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[#Journal] Le 19H30 du 31 Août 2025

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00:01Ravie de vous retrouver ce dernier jour du mois d'août pour le journal de 19h30 sur JMT TV.
00:21La mairie de Libreville poursuit son opération d'embellissement de la ville et cette fois ce sont les commerces anarchiques de IAI qui sont, dont le viseur.
00:31Nous verrons les réactions des concernés dans ce journal.
00:33Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bienvenue.
00:36En nouveau cette édition, dont le cinquième arrondissement de Libreville où les commerçants installés sur les trottoirs sont sommés de dégâts perdent les lieux avant le passage des engins de la mairie.
00:45Reportage.
00:46Dans la continuité de ces opérations d'embellissement de l'espace public mené dans la capitale, la mairie de Libreville entend bientôt s'attaquer aux occupations anarchiques de l'axe IAI-OPT.
00:58Les commerçants installés sur le linéaire ont reçu la visite des équipes municipales, lesquelles ont procédé aux marquages habituels.
01:06Cependant, une question revient sans cesse. Où reloger ces personnes ?
01:11On ne voit rien. On a dit qu'on construit le marché là-bas. Et depuis qu'ils ont dit qu'on construit le marché, il n'y a pas eu de recensement.
01:20Il faut aller chez le chef du quartier. Quel chef du quartier ? On ne connaît même pas qui est le chef du quartier à Minoube et comment le marché va se passer.
01:27Si on construit le marché, on devait construire le marché d'abord pour les commerçants d'IAI avant que les autres ne viennent.
01:32On devait d'abord nous recenser en premier lieu. Mais on ne voit personne. On construit le marché et le jour que le marché serait prêt.
01:41Et c'est ce qui s'est passé à la zone industrielle. Quand le marché est fini, il paraîtrait qu'il y avait les femmes des policiers, les femmes des agents, les ceux-ci.
01:53Ils prennent même leurs parents depuis, depuis, depuis. Ils les mettent là-bas. Et nous, notre place était où ?
01:58Ici, comme dans tous les marchés, ce sont de nombreuses familles qui tentent de s'en sortir à travers les gains générés par leur commerce.
02:06Mais pour les riverains, ces opérations de déguerpissement sont un mal nécessaire.
02:11C'est une bonne chose, surtout en venant du président de la République, le chef de l'État, c'est une très bonne chose.
02:18Mais, vous savez, le laxisme s'est installé au Gabon depuis 64 ans.
02:23Et les gens ont des problèmes pour laisser les vieilles habitudes. C'est une bonne chose.
02:27Mais, ce que nous nous constatons, ou moi, ce que je constate, c'est-à-dire, lorsque le plus souvent, ces personnes de la mêlée arrivent,
02:36ils les enlèvent de là, 10 minutes après, ces personnes-là reviennent.
02:40On a comme l'impression que c'est entretenu par le pouvoir aussi, eux-mêmes.
02:44C'est un peu ça, le problème. Parce que lorsqu'ils sont des guerres pides, là, vous voyez, la situation est fluide.
02:49On passe tranquillement, sans souci.
02:50Mais, quelques heures après, ils reviennent. Ils viennent encore s'installer anarchiquement.
02:55Oui, c'est conseillé par nous.
02:57C'est conseillé par nous-mêmes. C'est nous-mêmes qui le faisons.
03:01Un avis qui est loin de faire l'unanimité.
03:04Et nous voulons bien se marcher. Mais seulement, l'État gabonais est en train de prendre des décisions sans notre consentement.
03:13Nous demandons que, quand il y a quelque chose à faire pour les commerçants, qu'ils viennent au moins.
03:19Un interlocuteur vienne nous voir. Et quand il viendra nous voir, nous allons discuter.
03:24Nous pouvons donner. Nous donnons aussi notre avis.
03:26Mais ce n'est pas décider. Ils décident. Nous allons construire Aminoubé. Nous allons construire la zone industrielle.
03:32Est-ce que les commerçants sont pour ?
03:34Les commerçants ne sont pas pour.
03:36Voici les marchés qu'ils ont construits ici.
