- il y a 5 mois
Donald Trump a affirmé dimanche que l'UE ne bénéficiera pas de droits de douanes inférieurs à 15% pour ses exportations vers les Etats-Unis, juste avant d'entamer des discussions cruciales en Ecosse avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
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00:00L'Union Européenne, Ursula, avec nous, elle a fait du très très bon travail, pour eux, pas pour nous, mais elle a fait du très bon travail pour l'UE.
00:10Elle est très respectée par nous également.
00:15Nous avons hâte de nous entretenir, voir si nous pouvons faire quelque chose ensemble.
00:20Nous avons depuis plusieurs années une très bonne relation, mais je dois dire que la transaction entre nos deux continents est assez unilatérale,
00:27elle n'est pas juste pour les Etats-Unis, les deux côtés veulent de la justice, de l'équité, mais l'accord n'est pas encore équitable.
00:35Et donc nous sommes à présent ensemble, avec sa très bonne équipe, et j'espère que nous pourrons régler quelques problèmes.
00:43Mais c'est en tout cas un très grand honneur.
00:46Nous avons construit, alors, à la Maison-Blanche, il y a une très très belle salle qui a été construite.
00:56Ici, il y a une salle qui vient d'être ouverte, elle vient d'être inaugurée, elle rencontre beaucoup, beaucoup de succès.
01:05C'est exactement ce qu'ils voulaient.
01:09En tout cas, c'est un honneur de vous avoir dans cette nouvelle salle.
01:13Merci beaucoup.
01:14Merci beaucoup, Monsieur le Président.
01:18Merci beaucoup de m'avoir invité ici.
01:21Vous avez raison sur le fait qu'aujourd'hui, nous allons parler d'échanges commerciaux entre l'Union Européenne et les Etats-Unis.
01:29Nous sommes les deux plus grandes économies dans le monde.
01:32Si vous regardez le volume d'échanges, c'est le plus gros volume d'échanges à l'échelle internationale.
01:361 700 milliards de dollars entre nous deux.
01:41Et si vous regardez nos marchés, c'est un immense marché.
01:44800 millions avec les Etats-Unis et l'Union Européenne combinés.
01:50J'ai hâte et je me réjouis d'échanger avec vous aujourd'hui.
01:52Nos équipes ont déjà commencé à faire le plus gros du travail, mais à présent, c'est à nous de reprendre la main.
02:00Vous êtes connu comme un dur négociateur, un faiseur de deal, un faiseur d'accords.
02:07Oui, juste, juste.
02:09Juste, c'est le plus important.
02:11Et surtout si nous réussissons, je pense que ce sera le plus gros accord jamais conclu.
02:16Ou jamais conclu par qui que ce soit, vous avez raison, oui.
02:22Pour l'instant, c'est avec le Japon. Nous avons signé un accord avec le Japon.
02:27Ils étaient très proches d'un accord avec la Chine.
02:31Nous sommes proches d'avoir un accord avec la Chine également.
02:33Nous allons voir. Nous avons différents accords prêts.
02:39Et les gens vont payer des droits de douane.
02:42Évidemment, on ne souhaite nuire à personne.
02:45Donc on va essayer de baisser ces droits de douane autant que possible.
02:48Mais vous et moi savons que c'est le plus grand partenariat commercial au monde.
02:53Et donc, il faut essayer d'avancer.
02:56Oui, je m'en réjouis. J'ai hâte.
02:58Merci beaucoup, moi aussi.
03:00Est-ce que vous avez des questions ?
03:04Vous semblez être de bonne humeur.
03:09Est-ce que vous pensez que l'accord va aboutir ?
03:12Oh non, je ne suis pas de bonne humeur.
03:14La probabilité, je dirais...
03:17Oui, bon, Ursula l'a dit.
03:18Je dirais 50-50.
03:20Une chance sur deux de conclure un accord.
03:22J'aimerais conclure un accord.
03:23Je pense que ce serait bon pour nos deux continents.
03:25Oui, je dirais 50-50.
03:28Il y a encore 3 ou 4 points qui restent à discuter.
03:34Je ne souhaite pas encore parler pour le moment.
