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Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.

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Transcription
00:00RMC Estelle Midi, le zapping RMC.
00:04Les GG ce matin sur RMC, des fillettes voilées à l'Assemblée Nationale.
00:08Est-ce que ça vous choque ? C'est la photo qui fait parler depuis hier.
00:11Des collégiennes assis dans le public de l'hémicycle portant un voile.
00:14La présidente de l'Assemblée, Yann Brune Pivet, a jugé la situation inacceptable.
00:19Une opinion que partage l'entrepreneur Emmanuel Devilliers.
00:22C'est un signe ostentatoire sur lequel l'administration de l'Assemblée
00:27aurait dû exercer un contrôle et empêcher l'accès.
00:32C'est évidemment choquant et les positions exprimées notamment par l'Assemblée Nationale
00:37sont justifiées à tel point que la présidente de l'Assemblée elle-même,
00:41qui est pourtant plutôt libertaire et gauchiste avec ses poules à domicile,
00:44a été contrainte d'approuver.
00:48Défiez de voilées à l'Assemblée Nationale.
00:51Est-ce que ça vous choque, Élise Golfa ?
00:52On n'a pas vraiment l'âge, mais à voir la photo,
00:56c'est plutôt entre 10 et 14 ans.
00:58Alors, je ne suis juste pas très d'accord sur ce qu'a dit l'intervenant OGG.
01:01Emmanuel Devilliers.
01:02Emmanuel Devilliers, parce qu'au-delà du fait que ce soit un signe ostentatoire,
01:08des gens voilés, spectateurs, ont le droit de rentrer dans l'Assemblée Nationale.
01:11S'ils sont majeurs.
01:12S'ils sont majeurs, voilà.
01:13C'est illégal en fait pour les mineurs.
01:16Et à l'Assemblée Nationale, je ne suis même pas sûre.
01:18Je pense qu'il faut être découvert à l'Assemblée Nationale.
01:20En tout cas, les accompagnateurs, les accompagnatrices de sortie scolaire
01:26ont le droit d'être voilées.
01:27Ça, ça a été légiféré.
01:29Donc, si elles n'ont pas le droit d'être voilées à l'Assemblée Nationale,
01:32ça me semble bizarre.
01:33Mais c'est vrai que pour les fillettes,
01:34moi, je viens d'un milieu hyper religieux.
01:37Donc, je connais le danger, pour les femmes en tout cas,
01:42d'une application rigoriste de la religion.
01:45On n'a pas le droit d'être voilées en sortie.
01:47Les étudiants n'ont pas le droit d'être voilées en sortie scolaire.
01:49C'est ça.
01:49En fait, moi, la laïcité m'a permis, en France,
01:52de m'éloigner d'une religion qui m'emprisonnait.
01:56Donc, je trouve ça dommage qu'on fasse ça à des fillettes.
01:59C'est illégal, tout simplement.
02:01Article 8 de l'Instruction Générale du Bureau,
02:03c'est le règlement intérieur de l'Assemblée Nationale.
02:05Un visiteur à l'Assemblée doit, je cite,
02:07porter une tenue correcte.
02:09Il doit se tenir assis, découvert et en silence.
02:12Donc, le voile est interdit à l'Assemblée Nationale adulte comme enfant.
02:18Un, il y a cette interdiction.
02:20Et la deuxième, encore une fois, c'est qu'en sortie scolaire,
02:22le voile est interdit.
02:25Pas pour voler les accompagnateurs.
02:27Oui, mais qu'on puisse rentrer, je veux dire,
02:28aujourd'hui à l'Assemblée Nationale,
02:29quand on a une fillette voilée,
02:30c'est vrai que ça peut choquer quand même, Juliette Pérens.
02:33Pour moi, c'est totalement à côté du sujet.
02:34Et je pense que Yaël Braun-Pivet est totalement à côté du sujet.
02:37C'est-à-dire qu'elle dit que c'est inacceptable
02:38qu'on rentre dans l'hémicycle,
02:41le temple de la République,
02:42avec des signes ostentatoires religieux.
02:44Je suis désolée, c'est pas n'importe quel signe ostentatoire religieux.
02:47C'est le voile.
02:48Et voiler une fillette, ça veut dire quoi ?
02:49Ça veut dire que la fillette doit faire preuve de pudeur.
02:54Et que si elle ne fait pas preuve de pudeur, quoi ?
02:56Alors elle est impure ?
02:57Alors elle attise l'attirance sexuelle des hommes ?
03:00C'est ça qu'on dit aujourd'hui de fillettes
03:01sur qui on met le voile.
03:02Et c'est ça qui est insupportable.
03:04C'est ça qu'il faut dénoncer.
