[#Journal] Le 19H30 du 08 Août 2025
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00:00...
00:00Mesdames et messieurs, bonsoir. Je suis ravi de vous retrouver dans votre journal.
00:20En titre, l'alerte de la Banque mondiale sur la situation budgétaire du pays
00:25et la nécessité de corriger les dérapages persistants.
00:28En ouverture de ce journal, le ministre du Pétrole, Sosten Ngema Ngema,
00:33en déplacement dans la province de Lougue-Maritime, a haussé le ton
00:37face aux abus des entreprises sous-traitantes du secteur. Je vous laisse suivre.
00:44En visite à Port Gentil du 3 au 6 août 2025, le ministre du Pétrole et du Gaz,
00:49Sosten Ngema Ngema, a vivement dénoncé le record massif et abusif à la sous-traitance
00:54dans l'industrie pétrolière. Une pratique qui, selon lui, précarise les travailleurs
00:58gabonais et mine leur dignité, malgré le rôle stratégique du secteur dans l'économie nationale.
01:04Lors d'une conférence de presse, le ministre a pointé une exploitation inadmissible des
01:08prestataires, souvent affectés au même poste que les agents permanents, mais pour des salaires
01:12largement inférieurs. Ce phénomène est devenu un boulet pour la dignité des Gabonais,
01:17a-t-il déclaré ? Le cadre légal, notamment la loi numéro 20 bar PR de 2007, est régulièrement
01:23contourné, entraînant des écarts de rémunération jugés inacceptables.
01:28Un Gabonais gagne dix fois plus que l'autre, alors qu'ils font, ils mènent la même
01:33activité, au seul prétexte que l'un est prestataire, l'autre est titulaire dans la boîte.
01:38Ce n'est pas normal. Cet écart de traitement salarial ne peut pas être accepté et ne peut
01:46plus l'accepter et ça ne colle pas avec la vision du chef de l'État.
01:51Sostène Nguema Nguema a également rappelé la responsabilité des donneurs d'ordre accusés
01:55de se défausser sur les prestataires pour échapper à leurs obligations sociales.
01:59On ne veut pas payer la CNSS, on ne veut pas payer des bons salaires. On file tout ça
02:04aux prestataires qui ne payent pas la CNSS, donnent des salaires misérables aux Gabonais
02:12et l'opérateur se cache derrière le prestataire.
02:16Le ministre a promis des sanctions contre les deux parties en cas d'abus pour restaurer
02:20une forme de justice sociale dans le secteur. Une réforme du suivi des conditions de travail
02:24est en préparation. Elle vise à imposer une politique claire, assortie de contrôles renforcés.
02:30Pour le ministre, il est temps que le développement pétrolier bénéficie pleinement aux Gabonais.
02:34sans sacrifier leurs droits fondamentaux.
02:38Une note politique avec toujours cette turbulence qui agite le RPM, parti politique fondé par
02:45Alexandre Baro-Chambrier. Et si l'exclusion de son secrétaire exécutif adjoint était
02:51révélateur d'un parti en décadence morale ? Analyse.
02:56Le parti d'Alexandre Baro-Chambrier. Le Rassemblement pour la Patrie et la Modernité traverse
03:02une zone de turbulence depuis la suspension conservatoire de son secrétaire exécutif
03:06adjoint, Joyce Lafitte Mcegué. En cause des critiques jugées trop virulentes à l'encontre
03:11de l'union démocratique des bâtisseurs, notamment envers les anciens barons du parti démocratique
03:16gabonais désormais investis par cette formation législative et locale. Une décision qui révèle
03:21la dérive morale d'un parti autrefois perçu, comme le fer de lance de la résistance face
03:26au système PDG, mais qui semble aujourd'hui renier ses combats historiques au nom de stratégie
03:31d'alliance. Depuis plusieurs années, Joyce Lafitte Mcegué a pourtant accompagné Alexandre
03:35Baro-Chambrier dans toutes les batailles contre le régime du PDG. Ce jeune cadre engagé
03:40a notamment été en première ligne lors des épisodes de répression politique, comme
03:45au juillet 2023 à Franceville, lorsqu'une horde de jeunes instrumentalisés ont violemment
03:50perturbé un meeting du leader du RPM. Ce parcours de fidélité sans faille a l'idéal du changement
03:55fait de lui un symbole fort d'une opposition authentique qui n'a pas cédé à l'opportunisme.
