Passer au playerPasser au contenu principal
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonsoir à tous, Véronique Jacquet, Philippe Bézière, Amine El-Katmi et Jules Torres.
00:05On a beaucoup d'actualités ce soir, les confidences d'Emmanuel Macron au JD News,
00:09François Bayrou qui a parlé de chaos et de responsabilité,
00:11Jean-François Copé qui demande au Président de la République d'émissionner.
00:14Mais je voulais commencer cette émission par quelque chose que je trouve très intéressant et significatif.
00:21Éric Lombard, vous savez qui est Éric Lombard ?
00:24Il est au Jean-Créf, dites-le au téléspectateur.
00:27Non mais Éric Lombard est le ministre de l'économie et des finances.
00:31Et ça en dit beaucoup la séquence que je vais vous montrer.
00:34Ce matin, il est sur France Inter.
00:36Que dit-il sur France Inter ?
00:38Il dit attention, le risque de FMI est possible.
00:42Et puis les marchés dévisent toute la journée.
00:44Il dit le contraire ce soir via un tweet.
00:46Et je trouve que c'est assez intéressant.
00:48Alors écoutez d'abord la première séquence.
00:50Éric Lombard, ce matin, sur France Inter, interrogé.
00:54Comment Amélie Monchalin disait, si nous ne faisons pas ces choix maintenant,
00:57ce seront nos créanciers ou nos FMI, Fonds Monétaire International, qui nous les imposeront ?
01:01Elle exagérait ?
01:02C'est un risque qui est devant nous.
01:04Souvent, on me dit dans telle ou telle émission,
01:07mais pourquoi est-ce qu'on ne fait pas comme l'Espagne ou le Portugal ?
01:09Mais en Espagne ou au Portugal, c'est effectivement le FMI, la Banque Centrale Européenne et la Commission.
01:12Donc il y a bien un risque que le FMI intervienne si d'aventure la situation financière se dégradait ?
01:18C'est un risque que nous souhaitons éviter, que nous devons éviter.
01:21Mais je ne vais pas vous dire que le risque n'existe pas.
01:23Je ne vais pas vous dire que le risque n'existe pas.
01:25Alors quand un ministre de l'économie dit ça,
01:28évidemment chaque mot est un peu plus fort dans la bouche d'un ministre.
01:33Et que dit-il quelques heures plus tard ?
01:35La situation de nos finances publiques réclame du calme et de la lucidité.
01:38Le calme c'est de constater que l'économie française est solide,
01:40que la signature de la France sur les marchés est reconnue,
01:43et que nous finançons notre dette sans difficulté.
01:45Nous ne sommes aujourd'hui sous la menace d'aucune intervention,
01:48ni du FMI, ni de la BCE, ni d'aucune organisation internationale.
01:53Je pense que M. Lombard a reçu un appel aujourd'hui.
01:55Oui, donc c'est ça que...
01:56Mais moi je vous assure, je trouve que ça fait sens,
01:59parce que ça montre d'abord une sorte de fébrilité, évidemment.
02:03Ça montre effectivement que la parole...
02:07Elle ne vaut plus rien ?
02:08Bah si.
02:10Elle ne vaut plus rien.
02:11Elle se verra peut-être pas.
02:12Il y en a une des deux qui est valable.
02:15Vous avez un Premier ministre hier qui est extrêmement catastrophiste,
02:17alarmiste, extrêmement, raisonnablement pessimiste, dit son entourage.
02:21Et donc évidemment les ministres font la même chose.
02:23Amélie de Montchalin, au mois de juillet dans le JDD,
02:25avait dit à petit peu près la même chose sur la mise sous tutelle du FMI.
02:29Or on sait, et vous demandez à tous les économistes, tous les spécialistes,
02:32il n'y aura pas de tutelle du FMI dans les prochains mois.
02:34A la limite on peut parler de la BCE et du FMI,
02:36monétaire européen, là il y a peut-être un petit sujet.
02:39En l'occurrence, on n'est pas du tout à ce stade-là.
02:41Mais alors pourquoi dit-il ça ce matin ?
02:42Il est gouverné.
02:42Mais alors pourquoi dit-il le contraire l'après-midi ?
02:45Parce qu'il l'a appelé.
02:46Ce matin, du côté de Matignon, il y a eu les téléphones qui ont vibré.
02:51Oui, alors la stratégie de la peur à Matignon, elle n'existe pas.
02:53Et puis elle existerait à Bercy ?
02:54Elle existe, mais il y a des degrés dans la stratégie de la peur.
02:57Et donc François Bayrou hier était extrêmement pessimiste,
03:00mais il n'a pas évoqué la mise sous tutelle du FMI.
03:02Plus gravement, la légitimité de la parole ministérielle.
03:07Mais qui est démonétisée.
03:08Et au-delà de la forme.
03:10Moi, ça m'a amusé parce que j'ai vu ça nulle part.
03:15C'est-à-dire que personne n'a...
03:16J'ai vu ça nulle part aujourd'hui.
03:17Donc moi, j'ai entendu ce matin,
03:19et puis j'ai vu les tweets ce soir et il dit,
03:20donc j'ai dit tiens, c'est étrange.
03:21C'est vrai.
03:22Véronique Jacquier.
03:23Oui, non mais ce n'est pas nouveau.
03:25Ce rétro-pédalage, souvenez-vous.
03:26Quand on était en attente d'un Premier ministre
03:30qui disait que la France allait se porter mal,
03:32qu'attention, on pouvait connaître ce que connaissaient les Etats-Unis
03:36si l'administration ne pouvait plus tourner normalement.
03:38Bon, je pense que les Français ne sont pas dupes quand même.
03:40En tout cas, là, ça montre une forme de fébrilité.
03:43Je rappelle que M. Lombard est ministre de l'économie et des finances.
03:47Il y a un changement radical dans la journée.
03:50En tout cas, un changement.
03:52Les confidences, d'abord, il vous a parlé, c'est bien.
03:56Oui.
03:56Parce que ça, vous avez beaucoup de chance.
03:59Je ne parle pas à tout le monde.
04:00CNews, manifestement, est président de la République depuis 2017
04:03et il ne s'est toujours pas exprimé sur notre antenne.
04:05Après avoir protégé, il faut désormais rembourser.
04:08Il faut passer à la caisse.
04:09C'est bien.
04:10C'est aux forces politiques de savoir être à la hauteur
04:12en trouvant les voies de compromis et de stabilité
04:14comme c'est la pratique partout en Europe, a-t-il dit.
04:16J'assume aujourd'hui qu'après avoir beaucoup dépensé pour protéger,
04:20il faut économiser et travailler pour rembourser.
04:24Ce n'est pas drôle.
04:25Pardonnez-moi, ce n'est pas drôle.
04:27Et je trouve singulier que les partis politiques
04:29qui pensaient qu'il fallait dépenser plus durant les crises
04:31affirment qu'il faut rembourser moins aujourd'hui.
04:33C'est-à-dire que tout le monde ne pensait pas
04:34qu'il fallait le quoi qu'il en coûte.
04:36Dans la classe politique, tout le monde pensait
04:38qu'il fallait un quoi qu'il en coûte.
04:40Là-dessus, il a raison.
04:41Mais sur ce plateau, peut-être pas.
04:43C'était une erreur.
04:44Contrairement à tous les autres responsables politiques,
04:45je n'ai pas d'échéance électorale en 2027
04:47et je le regrette.
04:48Non, ça c'est moi qui le rajoute.
04:51Je ne peux donc être soupçonné d'avoir une autre boussole
04:54que celle de l'intérêt général.
04:58Bon, racontez-nous les coulisses de cette interview.
05:00Parce qu'il ne dit pas grand-chose.
05:02Non, vous qui aimez le football, Pascal,
05:04là on peut dire que c'est une interview qu'a tena de chaud.
05:06C'est-à-dire que c'est une interview très très défensive.
05:09Contrairement à Emmanuel Macron qui d'habitude,
05:12notamment dans les rentrées,
05:13fait des interviews très offensives
05:15pour imposer des sujets dans le débat public.
05:17Là, il n'est quasiment que dans la réaction,
05:19dans le commentaire politique,
05:20alors que normalement, il aime bien dicter le tempo.
05:22Et c'est une interview, oui, extrêmement défensive,
05:26où il utilise des arguments qu'on peut contester.
05:28Je crois que les citations et les verbatims
05:30que vous venez de citer le montrent.
05:32Quand, par exemple, il compare le niveau de la dette
05:34sous Emmanuel Macron,
05:36au niveau de la dette sous François Mitterrand,
05:38Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac,
05:39ou encore François Hollande.
05:40C'est les arguments, la comparaison avec les 40 dernières années
05:44qui ne sont pas extrêmement porteurs.
05:45C'est assez anxiogène.
05:46Il essaye de défendre son bilan,
05:47mais on voit bien qu'il est non seulement affaibli,
05:49qu'il est acculé,
05:50mais qu'il ne sait plus quoi faire
05:51parce qu'il est cerné par une crise politique,
05:53budgétaire, institutionnelle
05:54et une popularité qui est au plus bas.
05:56Souvenez-vous du baromètre IFOP
05:58qu'on a publié à la fin du mois de juillet.
06:00Il est à 19% d'opinion favorable.
06:02C'est le plus faible niveau depuis 2017.
06:04Philippe Bilger ne l'a pas encore défendu
06:06parce que vous savez qu'il n'a plus qu'un avocat.
06:08Philippe Bilger a été procureur toute sa vie.
06:11Et puis avec l'âge,
06:13à mon avis, c'est la tendresse.
06:14Vous voyez qui est venue.
06:16C'est une forme de tendresse qui est venue
06:17de l'indulgence.
06:20C'est l'indulgence.
06:22C'est le goût de la nuance.
06:23Le goût de la nuance.
06:24J'ai toujours détesté les procès expéditifs.