03:06C'est pas le temple de la laïcité
03:07comme s'il y avait une équivalence
03:10entre porter une petite croix ou une étoile de David
03:12et voiler une petite fille
03:14en lui disant
03:14« Il faut que tu fasses preuve de pudeur, ma petite. »
03:17Voilà.
03:18À ton âge, à 10-14 ans,
03:19il faut que tu fasses déjà preuve de pudeur.
03:21Parce que sinon t'es impure.
03:22C'est ça le sujet.
03:23C'est incroyable de ne pas faire la différence quand même.
03:25Et je trouve incroyable encore aujourd'hui
03:26qu'on passe totalement à côté du sujet
03:28et qu'on ne mette pas les mots
03:30sur ce qui est en train de se passer
03:31quand on voit des petites filles.
03:33Et d'une certaine manière, je vais vous dire
03:35« Je suis assez contente. »
03:36Parce que depuis des années et des années
03:38qu'on dénonce le voile forcé,
03:40on nous dit « Non, non, tout ça c'est consenti,
03:42c'est l'amour de la religion,
03:44tout ça fait partie d'une grande réflexion. »
03:46Et ben non.
03:46Voilà.
03:47Il y a aussi, il y a aussi, pas que,
03:49mais il y a aussi une partie de la population musulmane
03:52qui est contrainte, chez les femmes évidemment,
03:54qui est contrainte à porter le voile.
03:55Et si on le met à des petites filles,
03:57c'en est la preuve suprême.
03:58Parce qu'elles n'ont pas encore l'âge, vous voyez,
04:00de décider si elles ont fait le cheminement nécessaire
04:03pour se dire que pour être plus proche de Dieu,
04:05il faut qu'elles se voilent
04:06et qu'elles soient dans la pudeur dans la société.
04:09Donc c'est insupportable
04:10et c'est très bien qu'on lève enfin le voile,
04:12si j'ose dire, sur ce sujet.
04:14Pierre Rondeau ?
04:14Non mais oui, moi je ne suis pas foncièrement opposé
04:16au voile dans l'espace public.
04:19Dès lors qu'effectivement, ça a été consenti,
04:21ça a été un choix, un processus spirituel
04:23de la personne qui a décidé sciemment
04:26et en pleine connaissance de cause
04:27de porter le voile.
04:28Je ne suis pas opposé,
04:29tout comme la kippa ou la croix chrétienne,
04:31vraiment si on est dans ce cheminement
04:32de pensée spirituelle.
04:34Si on est majeur.
04:34Et encore une fois,
04:35quand on est suffisamment mature
04:36pour prendre la décision,
04:37moi j'ai beaucoup d'étudiants de voile
04:38et je ne suis pas du tout opposé.
04:40Même je défends cette vision
04:43entre guillemets de la laïcité à l'anglaise
04:45où on a cette liberté de conscience
04:47qu'on peut afficher
04:48si on veut vraiment porter sa foi.
04:50Alors là, quand je vois l'image à la télévision
04:53et quand j'entends qu'il s'agit de petites filles,
04:55enfin de fillettes,
04:55pas de petites filles, pardon,
04:56mais en tout cas de 10-14 ans,
04:58mineurs,
04:59qui n'ont pas effectivement
05:00ce processus conscient,
05:02réfléchi vers une spiritualité,
05:04là oui, de fait,
05:05je me pose des questions.
05:06Et elles sont plusieurs.
05:07Et elles sont plusieurs,
05:08on le voit à travers l'image,
05:09elles sont plusieurs.
05:10Oui, là vraiment,
05:11je me pose la question
05:12parce que voilà,
05:13moi, mon opinion est de dire
05:14que les signes religieux,
05:18je ne suis pas opposé,
05:18mais là, non,
05:1910-14 ans,
05:20c'est choquant,
05:21oui, c'est choquant.
05:22Il y a beaucoup de précisions à apporter
05:23sur cette photo, Charles.
05:24Alors d'abord,
05:24sur ce qui se passe à l'Assemblée,
05:26parce que tout à l'heure,
05:26j'ai précisé qu'en effet,
05:27le règlement de l'Assemblée
05:28prévoit que les visiteurs
05:29doivent être découverts.
05:31En réalité,
05:32l'Assemblée, en général,
05:33fait preuve d'une forme de tolérance.
05:34Il arrive par exemple
05:35que des députés
05:35ou des représentants
05:36de nations étrangères voilées
05:38puissent assister aux séances,
05:39mais on parle là d'adultes.
05:41Et puis, en l'occurrence,
05:42sur la question
05:42des accompagnatrices
05:43de sorties scolaires,
05:45la règle a beaucoup bougé.
05:46Il y avait eu des circulaires
05:47sous Nicolas Sarkozy,
05:48ensuite suspendus
05:49du temps de François Hollande.
