélérer les choses.
06:40C'est frappant ce que dit Dominique Schellcher, André Valigny.
06:43Ça touche toutes les villes, tous les villages ?
06:45Oui, ça touche toutes les villes, notamment chez moi.
06:48J'ai beaucoup de petites villes dans mon canton.
06:50Moirand, Rive, Tulinfur, Voiron, même Voiron est touché.
06:55Et les quartiers du centre de Paris sont touchés aussi.
06:58Mais bien sûr, on le voit quand on circule.
07:00Je suis souvent à Saint-Germain, même à Saint-Germain-des-Prés,
07:02qui est un quartier touristique, il y a des boutiques qui sont fermées de plus.
07:06Chaque semaine, il y a une boutique de plus qui a fermé.
07:08Alors, il y a Internet, il y a les grandes surfaces, les grands centres commerciaux.
07:12Tout ça est catastrophique pour l'animation des villes,
07:15pour le vivre ensemble, comme on dit.
07:16Et les solutions, c'est quoi, Dominique Schellcher ?
07:17Alors, les solutions.
07:18Une conviction qui nous gagne, plus on avance dans les auditions,
07:23c'est que malheureusement, le commerce de centre-ville de demain
07:25ne sera plus celui d'hier.
07:27On va vers davantage de services,
07:29et il faudra trouver d'autres solutions,
07:31parce que la chaussure, par exemple,
07:34la chaussure a complètement basculé sur Internet.
07:36Les banques en cœur de ville ferme,
07:38il y a de moins en moins de guichets.
07:39Donc, tout ça, il faudra inventer autre chose.
07:42Bon, premier point, donc déjà une vision différente.
07:44Deuxième point, il y a des éléments de fiscalité.
07:47Dans un certain nombre de villes qu'on a observées,
07:49les maires ont des pratiques très fortes
07:52et qui semblent fonctionner.
07:53C'est d'augmenter la fiscalité locale
07:56plus le bail reste vacant.
08:00Donc, plus 10% la première année,
08:02plus 20% la deuxième, plus 30%.
08:04Et ça, ça pousse les bailleurs à relouer.
08:08Mais après, je veux surtout dire
08:10qu'il y a aussi des choses qui marchent.
08:11Jeudi dernier, on s'est déplacé à Toulon.
08:14Toulon, il y a 35 ans, c'était Chicago.
08:16Plus personne ne mettait un pied dans Toulon.
08:18C'était dangereux.
08:20Il n'y avait plus de commerce.
08:21C'était déserté.
08:23Grâce à un travail, moi je dis formidable,
08:26pour les avoir écoutés, tous les acteurs,
08:28une volonté politique forte,
08:29des acteurs publics engagés.
08:34Une société d'économie mixte, locale et d'aménagement
08:38qui a racheté, démoli, reconstruit,
08:41fait de l'habitat en haut, du commerce en bas.
08:44Et troisièmement, des acteurs privés
08:46qui ont trouvé les bons commerces, etc.
08:47Aujourd'hui, Toulon revit.
08:49Le centre-ville est magnifique.
08:51Il y avait du monde, ce n'est pas déserté.
08:53Donc, il y a des solutions quand tout le monde s'unit
08:55et travaille précisément en réinventant les choses.
08:59Jean-Paul Lejeune, une question ?
09:00C'est passionnant comme à chaque fois qu'on vous écoute.
09:03J'ai deux questions, j'hésite entre les deux.
09:05Je vais poser les deux très rapidement.
09:06Par rapport au déversement de produits chinois
09:08chez nous en Europe,
09:10puisque vous parlez des contrôles effectués par la ministre,
09:14est-ce que la solution des droits de douane
09:15comme Donald Trump le fait,
09:16ne serait pas une solution pour nous,
09:17pour nous protéger de ce déversement
09:18qui a commencé il y a longtemps,
09:19mais vous décrivez une accélération ?
