Passer au playerPasser au contenu principal
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##NOEPISODE##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour du jour, Majid, bonjour déjà.
00:01Bonjour, Majid, bonjour, Majid.
00:04Voilà, et donc vos trois mots du jour, kick, chômage et chien.
00:09Et oui, Clara...
00:09Quel assemblage !
00:11Alors moi je vais prendre le chien, parce que j'aime bien.
00:13Moi je peux prendre le kick, si vous voulez.
00:15Moi je prends le chômage parce que je suis dans le métier et que je dis tous les jours contre le chômage avec monsieur au chômage.
00:21Allez, c'est parti !
00:22Et oui, du coup, Clara Chappas, ministre chargée du numérique,
00:25qui annonce attaquer en justice la plateforme kick pour manquement suite à la mort de Jean Parmanov.
00:32À moins de deux semaines du vote de confiance à l'Assemblée,
00:35François Bayrou, face à la CFDT, évoque notamment le chômage et ses causes.
00:39Il promet de se battre, je cite, comme un chien pour décrocher son soutien.
00:42C'est le comédien, c'est le cas de le dire.
00:45Et en parlant de chien, justement, ça tombe bien,
00:47puisqu'aujourd'hui c'est la journée mondiale de nos chiens,
00:50une occasion de la célébrer, mais de prendre soin d'eux toute l'année.
00:54Allez, le premier mot kick, car une plainte est posée contre la plateforme en question.
01:02Et oui, la ministre déléguée au numérique, Clara Chappas,
01:05a annoncé aujourd'hui des poursuites judiciaires contre la plateforme kick.
01:08Kick est accusé de manquement après la mort de Raphaël Graven,
01:1146 ans, connu sous le pseudo Jean Parmanov.
01:14On le rappelle, Jean Parmanov, alias JP, streamait depuis des mois sur kick,
01:18des vidéos où il subissait insultes, coups,
01:21avant d'être malheureusement retrouvées morts en plein live.
01:24Kick, cette plateforme australienne qui cherche à rivaliser avec Twitch,
01:27en promettant moins de modérations,
01:30comme nous l'explique Bérenice Gabrielle, journaliste à Mediapart,
01:33chez nos confrères de TF1.
01:35C'est une plateforme australienne qui fait son business sur les jeux de casinos en ligne.
01:40Les jeux de casinos en ligne, c'est interdit en France.
01:43Donc de là, ils changent de fusée d'épaule, ils se renouvellent.
01:49Du coup, c'est un autre type de streamer.
01:51Sur kick, on retrouve la plupart des streamers qui se sont fait bannir de Twitch.
01:57Eh oui, Bérenice Gabrielle, journaliste à Mediapart, chez nos confrères de TF1.
02:01Pour Clara Chapaz, kick n'a pas fait tout ce qui était possible
02:04pour mettre fin à la diffusion de contenus dangereux.
02:07Elle reproche à l'entreprise d'avoir enfreint la loi sur la confiance numérique de 2004.
02:11Le parquet de Paris a, de son côté, ouvert une nouvelle enquête
02:14pour fournitures en bandes organisées de plateformes en ligne illicites.
02:18Madi Saïdi, toute la dégueulasserie des réseaux sociaux est là ?
02:25Toute la dégueulasserie est là.
02:27Et ce qui est terrible, c'est qu'il y a des gens qui regardent et qui payent pour voir ça.
02:31Et alors, c'est très bien que Clara Chapaz prenne à bras le corps le dossier.
02:36Sauf que j'ai envie de dire que c'est un petit peu tard.
02:38Parce qu'il semblerait que pendant longtemps, des gens ont fait des signalements,
02:42notamment auprès de la ministre, mais aussi auprès de l'ARCOM, rien.
02:44Et ce qui est dommage, c'est qu'il faut toujours attendre qu'il y ait un mort
02:48qui dit un drame, pour qu'enfin on se réveille pour se dire
02:51qu'il faut attaquer les gens.
02:53Ça, c'est terrible, mais ça, c'est le revers des réseaux sociaux.
02:55Les gens adorent ça.
02:56Plus c'est trash, plus c'est violent, plus c'est méchant, et plus il y a des spectateurs.
03:00Alors, le streamer en question, Raphaël Graven,
03:03donc Jean Portmaneuve, Eric Haddad,
03:05on lui avait demandé, enfin interviewé, ça ne se dit pas,
03:08on lui a posé des questions, en fait, justement, sur ce qu'il faisait.
03:11Et lui, il a dit qu'il voulait le faire parce qu'il gagnait de l'argent
03:15et que tout était prévu.