05:51Le débat était revenu
05:52sous Jean-Michel Blanquer,
05:53à l'époque ministre
05:54de l'Éducation nationale.
05:55Il avait dit
05:55qu'il fallait tolérer
05:56la présence d'accompagnatrices voilées
05:59car leur interdiction
06:00de ces accompagnatrices,
06:00je le cite,
06:01poserait un tas
06:02de problèmes pratiques.
06:03C'est contre-productif.
06:04Tout simplement,
06:05on n'aurait plus assez
06:06d'accompagnatrices
06:06pour les sorties scolaires
06:07si on l'interdisait.
06:08Emmanuel Macron avait aussi dit
06:09que les mamans accompagnatrices
06:11hors de l'école
06:12peuvent porter le foulard
06:13lors d'une sortie scolaire.
06:16En revanche,
06:16Bruno Retailleau,
06:17en début d'année,
06:17avait proposé
06:18d'interdire la présence
06:19d'accompagnatrices voilées
06:20lors des sorties scolaires.
06:21Mais c'est resté
06:23au stade de proposition
06:23pour l'instant.
06:25Les GG,
06:26ce matin sur RMC,
06:27faut-il arrêter
06:28de rembourser
06:28les cures thermales ?
06:29Elles sont dans le viseur
06:30du gouvernement
06:31pour faire des économies.
06:32Environ 200 millions d'euros.
06:33Le taux de remboursement
06:35des cures thermales
06:36pourrait passer
06:36de 65%
06:38actuellement à 15%
06:39et ça scandalise
06:40Yves Condeborde.
06:42Aujourd'hui,
06:43on va baisser
06:44ces remboursements
06:45pour faire des économies.
06:47Mais malheureusement,
06:48il y a des gens
06:49pour qui c'est indispensable.
06:51Moi, j'ai un ami
06:51qui a une maladie enfantine
06:52qui va une fois par an,
06:54il passe un mois
06:55et ça le sauve.
06:57Ça lui permet de marcher,
06:58ça lui permet d'avoir
06:58une vie normale
06:59et que lui soit pris
07:00en charge à 100%
07:01parce que réellement,
07:02c'est un soin.
07:03Oui, mais la belle-mère
07:03de Christelle,
07:04visiblement,
07:05a pas plus mal
07:05aux choses que toi.
07:06C'est tous ces abus,
07:07les tricheurs,
07:08il faut les sanctionner.
07:10Alors, c'est un soin
07:11dit Yves Condeborde.
07:12On va rappeler
07:12que médicalement,
07:14jamais les bienfaits
07:15des cures thermales
07:16n'ont été prouvés,
07:17ce qui est quand même
07:17un vrai problème
07:18quand on rembourse
07:19à 65%.
07:19Pierre Rondeau,
07:21il faut arrêter
07:21totalement de rembourser,
07:22c'est un peu hypocrite,
07:2315% d'or.
07:23Pourquoi pas 22 ?
07:25On a un vrai débat.
07:260,7 ?
07:27On a un vrai débat technique,
07:28si j'ose dire,
07:29mais effectivement,
07:30vous l'avez rappelé,
07:31scientifiquement,
07:32médicalement,
07:32il n'y a aucune preuve
07:34qui démontre
07:34la véracité,
07:35l'efficacité des cures.
07:36Peut-être que des gens
07:37parce que c'est psychosomatique.
07:38Mais l'homéopathie,
07:38c'est plus remboursé par exemple.
07:40Voilà,
07:40parce qu'on sait
07:40que scientifiquement,
07:41médicalement,
07:42il n'y a pas d'effet.
07:42Alors, soit il y a
07:43le côté psychosomatique
07:44ou alors c'est les gens
07:44ont un plaisir à y aller
07:45mais il n'y a pas
07:46d'effet concret,
07:47réel sur la guérison.
07:49Et en même temps,
07:50c'est une étude
07:50qui a été faite
07:50directement par les cures thermales.
07:52Les retombées économiques
07:53parce que la venue des gens
07:55dans la région
07:55qui vont provoquer
07:57des effets directs,
07:58indirects et induits,
07:59les retombées économiques
08:00sont plus importantes
08:01que le coût réel
08:02des cures thermales.
08:03Donc, il y a un débat
08:03à la fois scientifique
08:04sur est-ce que c'est efficace
08:06et un débat économique
08:08sur l'État met de l'argent
08:09mais l'argent qu'il met
08:11sur ce remboursement
08:12provoque des retombées économiques
08:14pour les régions concernées
08:15qui génèrent plus d'argent
08:17que ce que ça coûte
08:18réellement à l'État.
08:18Oui, mais ce n'est pas
08:19dans le budget de la sécu.