04:00Le voir cloué au pilori pour avoir dénoncé l'arrivée massive d'anciens pédégistes
04:04dans l'UDB, devenus partenaires du RPM, a donc choqué jusqu'au sein même de la classe
04:09politique. La réaction du RPM à travers cette suspension disciplinaire donne à voir un parti
04:14qui sacrifie l'un de ses plus loyaux militants sur l'autel d'arrangements politiciens.
04:19Au lieu d'assumer une ligne claire fondée sur la rupture avec les acteurs de l'ancien
04:23régime, la direction du parti semble pencher pour une forme de compromis idéologique,
04:28à la limite de la compromission, quitte à museler les voix dissonantes. Cette mise à
04:32l'écart de Joyce Laffitte dépasse donc la simple mesure conservatoire. Elle jette
04:36un voile de doute sur la sincérité des engagements du RPM et interroge sur sa capacité à rester
04:41fidèle à ses principes fondateurs. Plusieurs personnalités publiques issues aussi bien de
04:46l'opposition que de la majorité ont d'ailleurs exprimé leur solidarité avec Joyce Laffitte.
04:50Cette brutalité fait en effet de ce cadre politique la victime d'un tournant inquiétant
04:55dans la gestion interne du RPM. Si le parti ne revient pas sur cette décision, il risque
04:59non seulement de perdre un précieux porte-drapeau dans le cinquième arrondissement de Libreville,
05:04mais aussi d'alimenter une crise interne aux conséquences durables.
05:08Leur est à la clarification. Soit le RPM reste le parti de la rupture et de la refondation,
05:13soit il sombre dans les compromissions qui ont longtemps discrédité la vie politique
05:17gabonaise. Dans sa note de conjoncture sectorielle de l'année 2025, la Banque mondiale révèle une
05:24dégradation de la situation budgétaire du pays en 2024 du fait d'une politique de dépense
05:30expansionniste. L'institution appelle à un recadrage urgent pour retrouver la trajectoire.
05:37Dans sa note de conjoncture économique 2025, publiée en juin dernier, la Banque mondiale lance une
05:42alerte. La situation budgétaire du Gabon s'est nettement détériorée en 2024. Le pays est passé
05:48d'un excédent budgétaire de 1,8% du PIB en 2023 à un déficit de 3,7% en 2024. En cause, une politique
05:58de dépense expansionniste dans un contexte de baisse des dépenses pétrolières. Malgré les efforts de
06:05numérisation ayant amélioré les recettes fiscales et douanières, le rythme des dépenses a largement
06:10dépassé les recettes. Le solde primaire non pétrolier a lui aussi plongé de moins 9,4% à
06:17moins 15,9% du PIB non pétrolier. Résultat, les marges de manœuvre budgétaire de l'État sont
06:24désormais amoindries. Pour combler son déficit, l'État s'est endetté. La dette publique a atteint en 2024
06:3172,5% du PIB. Le Gabon a levé 664 milliards de francs CFA sur le marché régional, soit 91% de
06:40ses objectifs. Mais la dégradation de la note souveraine en juin 2024 a rendu le financement
06:46plus difficile, voire inaccessible sur les marchés internationaux. Résultat, le Gabon n'a pas pu lever
06:52les 470 milliards prévus pour la loi de finances rectificatives entraînant une accumulation
06:59d'arriérés extérieures. Celle-ci représente désormais 1,8% du PIB. Selon la Banque mondiale,
07:06cette dynamique accroît les risques sur la stabilité budgétaire du pays à moyen terme.
07:12Pas d'eau, pas d'électricité, pourtant fraîchement construit. En plus d'un manque criant de fréquentation,
07:18le marché CTRI d'Oloumi fait face à des problèmes importants. Nos reporters se sont rendus sur place.
07:25Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau reportage. Aujourd'hui nous sommes à Oloumi,
07:30à l'entrée du marché du CTRI. C'est ici que de nombreux commerçants ont été relocalisés
07:34après la démolition de leurs anciens espaces de travail. Aujourd'hui nous allons à leur
07:39rencontre pour comprendre leurs nouvelles conditions de vie, comparer leur quotidien ici à celui d'avant
07:45et surtout leur donner la parole pour qu'ils nous racontent quels sont les défis qu'ils rencontrent
07:49et quels sont leurs espoirs. Suivez-nous !
