- il y a 18 minutes
Chaque week-end, François Gapihan vous accompagne de 10h à 12h dans BFM Direct.
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00:00:00Et bonjour à tous, bienvenue dans BFM Direct. Nous sommes ensemble jusqu'à midi, l'île de France en alerte orange en raison de la neige et du risque de verglas.
00:00:09La neige qui commencera à tomber en début de soirée. Ce matin, nous sommes également dans l'Orne et dans les Vosges, ainsi que dans les Hauts-de-Seine,
00:00:15où la situation est d'ores et déjà périlleuse. La prudence s'impose. Point complet à suivre.
00:00:20La nouvelle mise en garde de Trump à Zelensky cette nuit au sujet de son plan de paix. Il faudra bien que ça lui plaise,
00:00:25Dixit, le président des Etats-Unis, face au rejet de ses propositions par Kiev, qui les voit comme une capitulation.
00:00:31Poutine reste quant à lui dans le registre de la menace. Analyse de nos experts à suivre.
00:00:35On se penche aussi ce matin sur les conséquences de la menace russe ailleurs qu'en Ukraine, avec la perspective du retour du service militaire en France sur la base du volontariat.
00:00:44La semaine a été marquée par les propos controversés du numéro 1 de l'armée.
00:00:48Et puis nous irons à Marseille où un rassemblement sous très haute sécurité aura lieu tout à l'heure à partir de 15h.
00:00:54En hommage à Mehdi, frère du militant écologiste et antidrogue, Amine Kessassi, son frère assassiné la semaine dernière.
00:00:59L'hypothèse privilégiée est celle d'un crime d'avertissement.
00:01:03BFM Direct épisode 25, c'est parti.
00:01:17D'abord l'essentiel de l'actualité avec vous, Fanny, bonjour.
00:01:19Bonjour François.
00:01:20Un week-end au l'air.
00:01:22En a froid, en effet, des températures sous les 0 degré sur presque tout l'Hexagone ce matin.
00:01:27La quasi-totalité du pays qui est en vigilance jaune, neige, verglas et ou grand froid.
00:01:32C'est même orange pour 8 départements, les 8 départements d'Île-de-France, pour neige et verglas au moins jusqu'à demain matin.
00:01:37Les premiers flocons de neige de la saison y sont attendus dès ce soir, avec possiblement 5-7 centimètres sur la moitié ouest de la région parisienne,
00:01:442 à 5 centimètres sur la moitié est et 1 à 2 centimètres.
00:01:47Dans Paris-Intramuro, c'est sa petite couronne, il faut être très vigilant.
00:01:51On fait le point complet avec notamment Guillaume Séché qui est à nos côtés dans quelques instants.
00:01:56Hommage également aujourd'hui à Mehdi Kessassi.
00:01:57Ce sera à 15h cet après-midi dans le 4e arrondissement de Marseille.
00:02:03Un rassemblement qui est prévu au rond-point où le frère du militant antidrogue, Amin Kessassi, a été tué il y a 9 jours par balle.
00:02:09Un hommage souhaité en blanc, silencieux, sans banderoles, auquel plusieurs personnalités politiques de tous bords ont annoncé participer.
00:02:16Un événement qui sera placé sous très haute sécurité.
00:02:20La sécurité de M. Kessassi demeure une priorité encore plus malheureusement compte tenu du drame qu'il vient de vivre avec le décès de son frère, l'assassinat de son frère.
00:02:29Donc si c'est pas le raide, il y aura des forces de police habilitées et expérimentées pour assurer sa sécurité.
00:02:36Il y a noté que d'autres marches anti-narcotrafic auront lieu cet après-midi dans quelques 25 villes de France en hommage à Amin Kessassi.
00:02:44L'Assemblée nationale a rejeté cette nuit à partir recette du projet de budget de l'État.
00:02:48Le texte se poursuit au Sénat dans ces discussions, mais il y a quelques déconvenus.
00:02:52Deux semaines seulement après son adoption par les députés, le Sénat a rejeté hier la généralisation de ce Nutri-Score.
00:03:00Suivant l'avis de la ministre de la Santé, le Sénat juge contraire aux droits européens.
00:03:04Cette obligation d'affichage sur presque tous les aliments hors terroir de ce code d'information sur la qualité nutritionnelle.
00:03:10Le texte voté à l'Assemblée prévoyait notamment une amende de 5% du chiffre d'affaires des entreprises réfractaires versées à l'assurance maladie.
00:03:17C'est aujourd'hui que débute le sommet du G20 en Afrique du Sud et ce sera sans Donald Trump.
00:03:23Un premier G20 en terres africaines.
00:03:25Nous sont arrivés, vous allez le voir, le président français Emmanuel Macron, le premier ministre britannique Keir Starmer,
00:03:30ou encore son homologue italienne Georgia Meloni, Donald Trump, lui, boycotte ce sommet des dirigeants au motif, je cite,
00:03:36de priorité allant à l'encontre de celle de Washington.
00:03:39Alors, protectionnisme américain contre multilatéralisme défendu par Johannesburg,
00:03:43désaccord sur la question climatique ou encore discussion ouverte dès ce matin sur le plan de paix américain en Ukraine,
00:03:48c'est à une chaise vide que le président sud-africain Cyril Ramaphosa dit qu'il cédera donc symboliquement la présidence du prochain G20 demain.
00:03:56Et puis après plus de deux ans d'absence, c'est aujourd'hui le retour de Paul Pogba sur le terrain de foot.
00:04:01En effet, le champion du monde 2018 avec l'équipe de France qui fera donc partie des 22 joueurs monégasques
00:04:07qui affronteront Rennes aujourd'hui pour cette 13e journée de Ligue 1.
00:04:10Le dernier match professionnel de l'international français, il remonte au 3 septembre 2023
00:04:14avec la Juventus de Turin en championnat d'Italie, juste avant un contrôle antidopage positif,
00:04:20puis une tentative d'extorsion qu'il avait subie le début d'une longue descente aux enfers pour le joueur.
00:04:26Merci Fanny, prochain point sur l'actualité avec vous tout à l'heure à 11h.
00:04:31La neige et le verglas s'invitent en Ile-de-France et l'information de la matinée,
00:04:36l'ensemble des départements de la région vont être placés en vigilance orange dans quelques heures.
00:04:42Bonjour Guillaume C. chez Géffroy, même ici.
00:04:44Soirée périlleuse en perspective en Ile-de-France donc.
00:04:47Oui, en fait c'est une perturbation atlantique qui arrive par l'ouest.
00:04:52Une situation assez classique, même si les températures sont quand même très très basses pour la saison actuellement.
00:04:55On la voit se dessiner, cette perturbation actuellement.
00:04:59Alors il s'agit essentiellement de pluie pour l'instant sur la Bretagne,
00:05:03mais au fur et à mesure que cette perturbation va donc s'infiltrer...
00:05:07On le voit ce bleu glacier qui arrive.
00:05:09Alors ce bleu, il s'agit en fait de pluie, mais en blanc il s'agit de neige.
00:05:13Donc à partir de 18 heures environ, la pluie va se transformer en neige en arrivant sur le Perche,
00:05:20donc dans l'Orne principalement.
00:05:22Et puis progressivement, la zone de neige va s'étendre,
00:05:25puisque en fait cette zone de pluie va arriver dans de l'air de plus en plus froid.
00:05:29Donc en Ile-de-France, il devrait s'agir quasiment essentiellement de neige.
00:05:34Peut-être de la pluie et neige mêlée dans Paris, on verra.
00:05:37Bon, ça sera vraiment en limite, puisqu'en fait il se fera juste zéro degré.
00:05:40Donc il suffira en fait de monter à 100, 200 mètres d'altitude
00:05:45pour vraiment avoir une couche de neige assez conséquente de 3, 5 centimètres.
00:05:49Mais dans la vallée de la Seine, par exemple, il pourrait s'agir essentiellement de neige,
00:05:54mais qui ne tiendra pas au sol, idem dans Paris.
00:05:57Progressivement, donc cette perturbation va progresser sur l'Ile-de-France.
00:06:03Donc à 23 heures, Paris sera touché par les premiers flocons.
00:06:06Et puis donc la Seine-et-Marne. En Seine-et-Marne, il pourrait y avoir quand même des cumuls plus importants,
00:06:12puisque cette région, ce département en tout cas, a des températures plus basses, plus continentales.
00:06:18Donc vous voyez les heures auxquelles il y aura sans doute les premiers flocons.
00:06:21Donc 23 heures à Paris.
00:06:24Et les quantités de neige prévues cette nuit, ce soir et cette nuit, sur la plupart des villes.
00:06:29Donc 0 à 2 centimètres dans Paris, mais un peu plus ailleurs en Ile-de-France.
00:06:34– Les équipes de BFMTV sont naturellement mobilisées ce matin,
00:06:38parce qu'une bonne partie du territoire français est en vigilance.
00:06:41Jaune, pour les mêmes raisons, neige et risque de verglas.
00:06:44Vous parliez de l'Orne il y a quelques instants, Guillaume.
00:06:47Retrouvons dans l'Orne, Chloé Giraud.
00:06:48Bonjour Chloé. Attention, les apparences sont trompeuses.
00:06:53– Effectivement, ici dans l'Orne, on est en vigilance jaune.
00:06:57Il fait, à l'heure où je vous parle, 0 degré, mais avec un ressenti qui est quand même négatif.
00:07:02On est aux alentours de moins 5, moins 6 degrés de ressenti.
00:07:05Et des routes qui restent un petit peu compliquées à certains endroits.
00:07:10On se trouve justement avec Jordan qui est dépanneur
00:07:12et qui est particulièrement sollicité depuis ces dernières heures et ces derniers jours.
00:07:16Racontez-nous un peu les interventions auxquelles vous avez été confrontés.
00:07:20On voit certains des véhicules que vous avez retrouvés dernièrement.
00:07:24La situation était assez compliquée.
00:07:27Les routes étaient parfois glissantes, surtout dans les routes secondaires.
00:07:32Il y a eu pas mal de voitures au fossé et quelques voitures retournées.
00:07:36Il y en a deux sur notre parc.
00:07:38Et la plupart des véhicules ont été relivrés dans les garages aux alentours de Flair.
00:07:43– Il y a eu pas mal de salages de routes ce matin.
00:07:46On imagine que vous êtes tout de même sur le qui-vive jusqu'à la fin du week-end,
00:07:50vu les conditions météo.
00:07:51– Oui, c'est ça, c'est totalement ça. On fait super attention, on adapte notre vitesse
00:07:54et puis on prend notre temps sur les routes pour éviter de faire un sur-accident.
00:08:00– Un quelques conseils peut-être justement pour les automobilistes qui nous écoutent
00:08:04pour éviter de se retrouver dans ces situations compliquées ?
00:08:06– Adapter sa vitesse par rapport à la chaussée et avoir un bon équipement,
00:08:12avoir des bons pneus, c'est le principal.
00:08:14– Merci beaucoup Jordan, voilà, donc vigilance, soyez prudents si vous prenez la route
00:08:20dans ces départements concernés avec ici dans l'Orne notamment des précipitations
00:08:24qui vont débuter aussi dans les prochaines heures et qui pourraient être neigeuses.
00:08:28– Merci Chloé, vous êtes avec Bastien Dufour dans l'Orne.
00:08:31Donc Clémence Renard, vous, vous êtes dans les Vosges pour BFM TV avec Chloé Berthaud.
00:08:35Bonjour Clémence, vigilance requise également.
00:08:38Vous étiez ce matin, tôt ce matin, avec des dessaleurs.
00:08:41– Oui, les opérations de salage qui ont débuté aux alentours de 6h30 ce matin,
00:08:48mais les équipes d'exploitation, elles ont débuté bien plus tôt.
00:08:50Les chefs d'équipe étaient sur le terrain dès 2h30 ce matin pour faire des patrouilles.
00:08:55C'est eux en fait qui appelaient ou pas les équipes en fonction des besoins de salage.
00:08:59Il y avait besoin de saler effectivement ce matin dans le sud-est du département.
00:09:02On a suivi deux équipes, l'une au niveau de Remiermont, l'autre au niveau du col de Bussan.
00:09:06Cinq saleuses au total ont été déclenchées ce matin.
00:09:09Le col de Bussan, c'est là où il a fait le plus froid ce matin.
00:09:12On a eu jusqu'à moins 12 degrés avec des ressentis à moins 14 degrés.
00:09:15Ce qui inquiète beaucoup ici, c'est la formation de verglas.
00:09:18Effectivement, il n'y a pas plus cette nuit, il n'y a pas de neige annoncée aujourd'hui.
00:09:23En revanche, l'humidité et les très basses températures inquiètent fortement pour ce verglas.
00:09:28Regardez, il y a également quelque chose qui inquiète et qui ne facilite pas le travail des équipiers avec qui on était tout à l'heure.
00:09:35Je ne sais pas si vous allez voir sur ces images de Chloé Berthaud.
00:09:37On est le long de la N66.
00:09:39Ce que vous voyez à ces images-là, c'est la Moselle.
00:09:41Il y a un phénomène d'évaporation d'eau accentuée par ce froid.
00:09:46Et ça, à côté d'une route, ça favorise l'humidité sur les routes et donc la formation de verglas.
00:09:50On se trouve sur la RN66 et c'est une route qui longe la rivière, la Moselle.
00:10:00Donc on a des zones de froid et des remontées d'humidité.
00:10:03C'est de l'eau qui s'évapore de la rivière et qui fait que la chaussée reste humide en permanence.
00:10:08Et en plus, en ce moment, avec des phénomènes très froids, on a des risques de verglas et de chaussées guissantes.
00:10:14Voilà, les agents d'exploitation nous expliquaient tout à l'heure qu'ils resteront à mobiliser toute la journée.
00:10:19Ils le sont depuis quelques jours, 24 heures sur 24 pour traiter ces routes.
00:10:23Il fait toujours moins 6 degrés ici dans les Vosges.
00:10:27Alors vous voyez ce grand soleil, les températures vont remonter.
00:10:29Mais je vous le disais, il y a toujours ce risque de verglas avec potentiellement de la neige attendue cette nuit ou demain.
00:10:34Donc il y aura potentiellement des opérations de salage de nouveau à partir de ce soir.
00:10:38Merci Clémence, avec Chloé Berthaud.
00:10:40La neige qui arrivera donc ce soir en Ile-de-France.
00:10:43L'Ile-de-France en vigilance orange dans les prochaines heures.
00:10:46Nicolas Dumas, vous êtes à Sèvres dans les Hauts-de-Seine où l'on se prépare.
00:10:52Oui, ici à Versailles, sur les hauteurs de Versailles, déjà moins en degrés.
00:10:55Et vous pouvez le voir sur les voitures qui sont garées au bord de la route.
00:10:58Il y a déjà une couche de givre qui est assez importante.
00:11:03Ainsi que sur les feuilles mortes où il y a du givre.
00:11:07Faire attention lorsque vous êtes piéton à bien marcher et à faire attention à ne pas glisser.
00:11:12Il y a également beaucoup de givre, quelques endroits sur la route.
00:11:17Et effectivement, c'est dans la soirée surtout que l'épisode neigeux devrait être important ici dans les Yvelines
00:11:22et dans tout l'ouest de l'Ile-de-France avec des cumuls de neige qui pourraient atteindre 5 à 7 cm par endroit.
00:11:30Donc attention, comme je vous le disais, sur les routes, notamment au fur et à mesure de la journée.
00:11:35Merci Nicolas, avec David Bouteille à Versailles pour BFM TV et Information BFM TV.
00:11:41Le ministre des Transports se rendra à la mi-journée à midi au centre de crise du ministère
00:11:45pour faire le point sur cet épisode de froid.
00:11:48La neige qui arrive progressivement accompagnée d'un risque fort de verglas
00:11:52et donc des mesures prises pour assurer la sécurité des déplacements.
00:11:56C'est inédit sous la Ve République.
00:11:59La quasi-totalité de l'Assemblée a rejeté cette nuit le budget de l'État, sa partie recette.
00:12:02D'abord les faits avec Pierre-Olivier Dantan, Edgar Becker et Hortense Gérard.
00:12:06Après 125 heures de débat...
00:12:08La partie recette du projet de loi de finances 2026, rejetée à la quasi-unanimité.
00:12:23Une situation inédite dans l'histoire de la Ve République.
00:12:26La gauche et le RN ont voté contre.
00:12:28Une partie de la majorité s'est abstenue ou opposée.
00:12:31Un seul député s'est prononcé en faveur de cette copie budgétaire.
00:12:35Il siège au sein du groupe Liotte.
00:12:37On ne peut pas passer un mois les uns et les autres à revendiquer des victoires dans l'hémicycle
00:12:41pour finalement se retrouver unanimement à voter contre.
00:12:45C'est irresponsable et ce ne sera pas compris.
00:12:47Un vote qui constitue un revers majeur pour l'exécutif.
00:12:51Le PS de son côté juge que le compte n'y est pas.
00:12:54Les Insoumis parlent d'une défaite historique.
