[#Journal] Le 19H30 du 07 Août 2025
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00:00Vous êtes sur GMT TV, c'est l'heure de votre journal, mesdames et messieurs, bonsoir.
00:20Vague de soutien politique à l'endroit de Joïsila Fittin Tsegui après sa suspension de l'équipe dirigeante du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité.
00:29Nous en parlerons dans ce journal.
00:31Nous ouvrons donc cette édition d'information en politique avec cette suspension à titre conservatoire du secrétaire exécutif adjoint du RPM,
00:40Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, après qu'il ait critiqué l'union démocratique des bâtisseurs.
00:46Une décision radicale qui interroge sur l'évolution idéologique du parti fondé par Alexandre Baroch-Ambrier.
00:54L'analyse.
00:54C'est une sanction aussi brutale que révélatrice, se tomber comme un couperet sur la scène politique nationale.
01:01Le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité, dirigé par Alexandre Baroch-Ambrier,
01:06a suspendu l'un de ses cadres, Joyce Lafitte Nsegui,
01:09pour avoir exprimé publiquement des critiques à l'encontre de l'union démocratique des bâtisseurs, un parti allié.
01:15Ce communiqué disciplinaire, signé le 5 août 2025 par le président intérimaire Jean-Robert Goulangana,
01:21vise celui qui occupe les fonctions de secrétaire exécutif adjoint, chargé de la communication et des relations extérieures,
01:27et qui est le visage du parti dans le 5e arrondissement de Libreville lors des prochaines élections.
01:33Le motif ?
01:34Un simple message publié sur Facebook, dans lequel Joyce Lafitte Nsegui dénonçait la reconversion politique express
01:40d'ancien dignitaire du parti démocratique gabonais au sein de l'UDB.
01:44À la guerre comme à la guerre, si les candidats de l'UDB sont des anciens pédégistes réformés,
01:48nous allons leur rappeler pourquoi nous nous sommes battus dans l'opposition toutes ces années,
01:53sans peur et avec conviction.
01:55Nous n'allons pas reconstruire le Gabon avec ceux qui l'ont détruit, écrivait-il.
02:00Il s'interrogeait aussi.
02:01Hier, ancien candidat d'Ali Bongo Andimba et aujourd'hui candidat de Brice Clotère Oligu Nguema,
02:06où est l'arnaque ?
02:07Ce propos, tenu sur un ton direct mais fidèle à la ligne idéologique que le RPM a revendiqué jusqu'alors,
02:13à savoir combattre ceux qui ont plongé le pays dans le marasme économique,
02:17a pourtant suffi pour que le parti décide de l'écarter sans délai.
02:21Une réaction perçue comme disproportionnée et motivée non par la défense de la cohésion partisane,
02:26mais par le désir d'éviter de froisser de nouveaux partenaires politiques.
02:30La position de Joyce Lafitte Nsegui, loin d'être une sortie solitaire,
02:33illustre au contraire un attachement profond aux idéaux qui avaient façonné la posture d'alternance 2023.
02:39Le combat contre le système PDG et ses figures de proue, responsables du délitement institutionnel du pays,
02:45était au cœur de cette dynamique politique incarnée par Baro Chambrier et d'autres,
02:49aujourd'hui arrivés aux affaires.
02:52Comment comprendre alors que ce même parti, autrefois bastion de l'opposition,
02:56choisisse aujourd'hui de taire toute critique contre des individus jadis décriés,
03:00au nom d'une alliance électorale de circonstances ?
03:03Le RPM semble désormais prêt à sacrifier ses principes sur l'autel du calcul politicien.
03:08Ce revirement s'apparente à un reniement de l'engagement qui avait suscité l'espoir
03:12parmi les électeurs déçus par les vieilles pratiques politiques.
03:16En se désolidarisant publiquement de Joyce Lafitte Nsegui,
03:19le RPM affiche une dérive inquiétante.
03:22Il ne s'agit plus seulement de défendre une ligne stratégique,
03:24mais de faire taire toute voix dissonante,
03:26même quand celle-ci incarne les valeurs fondatrices du mouvement.
03:29Une telle attitude laisse penser que la discipline partisane est désormais
03:33synonyme d'alignement aveugle, de soumission tactique, voire de trahison morale.
03:38Cette mise au pas entame gravement la crédibilité du parti
03:41et ouvre une brèche sur son manque de cohérence idéologique.
03:45Plus grave encore, cette affaire révèle une crise morale profonde
03:48au sein du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité.