07:52Le 31 janvier 2025, le marché national du CTRI à Oloumi ouvrait ses portes en grande pompe,
07:57présenté comme un moteur de relance pour le commerce local.
08:00Huit mois plus tard, le 8 août 2025, le constat est bien différent.
08:04Ici, les clients sont plus nombreux que les vendeurs.
08:07Sur les 17 boxes disponibles, à peine 10 sont occupés et le marché qui devait faire leur joie
08:12est aujourd'hui le théâtre de leurs difficultés.
08:15L'enthousiasme des premiers jours laisse place à l'angoisse au quotidien.
08:35Le premier obstacle, et le plus grave, réside dans le manque de services de base,
08:40manque d'eau et d'électricité, ce qui freine leur activité de manière durable.
08:43C'est un classement alarmant pour le pays.
08:46Selon les données de Business Insider, le Gabon occupe la deuxième place du continent
08:51en matière de consommation de bière, avec une consommation annuelle par habitant de 67 litres.
08:59Une situation qui interpelle les autorités sur la nécessité de mettre en place
09:03des politiques de santé publique adéquates.
09:06La bière occupe une place importante dans les habitudes de consommation à travers l'Afrique
09:11et certains pays se démarquent nettement.
09:14Selon les données de Business Insider, recueillies entre 2019 et 2023,
09:19le Gabon se classe deuxième plus gros consommateur de bière du continent,
09:23avec une moyenne impressionnante de 67 litres par habitant et par an.
09:26Ce chiffre témoigne d'une culture brassicole, solidement enracinée,
09:31où la bière occupe une place de choix dans les moments de convivialité,
09:35les célébrations et les traditions sociales.
09:39En tête du classement figure la Namibie,
09:41avec une consommation record de 95,5 litres par habitant,
09:46suivent l'Afrique du Sud 60,1 litres,
09:49le Cameroun 58 litres et la Guinée équatoriale 56,5 litres,
09:54malgré sa faible population.
09:56Le Kenya, 53 litres,
09:58le Botswana, 52 litres,
10:00la Zambie, 51 litres,
10:02le Congo-Brazzaville, 48 litres
10:04et la RDC, 47 litres,
10:07complètent ce top 10 qui illustre la popularité croissante de la bière
10:11à travers l'Afrique subsahérienne.
10:13Au Gabon, cette forte consommation est portée par des marques emblématiques
10:17comme Regab, produite par Sobraga
10:19et soutenue par une classe moyenne en expansion et un climat propice aux boissons fraîches.
10:25L'industrie brassicole est bien développée,
10:28facilitant l'accessibilité et la diffusion du produit sur l'ensemble du territoire.
10:33Mais cette réalité pose un défi en matière de santé publique,
10:36avec les risques liés à l'abus d'alcool.
10:39Ce classement incite à une réflexion collective sur les modes de consommation,
10:43afin de préserver le lien social,
10:45sans négliger les enjeux de prévention et de modération.
10:48Passons à présent au chiffre du jour.
10:50Il s'agit de 13 282, c'est le nombre de personnes membres des groupes WhatsApp
10:56de proxénétisme potentiellement contaminé au VIH, SIDA.
11:01La source n'est autre que Gabon 1ère.
11:04Le Gabon a besoin de réformes urgentes
11:07pour inverser la tendance à la baisse de la richesse par habitant.
11:11Pour tirer la meilleure partie de ses ressources,
11:13les réformes visant à améliorer le climat des affaires
11:16et la gouvernance sont essentielles
11:18pour promouvoir la transformation du bois,
11:21des minéraux et des aliments,
11:23ainsi que l'écotourisme et l'agriculture.
11:26C'était le verbatim du soir,
11:28tiré du rapport de la Banque mondiale sur le Gabon,
11:30paru en juin 2025.
11:33C'est la fin de ce journal.
11:34Merci de nous avoir suivis.
11:36Retrouvez José Biloguet ce week-end.
11:38Quant à moi, je vous dis à la semaine prochaine.
11:40Retrouvez JMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
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