09:21Et la deuxième, on sait que l'économie est basée
09:23et le moral des ménages aussi sur la confiance.
09:26Comment, politiquement, pensez-vous
09:27qu'on peut rétablir la confiance
09:28dans les jours qui viennent ?
09:30Vous avez deux heures.
09:32Vous avez deux heures.
09:33La première est facile.
09:34Oui, il faut mettre des droits de douane
09:36ou des taxes,
09:37notamment sous les colis de moins de 150 euros
09:40qui n'en ont pas du tout aujourd'hui.
09:41Ça, le Premier ministre lui-même a dit,
09:43il faut le faire.
09:44Mais vous avez raison,
09:45le mot le plus important pour moi,
09:46c'est la confiance.
09:47Aujourd'hui, il n'y a pas de confiance.
09:49La confiance est cassée.
09:50Et pour moi, la chose la plus essentielle,
09:54et toujours, je me base sur ce que me disent les gens,
09:56sur ce qu'on entend,
09:58c'est l'exemplarité, en fait.
10:00C'est-à-dire, aujourd'hui, on demande des choses,
10:02mais les gens disent qu'ils le fassent d'abord,
10:07qu'ils réduisent les dépenses de l'État.
10:09Je vous donne un seul exemple.
10:10Il y a un consensus.
10:12Tout le monde sait,
10:13et c'est un chiffre de Bercy,
10:14que la suradministration,
10:18la complexité administrative
10:19coûte à la France 90 milliards d'euros par an.
10:22C'est un chiffre de Bercy.
10:23C'est la mise,
10:24la 10 dans notre fédération,
10:26c'est énorme.
10:27Mais ça, ça fait consensus.
10:29Attaquons-nous tout de suite à ça.
10:31Mettons-nous tous d'accord.
10:32Le projet de loi simplification
10:34qui est prévu depuis des mois,
10:35il ne sort pas.
10:37Et donc, on voit bien qu'il ne fait pas consensus,
10:39alors que là, on aurait un sujet
10:41qui devrait l'être.
10:43Donc, la confiance, pour moi,
10:45passe d'abord par l'exemplarité
10:46et que chacun partage les efforts, évidemment.
10:49Alors, une petite question,
10:50peut-être sur le Mercosur,
10:51parce que là, on vient d'apprendre
10:52que l'Union Européenne allait valider le Mercosur,
10:55elle va le proposer ensuite
10:55à la ratification aux États.
10:57Là encore,
10:57symbole de l'impuissance des politiques.
10:59Le président Macron avait dit
11:00non, absolument pas,
11:01pas le Mercosur.
11:02Les agriculteurs montent au créneau.
11:04FNSEA, JA,
11:05ils dénoncent un accord absolument toxique.
11:07Ça va impacter l'alimentation,
11:09Dominique Schotcher ?
11:10Oui, oui.
11:10Alors, si je comprends bien,
11:12il faut...
11:12Alors, l'information est toute récente,
11:14donc il y a le mérite d'être posée,
11:15mais il y aurait une clause
11:16spécifique pour la protection de l'agriculture,
11:19mais je demande à voir.
11:20Après, nous, commerçants,
11:21on comprend parfaitement
11:22que, si vous voulez,
11:24ce qu'on importe
11:25subissent les mêmes réglementations,
11:27évidemment,
11:28qui est réciprocité.
11:29Ça, pour nous, c'est la base.
11:31On sera très attentifs à ça.
11:33Et il est pour nous, par exemple,
11:34chez U,
11:34hors de question, évidemment,
11:36d'importer quoi que ce soit,
11:38de ces pays-là en l'état actuel,
11:43pour l'instant.
11:44Et de toute façon,
11:45notre optique à nous,
11:46depuis de longues dates,
11:47c'est la production locale,
11:49la défense du Made in France,
11:50de l'origine France,
11:51dont les agriculteurs ont plus que jamais besoin.
