Sous la menace de la censure du gouvernement et des appels à "tout bloquer" le 10 septembre, François Bayrou a annoncé qu'il solliciterait un vote de confiance à l'Assemblée nationale dès le 8 septembre, présentant la rentrée comme "un moment préoccupant et donc décisif de l'histoire de notre pays".
00:00La décision surprise qui a provoqué, on l'a vu tout à l'heure avec Emmanuel, une nette baisse de la bourse et suscité aussi beaucoup de questions chez vous.
00:07Je pense que c'est assez risqué de sa part, surtout que le gouvernement depuis plusieurs années maintenant, il est assez instable.
00:13Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, encore une fois, de remettre le gouvernement sur la table en disant
00:18« si celui-là ne vous va pas, on en fait un autre » et changer de gouvernement à chaque fois qu'on veut changer de mesure.
00:22Je ne suis pas sûre que ce soit la solution la plus pratique.
00:25Je trouve que c'est un peu raisonnable quand même. On n'a pas eu trop d'avancées, j'ai l'impression, avec Bayrou, alors qu'on a pu avoir au moins quelques concessions avec les premiers ministres d'avant.
00:35On ne peut pas jouer pendant un an et demi comme ça à une personne qui va me dire six mois, qui va annoncer qu'il va repartir.
00:40Il faudrait qu'à un moment donné, on avance un peu parce qu'on repartira à la case départ et on va encore s'endetter davantage.
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