06:27Mais vous avez bien raison.
06:28Même quand j'étais magistre.
06:29Mais vous avez bien raison.
06:30C'est un procès qui dure depuis 8 ans.
06:32Non, mais vous êtes gentil.
06:35Vous anticipez la défense que j'allais faire.
06:38Mais en l'occurrence,
06:39je rejoins tout ce qu'a dit Jules sur lui.
06:42Il est évident qu'il est dans une posture très délicate
06:46où aujourd'hui, évidemment,
06:48il donne l'impression de maîtriser des événements
06:51qu'il dépasse.
06:52C'est-à-dire qu'on...
06:54C'est une analyse pertinente.
06:55Non, mais je ne...
06:57Vraiment, c'est...
06:59J'ai bien fait de rentrer de vacances pour entendre ça.
07:02Ah non, mais mon cher Pascal,
07:04dans la mesure où vous me cherchez adorablement
07:07des poux dans la tête,
07:08eh bien, je vous réponds que je ne suis pas d'inconditionnel
07:13on les verrait directement.
07:14D'Emmanuel Macron.
07:17Mais je vous montre...
07:20C'est une critique que je...
07:23Non, mais...
07:24Et puis c'est bien d'avoir des voix...
07:25J'aime énormément défendre les gens
07:28qu'on attaque...
07:29Les causes perdues.
07:29Et bien, je trouve que ça vous donne...
07:32Ça fait raison.
07:33Voilà.
07:33C'est-à-dire que ça vous donne...
07:34Il est quand même...
07:35Hier, j'ai vu déjà...
07:36François Bayrou.
07:37Merci, ça, avec François Bayrou.
07:39Oui.
07:39Et bien, justement, François Bayrou.
07:40Ce qui est très intéressant,
07:41c'est en effet cette phrase,
07:43qui est sans doute celle qui va nous intéresser le plus,
07:45sur « Maintenant, il faut rembourser ».
07:46C'est sûr que l'argument, après 8 ans,
07:48d'avoir fait creuser la dette,
07:50d'avoir économiser, il dit les deux,
07:51d'économiser et rembourser.
07:52Je vous assure, rembourser, il faut rembourser.
07:54C'est pas terrible.
07:56C'est pas terrible, rembourser.
07:57C'est exactement ce que je suis en train de dire.
07:58En fait, tu m'as pas protégé du tout.
08:00Allez, tu rembourses.
08:01C'est exactement ce que je vous dis.
08:02Ah, c'est pas...
08:04Le terme est maladroit.
08:06Bah oui, c'est pas terrible, rembourser.
08:08Je t'ai aidé, mais maintenant, tu rembourses.
08:09Il n'y a aucun Français en 2025
08:11qui dit mieux qu'en 2017.
08:12Tous les pays qui ont un peu lâché
08:13les brides financières après le Covid
08:14ont été capables de se restructurer financièrement.
08:17Oui, parce qu'ils sont...
08:19Ils ont été plus servieux, tout simplement.
08:22Ils ne sont pas allés aussi loin que nous.
08:24En plus.
08:24On a fait...
08:25Surtout quand vous avez donné
08:26des fonds de morale sur ce sujet
08:28en vous présentant comme le Mozart de la finance
08:30en donnant des fonds de morale à la terre entière.
08:33Quand on voit le bilan, franchement...
08:35Bon, on fait le bilan.
08:36François Bayrou, le compte à l'arbour a commencé.
08:39Il est lancé pour François Bayrou le 8 septembre.
08:41Il demandera la confiance de l'Assemblée
08:42pour faire passer son plan d'économie
08:44de 44 milliards d'euros.
08:47Il a parlé du chaos, la responsabilité ou le chaos.
08:49C'est ce qu'il a dit cet après-midi à la CDT.
08:50Il parle tous les jours.
08:51Il a parlé hier.
08:52Il a parlé aujourd'hui.
08:53Il parle demain sur TF1.
08:54Je ne sais pas ce qu'il va dire demain.
08:55Il ne l'a pas dit aujourd'hui, d'ailleurs.
08:56Mais il veut faire une prise de conscience
08:58chez les Français.
08:59Il veut réussir en deux semaines
09:00ce qu'il a paru.
09:01Il va faire en neuf mois.
09:02En 50 ans.
09:02Clarification.
09:03En 50 ans.
09:05En 50 ans.
09:07C'est un pari audacieux.
09:08En 50 ans.
09:08C'était le prophète de la dette, Pascal.
09:10En 50 ans.
09:11Mais en 2007, il a parlé de la dette.
09:13Mais je le répète, il n'a pas voté les budgets de Nicolas Sarkozy
09:18qui étaient plutôt des budgets pour diminuer le nombre de fonctionnaires.
09:22Nicolas Sarkozy, je l'ai dit hier, c'est 150 000 fonctionnaires en moins sous sa mandature.
09:26C'est le seul qui a baissé le nombre de fonctionnaires.
09:30François Bayrou a toujours voté contre.
09:33Il a voté M. Hollande, je vous le rappelle également.
09:35Oui, bien sûr.
09:35Et puis, il a soutenu tous les budgets déficitaires d'Emmanuel Macron depuis 2017.
09:40Et je fais juste une parenthèse.
09:41Les Républicains vont soutenir François Bayrou
09:43qui, lui, n'avait pas soutenu Nicolas Sarkozy.
09:45Ils sont au gouvernement.
09:47C'est la droite française.
09:48Mais il avait parfaitement identifié.
09:48D'ailleurs, vous voyez bien qu'à droite, il y a un gros problème.
09:51David Lissnard, qui était l'invite, dit tout à l'heure.
09:53Il a dit, je suis contre le vote de confiance.
09:55Les ministres, donc ceux qui dirigent Bruno Rotaillot, Annie Gennevar,
09:59sont pour le vote de confiance.
10:00Évidemment, ils sont au gouvernement.
10:01Ils ne vont pas voter contre eux.
10:02Et les députés, ceux qui ont la charge de tout ça,
10:05ils sont évidemment plutôt contre.
10:06Alors, écoutons.
10:07Le communiqué est très bon.
10:08Le ?
10:08Le communiqué des LR est très bon.
10:11Ah oui, il est drôle.
10:12Il indique pourquoi voter la confiance.
10:13Je trouve que, pour une fois, on a une droite un peu responsable.
10:17Et j'entends cet argument.
10:19J'entends cet argument.
10:21François Bayrou sur le chaos.
10:22Écoutez.
10:25Dans les 13 jours qui viennent, les Français vont choisir,
10:31vont influencer leurs représentants pour qu'ils choisissent et disent
10:36s'ils se placent du côté du chaos ou du côté de la conscience et de la responsabilité.
10:43Alors ça, c'est...
10:45Marie-Estelle Dupont disait ça ce matin.
10:46Depuis le Covid, c'est...
10:48Ou t'es du côté sombre, ou t'es du bon côté.
10:51C'est la stratégie de la perte.
10:51Voilà.
10:52Oui, et puis ça va au-delà.
10:53C'est vraiment...
10:54Et puis, c'est pas comme si on n'était pas déjà dans le chaos depuis des mois.
10:58Chaos institutionnel, chaos démocratique, chaos sécuritaire, chaos économique.
11:03Enfin, le chaos, on y est déjà.
11:03Oui, parce que la dette, elle cache beaucoup d'autres sujets.
11:06Quand on parle de la dette, c'est évidemment un problème très important.
11:10Ce n'est peut-être pas le problème numéro un en France.
11:13En tout cas, je ne pense pas que ce soit le problème numéro un, paradoxalement.
11:17François Bayrou considère qu'on n'est même pas en surendettement.
11:18On est au bord.
11:19Au bord.
11:20Je pense que le problème français, c'est un problème...
11:22L'immigration.
11:23Non, c'est civilisationnel.
11:23Non, mais c'est un problème intellectuel.
11:25La crise, c'est une crise intellectuelle, identitaire, morale.
11:28C'est ça, le problème.
11:29Il y a d'autres problèmes que la dette.
11:32Exactement.
11:34Écoutez, M. Chenu, du Rassemblement national, qui peut avoir confiance en François Bayrou ?
11:39C'est ce qu'il disait ce matin à Sonia Mabrouk.
11:43En François Bayrou, en réalité.
11:45Qui peut avoir confiance dans un bilan qui est celui aussi d'Emmanuel Macron,
11:51mais finalement le bilan de 40 années d'une même politique ?
11:55Ce sont les mêmes politiques qui sont menées dans notre pays depuis 40 ans,
11:57avec des degrés différents.
11:59Mais c'est les mêmes logiques.
12:01Logique mondialiste, logique européiste, logique de soumission.
12:06Et finalement, qui peut encore avoir confiance dans ces politiques-là ?
12:09Donc François Bayrou tente une ultime manœuvre.
12:12Il rencontrera un ultime échec.
12:15C'était une réaction sans doute attendue.
12:17Celle de Jean-Luc Mélenchon, il l'est peut-être moins.
12:20Il y a une forme de défense de François Bayrou par Jean-Luc Mélenchon.
12:25Écoutons-le.
12:26Il est dans son rôle.
12:29Il veut dramatiser la situation pour, en quelque sorte, gouverner par la peur,
12:34ce qui est un grand classique de ce genre de situation.
12:37Mais il faut lui reconnaître deux choses.
12:38La première, c'est que sa réponse me paraît digne.
12:43Je veux dire, enfin, on revient à des mœurs républicaines.
12:45Il y a un doute sur la solidarité politique dont il peut disposer, se dit-il,
12:51et il demande son avis à l'Assemblée.
12:52Je vous signale que ce sera la première fois depuis cinq ans et depuis quatre gouvernements.
12:58C'est vrai ce qu'il dit ?
12:59Oui, il n'y a pas grand-chose.
13:01La dernière fois, c'était le 4 juillet 2017, mais elle ne servait à rien.