03:51Un parti politique censé incarner l'alternance
03:53ne peut durablement se construire en sacrifiant ses plus fervents défenseurs
03:57au nom de l'opportunisme.
03:58La sanction infligée à Joyce Laffitte Nsegué,
04:01loin de renforcer le parti, en souligne la faiblesse,
04:04celle d'un mouvement qui peine à concilier stratégie électorale
04:07et fidélité à ses convictions.
04:10Dans ce contexte, la vague de soutien exprimée par des acteurs politiques
04:13de tous bords en faveur de Joyce Laffitte Nsegué
04:16est à la fois un signal d'alarme et un acte de résistance,
04:20celle d'une démocratie encore fragile
04:21où le courage politique mérite mieux que l'exclusion.
04:25Cette décision du RPM, je vous le disais en titre,
04:28a donc suscité une vague d'indignation dans l'opinion publique
04:32et au sein d'une partie de la classe politique,
04:35certains regrettant le renoncement du RPM à ses convictions.
04:39La suspension de Joyce Laffitte Nsegué,
04:42secrétaire exécutif adjoint du Rassemblement pour la Patrie
04:44et la modernité, continue de provoquer une onde de choc
04:48au sein de la classe politique et sur les réseaux sociaux.
04:51Sanctionné pour avoir critiqué l'investiture d'anciens pédégistes
04:53par l'Union démocratique des bâtisseurs,
04:55parti allié au RPM,
04:57il voit affluer des messages de soutien dénonçant
04:59une atteinte à la liberté d'expression
05:01et un reniement des principes affichés
05:03lors du dialogue national inclusif.
05:05Depuis l'annonce de la mesure conservatoire à son non-contre
05:08le 29 juillet 2025,
05:10les réactions ne faiblissent pas.
05:11Du simple citoyen aux figures politiques nationales,
05:13nombreux sont ceux qui expriment leur solidarité.
05:16Pour Peter Stéphane Asaglay,
05:18le message est simple.
05:19Courage mon frère, Joyce Laffitte.
05:21Même ton du côté d'Ange-Kevin Dzigou,
05:23secrétaire exécutif du Front démocratique socialiste
05:25et candidat aux élections législatives
05:27dans le 6e arrondissement de Libreville.
05:30Tiens bon, l'injustice ne gagne jamais sur la durée.
05:33Un internaute résume l'amertume générale.
05:36Même les jeunes n'aiment pas ce qu'ils disent.
05:38Le fond de leurs pensées.
05:40L'expression du sous-développement mental
05:42que Dieu te garde et t'accompagne.
05:45D'autres réagissent avec ironie ou incompréhension.
05:48Tariq Abdoulaziz s'interroge.
05:50Quoi, c'est le PDG qui finance le RPM ?
05:52Ils ne sont plus avec les bâtisseurs ?
05:54Non, ça.
05:55Même scepticisme du côté de Dito Maggio.
05:58Le PDG au pouvoir n'a pas l'intention de vous passer le relais.
06:01Pour Will Sima, la question touche à la sincérité
06:04et au rapport à la base militante.
06:06Si les vôtres ne doivent pas être sincères avec vous,
06:08qui doit l'être ?
06:10Tiens bon, très cher frère Joyce Lafitte.
06:13Les anciens ont parfois du mal à nous comprendre.
06:15Mes grands-pères disaient souvent
06:17« Il est mieux de savoir avec qui l'on marche
06:19que de découvrir avec qui on a fait chemin. »
06:22Une autre internaute dénonce un geste politique ingrat.
06:24Avec tout le travail qu'il abat au RPM,
06:28il n'a pourtant rien dit d'aussi grave.
06:30De courage, Joyce.
06:31Pour sa majesté Labigon,
06:33cette affaire dépasse la simple querelle interne.
06:35Tu es un leader et non un dealer.
06:38Que Dieu te garde.
06:39Dans l'opinion, la sanction est perçue comme un mauvais signal,
06:42surtout dans un contexte où la majorité présidentielle
06:44affiche un discours de rupture
06:46avec les pratiques de l'ancien régime.
06:48Beaucoup s'interrogent sur la cohérence d'un RPM qui,
06:51tout en se disant engagé pour la refondation politique,
06:53punit un de ses cadres pour avoir exprimé une position partagée
06:56par une partie de la base militante et de l'opinion nationale.
07:00À quelques semaines des législatives et locales,
07:02cette vague de soutien à Joyce Laffitte
07:04pourrait bien transformer une sanction interne
07:06en affaires politiques nationales,
07:08mettant en lumière les tensions, les contradictions
07:10et les calculs qui travaillent la majorité présidentielle.