08:20C'est-à-dire que
08:20quand l'hôtel,
08:21à côté de la cure thermale,
08:22il fait du profit,
08:23la sécu paye
08:25et donc c'est notre impôt,
08:26l'hôtel gagne
08:27et ce n'est pas nos impôts.
08:27L'hôtel, il paye des taxes.
08:29Oui, c'est la circulation
08:29de tourner la région,
08:30c'est aussi important.
08:31Mais il fait tourner la région.
08:32Non, mais pas d'accord.
08:33Mais pourquoi,
08:33à un moment,
08:35pourquoi on paierait
08:36des impôts
08:36pour faire tourner
08:37une région qui n'est pas la nôtre ?
08:38Parce que si on arrête
08:38de rembourser,
08:39c'est des milliers d'emplois
08:40menacés,
08:41même des dizaines de milliers d'euros.
08:41Mais d'accord,
08:42mais quel rapport
08:42avec la sécurité sociale ?
08:43On va cotiser
08:44pour payer le chômage.
08:45Non, mais je ne cotise pas
08:46pour un truc
08:46à la sécurité sociale
08:48qui n'est pas médicalement prouvé.
08:50En fait,
08:51c'est quand même incroyable.
08:52Hier, on parle
08:52des franchises médicales
08:53sur des vrais médicaments
08:55qui passent
08:56de 1 à 2 euros.
08:57Donc là,
08:57c'est des bénéfices prouvés
08:58et tu vas aller rembourser
08:59des cures thermales
08:59dont le bénéfice n'est pas prouvé.
09:00Oui, le bénéfice économique
09:02est prouvé.
09:02Ça n'a rien à voir
09:03avec la sécu.
09:04C'est-à-dire que l'État
09:05met de l'argent
09:05et les retombées
09:06seront plus importantes
09:07que le coût direct
09:08de l'État.
09:08Demande au ministère
09:08du coût du tourisme
09:09de financer les cures thermales
09:10mais pas à la sécu.
09:11Oui, mais c'est pour ça
09:12que je répète
09:12qu'il y a vraiment débat
09:14médical ou économique.
09:16Parce que là,
09:16on va tuer des petites communes
09:17qui vivent
09:19quasi exclusivement de ça
09:20en une décision,
09:21en un coup de papier
09:22en quelques mois.
09:23Elles n'ont pas le temps
09:23de trouver l'alternative.
09:24Voilà, il faut prévoir quelque chose.
09:25Ça ne peut pas être juste
09:26un amendement
09:27où en 5 minutes,
09:27on tue des petites communes
09:28qui vivent des cures thermales.
09:30Déjà, moi,
09:31j'ai déjà fait une cure thermale
09:32et j'ai même fait
09:33une cure de jeûne.
09:35Trop bien et tout.
09:36Détox d'entrepreneuse.
09:38Tu as payé 3 000 euros
09:38pour manger un gain de raisin.
09:39Déjà, ça coûte une blinde.
09:40Enfin, excuse-moi,
09:41j'ai trouvé à chaque fois,
09:42j'ai adoré,
09:43mais le prix n'était absolument
09:44pas justifié.
09:45Dans la plupart de ces cures,
09:46tu paies 4 000 balles la semaine
09:47et tu ne manges pas.
09:48Oui, mais personne ne te demande
09:49d'aller à la piscine.
09:50Un truc attrape-gogo.
09:51Non, mais moi,
09:52je l'ai fait avec plaisir
09:53parce que je suis le couillon
09:55de l'attrape-couillon.
09:56Donc, plaisir,
09:57je le dépense l'argent.
09:58Mais il m'en aurait pu
09:59que je sois remboursé.
10:00Mais non, mais c'est honteux.
10:01Moi, je n'ai pas été remboursé.
10:03Je ne savais même pas
10:04que c'était remboursé.
10:05Je n'ai pas été remboursé.
10:06Pour que ce soit prescrit.
10:06Après, voilà.
10:07Après, si tu es
10:09en situation d'obésité morbide
10:11ou dans des situations graves
10:14où, en effet,
10:15on peut prouver
10:16que c'est bon pour toi,
10:17je veux bien,
10:18mais ça reste une mini-minorité.
10:19Même dans cette situation,
10:19même l'obésité,
10:20ce n'est pas les cures thermales
10:21qui vont soigner l'obésité.
10:22Les gens qui font
10:23la pensée sauvage,
10:24c'est qu'il y ait une cure...
10:25Mais ça, ce n'est pas remboursé
10:26par la sécu, la pensée sauvage.
10:27Alors, ça peut être remboursé
10:28notamment par la mutuelle.
10:30C'est des endroits
10:30où tu réapprends un peu à manger.
10:32Non, mais très bien.
10:33Tu vois, c'est quand même...