03:36Mais je pense que le point le plus important, c'est l'équité.
03:37Pourquoi n'êtes-vous pas de bonne humeur ?
03:43Est-ce que c'est à cause du golf ?
03:45Non, non, le golf est très beau.
03:47Le golf n'est jamais mauvais.
03:49Même si on joue mal, ça reste sympathique.
03:51Si vous avez une mauvaise journée sur un terrain de golf,
03:53ça reste quand même une bonne journée.
03:55C'est mieux que d'autres journées.
03:57Quoi qu'il en soit, j'ai hâte d'échanger.
04:02Nous avons eu quelques difficultés en matière de commerce avec l'Europe.
04:08Et j'aimerais que ces difficultés se terminent.
04:12Mais quoi qu'il en soit, si nous n'avons pas d'accord,
04:14nous avons les droits de douane et ils pourront faire ce qu'ils veulent faire.
04:17Mais nous allons voir.
04:18Nous en saurons plus dans une heure.
04:19Ça ne devrait pas durer trop longtemps.
04:21Vous savez, c'est compliqué, mais ce n'est pas si compliqué, finalement,
04:24quand on se penche sur la question.
04:25La date butoir du 1er août est là pour tout le monde.
04:34Les droits de douane seront imposés le 1er août.
04:36L'acier, l'aluminium, des droits de douane de 50%.
04:42Ce sont des droits de douane qui entrent en vigueur le 1er août.
04:46Vous savez, nous avons déjà gagné des centaines de milliards de dollars
04:50grâce à ces droits de douane sur l'acier et l'aluminium.
04:52Vous avez vu les chiffres.
04:52Nous avons gagné beaucoup, beaucoup d'argent ces derniers mois grâce à cela.
04:57Ça arrive très rapidement, ce qui est juste.
04:59Nous avons beaucoup d'acieries qui sont en train d'être construites,
05:05beaucoup d'usines de construction automobile qui sont construites dans le pays également,
05:12beaucoup d'usines à IA également qui sont construites dans le pays
05:15parce que les entreprises ne veulent pas payer de droits de douane.
05:17Pour ne pas payer de droits de douane, il faut construire aux États-Unis.
05:22Ils doivent, les marchés doivent s'ouvrir aux produits américains.
05:29Nous sommes ouverts aux produits européens depuis toujours.
05:37Bon, il pourrait y avoir des puces électroniques qu'on pourrait vendre,
05:41mais c'est une catégorie différente.
05:44L'Europe et les États-Unis sont très proches.
05:46Nous ne vendons pas de voitures en Europe, par exemple.
05:48Nous ne vous vendons pas de produits agricoles.
05:50Ils veulent acheter leurs propres produits.
05:54Ils veulent avoir leur propre industrie automobile.
05:58Voilà, tout le monde le sait déjà.
05:59Je n'invente rien.
06:00La situation est difficile.
06:01Si on veut vendre des voitures en Europe, on ne peut pas le faire.
06:05Et comme vous le savez, les Européens vendent des millions et des millions de voitures,
06:09des Mercedes, des BMW, beaucoup, beaucoup de Volkswagen également,
06:13beaucoup, beaucoup de voitures différentes et des millions et des millions de voitures.
06:17J'imagine que c'est encore plus que le Japon.
06:23Le Japon vend également beaucoup de voitures.
06:26Mais l'accord avec le Japon fonctionne très bien.
06:29J'imagine qu'ils en profitent également.
06:31Et c'est ce qu'on veut faire, en tout cas.
06:33On veut que tout le monde soit content.
06:34Est-ce qu'Israël devrait faire plus pour que l'aide arrive à Gaza ?
06:47Vous savez, nous avons donné 60 millions de dollars il y a deux semaines.
06:54Et personne n'en a parlé.
06:5760 millions de dollars pour des denrées alimentaires.
06:59C'est terrible.
07:02On veut au moins recevoir des remerciements.
07:04Personne d'autre n'a donné quoi que ce soit.
07:05Nous nous avons donné 60 millions de dollars pour des denrées alimentaires pour Gaza.
07:12Et il n'y a eu aucune reconnaissance.
07:15Personne n'en a parlé.