03:17Et que même si, enfin voilà, lui, c'était comme ça qu'il voulait gagner sa vie, en tout cas.
03:21Donc, on peut se poser la question de, finalement, c'est aussi un choix.
03:25C'est un choix, bien sûr.
03:26C'est un choix, je veux dire, à partir du moment où il a décidé de le faire,
03:29c'est son problème.
03:30Mais ce qui est terrible, comme Isama a dit,
03:33c'est qu'aujourd'hui, les réseaux sociaux tuent.
03:36Les réseaux sociaux tuent.
03:37Donc, si on n'est pas prêt, en fait...
03:39Les adolescents, notamment.
03:40Les adolescents, déjà, à la base.
03:42Mais être sur les réseaux sociaux, c'est pas anodin, aujourd'hui.
03:45Mais il faut être capable de prendre le bon comme le mauvais.
03:49Et malheureusement, quand vous prenez des positions...
03:52Moi, je le vois sur certains de mes réseaux sociaux.
03:55Alors, pas sur LinkedIn, parce que je reste très professionnel.
03:57Mais sur d'autres réseaux sociaux, sur certains thèmes que j'aborde.
04:00Et on en parlera aussi tout à l'heure.
04:01Je reçois aujourd'hui, pas des menaces, mais des insultes.
04:07C'est dramatique, quoi.
04:08Je passe mon temps à bloquer, en fait, parce que vous avez ce qu'on appelle les haters.
04:12Donc, il faut être capable de l'accepter.
04:14Si vous n'êtes pas capable de l'accepter, ne restez pas sur les réseaux sociaux.
04:17Et surtout, il ne faut pas être touché par tout ça.
04:18Il ne faut pas être touché, en fait.
04:19Parce que c'est trop facile.
04:20Parce que, en fait, la lâcheté humaine, elle est facile.
04:23Vous savez, derrière un ordinateur, ou derrière, en fait, un téléphone,
04:27vous pouvez créer un petit compte bidon, vous avez zéro, ou derrière un pseudo.
04:32Et puis, vous balancez toute la haine que vous pouvez avoir,
04:34et vous balancez tout ce que vous voulez.
04:36C'est facile.
04:37Mais c'est de la lâcheté pure, quoi.
04:38Donc, voilà.
04:39Mais il faut être prêt.
04:40Par contre, il faut être prêt.
04:41Mais c'est un choix.
04:42Quand on a décidé d'y être, et qu'on veut en faire son métier,
04:44il faut aussi assumer les conséquences.
04:46En tout cas, le Jean-Port Manoeuvre en question,
04:48il avait décidé de se faire tabasser, quoi, pour gagner sa vie.
04:51C'est un choix comme un autre.
04:52Mais effectivement, c'est quand même fou qu'on laisse faire ça.
04:55Votre deuxième homadie de chômage,
04:57parce que Bayrou veut serrer la vis, ça.
04:59Ça, c'est un petit homme pour vous, Éric Adana.
05:01Oui, c'est très bon, ça.
05:02Totalement.
05:03Treize jours avant le vote de confiance,
05:06François Bayrou sort l'artillerie lourde.
05:08Il veut tailler dans le dur.
05:09Chômage et niche fiscale en première ligne.
05:12Côté chômage, le Premier ministre met le point sur
05:14conditions d'indemnisation revues pour les jeunes et les seniors.
05:17Et fin des abus, des ruptures conventionnelles.
05:20On l'écoute, c'était tout à l'heure,
05:21à la CFDT, à l'Université syndicale d'été.
05:24Ces causes sont multiples.
05:25Et elles tiennent notamment aux conditions de travail,
05:28que j'évoquerai dans un instant.
05:30Mais nous pouvons certainement rendre plus efficace
05:33le retour à l'emploi.
05:35Par exemple,
05:37avec une adaptation de la rupture conventionnelle,
05:40trop souvent détournée de sa justification.
05:43Sur ces sujets, également,
05:45j'ai proposé aux partenaires sociaux
05:46d'ouvrir un dialogue.
05:48et je me suis engagé à ce que ce dialogue
05:51respecte les principes
05:53que vous avez défendus
05:54dans l'accord interprofessionnel du 15 novembre.
05:57Et oui, son objectif,
05:58pousser au retour rapide à l'emploi
05:59et faire baisser la facture.
06:01Mais Bayrou le sait,
06:02on ne peut pas demander des efforts aux chômeurs
06:04sans en demander aussi aux plus riches.