00:12:56Ça montre à quel point ce gouvernement est minoritaire.
00:12:59Son texte était minoritaire et rien ne pouvait en réalité modifier la donne.
00:13:03Si ce n'est finalement faire que des mécontents.
00:13:07C'est exactement ce qui s'est passé.
00:13:08Le texte va maintenant partir au Sénat.
00:13:11Le Parlement a jusqu'au 23 décembre pour l'examiner.
00:13:15Bonjour Jérémy.
00:13:16Bonjour François.
00:13:16La question du matin, c'est la suivante.
00:13:19La France aura-t-elle un budget avant la fin de l'année ?
00:13:22Ça approche.
00:13:22Ça approche et c'est vrai que le vote d'hier pose quand même un certain nombre de questions.
00:13:29Ce rejet massif, historique d'un budget qui a pourtant été amendé par différents groupes
00:13:35qui ont chacun obtenu des victoires.
00:13:36Mais on voit que personne n'est prêt en réalité à aller au compromis.
00:13:39Alors ça complique la tâche naturellement du Premier ministre.
00:13:42Même si en fait le processus va continuer.
00:13:45On va aller au Sénat avec des votes importants la semaine prochaine autour de la réforme des retraites notamment.
00:13:50Mais on a l'impression que le jeu se complique davantage pour Sébastien Lecornu
00:13:55qui s'est dispensé, qui a perdu un certain nombre d'outils lui-même,
00:13:59qui a refusé d'utiliser le 49-3, les ordonnances.
00:14:03Alors en réalité aujourd'hui ce qu'il se joue c'est peut-être le passage malgré tout de ce budget en force.
00:14:08C'est peut-être la seule issue de sortie pour Sébastien Lecornu.
00:14:11Acceptera-t-il en revanche de passer au 49-3 en passant un deal conjoint aussi avec les formations politiques
00:14:17pour ne pas être censuré derrière ?
00:14:19Ou sera-t-il contraint ?
00:14:20Il reviendrait sur sa promesse alors ?
00:14:21Oui mais bon en cas de force majeure peut-être que des fois ça vaut le coup de se dédire.
00:14:25Surtout si vous êtes soutenu par un certain nombre de députés peut-être même du côté des socialistes.
00:14:30Et à défaut il restera la loi spéciale.
00:14:32L'Hermat Lignon disait que ce n'était pas l'option privilégiée.
00:14:35Une loi spéciale c'est quoi ?
00:14:36C'est plusieurs mois dans lesquels en fait on accepte de payer les fonctionnaires et de rembourser les dettes de l'État.
00:14:41Mais on est encore sans budget et ça pousserait cette fois à l'organisation et au vote d'un prochain budget.
00:14:46Mais peut-être avec un nouveau Premier ministre et surtout avec une nouvelle méthode.
00:14:49Donc en fait on n'est pas sorti de l'auberge.
00:14:50C'est clair. Bruno Milienne est avec nous.
00:14:52Bonjour, vous êtes ancien conseiller de François Bayrou à Matignon, ancien député Modem.
00:14:57D'abord au regard de ce qui s'est passé cette nuit.
00:14:59Le travail des députés là depuis plusieurs semaines.
00:15:02125 heures passées à débattre.
00:15:04Un record absolu pour un texte budgétaire depuis 1958, le début de la cinquième.
00:15:07Tout ça n'a servi à rien.
00:15:11Bah oui.
00:15:12Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise d'autre ?
00:15:13C'est incompréhensible.
00:15:14On a tout essayé.
00:15:15Enfin tous les gouvernements, les différents gouvernements ont essayé.
00:15:17Négocier en amont.
00:15:18Essayer de trouver des solutions.
00:15:19Ils ne voulaient pas du 49-3.
00:15:22On a fait ok.
00:15:23Pas de 49-3.
00:15:25Je pense que Sébastien Lecornu a tout tenté.
00:15:28Quand j'entends...
00:15:29Il doit dégainer le 49-3.
00:15:30Revenir sur sa promesse.
00:15:31Honnêtement, qu'est-ce que vous lui dites ce matin ?
00:15:34Non, non, non, non, non.
00:15:35Parce que c'était une demande des députés.
00:15:37Et après tout, après tout, il l'a entendu.
00:15:40Mais ce qui est regrettable, c'est que derrière, ils ont été incapables de se mettre d'accord.
00:15:43Chacun reste dans son couloir.
00:15:45Quand j'entends Éric Coquerel dire, je crois que c'est hier,
00:15:47dire que le gouvernement est ultra minoritaire,
00:15:51mais tous les groupes, enfin tous les groupes, tous les blocs, on va dire les trois blocs parlementaires à l'Assemblée,
00:15:57sont ultra minoritaires.
00:15:59Si l'un d'entre eux était au gouvernement, ce serait la même chose.
00:16:02Donc la solution, elle ne peut venir que de l'Assemblée.
00:16:05Il n'y a qu'eux qui peuvent trouver un terrain d'entente.
00:16:07Et force est de constater qu'ils ne l'ont pas trouvé.
00:16:09C'est regrettable.
00:16:10Je vous assure que les gens avec qui je discute,
00:16:12des gens en lambda, comme vous et moi,
00:16:15trouvent cette situation désespérante.
00:16:18Et encore une fois, les députés,
00:16:20j'ai entendu Cyril Châtelain aussi,
00:16:22rejettent la faute sur le gouvernement.
00:16:24Ben non, je vais être totalement objectif.
00:16:26Le gouvernement a fait son possible.
00:16:28Mais ce rejet massif cette nuit à l'Assemblée,
00:16:29c'est quand même une forme d'avertissement.
00:16:31Il va falloir en tirer des conclusions, pas le choix.
00:16:34Il va falloir.
00:16:35Alors, on va beaucoup espérer la deuxième lecture,
00:16:37parce que maintenant, ça va au Sénat tel que, d'accord ?
00:16:40Les sénateurs n'ont pas la pression d'une éventuelle dissolution,
00:16:44puisqu'ils ne sont pas élus par les citoyens.
00:16:47Donc ils vont faire le travail sérieusement,
00:16:49comme ils savent le faire,
00:16:50avec des choses évidemment qui ne vont pas plaire
00:16:52à certains groupes de l'Assemblée nationale.
00:16:54Et on verra bien ce qui se passe à l'issue de la CMP,
00:16:58puisqu'eux, ils vont voter, il y aura un budget,
00:17:01et on verra bien ce qui se passe.
00:17:03Mais là, on est parti effectivement pour la loi spéciale.
00:17:07Et la loi spéciale, c'est une catastrophe.
00:17:08Plus personne ne croira à un accord, en fait ?
00:17:11Non, il faudrait un miracle.
00:17:14Mais c'est un miracle, finalement,
00:17:15que les Français se perdent depuis 2022,
00:17:17qui a été le premier vote aux législatives,
00:17:19où ils n'ont pas donné de majorité au gouvernement,
00:17:22enfin en tout cas aux présidents de la République.
00:17:24Ça s'est renouvelé en 2024.
00:17:26Le message en dessous était clair.
00:17:28Travaillez ensemble pour nous sortir de l'État dans lequel est le pays.
00:17:32Bon voilà, ils ne le font pas, ils ne le font pas.
00:17:33Qu'est-ce que vous vous dites ?
00:17:34Il faudra que les électeurs s'en souviennent.
00:17:36Mais Jérémy, la nouvelle course contre la montre,
00:17:41ça va donc être au Sénat désormais ?
00:17:43Oui, au Sénat, alors c'est déjà en cours.
00:17:45Le Sénat, on est avec le budget de la sécurité sociale
00:17:47qui va arriver dans l'hémicycle dans ces prochains jours,
00:17:50avec le vote, comme je disais tout à l'heure, de la réforme des retraites,
00:17:52avec aussi à l'issue une première commission mixte paritaire.
00:17:55Alors ce serait très technique,
00:17:56mais c'est un endroit où ils devront se mettre d'accord ou pas
00:17:59sur le budget de la sécurité sociale.
00:18:01Et ça donnera peut-être un indicateur.
00:18:02Est-ce que le compromis est encore possible ?
00:18:04C'est peut-être là, en cours de semaine prochaine,
00:18:06qu'on va voir si les formations politiques
00:18:08acceptent de se mettre d'accord ou non
00:18:10sur le budget de la sécurité sociale.
00:18:12Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas un drame,
00:18:14ça partira en deuxième lecture à l'Assemblée nationale,
00:18:16mais ce sera quand même un indicateur important.
00:18:18Mais comme le dit Bruno Milienne,
00:18:20la difficulté, c'est qu'on ne sait plus trop
00:18:22comment ces députés pourraient réussir
00:18:24et ces sénateurs à se mettre d'accord.
00:18:26Parce qu'il y a bien sûr des enjeux politiques très forts
00:18:30avec une présidentielle qui approche
00:18:32et avec des partis comme les Républicains
00:18:34par exemple, qui ne sont pas prêts
00:18:36à faire pour le moment du moins
00:18:38des compromis, ce qu'a pu faire le Parti Socialiste
00:18:40sans totalement les assumer.
00:18:41Merci Jérémy, merci Bruno Milienne
00:18:42d'avoir été avec nous dans BFM Direct ce matin.
00:18:45Un rendez-vous durant lequel il sera aussi question
00:18:47du budget demain à midi.
00:18:49Ici même, BFM Paul Guillaume Daré
00:18:51recevra Jean-Louis Borloo, ancien ministre
00:18:53et président fondateur de l'UDI.
00:18:56Dans quelques instants, on se penche
00:18:58sur les propos cette nuit très virulents,
00:19:01dirons-nous de Donald Trump
00:19:04qui met un nouveau coup de pression
00:19:06sur Volodymyr Zelensky
00:19:08au sujet de son plan de paix,
00:19:10du plan de paix de Trump.
00:19:11Il faudra bien que ça lui plaise,
00:19:13lui a-t-il dit.
00:19:14A tout de suite.
00:19:16Il est 10h30, soyez les bienvenus
00:19:18si vous nous rejoignez dans BFM Direct.
00:19:19Plus de 3 ans et demi après le début
00:19:21de l'invasion de l'Ukraine par la Russie,
00:19:22Donald Trump met donc un nouveau coup de pression
00:19:24sur Kiev qui considère son plan de paix,
00:19:27et je mets des guillemets,
00:19:27comme une forme de capitulation.
00:19:29Avertissement, cette nuit du président
00:19:31des Etats-Unis,
00:19:32à Volodymyr Zelensky.
00:19:33Il va devoir l'apprécier,
00:19:35et si ça ne lui va pas,
00:19:36il devrait continuer à se battre,
00:19:37j'imagine.
00:19:38À un moment, il va devoir accepter
00:19:40quelque chose.
00:19:41Il n'a rien accepté.
00:19:43Vous vous souvenez,
00:19:43dans le bureau Oval,
00:19:44il n'y a pas si longtemps,
00:19:46je lui ai dit,
00:19:46vous n'avez pas les cartes en main.
00:19:48Et je pense qu'il aurait dû passer
00:19:49un accord il y a un an,
00:19:51deux ans.
00:19:53L'accord ultime aurait été
00:19:54que la guerre ne commence jamais.
00:19:55Ça aurait été un bon accord.
00:19:56– Bonjour Ulysse Gosset,
00:19:58éditorialiste politique internationale
00:20:00BFM TV.
00:20:01Clémence Dibout est avec nous également.
00:20:02Bonjour Clémence,
00:20:03grand reporter BFM TV.
00:20:04À la Poëdie, bonjour.
00:20:05Et bienvenue,
00:20:06vous êtes consultante
00:20:06et analyste géopolitique.
00:20:08Bienvenue à tous les trois.
00:20:09D'abord,
00:20:10Trump s'impatiente,
00:20:11c'est comme cela
00:20:11qu'il faut décrypter
00:20:12les propos cette nuit
00:20:13du président des Etats-Unis,
00:20:15Ulysse,
00:20:15à l'endroit de Zelensky ?
00:20:17– C'est plus que de l'impatience,
00:20:18c'est un ultimatum.
00:20:19Il donne jusqu'à jeudi
00:20:20à Zelensky
00:20:21pour accepter,
00:20:22non pas pour discuter,
00:20:23mais pour approuver ce plan
00:20:25je dirais américano-russe
00:20:27qui signifierait quasiment
00:20:29pour Zelensky
00:20:30capituler.
00:20:32En fait,
00:20:32il demande à Zelensky
00:20:34d'aller à Munich
00:20:35et finalement
00:20:36d'abandonner sa présidence
00:20:38car d'ici une centaine de jours
00:20:40après l'accord,
00:20:41s'il était respecté,
00:20:41il y aurait des élections
00:20:42et sans doute Zelensky
00:20:43ne serait pas élu.
00:20:44Et donc,
00:20:45le problème pour Zelensky,
00:20:46c'est le dilemme en fait
00:20:47quasiment le plus important
00:20:49depuis le début de la guerre,
00:20:51choisir la dignité
00:20:52comme il l'a dit lui-même
00:20:53ou perdre un allié,
00:20:55en l'occurrence les Etats-Unis.
00:20:56Alors évidemment,
00:20:57il peut y avoir des surprises,
00:20:58des retournements,
00:20:59mais c'est quand même
00:20:59assez dramatique
00:21:00pour les Ukrainiens.
00:21:02Poutine lui est ravi
00:21:03et il menace
00:21:04les Ukrainiens lui aussi
00:21:05comme Trump.
00:21:06Si l'Ukraine n'accepte pas,
00:21:08eh bien nous continuerons
00:21:09les bombardements
00:21:10pour réduire en cendres
00:21:11les villes qui résisteraient.
00:21:12Donc vous voyez,
00:21:13on est dans une situation,
00:21:14je pense,
00:21:14assez grave
00:21:16pour l'Ukraine
00:21:16et la grande question
00:21:18ce matin,
00:21:19au-delà de ce qui est imposé
00:21:20à Zelensky,
00:21:21c'est de savoir
00:21:22comment l'Europe
00:21:22peut ou pas intervenir,
00:21:25réagir
00:21:25et forcer Trump,
00:21:27je dirais,
00:21:27à mettre un peu de bémol
00:21:30dans ce plan de paix.
00:21:30À la poésie,
00:21:31je rappelle que vous êtes
00:21:32consultante,
00:21:32analyse géopolitique
00:21:33et éditrice de la chaîne YouTube
00:21:34à la poésie sans filtre.
00:21:37De ce que dit Trump
00:21:38cette nuit à Zelensky,
00:21:40au minimum un avertissement,
00:21:41beaucoup d'impatience,
00:21:42voire plus,
00:21:42comme le disait Ulysse
00:21:43il y a quelques instants,
00:21:44faudra bien que ça lui plaise,
00:21:45dit Trump à Zelensky
00:21:46à propos de son plan de paix,
00:21:48je mets des guillemets.
00:21:48Si elle ne lui plaît pas,
00:21:49alors il n'aura qu'à continuer
00:21:50à se battre.
00:21:52Comment vous accueillez-vous
00:21:54ces déclarations ?
00:21:55Moi, je ne suis pas étonnée
00:21:56parce que ça fait déjà
00:21:57plus d'un an
00:21:58qu'on observe de très près
00:22:00le nouveau président américain.
00:22:02Il a dit des choses,
00:22:03il a oublié,
00:22:04il a changé d'avis
00:22:05aussi vite
00:22:05qu'il a prononcé ses phrases.
00:22:07Donc,
00:22:08je ne suis pas surprise,
00:22:09surtout en connaissant
00:22:10la situation de Trump.
00:22:12Il est en difficulté
00:22:13chez lui,
00:22:13la situation économique
00:22:15américaine baisse,
00:22:16les Etats-Unis
00:22:18comme la Russie
00:22:18ne publient pas
00:22:20les statistiques
00:22:20de chômage déjà,
00:22:22donc encore un rapprochement
00:22:23avec la dictature
00:22:24de Moscou
00:22:25et surtout le scandale
00:22:26pédophile
00:22:27dans lequel apparemment
00:22:28il est lié.
00:22:29Mais sur la forme
00:22:30et le fond,
00:22:30Trump,
00:22:32vous n'avez aucune confiance
00:22:33en lui
00:22:34pour un hypothétique
00:22:36règlement
00:22:36du conflit
00:22:38en Ukraine ?
00:22:39Non,
00:22:39il ne pourra pas,
00:22:41il peut faire
00:22:41des actions
00:22:42assez fortes,
00:22:43donc il faut donner
00:22:43par exemple
00:22:44à l'Ukraine
00:22:45des avions
00:22:46en quantité suffisante,
00:22:48des missiles
00:22:48de long porté,
00:22:49les tomahawks,
00:22:50on en a déjà parlé.