07:17Et donc c'est assez malheureux.
07:20On voit d'autres pays qui ne donnent rien.
07:22Les pays européens n'ont rien donné d'ailleurs.
07:25Alors, il n'y a que les Etats-Unis qui ont donné.
07:28Et personne n'a dit « Oh, merci beaucoup, merci. »
07:30Ce serait sympathique d'avoir au moins un merci.
07:33Et vous savez, quand je prends ce genre de décision, les gens ne sont pas heureux.
07:37Ils disent « Oh, pourquoi est-ce que nous on donne et personne ne donne autre que nous ? »
07:41Mais bon, il y avait des raisons humanitaires.
07:43Mais ensuite, je suis un petit peu sous le feu des critiques.
07:45Alors, ce qui va se passer, je ne sais pas.
07:46Ce que je sais, c'est que le Hamas...
07:51Vous savez, on a permis de libérer beaucoup d'otages.
07:53D'otages, la plupart des otages ont été libérés.
07:56À présent, il y a des otages morts.
08:00Et la mère veut les corps.
08:02Et il y a encore une vingtaine de personnes qui sont encore vivantes.
08:06Il y a beaucoup de corps également.
08:08Et les parents veulent récupérer les corps.
08:11Autant qu'ils voudraient récupérer le corps de leur enfant vivant.
08:15J'ai rencontré des parents, c'était très très triste,
08:18qui me disaient « Monsieur, je vous en prie, faites rapatrier le corps de mon fils.
08:23Comment va-t-il ? »
08:24« Il est mort, mais ils ont sa dépouille. »
08:28C'est encore plus important.
08:29En tout cas, c'est aussi important de récupérer la dépouille que l'enfant vivant.
08:35Vraiment, ces personnes étaient dévastées.
08:36Mais au bout d'un moment, on ne va pas pouvoir avoir un accord avec le Hamas.
08:43Parce qu'une fois qu'ils ont libéré toutes les personnes, ils n'ont plus de manœuvre.
08:52J'ai discuté il n'y a pas longtemps avec une personne.
08:54Et ils ont dit « Ah, le Hamas ne veut plus libérer qui que ce soit. »
08:59Et il va falloir qu'Israël prenne une décision.
09:02Moi, je sais ce que je ferai, mais je ne pense pas pouvoir le dire aujourd'hui.
09:06Mais en tout cas, Israël va devoir prendre une décision.
09:08Une question sur des images de Gaza, des images d'enfants qui sortent.
09:23Vous savez, je vois ces images d'enfants depuis quelques semaines.
09:29On voit des gens qui volent des denrées alimentaires, de l'argent qui servait à acheter des denrées alimentaires.
09:35Ils volent des armes à feu, ils volent tout.
09:38Cette région est vraiment dans le chaos total.
09:43La bande de Gaza a été donnée il y a plusieurs années pour qu'ils puissent y avoir la paix.
09:47Et ça n'a pas vraiment bien fonctionné.
09:49Israël a donné cette bande de Gaza, le Premier ministre à l'époque, je le connais.
09:56Je sais qui c'était.
09:58Ce n'était pas très très intelligent de faire ça.
10:02En fait, ils ont donné la bande de Gaza pour qu'il y ait la paix.
10:04Et en fait, ça a aggravé la situation.
10:06Mais nous allons voir ce qui va se passer.
10:09L'Iran se réveille également.
10:11Il y a beaucoup de pays qui se réveillent.
10:15Le Venezuela qui continue à envoyer des personnes aux États-Unis que l'on rejette.
10:21Ils continuent à envoyer des drogues.
10:23On ne peut pas laisser ce genre de choses continuer.
10:30Il y a d'autres pays qui chauffent un petit peu.
10:34Autre sujet, nous avons la frontière la plus sûre de l'histoire de notre pays.
10:38Et on reçoit beaucoup de respect aujourd'hui.
10:41Je le dis toujours.
10:42J'étais à l'OTAN il n'y a pas longtemps.
10:45Et tous les dirigeants ont dit, vous avez le meilleur pays du monde.
10:48Vous avez le meilleur pays du monde.