03:38Et ce marché-là. Personne n'est allé là-bas.
03:41Nous voulons le site de l'OPT comme marché.
03:45On enlève les vieilles voitures.
03:47C'est une grande barrière. C'est tellement grand que ça peut contenir tous les commerçants.
03:52Autant que nous sommes.
03:53Le site de l'OPT, c'est ce que nous voulons. Au lieu d'aller à Sauvog.
03:58Non. Nous ne sommes pas là pour ça.
04:01Qu'on enlève les vieilles voitures à l'OPT.
04:03On en débarrasse tout ça. Et qu'on nous construit notre marché dans l'OPT dedans.
04:07Il y a un site. Un site. Il est tellement grand qu'il peut bien contenir un marché.
04:11Quoi qu'il en soit, le compte à rebours est désormais lancé pour ces opérateurs économiques
04:15qui doivent désormais trouver d'autres espaces pour écouler leurs marchandises.
04:20En économie selon la Direction générale de l'économie et de la politique fiscale,
04:24la production pétrolière a connu une baisse de 5% au premier trimestre de cette année en glissement annuel.
04:29Iris Obanga.
04:30Au terme du premier trimestre 2025, la production pétrolière du Gabon a reculé de 5% en glissement annuel,
04:38selon les chiffres de la Direction générale de l'économie et de la politique fiscale,
04:42une baisse attribuée principalement à des perturbations techniques persistantes,
04:46notamment l'indisponibilité d'équipements stratégiques.
04:48La production s'est établie à 2,87 millions de tonnes, soit 20,9 millions de barils entre janvier et mars 2025,
04:56contre 2,99 millions de tonnes à la même période en 2024.
05:00Une contraction de 4,1% sur un an qui s'explique par des défaillances récurrentes sur les compresseurs,
05:06générateurs et pipelines freinant les capacités opérationnelles des opérateurs.
05:11Dans le sillage de cette tendance, les opérations de brut ont chuté de 9,9%,
05:15passant de 2,83 millions de tonnes fin mars 2024 à 2,55 millions de tonnes en 2025.
05:22Un niveau qui reflète à la fois la baisse de production et la faiblesse de la demande internationale.
05:28Côté prix, le Brent s'est négocié en moyenne à 75,6 dollars par baril au premier trimestre 2025,
05:34contre 83,2 dollars par baril un an plus tôt, soit un recul de 9,1%.
05:40Le brut gabonais a suivi la même tendance avec une moyenne de 74,1 dollars par baril en baisse de 8,6% sur un an.
05:48Cette contraction des volumes et des prix compliquent l'équation budgétaire du pays, largement tributaire des recettes pétrolières.
05:54Toutefois, le taux de change favorable, 623,5 francs CFA par dollar contre 604,1 francs CFA par dollar en 2024,
06:03permet de limiter partiellement l'impact sur les revenus en monnaie locale.
06:06Reste que la baisse cumulée de la production et des exportations alimente les inquiétudes sur la capacité du secteur
06:11à soutenir la croissance économique et les finances publiques en 2025.
06:16Une situation qui plaide pour une accélération des investissements en maintenance et en modernisation des installations
06:21afin de stabiliser la production.
06:24Les chiffres du cadrage macroéconomique 2026-2028 mettent en lumière un tableau préoccupant
06:31de la soutenabilité de la dette publique gabonaise. Les détails.
06:34Alors que le président Brice Cotteroli-Ginguema a rappelé à l'issue du Conseil des ministres du 12 août
06:40que la soutenabilité de la dette publique constitue une ligne rouge à ne pas franchir,
06:44les chiffres du cadrage macroéconomique 2026-2028 dressent un tableau préoccupant.
06:50Le ratio d'aide PIB passerait de 44% en 2025 à 60,4% en 2026,
06:55puis 72,6% en 2027 avant de redescendre à 70,9% en 2028, franchissant ainsi le seuil prudentiel fixé par la CIMAC.
07:05Selon le document gouvernemental, la dette extérieure brute grimperait à 4.313,5 milliards de francs CFA en 2025
07:11à 7.336,1 milliards de francs CFA en 2028, soit une augmentation de plus de 70% en trois ans.
07:19Cette trajectoire interne sur la cohérence entre le discours présidentiel et la réalité budgétaire
07:24dans un contexte mondial marqué par la hausse des taux d'intérêt.
07:27Cette progression rapide alourdit mécaniquement la charge du service de la dette et réduit les marges de manœuvre budgétaire.
07:33Chaque franc emprunté aujourd'hui est un franc à rembourser demain, avec intérêt.
07:37Or, cette montée en puissance de l'endettement n'est pas compensée par un choc massif d'investissements productifs.
07:43Les ressources propres consacrées aux investissements publics, la franc n'a 314,1 milliards de francs CFA par an,
07:48loin des niveaux requis pour transformer structurellement l'économie.
07:52Entre promesses de projet et réalité des finances publiques, le cadresse budgétaire lui-même met en garde.
07:57L'accumulation de nouveaux emprunts extérieurs pourrait rapidement accroître la vulnérabilité du pays
08:02face aux aléas économiques et financiers.
08:04Autrement dit, l'endettement croit plus vite que la capacité réelle de l'économie à générer de la richesse pour le rembourser.
08:10Cette contradiction illustre le dilemme du gouvernement,
08:13financer de grands projets pour impulser la croissance tout en évitant que la dette ne devienne insoutenable.
08:18Mais à défaut d'une réforme fiscale vigoureuse et d'une gestion rigoureuse des dépenses,
08:22le risque est grand, que la dette serve moins à servir qu'à combler des déficits courants.
08:26Avec une économie dépendante du pétrole, une chute des prix ou un recul de la production
08:30compromettrait la capacité de remboursement.
08:33Les créanciers pourraient alors exiger des ajustements budgétaires brutaux,
08:36coupes dans les dépenses sociales, gel de salaire public, réduction de subventions,
08:40qui iraient à l'encontre de l'engagement présidentiel de protéger les populations vulnérables.
08:45En somme, la sédonabilité de la dette reste un objectif affiché au sommet de l'État.
08:49La dynamique actuelle interroge sur la crédibilité de cet engagement.
08:52Plus qu'un slogan, elle suppose un effort immédiat de réforme, de discipline budgétaire et de transparence
08:57pour éviter que le Gabon ne s'enferme dans un cercle fichu de dépendance financière.
09:03Dans la suite de ce journal, l'association SOS Tabagisme Gabon a, dans un récent communiqué,
09:08fait un plaidoyer pour l'application effective et stricte de la loi anti-tabac.
09:13Commentaire.
09:14L'association SOS Tabagisme Gabon, qui milite contre la consommation de tabac,
09:19monte au créneau et plaide pour l'effectivité de la loi anti-tabac adoptée le 21 août 2013 par le Gabon.
09:25Un appel à l'action lancée envers les autorités,
09:27devant l'urgence de réduire le nombre de consommateurs de tabac au sein de la population.
09:3212 ans après avoir ratifié la Convention cadre de l'Organisation Mondiale de la Santé, OMS,
09:37la loi anti-tabac peine à produire ses effets sur le terrain.
09:40SOS Tabagisme, par ce plaidoyer, déplore cette timide application en dépit des textes existants,
09:46alors que les adolescents sont les plus exposés à la consommation.
09:50Chaque jour, un jeune sur dix s'initie au tabagisme,
09:53six jeunes sur dix fument de manière régulière,
09:56a prévenu Anthony Mbankogo, président de SOS Tabagisme Gabon.
10:00Une non-application favorisant les risques d'expansion industrielle.
10:04Plusieurs décrets d'application pouvant contrer ce phénomène attendent encore d'être mis en œuvre,
10:08notamment le décret numéro 0-287 interdisant de fumer dans les lieux publics,
10:14le décret numéro 0-284 sur le conditionnement et l'étiquettage des produits du tabac,
10:20ainsi que celui numéro 0-339 instituant la Commission nationale de lutte contre le tabagisme sur le terrain.
10:28Le constat est tel que les services hospitaliers révèlent une progression des pathologies
10:32et une augmentation de décès liés au tabac.