10:34Tu es dans un process.
10:35Mais oui, je...
10:36On va rappeler la pensée sauvage.
10:37Alors, la pensée sauvage,
10:38c'est un énorme truc de bobo,
10:39on va dire la vérité,
10:40où tu fais des randonnées,
10:42tu fais des trucs de jeûne.
10:44J'ai failli le faire.
10:45C'est incroyable.
10:45Et je me suis heureusement
10:46arrêtée à temps en voyant le prix.
10:48Et genre,
10:48tu es en connexion avec la nature,
10:50tu bois des jus de légumes
10:51ou des jus de fruits,
10:51mais tu n'es pas obligé.
10:53Et voilà.
10:54Donc, que des choses
10:54que tu peux faire toi-même.
10:55Non, non, non.
10:56Tu mets des chaussures,
10:57tu es un prix,
10:57je suis un tout garanti.
10:58Je vous donne quelques pistes
11:00de GR à Chambéry,
11:01il y en a plein.
11:02Vous mettez des chaussures,
11:02vous partez marcher
11:03et vous ramenez une pomme.
11:05J'y ai découvert le Vercors.
11:06J'y ai découvert le Vercors,
11:08c'était sublime,
11:09des randonnées d'ailleurs.
11:10Mais moi,
11:10je n'ai pas à rembourser
11:11votre découverte du Vercors.
11:12Oui, mais alors,
11:13moi, je n'ai pas d'accord avec toi.
11:14Non, mais il est hors de question
11:15que ce soit remboursé,
11:16je trouve ça ridicule.
11:16Non, mais en fait,
11:17de toute façon,
11:18les gens y mettront le prix.
11:19Et au pire,
11:20ils n'ont qu'à eux-mêmes
11:21baisser les prix.
11:22Je veux dire,
11:22souvent,
11:22les prix des cures thermales,
11:23c'est honteux.
11:24C'est trop cher.
11:25De toute manière,
11:25je ne sais pas.
11:26Les bienfaits des cures thermales,
11:28ils ne sont pas approuvés.
11:28C'est sûr que moi,
11:29si je passe une année d'année à Paris
11:30et que tout d'un coup,
11:31je vais me faire une semaine
11:32avec Slebin,
11:32me faire papouiller par des jets d'eau,
11:34je vais revenir bien plus en forme
11:35que quand je suis partie.
11:36Vous comprenez ?
11:36Donc, il n'y a pas de souci,
11:38mais ce n'est pas à vous,
11:38les Français,
11:39de financer ça.
11:40À aucun moment.
11:41En France,
11:41on rembourse la médecine
11:42et on ne subventionne pas.
11:44Je suis désolée, Charles,
11:45mais on ne va pas non plus
11:46subventionner les emplois privés.
11:48C'est pas comme ça
11:51qu'on réfléchit.
11:51On a déjà bien assez
11:52de fonctionnaires comme ça.
11:53J'estime, dans ce pays,
11:55on ne va pas financer
11:56subventionner,
11:57mais ce n'est pas du tout
11:58le rôle de l'État.
11:59Il y a quelque chose
11:59qui s'appelle le marché
12:00et les entreprises privées
12:01et qui créent des potes.
12:01Mais donc,
12:02on laisse crever
12:02avec les bains
12:03et on dit aux gens
12:03des merdons.
12:03Ils ne vont pas crever.
12:04Ils ne vont pas crever.
12:06On ne peut pas réfléchir comme ça.
12:10Sinon,
12:10on réfléchit comme ça pour tout.
12:12On finance absolument tout.
12:13C'est pas aux Français
12:15de financer le chiffre d'affaires
12:16des cures thermales,
12:17des restaurants,
12:18mais ils provoquent
12:19une activité par un effet
12:21de capillarité.
12:22C'est comme la voiture.
12:25Pendant 60 ans,
12:25on a dit aux Français
12:26acheter des moteurs diesel.
12:28Pendant 60 ans,
12:28on a subventionné le diesel.
12:30Ça coûtait moins cher
12:30de produire un moteur diesel
12:32d'acheter un moteur diesel.
12:33Et d'un seul coup,
12:33on a dit qu'il faut arrêter
12:34le diesel.
12:34Ce n'est pas bien,
12:35la planète, tout ça.
12:36Mais évidemment qu'il faut
12:36aider à la transition.
12:38On ne peut pas dire
12:38du jour au lendemain,
12:38hop, on interdit
12:39ou faire passer le litre
12:40de diesel à 5 euros
12:41en disant aux gens
12:42maintenant démerdez-vous.
12:43Mais évidemment,
12:45mais il faut accompagner
12:47les députés.
12:48Ce n'est pas facile
12:48d'avoir l'idée
12:49d'arrêter de rembourser
12:49pour faire les économies.