10:50Oui, nous avons le meilleur pays du monde.
10:52Nous recevons des centaines de milliards de dollars.
10:54Nous avons la plus grosse valuation boursière, les meilleurs chiffres.
11:00Et nous avons des centaines de milliards de dollars qui arrivent dans notre pays.
11:04Et je pense que c'est vraiment formidable.
11:07Et il y a un an d'ailleurs, notre pays était mort.
11:10Nous avions un pays tout simplement mort à cause d'un président incompétent.
11:14Et les démocrates incompétents.
11:16Tout ce que les démocrates savent faire, c'est parler, raconter des théories du complot, etc.
11:21S'ils passaient autant de temps à parler de la grandeur des États-Unis,
11:25eh bien, ce serait bien, bien mieux, bien plus simple.
11:28Mais nous étions un pays mort.
11:31Et aujourd'hui, nous sommes le meilleur pays du monde.
11:33Est-ce que vous avez d'autres questions ?
11:38Si vous réussissez à conclure un accord aujourd'hui,
11:40est-ce que ce sera une affaire réglée ?
11:47Eh bien oui, si nous avons un accord avec l'Union européenne,
11:49ce sera la fin de l'histoire.
11:51Oui, il pourra durer pendant plusieurs années, avant d'avoir un renégocié.
11:55Oui, ce sera la fin de l'affaire.
11:58Et surtout, les gens ne se rendent pas compte du fait que c'est le plus gros accord.
12:03Nous avons de grands pays, de vos pays.
12:06Je connais beaucoup de pays, vous aussi.
12:09Et c'est vraiment le plus grand accord.
12:12Nous sommes les plus grands.
12:14Nous sommes numéro un.
12:15Ils sont numéro deux.
12:16Et si nous nous unissons, eh bien, il y aura le plus grand accord commercial.
12:20Ça devrait arriver.
12:21Ça devrait arriver.
12:25Une question sur les produits pharmaceutiques.
12:28Est-ce qu'ils seront abordés ?
12:30Alors, nous allons travailler dessus, évidemment.
12:31Mais en tout cas, les produits pharmaceutiques ne feront pas partie de cet accord commercial.
12:36Nous souhaitons que les produits pharmaceutiques soient faits aux États-Unis.
12:40C'est facile à dire.
12:42Mais il est important de dire que les produits pharmaceutiques sont très particuliers.
12:45Nous ne pouvons pas nous retrouver dans une situation où nous dépendons d'autres pays pour les produits pharmaceutiques.
12:50L'Europe va produire des médicaments pour nous également, etc.
12:54Mais nous aurons également nos propres sites de production.
13:04On a entendu parler d'une 50% de chance de voir cet accord aboutir.
13:08Qu'en pensez-vous ?
13:09Le président a raison.
13:11Il y a une chance sûre de réussir à conclure cet accord.
13:15Et oui, c'est une question d'équilibre.
13:17Il faut rééquilibrer.
13:18Vous pouvez parler d'équité, de justice, de rééquilibrage.
13:20Nous avons un excédent.
13:22Les États-Unis ont un déficit.
13:24Et il faut rééquilibrer cet échange.
13:25Nous avons une très bonne relation commerciale.
13:27C'est un très grand volume commercial, un très grand volume d'échanges entre l'Union européenne et les États-Unis.
13:33Nous allons essayer d'avoir quelque chose de pérenne.
13:37Vous avez parlé de 15%.
13:38Est-ce que ça pourra être mieux ?
13:42Non.
13:42Une nouvelle question sur Israël et Hamas.
13:52Alors, nous nous réunissons pour différentes choses.
13:54Nous avons un accord commercial qui est très bon.
13:57Il est bon pour nous, bon pour eux.
14:00Le Royaume-Uni est très heureux.
14:03Depuis 12 ans, ils essaient d'avoir un nouvel accord commercial.
14:06Nous en avons un à présent.
14:07Il est très bon pour nous deux.
14:08Il fonctionne très bien.
14:09Nous discutons.
14:11Je pense que nous allons beaucoup parler avec le Royaume-Uni.
14:13Nous allons parler d'Israël.
14:15Ils sont très impliqués dans la région.