00:22:51Il peut le faire
00:22:52mais pour l'instant
00:22:53il est encore
00:22:53en train de tergiverser
00:22:55et surtout
00:22:56il lui faut
00:22:56une victoire
00:22:58rapide,
00:22:59efficace
00:23:00pour redorer son image
00:23:01et pour Saint-Guing
00:23:02ça va être vraiment super
00:23:04vous voyez
00:23:04pour partager
00:23:06la dinde
00:23:06nourrie aux hormones
00:23:07mais l'essentiel
00:23:09aujourd'hui
00:23:09Vous êtes sans fil
00:23:10c'est le nom
00:23:12de votre chaîne
00:23:13Venez sur ma chaîne
00:23:14vous allez atteindre
00:23:14plus de choses
00:23:15La fête de Thanksgiving
00:23:16c'est intéressant
00:23:17aux Etats-Unis
00:23:17c'est la plus grande fête
00:23:18de l'année quasiment
00:23:19effectivement
00:23:19les Américains
00:23:20se réunissent autour
00:23:21de la famille
00:23:22pour manger une dinde
00:23:23et le président
00:23:24des Etats-Unis
00:23:25lui va sacrifier
00:23:25deux dindes
00:23:26à la Maison Blanche
00:23:27avant d'aller dîner
00:23:28et donc ce qu'il dit
00:23:29à Zelensky
00:23:29finalement
00:23:30je vais déguster
00:23:31la dinde ukrainienne
00:23:32avec Poutine
00:23:33et Thanksgiving
00:23:34c'est jeudi
00:23:34il veut offrir
00:23:36à Poutine
00:23:37une dinde de Thanksgiving
00:23:38et aux Américains
00:23:39pouvoir leur dire
00:23:39vous voyez
00:23:40je suis le faiseur de paix
00:23:41Écoutons Volodymyr Zelensky
00:23:43là encore
00:23:44ces dernières heures
00:23:45C'est l'un des moments
00:23:50les plus difficiles
00:23:51de notre histoire
00:23:51aujourd'hui
00:23:52la pression sur l'Ukraine
00:23:53est l'une des plus fortes
00:23:54jamais connues
00:23:55l'Ukraine pourrait désormais
00:23:57se trouver confrontée
00:23:58à un choix très difficile
00:23:59soit la perte
00:24:00de sa dignité
00:24:01soit le risque
00:24:02de perdre
00:24:02un partenaire clé
00:24:04soit les difficiles
00:24:0628 points
00:24:07soit un hiver
00:24:08extrêmement difficile
00:24:09le plus difficile
00:24:10avec d'autres risques
00:24:11vous disiez
00:24:13à l'instant
00:24:14Clément
00:24:15c'est un ton plus solennel
00:24:15que d'habitude
00:24:16déjà dans le costume
00:24:17il n'est pas en tenue
00:24:18kaki militaire
00:24:19il n'est pas dans son bureau
00:24:20alors c'est peut-être
00:24:20un décor derrière lui
00:24:21mais en tout cas
00:24:22le décor est en extérieur
00:24:23c'est un appel solennel
00:24:24à la population
00:24:25à devoir accepter
00:24:27un plan très difficile
00:24:28la population
00:24:29qui est fatiguée
00:24:30les soldats qui sont fatigués
00:24:31on en a parlé tout à l'heure
00:24:32on n'a pas eu
00:24:33tout à fait le même retour
00:24:34et moi je n'ai pas la prétention
00:24:35d'avoir parlé à tous les Ukrainiens
00:24:36vous avez pu échanger
00:24:37avec des Ukrainiens
00:24:38j'ai échangé avec des Ukrainiens
00:24:39alors peut-être que
00:24:39pour contextualiser
00:24:40mes sources
00:24:41elles sont plus souvent à Kiev
00:24:42plus souvent jeunes
00:24:43plus souvent très pro-européennes
00:24:45et j'ai été assez surprise
00:24:46de les voir
00:24:47plutôt tristes
00:24:48plutôt résignés
00:24:49pas forcément vent debout
00:24:51comme le dit Mirzelenski
00:24:52encore une fois
00:24:52on est d'accord
00:24:53on a le prisme
00:24:53du fait de savoir
00:24:54qu'on ne peut pas parler
00:24:55à toute la population ukrainienne
00:24:56mais moi j'ai senti une cassure
00:24:57quand j'ai parlé à mes sources
00:24:58après cette intervention
00:25:00de Volodymyr Zelenski
00:25:01on est très triste
00:25:02de voir que le pays
00:25:02va être sacrifié
00:25:03mais on sait déjà
00:25:04plus ou moins
00:25:04ce qui va nous attendre
00:25:05en tout cas moi
00:25:06c'est un peu ce que j'ai senti
00:25:07et je peux aussi vous citer
00:25:08d'ailleurs un ancien député
00:25:09de Poroshenko
00:25:11qui a été cité
00:25:12dans la presse ukrainienne
00:25:14un ancien député
00:25:16pro-Poroshenko
00:25:17pardon
00:25:17pro-pro-l'ancien président
00:25:18Mustapha Aviem
00:25:20il dit
00:25:20on offre à la victime
00:25:21la possibilité
00:25:22de formaliser
00:25:23sa propre défaite
00:25:24on n'est pas du tout
00:25:25dans une réjouissance
00:25:26que la guerre s'arrête
00:25:26mais on est
00:25:27on est dans la compréhension
00:25:29de ce qui est en train
00:25:30de se passer
00:25:30à la poédie
00:25:30que vous disent
00:25:31vos amis ukrainiens
00:25:33oui en fait
00:25:34il faut dire
00:25:34que je rentre de Kiev
00:25:36j'y étais encore
00:25:36la semaine dernière
00:25:37et il n'y a absolument
00:25:39aucune
00:25:40comment dire
00:25:41retombée
00:25:42de volonté
00:25:43de gagner
00:25:44c'est à dire
00:25:45cette déclaration
00:25:46de Zelenski
00:25:46il faut la comprendre
00:25:47correctement
00:25:48il ne dit pas
00:25:49qu'il va accepter
00:25:50le plan
00:25:50parce que déjà
00:25:51il y a beaucoup
00:25:52de confusion
00:25:52président Zelenski
00:25:54c'est pas quelqu'un
00:25:54qui décide tout seul
00:25:56il exprime la voix
00:25:57du peuple
00:25:57et il ne va jamais
00:25:59aller contre
00:25:59la voix du peuple
00:26:00et le peuple
00:26:01ne veut pas se rendre
00:26:02les ukrainiens
00:26:03sont aujourd'hui
00:26:03unis
00:26:04contre l'ennemi
00:26:05extérieur
00:26:06même s'il y a
00:26:07les tensions
00:26:07à l'intérieur du pays
00:26:08mais contre l'ennemi
00:26:10qui est la Russie
00:26:10qui est là
00:26:11justement
00:26:12pour détruire
00:26:13définitivement
00:26:13la nation ukrainienne
00:26:15comment vous voulez
00:26:15qu'aujourd'hui
00:26:16on puisse même réfléchir
00:26:18à accepter
00:26:19donc quand le président
00:26:20Zelenski parle
00:26:21qu'on va avoir
00:26:23le choix difficile
00:26:23entre peut-être
00:26:25perdre un partenaire
00:26:27très important
00:26:28donc on a déjà perdu
00:26:30le partenaire
00:26:31parce que les Etats-Unis
00:26:32ne sont plus vraiment
00:26:33le partenaire de l'opin
00:26:34donc aujourd'hui
00:26:35la situation
00:26:36et je pense que le travail
00:26:38c'est comment s'en sortir
00:26:39comment faire en sorte
00:26:40pour retourner
00:26:41une fois de plus
00:26:42ce président américain
00:26:43inconsistant
00:26:44et qui n'est même pas lu
00:26:45je suis persuadé
00:26:46ces 28 propositions
00:26:47qu'il a sorties
00:26:48qui ont été dictées
00:26:49par le Kremlin
00:26:50directement
00:26:50Justement le Kremlin
00:26:51Poutine lui-même
00:26:52juge que le plan américain
00:26:54pourrait servir de base
00:26:55à un règlement pacifique
00:26:56définitif
00:26:57du conflit lancé
00:26:58en février 2022
00:26:59en cas de refus ukrainien
00:27:00je cite Poutine
00:27:01les événements
00:27:02qui se sont produits
00:27:03à Kupiansk
00:27:03se reproduiront inévitablement
00:27:05sur d'autres secteurs
00:27:06clés du front
00:27:07c'est la menace de Poutine
00:27:08en référence à cette ville
00:27:10de l'Est
00:27:10de l'Ukraine
00:27:11dont la capture
00:27:11a été revendiquée
00:27:12par son armée jeudi
00:27:14Ulysse
00:27:15en fait le message
00:27:15adressé aux Ukrainiens
00:27:16aujourd'hui
00:27:17que ce soit par la Russie
00:27:18comme par les Etats-Unis
00:27:20c'est
00:27:20asseyez-vous
00:27:21sur ce qui a déjà
00:27:22été conquis
00:27:23par l'armée de Poutine
00:27:26C'est une demande
00:27:27de réédition
00:27:27il faut le dire
00:27:28et d'ailleurs
00:27:29dans son discours
00:27:30tout à l'heure
00:27:30que vous avez montré
00:27:31Donald Trump
00:27:32fait référence
00:27:32souvenez à ce rendez-vous
00:27:34qui a déjà eu lieu
00:27:34à la Maison-Blanche
00:27:35en février dernier
00:27:36comment l'oublier
00:27:37Zelensky
00:27:38était humilié
00:27:39et où Trump
00:27:40lui a dit
00:27:40tu n'as pas les cartes
00:27:41en main
00:27:42tu n'as pas le choix
00:27:42il fait référence
00:27:43à cette séance
00:27:44d'humiliation
00:27:45à la Maison-Blanche
00:27:45pour dire
00:27:46aujourd'hui
00:27:46c'est le moment
00:27:47de se rendre
00:27:48évidemment
00:27:49Zelensky ne peut pas
00:27:50l'accepter
00:27:51c'est vrai que Trump
00:27:52à l'intérieur des Etats-Unis
00:27:53a des difficultés
00:27:54mais c'est encore plus vrai
00:27:55pour Zelensky
00:27:56qu'il y a d'énormes difficultés
00:27:57avec cet énorme scandale
00:27:58de corruption
00:27:59qui touche l'énergie
00:28:00à la veille de l'hiver
00:28:01avec l'un de ses associés
00:28:03ex-associés
00:28:03qui a dû fuir
00:28:04deux ministres
00:28:05qu'il a dû limoger
00:28:06donc il y a une situation
00:28:07de crise politique
00:28:08en Ukraine
00:28:09et même si
00:28:10je pense que
00:28:11la crédibilité
00:28:12de Zelensky est totale
00:28:13mais son entourage
00:28:14est compromis
00:28:15et donc ça jette un froid
00:28:16sur l'image de l'Ukraine
00:28:18d'une part
00:28:18et d'autre part
00:28:19sur le front
00:28:19et bien c'est très dur
00:28:21les Ukrainiens certes
00:28:22résistent bien
00:28:23mais ils perdent
00:28:24quand même du terrain
00:28:25et donc si vous voulez
00:28:26pour Zelensky
00:28:27c'est vraiment
00:28:27un dilemme cornélien
00:28:29il n'a pas vraiment
00:28:30beaucoup de choix
00:28:31il dit qu'il a
00:28:32des alternatives
00:28:32à proposer
00:28:33lesquelles
00:28:34et bien on le verra
00:28:34dans les prochains jours
00:28:35il ne faut pas le sous-estimer
00:28:36non plus
00:28:36il peut rebondir
00:28:37mais comment
00:28:38la question est posée
00:28:39le soutien des Etats-Unis
00:28:41Clémence
00:28:42est-ce que Kiev peut tenir
00:28:43sans les armes américaines
00:28:45c'est difficile
00:28:46l'armée ukrainienne
00:28:47a fait une montée
00:28:48en puissance
00:28:48de production
00:28:49d'armement
00:28:50au niveau des drones
00:28:51ils sont quasiment
00:28:52à la moitié
00:28:53de production nationale
00:28:54donc ils sont quasiment
00:28:55autonomes
00:28:56sur les drones
00:28:56on peut aussi noter
00:28:57qu'en quelques années
00:28:58leur production de canons
00:28:59les bordanas
00:29:00a explosé
00:29:01ils sont désormais
00:29:02à 40 par mois
00:29:03les bordanas
00:29:04c'est l'équivalent
00:29:05du canon César
00:29:05ils sont capables
00:29:07de produire
00:29:07à peu près
00:29:08toutes les gammes
00:29:09pour leur résistance
00:29:09mais pas en nombre supérieur
00:29:11et surtout
00:29:12le renseignement américain
00:29:14ce sont les yeux
00:29:15et les oreilles
00:29:15des ukrainiens
00:29:17on l'a vu
00:29:17quand Donald Trump
00:29:18avait décidé
00:29:18de couper
00:29:19tout renseignement
00:29:20c'est comme si
00:29:21l'armée ukrainienne
00:29:21était devenue aveugle
00:29:22et ça c'est indispensable
00:29:24pour l'armée ukrainienne
00:29:25pour tenir
00:29:25donc on voit mal
00:29:27comment l'armée ukrainienne
00:29:28pourrait se passer
00:29:29à court terme
00:29:30et à long terme
00:29:31du soutien
00:29:32de l'armée américaine
00:29:34même à minima
00:29:35Général Pellistrandi
00:29:36bonjour
00:29:36consultant défense
00:29:37BFMTV
00:29:38on est à
00:29:39moins une de l'hiver
00:29:40pour les ukrainiens
00:29:42c'est ça aussi
00:29:43la préoccupation
00:29:45l'une des préoccupations
00:29:47majeures
00:29:47oui c'est une préoccupation
00:29:49majeure
00:29:49mais je crois que
00:29:50le froid
00:29:51est moins important
00:29:53que ce qui est en train
00:29:53de se passer
00:29:54c'est à dire que
00:29:55très clairement
00:29:55la semaine qui vient
00:29:59est la semaine
00:30:00la plus dramatique
00:30:01de l'histoire ukrainienne
00:30:03parce qu'en fait
00:30:04c'est
00:30:05Poutine
00:30:07veut la capitulation
00:30:08mais Trump
00:30:09il pousse
00:30:09directement
00:30:10et
00:30:10Trump fait des allers-retours
00:30:13oui mais
00:30:13pro Zelensky
00:30:16très schématiquement
00:30:17un coup
00:30:17pro Poutine
00:30:18oui mais là
00:30:19ce qui est encore
00:30:20plus grave
00:30:20c'est que
00:30:21tout cela se fait
00:30:22sur le dos
00:30:23des ukrainiens
00:30:23et des européens
00:30:24le sommet du G20
00:30:26aujourd'hui
00:30:27la seule préoccupation
00:30:28des dirigeants européens
00:30:29qui sont en Afrique du Sud
00:30:30sachant qu'il n'y a pas
00:30:32de représentants américains
00:30:33Trump n'est pas là
00:30:34le chinois n'est pas là
00:30:35et Poutine n'est pas là non plus
00:30:36exactement
00:30:36en fait il faut sauver les meubles
00:30:38on en est là
00:30:39cette semaine
00:30:40il faut sauver les meubles
00:30:41de l'Ukraine
00:30:42mais il faut aussi sauver les meubles
00:30:44de l'Europe
00:30:45parce que très clairement
00:30:46dans les 28 points
00:30:48c'est par-dessus
00:30:49les européens
00:30:51et en fait
00:30:51Trump et Poutine
00:30:53vont discuter
00:30:53de l'avenir
00:30:54de la sécurité en Europe
00:30:55d'ailleurs l'Europe
00:30:56les européens
00:30:56ils découvrent
00:30:57le plan de paix
00:30:58de Trump
00:31:00ils sont toujours
00:31:01mis à l'écart
00:31:02ils ne le découvrent pas
00:31:03ils le redoutaient
00:31:04mais c'est vrai qu'ils ont été
00:31:04complètement tenus à l'écart
00:31:06d'où une certaine
00:31:08inquiétude
00:31:08pour ne pas dire un affolement
00:31:09de la part des dirigeants européens
00:31:11le chancelier Mertz
00:31:12le premier ministre britannique
00:31:13le président français
00:31:14qui d'ailleurs lui
00:31:15est en Afrique du Sud
00:31:16et qui sont en train
00:31:17de se concerter
00:31:18pour voir comment
00:31:18on peut réagir
00:31:20alors il y a déjà eu
00:31:20un dialogue entre
00:31:21le chancelier allemand
00:31:22et le président Trump
00:31:23mais évidemment
00:31:25ça ne suffit pas
00:31:25et vous avez vu
00:31:27la semaine dernière
00:31:27Zelensky était à Paris
00:31:29et il propose aux Ukrainiens
00:31:30une flotte aérienne
00:31:32avec la contribution française
00:31:33de 100 Rafales
00:31:34en plus des 100 à 150 avions
00:31:36de chasse suédois
00:31:38les Gripen
00:31:38qui sont quasiment commandés
00:31:40qui ne sont pas encore là
00:31:41mais qui sont
00:31:41donc il y avait cette volonté
00:31:43d'équiper l'armée ukrainienne
00:31:44pour avoir justement
00:31:45cette force aérienne
00:31:46qui pourrait faire face
00:31:47aux moyens russes
00:31:49qui sont très importants
00:31:50on le sait
00:31:50et là tout s'effondrerait
00:31:52et les Ukrainiens
00:31:53pourquoi ne peuvent-ils pas
00:31:54accepter cet accord ?
