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Aujourd'hui, dans « Les 4V », Gilles Bornstein revient sur les questions qui font l’actualité avec le secrétaire général des Républicains Othman Nasrou.
Aujourd'hui, dans « Les 4V », Gilles Bornstein revient sur les questions qui font l’actualité avec le secrétaire général des Républicains Othman Nasrou.
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00:00Bonjour Maya, bonjour à tous, bonjour Hothman Nassrou.
00:06Vous êtes donc, Maya Ladi, numéro 2 des Républicains, très proche de Bruno Retailleau.
00:10On va donc essayer de savoir avec vous ce que veut la droite,
00:13parce que ce n'est pas toujours facile à comprendre.
00:17D'abord, on va parler de la confiance.
00:19Alors là, je n'ai pas tout compris parce que Bruno Retailleau dit « on la vote »,
00:22Laurent Wauquiez dit « on va demander aux militants »
00:24et Nicolas Sarkozy dit « l'abstention ».
00:27Que vont faire les députés républicains lundi ?
00:30D'abord, ils sont libres et nous ne sommes pas une caserne.
00:32Je vous donne la ligne qui est celle de Bruno Retailleau.
00:34Nous, nous ne voulons pas être du côté des artisans du chaos.
00:38Voilà, il y a une situation qui est très difficile.
00:40Tout cela vous semble confus, Gilles Bornstein,
00:42mais c'est la situation dans le pays qui est confuse.
00:44C'est une situation extrêmement compliquée.
00:46Et moi, je comprends que certains de nos députés se posent des questions.
00:49Parce que, vous savez, pendant des années, on a alerté sur ce sujet de la dette et des déficits.
00:53Personne ne nous a écoutés.
00:54Et aujourd'hui, on nous présente la facture.
00:56Qui veut dire que vous souhaitez que les députés républicains votent la confiance,
01:00mais ceux qui auront piscine ce jour-là ne recevront pas un mot de punition ?
01:05Non, mais il n'y a pas de punition chez nous.
01:06Moi, je vous le dis en responsabilité, nous ne pouvons pas mêler nos voix
01:09à celles de la gauche, de la France insoumise et du Rassemblement national
01:13qui veulent le désordre et l'instabilité.
01:15Nous, nous sommes du côté de la responsabilité.
01:17On ne vote pas contre ceux qui s'abstiendront, qui ne seront pas là, il n'y a pas de brame.
01:21Nous, nous appelons à voter pour, mais ce n'est pas pour la confiance au Premier ministre,
01:24c'est pour le constat que, oui, il y a des efforts budgétaires à faire,
01:27ce que nous avons toujours dit.
01:28Et là, effectivement, nous avons besoin d'avoir un budget cette année.
01:31Nous ne pouvons pas être du côté, encore une fois, du désordre.
01:34Hier, Emmanuel Macron a réuni les chefs de parti du Socle commun pour réfléchir à la suite.
01:38Je me dis qu'on voit à quel point il croit aux chances de survie de François Bayrou,
01:42s'il en est organisé ce genre de déjeuner.
01:44Il a demandé à tout le monde, donc à votre patron Bruno Retailleau,
01:48de travailler à une solution avec tout le monde, sauf LFI et RN,
01:52ce qui veut dire avec les socialistes, avec les écolos, par exemple.
01:55Est-ce que vous y êtes prêts ?
01:57Non.
01:58Je vous réponds très clairement.
02:00Vous avez vu ce que propose le Parti socialiste ?
02:02Il faudrait baisser la dépense publique.
02:03Ils veulent encore l'augmenter.
02:04Il faut réduire les déficits.
02:05Ils ne le reconnaissent pas.
02:07Il faut...
02:09C'est un état de mesure.
02:10Il faudrait réformer notre modèle social pour inciter au retour au travail,
02:14pour revaloriser le travail.
02:15Ils ne sont pas sur cette ligne.
02:16Vous ne pouvez pas mettre ensemble des gens qui veulent rigoureusement le contraire.
02:21Et aujourd'hui, la politique qu'il faut pour le pays,
02:23c'est l'inverse de ce que veut faire le Parti socialiste.
02:25Et cette idée qu'il suffit d'aller taxer toujours plus pour régler les problèmes du pays
02:28est une idée sur laquelle nous avons glissé sur la pente.
02:32du déclin depuis tellement longtemps, à cause de cette idée-là.
02:35Ce qui veut dire qu'il semblerait que le président ne soit plus totalement opposé
02:39à l'idée d'appeler un socialiste.
02:41Si un socialiste est appelé à Matignon, c'est censure de la part d'Eller.
02:46Je ne suis pas là pour faire des menaces,
02:48mais nous n'aurons pas notre place, évidemment,
02:51avec un gouvernement socialiste ou avec un Premier ministre socialiste.
02:54Ce sera sans nous.
02:55Et la politique qu'ils vont mener est pour moi une politique
02:57qui risque de ruiner encore davantage le pays.
02:59En aucun cas, Bruno Retailleau restera membre d'un gouvernement dirigé par un socialiste.
03:04Il l'a dit lui-même.
03:06Nous, nous ne croyons pas au en même temps.
03:07Nous ne croyons pas à l'addition des contraires.
03:09Et si, et je ne le souhaite vraiment pas pour notre pays,
03:12et si nous sommes entrés au gouvernement, je vous le rappelle,
03:14c'était précisément pour éviter au pays l'arrivée au pouvoir de la gauche et de l'extrême-gauche.
03:18Il y a-t-il une autre solution ?
03:21Vous connaissez l'Assemblée telle qu'elle est,
03:23et c'est les Français qui ont voulu cette Assemblée.