12:50Il faut ensuite penser
12:51aux conséquences,
12:51à ce qui va se passer, etc.
12:52Moi, je suis d'accord
12:53avec Charles.
12:53Ils doivent les accompagner,
12:55je pense.
12:55Moi, je suis d'accord
12:55avec Charles.
12:56Quand on a subventionné
12:57comme ça,
12:58qu'on a rendu
12:58toute une industrie dépendante,
13:01on ne peut pas leur dire
13:02paf, maintenant démerdez-vous.
13:0350 ans qui sont sous subvention.
13:03Je suis d'accord,
13:04mais sur le fond,
13:05tu es d'accord
13:05qu'il faut arrêter.
13:07Excusez-moi,
13:07là, on est en train
13:08de discuter,
13:09l'Assemblée nationale,
13:10ils sont en train
13:10de discuter du budget
13:12de la sécurité sociale.
13:13Et en fait,
13:14au départ,
13:14on était tous d'accord
13:15sur qu'il faut réguler
13:16les dépenses de l'État.
13:17Là, on n'a jamais signé
13:18autant de trucs
13:19pour dépenser.
13:21C'est incroyable.
13:21On devait supprimer
13:22un tiers des agences.
13:23Finalement,
13:24on va peut-être supprimer
13:24deux agences sur 432.
13:27Au départ,
13:27tout le monde disait
13:28que les cures thermales,
13:29il faut arrêter.
13:29Alors finalement,
13:30on va quand même laisser 15%
13:31et c'est comme ça pour tout.
13:32Après, il ne faudra pas
13:34se plaindre
13:34de payer des impôts.
13:35Non, il faut faire zéro.
13:37Mais il y a des salariés,
13:37des villes qui en vivent.
13:39La politique,
13:40ce n'est pas juste
13:40faire de la comptabilité
13:41et dire on arrête
13:43de rembourser,
13:43on arrête de rembourser.
13:43Excusez-moi,
13:44il me semblait
13:44que la sécurité sociale,
13:45je veux dire,
13:46quelque part,
13:47c'était pour les soins,
13:48en fait,
13:48pour des choses qui marchaient.
13:50On ne va pas subventionner
13:50un truc dont les bienfaits
13:52ne sont pas prouvés.
13:52Après, c'est excellent
13:53une cure thermale.
13:55Surtout quand c'est remboursé,
13:56formidable.
13:57C'est quand même incroyable.
13:58Maintenant que je sais ça,
14:00c'est fini.
14:01Ça me fait du bien
14:02d'aller faire de la randonnée,
14:03je ne peux pas rembourser.
14:04C'est une prescription.
14:05On va aller chez le médecin,
14:06t'inquiète.
14:07On peut randonner gratuit,
14:08tout simplement.
14:10Apolline Matin,
14:11ce matin sur RMC.
14:12Payez-vous plus d'impôts
14:14qu'avant ?
14:14Selon un sondage Elab,
14:1572% des Français
14:17estiment que les impôts
14:18ont augmenté
14:18sous Emmanuel Macron.
14:19Les Français
14:20qui se sentent
14:20de plus en plus taxés
14:21et pourtant,
14:22ils se trompent
14:23selon notre économiste
14:24Emmanuel Lechypre.
14:26Il y a quand même
14:27une majorité de Français
14:28qui payent
14:30plus d'impôts
14:31chaque année.
14:32Oui,
14:32parce que tout simplement,
14:33ils gagnent plus.
14:34Il faut quand même rappeler
14:35que chaque année,
14:36il y a deux ménages
14:37sur trois
14:38qui gagnent plus
14:39que l'année précédente.
14:40Donc oui,
14:40en euros,
14:40vous payez plus d'impôts.
14:42Mais moi,
14:42je vous parle de pression fiscale.
14:43Est-ce que proportionnellement,
14:44vos revenus aux impôts
14:45ont augmenté plus ou moins ?
14:46Non,
14:46ils n'ont pas augmenté plus.
14:48L'autre conclusion
14:48quand même qu'il faut tirer
14:49de tout ça,
14:50c'est que politiquement,
14:51quand vous pensez
14:52que vous baissez les impôts
14:53et que ça va faire plaisir
14:53à votre électorat,
14:55ce n'est pas vrai.
14:56Parce que les Français,
14:57ils ne se souviennent pas
14:57qu'on a baissé les impôts.
14:59Donc c'est un cadeau fiscal
15:00que leur a fait Emmanuel Macron
15:01et ils ne sont pas
15:03très reconnaissants.
15:04Les Français sont bien agrats.
15:05Politiquement,
15:05on va le dire comme ça.
15:08Alors,
15:08Pierre Rondeau,
15:09économiste,
15:10c'est vrai qu'on a toujours
15:11l'impression
15:11de payer plus d'impôts.