00:31:55Vous savez
00:31:55il y a eu un accord historique
00:31:58entre l'Ukraine
00:31:59et les Européens
00:31:59et les Occidentaux
00:32:00les Américains en particulier
00:32:01qui disait aux Ukrainiens
00:32:02abandonnez votre arme nucléaire
00:32:04et nous vous protégerons
00:32:06qu'est-ce qui s'est passé ?
00:32:07il y a eu une invasion
00:32:08de l'Ukraine par Poutine
00:32:09et l'Ukraine
00:32:10n'a pas été protégée
00:32:11aujourd'hui
00:32:12on leur demande
00:32:12d'abandonner
00:32:13la moitié de leur armée
00:32:14la moitié des forces armées
00:32:16c'est la moitié de 600 000 hommes
00:32:17comment peuvent-ils accepter cela
00:32:19alors qu'ils savent
00:32:19que Poutine a des ambitions impériales
00:32:21qui ne vont pas s'arrêter là ?
00:32:23Pour rebondir
00:32:23sur le mémorandum de Budapest
00:32:25en 1994
00:32:26j'y suis allée sur place
00:32:27à côté de Kiev
00:32:27justement sur ce site
00:32:29de lancement nucléaire
00:32:30qui était
00:32:30quand c'était l'URSS
00:32:31sur le territoire ukrainien
00:32:33où ils se sont engagés
00:32:34à rendre ces armements
00:32:35ils ont tout gardé en place
00:32:36c'est un musée
00:32:36il y a même le monsieur
00:32:38qui est là pour faire la visite
00:32:39c'est celui qui a appuyé
00:32:39sur le bouton
00:32:40si jamais il fallait envoyer
00:32:41les missiles nucléaires
00:32:42et je peux vous dire
00:32:43que sur place
00:32:43l'ambiance est très morose
00:32:44ça se visite
00:32:45il y a des Ukrainiens
00:32:46qui viennent le voir
00:32:46et tous disent
00:32:47mais si on avait gardé
00:32:48cet armement là
00:32:49qui n'était pas à nous
00:32:50à l'époque
00:32:50qui était à l'URSS
00:32:56c'est grave pour l'Ukraine
00:32:57oui mais aussi pour l'Europe
00:32:58parce que l'Europe
00:32:59n'a pas encore compris
00:33:00j'imagine
00:33:00parce que je vois
00:33:01l'inaction encore européenne
00:33:03l'inaction européenne
00:33:05parce que ce qui s'est fait
00:33:06vous êtes un peu
00:33:07célèbre
00:33:08oui parce qu'il faut
00:33:09soit faire
00:33:10soit n'est pas faire
00:33:11voyez
00:33:11et là faire un tout petit peu
00:33:12bon c'est gentil
00:33:13mais ça n'aide pas
00:33:14parce que ça fait 4 ans
00:33:15que cette guerre dure
00:33:16et cette guerre concerne
00:33:17surtout l'Ukraine
00:33:18et aussi bien sûr
00:33:19c'est l'inaction européenne
00:33:20ou la mainmise américaine ?
00:33:21c'est la mainmise américaine
00:33:23qui a amené
00:33:23à cette situation
00:33:24mais c'est la réaction
00:33:26des Européens
00:33:26n'est pas suffisante
00:33:27parce qu'aujourd'hui
00:33:28si supposons
00:33:29je ne sais pas
00:33:29par quel malheur
00:33:30par quelle malchance
00:33:31l'Ukraine accepte
00:33:33ces 28 ans
00:33:34mais vous imaginez
00:33:35l'Europe s'ouvre
00:33:37en tant que
00:33:38comme en 1994
00:33:39quand l'Ukraine a signé
00:33:40le mémorandum de Budapest
00:33:42c'est-à-dire
00:33:42l'Europe est complètement nue
00:33:44devant l'agression russe
00:33:46l'Europe ne pourra pas se défendre
00:33:47aujourd'hui
00:33:48le salut de l'Europe
00:33:50c'est l'Ukraine forte
00:33:51l'Ukraine armée
00:33:52l'Ukraine qui se bat
00:33:53et qui continue à détruire
00:33:55cette Russie poutinienne
00:33:56qui est la vraie menace
00:33:57pour l'Europe
00:33:58surtout en particulier
00:34:00donc il faut aujourd'hui
00:34:01que l'Europe se ressaisisse
00:34:02et comprenne
00:34:03que c'est vraiment
00:34:04la seule solution
00:34:06c'est d'aider l'Ukraine
00:34:08et résister
00:34:09à ces propositions
00:34:10inacceptables
00:34:11de la Maison Blanche
00:34:12on est potentiellement
00:34:12à deux doigts
00:34:12de la capitulation
00:34:13ukrainienne
00:34:14en général
00:34:14en fait
00:34:16quand on regarde
00:34:17la presse ukrainienne
00:34:18ce que j'ai fait
00:34:18hier soir et ce matin
00:34:20les deux seuls mots
00:34:21qui reviennent
00:34:21c'est
00:34:22oui capitulation
00:34:23et trahison
00:34:24parce que techniquement
00:34:25si on applique
00:34:26les 28 points
00:34:27c'est
00:34:28oui
00:34:29c'est la capitulation
00:34:31avec des points
00:34:32qui semblent secondaires
00:34:33mais qui sont fondamentaux
00:34:34par exemple
00:34:35le retour du russe
00:34:37comme langue officielle
00:34:38le retour de l'autorité
00:34:41du patriarcat
00:34:42de Moscou
00:34:43sur l'église orthodoxe
00:34:44alors pour nous
00:34:45le retour du russe
00:34:46comme langue officielle
00:34:47où ?
00:34:47en Ukraine
00:34:48en toute l'Ukraine
00:34:49oui oui
00:34:49dans toute l'Ukraine
00:34:50ce qui était le cas
00:34:51avant Volodymyr Zelensky
00:34:52c'était également
00:34:53une des langues officielles
00:34:54et c'est pour ça aussi
00:34:54que la russe avait pris ça
00:34:55comme prétexte
00:34:56et donc
00:34:57ces points qui
00:34:58effectivement
00:34:58peuvent nous sembler
00:34:59pour nous
00:35:00secondaires
00:35:01sont terribles
00:35:02parce qu'il y va aussi
00:35:03de l'identité
00:35:04de la nation ukrainienne
00:35:06qui s'est forgée
00:35:06dans la douleur
00:35:07depuis 2014
00:35:10et 2022
00:35:11et ça
00:35:11ce sont des éléments
00:35:12qui démontrent bien
00:35:13en fait
00:35:14que la volonté
00:35:14de Vladimir Poutine
00:35:15en fait
00:35:16c'est que l'Ukraine
00:35:17revienne
00:35:18dans l'orbite
00:35:19je dirais
00:35:20soviétique
00:35:20merci à tous les quatre
00:35:22on est obligé
00:35:22de s'arrêter là
00:35:22merci d'avoir accepté
00:35:23notre invitation
00:35:24c'est l'info éco
00:35:25tout de suite
00:35:25votre rendez-vous
00:35:28avec AG2R
00:35:29la mondiale
00:35:30épargne
00:35:30retraite
00:35:31santé
00:35:31prévoyance
00:35:32AG2R
00:35:33la mondiale
00:35:33prendre la main
00:35:34sur demain
00:35:35retrouvez votre rendez-vous
00:35:36avec EBS énergie
00:35:38EBS énergie
00:35:39financeur de vos travaux
00:35:41de rénovation énergétique
00:35:42votre rendez-vous
00:35:44avec Evans
00:35:44votre partenaire
00:35:45location longue durée
00:35:46avancez vers une meilleure
00:35:48mobilité avec Evans
00:35:49on voulait revenir ce matin
00:35:58sur une décision de justice
00:35:59tombée il y a quelques jours
00:36:00et qui pourrait bousculer
00:36:01l'emploi du temps
00:36:01de nombreux salariés
00:36:03écoutez bien
00:36:04Carla Plon
00:36:04et Camille Fournier
00:36:05le code du travail
00:36:07impose un jour de repos
00:36:09par semaine
00:36:09mais qu'est-ce qu'une semaine
00:36:117 jours consécutifs
00:36:12ou la semaine civile
00:36:13du lundi au dimanche
00:36:15la cour de cassation
00:36:16vient de trancher
00:36:17un salarié
00:36:18peut désormais
00:36:19travailler jusqu'à
00:36:2012 jours d'affilée
00:36:21par exemple
00:36:22du mardi
00:36:22au samedi
00:36:23de la semaine suivante
00:36:24puisqu'il a bien eu
00:36:25un jour de repos
00:36:26dans chaque semaine civile
00:36:2812 jours c'est énorme
00:36:29je sais pas si c'est
00:36:30en 7h ou 8h
00:36:30mais c'est énorme
00:36:31tant qu'on ne l'impose pas
00:36:33oui ça reste
00:36:33à mon sens
00:36:34en effet une bonne idée
00:36:35dans une période
00:36:36où les burn-out
00:36:36explosent
00:36:38c'est sûr que c'est pas
00:36:39une très bonne idée
00:36:41un arrêt
00:36:42qui fait bondir
00:36:43certains salariés
00:36:43mais qui pour d'autres
00:36:44répond à des besoins
00:36:46très concrets
00:36:46dans certains secteurs
00:36:47notamment pour des secteurs
00:36:50type restauration
00:36:51hôtellerie
00:36:53tout ce qui est
00:36:54salon professionnel
00:36:55ce sont parfois
00:36:56des périodes de rush
00:36:57qui ne vont pas s'étendre
00:36:58sur toute l'année
00:36:59mais ce nouvel assouplissement
00:37:00ne signifie pas
00:37:01que tout est permis
00:37:02il faut pas en abuser
00:37:03pourquoi ?
00:37:04parce que derrière
00:37:05il y a de la fatigue
00:37:05il peut y avoir de la fatigue
00:37:06il peut y avoir
00:37:07difficulté
00:37:09car cette décision
00:37:10n'efface pas
00:37:11les autres règles
00:37:12les 11 heures
00:37:12de repos quotidien
00:37:13et surtout
00:37:14l'obligation
00:37:15pour l'employeur
00:37:16de protéger
00:37:17la santé
00:37:18de ses salariés
00:37:19BFM Direct continue
00:37:20nous sommes ensemble
00:37:21jusqu'à midi
00:37:22la France
00:37:23n'avait pas eu
00:37:24aussi froid
00:37:25fin novembre
00:37:26depuis 12 ans
00:37:27c'est Guillaume Séchet
00:37:28qui nous l'apprend
00:37:29il est avec nous
00:37:29dans quelques instants
00:37:31avec lui
00:37:31on fera un point complet
00:37:32sur les températures
00:37:34polaires
00:37:35ce matin
00:37:35un petit peu partout
00:37:36sur le territoire
00:37:37sur les perspectives
00:37:38aussi des prochaines heures
00:37:40la neige
00:37:40qui est déjà là
00:37:41dans bon nombre de régions
00:37:42qui le sera
00:37:43en région
00:37:44Île-de-France
00:37:45dans les prochaines heures
00:37:46l'Île-de-France
00:37:47tous les départements
00:37:48d'Île-de-France
00:37:49en alerte orange
00:37:50ce soir
00:37:51avec un risque
00:37:52très élevé
00:37:53de verglas
00:37:54toutes nos équipes
00:37:55sont mobilisées
00:37:56la prudence s'impose
00:37:57point complet
00:37:58donc dans un instant
00:37:59la nouvelle mise en garde
00:38:01de Trump
00:38:02à Zelensky
00:38:02s'est tenu au sujet
00:38:03de son plan de paix
00:38:04il faut bien
00:38:04que ça lui plaise
00:38:05le président des Etats-Unis
00:38:06face au rejet
00:38:07de ses propositions
00:38:08par Kiev
00:38:08qui les voit
00:38:08comme une capitulation
00:38:09Poutine reste quant à lui
00:38:11dans le registre
00:38:11de la menace
00:38:12on se penche aussi ce matin
00:38:14sur les conséquences
00:38:14de la menace russe
00:38:15ailleurs en Ukraine
00:38:16ailleurs qu'en Ukraine
00:38:17avec la perspective
00:38:18du retour du service militaire
00:38:19en France
00:38:20sur la base du volontariat
00:38:21la semaine a été marquée
00:38:22par les propos controversés
00:38:23du numéro 1 de l'armée
00:38:24et puis nous irons
00:38:25à 11h30 à Marseille
00:38:26où un rassemblement
00:38:27sous très haute sécurité
00:38:28aura lieu tout à l'heure
00:38:29à 15h en hommage
00:38:30à Mehdi
00:38:31frère du militant écologiste
00:38:33et antidrogue
00:38:33Amine Kessassi
00:38:34il a été assassiné
00:38:35la semaine dernière
00:38:35l'hypothèse privilégiée
00:38:36est celle d'un crime
00:38:37d'avertissement
00:38:38d'abord l'essentiel
00:38:52de l'actualité
00:38:52avec vous Fanny
00:38:53jamais vu
00:38:53sous la 5ème république
00:38:55l'Assemblée nationale
00:38:55a rejeté cette nuit
00:38:56la partie recette
00:38:57du projet de budget
00:38:582026
00:38:59à travers un vote
00:39:00quasi unanime
00:39:01404 voix
00:39:02contre de la gauche
00:39:03du rassemblement national
00:39:04et d'une partie
00:39:05du camp présidentiel
00:39:06seul un député
00:39:07Harold Duvar
00:39:08député du groupe
00:39:09centriste Lyot
00:39:10a voté en faveur
00:39:10du texte
00:39:11mais un rejet logique
00:39:12comme le détail
00:39:13le député LFI
00:39:14et président
00:39:15de la commission
00:39:16des finances
00:39:16Eric Coquerel
00:39:17écoutez
00:39:17c'est une défaite historique
00:39:19voilà
00:39:19c'est jamais un budget
00:39:20n'a été battu
00:39:21à ce point
00:39:22dans la 5ème république
00:39:24bravo à la personne
00:39:25qui a voté pour
00:39:25on va parler de lui
00:39:26ce week-end
00:39:26au-delà de ça
00:39:28ça montre
00:39:28à quel point
00:39:29ce gouvernement
00:39:29est minoritaire
00:39:30son texte
00:39:31était minoritaire
00:39:31et rien ne pouvait
00:39:32en réalité
00:39:33modifier la donne
00:39:34si ce n'est
00:39:35finalement
00:39:35faire que des mécontents
00:39:37c'est exactement
00:39:37ce qui s'est passé
00:39:38et la navette parlementaire
00:39:39pour ce texte
00:39:40se poursuit
00:39:40il sera examiné
00:39:41au Sénat
00:39:42révolutionner
00:39:43la politique
00:39:44de lutte
00:39:44contre les violences
00:39:45faites aux femmes
00:39:46Paris
00:39:46Lille
00:39:47Lyon
00:39:47Rennes
00:39:48La Rochelle
00:39:48Bordeaux
00:39:49des dizaines
00:39:49de villes de France
00:39:50accueillent aujourd'hui
00:39:51des manifestations
00:39:52contre les violences
00:39:53sexistes et sexuelles
00:39:54faites aux femmes
00:39:54le collectif
00:39:55grève féministe
00:39:56à la manœuvre
00:39:57réclame notamment
00:39:58l'adoption
00:39:58d'une loi cadre intégrale
00:39:59assortie d'un budget
00:40:00de 3 milliards d'euros
00:40:02à Paris
00:40:03le cortège partira
00:40:03de la place de la République
00:40:05à 14h
00:40:05pour rejoindre
00:40:06la place de la nation
00:40:06L'Ukraine
00:40:07et ses alliés européens
00:40:08en ordre de bataille
00:40:09pour apporter une réponse
00:40:10urgente
00:40:11au plan américain
00:40:11de paix en Ukraine
00:40:12Le plan de Donald Trump
00:40:13déjà soumis
00:40:14on s'en souvient
00:40:14à Volodymyr Zelensky
00:40:15et sur lequel
00:40:16il accroît
00:40:17sa pression
00:40:18après un nouveau
00:40:19revirement de position
00:40:20le document 28 points
00:40:22prévoit notamment
00:40:22d'importantes cessions
00:40:23de territoire
00:40:24dans les régions
00:40:25de Donetsk
00:40:26et de Lugansk
00:40:27à l'est du pays
00:40:27ou encore un renoncement
00:40:29de l'adhésion
00:40:30de l'Ukraine
00:40:30à l'OTAN
00:40:31le président américain
00:40:33homologue ukrainien
00:40:35Il va devoir l'apprécier
00:40:36et si ça ne lui va pas
00:40:38il devrait continuer
00:40:38à se battre
00:40:39j'imagine
00:40:39À un moment
00:40:41il va devoir accepter
00:40:42quelque chose
00:40:43il n'a rien accepté
00:40:44Vous vous souvenez
00:40:45dans le bureau ovale
00:40:46il n'y a pas si longtemps
00:40:47je lui ai dit
00:40:48vous n'avez pas
00:40:49les cartes en main
00:40:49et je pense qu'il aurait
00:40:51dû passer un accord
00:40:52il y a un an
00:40:53deux ans
00:40:53l'accord ultime
00:40:55aurait été
00:40:56que la guerre
00:40:56ne commence jamais
00:40:57ça aurait été
00:40:57un bon accord
00:40:58Au Brésil
00:41:00la COP30
00:41:01joue les prolongations
00:41:02à faute de compromis
00:41:03sur les énergies fossiles
00:41:04principale cause
00:41:05du réchauffement climatique
00:41:06la conférence de l'ONU
00:41:07sur le climat
00:41:08se poursuit donc
00:41:08aujourd'hui encore
00:41:09alors qu'elle devait
00:41:10s'achever hier
00:41:11deux semaines de négociations
00:41:12qui s'avèrent donc
00:41:13infructueuses
00:41:14entre les quelques
00:41:14200 pays participants
00:41:15desquels l'Union Européenne
00:41:17menace même
00:41:18de partir
00:41:19sans accord
00:41:20Et puis on finit avec
00:41:21ces images
00:41:22spectaculaires
00:41:23de l'espace
00:41:24Exactement
00:41:25elles ont été filmées
00:41:26vous allez les voir
00:41:26à très très très haute altitude
00:41:28par l'astronaute
00:41:29Zena Kardman
00:41:30c'est la commandante
00:41:31de la mission
00:41:31SpaceX Crew 11
00:41:34de la NASA
00:41:34vous voyez ces images
00:41:35absolument époustouflantes
00:41:36des clichés
00:41:37d'aurores boréales
00:41:38depuis donc l'ISS
00:41:40la Station Internationale Spatiale
00:41:41toujours un spectacle
00:41:43à couper le souffle
00:41:44et magnifique
00:41:45D'ailleurs on voyait
00:41:45des aurores boréales
00:41:46en France
00:41:47Oui on en voit de plus en plus
00:41:48en début de semaine
00:41:49Je sens que ça vous fait rêver
00:41:51Ah ça nous fait tous rêver
00:41:52Oui mais bon Guillaume
00:41:54C'est pas lié au froid
00:41:54C'est son adal quoi
00:41:55Mais parlons du froid
00:41:56Merci pour l'appel
00:41:58Bonne transition
00:41:59Le froid
00:42:00qui n'a jamais été
00:42:01aussi intense
00:42:03pour une fin novembre
00:42:05depuis plus de 10 ans
00:42:07Depuis 12 ans
00:42:07Depuis 2013
00:42:09effectivement
00:42:10Alors il ne s'agit pas
00:42:11d'une vague de froid
00:42:11non plus exceptionnelle
00:42:13mais mais mais
00:42:15quand même
00:42:15effectivement il faut remonter
00:42:16à 12 ans en arrière
00:42:17pour retrouver
00:42:18les températures aussi
00:42:19D'ailleurs ce matin
00:42:20il faisait moins 18 degrés
00:42:23à Fanois
00:42:24par exemple dans le Jura
00:42:25sur les plateaux du Jura
00:42:27C'est souvent là d'ailleurs
00:42:28qu'il fait le plus froid
00:42:29dans ce type de situation
00:42:30Il faisait même
00:42:32moins 23 degrés
00:42:33à la Brévine
00:42:34de l'autre côté
00:42:35donc en Suisse
00:42:36pas très loin de Mout
00:42:37où il faisait moins 16 degrés
00:42:39donc vous voyez
00:42:39donc ses valeurs
00:42:40les plus basses
00:42:42donc actuellement
00:42:43il gèle
00:42:43sur encore
00:42:44les deux tiers de la France
00:42:45il fait même 2 à 5 degrés
00:42:47de moins qu'hier
00:42:48à la même heure
00:42:49sur la moitié nord
00:42:50on peut dire
00:42:51qu'il fait vraiment très froid
00:42:51mais comme le vent
00:42:52est un peu moins fort
00:42:54donc bon l'impression
00:42:55la sensation
00:42:56n'est peut-être pas
00:42:57aussi froide qu'hier
00:42:58mais enfin quand même
00:42:58si ça va
00:43:01on a beau être couvert
00:43:02c'est assez terrible
00:43:04moi ça va j'ai un petit pull
00:43:05les équipes de BFM TV
00:43:06sont mobilisées sur le terrain
00:43:08comme d'habitude
00:43:09évidemment
00:43:10Chloé Giroud
00:43:10dans l'Orne
00:43:11Clémence Renard
00:43:11dans les Vosges
00:43:12Nicolas Dumas
00:43:12dans les Yvelines
00:43:14Clémence Renard
00:43:15on commence avec vous
00:43:16parce que vous êtes
00:43:16dans les Vosges
00:43:16à Bussan
00:43:17l'une des communes
00:43:18du territoire français
00:43:19où il fait ce matin
00:43:20le plus froid
00:43:21c'est négatif
00:43:22très négatif même
00:43:24ça a été même
00:43:27très très négatif
00:43:28si je peux me permettre
00:43:29vers la fin de la nuit
00:43:30au début de la matinée
00:43:32vers 6h du matin
00:43:32on avait
00:43:33moins 12 degrés
00:43:34avec des ressentis
00:43:35qui avoisinaient
00:43:36les moins 14
00:43:36moins 15 degrés
00:43:38là on est à Bussan
00:43:39effectivement à peu près
00:43:40à 500 mètres d'altitude
00:43:41alors il y a beaucoup de neige
00:43:42c'est de la neige
00:43:43que vous voyez
00:43:43qui est tombée
00:43:44en début de semaine
00:43:45mais c'est pas de la neige
00:43:46qui vient de tomber
00:43:47mais avec des températures
00:43:48aussi basses
00:43:48la neige ne font pas
00:43:50et ce qui inquiétait surtout
00:43:51ici c'était la formation
00:43:52de verglas
00:43:53là on a la nationale 66
00:43:55juste à côté
00:43:55qui a été salée ce matin
00:43:57il y a 5 saleuses
00:43:58en tout
00:43:59on a suivi
00:43:592 équipes
00:44:00du côté de Bussan
00:44:01et du côté de Remirmont
00:44:025 saleuses
00:44:02qui ont donc été déclenchées
00:44:04ce matin
00:44:04avant que les habitants
00:44:06se réveillent
00:44:06pour saler les routes
00:44:07et donc sécuriser
00:44:08le trajet
00:44:10des habitants
00:44:11la route là
00:44:12a été sécurisée
00:44:13mais c'est vrai que
00:44:14on le disait
00:44:15les températures
00:44:15sont toujours négatives
00:44:16alors vous voyez
00:44:17qu'il y a toujours
00:44:17un grand soleil
00:44:18donc les températures
00:44:19remontent petit à petit
00:44:20on est actuellement
00:44:21à moins 2
00:44:22mais les températures
00:44:22resteront négatives
00:44:23et donc les agents
00:44:24d'exploitation
00:44:25avec qui on était
00:44:26un peu plus tôt
00:44:27nous disaient
00:44:27qu'ils allaient rester
00:44:28mobilisés
00:44:29toute la journée
00:44:30je vous laisse
00:44:30revenir sur la matinée
00:44:32avec le chef
00:44:32d'exploitation
00:44:33avec qui on était
00:44:33tout à l'heure
00:44:35la RN57
00:44:35on est à 30 000 véhicules
00:44:37jour
00:44:37à peu près
00:44:38sur notre secteur
00:44:39et la RN66
00:44:40elle monte tout de suite
00:44:41en altitude
00:44:42en montagne
00:44:43donc c'est beaucoup
00:44:44le pays
00:44:45Nancy
00:44:46Metz
00:44:47la Belgique
00:44:47qui descendent
00:44:49les touristes
00:44:50les touristes
00:44:50et puis beaucoup
00:44:51de camions
00:44:52on a un trafic
00:44:53poids lourd important
00:44:54donc voilà
00:44:55il faut garantir
00:44:56la sécurité
00:44:56de tout le monde
00:44:58voilà vous l'avez entendu
00:44:59ce sont des nationales
00:45:00des routes
00:45:01qui sont très empruntées
00:45:02par les poids lourds
00:45:02les touristes aussi
00:45:04d'où l'urgence
00:45:05de saler ces routes
00:45:06ces routes
00:45:06qui sont entretenues
00:45:08par les agents
00:45:09d'exploitation
00:45:0924h sur 24
00:45:11depuis déjà
00:45:11plusieurs jours
00:45:12et on voulait justement
00:45:13vous montrer l'importance
00:45:14de saler les routes
00:45:14on a vu donc la nationale
00:45:15juste à côté
00:45:16qui a été salée
00:45:17et donc on voulait juste
00:45:18vous montrer
00:45:18cette allée résidentielle
00:45:19qui n'a pas été
00:45:20déneigée ni salée
00:45:21on voit bien la différence
00:45:22Merci beaucoup
00:45:24Clémence Renard
00:45:25à Bussan
00:45:26dans les Vos
00:45:27où je le ressentis
00:45:28cette nuit ce matin
00:45:29est de moins 15 degrés
00:45:30le ressenti
00:45:31c'est quoi ?
00:45:32C'est le ressenti
00:45:33vraiment en fonction
00:45:34du vent
00:45:34du soleil
00:45:36accentué par le vent
00:45:37voilà
00:45:38accentué par le vent
00:45:38qui dissipe en fait
00:45:39la chaleur du corps
00:45:40le ressenti
00:45:42était parfois ce matin
00:45:43sur certains plateaux
00:45:44du Massy Central
00:45:45le moins 20
00:45:45ce ne sont pas des degrés
00:45:48en fait
00:45:48puisque en fait
00:45:48ce n'est pas vraiment scientifique
00:45:50mais on estime
00:45:51qu'il faisait
00:45:52à peu près moins 20
00:45:53en ressenti
00:45:54alors qu'au thermomètre
00:45:55il faisait
00:45:55entre moins 10
00:45:56et moins 15
00:45:57quand même
00:45:57Et ce que vous nous dites
00:45:58ce matin
00:45:58Guillaume
00:45:59c'est donc que
00:46:00on n'avait pas vécu
00:46:01une telle vague de froid
00:46:02pour une fin novembre
00:46:03depuis 12 ans
00:46:05c'est pas exceptionnel
00:46:07mais c'est notable
00:46:08quand même
00:46:08c'est lié à quoi
00:46:08exactement
00:46:09sur le temps météorologique
00:46:10c'est juste pour cette journée
00:46:11d'ailleurs
00:46:11en fait
00:46:12on ne peut pas appeler ça
00:46:13une vague de froid
00:46:13puisque ça ne concerne pas
00:46:15plus de 3 jours consécutifs
00:46:17en fait
00:46:18de temps extrêmement froid
00:46:19mais c'est lié
00:46:20en fait
00:46:20à cette descente
00:46:21très froide
00:46:21venue tout droit
00:46:23du pôle nord
00:46:24qui est arrivée
00:46:25très brutalement
00:46:26et d'ailleurs
00:46:26en contraste
00:46:28avec cette douceur
00:46:29exceptionnelle
00:46:30que l'on a connue
00:46:31la semaine d'avant
00:46:32on a déjà oublié
00:46:33mais il faisait extrêmement doux
00:46:35en début de semaine
00:46:36en fait
00:46:36il faisait 20 degrés
00:46:38à Paris par exemple
00:46:39et donc
00:46:39c'est descendu
00:46:40vraiment très très bas
00:46:41et donc
00:46:42là l'air froid
00:46:44a eu le temps
00:46:44de s'installer
00:46:46alors je ne sais pas
00:46:47si vraiment
00:46:47on va parler
00:46:48des chutes de neige
00:46:48pour ce soir
00:46:49on en parle peut-être
00:46:50dans quelques instants
00:46:52parce que
00:46:52Chloé Giraud
00:46:53nous attend
00:46:55autre reporter
00:46:56BFM TV mobilisé
00:46:57ce matin
00:46:57dans l'Orne
00:46:58rebonjour Chloé
00:46:59vous êtes actuellement
00:46:59sur la D235
00:47:01et vous assistez
00:47:02à une intervention
00:47:03effectivement
00:47:08oui
00:47:08une intervention
00:47:09pour remorquer
00:47:10le véhicule
00:47:11que vous allez voir
00:47:11juste ici
00:47:13qui a fait
00:47:13une sortie de route
00:47:14cette nuit
00:47:15en fait
00:47:15voilà
00:47:15pas de blessés
00:47:16je vous rassure
00:47:17mais les passagers
00:47:18ont préféré
00:47:19attendre ce matin
00:47:20pour faire appel
00:47:21à un dépanneur
00:47:22c'est Kevin
00:47:22qui est là
00:47:23pour intervenir
00:47:23et qui est avec nous
00:47:25c'est une intersection
00:47:26ici
00:47:27qui est particulièrement
00:47:28accidentogène
00:47:29quand il y a
00:47:30des conditions
00:47:30comme ça
00:47:31de gel
00:47:31de verglas
00:47:32alors oui
00:47:33tout à fait
00:47:33c'est le fait
00:47:34qu'on soit en forêt
00:47:35si vous voulez
00:47:36les températures
00:47:36mettent beaucoup de temps
00:47:37à remonter
00:47:37l'humidité est tout le temps
00:47:39présente
00:47:39donc forcément
00:47:40avec du moins 3
00:47:41moins 4
00:47:41comme on a eu cette nuit
00:47:42voilà
00:47:43ça gèle
00:47:43et on a du verglas
00:47:44donc c'est vrai
00:47:45que c'est
00:47:45je ne dirais pas régulièrement
00:47:46mais en tout cas
00:47:47à chaque épisode de verglas
00:47:49oui
00:47:49on intervient souvent
00:47:50dans ce carrefour
00:47:51en plus de peur que de mal
00:47:52j'ai envie de dire
00:47:53pas de problème
00:47:54pour les passagers
00:47:55voilà
00:47:55même si la voiture
00:47:56est endommagée
00:47:57des interventions
00:47:58comme celle-ci
00:47:59là ces dernières heures
00:47:59vous en avez eu beaucoup
00:48:01alors beaucoup
00:48:02c'est un grand mot
00:48:02on en a fait effectivement
00:48:04oui
00:48:04hier soir
00:48:05jusqu'à environ
00:48:0623h30
00:48:06on a eu un petit épisode
00:48:08de calme
00:48:09jusqu'à 5h du matin
00:48:10on a repris à 5h
00:48:11grossièrement
00:48:13pendant 2 ou 3h
00:48:14quelques interventions
00:48:15et là c'est la première
00:48:16qu'on refait
00:48:16depuis ce début de matinée
00:48:17merci beaucoup Kevin
00:48:19je vous laisse donc
00:48:19procéder au remorquage
00:48:22de ce véhicule
00:48:23donc il y a eu
00:48:24pas mal d'interventions
00:48:25de saleuses
00:48:26ce matin ici
00:48:27dans le département
00:48:28et qui ont permis
00:48:29de dégager les routes
00:48:30et de les rendre
00:48:31plus pratiquables
00:48:31mais effectivement
00:48:32cette nuit encore
00:48:33vous voyez
00:48:33qu'il y a eu des accidents
00:48:35à cause de ce gel
00:48:36et de ce verglas
00:48:37merci Chloé
00:48:38avec Bastien Dufour
00:48:39dans l'Orne
00:48:40sur la D235
00:48:40pour BFM TV
00:48:42Guillaume
00:48:42tout le territoire
00:48:43est concerné par le froid
00:48:44néanmoins
00:48:44là ce matin
00:48:45petit zoom
00:48:47sur l'île de France