06:06C'est là qu'entre en jeu les niches fiscales,
06:08jugées injustes et inutiles,
06:09elles seront supprimées en particulier
06:11celles qui profitent aux ménages les plus aisés.
06:13Le but, 43,8 milliards d'euros d'économie dès 2026,
06:17puis encore davantage à partir de 2030.
06:19Eric Haddad, allez, sur le chômage, on y va.
06:22Sur le chômage, on rappelle que vous vous occupez
06:26d'une grande entreprise de travail.
06:27Oui, je suis PDG du groupe
06:28Connect Travail Temporaire et Brève Service.
06:31Et effectivement, nous, on lutte tous les jours,
06:33tous les jours contre le chômage.
06:34D'ailleurs, vous le faites en vidéo sur vos réseaux
06:36contre un gros bonhomme rouge.
06:37Exactement.
06:38Donc, on a créé carrément un petit bonhomme
06:39qui s'appelle Monsieur Chômage.
06:42Et en fait, on lutte tous les jours
06:44contre Monsieur Chômage.
06:45Et en plus, je me suis fait...
06:47Que couleur faire Noël !
06:48Je me suis fait en flagrant délit, en fait.
06:50Moi qui lutte contre Monsieur Chômage,
06:52bras de sous, bras de sous,
06:53avec Monsieur Chômage.
06:54Bon, bref, pour un peu de sérieux maintenant.
06:56Mais oui, aujourd'hui, le chômage,
06:59de toute façon, coûte cher.
07:00Coute cher à la France.
07:02Mais c'est beaucoup plus profond que ça.
07:04Il y a...
07:05Alors, il y en a qui ne vont pas aimer
07:06un peu ce que je vais dire,
07:07mais il y a plusieurs typologies de chômeurs.
07:09Il y a le véritable chômeur qui est là,
07:11qui est là le matin, dès le matin,
07:12qui répond aux annonces,
07:13qui se présente,
07:14qui a envie de travailler absolument,
07:16qui veut bosser,
07:17et qui a envie de bosser.
07:18Et puis, il y a celui qui profite aussi de la situation.
07:21Alors, on a peur de le dire haut et fort,
07:23mais c'est une réalité aussi.
07:24Parlons vrai, Éric Haddad.
07:25Mais oui, parlons vrai.
07:26Et vous savez que moi,
07:28je parle vrai tous les jours.
07:29Donc, il y en a malheureusement
07:30qui profitent de cette situation.
07:32Donc, alors, après,
07:33comment identifier,
07:34comment définir effectivement
07:35l'un par rapport à l'autre ?
07:36Bon, nous, ce qu'on veut,
07:37en tout cas, ce qu'on sait,
07:38c'est que ceux qui veulent travailler
07:39viennent chez nous,
07:40ou vont, je pense, travailler, etc.,
07:43pour aller chercher du boulot.
07:45Et donc, il a raison.
07:46Maintenant, il a parlé
07:47de rupture conventionnelle, etc.
07:49Je trouve que c'est une erreur fondamentale
07:50parce que la rupture conventionnelle,
07:52aujourd'hui,
07:53permet quand même
07:54de pouvoir discuter
07:56avec un de ses collaborateurs
07:58si effectivement,
07:58la solution, aujourd'hui,
07:59on ne s'entend plus vraiment
08:00et qu'on a besoin de se séparer.
08:02La rupture conventionnelle,
08:03je pense que ça peut être
08:04un rebond intéressant.
08:05Et c'est un rebond intéressant.
08:07Mais au-delà de ça,
08:08je vais vous dire,
08:08il y a un autre débat
08:09qui est beaucoup plus profond
08:10par rapport au chômage,
08:11si vous me le permettez,
08:12c'est la formation.
08:13La formation.
08:15Et aujourd'hui,
08:16il faut, en fait,
08:17orienter la formation des chômeurs.
08:20Madi Saïdi,
08:21c'est vrai qu'il y a des abus,
08:22c'est vrai qu'il y a des gens
08:23qui sont dans la difficulté
08:25et qui voudraient s'en sortir.
08:26Comment est-ce qu'on fait
08:26pour s'y retrouver là-dedans,
08:28en fait,
08:28et qu'il y ait un système juste,
08:30finalement ?
08:31Ça, c'est une vraie question
08:32parce que finalement,
08:33depuis toujours,
08:34c'est tout le monde qui paye
08:35pour parfois une minorité
08:37de gens qui trichent.
08:39Et oui, évidemment,
08:40il y a des gens qui trichent,
08:41mais je crois qu'on doit aussi
08:43changer notre manière
08:44d'appréhender la question du travail.
