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  • il y a 4 mois
Sous la menace de la censure du gouvernement et des appels à "tout bloquer" le 10 septembre, François Bayrou a annoncé qu'il solliciterait un vote de confiance à l'Assemblée nationale dès le 8 septembre, présentant la rentrée comme "un moment préoccupant et donc décisif de l'histoire de notre pays".

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Transcription
00:00Vous dites que votre est contre, ça s'ajoute au LFI, ça s'ajoute au RN.
00:05Le compte n'y est pas. François Bayrou, ce matin, est mort.
00:09À moins que vous ne puissiez changer d'avis. Est-ce que vous pourriez changer d'avis ?
00:14Vous n'avez pas la naïveté de penser qu'il ait soigné autre chose que sa sortie ?
00:21Il a plus soigné sa sortie que le pays. Pardon.
00:25Il savait déjà que ça ne passerait pas ?
00:27Écoutez, je crois que quand on présente un budget qui mécontente les Français,
00:33qui mécontente les organisations syndicales,
00:36qui mécontente celles et ceux avec lesquels ils pourraient éventuellement dialoguer,
00:42qui est d'une telle violence, d'une telle injustice,
00:45qui abîme nos services publics avec, à nouveau, des formes de déremboursement,
00:50des consultations chez les généralistes qui vont augmenter,
00:53notamment pour ceux qui n'ont pas de complémenter.
00:54Pourriez-vous changer d'avis ?
00:56Mais il faut changer de politique.
00:59Et ce que je constate aujourd'hui, c'est que pour changer de politique,
01:01il faut manifestement changer de Premier ministre,
01:03puisqu'il n'entend pas changer de politique.
01:05Il faut donc changer de Premier ministre.
01:06Il en est le co-auteur depuis maintenant 8 ans.
01:08Est-ce qu'il faut, Boris Vallaud, changer d'Assemblée ?
01:11Est-ce que vous appelez à la dissolution ?
01:13Moi, je n'appelle à rien, parce que je n'en ai pas le pouvoir.
01:16La nomination du Premier ministre, comme la dissolution, madame, dépend du Président de la République.
01:22Ce que je dis aujourd'hui, c'est qu'il existe un autre chemin,
01:26qui est un chemin qui n'ignore pas la profondeur des déficits et la gravité de la situation,
01:31qui se préoccupe de ce que les Françaises et les Français qui travaillent puissent vivre de leur travail,
01:35qui soutient donc leur pouvoir d'achat, qui se pose la question de nos services publics,
01:39qui doivent fonctionner, je pense en particulier à l'hôpital et à l'école.
01:41Est-ce que madame Castet est toujours votre candidat ? Est-ce qu'il y a une candidature de gauche ?
01:47Écoutez, nous n'en sommes pas là.
01:48Moi, je veux d'abord expliquer aux Françaises et aux Français les raisons de notre désaccord
01:53dans ce que proposent le Premier ministre et le Président de la République.
01:57Je veux justifier le choix qui est le nôtre de voter contre la confiance.
02:02Et je veux dire, et c'est ce que nous dirons dans les jours qui viennent avec mes collègues socialistes,
02:08nous dirons qu'un autre chemin est possible, un chemin de justice, un chemin d'assainissement dans la durée.
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