00:48:48parce qu'on apprend
00:48:49que l'île de France
00:48:49va être en alerte orange
00:48:50dans les prochaines heures
00:48:51en raison de la neige
00:48:52et du risque de verglas
00:48:53oui tout à fait
00:48:54d'ailleurs
00:48:55cette vigilance
00:48:56pourrait s'étendre
00:48:57à d'autres départements
00:48:58on parle peut-être
00:49:00des Hauts-de-France
00:49:01d'une partie
00:49:02de la Normandie
00:49:02du centre
00:49:03du massif central
00:49:04en tout cas
00:49:04pour l'instant
00:49:05effectivement
00:49:05c'est l'île de France
00:49:06qui est visée
00:49:08par cette vigilance
00:49:09orange
00:49:09à partir de 18h
00:49:12donc sur les Yvelines
00:49:13ainsi que sur le Val d'Oise
00:49:14et puis peu à peu
00:49:15cette vigilance
00:49:20va s'étendre
00:49:21vers la Seine-et-Marne
00:49:22Paris sera donc
00:49:24concerné
00:49:25à partir
00:49:25de 23h
00:49:27donc on s'attend
00:49:28à quelques centimètres
00:49:30de neige
00:49:30d'ailleurs
00:49:31il y a quelques cartes
00:49:33que je voulais vous montrer
00:49:34sans doute
00:49:36entre 2 et 5 centimètres
00:49:37sur l'île de France
00:49:38vous voyez
00:49:38que c'est au fur et à mesure
00:49:40en fait
00:49:40que cette perturbation
00:49:41qui est actuellement
00:49:42sur la Bretagne
00:49:42qui provoque essentiellement
00:49:43de la pluie
00:49:44et bien
00:49:44va provoquer de la neige
00:49:46puisque en fait
00:49:46cette perturbation
00:49:47arrive peu à peu
00:49:48dans l'air froid
00:49:49donc la neige
00:49:50va se manifester
00:49:51dans un premier temps
00:49:52vers 18h
00:49:53sur Alençon
00:49:55par exemple
00:49:55puis donc progressivement
00:49:57un petit peu plus tard
00:49:58sur l'île de France
00:49:59vers 23h
00:50:00en milieu de nuit
00:50:02sans doute
00:50:02vers la Champagne
00:50:035h du matin
00:50:04peut-être à Reims
00:50:05mais à Reims
00:50:06là il s'agira essentiellement
00:50:07de quelques flocons
00:50:07puis on attendra
00:50:08et on surveillera également
00:50:10la situation
00:50:10vers le Massy central
00:50:11puisqu'il pourrait y avoir
00:50:12des pluies verglaçantes
00:50:13également un phénomène
00:50:14vraiment très très dangereux
00:50:15les franciliens se préparent
00:50:16notamment les habitants
00:50:17de Puc
00:50:18dans les Yvelines
00:50:18où vous vous trouvez
00:50:19Nicolas Dumas
00:50:20bonjour Nicolas
00:50:20oui bonjour
00:50:24effectivement
00:50:24les habitants se préparent
00:50:25vous le voyez
00:50:26sur les images
00:50:26de David Bouteiller
00:50:27il y a des plantes
00:50:29qui sont encore givrées
00:50:30les toits sont givrées
00:50:31et ici
00:50:31sur le marché de Buc
00:50:32on est bien couvert
00:50:34pour venir faire son marché
00:50:36je me trouve
00:50:36avec Rachid
00:50:37qui est poissonnier
00:50:39ici sur le marché
00:50:39de Buc
00:50:40ce matin
00:50:40vous me disiez
00:50:41moins 5 degrés
00:50:41arrangissent
00:50:42pour réapprovisionner
00:50:43exactement
00:50:44comment vous faites
00:50:45avec ces températures
00:50:46là c'est les premières
00:50:46températures négatives
00:50:47de la saison
00:50:48je vous vois sans gant
00:50:49de la glace
00:50:51sur l'étale
00:50:52au final
00:50:52vous êtes habitué
00:50:54exactement
00:50:55habitué
00:50:55c'est notre boulot
00:50:57le froid
00:50:57on connaît
00:50:58qu'est-ce que vous faites
00:50:59justement
00:51:00peut-être
00:51:01est-ce qu'il y a
00:51:02des produits de saison
00:51:02qui seront un peu plus demandés
00:51:03quand il fait froid
00:51:04surtout la Saint-Jacques
00:51:06en ce moment
00:51:06on est en plein
00:51:07dans la période
00:51:07les moules
00:51:08enfin
00:51:08le reste
00:51:10comme d'habitude
00:51:11tout simplement
00:51:12vous le voyez
00:51:13sur le marché
00:51:14de Buc
00:51:14du coup
00:51:15un petit peu
00:51:15de Saint-Jacques
00:51:16qui sont là
00:51:17à 10 euros
00:51:18le kilo
00:51:19donc vous le voyez
00:51:22du froid
00:51:23ici sur le marché
00:51:24de Buc
00:51:24avec attention
00:51:25quand même
00:51:25de la neige
00:51:26prévue ce soir
00:51:27entre 5 et 7 cm
00:51:29dans toutes les Yvelines
00:51:30et l'ouest
00:51:31de l'île de France
00:51:33et si vous prenez
00:51:33la route
00:51:34faites attention
00:51:35au verglas
00:51:35et si vous êtes piéton
00:51:36aussi à ne pas glisser
00:51:37sur la chaussée
00:51:38ou le trottoir
00:51:39Guillaume
00:51:40vous me disiez
00:51:41on a la mémoire courte
00:51:42en fait
00:51:43parce qu'en fait
00:51:43l'année dernière
00:51:44le 21 novembre
00:51:452024
00:51:46il était tombé
00:51:46jusqu'à 25 cm
00:51:48sur le nord-ouest
00:51:49de l'île de France
00:51:49on avait vraiment eu
00:51:50un épisode
00:51:51négeux très important
00:51:52on n'ira pas
00:51:54quand même
00:51:54jusqu'aux 25 cm
00:51:55sans doute ce soir
00:51:56néanmoins
00:51:57quelques centimètres
00:51:57vous nous dites
00:51:58ça ne tient pas
00:51:59mais avec le froid
00:52:00exactement
00:52:01il suffit de quelques centimètres
00:52:03et puis c'est le risque
00:52:04de verglas
00:52:04qui suscite plus de préoccupations
00:52:06nous sommes en direct
00:52:08avec Mathieu Fraise
00:52:09bonjour
00:52:09vous êtes le vice-président
00:52:10du département de l'Aisne
00:52:11alors vous n'êtes pas
00:52:13en Ile-de-France
00:52:14vous êtes juste à côté
00:52:15de l'Ile-de-France
00:52:16vous êtes vous
00:52:17dans l'Aisne
00:52:17situé au nord-est
00:52:19de l'Ile-de-France
00:52:19est-ce que vous redoutez
00:52:20d'être vous aussi
00:52:21dans les prochaines heures
00:52:22peut-être placé
00:52:23en alerte orange
00:52:24alors déjà cette nuit
00:52:26on était en alerte jaune
00:52:28on est déjà sorti
00:52:29donc depuis 2h du matin
00:52:30100% de mes équipes
00:52:31sont sur les routes
00:52:32les 40 circuits de salage
00:52:34ont été mis en route
00:52:35à cause des brouillards givrants
00:52:36et des premières gelées
00:52:37et effectivement
00:52:38pour la nuit prochaine
00:52:39on redoute
00:52:40d'être en vigilance orange
00:52:41avec potentiellement
00:52:43quelques flocons
00:52:44qui pourraient commencer
00:52:44à tomber
00:52:45en plus du verglas
00:52:46sur les 2h du matin
00:52:47C'est pas un événement exceptionnel
00:52:50nous dit notre spécialiste météo
00:52:52mais notable
00:52:53ça fait 12 ans
00:52:54qu'il n'avait pas fait
00:52:55aussi froid en France
00:52:57pour une fin novembre
00:52:59est-ce que dans votre département
00:53:01on s'adapte tout de même
00:53:03au regard de certains événements
00:53:05qui peuvent avoir lieu
00:53:06en extérieur
00:53:07cet après-midi
00:53:08ce soir
00:53:09des rencontres sportives
00:53:10par exemple
00:53:11parce qu'à Paris
00:53:12c'est le cas
00:53:13il y a notamment
00:53:14le match de l'équipe de France
00:53:15contre l'Australie
00:53:15c'est du rugby
00:53:16au Stade de France ce soir
00:53:17au même moment
00:53:18au Parc des Princes
00:53:18c'est du football
00:53:19Paris-Le Havre
00:53:20on pense aux spectateurs
00:53:22on pense aux joueurs
00:53:23chez vous
00:53:25est-ce qu'on va s'adapter là
00:53:26aujourd'hui ?
00:53:29Alors
00:53:29chaque personne
00:53:30qui organisera
00:53:31s'adaptera
00:53:32au cas par cas
00:53:33mais nous
00:53:33dans votre première question
00:53:35vous parliez de l'expérience
00:53:36et c'est vrai que
00:53:37même si c'est pas
00:53:38un cas isolé
00:53:39c'est la première de l'année
00:53:41et on a l'habitude
00:53:42depuis une dizaine d'années
00:53:45de savoir
00:53:45comment s'organiser
00:53:46comment sortir
00:53:47comment mettre nos agents
00:53:48dès la veille
00:53:50par rapport aux annonces
00:53:51de Météo France
00:53:51les mettre au repos
00:53:52pour qu'ils soient disponibles
00:53:54toute la nuit
00:53:54sans problème
00:53:55du temps de travail
00:53:56et puis de pouvoir
00:53:57mettre nos camions
00:53:58qui soient prêts
00:53:59notre viabilité hivernale
00:54:01en fait est préparée
00:54:01dès le 3 novembre
00:54:02à servir
00:54:04voilà
00:54:04à partir du 3 novembre
00:54:05tous les jours
00:54:06s'il y a besoin
00:54:07de la même façon
00:54:08que ce soit
00:54:08pour quelque chose
00:54:09de très important
00:54:11comme là
00:54:11simplement
00:54:12un circuit de salage
00:54:13sur Verglas
00:54:14et Brouillard-Givran
00:54:15à la mi-journée
00:54:17le ministre des Transports
00:54:19M. Tabarro
00:54:21va faire
00:54:22le point
00:54:23il se rendra
00:54:24au centre de crise
00:54:26du ministère des Transports
00:54:27pour faire le point
00:54:27sur l'épisode
00:54:28de froid en cours
00:54:29les mesures prises
00:54:30pour assurer la sécurité
00:54:31des déplacements
00:54:32vous attendez
00:54:33des précisions
00:54:34vous êtes en lien
00:54:34avec le ministère
00:54:36on est en lien
00:54:38directement
00:54:38avec nos préfectures
00:54:39on travaille énormément
00:54:41avec le directeur
00:54:41de cabinet
00:54:42et sa salle de crise
00:54:44et également
00:54:46on a la chance
00:54:47d'être à disposition
00:54:48de mettre
00:54:49un agent de la voirie
00:54:50au SDIS
00:54:50donc au plateau technique
00:54:51des pompiers
00:54:52au centre d'appel
00:54:53pour pouvoir travailler
00:54:54efficacement avec eux
00:54:56toujours en interaction
00:54:57avec préfecture
00:54:58pour avoir les remontées
00:54:59du ministère
00:54:59et également
00:55:00avec les pompiers
00:55:00pour avoir les urgences
00:55:01parce que le risque
00:55:02c'est quoi
00:55:03quand on est
00:55:03comme vous
00:55:04vice-président
00:55:04d'un département
00:55:05c'est être pris
00:55:06ou dépourvu
00:55:06être surpris
00:55:08par ce qui se passe
00:55:09malgré l'existence
00:55:10d'une alerte
00:55:11d'une vigilance
00:55:11bien sûr
00:55:13le risque
00:55:14c'est
00:55:14vous avez des souvenirs
00:55:16en tête
00:55:16de ce genre
00:55:17de situation
00:55:18justement
00:55:18alors moi
00:55:20personnellement
00:55:20non
00:55:21mais je sais
00:55:21que
00:55:22sur les années
00:55:232009
00:55:242010
00:55:24on a eu
00:55:25des forts épisodes
00:55:26neigeux
00:55:26où il a fallu
00:55:27repasser plusieurs fois
00:55:28et donc notre réseau
00:55:29est découpé
00:55:30en trois parties
00:55:31lorsque la première partie
00:55:32n'est pas dégagée
00:55:33on ne peut pas passer
00:55:34à la deuxième partie
00:55:34et effectivement
00:55:35c'est le risque
00:55:36d'enlever des populations
00:55:37de ne pas pouvoir
00:55:38donner accès
00:55:38aux secours
00:55:40et également
00:55:41de faire attention
00:55:42à ne pas avoir
00:55:44de sur-accident
00:55:45justement
00:55:46sur nos équipes
00:55:47merci
00:55:48merci d'avoir été avec nous
00:55:49bon courage
00:55:50pour les prochaines heures
00:55:50merci Guillaume
00:55:51évidemment
00:55:51le froid polaire
00:55:53la neige
00:55:54et le risque
00:55:55de verglas
00:55:55sur tout le territoire
00:55:57et en particulier
00:55:58en Ile-de-France
00:55:59ce soir
00:56:00on continue à en parler
00:56:01toute la journée
00:56:01sur BFM TV
00:56:03dans quelques instants
00:56:03BFM Direct continue
00:56:05on va se plancher
00:56:05sur les conséquences
00:56:06de la menace russe
00:56:07ailleurs qu'en Ukraine
00:56:08avec la perspective
00:56:09du retour du service militaire
00:56:11en France
00:56:12sur la base du volontariat
00:56:13avec nos invités
00:56:15à tout de suite
00:56:1611h30
00:56:19soyez les bienvenus
00:56:19si vous nous rejoignez
00:56:20dans BFM Direct
00:56:21c'est la conséquence directe
00:56:23de la menace russe
00:56:24les autorités françaises
00:56:25préparent les esprits
00:56:26à la guerre
00:56:26et cette semaine
00:56:27a été marquée
00:56:28par des propos controversés
00:56:30les propos du numéro 1
00:56:32de l'armée
00:56:32le chef d'état-major
00:56:33des armées
00:56:33plus exactement
00:56:34le général Fabien Mandon
00:56:36réécouté
00:56:37si notre pays flanche
00:56:39parce qu'il n'est pas prêt
00:56:40à accepter
00:56:41de perdre ses enfants
00:56:42parce qu'il faut
00:56:43dire les choses
00:56:44de souffrir économiquement
00:56:45si on n'est pas prêt à ça
00:56:47alors on est en risque
00:56:48il faut être prêt
00:56:49à accepter
00:56:50de perdre
00:56:51nos enfants
00:56:52les enfants français
00:56:53Jérémy Trottin
00:56:54est avec nous
00:56:55pour en parler
00:56:55re bonjour Jérémy
00:56:56Ulysse Gosset
00:56:57éditorialiste politique
00:56:58internationale BFM TV
00:56:59Alexandra Saviana
00:57:00journaliste à l'Express
00:57:01bonjour
00:57:01je montre le numéro
00:57:02d'ailleurs de cette semaine
00:57:04de l'Express
00:57:05et vous êtes l'autrice
00:57:06des scénarios noirs
00:57:08de l'armée française
00:57:09aux éditions Robert Laffont
00:57:10avant d'écouter
00:57:11Jean-Marie Boquel
00:57:11l'ancien ministre
00:57:12qui a perdu
00:57:13son fils
00:57:14au Mali
00:57:16lors de l'opération
00:57:16Barkhane
00:57:17il y a de cela
00:57:18six ans
00:57:19il était l'invité
00:57:19de BFM TV hier soir
00:57:20juste d'un mot quand même
00:57:21quand vous avez entendu
00:57:22le général Mandon
00:57:23cette semaine
00:57:24vous spécialiste
00:57:24de ces questions là
00:57:25vous avez été surprise ?
