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  • il y a 5 mois
Usrula Von der Leyen est la cible de nombreuses critiques depuis l'annonce de 15% de droits de douane imposés par Donald Trump à l'Union Européenne. Selon Jean-Luc Demarty, la présidente de la Commission européenne ne pouvait pas faire autrement.

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Transcription
00:00Je vais faire entendre un son de cloche un tout petit peu différent.
00:04Je pense que l'erreur stratégique fondamentale, c'est de ne pas avoir immédiatement pris, dès le 2 avril, des mesures de rétorsion fortes,
00:13à la fois sur les biens, mais aussi sur les services, en déclenchant l'instrument anti-coercition.
00:18Pour ce faire, il aurait fallu une majorité qualifiée des États membres pour déclencher l'instrument anti-coercition.
00:24Probablement qu'elle n'était pas là.
00:25Mais je dirais, de ce point de vue, c'est l'erreur stratégique fondamentale.
00:29Je trouve, et là je vais être très net, qu'il règne une profonde hypocrisie et même une schizophrénie
00:34dans les commentaires aussi bien politiques que journalistiques qui sont faits en France aujourd'hui.
00:40Pourquoi ? Parce qu'en réalité, Ursula von der Leyen, on lui a demandé de négocier sans rapport de force.
00:47Évidemment, sur les bases desquelles était notre Donald Trump, on savait que les tarifs de 10% n'étaient pas négociables.
00:57D'ailleurs, les 15% avaient le 10% parce qu'ils intègrent les droits de douane consolidés à l'OMC,
01:03qui ceux-là sont licites, qui font à peu près 4,8% en moyenne.
01:06Donc en réalité, on savait en demandant à la commission de négocier que l'accord serait forcément déséquilibré dans son résultat.
01:17Et donc, effectivement, cet accord est déséquilibré, je dirais, par construction, c'est autologique.
01:22Mais moi, je considère que même si des erreurs tactiques ont été commises dans cette négociation après qu'elle ait été lancée,
01:29en réalité, elle a obtenu l'accord le moins mauvais possible ou proche du moins mauvais possible.
01:34Et donc, soyons clairs, la France était sur cette ligne.
01:38M. Macron, en marge du G7 au Canada, a demandé à Mme Van der Leyen, de la même manière que M. Mers et Mme Mélanie,
01:47de négocier cet accord.
01:49Donc maintenant, dire « ça ne va pas », je trouve que ce n'est pas sérieux.
01:52« ça ne va pas », je trouve que ce n'est pas sérieux, je trouve que ce n'est pas sérieux.
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