14:16Ils souhaitent que les choses avancent.
14:18Keir Starmer fait du très bon travail, d'ailleurs.
14:22Avez-vous parlé avec Benyamin Netanyahou ce week-end concernant l'aide ?
14:27Oui, je me suis entretenu avec lui.
14:29Nous avons abordé différents sujets.
14:31Nous avons parlé de l'Iran.
14:33L'Iran s'est très mal comporté.
14:36Ils ont eu des paroles très malheureuses.
14:39Ils se sont vraiment bien fait bombarder.
14:47Ils ne se rendent même pas compte.
14:51Mais il y a beaucoup, beaucoup de fausses informations qui circulent.
14:54Quoi qu'il en soit, concernant l'Iran,
14:57je dois dire que l'Iran a été bien bombardé,
14:59à juste titre, d'ailleurs.
15:01On ne peut pas laisser l'Iran développer une bombe atomique.
15:04Mais ils continuent à parler d'enrichissement.
15:06Qui fait ça ?
15:08Vous vous sentez d'une situation catastrophique.
15:10Et là, ils disent, on veut continuer à enrichir de l'uranium.
15:12Mais qui dit ce genre de choses ?
15:13À quel point faut-il être stupide pour dire ce genre de choses ?
15:16Donc nous n'allons pas laisser ce genre de choses se faire.
15:18Nous n'allons pas leur permettre d'avancer comme ça.
15:20Est-ce que les Etats-Unis veulent donner plus d'aide ?
15:25Oui, les Etats-Unis vont apporter plus d'aide à Gaza.
15:28Mais nous aimerions voir d'autres pays participer également.
15:31Nous en avons parlé à l'Union européenne aujourd'hui, d'ailleurs.
15:35Oui, vous savez, c'est un problème international.
15:37Ce n'est pas un problème américain, c'est un problème international.
15:41Nous donnons beaucoup d'argent, beaucoup de denrées alimentaires,
15:43beaucoup de choses.
15:44Si nous n'étions pas là, je pense que les gens seraient déjà mortes de faim.
15:47On ne peut pas dire qu'elles sont bien nourries,
15:52mais en tout cas, il y a beaucoup de denrées alimentaires
15:54qui sont volées par le Hamas.
15:56Le Hamas vole les denrées alimentaires et beaucoup de choses.
15:59On achemine des choses et ensuite, c'est volé et puis revendu par le Hamas.
16:07Vous avez dit que l'Union européenne était écrasée par une grande masse migratoire.
16:14Qu'avez-vous à dire ?
16:16Nous avons travaillé énormément sur l'immigration régulière, légale.
16:21Depuis le tout début, nous disons que l'immigration est un défi européen
16:26qui nécessite une solution européenne.
16:29En tant qu'Européen, nous allons répondre à nos obligations internationales
16:33comme nous l'avons fait par le passé.
16:34Nous allons le faire à l'avenir également.
16:36En tant qu'Européen, c'est à nous de décider qui vient dans l'Union européenne
16:41et à quelles conditions ?
16:44Ce ne sont pas les passeurs qui décident.
16:47On m'a posé cette question lorsque je suis descendu de l'avion.
16:53L'immigration en Europe...
16:55L'Europe a beaucoup de problèmes d'immigration.
16:57Nous en avons également, mais nous avons bien bloqué nos frontières
17:00plus personne ne rentre.
17:01et nous avons des centaines de milliers de personnes qui sont expulsées.
17:05Les mauvaises personnes en priorité, nous faisons du très bon travail dans ce sens.
17:11Le mois dernier, il n'y a eu aucun migrant qui est arrivé aux Etats-Unis.
17:15Zéro.
17:16L'Europe a un problème assez similaire à celui des Etats-Unis.
17:19Je pense qu'ils vont finir avec la même solution que nous.
17:23Et ce que je dis à l'Europe, c'est que nous n'allons pas vous autoriser
17:29à construire des éoliennes aux Etats-Unis.
17:32Cela entache nos jolies vallées, nos jolies plaines, nos jolis paysages.
17:40Cela détruit les paysages américains.
17:43Vous regardez des éoliennes un petit peu partout.