00:57:27pas vraiment
00:57:27pas vraiment en fait
00:57:28c'est un peu
00:57:28dans la droite ligne
00:57:29de ce que le chef
00:57:30des états
00:57:31major des armées
00:57:32et son prédécesseur
00:57:33font depuis quelques années
00:57:34qui est vraiment
00:57:35de préparer la société
00:57:36française à l'éventualité
00:57:38et j'insiste sur le terme
00:57:39éventualité
00:57:40d'un affrontement
00:57:41avec la Russie
00:57:42l'idée c'est de dire
00:57:44on sait que la Russie
00:57:46se prépare à un possible conflit
00:57:49avec un pays de l'OTAN
00:57:51avec un pays européen
00:57:52dans la mesure où
00:57:53ils augmentent leurs effectifs
00:57:55notamment depuis 2022
00:57:57dans la mesure où
00:57:57ils augmentent leurs équipements
00:57:59et donc dans ce cadre là
00:58:00il faut que l'Europe
00:58:01soit prête à combattre
00:58:03et à répondre
00:58:03pas parce qu'on a une volonté
00:58:05belliciste
00:58:05mais parce qu'on veut
00:58:06les dissuader
00:58:07et les empêcher
00:58:08d'invahir par exemple
00:58:09les pays baltes
00:58:11Jérémy
00:58:11le chef des armées
00:58:13pas le général Mandon
00:58:15c'est Emmanuel Macron
00:58:16est-ce que le général Mandon
00:58:17dans ses propos
00:58:18a été téléguidé
00:58:19par l'Elysée
00:58:20c'est la question que
00:58:21forcément
00:58:22nous nous sommes posées
00:58:24en fait c'est vrai
00:58:25qu'on a pu voir
00:58:26à plusieurs occasions
00:58:27un chef d'état-major
00:58:29qui s'exprimait
00:58:30dans un premier temps
00:58:31avec derrière
00:58:32une autre expression
00:58:33du chef de l'état
00:58:34on l'a vu notamment
00:58:35sur l'augmentation
00:58:35des crédits
00:58:36pour la loi de programmation
00:58:37militaire récemment
00:58:38là on sait
00:58:39que le président
00:58:39de la république
00:58:40doit aussi s'exprimer
00:58:41sur la question
00:58:41du service volontaire
00:58:42donc en fait
00:58:43c'est vrai qu'il y a
00:58:44peut-être une chorégraphie
00:58:45à deux
00:58:45est-ce que c'est
00:58:46précisément téléguidé
00:58:47je pense que le chef
00:58:48de l'état
00:58:48a totale confiance
00:58:49dans son chef d'état-major
00:58:50et que le président
00:58:52de la république
00:58:52a exactement le même
00:58:53constat que son chef
00:58:54d'état-major
00:58:55sur la question militaire
00:58:56et sur le risque
00:58:57face à la Russie
00:58:59après il ne s'est pas
00:59:00encore exprimé
00:59:01le président
00:59:01on a vu en revanche
00:59:02Catherine Vautrin
00:59:03aussi venir
00:59:04un peu en secours
00:59:05du chef d'état-major
00:59:06parce que cette déclaration
00:59:07finalement elle a marqué
00:59:08les esprits
00:59:09très largement
00:59:10dans le pays
00:59:11parce qu'elle était
00:59:12peut-être un tout petit
00:59:13peu maladroite
00:59:14avec le manque de précision
00:59:15les enfants
00:59:15certaines sources
00:59:16au sommet
00:59:17regrettent
00:59:18ce mot là
00:59:19les enfants
00:59:20parce que peut-être
00:59:21qu'il aurait fallu
00:59:22l'expliquer
00:59:23que les militaires
00:59:24étaient aussi
00:59:24des enfants de la nation
00:59:25et que les premiers
00:59:26en risque étaient
00:59:26en réalité
00:59:27les militaires
00:59:27avant l'envoi
00:59:29des enfants
00:59:29de tout un chacun
00:59:30sur un fond
00:59:32qui n'existe pas encore
00:59:33mais c'était fait
00:59:33pour marquer les esprits
00:59:35et pour le coup
00:59:35ça a plutôt bien fonctionné
00:59:37peut-être un peu plus
00:59:38que ce que le chef d'état-major
00:59:39aurait voulu
00:59:40et encore
00:59:41en tout cas
00:59:41on voit que
00:59:42les pays ont chacun
00:59:43une stratégie
00:59:44pour sensibiliser
00:59:45leur public
00:59:46donc le chef de l'état
00:59:47lui va s'exprimer
00:59:47la semaine prochaine
00:59:48sur la question
00:59:49du service militaire
00:59:51nouvelle mouture
00:59:52service volontaire
00:59:53qui n'aura pas du tout
00:59:54la même facture
00:59:55que le précédent
00:59:56qui n'est plus en place
00:59:57depuis 1998
00:59:58mais on a vu que
01:00:01par exemple
01:00:01en Allemagne
01:00:02moi je trouve que
01:00:02c'est très intéressant
01:00:03à partir du 1er janvier
01:00:04tous les hommes
01:00:05de plus de 18 ans
01:00:06vont passer une visite
01:00:07médicale avec un questionnaire
01:00:08donc en fait
01:00:08il y a aussi une forme
01:00:09de sensibilisation
01:00:10qui peut passer
01:00:11par des actes
01:00:12et pas uniquement
01:00:12par des mots
01:00:13ou des formules chocs
01:00:14qui permettent
01:00:15de faire avancer
01:00:16aussi les consciences
01:00:17formules choc
01:00:17dites-vous coup de tonnerre
01:00:19incontestablement
01:00:19cette semaine
01:00:20au congrès
01:00:20des maires de France
01:00:21le général
01:00:22Mandon
01:00:23chef d'état-major des armées
01:00:25qui déclare donc
01:00:25que notre pays
01:00:26doit restaurer
01:00:27sa force d'âme
01:00:27pour accepter
01:00:28de nous faire mal
01:00:30pour protéger
01:00:31ce que l'on est
01:00:31et être prêt
01:00:32à accepter
01:00:32de perdre ses enfants
01:00:33réaction de l'ex-secrétaire
01:00:35d'état à la défense
01:00:36Jean-Marie Bockel
01:00:37invité de BFM TV
01:00:39hier soir
01:00:39lui qui a perdu son fils
01:00:40dans l'opération
01:00:41Barkhane au Mali
01:00:41en 2019
01:00:42on n'est pas vraiment
01:00:44concerné
01:00:44mais à ce moment-là
01:00:46effectivement
01:00:46comme l'a dit
01:00:47le général Mandon
01:00:49à ce moment-là
01:00:49nous sommes fragiles
01:00:50nous sommes faibles
01:00:51et donc nous sommes
01:00:52une cible facile
01:00:53je pense que
01:00:54notre réarmement moral
01:00:56doit dans l'esprit
01:00:58de chacun
01:00:59en tout cas
01:00:59de la plupart
01:01:00de nos concitoyens
01:01:01prendre en compte
01:01:02ce risque
01:01:02c'est de cela
01:01:03qu'il est question
01:01:04Ulysse
01:01:04de réarmement moral
01:01:06oui c'est la force d'âme
01:01:07dont parlait
01:01:08le général Mandon
01:01:09le chef d'état-major
01:01:10vous posiez la question
01:01:11de savoir quel était
01:01:12le lien avec le président
01:01:13il faut rappeler
01:01:14qu'il a été
01:01:15le chef d'état-major
01:01:15particulier du président
01:01:17à l'Elysée
01:01:17pendant deux ans
01:01:18avant de devenir
01:01:19le chef d'état-major
01:01:20de toutes les armées
01:01:21mais le chef suprême
01:01:22ça reste le président
01:01:22de la République
01:01:23et lui a déjà dit
01:01:24très clairement
01:01:25notamment le 13 juillet dernier
01:01:26à la veille du 14 juillet
01:01:28que la situation
01:01:29je dirais générale
01:01:30en France
01:01:31en Europe
01:01:31était extrêmement grave
01:01:32et préoccupante
01:01:33c'est la première fois
01:01:34depuis 1945
01:01:35a-t-il dit
01:01:36que les démocraties
01:01:37sont autant menacées
01:01:38par un éventuel risque
01:01:39de conflit
01:01:40donc il partage
01:01:41la même vision
01:01:42sur le fond
01:01:42la formule
01:01:43sur les enfants
01:01:44est-ce que le président
01:01:45de la République
01:01:45l'a validé ?
01:01:46probablement pas
01:01:47mais le chef d'état-major
01:01:48exprime sans aucun doute
01:01:49la même vision
01:01:51que celle du chef de l'État
01:01:52sur le risque
01:01:53d'une menace russe
01:01:54et le président de la République
01:01:55lui-même
01:01:56y est confronté
01:01:56chaque jour
01:01:57et notamment
01:01:58en particulier en ce moment
01:01:59avec le nouveau plan
01:02:00de paix en Ukraine
01:02:01que veut imposer
01:02:02Donald Trump
01:02:02avec le soutien de Poutine
01:02:03donc c'est vrai
01:02:04que ça a créé un choc
01:02:05dans l'opinion publique
01:02:06une onde de choc
01:02:07et on ne peut pas éteindre
01:02:09une telle
01:02:09comment dire
01:02:10une telle polémique
01:02:11comme disait la ministre des armées
01:02:12en disant qu'il ne faut pas polémiquer
01:02:14il faut surtout répondre
01:02:15aux interrogations des français
01:02:16et on a vu d'ailleurs
01:02:17à cet égard
01:02:18la porte-parole du gouvernement
01:02:19qui a dit
01:02:20nos enfants ne sont pas
01:02:21amenés à aller faire la guerre
01:02:23en Russie
01:02:23pour répondre
01:02:24à tous les messages
01:02:25sur les réseaux sociaux
01:02:26qui allaient dans ce sens
01:02:27donc il y a
01:02:28si vous voulez je pense
01:02:29un moment important
01:02:30aujourd'hui en France
01:02:31et le chef de l'État
01:02:32devra y répondre
01:02:33parce qu'effectivement
01:02:34il y a une inquiétude
01:02:35dans le pays
01:02:36et une inquiétude
01:02:36qui est basée sur une réalité
01:02:38c'est le changement
01:02:39de paradigme en Europe
01:02:40avec le retour de la guerre
01:02:41en Ukraine bien sûr
01:02:42mais peut-être au-delà
01:02:43comme cela vient d'être dit
01:02:44donc ce changement
01:02:46de climat général
01:02:47pas simplement en France
01:02:49mais dans tous les pays européens
01:02:50en Suède, en Finlande
01:02:51en Allemagne
01:02:52cela a été dit très justement
01:02:53on voit bien que
01:02:54les temps changent
01:02:55et qu'il faut se préparer
01:02:56à peut-être
01:02:57ce qu'on avait oublié
01:02:58depuis cette période de paix
01:03:00qui durait depuis 1945
01:03:01la menace
01:03:01ça veut dire l'ennemi
01:03:02en face de nous
01:03:04l'ennemi potentiel
01:03:05en réaction
01:03:06au propos du général Mandon
01:03:07cette semaine
01:03:08notamment celle
01:03:09de Jean-Luc Mélenchon
01:03:10qui a reproché
01:03:11au général Mandon
01:03:12de prévoir des sacrifices
01:03:13qui seraient la conséquence
01:03:15de nos échecs diplomatiques
01:03:16sur lesquels
01:03:17son avis public
01:03:18n'a pas été demandé
01:03:18fin de citation
01:03:19Alexandra Saviana
01:03:20tout cela a trait aussi
01:03:21à l'idée du patriotisme
01:03:23qui pour le coup
01:03:24en Russie
01:03:25est très exacerbée
01:03:26en tout cas
01:03:27au minimum au Kremlin
01:03:28nous en face
01:03:30on est obligé
01:03:31de s'adapter ?
01:03:32on est forcément obligé
01:03:33de s'adapter
01:03:34moi je pense que
01:03:35le chef d'état-major
01:03:37le président
01:03:38et une partie
01:03:39de la classe politique
01:03:40a conscience
01:03:41du moment
01:03:42dans lequel on est
01:03:43Jean-Louis Thieriot
01:03:45qui était ancien
01:03:46il y a une très grande
01:03:47inquiétude
01:03:48au sommet
01:03:49en France
01:03:49oui je pense
01:03:50qu'il y a une grande
01:03:51inquiétude
01:03:52parce que tout simplement
01:03:53les données du terrain
01:03:54de l'adversaire possible
01:03:57qui est la Russie
01:03:58sont inquiétantes
01:03:59et qu'il faut
01:03:59les prendre en compte
01:04:01on dit souvent
01:04:03et je l'entendais
01:04:04encore à la radio ce matin
01:04:04que la France
01:04:05est protégée
01:04:06par sa dissuasion nucléaire
01:04:07et c'est vrai
01:04:08on ne parle pas
01:04:09de chars russes
01:04:10qui vont envahir
01:04:11Strasbourg
01:04:12comme il a pu être dit
01:04:13demain
01:04:13c'est pas du tout
01:04:14le sujet
01:04:15le sujet c'est
01:04:16comment fait-on
01:04:17pour encore plus
01:04:17la guerre est protééforme
01:04:18en réalité
01:04:19elle est déjà
01:04:20d'une certaine manière
01:04:21menée
01:04:21c'est pas de la potentialité
01:04:23par la Russie
01:04:24exactement
01:04:24vous avez raison
01:04:25on a une guerre hybride
01:04:26c'est-à-dire
01:04:26une guerre sous le seuil
01:04:27qui est menée
01:04:28sur le continent européen
01:04:29depuis 2022
01:04:30qui s'intensifie
01:04:31ça signifie
01:04:32des survols de drones
01:04:33ça signifie
01:04:34des cyber-statecs
01:04:35ça signifie
01:04:35également
01:04:36des incendies d'entrepôt
01:04:38notamment d'équipements militaires
01:04:40donc la pression
01:04:41est globale
01:04:42sur tout le continent européen
01:04:43et c'est pour ça
01:04:44justement que
01:04:45les autres chefs d'état-major
01:04:46aussi s'inquiètent
01:04:47et que
01:04:48les autres pays européens
01:04:49aussi s'interrogent
01:04:50sur la manière de lutter
01:04:51et de mettre en place
01:04:53éventuellement
01:04:53un service militaire
01:04:54alors justement
01:04:54j'allais y venir
01:04:55le service militaire
01:04:56ça fait énormément réagir
01:04:58le retour
01:05:00le rétablissement
01:05:01du service militaire
01:05:03l'exécutif
01:05:04s'apprête
01:05:05en effet
01:05:05à annoncer
01:05:06l'instauration
01:05:07d'un service
01:05:07volontaire
01:05:09on est d'accord
01:05:09sur la base du volontariat
01:05:11jérémy
01:05:11oui alors selon
01:05:12les infos
01:05:13du service international
01:05:14de BFM
01:05:15il y a en effet
01:05:16la volonté du chef de l'état
01:05:17de mettre en place
01:05:18un service militaire
01:05:20volontaire
01:05:2010 000 personnes
01:05:22volontaires
01:05:24hommes et femmes
01:05:25les premières années
01:05:26jusqu'à 50 000
01:05:27dans une deuxième phase
01:05:28avec aussi
01:05:29la possibilité
01:05:30de puiser
01:05:31dans ces
01:05:32dans ces
01:05:33volontaires
01:05:34des personnes
01:05:35qui pourraient être amenées
01:05:36à aller peut-être
01:05:37à terme
01:05:38plus tard
01:05:38sur le combat
01:05:40ce serait une force
01:05:40de réserve aussi
01:05:41de l'armée
01:05:42une forme de formation
01:05:43formation des esprits
01:05:44formation des corps
01:05:45parce qu'on ne devient pas
01:05:45de militaire du jour au lendemain
01:05:46et qu'aujourd'hui
01:05:47on a une armée
01:05:48qui est professionnelle
01:05:49mais qui parfois
01:05:50pourra peut-être
01:05:51en cas de conflit
01:05:52avoir besoin
01:05:53de renfort
01:05:54et c'est peut-être ça
01:05:55en fait le sens
01:05:56de ce service volontaire
01:05:57de servir de réserve
01:05:59au cas où
01:06:00c'est quand même pas anecdotique
01:06:01Ulysse
01:06:02non c'est un profond changement
01:06:04alors ce n'est pas
01:06:05un retour aux années
01:06:06Chirac
01:06:07qui lui avait supprimé
01:06:08le service national
01:06:09obligatoire
01:06:10effectivement d'abord
01:06:12c'est la base du volontariat
01:06:13et quand on donne
01:06:13les chiffres
01:06:14qui sont les bons
01:06:14c'est-à-dire environ
01:06:1510 000 la première année
01:06:16il faut comparer
01:06:17avec la classe d'âge
01:06:18que cela représente
01:06:19c'est 800 000 jeunes
01:06:20et le service national
01:06:22volontaire
01:06:23qui pourrait être annoncé
01:06:24la semaine prochaine
01:06:25par le président de la République
01:06:26ou autrement on verra
01:06:27ça touche les garçons
01:06:29et les filles
01:06:30à la différence
01:06:30du service d'antan
01:06:31donc c'est une nouveauté
01:06:33la question c'est
01:06:34effectivement
01:06:34est-ce que ça va être utile
01:06:35combien ça coûte
01:06:36et si ce n'est pas un service national
01:06:3886% des français
01:06:39dans un sondage de marche dernier
01:06:4086% des français favorables
01:06:42au retour du service militaire
01:06:45dont 53%
01:06:46pour la version
01:06:48si je puis dire
01:06:48une version obligatoire
01:06:49oui parce qu'elle est défendue aussi
01:06:51par certains partis politiques
01:06:52notamment par le Rassemblement National
01:06:53effectivement
01:06:54mais ça coûte très cher
01:06:55et est-ce qu'on a les moyens
01:06:57aujourd'hui
01:06:57de former 800 000 jeunes par an
01:06:59de les loger
01:07:00de les nourrir
01:07:01probablement pas
01:07:02il n'y a pas le budget
01:07:03il n'y a pas les moyens humains
01:07:04non plus
01:07:04de les formateurs
01:07:05donc on voit que c'est un débat
01:07:06extrêmement sensible
01:07:07compte tenu de la situation
01:07:08budgétaire du pays
01:07:09le budget de l'armée
01:07:10des armées
01:07:11augmente déjà considérablement
01:07:12à nouveau cette année
01:07:13plus de 7 milliards
01:07:14il y a d'autres budgets
01:07:15qui sont à la peine
01:07:16donc si vous voulez
01:07:17on voit que le débat
01:07:19est à la fois financier
01:07:21il est à la fois moral
01:07:23il y avait cette formule
01:07:24vous savez
01:07:24on rappelait
01:07:25quand le général Mondon
01:07:26parlait des enfants
01:07:27qui pourraient être
01:07:29atteints par la guerre
01:07:31il y a cette formule
01:07:32allons enfants de la patrie
01:07:34et qu'un journal
01:07:35avait transformé
01:07:36en disant
01:07:36allons enfants de l'apathie
01:07:38c'était une façon
01:07:39de réveiller un peu les esprits
01:07:40pour dire
01:07:41le monde a changé
01:07:41il faut en tenir compte
01:07:42sachant que le débat
01:07:43Alexandre Assa Viana
01:07:44fait rage ailleurs
01:07:45en Europe
01:07:47nous ne sommes pas une île
01:07:48on évoquait tout à l'heure
01:07:49justement l'Allemagne
01:07:50sur le service militaire obligatoire
01:07:52le volontaire pardon
01:07:53et justement
01:07:54c'est volontaire
01:07:55dans la mesure
01:07:56où l'Allemagne
01:07:57a mis en place
01:07:57une clause
01:07:58d'objecteur de conscience
01:07:59et on a aujourd'hui
01:08:00des partis politiques
01:08:02la prévision de volontaires
01:08:04pardonnez-moi
01:08:04en Allemagne
01:08:05d'ici 2030
01:08:05elle est 10 fois supérieure
01:08:07à la nôtre
01:08:08ils ont aussi
01:08:10une armée
01:08:10qui est plus faible
01:08:12effectivement
01:08:13la question
01:08:14c'est effectivement
01:08:15est-ce que
01:08:16les français
01:08:17sont disposés
01:08:18ou pas à le faire
01:08:19je voulais revenir
01:08:20sur un chiffre
01:08:21les 86%
01:08:22justement
01:08:22ce qui est intéressant
01:08:23c'est qu'il y a
01:08:2478% de jeunes
01:08:25qui sont pour
01:08:26donc c'est aussi
01:08:26majoritaire
01:08:28au sein des jeunes français
01:08:29donc il y a vraiment
01:08:31un élan
01:08:32et la grosse question
01:08:33qui se pose
01:08:34c'est
01:08:35en Allemagne
01:08:36il y a un tiers
01:08:37des jeunes
01:08:37qui sont prêts
01:08:38effectivement
01:08:39à aller à ce service
01:08:39militaire obligatoire
01:08:40donc on va observer
01:08:41comment eux s'y prennent
01:08:43et en France
01:08:43il va falloir résoudre
01:08:44effectivement
01:08:45la question
01:08:45des effectifs
01:08:46la question
01:08:47des casernes
01:08:48qui ont été
01:08:49fermées depuis
01:08:50notamment le mandat Sarkozy
01:08:51parce que
01:08:52les dividendes de la paix
01:08:53ça ne sera pas comme ça
01:08:54et donc effectivement
01:08:55on va être dans une configuration
01:08:56extrêmement compliquée
01:08:58et l'échec du SNU
01:09:00n'encourage pas
01:09:01non plus énormément
01:09:02il va falloir
01:09:03mettre plus de budget
01:09:04et plus d'effectifs
01:09:05et on n'a toujours pas de budget
01:09:06merci Alexandra Saviana
01:09:07merci Ulysse
01:09:07merci Jérémy
01:09:08d'avoir été avec nous
01:09:09on en vient à ce rassemblement
01:09:10sous très haute sécurité
01:09:12c'est un euphémisme
01:09:13il aura lieu cet après-midi
01:09:14à partir de 15h
01:09:15à Marseille
01:09:15il y aura d'autres rassemblements
01:09:17dans de nombreuses autres
01:09:19villes de France
01:09:19mais le principal
01:09:20c'est donc bel et bien
01:09:21à Marseille
01:09:21à 15h
01:09:229 jours
01:09:22après l'assassinat de Mehdi
01:09:24le frère du militant écologiste
01:09:26et anti-drogue
01:09:27Amine Kessassi
01:09:27probablement un crime d'avertissement
01:09:29bonjour Lola Bay
01:09:30vous êtes à Marseille
01:09:31où de nombreuses personnalités politiques
01:09:33ont prévu de se joindre
01:09:34à ce rassemblement
01:09:35effectivement
01:09:38il y a un casting politique
01:09:39assez impressionnant
01:09:41parce que la mort de Mehdi Kessassi
01:09:42que vous avez rappelé
01:09:43ce petit frère à 20 ans
01:09:45qui n'avait rien à voir
01:09:45avec le trafic de drogue
01:09:46le petit frère du militant
01:09:47contre le narcotrafic
01:09:48Amine Kessassi
01:09:49a perdu la vie le 13 novembre
01:09:51ça a provoqué
01:09:52ça a provoqué
01:09:52une honte de choc
01:09:54avec
01:09:54tous les chiffres politiques
01:09:55qui est réuni
01:09:56mobilisation
01:09:58à gauche
01:10:00de la politique
01:10:01de la figure nationale
01:10:02Olivier Faure
01:10:04chef de PS
01:10:05il y a aussi
01:10:06à droite
01:10:07François-Xavier Bellamy
01:10:08un petit problème technique
01:10:09avec Lola Bay
01:10:11on va vous retrouver
01:10:11dans quelques instants
01:10:12le temps de rétablir la liaison
01:10:14nous sommes avec Katia Yacoubi
01:10:15bonjour
01:10:16merci d'être avec nous
01:10:17vous présidez l'association
01:10:18Adelphi Cité Association
01:10:19notamment
01:10:20des quartiers nord de Marseille
01:10:21vous étiez la suppléante
01:10:22d'Amin Kessassi
01:10:23lors des législatives
01:10:24de l'an dernier
01:10:25vous participez
01:10:26à ce rassemblement
01:10:28cet après-midi ?