13:04En réalité, ce vote de confiance, car il y avait 370 députés macronistes,
13:09et je ne compte même pas ceux du Modem.
13:11Donc Edouard Philippe, quand il faisait ça, ne prenait pas beaucoup de risques.
13:13François Bayrou, qui s'est exprimé sur LFI et RN, et qui renvoie,
13:19et c'est pour ça, à mon avis, qu'il est en décalage avec l'électorat de droite,
13:22puisque l'électorat de droite ne voit pas la France insoumise
13:25et le Rassemblement national de la même manière.
13:29Et au-delà même de la droite, je pense que chacun a compris
13:33que les deux parties aujourd'hui ne sont pas exactement dans le même rôle.
13:39Donc écoutons ce que dit François Bayrou,
13:40parce que c'est peut-être aussi à travers ce type d'intervention
13:44qu'on voit la déconnexion qui existe avec la population.
13:49L'alliance entre LFI et le RN, ça conduit la France où ?
13:58Quel est le lendemain de tout ça ?
14:02Ce sont des organisations politiques, pour certaines d'entre eux brutales,
14:08qui sont absolument antagonistes l'une contre l'autre.
14:13Et c'est par leur addition des voix qu'on se trouverait dans une crise politique.
14:18– Le Front républicain aussi, les gens sont antagonistes et ils se mettent ensemble.
14:21– Mais M. Bayrou devrait en parler à l'un de ses prédécesseurs
14:26qu'il connaît bien puisqu'ils font partie du même bloc, M. Attal,
14:30qui entre les deux a expliqué sur France Rinter
14:32qu'il fallait faire battre le Rassemblement national en utilisant tous les bulletins,
14:38y compris la France insoumise.
14:39Et il y a eu un certain nombre de désistements
14:42qui ont permis à des députés LFI d'être élus.
14:45Je pense notamment à Alma Dufour en Seine-Maritime
14:50qui a été élue parce qu'un ami de M. Philippe s'est désisté
14:53alors qu'il aurait pu se maintenir.
14:54Donc franchement, ce propos-là…
14:56– Et rien n'a plus montré la différence que l'attitude du RN
15:01et celle de LFI sur bloquer tout.
15:04Moi, j'ai été très frappé par la déclaration de la députée
15:07si je ne me trompe pas, Edwige Diaz
15:10qui a expliqué pourquoi le RN ne voulait pas participer
15:14à cette chose qui est inimaginable
15:17quand on pense que le destin politique d'un pays,
15:20c'est de tout bloquer.
15:21– Et puis François Bayrou t'a pas côté
15:23en s'en prenant au RN et à la France insoumise
15:25sur la situation politique du pays
15:26parce que s'il y a bien deux formations politiques
15:27qui n'ont aucune responsabilité
15:30dans le dérapage des finances publiques,
15:32c'est bien les partis qui n'ont jamais gouverné.
15:34– Et maintenant, évidemment, on en a parlé déjà hier,
15:36il y a en fait deux, trois solutions.
15:39La dissolution, ce serait la plus évidente.
15:42Nommé M. Lecornu ou un des proches d'Emmanuel Macron
15:45et c'est peut-être ce qui se passera.
15:48Et puis la démission d'Emmanuel Macron
15:50que personne n'imagine, sauf si certains la demandent.
15:54Et on va écouter Jean-François Copé notamment.
15:56Mais écoutez ce que disait Gérald Darmanin
15:57ce matin sur la dissolution.
15:59– Il appartient au président de la République
16:01que c'est son pouvoir propre de le faire.
16:03Il est certain que lorsqu'il y a un conflit extrêmement important
16:06entre le pouvoir législatif, l'Assemblée nationale
16:09et l'exécutif, le général de Gaulle
16:13et puis la République avant a imaginé la dissolution
16:15pour trancher le neugordien.
16:17Évidemment, je pense qu'il vaut mieux
16:19pouvoir trouver un compromis
16:21avec les groupes politiques à l'Assemblée.
16:22La dissolution coûte cher, coûte cher à la France, bien sûr.
16:25Mais il ne faut pas écarter cette hypothèse.
16:27– Bon, la logique, la sagesse,
16:30appelez ça comme vous voulez,
16:31c'est le retour aux urnes.
16:33Là, pour le coup, cette dissolution,
16:34elle serait justifiée.
16:37La première ne l'était pas.
16:38Véronique Faké, je ne sais pas ce que vous en pensez.
16:40Alors évidemment, ça fait perdre du temps à la France,
16:42sans doute.
16:43On n'est même pas sûr qu'il y ait une majorité
16:46qui revienne avec le pays soit gouvernable.
16:47– La première ne l'était pas.
16:49Et on se souvient que 11 millions de Français
16:51qui ont voté RN, d'ailleurs,
16:52se sont sentis piégés.
16:54Enfin, ils ont senti qu'on leur volait finalement leur vote.
16:57Bon, donc ça a créé un malaise démocratique.
16:59Donc là, s'il fallait re-voter…
17:00– Je ne partage pas tellement cette analyse,
17:01les gens ont voté, ils ont voté.
17:03Il n'y a pas de vol, ils ont voté.
17:04S'ils voulaient voter au deuxième tour,
17:05ils ont voté.
17:05– Il y a eu des magouilles.
17:06– Mais il n'y a pas de magouilles, pardonnez-moi.
17:08Ça s'appelle pas des magouilles, c'est des accords.
17:11Les gens sont grands.
17:12– En revanche, il est peu probable, effectivement,
17:14que de toute façon,
17:15il en sorte une majorité absolue.
17:17Donc on va aller de caribon-ci-là.
17:18– Mais vous n'en savez rien, moi non plus.
17:19– Non mais, s'il y a le même barrage
17:22que la dernière fois,
17:22pour empêcher le Rennes d'avoir une majorité…
17:23– Et vous croyez que ça va marcher toujours,
17:25le barrage ?
17:26– Vous croyez que Gabriel Attal et Édouard Philippe,
17:29ils vont redire la même chose
17:29à un an de la présidentielle ?
17:31– Moi, je ne pense pas.
17:31– Ah, je n'en suis pas sûre, moi.
17:33Quand vous avez Édouard Philippe…
17:34– Je ne pense pas qu'Édouard Philippe…
17:35– Quand vous avez Édouard Philippe
17:37au Havre qui appelle à voter communiste
17:39dans la ville menée par Antoine Ruffinac
17:42qui avait battu les communistes, là,
17:44je ne sais pas, on est…
17:44– À un an de la présidentielle,
17:46vous pensez qu'Édouard Philippe
17:47va expliquer qu'il faut mieux voter
17:50pour un candidat à LFI
17:51qu'un candidat du RN ?
17:52– Mais oui, parce que…
17:53– Je ne sais pas.
17:54– L'entre-deux-tours,
17:57quand vous avez la kermesse antifasciste
17:59pendant une semaine
18:00qui vous explique que le bruit des bottes
18:02et les crânes rasées arrivent
18:03et qu'on fait peur à la Terre entière,
18:06bah oui, vous aurez probablement
18:07M. Attal et M. Philippe
18:09qui diront que face au bruit des bottes
18:11et aux crânes rasées,
18:12il faut voter pour LFI
18:13parce que c'est le moindre mal.
18:14– Parce qu'ils ne sont pas stupides,
18:16ils tireront les leçons
18:18de la pantalonade d'avant du tout.
18:19– Attendez, il y a deux événements
18:20quand même qui vont changer.
18:22C'est-à-dire que dans votre raisonnement,
18:23vous imaginez que le nouveau front
18:26populaire soit reconduit ?
18:28– Ah bon ?
18:29– Vous imaginez que le PS
18:31va repartir ?
18:33François Hollande et Glucksmann
18:34vont repartir ?
18:35– Je crois que M. Fort
18:37et le poste de député
18:40qui est le sien
18:41dans le beau département de Seine-et-Marne
18:43justifiera qu'il se couche
18:45une fois de plus
18:46et l'argument qu'il avancera
18:48c'est de dire
18:48nous avons des désaccords
18:50avec M. Mélenchon, etc.
18:52mais les désaccords
18:53que nous avons avec M. Mélenchon
18:54sont moins grands
18:55que ceux que nous avons
18:56avec les fascistes
18:57du Rassemblement National.
18:58– Alors c'est possible,
18:59j'ai passé mon temps
19:00à dire à Olivier Bartigol ici
19:01l'année dernière,
19:02ils se remettront ensemble
19:04à la première occasion, etc.
19:05Là je pense quand même,
19:07je pense quand même
19:08que j'ai vu une évolution
19:10à gauche
19:11et manifestement
19:12il y a une gauche républicaine
19:14qui étant,
19:15les choses ont évolué
19:16quand même depuis un an et demi,
19:17la France insoumise
19:18la France insoumise
19:20ça a marqué les esprits
19:21il me semble.
19:22– Pascal,
19:22quelle gauche républicaine ?
19:24François Hollande ?
19:25Bernard Cazeneuve ?
19:26– Oui,
19:27François Hollande,
19:27oui,
19:28François Hollande
19:28et je rappelle
19:28qu'il était nouveau
19:30Front populaire
19:32sous la bannière NFP.
19:34Je n'imagine pas
19:35François Hollande
19:36mais je peux me tromper.
19:37– Il l'a fait une fois,
19:39pourquoi pas deux ?
19:39– Mais précisément
19:41– Il peut avoir sa position
19:42mais il n'est pas forcément
19:44vecteur d'entraînement.
19:45– Alors,
19:45on va aller très gentiment
19:47en publicité
19:48comme me le dit
19:49notre camarade
19:51Benjamin Nau
19:52qui est de retour
19:53dans cette émission
19:55comme l'année passée.