11:54Je comprends que certains secteurs d'activité
11:57puissent avoir besoin de tels accords.
11:59Bien sûr, c'est le commerce mondial,
12:00mais pensons et protégeons nos agriculteurs.
12:03Et notamment de ces accords
12:06qui continuent à être passés
12:07par-dessus les peuples,
12:08par-dessus les États,
12:10quels que soient ce que disent
12:11les uns et les autres.
12:12C'est ça qui est absolument terrifiant.
12:14Une question de Guillaume Perrault, peut-être ?
12:15Peut-être juste une remarque,
12:16c'est que les commerçants,
12:17c'est un élément de la culture française.
12:20Et au XXe siècle,
12:22sous la Troisième République,
12:23les commerçants étaient plus valorisés qu'aujourd'hui,
12:25plus importants qu'aujourd'hui.
12:26Il y a de grands hommes politiques
12:28qui étaient fils de commerçants.
12:29Il y en a un, vous voyez,
12:30qui a son avenue partout,
12:31dans toutes les villes de France,
12:32qui s'appelle Léon Gambetta,
12:33son père n'était qu'un cahier à Cahors.
12:35Ça mérite aussi d'être rappelé.
12:37Oui, il y a une vraie noblesse dans le commerce.
12:39Est-ce que l'enseignement,
12:41l'éducation nationale,
12:41le met bien en valeur, ça ?
12:42Écoutez, la plus grande noblesse,
12:44c'est qu'on est au cœur de la vie des gens.
12:46La vie des gens de tous les jours,
12:47là où elle se fait.
12:49Et ce que je regrette le plus actuellement à Paris,
12:52pour côtoyer beaucoup, beaucoup de monde,
12:55c'est la non-compréhension
12:56de ce qui se passe en province
12:57et des préoccupations des gens.
12:59Et moi, à mon petit niveau,
13:01ma petite parole,
13:02quand je viens sur un plateau
13:03ou que je rencontre un élu à Paris,
13:05c'est ce que j'essaye d'amener,
13:06la parole des gens de la province.
13:09Voilà.
13:09Et ça, il faut réduire cet écart absolument.
13:11Et ce sera une source
13:13de retrouver la confiance.
13:14Il y a eu trop de ruptures
13:16entre Paris et la province
13:17ces derniers temps
13:17et une incompréhension de ce qui se passe.
13:20C'est peut-être parfois, moi, je pense,
13:21un non-intérêt.
13:22Dominique Schellcher,
13:23j'ai toujours une question que je vous pose
13:24quand vous venez.
13:25Fessenheim, puisque ton magasin est à Fessenheim,
13:28on avait promis des emplois
13:29après le démantèlement de la centrale nucléaire.
13:31On en est à combien d'emplois recréés ?
13:32Zéro.
13:33Toujours zéro.
13:34Zéro à date.
13:35Il y a deux projets
13:36dont j'espère qu'ils vont aboutir.
13:38Un projet d'EDF,
13:39de technocentre,
13:40de recyclage des déchets nucléaires.
13:42On parle à un horizon au-delà de 2030.
13:45Et puis, un projet privé.
13:47L'entreprise Libère,
13:49de Pelle Mécanique,
13:50voilà, sera...
13:51Mais au mieux,
13:52ce sera entre 300 et 400 emplois
13:54au lieu des 2000 perdus.
13:56Alors que je rappelle
13:57que la promesse initiale
13:58au moment de l'annonce
13:59de la décision de la fermeture,
14:01c'était on ferme,
14:02mais on créera autant d'emplois
14:03qu'on en supprime.
14:04Il y en a 12 ans plus tard,
14:0713 ans plus tard,
14:08pas un seul.
14:10Implacable.
14:10Merci beaucoup, Dominique Schellcher.
14:12Merci de votre invitation.
14:12d'être venu apporter
14:14cette parole de vérité,
14:15de sincérité sur notre pays.
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