15:12Alors déjà,
15:13un,
15:13si on en paye plus,
15:14c'est qu'on a plus d'argent.
15:15Donc il y a aussi
15:16une question de proportionnalité.
15:17Mais ce qui est sûr,
15:18c'est qu'encore une fois,
15:18le débat sur sentiments,
15:20l'insécurité,
15:21le sentiment,
15:22le concret,
15:23les chiffres
15:24pourraient dire
15:25le contraire
15:26de la réalité.
15:27Là,
15:28on parle d'impôts.
15:28Moi,
15:29je pourrais parler
15:29de pouvoir d'achat
15:30et je vais vous citer
15:30un économiste
15:31qui est intervenu
15:31sur BFM Business,
15:32donc c'est de la maison,
15:33Gilles Raveau,
15:33qui précisait
15:34que le calcul
15:35du pouvoir d'achat
15:36de l'INSEE
15:36n'est pas le bon
15:37par rapport
15:38à la réalité.
15:40Parce que si on prend
15:40un panier de consommation
15:41concret de ce qu'on achète
15:42au quotidien,
15:43ce que ne fait pas l'INSEE,
15:44parce que l'INSEE
15:45prend des moyennes
15:45sur des grands panels,
15:47des grands paniers
15:48qui ne sont pas
15:48la véritable consommation
15:50des Français
15:51et l'INSEE dit
15:52voilà,
15:52votre pouvoir d'achat
15:53a augmenté.
15:54Mais en fait,
15:54si on change
15:55la méthodologie,
15:56si on change
15:56le calcul,
15:57réellement,
15:58le pouvoir d'achat
15:59des Français
15:59a baissé de 4%
16:00depuis 2022.
16:01C'est beaucoup.
16:02Mais bien sûr,
16:03il y a une baisse,
16:04c'est pas que les gens
16:04disent non,
16:05ce n'est qu'un sentiment.
16:06Là,
16:06les chiffres,
16:07encore une fois,
16:08ce n'est pas un sentiment,
16:09c'est une erreur méthodologique.
16:11C'est à cause des prix
16:11qui ont explosé.
16:12C'est des prix
16:12qui ont explosé.
16:13Mais on va dire
16:14non,
16:14mais regardez,
16:15les impôts ont baissé,
16:15donc il y a une amélioration.
16:16Il y a une amélioration,
16:18sauf que peut-être
16:19que des impôts ont baissé,
16:21mais il y a des taxes cachées,
16:23il y a de l'inflation,
16:24il y a le coût de la vie,
16:25il y a l'énergie,
16:26l'électricité,
16:27l'essence,
16:27etc.
16:28Et au final,
16:29concrètement,
16:30le pouvoir d'achat baisse.
16:324% c'est quand même...
16:34Sur 3 ans,
16:34c'est énorme.
16:35Juliette Brian,
16:36c'est ce que vous aussi,
16:36vous avez l'impression
16:37de payer plus d'impôts
16:38depuis Emmanuel Macron.
16:38Rappelons qu'avant,
16:39il y avait François Hollande,
16:40on a aussi payé
16:41beaucoup d'impôts.
16:42Oui,
16:42et puis même Sarkozy,
16:43ce n'était pas brillant non plus.
16:45Juste,
16:45c'est qu'en fait,
16:46je me demande
16:46s'il parle là
16:48sur l'augmentation des impôts,
16:49si on ne parle que de l'impôt
16:50sur les revenus,
16:51je ne sais pas,
16:52impôts fonciers,
16:53ou alors si on parle aussi
16:54de l'innombrable,
16:56les innombrables impôts cachés
16:58qui s'appellent des taxes.
17:00Vous voyez,
17:00on va en parler après,
17:01la taxe sur le bonbon pour moi.
17:02La taxe sur les ordures.
17:04Moi,
17:04j'ai découvert cette année
17:05la taxe des ordures ménagères.
17:06Ça,
17:06ça fait baisser le pouvoir d'achat.
17:07Vous voyez,
17:07si on met un taxe sur télés produits,
17:09sur les avions,
17:10sur le carbone,
17:11sur ci,
17:12sur ça,
17:12ça fait aussi,
17:13ça aussi c'est de la pression fiscale
17:15et ça aussi,
17:15en tout cas,
17:15ça contribue à faire baisser
17:17ton pouvoir d'achat.
17:18Donc,
17:19qu'est-ce qu'on veut dire exactement
17:20sur l'impôt n'a pas vraiment augmenté ?
17:23C'est un peu,
17:23tu vois,
17:24tu dis,
17:25ce n'est pas qu'un sentiment,
17:26c'est la réalité.
17:26C'est comme l'insécurité.