19:58Il a passé un été merveilleux
19:59Benjamin
20:00puisqu'il a célébré
20:01chaque jour
20:02la victoire du Paris Saint-Germain
20:03champion d'Europe
20:06mais nous allons marquer
20:07une pause
20:08et alors
20:08super champion d'Europe
20:10d'ailleurs effectivement.
20:11On écoutera
20:12Jean-François Copé
20:12qui demande donc
20:13la démission
20:13et j'ai une petite surprise
20:15parce qu'hier
20:16on était le 25 août
20:17et visiblement
20:18le 25 août
20:19ce n'est pas un jour
20:20qui porte bonheur
20:21au…
20:22– On a une belle archive
20:23– Au premier ministre
20:25– Jacques Chirac
20:25– Mais vous n'étiez pas né
20:26le 25 août 1976
20:29– Non
20:29mais je vous montrerai
20:30parce que
20:31moi non plus
20:32– Au-delà
20:33j'adore les archives
20:35mais au-delà
20:36de ce que dit Chirac
20:37vous verrez
20:38l'atmosphère différente
20:41des années 60
20:41– Vous savez ce qui m'a marqué le plus ?
20:43– Quand les journalistes sont quasiment…
20:44– Gérard Carréron en parlait très bien
20:45– C'est la façon dont vous habillez les journalistes
20:46– Mais bien sûr
20:47– Ah bah oui
20:48– Journaliste
20:48– Mais vous verrez
20:49– Vous allez au-delà
20:50de ce qui nous a amusé ce matin
20:51– Et le matériel
20:52– Et le matériel
20:54– Improbable
20:54– Et puis vous verrez
20:54il n'y avait qu'une femme
20:57dans le gouvernement
20:58Chirac
20:59une seule femme ministre
21:00il y avait François Giroud
21:01qui devait être secrétaire d'Etat
21:02une femme ministre d'Etat
21:04c'était Simone Veil
21:05– Eh oui
21:05– Eh oui
21:06– À tout de suite
21:07– Nous sommes toujours
21:11avec Véronique Jacqui
21:12avec Philippe Bilger
21:13avec Amine El-Katmi
21:14et Jules Torres
21:16du journal du dimanche
21:17je vous parlais
21:17de ce sujet
21:19qui
21:19dont certains s'emparent
21:22est-ce que le président
21:22de la République
21:23doit démissionner
21:24écoutez Jean-François Copé
21:25le maire républicain
21:26de Maud
21:27– Il n'a pas
21:29envie
21:30de
21:31de démissionner
21:32qu'il s'est fait
21:33comme une espèce
21:34d'objectif personnel
21:35de rester quoi qu'il arrive
21:36et de ne pas entendre
21:37que
21:38tout ce problème
21:39est né
21:39de cette folle dissolution
21:41qui fait qu'aujourd'hui
21:42on a
21:43on a un système politique
21:44qui est totalement
21:45dysfonctionnel
21:46il y a un moment
21:47où l'hypocrisie
21:47c'est plus supportable
21:48ce gouvernement
21:50ce président de la République
21:51ce Premier ministre
21:52ils font semblant
21:52de faire croire aux gens
21:53qu'ils vont faire
21:54des réformes considérables
21:56que tout ça va très bien
21:57se passer
21:58alors que tout ça
21:59en fait est faux
21:59ça ne peut pas marcher
22:01puisque pour que ça marche
22:01il faut une majorité absolue
22:03et donc en réalité
22:04le système politique
22:05est totalement bloqué
22:06à un moment
22:07où je ne vous apprends rien
22:08vous l'évoquez régulièrement
22:09sur votre antenne
22:10on a des événements
22:12internationaux gravissimes
22:13on a des problèmes
22:14de sécurité majeurs
22:15dans le pays
22:15à tous égards
22:17et partout
22:17on l'a vu
22:18dans tous les quartiers
22:19dans toutes les villes
22:20et dans tous les villages
22:21et face à ça
22:22on a un état
22:22incroyablement faible
22:24parce qu'il n'est plus tenu
22:25la seule manière
22:26d'en sortir
22:26c'est d'être lucide
22:27sur le fait
22:28que les français
22:28ne veulent plus
22:29en réalité
22:30d'Emmanuel Macron
22:30on peut le regretter
22:31moi je n'ai pas un débat personnel
22:33mais on le voit bien
22:35on le voit à travers
22:36les sondages
22:36on le voit aussi
22:37à travers le désintérêt
22:38des français
22:39pour la politique nationale
22:40c'est très frappant
22:41ils en parlent à peine
22:42ils en ont ras-le-bol
22:43c'était sur Europe 1
22:45tout à l'heure
22:46l'animateur a parfois
22:47plus de liberté
22:48à la radio
22:48il peut boire
22:49à l'antenne
22:51etc
22:52et à la télévision
22:53c'est parfois
22:53un peu plus contraint
22:54à la télévision
22:57c'est un peu plus contraint
22:57bon sur le fond
22:59sur le fond
23:00je ne suis pas sûr
23:01qu'il faille demander
23:02la démission
23:03d'un président de la république
23:04je ne pense pas
23:04que ce soit une bonne chose
23:06c'est un précédent
23:08mais pourquoi
23:08parce que
23:09parce qu'il a été élu
23:11tout simplement
23:11il a été élu pour 5 ans
23:13et je pense
23:14que ce n'est pas une bonne chose
23:15alors on pourrait espérer
23:17de sa part
23:18une conscience
23:20à la fois éthique
23:21et politique
23:22oui
23:22qui
23:23je suis d'accord avec vous
23:24mais lorsque Jacques Chirac
23:26conduirait à dénouer
23:27lorsque Jacques Chirac
23:28a dissous
23:30et qu'il a été battu
23:32et que Lionel Jospin
23:33a été premier ministre
23:34pendant 5 ans
23:34personne n'a demandé
23:36la démission
23:37de Jacques Chirac
23:38si certains ont dû
23:39l'a demandé d'ailleurs
23:40parce que Lionel Jospin
23:40était un matignon
23:41là lorsque vous avez
23:42enfin
23:43j'entends votre argument
23:44sur la légitimité
23:45du suffrage universel
23:47c'est la légitimité
23:47autrement on n'en sort plus
23:48il n'y avait pas
23:49la même crise parlementaire
23:49mais lorsque vous avez
23:50un pays
23:51mais c'est à lui
23:52en fait c'est à lui
23:53de prendre la décision
23:54mais je ne suis pas sûr
23:54que ce soit
23:54la petite nuance
23:56sans doute
23:57que ce n'est pas
23:57à des responsables politiques
23:59d'appeler à la démission
24:00au départ du président
24:01de la république
24:02mais si le président
24:03de la république
24:04a un peu d'estime
24:07pour ce pays
24:07et je ne lui ferai pas
24:08le procès
24:08qu'il n'en ait pas
24:10je pense que
24:10quand on sert son pays
24:12on aime son pays
24:13mais quand on voit
24:14une situation
24:15de blocage tel
24:16sur tous les sujets
24:17sur l'économie
24:19sur l'explosion
24:20de l'antisémitisme
24:21cet été
24:21où il n'en a pas
24:22dit un mot
24:23sur l'insécurité
24:25dont il dit
24:25que c'est des faits divers
24:26à un moment
24:28vous pouvez aussi
24:29partir éventuellement
24:29ça crée quand même
24:30un précédent extrêmement
24:31dangereux
24:32dans le sens où
24:32même pour les prochains
24:34présidents de la république
24:34et d'ailleurs
24:35c'est une rhétorique
24:36qui est utilisée
24:36par Marine Le Pen
24:37c'est que moi
24:37je ne vais pas appeler
24:38le président de la république
24:40à démissionner
24:40parce qu'il est dans
24:41une crise politique
24:41imaginez pour le prochain
24:43c'est à dire
24:43qu'à la première crise politique
24:44mettons par exemple
24:45les gilets jaunes
24:46au bout de deux ans
24:46vous démissionnez
24:47ça n'a pas de sens
24:48ça abaisse
24:50la fonction présidentielle
24:51et surtout
24:52Emmanuel Macron
24:52a encore quelques
24:53cordes à son art
24:54en revanche
24:55ce qui est intéressant
24:57c'est qu'Emmanuel Macron
24:58quand même
24:58a joui sur le dégagisme
24:59sur le vieux monde
25:00sur je dégage le vieux monde
25:02en 2017
25:02il a joué là-dessus
25:03les français ne veulent plus
25:05du vieux monde
25:06et là
25:06c'est lui
25:07qu'on veut dégager
25:08c'est à dire
25:08on ne veut même plus
25:09du nouveau monde
25:10c'est à dire
25:10la crise
25:11le nouveau monde
25:12c'est le vieux monde
25:13empire
25:13du coup
25:14il y a une jazz espérance
25:15un désenchantement
25:16le nouveau monde
25:17a donné beaucoup
25:18de leçons de morale
25:18à l'ancien
25:19mais il est pire
25:19que l'ancien
25:20sur à peu près
25:21tous les siècles
25:21on termine ce sujet
25:22politique
25:23de François Bayrou
25:24et de ce qu'il a dit
25:26hier
25:26avec cette image
25:27des archives
25:28puisque je vous ai dit
25:29le 25 août
25:30il y a 49 ans
25:31c'était 25 août
25:3225 août
25:33Jacques Chirac
25:35démissionnait
25:36et je voulais vous montrer
25:37les images
25:37que j'ai retrouvées
25:38avec Marine Lançon
25:39ce matin
25:39qui sont des images
25:41d'Archie
25:41on va les commenter ensemble
25:42alors d'abord
25:42il y a une 604
25:43moi j'aime bien la 604
25:45bon vous avez Jacques Chirac
25:46qui arrive
25:47alors les joueurs
25:47ils sont quasiment
25:48à l'Elysée
25:48vous voyez
25:49ils sont quasiment
25:49je pense que c'est
25:50à Alice Saunier-CIT
25:52cette femme
25:53ça c'est le ministre
25:55je pense que ça c'est
25:55René Abbey
25:56me semble-t-il
25:57qui était ministre
25:57de l'éducation nationale
25:58ça c'est évidemment
25:59Raymond Barr
26:00non alors
26:00c'est peut-être lui
26:01René Abbey
26:02pardonnez
26:02Simone Veil
26:03Françoise Giroux