03:25Il y a-t-il une autre solution qu'une certaine forme de en même temps ?
03:28Qu'un gouvernement où chacun fait des concessions, vous y compris ?
03:31La solution aujourd'hui, c'est qu'un certain nombre de partis politiques
03:35arrêtent d'être démagogues.
03:36Pourquoi le Parti socialiste est-il toujours l'otage de la France insoumise ?
03:40Pour aussi se poser cette question, Gilles Bernstein.
03:42Il ne l'est plus vraiment.
03:43Jean-Luc Mélenchon a été très très sévère sur l'offre de services d'Olivier Faure
03:47qui s'est dit à la disposition du Président de la République.
03:49Vous ne pouvez pas nier une certaine rupture,
03:53divergence forte entre les socialistes et les insoumis.
03:55J'ai aussi entendu Olivier Faure envisager encore des accords
03:57selon les circonscriptions en cas d'élection législative.
04:00Donc c'est peut-être maintenant la compromission à géométrie variable,
04:03mais moi, nous ne pouvons pas nous allier avec les alliés de la France insoumise.
04:07Et j'espère qu'ils vont rompre totalement.
04:09Et j'espère surtout que ces idées-là n'arriveront pas au pouvoir
04:11parce qu'encore une fois, notre pays a besoin du projet inverse.
04:14Sinon, nous aurons une crise financière.
04:16Alors il y en a un qui semble avoir une idée, c'est Nicolas Sarkozy
04:18parce qu'il a donné une grande interview au Figaro
04:21où il accorde un brevet républicain au RN
04:24disant que le RN a le droit de se présenter aux élections
04:26et donc qu'il a même le droit de les gagner.
04:28Quand on gagne les élections, ça veut dire qu'on a le droit de gouverner.
04:31Vous êtes d'accord avec ça ?
04:32Le RN est un parti qui a peu aspiré à gouverner la France ?
04:35Le RN pour moi est un parti à combattre
04:37et à combattre d'abord sur le plan des idées.
04:39Je veux d'ailleurs vous dire que le RN a exactement la même position
04:42que la gauche et l'extrême-gauche, le même programme économique.
04:44La retraite à 60 ans, le refus de baisser la dépense publique
04:48et le vote systématiquement pour faire tomber des gouvernements
04:51alors que vous l'avez dit vous-même,
04:53l'arithmétique de l'Assemblée nationale fait qu'il n'y aura pas de majorité.
04:56Et au lieu de choisir la politique du moindre mal,
04:59le RN aujourd'hui est du côté de ceux qui veulent le désordre.
05:02Nicolas Sarkozy répondait à une question sur les futures alliances
05:05en disant qu'il y a quand même un parti à la droite de la droite.
05:09Il ne l'a pas dit.
05:11Mais bon, est-ce que vous, une union des droites,
05:14pour trouver une solution, ça vous paraît concevable ou pas ?
05:17Non, parce que pour qu'il y ait une union des droites,
05:19il faut qu'il y ait des droites.
05:20Et le RN pour moi n'est pas un parti de droite.
05:23Marine Le Pen l'a dit elle-même.
05:24Quand on lui parle de réformer l'État,
05:26elle vous répond que ce sont des trucs de droite.
05:28Donc ce n'est pas pour elle.
05:29Elle ne se définit pas comme étant de droite.
05:31Le RN pour moi n'est pas un parti aujourd'hui.
05:33La droite républicaine c'est nous.
05:35La droite c'est vous et pas le RN.
05:36Je vous le dis, le RN a le même programme économique
05:38que la France insoumise,
05:39qui aujourd'hui encore une fois a alerté pendant des années
05:41sur les déficits et la dette.
05:43Et on était moqué, caricaturé par tout le monde.
05:46Et nous n'étions pas entendus.
05:47Et aujourd'hui on voit que nous avions raison
05:48et que le mur de la dette aujourd'hui est devant nous.
05:51Nicolas Sarkozy toujours plaide dans la même interview
05:53pour une dissolution.
05:54Il parle au nom des LR ?
05:57Il parle comme un ancien président de la République
05:59qui a évidemment une expérience,
06:00un regard sur ces questions-là.
06:02J'ai déjà vu plus chaleureux comme propos sur Nicolas Sarkozy.
06:05Écoutez, mais moi je vous le dis,
06:06encore une fois, nous nous sommes aujourd'hui au gouvernement
06:08pour éviter l'instabilité.
06:09Donc on ne va pas appeler à une dissolution.
06:11Si le président de la République la décide,
06:13c'est ainsi.
06:13On ne regrettera jamais de donner la parole au peuple.
06:16Mais aujourd'hui, nous, notre souhait,
06:17c'est qu'il y ait un budget à la fin de l'année
06:19pour qu'on évite une crise financière.
06:20Othmane Nassrou, numéro 2 des Républicains,
06:22dit sur la dissolution exactement l'inverse
06:24de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République,
06:26dernier président de la République républicain.
06:28Mais peut-être qu'on y viendra à la dissolution
06:29s'il n'y a pas d'autre option.
06:31Mais je n'attendais pas de moi
06:32que nous soyons un facteur d'instabilité
06:34au moment où les Français ne savent pas
06:36à quelle sauce ils vont être mangés l'an prochain,
06:38au moment où les entreprises ne peuvent pas investir
06:39parce qu'ils ne savent pas ce qu'il y aura
06:40dans le budget à venir.
06:42Nous devons être tous responsables.
06:43Et je constate que ce n'est pas la qualité
06:45la mieux partagée dans la classe politique.
06:46Othmane Nassrou, numéro 2 des Républicains,
06:49qui ne veut pas rester au gouvernement
06:51avec les socialistes ?
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