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  • il y a 4 mois
François Bayrou a annoncé solliciter un vote de confiance devant l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain. En recourant à l'article 49 de la Constitution, le Premier ministre joue sa survie politique.

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Transcription
00:00La CGT appelle à la mobilisation, c'est très clair.
00:02Ça veut dire quoi la mobilisation ?
00:03Eh bien nous allons en débattre demain avec toutes les organisations de la CGT qui seront réunies,
00:09et puis nous en débattrons dans les jours qui viennent.
00:11Il y a déjà des branches de votre syndicat qui ont appelé à se mobiliser pour des actions très fortes le 10 septembre.
00:15Ce ne sera pas forcément votre position au final ?
00:18On va le décider demain, donc je ne vais pas vous en parler ce soir.
00:21Ce qui est sûr, c'est qu'on va le décider avec les organisations de la CGT,
00:24et puis surtout et aussi avec l'intersyndicale qui va se réunir dans les jours à venir.
00:28Vous avez remarqué que l'ensemble des organisations syndicales dénoncent ce projet de budget,
00:35demandent un autre budget, une autre copie, et donc nous allons travailler une riposte commune.
00:40Et évidemment, ce qui est à l'ordre du jour de façon très claire, c'est la mobilisation.
00:44J'appelle toutes celles et ceux qui sont scandalisés par cette politique à se syndiquer
00:48pour pouvoir organiser des actions dans leurs entreprises.
00:50Ça veut dire quoi se mobiliser ? Je prends un exemple, on en parlait il y a quelques minutes ici même.
00:54L'Union syndicale des lycéens, qui est le principal syndicat de lycéens,
00:59appelle à bloquer tous les établissements à partir du 10 septembre.
01:03Est-ce que la CGT suit ce mouvement-là ou pas ?
01:06La CGT n'organise pas les lycéens, donc ce n'est pas la CGT qui va dire aux lycéens et aux lycéennes ce qu'elles ont à faire.
01:11Tout est fait en ce mouvement et plus on est nombreux, plus on sera entendus.
01:15La CGT respecte l'autonomie des organisations lycéennes et étudiantes,
01:18ce n'est pas à nous de leur dire ce qu'ils et elles ont à faire.
01:20Et je pense que c'est important de respecter aussi leur droit à se mobiliser,
01:23à donner leur point de vue sur les affaires civiques.
01:25Alors je retente ma chance avec les enseignants, c'est facile, ce sont les parents a priori des lycéens.
01:29Est-ce que vous appelez les enseignants à faire grève ce jour-là ?
01:32Eh bien c'est le débat que nous aurons à partir de demain, puis en intersyndicale.
01:37Vous n'avez pas de conviction sur cette question-là, vous ne dites pas qu'il faut que ce soit le plus fort possible
01:42ou au contraire ne grillons pas toutes nos cartouches ce jour-là ?
01:45Eh bien notre objectif, très clairement, c'est d'organiser une mobilisation très forte et dans la durée.
01:52Et ce qui est clair, c'est qu'une journée ne suffira pas.
01:54Et ce qui est aussi très clair, c'est que nous n'attendons pas le 10 pour commencer la mobilisation.
01:58Aujourd'hui déjà, c'est tous les salariés de Radio France qui sont en grève.
02:02Je pense que toutes celles et ceux qui nous regardent ont commencé à le remarquer.
02:05Et il y a des grèves qui vont continuer.
02:07Lundi prochain, c'est les hôpitaux de Paris qui vont embrayer.
02:10Mardi prochain, le 2 septembre, ça va être les salariés de l'énergie qui vont être en grève.
02:14Et donc nous appelons à la mobilisation tous azimuts.
02:17Et effectivement, comme organisation syndicale, nos modes d'action, c'est la grève et les manifestations notamment.
02:23Et la grève, c'est ce qui pèse parce que ça permet d'agir sur l'économie.
02:27Merci.
02:27Merci.
02:27Merci.
02:28Merci.
02:28Merci.
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