26:05vous avez vu
26:06les gens arrivent
26:06assez décontractés
26:07et puis alors
26:08le matériel vidéo
26:10m'a fait un petit peu
26:10voilà
26:11m'a fait un petit peu
26:12sourire
26:13voilà
26:13on est dans du
26:14on est dans du
26:15du gros calibre
26:16et quand il ressort
26:17regardez les journées
26:18Michel Pognatovski
26:20Simone Veil
26:22je crois que c'est
26:23monsieur Stirn
26:24vous voyez
26:24Jean Le Caneret
26:26Le Caneret
26:26maire de Rouen
26:27regardez comme il était
26:27magnifique
26:28le maire de Rouen
26:29Jean-Pierre Forcade
26:31qui était maire de Boulogne
26:34était ministre de l'intérieur
26:35et écoutez
26:36Jean-François Ponset
26:37monsieur Jacques Chirac
26:39premier ministre
26:41a présenté la démission
26:43du gouvernement
26:43le président de la république
26:46en application
26:47de l'article 8
26:48de la constitution
26:49a mis fin
26:51à ses fonctions
26:52je viens
26:53de remettre
26:56la démission
26:57de mon gouvernement
26:59au président
27:02de la république
27:02je l'avais
27:06préalablement
27:08informé
27:09de mon intention
27:12en effet
27:15je ne dispose pas
27:19des moyens
27:22que j'estime
27:24aujourd'hui
27:25nécessaires
27:27pour assumer
27:30efficacement
27:31les fonctions
27:34de premier ministre
27:35vous avez vu
27:37il y a deux micros devant
27:38il y a Europe 1 RTL
27:39il y avait deux ou trois radios
27:40à l'époque
27:41et vous avez vu
27:42le bordel
27:43entre guillemets
27:43à l'Elysée
27:44c'est à dire qu'ils sont quasiment
27:45dans la salle du conseil
27:47de ministre
27:47avec tous les journalistes
27:48qui sont là
27:49c'est vraiment une autre
27:50c'est une autre époque
27:51mais moi j'ai jamais connu ça
27:52une autre époque
27:52et alors après
27:53il y aura le RPR
27:54qui sera créé
27:55mais surtout
27:56il y a paraît-il
27:56Jacques Chirac
27:57qui avait parlé
27:58avec Valéry Giscard d'Estaing
27:59il lui avait dit
28:00je vais arrêter la politique
28:01je vais montrer
28:01une galerie de peinture
28:03c'est Giscard qui raconte ça
28:06dans ses mémoires
28:07je vais vous montrer
28:08une galerie de peinture
28:09je vais faire autre chose
28:10il est devenu président
28:11de la république
28:11l'antisémitisme
28:13courrier d'Emmanuel Macron
28:14alors ça c'est
28:15très intéressant là encore
28:17puisque
28:17Emmanuel Macron
28:18ne s'adresse pas
28:19aux français juifs
28:20mais il prend la parole
28:22pour parler à
28:22Benjamin Netanyahou
28:23il y a le message
28:24et le messager en plus
28:25exactement
28:26et que dit-il ?
28:28que dit-il ?
28:29il s'en prend énormément
28:30à Benjamin Netanyahou
28:32et il le fait dans le monde
28:32il est aussi un indicateur
28:35oui
28:35quand on sait le traitement
28:37depuis le 7 octobre
28:39dans les colonnes du monde
28:40ce n'est pas un choix anodin
28:42vous avez parfaitement raison
28:44et que dit-il
28:45le président de la république ?
28:47vous découvrez effectivement
28:48la lutte contre l'antisémitisme
28:50ne saurait être un sujet
28:51d'instrumentalisation
28:52et ne peut nourrir aucun
28:53désaccord entre Israël
28:54et la France
28:54la protection de nos compatriotes
28:56juifs contre la montée
28:57de l'antisémitisme
28:58est depuis le premier jour
28:58une priorité absolue
28:59de mon action
29:00cette responsabilité
29:01ne saurait faire l'objet
29:02d'aucune manipulation
29:03etc.
29:04puisque Benjamin Netanyahou
29:05avait reproché à Emmanuel Macron
29:08de
29:09oui
29:09d'alimenter l'antisémitisme
29:10en France
29:11encore une fois
29:11Emmanuel Macron
29:12il tape à côté
29:13puisque moi je suis un français
29:14je suis un patriote
29:15je n'aime pas
29:16quand il y a
29:16des dirigeants
29:17européens
29:19ou internationaux
29:19qui s'en prennent
29:20à la France
29:20c'est le cas
29:21de Benjamin Netanyahou
29:22c'est le cas
29:22de l'ambassadeur
29:23Kushner
29:24en revanche
29:24j'aurais aimé
29:25qu'Emmanuel Macron
29:25réponde dans une lettre
29:26à la soeur d'Ilan Halemi
29:27par exemple
29:28parce qu'elle dit
29:29absolument la même chose
29:31que Benjamin Netanyahou
29:32elle dit absolument
29:33la même chose
29:33que Charles Kushner
29:34c'est à dire que
29:35la France aujourd'hui
29:36ne défend pas assez
29:37les français juifs
29:38c'est tout ce qu'elle dit
29:39et il n'y a pas de réponse
29:39d'Emmanuel Macron
29:40si vous interrogez
29:41les français juifs
29:42ils vous expliqueront
29:43Philippe Bilger
29:45lorsqu'il dit tout de même
29:47que les décisions
29:49qu'il a pu prendre
29:50ne sont pas responsables
29:52de la montée
29:52de l'antisémitisme
29:53il est président
29:54de la république
29:55depuis longtemps
29:55mais d'ailleurs
29:56on pourrait même
29:57discuter de cette phrase
29:58parce que
29:59finalement
30:00il a été très doué
30:01dans les injonctions
30:02et les dénonciations
30:04verbales
30:05mais sur l'action
30:06elle-même
30:06on peut en douter
30:07surtout
30:08il y a
30:09chez Emmanuel Macron
30:10sur ce sujet
30:11comme sur bien d'autres
30:12un gouffre
30:13entre ce qu'il raconte
30:14et le réel
30:15quand on sait
30:17ce qui s'est passé
30:18cet été
30:18l'explosion sidérante
30:20de l'antisémitisme
30:21qui est devenu assumé
30:22qui est quasiment devenu
30:23à la mode
30:24avec des français
30:25de confession juive
30:26qui vous racontent
30:26que désormais
30:27la question entre eux
30:28ce n'est plus
30:28est-ce que tu pars
30:30c'est
30:30tu pars quand
30:31et où
30:31le réel
30:33c'est celui-là
30:33c'est pas ce que raconte
30:34le président dans sa lettre
30:35Jean-Luc Mélenchon
30:37d'ailleurs a reconnu
30:38ce matin
30:39une montée
30:39de l'antisémitisme
30:40en France
30:40c'est la première fois
30:41qu'il le disait
30:41sur France Inter
30:42d'habitude
30:43il disait que c'était résiduel
30:44et là il a dit
30:45oui il y a monté
30:46de l'antisémitisme
30:47mais je voulais vous faire
30:47écouter ce qu'a dit
30:48M. Barreau
30:49parce que M. Barreau
30:50c'est ça qui est formidable
30:51M. Kuchner n'est pas venu
30:53manifestement
30:54et l'ambassadeur
30:56il n'est pas venu
30:56donc ils n'ont rien à faire
30:58M. Barreau
30:58c'est le ministre
30:59des affaires étrangères
30:59M. Barreau
31:01est ministre des affaires étrangères
31:02vous avez raison
31:02mais M. Kuchner
31:03n'est même pas venu
31:04pour encore 15 jours
31:05oui
31:05mais je vous répète
31:06il était convoqué
31:07il n'est même pas venu
31:08il a envoyé
31:10je ne sais qui
31:10un chargé d'affaires
31:11un chargé d'affaires
31:12et la réponse de M. Barreau
31:14écoutez là ce matin
31:15c'était au micro d'RTL
31:16il n'est pas venu
31:18il n'est pas venu
31:19c'est un problème
31:19c'est son numéro 2
31:22le numéro 2
31:22de l'ambassade américaine
31:23qui est venu
31:24auquel nous avons dit
31:26que ses déclarations
31:27étaient injustifiables
31:28et injustifiées
31:29injustifiables
31:29parce qu'il n'appartient pas
31:30aux représentants
31:31d'un pays étranger
31:32de venir donner
31:34des leçons de gouvernement
31:35à la France
31:36dans son pays
31:37c'était une ingérence américaine
31:38et c'est injustifié
31:39parce que
31:40peu de pays dans le monde
31:42sont aussi radicalement
31:44farouchement
31:46opposés
31:47à l'antisémitisme
31:48et ce
31:49depuis la révolution française
31:51mais pardon
31:51mais est-ce que les propos
31:52de l'ambassadeur Kochener
31:53constituent une ingérence
31:54américaine dans les affaires françaises
31:55je vous l'ai dit
31:56ce sont des propos
31:56injustifiables
31:57et injustifiés
31:58vous allez le reconvoquer
31:58il y a à peu près un an
31:59je vais le rencontrer
32:00comme c'était prévu
32:01M. Barreau se montre
32:03beaucoup plus ferme
32:05sévère
32:06quand il s'agit
32:07des Etats-Unis
32:08et d'Israël
32:08par contre
32:09quand il s'agit
32:10de l'Algérie
32:10les mots sont
32:12beaucoup plus
32:13dans la retenue
32:13l'accusation
32:15je vous assure
32:16je ne trouve pas
32:17très sévère
32:17je pense que
32:18le pauvre
32:19il ne peut pas
32:19faire grand chose
32:21l'accusation d'ingérence
32:23alors que M. Barreau
32:24et ses amis
32:25mettent leur nez
32:26dans toutes les affaires
32:26en Pologne
32:27en Roumanie
32:28en Hongrie
32:29Jules
32:30l'ambassadeur
32:31c'est invraisemblable
32:32en tant que français
32:34c'est inqualifiable
32:34qu'un ambassadeur
32:36dise ça
32:36mais comme il est proche
32:38en plus de Donald Trump
32:39puisque son fils
32:40est marié
32:41avec la fille de Trump
32:43Ivanka
32:43ça montre aussi
32:44qu'il n'a pas pu parler
32:46sans que Trump
32:46soit dans la boucle
32:47son fils
32:48est l'un des plus proches
32:49conseillers de Donald Trump