01:10:29bien évidemment
01:10:30comment je ne pourrais pas y aller
01:10:32et là j'appelle tout le monde
01:10:33à venir
01:10:33parce que là
01:10:34la question nous dépasse
01:10:35c'est une question
01:10:36qui est au-delà marseillaise
01:10:38elle est française
01:10:39c'est la nation entière
01:10:40qui doit y aller
01:10:41au rassemblement
01:10:43qui sont prévus
01:10:43cet après-midi
01:10:44c'est un sursaut national
01:10:46qu'il est question ?
01:10:48ah oui clairement
01:10:48c'est un sursaut national
01:10:49qu'il faut
01:10:50parce que nous
01:10:50citoyens
01:10:51on a fait notre part
01:10:52maintenant
01:10:53c'est aux politiques
01:10:54de faire la leur
01:10:55sans nous
01:10:55et quand je parle des politiques
01:10:57c'est pas tous les politiques
01:10:58parce qu'il y a ceux
01:10:59qui instrumentalisent
01:11:00nos luttes
01:11:00mais ceux qui nous abandonnent pas
01:11:02et qui nous stigmatisent pas
01:11:03si vous voyez ce que je veux dire
01:11:04donc là maintenant
01:11:06on a posé un constat
01:11:07on a posé ce qu'il fallait faire
01:11:09on a fait cette enquête
01:11:10de terrain depuis des années
01:11:11on vous a dit
01:11:12j'ai été invité maintes fois
01:11:14à BFM
01:11:14pour vous dire
01:11:15la question de notre plan
01:11:19à nous
01:11:19citoyens
01:11:20que nous avons formulé
01:11:21maintenant
01:11:22c'est plus de notre sort là
01:11:25là il faut que les politiques
01:11:26se bougent
01:11:26et ils seront en nombre
01:11:28beaucoup
01:11:28ils seront là
01:11:29Levons-nous ensemble
01:11:31appeler cette semaine
01:11:32dans une tribune
01:11:32Amin Kessassi
01:11:34et il appelle à ce que la révolte
01:11:37face au narcotrafic
01:11:38soit durable
01:11:38Amin Kessassi
01:11:39qui dans la famille
01:11:40paye très cher
01:11:41cette lutte
01:11:43contre le narcotrafic
01:11:44et il assume
01:11:45et il affronte
01:11:47cette lutte
01:11:50et les narcotrafiquants
01:11:51d'une certaine manière
01:11:52est-ce que vous
01:11:52en portant
01:11:54en relayant cet appel
01:11:55à la lutte contre le narcotrafic
01:11:57vous avez peur
01:11:57pour vous aussi
01:11:58pour votre vie
01:11:59si j'ai pris la parole
01:12:01aujourd'hui
01:12:02c'est pour dire
01:12:03à la famille Kessassi
01:12:04à mon amie Amine
01:12:05Amine si tu m'entends
01:12:07c'est que t'es pas seule
01:12:08on est des millions
01:12:09derrière toi
01:12:10et toute la France
01:12:11est derrière toi
01:12:11toi et ta famille
01:12:13et ta mère
01:12:13voici là
01:12:14voilà
01:12:14donc voilà pourquoi
01:12:15je prends la parole
01:12:16à visage découvert
01:12:17bien sûr que
01:12:18j'aime ma famille
01:12:19comme chacun d'entre vous
01:12:20j'imagine
01:12:21bien sûr qu'on peut avoir peur
01:12:24pour les uns
01:12:24et pour les autres
01:12:25mais si on a peur
01:12:26et qu'on se tait
01:12:28les choses n'avancent pas
01:12:29donc voilà
01:12:30pourquoi je me montre
01:12:31aujourd'hui
01:12:31parce qu'il nous le demande
01:12:33et parce que
01:12:34j'y vois un sens
01:12:36un sens de solidarité
01:12:37de soulèvement national
01:12:39vraiment républicain
01:12:41on a besoin de cette force-là
01:12:43de nous sentir
01:12:44les uns avec les autres
01:12:45contre ce fléau
01:12:46qui ramasse
01:12:47nos enfants
01:12:49les uns
01:12:50après les autres
01:12:51Merci Katia Yacoubi
01:12:52merci d'avoir été en direct
01:12:54avec nous
01:12:54dans BFM Direct
01:12:55sur BFM TV
01:12:56ce matin
01:12:57Bonjour Boris
01:12:57Bonjour François
01:12:58De l'enquête
01:12:58sur le meurtre
01:13:00de Mehdi
01:13:00qui est sassi
01:13:01il y a neuf jours
01:13:02les enquêteurs
01:13:05privilégient l'hypothèse
01:13:06d'un crime d'avertissement
01:13:08Absolument
01:13:08c'est une formulation
01:13:09que le procureur
01:13:10de la République de Marseille
01:13:11Nicolas Besson
01:13:11a répété
01:13:12à plusieurs reprises
01:13:14cette semaine
01:13:15à l'occasion
01:13:15de ses interventions
01:13:16dans les médias
01:13:17c'est une enquête
01:13:18difficile et complexe
01:13:19voilà ce que me confiait
01:13:20une source policière
01:13:21au placé
01:13:22cette semaine
01:13:23à Marseille
01:13:24il y a toujours
01:13:25une trentaine
01:13:26d'enquêteurs marseillais
01:13:27de la division
01:13:28de la criminalité
01:13:29organisée et spécialisée
01:13:30qui sont mobilisés
01:13:31à plein temps
01:13:32sur ce dossier
01:13:33ces enquêteurs
01:13:34ils ont reçu
01:13:34le soutien
01:13:35cette semaine
01:13:36d'enquêteurs
01:13:37de l'Office
01:13:37centrale de lutte
01:13:38contre le crime
01:13:39organisé
01:13:40et vous le savez
01:13:41ces derniers jours
01:13:41le parquet de Marseille
01:13:42s'est dessaisi
01:13:43au profit
01:13:44du parquet de Paris
01:13:44et de la juridiction
01:13:45nationale
01:13:46de lutte contre
01:13:47la criminalité organisée
01:13:48spécialisée
01:13:49dans ce type
01:13:50d'enquête
01:13:51selon les informations
01:13:52du service
01:13:52public justice
01:13:53de BFMTV
01:13:53à ce stade
01:13:54les auteurs
01:13:55n'ont pas été
01:13:56identifiés
01:13:57on va rappeler
01:13:57que lors de cet assassinat
01:13:59il y a 10 jours
01:14:00maintenant
01:14:00il y avait
01:14:01deux hommes
01:14:02deux individus
01:14:03sur une moto
01:14:04moto qui a été retrouvée
01:14:05dès le lendemain
01:14:05calcinée
01:14:06non loin
01:14:07de la scène
01:14:08de crime
01:14:09donc des auteurs
01:14:09non identifiés
01:14:10qui n'ont pas été
01:14:11interpellés
01:14:12mais il y a
01:14:12un nom aujourd'hui
01:14:13qui est dans toutes les têtes
01:14:15celui d'Amin O
01:14:16l'un des cadres
01:14:18présumés
01:14:18de la DZ Mafia
01:14:19pourquoi ce nom revient
01:14:20et bien parce qu'il a été
01:14:21mis en examen
01:14:22dans le meurtre
01:14:23de Brahim
01:14:24en 2020
01:14:25le premier des frères
01:14:27d'Amin Kisassi
01:14:28qui a donc été assassiné
01:14:29Merci Boris
01:14:30Rassemblement
01:14:31sous haute sécurité
01:14:32à 15h
01:14:33à Marseille
01:14:34appelle à se réveiller
01:14:35face au narcotrafic
01:14:36en hommage à Mehdi
01:14:37Kisassi
01:14:38édition spéciale
01:14:38sur notre antenne
01:14:39à partir de 14h30
01:14:40Info éco
01:14:41Votre rendez-vous
01:14:44avec AG2R
01:14:45La Mondiale
01:14:45Épargne
01:14:46Retraite
01:14:47Santé
01:14:47Prévoyance
01:14:48AG2R
01:14:49La Mondiale
01:14:49Prendre la main
01:14:50sur demain
01:14:50Retrouvez votre rendez-vous
01:14:52avec EBS Énergie
01:14:53EBS Énergie
01:14:55financeur de vos travaux
01:14:56de rénovation énergétique
01:14:58Votre rendez-vous
01:14:59avec Evans
01:15:00Votre partenaire location
01:15:01longue durée
01:15:02Avancez vers une meilleure
01:15:03mobilité avec Evans
01:15:04Et l'on voulait revenir ce matin
01:15:13sur une décision de justice
01:15:14tombée il y a quelques jours
01:15:15et qui pourrait largement
01:15:16bousculer l'emploi du temps
01:15:18de très nombreux salariés
01:15:19en France
01:15:19Regardez
01:15:19Le code du travail
01:15:22impose un jour de repos
01:15:23par semaine
01:15:24Mais qu'est-ce qu'une semaine
01:15:257 jours consécutifs
01:15:27ou la semaine civile
01:15:28du lundi au dimanche
01:15:29La cour de cassation
01:15:30vient de trancher
01:15:31Un salarié
01:15:32peut désormais travailler
01:15:34jusqu'à 12 jours d'affilée
01:15:35par exemple
01:15:36du mardi
01:15:37au samedi
01:15:37de la semaine suivante
01:15:39puisqu'il a bien eu
01:15:40un jour de repos
01:15:41dans chaque semaine civile
01:15:4212 jours c'est énorme
01:15:44je sais pas si c'est en 7h
01:15:458h mais c'est énorme
01:15:46Tant qu'on l'impose pas
01:15:47oui ça reste
01:15:48à mon sens
01:15:48en effet une bonne idée
01:15:49Dans une période
01:15:50où les burn-out
01:15:51explosent
01:15:52c'est sûr que c'est pas
01:15:53une très bonne idée
01:15:56Un arrêt
01:15:56qui fait bondir
01:15:57certains salariés
01:15:58mais qui pour d'autres
01:15:59répond à des besoins
01:16:00très concrets
01:16:01dans certains secteurs
01:16:02Notamment pour des secteurs
01:16:04type restauration
01:16:06hôtellerie
01:16:07tout ce qui est
01:16:08salon professionnel
01:16:09ce sont parfois
01:16:10des périodes de rush
01:16:11qui ne vont pas
01:16:12s'étendre sur toute l'année
01:16:13Mais ce nouvel assouplissement
01:16:14ne signifie pas
01:16:15que tout est permis
01:16:16Il ne faut pas en abuser
01:16:18Pourquoi ?
01:16:19Parce que derrière
01:16:19il y a de la fatigue
01:16:20il peut y avoir de la fatigue
01:16:21il peut y avoir
01:16:22une difficulté
01:16:23Car cette décision
01:16:25n'efface pas
01:16:25les autres règles
01:16:26les 11h de repos
01:16:27quotidien
01:16:28et surtout
01:16:29l'obligation
01:16:30pour l'employeur
01:16:31de protéger
01:16:32la santé
01:16:32de ses salariés
01:16:34C'était votre rendez-vous
01:16:35avec AG2R La Mondiale
01:16:37Épargne, retraite, santé, prévoyance
01:16:39AG2R La Mondiale
01:16:40Prendre la main sur demain
01:16:41C'était votre rendez-vous
01:16:43avec EBS Énergie
01:16:44EBS Énergie
01:16:46financeur de vos travaux
01:16:48de rénovation énergétique
01:16:50C'était votre rendez-vous
01:16:51avec Evans
01:16:51votre partenaire location
01:16:53longue durée
01:16:53avancez vers une meilleure
01:16:54mobilité avec Evans
01:16:56Et dans quelques instants
01:16:59vous avez rendez-vous
01:16:59avec Anne Seftem
01:17:00pour Midi BFM
01:17:01Elle reviendra notamment
01:17:02sur ce rassemblement
01:17:03à 15h à Marseille
01:17:04à la mémoire
01:17:05de Médic et Sassi
01:17:06Bonne journée à tous
01:17:07A demain pour BFM
01:17:08Direct 10h midi
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