10:35Une situation qui ne semble pas avoir le bout du tunnel.
10:37En effet, il nous revient de source sûre qu'une nouvelle usine de fabrication du tabac
10:42compte s'implanter dans notre pays, a confié Anthony Mbankogo, président de SOS Tabagisme Gabon.
10:48SOS Tabagisme Gabon appelle le gouvernement au respect et à l'application de ses engagements internationaux.
10:54La mise en application de ces dispositions, dont l'initiative Administration sans tabac,
10:58lancée en juin 2024, permettra de protéger efficacement la santé des populations
11:02et particulièrement la jeunesse contre ce poison.
11:05Martèle le président de SOS Tabagisme Gabon aux autorités compétentes de prendre la mesure de l'urgence
11:11afin de protéger sa population de la consommation du tabac.
11:14En santé, dans un rapport publié le 22 août, l'OMS, Organisation mondiale de la santé,
11:19indique que la productivité d'un travailleur baisse de 2 à 3% sous une température supérieure à 20 degrés Celsius.
11:26Un travailleur qui l'exerce une activité physique ou intellectuelle voit sa productivité baisser sous l'effet de la chaleur.
11:35Selon l'Organisation mondiale de la santé, dès que la température dépasse 20 degrés Celsius,
11:40chaque degré supplémentaire entraîne une diminution de 2 à 3% de l'efficacité.
11:45Une statistique alarmante qui invite les entreprises à repenser leurs conditions de travail face aux épisodes de chaleur croissants.
11:52Le rapport Climate Change and Workplace Heat Stress, publié le 22 août 2025 par l'OMS et l'Organisation météorologique mondiale,
12:02met en garde contre l'impact direct du changement climatique sur les travailleurs.
12:06L'augmentation des températures réduit considérablement les performances, provoquant fatigue,
12:12baisse de concentration et risque pour la santé.
12:14Le stress thermique sur le lieu de travail est désormais un défi sociétal mondial
12:19qui ne concerne plus seulement les pays proches de l'Équateur,
12:22comme l'a montré la récente vague de chaleur en Europe, a souligné le secrétaire général adjoint de l'OMM.
12:29En Afrique, où la majorité des ouvriers travaillent en extérieur,
12:32l'exposition à la chaleur devient un problème sanitaire et économique.
12:37Nombre d'employeurs, davantage préoccupés par leurs marges, minimisent ce danger.
12:42Pourtant, rappel, l'OMMM, la protection des travailleuses et des travailleurs contre la chaleur extrême
12:48est non seulement un impératif sanitaire, mais aussi une nécessité économique.
12:53Sans mesures adaptées, les entreprises s'exposent à une baisse durable de productivité.
12:57Face à ce constat, les institutions internationales appellent à mettre en place des politiques adaptées à chaque secteur.
13:03Agriculture, pêche, construction ou administration, ventilation des locaux,
13:08ajustement des horaires et équipements de protection figurent parmi les solutions envisagées.
13:14Plus que jamais, l'adaptation des conditions de travail apparaît comme un enjeu central
13:18pour protéger la santé des employés et préserver les économies nationales.
13:22Dans la rubrique chiffre verbatim de ce dimanche 31 août, le chiffre est 13,3%.
13:28C'est le taux de croissance du secteur transport au premier trimestre 2025.
13:31La source est la note de conjoncture sectorielle de la Direction générale de l'économie et de la politique fiscale.
13:37Le verbatim, quant à lui, est de Joseph Laponset Essingone, président de EPC, la source et AGP.
13:44Le processus électoral actuel est organisé par les mêmes personnes,
13:47comme si l'on était encore sous le régime de la transition,
13:50sans tenir compte des insuffisances relevées lors de l'élection présidentielle.
13:54C'est sur ces mots que prend enfin ce journal.
13:56Merci à vous de l'avoir suivi.
13:57Bonne suite des programmes sur GMT TV.
13:59Bonsoir.
14:29Merci.
14:30Merci.
14:59Merci.
15:00Merci.
15:29Merci.
15:30Merci.
15:59Merci.
16:00Merci.
16:01Merci.
16:02Merci.
16:03Merci.
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