32:50il n'a pas pu parler
32:53l'ambassadeur
32:53sans que Donald Trump
32:55soit dans la boucle
32:56ce qui en dit long
32:57sur le rapport
32:57qui existe entre Donald Trump
32:58oui il ne s'entend pas très bien
32:59mais ça on l'a vu
33:00depuis la photo de classe
33:01au réseau d'une desk
33:02c'est d'ailleurs pas
33:03qu'il ne s'entende pas très bien
33:04c'est qu'il n'y a rien à faire
33:05il n'y a qu'une chose qui compte
33:06c'est les intérêts
33:06point
33:07voilà
33:07donc il n'y a qu'un rapport
33:09c'est le rapport de force
33:10et il était dans cette fameuse photo
33:13qui est terrible d'ailleurs
33:15qui dit tout
33:15mieux que n'importe quel édito
33:16vous avez le boss
33:17et puis vous avez
33:19conseil de discipline
33:20mais sur l'antisémitisme
33:21on revient quand même
33:22à votre avis
33:22et c'est triste
33:23Pascal
33:23est-ce que vous ne croyez pas
33:25que
33:26les
33:26l'adoucissement
33:29de Mélenchon
33:30sur deux plans
33:31à l'égard de François Bayrou
33:33et sur l'antisémitisme
33:35c'est peut-être une manière
33:37d'apporter un peu de modération
33:40avant 2020
33:41mais il était sur France Inter
33:42il était à la maison
33:43non mais je suis d'accord
33:44je suis assez d'accord avec vous
33:45je suis d'accord avec vous
33:46bien sûr
33:46bien évidemment
33:47c'est que
33:47c'est que là
33:49vous avez parfaitement raison
33:51c'est une analyse
33:52je ne suis absolument pas d'accord
33:53il y a le Jean-Luc Mélenchon
33:54des meetings
33:55et de France
33:55il y a le Jean-Luc Mélenchon
33:57des plateaux parisiens
33:58avec leurs amis
33:58de gauche
33:59oui oui
34:00absolument d'accord
34:01et ce n'est pas le même électorat
34:02le électorat même
34:03Véronique Jacquet
34:04vous voulez parler
34:04je disais
34:05que 2027
34:06c'était moins
34:07finalement vous parlez
34:08presque plus que
34:08Goldnadel
34:09qui est quand même
34:10franchement
34:11je n'ai même pas là
34:15pour se défendre
34:15je pense que vous parlez
34:16presque plus
34:17c'est lui qui m'a demandé
34:20de s'aborder
34:22cette émission
34:23je ne suis pas d'accord
34:26avec votre stratégie
34:27sur l'adoucissement
34:29de Jean-Luc Mélenchon
34:302027
34:31c'est encore loin
34:31on ne va pas épier
34:33tous les jours
34:33la petite phrase
34:34de Jean-Luc Mélenchon
34:35même si on sait
34:36que c'est un fin stratège
34:36en revanche
34:37la lettre d'Emmanuel Macron
34:39me laisse pantois
34:40parce qu'il n'y a pas
34:41grand chose
34:42dans cette lettre
34:43sincèrement
34:43de la part du président
34:45de la France
34:46qui effectivement
34:46n'a rien fait
34:47pour parler aux français
34:48de son pays
34:49qui n'a rien décrété
34:50politiquement
34:51comme action
34:52pour prendre la défense
34:53est-ce qu'on imagine
34:54que face à la montée
34:55des actes antisémites
34:57dans notre pays
34:58Jacques Chirac
34:59serait resté muet
35:00même François Hollande
35:03sans doute
35:03aurait pris la parole
35:04et aurait institutionnalisé
35:07une position politique
35:09François Hollande
35:10quand il y a eu
35:10les attentats
35:11il y a eu quelque chose
35:14donc là
35:15je trouve que la lettre
35:16est d'une pauvreté
35:16absolument
35:17je vais reprendre
35:17le meilleur argument
35:18de Gilles William Golnadel
35:19le péché originel
35:20c'est de ne pas s'être rendu
35:21à cette manifestation
35:22du 12 novembre 2023
35:23pour des raisons politiciennes
35:25oui
35:26c'est sûr
35:26et c'est incompréhensible
35:30ce jour-là
35:30parce que c'était
35:31très simple pour lui
35:31par exemple
35:32d'accueillir
35:33l'arrivée
35:33de la manifestation
35:34pourquoi pas
35:35même que Brigitte Macron
35:36soit là
35:37qu'il y ait un signal
35:38qui soit envoyé
35:39très clair
35:40et vraiment
35:41ça a été
35:42je pense que
35:43l'argument
35:43mais surtout l'argument
35:44l'argument
35:45l'argument au nom
35:46de la cohésion nationale
35:48c'est-à-dire
35:48je reconnais que
35:49la moitié de la France
35:50n'est peut-être pas d'accord
35:51avec cette marque
35:51mais vous avez parfaitement
35:52tout ça demandé
35:53par monsieur Bellatar
35:54le fameux humoriste
35:56proche des islamistes
35:57en dit long
35:57sur les fréquentations
35:58du chef de l'État
35:59un an après sa mort
36:02une cérémonie en hommage
36:03au gendarme
36:03Éric Comine
36:04a eu lieu cet après-midi
36:05à Mandelieu
36:05Lana Poul
36:06une cérémonie en présence
36:07de la veuve
36:08du gendarme de Mandelieu
36:09Éric Comine
36:09de ses proches
36:11et de ses collègues
36:12et je vous propose
36:14de voir d'abord
36:16ces images
36:17qui sont émouvantes
36:18et peut-être
36:20de marquer
36:21quelques secondes
36:23le souvenir
36:30d'Éric Comine
36:31et notre amie
36:33Elliot Deval
36:34a interrogé
36:35la veuve
36:36d'Éric Comine
36:38et elle parle
36:39de son mari
36:40avec beaucoup d'émotion
36:42beaucoup d'amour
36:42écoutez ce qu'elle dit
36:44Éric Comine
36:45c'était un homme extraordinaire
36:47c'était un papa
36:48merveilleux
36:49qui savait être juste
36:50qui était bienveillant
36:52qui a apporté
36:55énormément de valeur
36:56à mes enfants
36:57le résultat est là d'ailleurs
36:59on était deux
37:00pour les éduquer
37:01mais je n'aurais pas pu
37:03espérer mieux
37:04comme image paternaliste
37:08J'étais en colère
37:09très rapidement
37:10j'en voulais bien évidemment
37:12à la terre entière
37:12je pense que c'est
37:13une étape de deuil
37:14d'être en colère
37:15et je voulais aussi
37:18manifester
37:19ma colère
37:20envers la justice
37:21envers l'état français
37:22qui pour moi
37:25sont directement coupables
37:27de ce qui s'est passé
37:27concrètement
37:29je suis
37:30je l'affirme
37:32totalement
37:33je le pense sincèrement
37:35pour eux
37:35pour moi
37:36c'est
37:36ils ont donné
37:38le permis de tuer
37:38à cet homme
37:39un homme
37:40multirécidiviste
37:41par dix condamnations
37:42ça n'aurait jamais
37:44dû avoir lieu
37:45je pense sincèrement
37:46qu'effectivement
37:47l'état français
37:48est en défaut
37:50par rapport
37:52à cet ensauvagement
37:52mon mari
37:54le pensait
37:54sincèrement
37:55et
37:55il n'avait qu'une hâte
37:57c'était partir
37:58à la retraite
37:58parce que
37:59les
38:00les faits
38:03redoublés
38:03on leur demandait
38:04plus de
38:04plus d'action
38:06moins de moyens
38:07et donc
38:09malheureusement
38:10ceux qui sont
38:11directement
38:11en première ligne
38:12sont en souffrance
38:13et vous voyez
38:14ce que dit cette femme
38:1599%
38:17des gens
38:18peut-être
38:18qui nous écoutent
38:19sont d'accord
38:19avec
38:20un multirécidiviste
38:22n'a pas
38:23à être
38:23en liberté
38:24son mari
38:25a été tué
38:26en août 2024
38:27donc il y a un an
38:27dans les Alpes-Maritimes
38:28après avoir été percuté
38:29par donc ce délinquant
38:31multirécidiviste
38:32de nationalité
38:33capverdienne
38:34l'enquête
38:34était en cours
38:35concernant la mort
38:36de son mari
38:36c'est une mère
38:37de deux enfants
38:38et elle a fait
38:39fustiger le système
38:40judiciaire
38:41et elle peine
38:44à croire
38:44que l'individu
38:45de nationalité
38:46capverdienne
38:47accusé d'avoir tué
38:48le gendarme
38:49sera réellement puni
38:50c'est ce qu'elle dit
38:51régulièrement
38:5110 condamnations
38:52il avait déjà eu
38:52mais oui
38:52mais ce qu'on a dit hier
38:54un des grands changements
38:56de la justice française
38:57c'est le rapport
38:58à la multirécidive
39:00et je le dis à Philippe
39:01sans arrêt
39:02il y a un moment
39:04tu ne sors plus
39:05tu ne sors plus
39:07plus jamais
39:08quand on est étranger
39:08c'est même encore plus simple
39:09tu ne sors plus
39:10tu protèges la société
39:12ce sont des gens
39:13tu sais
39:13que
39:148 fois
39:169 fois
39:1710 fois
39:17je n'en sais rien
39:18tu ne sors plus
39:19tu restes
39:21parce que t'es irrécupérable
39:22et qu'a répondu le politique
39:23à cette veuve
39:24mais justement
39:26on écoutera tout à l'heure
39:27ce qu'elle a croisé
39:28Emmanuel Macron
39:29Harmonie Comine
39:31et on écoutera
39:32ce qu'elle a
39:33on peut l'écouter maintenant
39:34puisque vous en parlez
39:35elle a croisé
39:36le 14 juillet
39:38Emmanuel Macron
39:39Harmonie Comine
39:40elle est interrogée
39:41par Eliott Deval
39:42et écoutez ce qu'elle dit
39:43je n'ai pas eu de retour
39:46pas d'appel téléphonique
39:47de sa part
39:48j'ai juste eu un courrier
39:50émergé de sa main
39:51pour les fêtes de Noël
39:52et le seul échange
39:56en physique
39:56que j'ai pu avoir
39:57avec ce monsieur
39:58a été le 14 juillet
39:59à la fin de la cérémonie
40:01du défilé
40:01et que s'est-il passé
40:02à ce moment-là ?