07:15C'était lors d'une interview accordée à Gabon Media Time,
07:18l'ancien ministre de la Défense
07:19et par ailleurs président du Regard, Mathias Otunga,
07:24a regretté la trop grande diversité des tendances
07:27au sein du parti présidentiel, l'UDB,
07:31à qui il a par ailleurs toutefois réaffirmé son soutien.
07:34Invité de l'émission Le Canapé rouge ce lundi 4 août 2025,
07:40l'ancien ministre est président du Rassemblement des Veilles Gabonais
07:43pour l'action, la restauration et le développement.
07:46Mathias Otunga Ossibadjo s'est exprimé sans détour
07:49sur les raisons du refus de son parti
07:51de fusionner avec l'Union démocratique des bâtisseurs, UDB.
07:56Il dénonce une logique de rassemblement
07:58sans cohérence idéologique.
07:59Dans un échange franc et sans langue de bois
08:02avec Morel Monjo Muega,
08:04rédacteur en chef de Gabon Media Time
08:06et présentateur de l'émission Le Canapé rouge,
08:08l'ancien ministre Otunga Ossibadjo
08:10est revenu sur le positionnement de son mouvement
08:13« Regarde face à la montée puissante de l'UDB »,
08:16parti politique adossé au président de la République gabonaise,
08:19Brice Clotère Oligu Nguema.
08:22Interrogé sur le refus de son parti
08:23de rejoindre cette plateforme politique,
08:26l'ancien député a été catégorique.
08:28« C'est dans notre ADN, nous n'aimons pas la pensée unique »,
08:31a-t-il martelé, pointant du doigt
08:33l'absence de lignes idéologiques claires
08:35au sein de l'Union démocratique des bâtisseurs.
08:37« L'UDB devient fourre-tout et je pense que ça va être l'immobilisme
08:46ou alors ça va être des crises internes en n'en plus finir.
08:50Parce que tout le monde est venu là, chacun avec son idée,
08:54chacun avec son orientation politique,
08:56juste pour l'aide-motiv de soutenir le président. »
09:01Selon lui, cette agrégation tous azimuts pourrait se retourner
09:05contre l'efficacité même de l'action publique.
09:07« Je pense que ça va être l'immobilisme
09:09ou alors des crises internes en n'en plus finir. »
09:13Face à ce qu'il qualifie de magma,
09:15le président du regard de ce vœu lucide.
09:18Il préfère maintenir son autonomie
09:20tout en continuant à alimenter directement
09:22la réflexion du chef de l'État.
09:24« Nous continuerons à donner nos idées au président directement. »
09:28Une façon de marquer sa différence sans rompre avec la dynamique actuelle.
09:33Cependant, Mathias Outunga Ousibadjo ne ferme pas la porte à des alliances futures.
09:38« Si au sortir des élections, il y a un programme commun que l'on peut partager,
09:42on agira. »
09:44A-t-il précisé en fin d'entretien,
09:46laissant entendre que la cohérence programmatique
09:48primera toujours sur les logiques de positionnement politique.
09:51Dans un contexte électoral où l'UDB apparaît comme le principal creuset des soutiens
09:56à Brice-Clauter-Oligu-Nguema,
09:59la posture du regard illustre les tensions latentes
10:01entre logiques d'adhésion massive et besoins de structuration idéologique.
10:07Parlons économie, avec la trop grande dépendance du Gabon
10:10au secteur pétrolier, au bois et au manganèse,
10:14trois produits qui ont représenté jusqu'à 97% des ventes du pays en 2024.
10:19Malgré de nombreux discours prônant la diversification économique,
10:23le Gabon reste encore largement dépendant de ses ressources naturelles traditionnelles.
10:28La récente note de conjoncture de la Banque mondiale
10:30révèle que les exportations gabonaises en 2024
10:34reposent toujours sur un trio bien connu,
10:37pétrole, manganèse, bois.
10:39Ces produits représentent à eux seuls
10:41près de 97% des ventes à l'international,
10:44une tendance qui confirme l'inertie persistante
10:47du modèle économique gabonain.
10:50Le pétrole conserve une position dominante,
10:52représentant plus de 65% des exportations totales du pays cette année.
10:57Pourtant, cette rente reste fragile.
11:00La chute des cours à partir de 2022
11:02a significativement réduit les recettes d'exportations.
11:05Si le secteur pétrolier donne des signes de stabilisation,
11:09les risques liés à la volatilité sur les marchés mondiaux démeurent.