17:28Moi,
17:28je suis désolée,
17:29on sent bien
17:30qu'au quotidien,
17:31notre pouvoir d'achat
17:32n'est plus le même,
17:33qu'il baisse,
17:34qu'on a beaucoup plus de pression
17:35qu'avant
17:36et je ne pense pas
17:37que les Français se trompent.
17:38On n'a qu'à leur dire
17:38oui,
17:39mais regardez les chiffres,
17:40en fait,
17:40ce que vous ressentez est faux.
17:42Je trouve ça insupportable,
17:43encore une fois.
17:44C'est la même chose pour moi.
17:45Élise Goldfarb,
17:45vous nous le disiez au début de l'émission,
17:47vous avez un petit problème fiscal.
17:48Moi,
17:49je suis absolument dévalisée
17:51par les impôts et les taxes
17:53et je pense qu'il va falloir
17:55quand même réfléchir
17:56au niveau du Parlement
17:58aux entrepreneurs comme moi,
18:00c'est-à-dire les TPE et les PME
18:01qui sont taxés
18:02comme des multinationales,
18:04en fait.
18:05Des vaches à lait.
18:06Comment ?
18:06Comme des vaches à lait.
18:07Des vaches à lait
18:07et je n'ai pas les moyens,
18:08je suis taxée à 60%.
18:09C'est-à-dire que
18:09entre l'impôt sur les sociétés,
18:11l'impôt sur le revenu,
18:12ma taxe d'habitation,
18:15la cotisation
18:15pour ses entreprises,
18:16la TVA.
18:17La TVA,
18:18mais la TVA,
18:19l'URSSAF.
18:19Là,
18:20j'ai découvert
18:20la taxe des ordures ménagères
18:21dans mon appart.
18:22C'est pas celle
18:22parce que c'est sur les
18:26trois dernières années.
18:27Le proprio se réveille
18:28comme ça en mode
18:28tu vas me payer ça.
18:29Et en fait,
18:30si vous voulez,
18:31c'est horrible.
18:31Moi,
18:32aujourd'hui,
18:32je vais dans une banque
18:32pour acheter un appartement.
18:34Personne ne me prête
18:35parce qu'ils disent
18:36mais en fait,
18:37t'as rien à la fin de l'année.
18:38Tu n'as rien de concret
18:41parce que là,
18:42je suis obligée
18:42de vivre en frais
18:43si vous voulez.
18:44Si vous entendez
18:45de vos voitures
18:47de détoches
18:47de 4 000 euros
18:48la semaine,
18:49ça,
18:50je vais vous dire
18:51bien sûr,
18:52ce n'est pas un signe
18:54de bonne gestion.
18:55Je gagne quand même
18:55de l'argent.
18:56Je ne gagne pas assez
18:59d'argent
18:59pour le faire fructifier.
19:02Je gagne de l'argent
19:03pour kiffer
19:03mais je ne gagne pas
19:04d'argent pour acheter.
19:06Mais au lieu de payer
19:064 000 euros
19:07un grain de raisin,
19:08vous allez mieux
19:08le mettre sur une assurance vie.
19:10Je ne me plains pas.
19:11Je ne vais pas me plaindre.
19:12Je suis ultra privilégiée
19:13et il n'y a pas de problème.
19:14Mais je suis taxée.
19:16Les gens ne se rendent pas compte.
19:17Enfin,
19:17si,
19:17je pense qu'ils s'en rendent compte
19:18parce que les boulangers,
19:20mes copains qui sont dans la restauration,
19:21tout le monde me disent
19:22mais quand est-ce
19:23qu'on va pouvoir kiffer en fait ?
19:25Et je ne me dis pas
19:26les impôts ont augmenté.
19:27J'ai toujours payé
19:28autant d'impôts.
19:29Je ne vois même pas
19:30si ça baisse ou si ça monte
19:31parce que de toute façon,
19:32je suis bouffée.
19:34Et l'URSSAF
19:34que tu payes l'année d'après,
19:35c'est-à-dire
19:36si une année,
19:36tu gagnes très bien.
19:37Vu que tu rembourses
19:38l'année d'après,
19:38si l'année d'après,
19:39tu gagnes moins bien,
19:40tu es ruinée.
19:41J'ai eu ça moi,
19:42il y a un an,
19:43ça a failli couler ma boîte.
19:45Et en fait,
19:45c'est très dur aussi
19:47qu'on ne réfléchisse pas
19:48aux cas particuliers
19:49des entrepreneurs.
19:50Et c'était une des promesses
19:51de Macron,
19:52poitre, poitre, camembert.
19:53Oui, ce n'est pas la seule.
19:54Nous en avons déjà
19:55beaucoup parlé
19:55dans cette émission.
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