40:03très brièvement
40:04je lui ai serré la main
40:05et je lui ai dit
40:07ouvertement
40:08que les pompiers
40:10les gendarmes
40:10et les policiers
40:12n'étaient pas des cibles
40:12et encore moins
40:13des exutoires
40:14et il vous a répondu ?
40:18oui il m'a répondu
40:19qu'il ne comprenait pas
40:20mes propos
40:21et je lui ai dit
40:22ouvertement
40:23que je lui ai répété
40:25la même chose
40:26et donc il m'a demandé
40:27concrètement
40:28à quoi je voulais en venir
40:30et je lui ai dit
40:31je pensais notamment
40:32à Florian
40:32et à ses propos
40:34qu'il a pu avoir
40:35lorsqu'il a eu les faits
40:38avec Noël
40:38Florian évidemment
40:40c'est celui
40:42qui a tué
40:43Naël
40:43dans les conditions
40:44que nous savons
40:45et qui sera jugé
40:46ça va être un procès
40:47absolument terrible
40:48je ne voudrais pas
40:49être juré
40:51de ce procès
40:52parce que
40:52ce qu'on va faire peser
40:54sur les jurés
40:55à la fois en dehors
40:59du palais de justice
41:01et sans doute
41:02à l'intérieur
41:02ça va être compliqué
41:04et Emmanuel Macron
41:05avait dit le jour même
41:06que c'était un drame
41:07inqualifiable
41:08et inexcusable
41:09c'est pour ça
41:10que ça avait heurté
41:11beaucoup de monde
41:11parce qu'il avait quasiment
41:12fait le procès
41:12avant l'heure
41:14mais parce que
41:14ça montre une psychologie
41:16je pense qu'il a peur
41:17il a peur
41:18il a peur de ça
41:20c'est un impensé
41:21chez lui
41:22la question
41:22vous savez
41:23on parle souvent
41:23des trois i
41:24immigration
41:24insécurité
41:25identité
41:27les sujets de sécurité
41:29n'importe peu
41:30Emmanuel Macron
41:30et je vous rappelle quand même
41:31et Harmony Comine l'a dit
41:33qu'Emmanuel Macron
41:34au début du mois de juillet
41:35disait que ce qu'on était
41:37en train de faire là
41:37c'était du brainwashing
41:38c'était du lavage de cerveau
41:40alors on va en parler justement
41:41mais là encore
41:42puisque Isabelle Piboulot
41:43était avec nous hier
41:44elle a utilisé cette expression
41:45mais écoutez d'abord
41:46ce que dit Harmony Comine
41:47qui a réagi
41:49à la prise de parole
41:49d'Isabelle Piboulot
41:51elle était hier soir avec nous
41:52c'est notre consoeur
41:53de CNews
41:54et vous êtes sans doute au courant
41:55qu'elle a été agressée
41:56avec son compagnon
41:57que son compagnon
41:58a été absolu magnifique
41:59il a fait un acte de chevalerie
42:01puisqu'il est intervenu
42:02pour la protéger
42:03et son compagnon
42:04a pris sept coups de couteau
42:07et Isabelle était avec nous
42:08hier soir
42:09écoutez là
42:09écoutez d'abord
42:10pardonnez-moi
42:11elle s'est manifestée
42:11donc heureusement
42:13qu'on peut entendre parler
42:15de ces faits
42:16et elle a eu raison
42:17je l'en remercie
42:18j'ai parlé de son sujet
42:20parce que c'est simplement
42:21en fait une agression gratuite
42:23non pas d'un étranger
42:26mais simplement de quelqu'un
42:27qui en 2020
42:28avait déjà agressé au couteau
42:29il me semble
42:29qui est ressorti simplement
42:31tout simplement
42:34non emprisonné
42:35sauf erreur de ma part
42:37de ce qu'elle a pu
42:38ce qui a pu être traité hier
42:40sur votre chaîne
42:41et
42:42simplement parce que c'était une femme
42:44dans un tramway
42:46elle se fait agresser
42:46on est en France
42:48on n'est pas des animaux
42:49on est libre
42:50de s'habiller
42:51comment on veut
42:52de sortir à l'heure qu'on veut
42:54non non
42:56je la remercie sincèrement
42:58du fond du coeur
42:58de s'être exprimée
42:59d'avoir eu courage
43:00de le faire
43:00donc Harmonie Comine
43:02qui rendait hommage
43:03à la prise de parole
43:04d'Isabelle Piboulot
43:05et écoutez-la Isabelle
43:07une nouvelle fois
43:08lorsqu'elle a parlé
43:09précisément
43:09elle s'est adressée
43:10au président de la république
43:11avec tout le respect
43:13que je dois
43:14à notre président de la république
43:16monsieur Emmanuel Macron
43:17est-ce que vous pensez
43:18qu'un drame comme ça
43:19relève du brainwashing
43:21est-ce que vous pensez
43:21que les larmes d'une mère
43:23qui est inquiète
43:24pour son enfant
43:24qui pense que son enfant
43:25va mourir
43:26alors qu'elle rentrait chez elle
43:28c'est du lavage de cerveau
43:29c'est tout
43:32c'est des maladresses
43:34des mots maladroits
43:35qu'il a eu le président de la république
43:37et qu'il aura eu
43:38depuis 2017 régulièrement
43:39et il est intéressant
43:40de voir Pascal
43:41qu'à chaque fois
43:42que le président
43:43a pris la liberté
43:46de s'exprimer
43:47sur des affaires
43:48singulières
43:49et bien
43:50au moins à deux reprises
43:52c'est à chaque fois
43:54pour aller au secours
43:55de la transgression
43:56Naël
43:57il l'attaque
43:59alors que le policier
44:00on ne sait rien
44:01et peut-être sera-t-il
44:03traité de manière
44:05très indulgente
44:06et deuxièmement
44:08il y a une affaire
44:08qu'on a oublié
44:09Zéclair
44:10l'affaire Zéclair
44:11où immédiatement
44:13avant de savoir
44:14il avait dit
44:15c'est scandale
44:15moi je ne suis pas d'accord
44:17je ne crois pas
44:17que ce soit des maladresses
44:18je pense qu'il est intimement convaincu
44:23que ce sont des faits divers
44:23que ça ne dit rien
44:25de structurel
44:26de la société
44:26et qu'un certain nombre
44:27de médias
44:28exploitent des faits divers
44:30je pense que c'est
44:30sa conception
44:31intime
44:32malheureusement il y a une forme
44:33de manque
44:33d'empathie
44:34et quand on est un politique
44:36on doit aimer les gens
44:38et souvenez-vous
44:39autant des gilis jaunes
44:40d'ailleurs
44:41écoutez aimer les gens
44:41je ne sais pas si le général de Gaulle
44:42aimait les gens
44:43je ne sais pas si c'est le mot
44:45qui convient
44:46il aimait la France
44:47en service des gens
44:48c'est quand même un peu
44:49la France d'amour
44:49c'est joli comme fait
44:51je rôde
44:52c'est de vous
44:53non ça c'est ici
44:54on ne dirait pas de qu'un pro
44:56non vous voulez être élu
44:57il faut quand même un minimum
44:58oui je sais
44:59et justement
45:00le mot aimer
45:01vous savez
45:01la petite musique qui montre
45:03vous n'êtes pas obligé
45:04de les aimer
45:05d'une façon christique
45:06et de vous sacrifier pour eux
45:07mais vous pouvez quand même
45:08les aimer
45:08d'une façon intelligemment politique
45:11c'est très dur
45:12donc vous pouvez au moins
45:13tout faire pour ne pas
45:14les mépriser
45:14et les respecter
45:15oui je suis d'accord
45:16voilà
45:16et la petite musique qui monte
45:17justement au sujet
45:18d'Emmanuel Macron
45:19c'est s'il n'est pas capable
45:20de nous aimer
45:21ou s'il n'a pas d'empathie
45:22c'est donc qu'il nous méprise
45:23c'est ça
45:24oui mais il y a
45:25de toute façon
45:26il n'est pas le seul
45:27cette caste là
45:29c'est vrai
45:29à
45:30nous les connaissons tous
45:32je pourrais en parler
45:34je pourrais en citer plusieurs
45:35ils ont le sentiment
45:36qu'eux savent
45:37et que les autres sont
45:38des benais
45:40voilà
45:40parce qu'ils sont passés
45:42parfois
45:42dans des écoles
45:44où ils ont
45:46on leur a expliqué
45:46qu'ils étaient
45:47les meilleurs du monde
45:48et effectivement
45:49ça crée
45:50une forme
45:52de complexe
45:53de supériorité
45:54il y en a quelques-uns
45:56qui sont comme ça
45:56pas tous
45:57d'ailleurs
45:58pas tous
45:58mais ça c'est des réflexes
46:01c'est de dire
46:01voilà
46:02je sais plus que vous
46:03et ils ont tort
46:04parce que
46:05il faut être à l'équipe
46:06mais c'est pour ça
46:06que c'est absolument
46:07pas une maladresse
46:08d'autant plus