11:12Le manganèse et le bois, après avoir souffert de perturbations logistiques,
11:17notamment ferroviaires, connaissent quant à eux une reprise notable
11:21et pèsent désormais près d'un tiers des exportations.
11:24Les autres produits, huile de palme, or, caoutchouc, poisson,
11:28ne reposantent en somme que 3% des exportations gabonaises,
11:32soulignant le faible poids des secteurs dits alternatifs.
11:36Ce déséquilibre structurel rend l'économie nationale vulnérable
11:39au choc extérieur et ralentit la capacité de résilience.
11:44Ce constat devrait pousser les autorités à intensifier les efforts
11:48en faveur d'une diversification VL en soutenant les filières
11:51à forte valeur ajoutée, notamment l'agriculture, le tourisme,
11:56les TIC et les énergies renouvelables.
12:00En société, les populations de Marseille II,
12:03dans le deuxième arrondissement de la commune d'Acanda,
12:05qui sont dans une procédure judiciaire avec une société civile immobilière
12:10depuis plusieurs années déjà,
12:13dénoncent une forme d'immobilisme de la part des autorités.
12:18C'est une affaire qui continue de tenir en haleine
12:20les populations de Marseille II dans le deuxième arrondissement
12:23de la commune d'Acanda.
12:25En effet, plus de 8 mois après notre grand reportail
12:27sur le litige foncé qui oppose plus de 500 familles
12:30à la société civile immobilière de nommer SCI Avorbam,
12:34la situation demeure explosive.
12:37Nous sommes là depuis de longues années.
12:39Moi qui suis chez Précatier, je suis là depuis 1976.
12:43On a construit, il n'y avait pas de titre foncier.
12:46En 2011, c'est là où apparaît le titre foncier,
12:51la SCI Avorbam.
12:53Et ce titre foncier a été mal fait.
12:56Cette affaire qui date de 2007 a connu plusieurs rebondissements
13:00au plan judiciaire.
13:01Au plan politique, l'arrivée au pouvoir des militaires en 2023
13:05a vu le gouvernement mettre fin aux activités de plusieurs SCI
13:08dans l'optique de reprendre la main sur le foncier.
13:12Si les populations de Marseille II l'avaient vécu
13:14comme un début de solution à leur situation,
13:17il n'en est rien à ce jour.
13:18Et ce n'est pas la descente du ministre de l'Habitat
13:21sur les lieux qui a pu changer la donne.
13:23Nous sommes au tribunal depuis de longues années.
13:28Et là, pour le moment, nous sommes maintenant au Conseil d'État.
13:32Il a envoyé le ministre, le ministre a envoyé,
13:38le ministre général, on a tout fait,
13:41toutes les parties là-bas, jusqu'à présent, sans fuite.
13:44Une affaire suspendue à la décision du Conseil d'État
13:47des populations au bord des nerfs
13:49qui trouvent désormais un dernier espoir
13:51dans l'intervention du chef de l'État.
13:53Et là, ils sont revenus, là,
13:55on a notifié toute la population.
14:01Ça, le maire, toujours sans fuite.
14:03Alors, monsieur le président,
14:06nous vous demandons,
14:08encore, s'il vous plaît,
14:11annuler ce titre français
14:12pour qu'on en parle plus,
14:14pour que la population vit en paix.
14:16Notons qu'à l'époque, déjà, nous avions donné la parole
14:18à S.E. Yavorbam,
14:20qui avait fustigé l'attitude des populations.
14:23Et rappeler que le titre de propriété
14:25qu'elle détient avait été délivré
14:27conformément à la procédure de l'administration domaniale.
14:30Le chiffre du jour, il s'agit de 19,
14:34c'est le nombre de mois impayés
14:36de primes de gratuité réclamées par les employés
14:39de la Sogatra,
14:41membre du syndicat des conducteurs et techniciens psychothèques.
14:44Le verbatim nous vient d'un club Billy Binze,
14:47président de Ensemble pour le Gabon.
14:50Ils n'ont peut-être pas menti.
14:52Peut-être, chacun a-t-il entendu ce qu'il espérait.
14:55Lorsqu'il disait « restauration des institutions »,
14:58il fallait entendre « retour à l'ordre ancien »,
15:01que chacun se conduise donc en conséquence.
15:04C'est la fin de ce journal.
15:06Merci de nous avoir suivis.
15:08Je vous donne rendez-vous demain à la même heure
15:10pour une nouvelle édition d'information.
15:12Retrouvez GMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
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