17:46Ça coûte très très cher comme énergie.
17:50Ce n'est pas bon.
17:51Les éoliennes sont produites en Chine.
17:52La plupart, comme en huit ans, ils sont rouillés,
17:58on ne peut plus les...
18:00On ne peut pas les enterrer.
18:00On ne peut pas enterrer les pâles.
18:02On ne peut pas enterrer les différents composants
18:04parce qu'il y a certaines fibres qui ne doivent pas être enterrées,
18:07qui ne sont pas bonnes pour l'environnement.
18:11Les fibres ne sont pas respectueuses de l'environnement.
18:18Donc vraiment, les éoliennes, c'est une arnaque.
18:20Ça coûte très très cher.
18:21On a vu l'Allemagne essayer et ça ne fonctionne pas.
18:25Il faut des subventions.
18:26Et l'énergie n'a pas besoin de subventions.
18:29L'énergie, ça permet de gagner de l'argent.
18:31Mais le plus important, c'est que ça détruit les paysages.
18:35Ça tue les oiseaux.
18:36Ça fait du bruit.
18:36Oui, il y a certains lieux dans le Massachusetts, par exemple,
18:42où depuis 20 ans, il y a quelques baleines qui se sont échouées.
18:50Mais depuis, il y en a eu 18 plus récemment parce que les éoliennes rendent les baleines folles.
18:56Les éoliennes ne viendront pas aux États-Unis.
18:59Ce n'est pas possible.
18:59C'est une énergie qui coûte cher.
19:06Aujourd'hui, je suis à Turnberry.
19:09C'est mon terrain de golf, le plus beau du monde.
19:11Et je regardais vers l'horizon et j'ai vu neuf éoliennes juste au bout du 18e trou.
19:19Je me suis dit, mais quelle honte.
19:20Vous avez la même chose un petit peu partout.
19:22En Europe en particulier, vous avez des éoliennes un petit peu partout.
19:25Et il y a certains pays qui ont interdit les éoliennes.
19:31Mais vraiment, ces éoliennes sont destructrices.
19:34Elles sont très mauvaises pour l'environnement.
19:36C'est vraiment l'inverse de ce qu'on pense.
19:38Parce que les écolos ne sont pas vraiment des écolos.
19:40Ce sont des agents politiques, des escrocs politiques même.
19:45Ce sont des personnes qui souhaitent vraiment nuire à leur propre pays.
19:48Mais vous voyez ces très beaux paysages un petit peu partout dans le monde entier.
19:52Il y a beaucoup de pays qui sont très intelligents et qui interdisent les éoliennes.
19:56C'est vraiment la pire forme d'énergie, la pire source d'énergie, les éoliennes.
20:01Les éoliennes ne seront pas autorisées aux États-Unis.
20:04Vous parlez du Cambodge et de la Thaïlande ?
20:13Oui, je me suis entretenu avec les deux dirigeants.
20:18Nous avons beaucoup d'échanges commerciaux avec la Thaïlande et avec le Cambodge.
20:21Et j'apprends qu'ils sont en train de s'entretuer.
20:26Ils se battent, ils sont en guerre.
20:27Et je me suis dit, ça va être facile à régler parce que j'ai déjà réglé le problème entre la Serbie, le Kosovo, l'Inde, le Pakistan.
20:36Bon, vous connaissez ces histoires.
20:37Le Congo également.
20:43Il y a une terrible situation avec le Rwanda.
20:5031 ans, 7, 8 millions de personnes mortes à coups de machettes, des machettes un petit peu partout.
20:57C'est terrible.
21:00On a réglé ce problème.
21:01Et j'ai dit, bon, on a un accord, on vient de finaliser un nouvel accord commercial.
21:10J'ai demandé à mes équipes, je leur ai dit, comment on s'en sort avec le Cambodge ?
21:13Comment ça se passe avec le Cambodge et comment ça se passe avec la Thaïlande ?
21:16Et mes équipes m'ont dit, bon, ils vont discuter.
21:20Je me dis, bon, on les appelle.
21:21J'ai appelé le Premier ministre, Zevitch.
21:24Et j'ai dit, il n'y aura pas d'accord commercial à moins que vous ne régliez votre guerre.
21:27Il y a beaucoup de personnes qui sont mortes, qui ont été tuées en une période très courte à la frontière.
21:33Ils se battent avec acharnement.
21:34Et je me suis entretenu donc avec les deux Premiers Ministres.
21:37Et je pense qu'une fois que j'avais raccroché le téléphone, ils voulaient trouver un accord.
21:41Ils se réunissent aujourd'hui ou demain, je crois.
21:45Nous allons travailler avec eux.
21:46Marco Rubot travaille avec eux, avec ses équipes.
21:49Je pense que ça va être réglé.
21:53Ce serait bien.
21:55Sinon, cette gare aurait pu avoir de mauvaises conséquences.
21:58Et l'Inde et le Pakistan, je dois vous dire qu'ils étaient prêts à s'entretuer.
22:03Donc, si je peux régler ce problème, je le fais.
22:05Et si je peux utiliser le commerce, eh bien, je le fais.
22:09Je me suis entretenu avec ces deux bonnes personnes.
22:12Deux personnes qui souhaitent réellement conclure un accord.
22:15Donc, on va voir ce qui va se passer.
22:16Voilà, une dernière question ou une autre ?
22:18Ils dépensent beaucoup pour la défense, mais on dépense encore plus.
22:30Nous avons été très généreux envers l'OTAN pendant de très nombreuses années.
22:35Mais, en tout cas, on a eu une très bonne réunion avec l'OTAN.
22:41Une réunion où ils ont proposé 5% au lieu de 2%.
22:45Et ils vont payer, plutôt que de ne pas payer, parce qu'il y a beaucoup de pays qui n'ont pas payé 2%.
22:49Les 2%, c'était trop bas, de toute manière.
22:52Et donc, nous allons envoyer de l'équipement militaire, entre autres, à l'OTAN.
22:58Et ils feront ce qu'ils veulent.
23:00Mais, en tout cas, je pense que, dans l'ensemble, ils travaillent pour l'Ukraine, avec l'Ukraine.
23:04Nous avons, en tout cas, eu une très bonne réunion.
23:07C'était, je crois, il y a 4 semaines déjà.
23:09Une des meilleures réunions avec l'OTAN.
23:12L'état d'esprit, l'union était très, très belle.
23:15Et j'étais là, j'ai écouté près de 30 discours, c'était beaucoup.
23:23Et j'étais en retard, je devais partir, mais je ne voulais pas partir avant les derniers 10 discours,
23:27parce que sinon, ils rentrent chez eux et ils disent à leur femme,
23:30« Oh, Trump est parti ! »
23:32Mais bon, ils étaient très gentils avec les États-Unis.
23:34Ils n'ont pas arrêté de parler des États-Unis et de moi,
23:36mais ils ont aussi beaucoup parlé des États-Unis.
23:38Ils ont dit, « C'est un honneur d'avoir les États-Unis parmi nous, etc. »
23:41Mais en tout cas, oui, je suis resté.
23:42C'était difficile, parce que j'étais vraiment très, très en retard pour un autre engagement,
23:46un engagement important.
23:48Et nous avons eu une très bonne réunion avec l'OTAN.
23:52J'imagine que vous en avez entendu parler, oui.
23:55Il y avait de très bonnes personnes, des personnes, voilà, qui vous travaillaient à différents égards.
24:01Mais ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a eu une bonne union et la relation est très, très bonne.
24:07C'était une question intéressante, en tout cas,
24:10parce que j'imagine que vous en avez déjà parlé.
24:15Vraiment, nous nous étions soudés.
24:17Et on est passé de 2% à 5% du PIB pour la défense.
24:20Et personne ne pensait que ça allait être possible.
24:22Ils ne voulaient déjà pas de 2% et tout à coup, ils étaient prêts à payer 5%.
24:27Et 5%, c'est le bon chiffre.
24:30En tout cas, c'était un honneur.
24:32J'ai appris à mieux connaître les dirigeants de ces différents pays.
24:36Voilà, merci beaucoup, merci beaucoup.
24:39Nous vous tiendrons informés des conclusions.
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