46:08que cette phrase là
46:09avait été prononcée
46:10dans le parisien
46:11et vous savez très bien
46:12que toutes ces verbatimes là
46:13sont relues et relues
46:14par l'Elysée
46:15donc c'est pas une maladresse
46:16de plateau
46:16mais c'est vrai que
46:17quand t'as 39 ans
46:18que t'es élu président
46:19de la république
46:20que tout ton parcours
46:21n'est que réussite
46:23c'est très difficile
46:25d'écouter
46:26les conseils
46:27de quelqu'un
46:28à qui t'as envie de dire
46:29mais t'es gentil
46:30mais t'as fait quoi
46:32le président de la république
46:33bon
46:34oui
46:36écoutons
46:38ou plus exactement
46:39accueillons
46:40l'excellent
46:41Gauthier Lebrecht
46:42il nous reste
46:43moins d'une minute
46:44pour parler
46:45de la journée internationale
46:46du chien
46:47parce que là
46:49il y a des gens
46:50qui sont en train
46:50de nous regarder
46:51et peut-être
46:52qu'ils ont un chien
46:52avec nous
46:53sûrement
46:53sûrement
46:55et peut-être
46:56que les chiens
46:56vous écoutent
46:58vous ne savez pas
47:00et qu'il est influencé
47:02par vos propos
47:03chaque année
47:04le 26 août
47:05c'est le meilleur ami de l'homme
47:06et à l'honneur
47:06il y a cette phrase célèbre
47:08si tu veux de la fidélité
47:09achète un chien
47:11bien évidemment
47:12alors je ne sais pas
47:13si vous avez des animaux
47:14est-ce que vous êtes
47:15est-ce que vous êtes
47:16nés avec des chiens
47:17est-ce que vous avez grandi
47:18avec des chiens
47:18non
47:19l'horreur de ça
47:19parce qu'il y a des familles
47:20à chiens
47:20j'ai l'horreur de ça
47:21il y a des familles
47:23à chiens
47:23et puis il y a des
47:24moi aussi
47:25moi j'ai grandi avec un chien
47:26et deux chats
47:27mais à Paris
47:28ça ne me viendrait pas
47:29l'idée d'en avoir
47:30mais après je respecte
47:30et c'était quoi
47:31alors c'était quoi votre chien
47:32c'était un épagnol
47:34un épagnol
47:35un épagnol breton
47:36oui
47:37donc c'est plutôt
47:38un chien de chasse
47:39je crois l'épagnol
47:40oui mais il ne chassait pas
47:41c'est un épagnol
47:42qui ne chassait pas
47:43bon
47:44et Philippe
47:44certains de mes enfants
47:46ont des chiens
47:46oui
47:47mon épouse a peur des chiens
47:49et il regarde bien
47:51sur le balcon
47:52tranquillement
47:53votre épouse a peur des chiens
47:55elle a peur des chiens
47:56et des chats également
47:57d'accord
47:57donc là bon
47:58écoutez je fais
47:59c'est pas un thème manifestement
48:00sur lequel j'aurais des amis intéressants
48:02de votre
48:03on a eu tout à l'heure
48:04Max Boasini
48:05que je salue
48:06parce qu'on était sur Europe 1
48:07tout à l'heure
48:08c'est un grand amoureux des chiens
48:09et il avait perdu sa chienne
48:12qui s'appelle Oli
48:12et il en avait parlé
48:13avec beaucoup d'émotion
48:14c'est la journée internationale des chiens
48:16il y a beaucoup de
48:16vous savez qu'à chaque fois
48:17que nous parlons
48:19des animaux
48:20chiens et chats
48:21par exemple l'histoire du chat
48:22qui était
48:23sur le
48:25à la SNCF
48:26ça avait fait réagir
48:28Gérald Darmanin
48:29il avait été très habile
48:30il avait compris justement
48:31c'est ça qu'être en connexion
48:32parfois avec les gens
48:33ça les avait choqués
48:35ça les avait choqués
48:36que le train parte
48:37et écrase le petit chat
48:38croyez-moi
48:39et moi-même
48:40j'ai été très attaqué
48:41pour prendre la position inverse
48:43parce que vous écrasez le chat
48:45à juste titre
48:46à juste titre
48:48mais vous êtes un sort
48:49qu'il faut peser
48:50tout de même
48:51l'intérêt
48:52mais je peux vous dire
48:53que vous êtes contre
48:54l'opinion dominante
48:55c'est une raison
48:57pour que je la gagne
48:58moi je connais des gens
48:59ils vont
49:00sous la rame
49:02chercher leur chat
49:03ou leur chien
49:04ah oui
49:05bien sûr
49:05Gauthier
49:06ce sera à vous ce soir
49:07absolument
49:07vous avez vraiment
49:08hier soir
49:09fait un sport remarquable
49:11je vous remercie
49:12grâce à ses invités surtout
49:13oui mais grâce aussi
49:14à cette
49:15grâce à l'émission d'avant
49:16vous avez loupé le coche
49:18vous avez loupé le coche
49:19locomotive
49:21la fusée
49:23sur laquelle
49:24j'étais arrivé
49:24bon et ce soir
49:27ah ce soir
49:28il y a quelque chose
49:28de très bien
49:29Eric Lombard
49:29c'est intéressant
49:30oui mais vu que
49:31vous avez ouvert avec
49:32je vais essayer
49:33d'innover
49:34et de ne pas faire
49:34la même chose que vous
49:35parce que personne n'en parle
49:36Eric Lombard
49:37c'est très étonnant d'ailleurs
49:38c'est symptomatique
49:39c'est symptomatique
49:40exactement
49:40c'est symptomatique
49:41non on a quelque chose
49:42extraordinaire
49:43Frontière
49:44le média d'Eric Tegner
49:45a infiltré
49:46les universités
49:47d'été
49:48de la France Insoumise
49:49c'est à dire qu'ils avaient
49:49refusé l'accréditation au monde
49:50Frontière
49:52ils se sont déguisés
49:53en militant LFI
49:54et ils y sont allés
49:55c'est à dire
49:55est-ce que vous pensez
49:57que je pourrais me déguiser
49:58moi-même en
49:59en militant LFI
50:00je me serais repéré
50:01si je me déguisais
50:02en militant LFI
50:04vous avez vu
50:04qu'Olivier Fort
50:05s'est déguisé en Pascal Praud
50:06oui
50:06il a une art comme la vôtre
50:10incroyable
50:10si Benjamin Manon est bon
50:11Olivier Fort
50:13c'est déguisé en Pascal Praud
50:14et c'est Rachel Kahn
50:15qui nous l'a dit hier soir
50:17allez-y
50:17et donc vous allez voir
50:19c'est proprement sidérant
50:20parce qu'ils ont
50:21on n'a pas le droit de faire ça
50:21les journalistes a priori
50:23dans le code de déontologie
50:24tu ne dois pas
50:26je me disais bien
50:26que vous alliez me
50:27non non mais
50:28on va le dire à Eric Tegner
50:30oui mais a priori
50:31c'est aussi interdit
50:34pour des politiques
50:34de censurer des journalistes
50:35bien sûr
50:36le service public
50:37fait ça
50:38matin midi et soir
50:39Élie Jussel
50:40fait ça
50:40matin midi et soir
50:41je suis d'accord
50:42donc là
50:42et donc ce qui est intéressant
50:43c'est de voir
50:44une conversation
50:45entre militants LFI
50:46quand ils pensent
50:47qu'ils sont entre militants
50:47LFI
50:48ça vous allez voir
50:49c'est salé
50:50c'est salé
50:51écoutez vous auriez pu
50:52nous donner
50:52ces images
50:54on les aurait
50:54vous diffuserez
50:55vous diffuserez demain matin
50:56on les aurait
50:58on les aurait passées
50:59en avant-première
50:59pour merci en tout cas
51:02et c'était un plaisir
51:04ah bah voilà
51:05il y a une jeune femme
51:06Lise Boel
51:07qui m'envoie
51:07trésor
51:08basset à une
51:0940 kilos
51:09et c'est le chien de Colombo
51:11et on l'embrasse
51:11bah bien sûr
51:12le chien de Colombo
51:14c'est un tout petit chien
51:17très long
51:17une sorte de saucisse
51:18ah bah oui
51:18on se souvient
51:19de Colombo
51:21Tanguy
51:22Quinquenel
51:24était à la réalisation
51:25Jean-Marc Lelouch
51:26était à la réalisation
51:27aussi
51:27ils étaient deux ce soir
51:28David Tonnelli
51:29était à la vision
51:29Jean-François Coulard
51:30au son
51:30merci à Benjamin Do
51:32à Théodore Laborde
51:33à Astrig Yalik
51:35qui était là
51:36toutes ces émissions
51:36sont à retrouver
51:37sur cnews.fr
51:38Gauthier Lebret
51:39dans une seconde
51:40et je salue ce soir
51:41tous les petits chiens
51:42qui sont en train
51:43peut-être de nous regarder
51:44avec leur maître
51:45bien sûr
51:46et je leur dis à demain matin
51:47au courant
51:48merci à la grâce
51:50pour une fin
51:51à la fin
51:52et à la fin
51:52de la fin
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations