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  • il y a 3 mois
Sous la menace de la censure du gouvernement et des appels à "tout bloquer" le 10 septembre, François Bayrou a annoncé qu'il solliciterait un vote de confiance à l'Assemblée nationale dès le 8 septembre, présentant la rentrée comme "un moment préoccupant et donc décisif de l'histoire de notre pays".

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Transcription
00:00Vous n'allez pas jusqu'à appeler à la dissolution, vous n'allez pas non plus jusqu'à appeler à la démission.
00:05Jean-Luc Mélenchon, par exemple, demande à Emmanuel Macron de partir si la confiance n'est pas votée.
00:09Nous ne l'avons pas demandé, nous ne la demandons pas.
00:12Quant à la dissolution, si elle doit advenir, nous nous y préparons.
00:16Vous savez que le Parti Socialiste prépare un plan dissolution pour que nous soyons prêts à cette échéance qui peut advenir.
00:24Le Président de la République a dit il y a 10 jours après...
00:26Si c'est là, si c'est en octobre, vous refaites le nouveau Front Populaire ?
00:29Les choses se passent de façon assez différente, avec une obsession...
00:35C'est fini, le nouveau Front Populaire vous...
00:36Avec une obsession...
00:37On ne vous refera plus le coup.
00:38Avec une obsession, faire obstacle à l'extrême droite, qui est une manifestation de cette colère.
00:42Je rappelle qu'Emmanuel Macron a été élu deux fois contre l'extrême droite.
00:46Il en est devenu par sa politique et par son indifférence à la Ligue des Français.
00:51Vous allierez-vous à nouveau à la France Insoumise ?
00:54Écoutez, nous souhaitons que le Parti Socialiste soit prêt.
00:57Il a un certain nombre de partenaires avec lesquels il travaille déjà, et pour le reste...
01:01Est-ce que la France Insoumise...
01:02C'est la question du Front Républicain de premier tour, qui se posera éventuellement d'un certain nombre de circonstances ?
01:08Est-ce que la France Insoumise est toujours votre partenaire ?
01:11Mais écoutez, vous avez bien compris que les circonstances avaient changé,
01:14que eux-mêmes, si j'en crois, les manifestations d'hostilité à notre endroit, dans leurs manifestations populaires,
01:20n'ont pas le sentiment de nous tenir eux-mêmes tellement...
01:22Oui, vous avez entendu ces slogans « Tout le monde déteste le PS » qui ont été harangués par les jeunes insoumis.
01:29Vous savez, je comprends bien votre question, mais je ne veux pas sauter les étapes.
01:34Je pense que le moment, pour les Françaises et les Français, de compréhension, bien sûr,
01:38et c'est la raison pour laquelle on formule aussi un certain nombre de propositions,
01:41qui sont des propositions, je le dis, qui préservent les classes populaires et les classes moyennes,
01:46qui n'ont que le travail pour vivre.
01:47Ces propositions, est-ce que vous les ferez avec, justement, François Bayrou ?
01:51Ou est-ce que vous ne parlerez même plus avec lui ?
01:53Je voudrais vous citer Yael Brown-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale,
01:56qui dit ce matin « Nous pouvons reprendre des mesures du Parti Socialiste et d'autres partis
02:00à partir du moment où nous sommes d'accord sur l'objectif à atteindre la baisse des 44 milliards d'euros. »
02:05Oui, mais nous ne sommes pas d'accord sur le rythme avec lequel le gouvernement entend faire ses économies.
02:10Non, mais je vous explique pourquoi. Parce que ce n'est pas une lubie.
02:13Nous, on pense que l'histoire de la dette et des déficits, c'est une chose sérieuse.
02:16Et nous l'avons, dans notre histoire, montrée.
02:19Mais nous disons que le rythme auquel le gouvernement prétend le faire,
02:23que la façon dont il fait, en réalité, va abîmer les Français,
02:26va abîmer les services publics, va abîmer les entreprises, va approfondir la crise,
02:30va augmenter le chômage et ne permettra pas de réduire les vies.
02:31Vous avez écouté François Hollande hier matin ?
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