08:46On doit changer notre manière
08:47d'appréhender la question du travail.
08:48D'abord, être chômeur,
08:50ce n'est pas une fatalité,
08:51ça arrive dans un parcours professionnel.
08:53Et je crois qu'il y a une vraie question
08:55aussi autour de l'accompagnement.
08:56Comment on accompagne les gens ?
08:58Parce que moi,
08:59je rencontre beaucoup de gens
08:59qui, évidemment, sont au chômage
09:01et qui sont accompagnés
09:03par Pôle emploi,
09:04enfin, l'ancien Pôle emploi,
09:05donc France Travail aujourd'hui.
09:07J'ai rarement rencontré des gens
09:08qui m'ont dit
09:08« Eh bien, j'ai trouvé un travail
09:09grâce à vous. »
09:10C'est des nouveaux réseaux,
09:12c'est « il faut aller faire
09:14du networking,
09:15il faut aller, évidemment,
09:17dans les boîtes d'intérêt. »
09:18Même s'il y a des gens
09:19qui sont capables
09:19d'une grande écoute aussi.
09:21Oui, d'accord.
09:22Alors, évidemment,
09:22l'écoute, elle est importante,
09:24mais les gens,
09:25ce qu'ils attendent,
09:25c'est qu'on les écoute,
09:26mais aussi qu'on les accompagne.
09:27Et la question de la formation,
09:28comme vous l'avez dit,
09:28est très importante.
09:29Aujourd'hui, il faut arrêter
09:30d'orienter des jeunes,
09:32mais des moins jeunes aussi,
09:33dans des formations
09:34qui, honnêtement,
09:35il n'y a pas de travail à la sortie.
09:37Il n'y a pas de boulot.
09:38Aujourd'hui, il faut s'adapter
09:40au marché du travail.
09:40Aujourd'hui, il y a la technologie,
09:42il y a l'IA qui arrive,
09:43il y a tout plein de métiers.
09:44Aujourd'hui,
09:44si on n'est pas capable
09:45de former des gens
09:46pour pouvoir mettre face
09:47à chaque nouveau métier,
09:50face à chaque évolution
09:51de l'innovation,
09:53une formation capable
09:54pour les gens,
09:55on aura toujours du chômage.
09:56Et ça, il faut qu'on le comprenne.
09:58Allez, votre troisième mot,
09:59Majid Chien.
10:00Aujourd'hui,
10:01on célèbre la journée mondiale du chien.
10:03Et oui, je ne sais pas
10:04si vous possédez un chien.
10:05Moi, j'ai des chien.
10:06Miaou chez moi.
10:07C'est miaou.
10:08Je salue Lénie, mon chien.
10:10On le salue, on le salue.
10:11Mais tout de même,
10:12soyons un peu heureux pour eux.
10:13Aujourd'hui,
10:14c'est un jour spécial
10:15pour célébrer nos compagnons,
10:16qu'ils soient chiens de maison,
10:17d'assistance
10:18ou même chiens de gendarmerie.
10:19Car oui, cette année,
10:20la gendarmerie française
10:21célébre aussi 80 ans
10:22de son centre cynophile
10:24avec 630 chiens
10:25et 475 équipes spécialisées
10:27dans la recherche
10:28de personnes disparues
10:29et de détection de stupéfiants.
10:31Mais attention,
10:31tous les chiens
10:32ne sont pas heureux.
10:34En France,
10:3450 000 chiens sont abandonnés.
10:36Chaque année, chaque jour,
10:37720 animaux se retrouvent
10:38sans foyer.
10:40Une pensée à eux
10:40durant cet été
10:41est l'occasion de rappeler
10:42l'importance d'adopter
10:43et surtout de bien adopter
10:45avec des conseils
10:46d'Emeric Poirier,
10:47représentant de l'association
10:48Farmina
10:49chez nos confrères
10:49Réunion Première.
10:50Bien regarder l'espace
10:52de vie du chien,
10:53dans quelles conditions
10:54le chien va vivre,
10:55appartement, maison,
10:56avec une cour
10:57ou sans cour, etc.
10:58De bien se renseigner
10:59justement sur le type de chien,
11:01la race du chien
11:01et surtout son caractère.
11:03On n'a pas de mauvais chien,
11:04on a seulement
11:05de mauvais maîtres.
11:08Et alors,
11:09la question que tout le monde
11:10se pose,
11:10vous êtes plus chien ou chat ?
11:11Miao, on a dit.
11:13Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations