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Tous les vendredis, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet sur franceinfo.

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00:0020h, 21h, France Info, les informés, Victor Maté.
00:06Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue sur France Info, à la radio et à la télé désormais sur le canal 16 de la TNT.
00:14C'est une nouveauté depuis ce matin, depuis ce 6 juin, France Info, chaîne numéro 16 donc de la TNT.
00:20A la une ce soir, notre journée spéciale, un an après la dissolution.
00:24Quelles traces a-t-elle laissé ? Quels enseignements peut-on en faire à deux ans maintenant de la fin du mandat d'Emmanuel Macron ?
00:30Quel est aussi le sentiment des électeurs, des Français après cet événement qui a marqué l'année 2024 ?
00:35Comment les partis et les forces politiques se sont-elles depuis organisées alors que le parti socialiste vient de réélire son premier secrétaire Olivier Faure ?
00:43Dans ce contexte d'une assemblée et d'un gouvernement sans majorité se pose aussi la question de la gouvernance.
00:48Comment faire adopter des lois mais aussi comment faire face aux différentes crises sociales ?
00:52Le dossier des retraites, le mouvement des chauffeurs de taxi qui annonce de nouveaux blocages pour la semaine prochaine.
00:58Donald Trump ne compte pas téléphoner à Elon Musk aujourd'hui.
01:01Nous allons décrypter ensemble ce clash inédit entre le président américain et le milliardaire
01:06qui était jusque-là l'un de ses plus proches alliés.
01:09Le divorce est-il irrémédiable ? Nous en débattrons.
01:11Et puis comme tous les soirs, les cartes blanches de nos invités.
01:14Bonsoir Valérie Lecable.
01:15Bonsoir Victor.
01:16Éditorialiste politique pour le site lejournal.info.
01:20Bonsoir Dorian Dreuil.
01:21Bonsoir.
01:21Politologue, expert associé à la Fondation Jean Jaurès et directeur d'études de l'Institut Bonafidé.
01:27Véronique Reissoult est également là.
01:29Bonsoir Véronique.
01:29Bonsoir.
01:30Présidente de Backbone Consulting, maîtresse de conférences en communication de crise à Sciences Po.
01:35Et bonsoir Franck Dedieu.
01:36Bonsoir.
01:37Rédacteur en chef à Marie-Anne.
01:39Bienvenue à tous.
01:39C'était le 9 juin 2024 au soir du second tour des européennes.
01:46Il y a une claque électorale pour sa majorité à l'époque.
01:49Il y a presque un an, jour pour jour donc.
01:51Emmanuel Macron annonçait à la surprise générale, il faut le dire, la dissolution de l'Assemblée Nationale.
01:5612 mois plus tard, quel bilan tirer des nouveaux équilibres ou des équilibres de notre vie politique avec un hémicycle divisé sans aucune véritable majorité ?
02:05Écoutez le député macroniste Mathieu Lefebvre invité ce soir de France Info.
02:08D'abord, moi je ne fais pas partie de ceux qui jugent que c'est un mauvais choix, parce que je pense que ce n'est jamais un mauvais choix que de consulter les Français.
02:14Ils se sont d'ailleurs rendus massivement aux urnes.
02:17Mais ce que je constate, c'est qu'on a une classe politique qui n'a pas été à la hauteur du moment.
02:21On est incapable, et je me mets dans le lot, de nouer des accords et des compromis les uns avec les autres.
02:26Alors pour résumer ce que dit l'élu d'Ensemble pour la République, Mathieu Lefebvre, la responsabilité est collective, ce n'est pas la dissolution qui a créé le chaos,
02:34mais la gestion que chacun en a fait ensuite.
02:37Qu'en dites-vous, Dorian Deuil ?
02:38Oui, c'est en partie vrai, parce que le bilan qu'on peut tirer un an après, politiquement, c'est qu'il ne s'est pas passé grand-chose.
02:45Donc il y a peu de choses à en dire politiquement.
02:47Par contre, il y a de grands enseignements démocratiques à en tirer.
02:50Sur le plan de la démocratie, d'abord, c'est des élections qui ont eu lieu de manière très resserrée,
02:56avec des difficultés pour mettre à jour son inscription sur liste électorale, de procuration et autres,
03:00et surtout une élection qui n'a pas permis véritablement d'avoir un grand débat politique entre les différentes formations.
03:06Et depuis un an, ce qu'on a constaté, c'est d'abord que la démocratie parlementaire a du mal à fonctionner en France.
03:13On a du mal à comprendre cette nouvelle grammaire faite de coalitions dans les gouvernements ou de compromis dans les assemblées.
03:20Oui, on avait beaucoup parlé au moment, justement, des législatives anticipées,
03:23en disant qu'il faudrait d'abord se mettre d'accord sur un programme.
03:26Comme ça se passe dans toutes les démocraties autour de nous.
03:30D'une certaine manière, nos élus n'ont pas réussi à changer de culture démocratique
03:35pour entrer vraiment dans la reparlementarisation de nos institutions.
03:38Et le deuxième enseignement, c'est que malgré un regain de participation électorale très fort,
03:43un regain d'intérêt pour ce scrutin comme on ne l'avait plus vu depuis ces 30 dernières années,
03:48ça n'a pas empêché de voir se développer un symptôme de démo-anxiété dans toute la société
03:53où on mesure, dans les enquêtes d'opinion ou sur les réseaux sociaux,
03:58qu'il n'y a jamais eu autant de défiance des citoyens vis-à-vis des institutions, vis-à-vis des politiques.
04:04Et donc, on peut véritablement parler de démo-anxiété,
04:06c'est-à-dire le sentiment que la démocratie ne fonctionne pas
04:09et que les citoyennes et les citoyennes ne se sentent pas représentées dans nos institutions.
04:13Et on va en reparler dans quelques instants avec vous, Véronique Reiss-Soult.
04:16Valérie Lecable, d'abord, Dorian Dreuil, disait pas vraiment de conséquences politiques à cette dissolution il y a un an.
04:22Tout de même, un paysage éclaté, pas de majorité.
04:25Alors, peut-être que la conséquence, c'est que finalement, il y a une sorte de vide,
04:29ou je ne sais pas comment le qualifier.
04:30Moi, je pense que ça a été l'erreur la plus grave des dernières années.
04:34Les Français n'ont toujours pas compris pourquoi cette dissolution avait eu lieu.
04:40Ils sont restés totalement sidérés par ce qui s'était passé.
04:43Depuis cette dissolution, on a mis un Premier ministre à l'air alors qu'ils avaient eu un score extrêmement faible aux élections législatives.
04:52Michel Barnier, en l'occurrence.
04:53Voilà, Michel Barnier.
04:54Il y a eu un front républicain qui a plus ou moins fonctionné, mais qui n'a pas été suivi derrière de faits concrets.
05:01Je pense que les Français sont extrêmement désabusés.
05:03Je pense que c'est l'explication principale de la montée aussi forte du Rassemblement national qui, quoi qu'il arrive aujourd'hui, est à 35%.
05:12Il est à 35% que l'on parle de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella quand même.
05:16Vous voulez dire pour 2027 ?
05:17Dans les intentions de vote pour 2027 ?
05:19Pour 2027.
05:20Qui n'a que 29 ans, qui n'a pas d'expérience en dehors du RN, qui est extrêmement jeune en politique.
05:27Vous rendez-vous compte qu'on est dans un pays où 35% des Français sont prêts à voter pour un débutant quand même.
05:33Et il me semble que la raison en est que les Français se disent qu'on a tout essayé.
05:39Ça fait un an qu'on est dans l'immobilisme, ça fait un an qu'on ne nous écoute pas, ça fait un an qu'on nomme des gens qu'on ne comprend pas pourquoi on les nomme.
05:47Et maintenant, il ne nous reste plus que ce refuge dans le Rassemblement national.
05:52Donc moi je pense une très très grande décrédibilisation de la vie politique d'une façon générale.
05:59Et cette incompréhension qui demeure.
06:01Quelqu'un m'a dit il n'y a pas longtemps, qui était bien placé pour me le dire,
06:05finalement Emmanuel Macron il a dissous parce qu'il voyait venir la grande faillite globale, les dettes, les déficits,
06:12la faillite de sa politique économique et qu'il n'a pas voulu assumer.
06:15Ce qu'on disait à l'époque c'est que de toute façon il aurait dû sans doute discoudre un peu plus tard dans l'année
06:19parce qu'il avait eu des banques de frères.
06:21Donc il a préféré trouver ce moment.
06:24On s'en souvient, Franck Dedieu, ce qui avait surpris à l'époque c'était le timing.
06:26Parce qu'on était juste avant les Jeux Olympiques, il y a eu comme ça une sorte de précipitation
06:30qui fait que tout le monde a été pris de court.
06:32Oui mais les Français ont joué le jeu démocratique.
06:34Et je voudrais relativiser légèrement ce qui a été dit sur les hommes politiques
06:39et leur incapacité finalement à se mettre d'accord.
06:41C'est-à-dire que tout de même, ceux qui ressortent du scrutin, ce sont trois blocs
06:47qui ne se mettent pas d'accord mais qui ne se mettent pas d'accord pour des raisons valables
06:52si j'ose dire.
06:53Tout simplement parce qu'ils sont sur des lignes idéologiquement très complexes à mettre en place.
06:58Et j'en veux pour preuve, alors on peut se dire que c'est le fait de la dissolution.
07:02Doré André fait déjà non de la tête.
07:03Mais j'en veux pour preuve le fait que si vous prenez cette semaine, partout dans les autres pays
07:08où il y a une supposée culture du compromis, vous avez des crises institutionnelles majeures.
07:14Dimanche, une cohabitation à risque en Pologne entre le Premier ministre et le Président.
07:20Vous avez cette semaine en Hollande où l'extrême droite est sortie de la coalition
07:26et c'est le bazar.
07:29J'ajoute qu'après-demain, en Espagne, vous avez une manifestation de la droite
07:35face à un gouvernement socialiste de Pedro Sanchez qui est extrêmement fragilisé.
07:41Et j'ajoute aussi que la crise en Angleterre est importante avec l'arrivée d'un tiers parti.
07:47Autrement dit, on s'aperçoit, et c'est un vrai sujet de science politique, on est un politologue,
07:52c'est que par-delà notre culture, notre culture qui n'est pas une culture parlementaire,
07:57je veux bien, mais vous avez quelque chose partout en Europe,
08:01à une sorte de tripartisme qui émerge et qui bouleverse un équilibre d'après-guerre
08:07lié à une alternance entre la droite et la gauche qui se sont, je dirais, un petit peu rencontrées, centralisées
08:14et qui ont donné l'impression au peuple qu'il y avait une forme d'indifférenciation gouvernementale
08:21au rythme des alternances.
08:22Et c'est partout pareil !
08:25Oui, il y a...
08:26Alors, quand on dit qu'il y a une responsabilité de la part des élus,
08:31moi je pars surtout du principe qu'il y a une incapacité à créer des coalitions gouvernementales
08:36solides et basées sur un accord de gouvernement après un temps de négociation,
08:42comme on peut le voir dans la plupart des démocraties parlementaires autour de nous.
08:44Mais s'ils ne sont pas du tout d'accord ?
08:46Ah ben ils n'ont pas à gouverner ensemble.
08:48Quand on n'est pas d'accord pour gouverner ensemble, on ne gouverne pas ensemble.
08:50Machiavel disait un tiers de la politique s'explique par la mathématique.
08:54Vous avez trois tiers.
08:56C'est une règle mathématique qui fait que si vous n'avez rien en commun,
08:59ou pas grand-chose, vous ne pouvez pas vous mettre ensemble.
09:01Mais parce qu'il y a un enjeu de méthode.
09:03C'est-à-dire que pour créer une coalition gouvernementale,
09:05d'abord on réunit le plus de partis politiques qui peuvent avoir justement des lignes communes,
09:10des lignes de convergence.
09:11On s'enferme pendant trois jours dans une maison pour discuter et co-construire.
09:15Et après on en sort un gouvernement.
09:17Nous on fait tout à l'envers.
09:18On nomme un premier ministre.
09:19Parce qu'on nomme un gouvernement.
09:21Ou parce qu'on n'a pas voulu le faire.
09:22D'abord parce qu'on n'en a pas la culture et que visiblement il y a une difficulté à changer cette culture démocratique.
09:26Et aussi parce que le fonctionnement, la pratique politique découle aussi de nos institutions.
09:32Et nos institutions ont jusqu'alors produit un confort intellectuel de dire
09:37quand on gagne tout seul, on est majoritaire et on gouverne tout seul.
09:41Et quand on est dans l'opposition, on est tenu à s'opposer jusqu'aux prochaines élections.
09:45Donc on a ce produit-là qui effectivement est en décalage et on voit une forme de décalage de notre vie institutionnelle
09:51entre le paysage politique et la tripartition et aussi les nouvelles aspirations démocratiques de la société.
09:57Donc il y a à la fois un enjeu de faire évoluer nos institutions,
10:00mais aussi que nos élus aillent vers une autre pratique politique, vers d'autres manières d'imaginer de la politique
10:05pour aussi, et pas que co-construire ou faire des coalitions.
10:08On parlait des conséquences du bilan un an après cette dissolution.
10:12On se souvient aussi que lors de ses voeux du 31 décembre dernier pour l'année 2025,
10:16Emmanuel Macron avait déclaré que la dissolution de l'Assemblée avait apporté davantage de division
10:21que de solution pour les Français.
10:23Et ça se confirme, Méronique, dans un sondage que vous avez réalisé avec Vague Bonne Consulting.
10:28Oui, pour le Figaro qui paraît ce soir et qui va dans le sens d'ailleurs,
10:32qui est juste que Dorian Dreuil disait, c'est que, coup de bol,
10:36c'est que si on regarde, puisque ça fait un an, donc regardons les chiffres,
10:39il y a un an, il y a un an avant les Européennes, 72% des Français souhaitaient une dissolution.
10:44Et pourquoi ils souhaitaient une dissolution ? Parce qu'ils voulaient une cohabitation.
10:47Et puis, il y a eu cette dissolution, et le lendemain, il y avait encore 58% des Français qui disaient
10:52bon, c'était un peu rapide, c'était un peu trop...
10:55Enfin, la décision est trop rapide, mais ils étaient encore pour.
10:58Et aujourd'hui, vous savez, 66% des Français, un an après, qui disent que c'était une mauvaise décision.
11:03Voire même, pour 62%, ça a eu des conséquences sur toute la France.
11:07Et globalement, les raisons pour lesquelles ils trouvent que c'était une mauvaise décision,
11:11c'est qu'ils ont vu qu'il n'y a pas eu de cohabitation,
11:15l'Assemblée n'a pas répondu à leurs attentes,
11:19et que globalement, ils ont l'impression qu'il y a une forme d'inertie.
11:22Et ce qui est intéressant aussi, c'est de regarder, quand ils parlent de la dissolution,
11:26hormis un sondage où on pose une question,
11:28mais quand on regarde comment on s'exprime spontanément,
11:30les politiques et les médias en parlent beaucoup avec une logique 2027,
11:34ce qui n'est pas le cas des Français, eux, ils en parlent beaucoup avec le budget.
11:37Et en fait, la raison pour laquelle ils sont inquiets,
11:39et ils trouvent que c'est une mauvaise décision,
11:41c'est qu'ils ont compris qu'une Assemblée qui ne fonctionne pas bien,
11:46ça a une incidence sur le budget,
11:47et une incidence sur le budget, ça veut dire quelque chose pour eux,
11:49à titre personnel, dans leur vie quotidienne.
11:51Et incidence sur les institutions aussi, on en parlera dans un instant,
11:54juste après le Fil Info, 20h15, Emmanuel Langlois.
11:58Un rabbin violemment attaqué à coup de chaise,
12:00ça s'est passé ce midi à Neudy-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, près de Paris,
12:03alors qu'il était installé à la terrasse d'un café.
12:06L'auteur présumé de cette agression a été arrêté, placé en garde à vue.
12:09Le religieux avait déjà été agressé à Deauville,
12:11vendredi dernier, par trois personnes en état d'ébriété.
12:15L'antisémitisme est un poison mortel pour notre société,
12:19réagit sur X l'ancien Premier ministre Gabriel Attal.
12:22La justice, elle ordonne un procès contre le maire de Saint-Etienne,
12:27Gaël Perdrio, ex-Les Républicains, dans l'affaire de chantage à la vidéo intime,
12:31visant un adjoint.
12:33Il devrait soutenir ce procès fin septembre à Lyon.
12:35Il impliquera également trois anciens proches de l'élu,
12:38accusés, eux, d'avoir organisé le tournage de la vidéo.
12:42À l'étranger, la Russie qualifie sa guerre contre l'Ukraine de conflit existentiel,
12:47après y avoir mené pendant la nuit de nouveaux bombardements massifs,
12:50à coups de missiles et de drones, qui ont fait au moins quatre morts.
12:54Une riposte, selon Moscou, à de récentes attaques ukrainiennes d'ampleur.
12:59Et puis, c'est un nouveau record dans l'histoire du baccalauréat.
13:02Selon le ministère de l'Éducation, le plus jeune candidat cette année a huit ans.
13:07C'est mieux que l'an dernier, où le Benjamin de l'épreuve avait neuf ans.
13:10Il y a cette année, 725 000 postulants au baccalauréat.
13:19Les informés de France Info ce soir.
13:26Valérie Lecâble, éditorialiste politique pour le site lejournal.info.
13:30Dorian Dreuil, politologue, expert associé à la Fondation Jean Jaurès
13:33et directeur d'études de l'Institut Bonafidé.
13:36Véronique Reissoul, présidente de Backbone Consulting et Franck Dedieu,
13:39rédacteur en chef à Marianne, avant de continuer à parler des conséquences de la dissolution d'il y a un an.
13:46Un détour par Roland-Garros.
13:47La deuxième demi-finale dans le tableau.
13:50Messieurs Yannick Siner, le numéro un mondial face à Novak Djokovic.
13:53Avantage à l'italien Fabrice Abgral.
13:56Oui, tout à fait.
13:56Le numéro un mondial, Yannick Siner, a remporté le premier set 6-4
13:59et dans la deuxième manche de Josain en faveur de Novak Djokovic.
14:02Mais Yannick Siner est au service pour revenir à deux jeux partout.
14:05Le match a débuté il y a une heure et cinq minutes.
14:07Le problème de Novak Djokovic, c'est que pour l'instant,
14:09il ne s'est procuré aucune balle de break sur le service de Yannick Siner.
14:13Yannick Siner, un véritable rouleau compresseur.
14:16Il l'a montré dans la première manche.
14:18Mais comme il le montre depuis le début du tournoi,
14:19il n'a toujours pas perdu le moindre set, Yannick Siner.
14:23Dans ce tournoi, un Yannick Siner qui vise une quatrième finale en grand chême.
14:28Il n'en a jamais perdu une jusqu'à présent.
14:30Quant à Novak Djokovic, lui, il vise tout simplement une 38e finale en grand chême.
14:35En 78 grand chême disputé, c'est évidemment phénoménal.
14:40Il en est loin encore, Novak Djokovic, pour une 38e finale.
14:44Mais pourquoi pas ? Peut-être un exploit de Novak Djokovic.
14:46Mais pour l'instant, Yannick Siner est extrêmement solide.
14:48A tout à l'heure, Fabrice Abgral Djokovic, Siner, donc, deuxième demi-finale,
14:52en rappelant donc que Carlos Alcaraz s'est qualifié tout à l'heure.
14:55Continuons à évoquer les conséquences de cette dissolution.
14:59Regardons peut-être les conséquences sur les parties.
15:02Nous parlions tout à l'heure de ces trois blocs nés de cette dissolution.
15:07Parlons de la gauche, unie comme jamais en juillet dernier,
15:09divisée désormais aux plus hauts points qui tentent de trouver la moins mauvaise des solutions pour 2027.
15:14Pour 2027, on en est à peu près là, sachant que personne n'est d'accord sur la stratégie primaire, alliance, candidats uniques.
15:19Les points de divergence, Valérie Lecable, sont presque aussi nombreux que les potentiels candidats.
15:24Oui, les points de divergence sont nombreux.
15:26Et puis, le parti est extrêmement faible.
15:28Il n'y a eu que 23 000...
15:29On parle du parti socialiste, là, en l'occurrence.
15:31Le parti socialiste est extrêmement faible.
15:32Il n'y a eu que 23 000 votants pour 40 000 adhérents dans le vote
15:37qui a reconduit cette nuit Olivier Faure comme premier secrétaire.
15:41Et le texte qu'il a défendu n'a obtenu que 42% des voix,
15:46ce qui est en fait un texte minoritaire, parce qu'ils étaient trois à se battre sur ces textes.
15:52Et donc, on a un parti socialiste...
15:54Et en rappelant qu'il a été réélu d'extrême justesse, 50,9%.
15:5750,9% seulement.
15:59Donc, c'était vraiment sur le fil.
16:02Et il a fallu attendre 4 heures du matin pour savoir exactement ce qu'il en était.
16:06Donc, Olivier Faure, on le sait, veut une primaire de toute la gauche
16:10avec De Ruffin à Glucksmann pour l'élection présidentielle.
16:13Ses opposants ne veulent pas en entendre parler.
16:15Ils ont une stratégie qui est de fortifier le parti socialiste.
16:19Ils disent, un, il faut augmenter le nombre d'adhérents, au moins 100 000 adhérents.
16:23Deux, il faut construire un programme qui n'existe pas.
16:27Trois, il faut déjà choisir en interne, si on a une incarnation socialiste,
16:30pour aller à l'élection présidentielle.
16:32Alors, ils élargissent à Glucksmann, Cavesneuve, etc.
16:36Et ensuite, on s'adressera à l'ensemble de la gauche.
16:38Donc, tout ce feuilleton n'est pas terminé, Victor,
16:41puisque le week-end prochain, à Nancy, les 13, 14 et 15 juin,
16:45ils vont essayer de trouver ce qu'on appelle une synthèse,
16:49en fait, une résolution de synthèse,
16:51où il y aura les trois textes d'orientation qui ont été déposés
16:56et dans lesquels il faudra qu'ils se mettent tous d'accord.
16:59Alors, autant vous dire que ce n'est pas encore gagné,
17:01qu'on ne sait pas exactement où ça va,
17:03et que tout ça fait un peu bataille picro-colline,
17:06et un petit peu désespérant pour le socialiste moyen.
17:08On utilise trop peu souvent ce terme.
17:10Franck Dedieu, votre regard sur les conséquences, peut-être,
17:13de cette réélection d'Olivier Faure au sein du PS d'abord,
17:15et puis sur toute la gauche ensuite ?
17:16Oui, parce que, si vous voulez, moi, je pense que le problème du PS
17:19ne vient pas de la profondeur de la légitimité d'Olivier Faure.
17:25C'est, en vérité, un problème beaucoup plus fondamental.
17:28Vous avez probablement un problème de positionnement idéologique,
17:32où ils sont pris en tenaille.
17:33Parce que la théorie, c'est de dire, regardez,
17:36les déçus du macronisme de gauche vont rentrer au bercail.
17:40Rien n'est moins sûr.
17:41Les sondages montrent, on avait un sondage avec Cluster 17,
17:44qui montre que les 47% des sociodémocrates
17:46ambitionnent de voter pour le socle central.
17:51Et puis, vous avez, si on prend l'autre bout de la tenaille,
17:55donc pas véritablement d'avenir sur le plan du social-démocrate.
17:59Et puis, par rapport à la première gauche classique, un peu révolutionnaire,
18:04faire une alliance à la façon programme commun,
18:06ce n'est pas possible non plus.
18:07Donc, vous avez un problème de positionnement idéologique,
18:09et à cela s'ajoute un problème tactique,
18:11par rapport aux quelques mois qui restent du gouvernement Bayrou.
18:16C'est-à-dire que la question du budget va se poser...
18:19Quelques mois de gouvernement Bayrou, vous dites qu'il y a un gouvernement à tomber.
18:22Vous nous annoncez, vous avez un coup de ce soir.
18:24Nous sommes à quelques mois du budget.
18:27Et donc là, effectivement, le PS sera en mesure de baisser le pouce ou pas.
18:32Et là, ils ont un problème tactique.
18:33Ils ont un problème tactique, parce que s'ils répondent oui,
18:36ils vont être considérés comme avalisant un budget
18:40qui sera probablement tout de même un peu austéritaire.
18:43Donc, à la veille des élections municipales,
18:46eh bien, ils seront face à des grandes difficultés.
18:48Et s'ils disent non, eh bien, il y aura un renversement.
18:51Il y aura peut-être, et là, on en revient à ce que disait justement Valérie,
18:55c'est qu'il y aura un renversement, il y aura quoi ?
18:56Il y aura une dissolution.
18:57Et là, ils se retrouvent à se dire, mais au fond,
18:59nous n'avons pas de programme,
19:00parce que nous n'avons pas travaillé depuis des années.
19:02Dorian Andreuil, comment Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis,
19:05il regarde cette réélection d'Olivier Faure,
19:07qui n'est pas tendre avec Jean-Luc Mélenchon ces derniers temps ?
19:10Il regarde une élection interne.
19:11C'est une différence majeure entre la France Insoumise
19:15et le Parti Socialiste.
19:17C'est deux vies de mouvements et de mobilisations différentes
19:20qui ne s'est pas trop mal passées.
19:22D'ailleurs, parce qu'ils tombent d'accord dans la nuit,
19:23mais tout le monde accepte le suffrage.
19:26Il y avait le spectre du congrès de Marseille 2023,
19:28où vraiment l'attusation de tricherie
19:30qui avait duré des jours et des jours.
19:31Les nuits de congrès socialistes peuvent être hantés
19:33par des fantômes de congrès précédents
19:35qui ne sont pas toujours bien passés.
19:36Le dernier à Marseille en 2023, Reims en 2008.
19:40Donc, ça ne s'est déjà pas trop mal passé.
19:43Il faut qu'elle me le souligne.
19:45Et ensuite, quand on regarde finalement,
19:47si je reformule votre question,
19:50le sujet qui anime la gauche aujourd'hui,
19:52et l'espace de gauche,
19:54c'est de savoir si la gauche doit être insoumise
19:57dans une forme de radicalité, de polarisation,
20:00ou si la gauche doit être,
20:02comme le Parti Socialiste,
20:03une partie de place publique,
20:05réformiste, sociale, démocrate.
20:06C'est des bas-là.
20:07Mais est-ce que l'idéologie prime,
20:09ou c'est la tactique électorale qui prime ?
20:11C'est là où c'est intéressant.
20:12Cette différence entre la tactique,
20:14l'idéologie,
20:15et surtout le rapport à la conquête du pouvoir,
20:17n'est pas nouveau.
20:18En fait, ça fait déjà plus de 125 ans.
20:20Parce qu'il y a 125 ans,
20:21à l'hippodrome de Lille,
20:22il y avait un débat qui était
20:24entre Jules Guest et Jean Jaurès,
20:26et le thème de ce débat-là,
20:28c'était le socialisme.
20:29Doit-il être révolutionnaire ou réformiste ?
20:33Donc, ce débat-là,
20:34il traverse la gauche depuis que la gauche existe.
20:36C'est un débat qui existe
20:38à travers toute la construction
20:39de l'histoire de la gauche française.
20:42Donc, il ne serait pas incongru
20:44qu'il y ait deux gauches,
20:46deux rapports au pouvoir,
20:48à la mobilisation,
20:49deux aussi formes de réflexion idéologique
20:52qui ne soient pas concurrentes,
20:54mais sur le même espace.
20:56Véronique Raissolt,
20:56est-ce que les réseaux sociaux
20:57s'emparent, si je puis dire,
20:59de cette réélection d'Olivier Faure ?
21:01Plus qu'il y a 125 ans.
21:02Alors, il y a 125 ans,
21:04il n'y avait pas les réseaux sociaux,
21:05mais il y avait beaucoup plus de personnes
21:07qui s'intéressaient au sujet
21:09qu'aujourd'hui,
21:10alors qu'il y a les réseaux sociaux.
21:12Globalement, on ne peut pas dire
21:12que ça a passionné les Français
21:13pour les raisons que vous évoquiez.
21:15Voilà, c'est une...
21:16Mais c'est très important,
21:18ce qui vient d'être dit.
21:18Non, non, allez-y, allez-y.
21:21Pardon, je croyais que vous n'aviez pas...
21:22Non, mais ce n'est pas grave, allez-y.
21:25Entre les réformistes et les révolutionnaires,
21:28en fait, il y a une partie...
21:32Les opposants à Olivier Faure
21:33sont absolument convaincus
21:35que tant qu'il y aura des révolutionnaires,
21:38la gauche ne pourra pas gouverner.
21:39Voilà, c'est ça.
21:40Ils se revendiquent comme une gauche de gouvernement.
21:43Donc, il y a ceux qui veulent faire la révolution
21:44et ceux qui veulent gouverner.
21:46Et ils ne sont pas toujours d'accord.
21:47Excusez-moi, je vous rends la parole.
21:48C'est vrai, c'est vrai.
21:48Je renigrais tout.
21:50Il y a une réalité,
21:51c'est que le peu de nombre
21:52et le peu d'intérêt
21:53fait que ce sont essentiellement
21:54les hommes politiques
21:55et les candidats qui s'expriment.
21:57Quand on regarde ce que disent
21:58les sympathisants,
21:59qui en soi sont quand même
22:00à priori...
22:0040 000 adhérents,
22:0149 000 adhérents
22:02au Parti Socialiste aujourd'hui.
22:03Et après, vous avez les sympathisants,
22:04c'est-à-dire ceux qui n'ont pas de carte
22:05mais qui quand même suivent le mouvement
22:06et déclarent voter plutôt à gauche.
22:09Eux, leur sujet, c'est
22:10il ne faut pas de LFI,
22:11donc ils sont plutôt non-révolutionnaires.
22:14Et les autres se posent,
22:15même ceux qui sont censés
22:16être révolutionnaires,
22:17ce n'est pas si clair que ça.
22:18Et globalement,
22:20ils sont surtout sur des sujets
22:21autour de 2026
22:22en se disant
22:23en fait, la gauche n'existe plus pour eux.
22:25Ça ressemble un peu
22:26au titre de Marianne cette semaine.
22:28C'est comme ça qu'il est de vie.
22:29En fin d'émission,
22:31nous n'oublierons pas.
22:33Mais en fait,
22:34il n'y a plus vraiment de gauche.
22:35C'est plus ça.
22:36Tous les messages,
22:36c'est la gauche a disparu.
22:38C'est beaucoup d'électeurs de gauche
22:40qui se posent cette question
22:40et qui ne sont pas convaincus
22:42que ce congrès,
22:42même s'il a l'air de très bien se passer
22:44par rapport à d'autres,
22:45ne sera la solution en soi.
22:47Nous avons parlé de la dissolution
22:48avec Emmanuel Macron.
22:50Nous avons parlé de l'état de la gauche.
22:52Aujourd'hui,
22:52regardons François Bayrou
22:54qui a bien du mal parfois
22:56à gouverner.
22:57Audrey Tison,
22:58du service politique de France Info,
22:59a fait le compte ce matin
23:00en nous disant
23:01qu'une trentaine de textes environ
23:02sont passés à l'Assemblée
23:03depuis janvier.
23:04C'est à peu près le même nombre
23:05que sous Gabriel Attal
23:06au premier semestre 2024.
23:07Mais avec une différence,
23:08c'est que la plupart des textes
23:09sont des propositions de loi
23:11qui émanent donc des députés
23:12et pas des ministres.
23:13On voit aussi des difficultés
23:14face aux conflits sociaux.
23:15Le conclave sur les retraites
23:16qui bat de l'aile.
23:17Les taxis qui se mobilisent à nouveau.
23:19Les chauffeurs
23:20qui ont claqué la porte
23:21des négociations.
23:22Leurs représentants annoncent
23:23de nouveaux blocages
23:24devant le ministère de l'Économie
23:25mercredi prochain à Paris.
23:27Puis le lendemain,
23:28le 12,
23:29des cortèges vers les gares
23:30et les aéroports.
23:31Franck de Dieu,
23:31la méthode Bayrou
23:32basée sur le dialogue
23:33et le fait de se donner du temps,
23:34elle montre aujourd'hui ses limites ?
23:36Oui,
23:37mais pour les raisons
23:38qu'on évoquait tout à l'heure,
23:39c'est-à-dire qu'il y a
23:40un blocage au Parlement
23:42et c'est vrai,
23:42vous regardez la loi
23:44sur l'enfant de vie,
23:45la loi sur les déserts médicaux,
23:46la loi sur le narcotrafic,
23:48ce sont des propositions de loi
23:50émanant des parlementaires
23:51et non pas émanant du gouvernement
23:52parce qu'effectivement,
23:53il y a...
23:54C'est un Parlement
23:54qui est empêché,
23:55pardon,
23:56un gouvernement qui est empêché
23:57et un Parlement
23:58qui est empêchant.
23:59On pourrait aussi regarder
24:00le succès des commissions
24:01d'enquête parlementaires
24:02où ça devient...
24:03La vie politique,
24:04finalement,
24:05s'articule autour
24:06de ces commissions parlementaires.
24:07Alors, on peut ne pas aimer
24:09parce que ça fait un peu
24:09tribunal démocratique,
24:11on peut aussi apprécier
24:12parce qu'il en ressort
24:13plein d'informations,
24:14en particulier pour les journalistes,
24:15il se régale à écouter
24:16les auditions,
24:18mais effectivement,
24:20il est coincé.
24:22Par-delà
24:23la question institutionnelle...
24:25C'est pas une question
24:25de personne du tout pour vous ?
24:26Non, mais pas du tout.
24:28Vous avez une logique
24:30arithmétique,
24:30encore une fois.
24:32Malheureusement,
24:33vous avez trois blocs
24:33et nous avons notre histoire
24:36française qui n'est pas
24:37celle de la gauche.
24:37Peut-être Valérie Lecable
24:38ou Dorian Dreuil
24:38sur cette question-là ?
24:40Je veux bien rebondir.
24:41Je pense qu'il y a une méthode
24:42Berroux qui est quand même
24:42extrêmement particulière.
24:44On voit bien que Berroux,
24:45il a décidé...
24:46D'abord, il a donné
24:46toute l'attitude
24:47à leur ministre
24:49de faire ce qu'il veut.
24:50Il y a des sorties
24:51quotidiennes,
24:52il y a Bruno Retailleau,
24:54mais pas que...
24:55Enfin, les uns et les autres
24:56font leurs annonces
24:57dans leurs coins.
24:58Mais là, il est surtout
24:59en train de préparer le budget.
25:00C'est-à-dire que
25:01lui, ce qu'il veut,
25:02c'est durer.
25:03Sur quoi il peut tomber ?
25:04Sur le budget.
25:05Pourquoi ?
25:06Parce que ce budget,
25:07il est impossible à résoudre.
25:09Alors, il lance
25:09des ballons d'essai.
25:11On lance le ballon d'essai
25:12de la TVA sociale un jour.
25:14Allez, si on augmentait
25:14d'un point la TVA.
25:16On lance le ballon d'essai
25:17de l'année blanche.
25:18On lance le ballon d'essai
25:19de dire
25:19et si on réduisait
25:20les aides à domicile.
25:22Donc, tous les jours,
25:23il y a des ballons d'essai
25:24qui sont lancés.
25:24Il y a des débats
25:25qui se créent,
25:25mais il n'y a pas
25:26de décision qui est prise.
25:28Et là, préparez-vous.
25:29Vous n'aurez rien
25:29avant le vendredi en juillet
25:31qui est quand même
25:32le jour où les Français
25:33vont partir en week-end
25:34pour le week-end du 14 juillet.
25:36Donc, si vous voulez
25:37passer inaperçu,
25:38vous ne pouvez pas
25:39choisir une meilleure date.
25:40Donc, en fait,
25:40c'est vrai qu'on a l'impression
25:42de tourner en rond
25:42parce qu'on parle,
25:43on parle, on parle,
25:44mais il n'y a pas de décision
25:45et il ne se passe rien.
25:47Et je ne parle pas
25:47de l'enclave des retraites
25:48qui a commencé il y a déjà
25:49je ne sais pas combien.
25:50Et j'évoquais le mouvement
25:51des taxis.
25:52Emmanuel Cordier,
25:53la présidente
25:54de la Fédération Nationale
25:55des Taxis tout à l'heure
25:55sur France Info
25:56n'exclouait pas
25:56que le mouvement
25:57du secteur du bâtiment
25:58qui a débuté lui aussi
25:59ne rejoint justement
26:00celui des taxis.
26:01Le BTP en colère
26:03après la suspension
26:04du dispositif
26:05m'a pris Vrenov.
26:06Dorian Drogue,
26:07il pourrait y avoir
26:07une sorte de convergence
26:08des luttes
26:09auxquelles devrait faire face
26:10le gouvernement ?
26:11Oui, et auxquelles
26:11il sera compliqué
26:12d'adresser des réponses
26:13de politique publique
26:14ou de réforme
26:15quand on voit
26:16les difficultés
26:16qu'il y a à voter
26:18et faire adopter
26:19des textes.
26:20Et donc,
26:21la difficulté du moment,
26:22c'est en fait
26:22d'une certaine manière
26:23un problème
26:24de rapport au temps.
26:26On a un problème
26:26de rapport au temps
26:27démocratique et politique
26:28qui est complètement
26:29déréglé.
26:30C'est-à-dire que
26:31la démocratie parlementaire
26:33comme la démocratie sociale,
26:35c'est-à-dire le fait
26:35de débattre,
26:36de chercher du compromis
26:37dans les assemblées
26:39ou de co-construire
26:41avec la société civile
26:42organisée
26:42et les corps intermédiaires,
26:43ça demande du temps.
26:45Et ça demande
26:45de laisser à ce temps-là
26:47un moment de respiration
26:49démocratique.
26:50Et là où on est contraint
26:51par le temps
26:52d'une autre manière,
26:53là c'est le calendrier
26:54plus institutionnel,
26:55c'est qu'on le voit bien
26:56alors que s'achève
26:56bientôt la saison
26:57des congrès politiques,
26:59les regards sont tournés
27:00vers quoi ?
27:01Vers 2027
27:01et l'élection présidentielle.
27:04On enjambe
27:04les municipales
27:05de 2026 du coup.
27:06Oui,
27:06ou en tout cas
27:07qui sera un rendez-vous,
27:09un pré-rendez-vous
27:09pour 2027,
27:11mais on est déjà
27:11dans un temps
27:12de vers l'autre élection.
27:13Mais est-ce que c'est nouveau ça ?
27:15C'était déjà le cas
27:15de la dernière élection.
27:16C'est le produit
27:17de nos institutions,
27:19mais ce rapport au temps-là
27:20se croise avec l'autre
27:21qui n'est pas possible
27:22aujourd'hui
27:23d'avoir de grandes réformes
27:24ou des sorties
27:26de crises politiques
27:28d'une certaine manière.
27:30Et c'est là
27:30où il y a une difficulté.
27:32C'est à la fois
27:33notre organisation institutionnelle,
27:34mais aussi vis-à-vis
27:35des citoyens
27:36et des citoyens
27:37et des...
27:38On parlait des taxis
27:38ou d'autres,
27:39des besoins de solutions
27:40et d'adresser des problèmes
27:41aux enjeux économiques
27:43et sociaux de la société,
27:44l'incapacité du politique
27:45à produire
27:47de la politique publique
27:47qui aura un impact
27:48dans les mois qui viennent.
27:49En un mot très rapidement
27:50vers l'Ukraine Sout.
27:51En un mot rapidement,
27:51je ne suis pas du tout d'accord
27:52parce que les Français,
27:53ils ne sont pas du tout
27:54là-dedans.
27:55C'est les médias,
27:56les commentateurs
27:57et les politiques.
27:58Les Français,
27:592027,
28:00de toute façon,
28:00il y a quelque chose
28:01qui ne trompe pas.
28:02Faire un sondage
28:03avec une question ouverte,
28:04ça coûte très cher.
28:05Et il y a eu plusieurs fois
28:06des sondages
28:07avec des questions ouvertes
28:08pour dire
28:08qui serait le bon acteur
28:10pour 2027
28:11et en fait,
28:12personne ne ressort.
28:13Et aujourd'hui,
28:13les Français...
28:14Les politiques
28:14qui ont le regard
28:15tourné vers...
28:16Oui, mais ce que je veux dire,
28:16c'est que, regardez,
28:17on en parle, eux,
28:18les Français,
28:18ils parlent de 2026.
28:20Ça, c'est un vrai sujet pour eux.
28:21Les maires,
28:21comment ça va se passer ?
28:22Le local,
28:23leur sujet, c'est
28:24est-ce que ce budget
28:25va passer ou pas ?
28:252027,
28:26ce n'est pas leur sujet.
28:27Ils se disent,
28:28on verra bien.
28:29De toute façon,
28:29il n'y a personne pour eux
28:30qui leur semble évident.
28:32Et d'ailleurs,
28:33tous les sondages du monde.
28:34Donc en fait,
28:34ce n'est pas du tout le sujet.
28:35Et à chaque fois
28:36qu'on répète ça,
28:37ça fait monter deux choses.
28:39une forme de colère,
28:40une forme de distanciation
28:41et une fatigue.
28:42Une nouvelle pause
28:43dans les informés.
28:44On revient dans un instant
28:44à la seconde partie
28:45après l'info
28:47puisqu'il est déjà
28:4720h32 sur France Info.
28:55Et l'info,
28:56c'est avec Héloïse Roger.
28:57Bonsoir Héloïse.
28:58Bonsoir.
28:59Pas de traumatisme crânien,
29:01juste quelques bosses.
29:02Les premières réactions
29:03du rabbin Elie Lemel.
29:05Il a été agressé
29:06à la terrasse
29:07d'un café à nuit
29:08sur scène
29:08dans les Hauts-de-Seine
29:09ce midi.
29:10Dans cette affaire,
29:11un homme a été interpellé
29:12puis hospitalisé
29:14après un examen psychiatrique.
29:16Le suspect a 28 ans,
29:17né dans la ville de Rafa
29:18dans la bande de Gaza.
29:20Alors que les musulmans
29:21fêtent aujourd'hui
29:22partout dans le monde
29:22l'Aïd Al-Adha,
29:24à Gaza,
29:24la défense civile
29:25fait état
29:26de près de 40 morts
29:27après de nouvelles
29:28frappes israéliennes
29:29aujourd'hui.
29:30L'État hébreu,
29:31par le biais
29:32de son porte-parole
29:33dans la bande de Gaza,
29:34annonce, lui,
29:35manquer de soldats
29:3610 000
29:37dont 6 000 combattants
29:38après près de 20 mois
29:40de guerre.
29:41Dans le Loiret,
29:42un militant socialiste
29:43de 18 ans
29:44porte plainte
29:44après avoir été suivi
29:46et menacé
29:46par un membre
29:47du groupuscule
29:48néo-nazi
29:49Brigade Pua
29:49à Orléans
29:50en début de semaine.
29:52Il s'agit du même
29:53groupuscule
29:53mis en cause
29:54dans le collage
29:55de stickers
29:55racistes
29:56et anti-musulmans
29:57qui avaient eu lieu
29:58dans la ville
29:59le mois dernier.
30:00Et puis la deuxième
30:01demi-finale
30:02homme à Roland-Garros,
30:03c'est en ce moment
30:04elle oppose
30:04le numéro 1 mondial
30:06l'italien Yannick Sinner
30:07au serbe
30:08Novak Djokovic.
30:09Et pour l'instant
30:10c'est bien l'italien
30:11qui mène
30:116-4 pour le premier set.
30:13France Info
30:1620h, 21h
30:18France Info
30:20Les informés
30:21Victor Matel
30:22Avec ce soir
30:23Valérie Lecâble
30:24éditorialiste politique
30:25pour le site
30:26lejournal.info
30:27Dorian Dreuil
30:28politologue
30:29expert associé
30:29à la Fondation
30:30Jean Jaurès
30:31et directeur d'études
30:32de l'Institut Bonafidé
30:33Véronique Reissoult
30:34présidente de
30:35Backbone Consulting
30:36et Franck Dedue
30:37rédacteur en chef
30:38à Marianne.
30:39On va continuer
30:40parce que
30:41le débat était
30:42assez animé
30:43avant que nous
30:44nous interrompions
30:45pour l'info.
30:46On a convenu
30:47que nous étions d'accord
30:48que je n'avais pas
30:48bien convenu.
30:48Vous êtes mis d'accord
30:49finalement entre...
30:50On est d'accord
30:51sur le fait
30:51que les Français
30:52en 2027
30:53ce n'est pas leur sujet.
30:54On rappelle
30:55qu'on était en train
30:55de parler
30:56de l'élection présidentielle
30:57de 2027.
30:57Valérie Lecâble
30:58je crois que vous
30:58vouliez ajouter
30:59quelque chose.
30:59Je pense qu'on peut
31:00ajouter quand même
31:01qu'Emmanuel Macron
31:02il est là
31:03depuis 2017.
31:04Ça commence quand même
31:05à faire un certain temps.
31:06Vous vous souvenez
31:07qu'on a réduit
31:07le quinquennat
31:08parce que 7 ans
31:09on trouvait que
31:10c'était long.
31:10On peut dire
31:11que sa réélection
31:12en 2022
31:13a plutôt été
31:14une réélection
31:15par défaut
31:15que par envie
31:16et par désir
31:18d'Emmanuel Macron
31:19pour le faire rapidement.
31:21Et du coup
31:21je pense que
31:22cette situation
31:23participe
31:24à ce sentiment
31:26d'étirement
31:27du temps
31:27qui ne se passe rien.
31:29C'est vrai
31:29que le président
31:30de la République
31:31on voit bien
31:31quand il intervient
31:32sur des problèmes
31:33nationaux
31:34et mal compris
31:35des Français
31:35et il a une stature
31:36plus intéressante
31:37à l'international
31:38en ce moment
31:38avec les menaces
31:40de la guerre en Ukraine
31:40avec ce qui se passe
31:41au Moyen-Orient
31:42avec le rôle
31:43qu'il peut jouer
31:44en Europe
31:44avec le budget
31:45de la défense
31:45etc.
31:46Mais il n'a plus
31:47de figure tutélaire
31:49sur la politique française
31:50et je pense qu'en France
31:51on est quand même
31:52habitué à avoir
31:53alors des Jupiters
31:54je ne sais pas
31:54c'est ainsi qu'il se nommait
31:55pendant ses 100 premiers jours
31:57mais le sentiment
31:59d'inaction
32:00participe aussi
32:01de la faiblesse
32:02de la principale tête
32:04de l'exécutif
32:04par rapport
32:05à sa présence
32:06vis-à-vis des Français
32:07Voilà pour ce long bilan
32:09un an après
32:09la dissolution
32:10de juin 2024
32:13Regardons à présent
32:14dans les informés
32:14ce qui se passe
32:15aux Etats-Unis
32:16peut-être la fin
32:17de la bromance
32:17l'histoire d'amour
32:18d'amitié
32:18entre Donald Trump
32:19et Elon Musk
32:20le président américain
32:21et le milliardaire
32:22patron de Tesla
32:23et de SpaceX
32:24qui n'arrêtent plus
32:25de s'invectiver
32:25via leurs réseaux sociaux
32:26le grand sujet
32:27de désaccord
32:28a d'abord tourné
32:29autour du méga projet
32:30de loi budgétaire
32:30de l'administration Trump
32:32le locataire
32:32de la Maison Blanche
32:34a notamment traité
32:34son ancien meilleur ami
32:36de fou
32:36une question ce soir
32:38vu les enjeux politiques
32:39commerciaux
32:40les milliards de dollars
32:41également sur la table
32:42les deux hommes
32:43peuvent-ils réellement
32:44couper les ponts
32:45et se nuire
32:45l'un à l'autre
32:46cette rupture
32:47était-elle prévisible
32:48oui répondre sur France Info
32:49François Saletiel
32:50journaliste à France Culture
32:52et auteur d'un podcast
32:53consacré à Elon Musk
32:54il n'y a pas de place
32:55pour deux
32:56sur le trône
32:57des Etats-Unis
32:57et vu leur caractère
32:59imprévisible
33:00pour l'un et pour l'autre
33:01on savait que ça finirait
33:02en clash
33:02la question c'était
33:03de savoir plutôt quand
33:04moi de mon côté
33:05j'étais même étonné
33:06que cela dure aussi longtemps
33:07mais on ne sait pas du tout
33:09ce qui va se passer
33:10dans les prochains jours
33:10prochaines semaines
33:11et je pense que les liens
33:13qui les unis
33:14sont beaucoup plus forts
33:16beaucoup plus structurels
33:18que ces échanges
33:19interposés sur réseaux sociaux
33:21Franck Dedieu
33:21ce lien entre les deux
33:23milliardaires
33:23entre le président américain
33:24et l'homme le plus riche
33:25de la planète
33:26était voué de toute façon
33:29à se détériorer
33:30probablement
33:30alors je ne crois pas
33:32moi je ne suis pas favorable
33:33à une analyse
33:34très psychologisante
33:36sur des caractères
33:37qui sont imprévisibles
33:38qui sont très différents
33:39je crois qu'il y avait
33:40une illusion
33:41dès le départ
33:41c'est de se dire
33:43que c'est de là
33:44qu'il y avait
33:45des traits communs
33:46notamment
33:46on les interprétait
33:48du point de vue moral
33:50plutôt de riches
33:52de méchants
33:53de fake news
33:54de personnes
33:55qui sont
33:56dans une logique
33:57de défiance
33:57à l'égard
33:58de l'Union Européenne
33:59et pourtant
33:59ils sont ici
34:00de deux courants
34:01radicalement différents
34:02vous avez un courant
34:03qu'on appellera
34:04populiste
34:05autour de l'univers maga
34:07et puis
34:08ça c'est pour Donald Trump
34:09pour Donald Trump
34:10bien sûr
34:11et puis
34:11pour Musk
34:13ce qu'on appelait
34:14les libertariens
34:15et
34:16vous avez déjà
34:17au début
34:18je dirais
34:19des dissensions
34:21sur le plan idéologique
34:22sur le plan des idées
34:23mais
34:23qui sont
34:24apparus
34:25je dirais
34:25dans leur vérité
34:26nue
34:27à l'occasion du budget
34:28et
34:28ce que Musk
34:30reproche
34:32à Trump
34:33c'est finalement
34:33de mener une politique
34:34qui n'est pas suffisamment libérale
34:36pourquoi ?
34:37parce que
34:37c'est une relance budgétaire
34:39avec des déficits publics
34:40monstrueux
34:41et d'ailleurs
34:41les plus
34:42je dirais
34:42les plus critiques
34:43sont plutôt
34:44les gens de Wall Street
34:45le milieu des affaires
34:46pourquoi ?
34:47parce que c'est une politique
34:48qui peut être
34:48demain inflationniste
34:50et qui peut
34:50je dirais
34:51faire baisser le dollar
34:53et donc quelque part
34:54porter attaque
34:54aux intérêts
34:55qui peut faire
34:56le plus mal à l'autre
34:57en quelque sorte
34:58est-ce qu'ils ont intérêt
34:59finalement à s'affronter
35:00frontalement
35:01et à se faire mal
35:03comme ça
35:04parce qu'ils seront
35:05tous les deux perdants
35:05finalement
35:06ça serait supposé
35:08que ce n'est que
35:09la recherche
35:09d'un intérêt mutuel
35:10de leur propre intérêt
35:11qui les guide
35:12il y a peut-être
35:13quelque chose
35:13d'un peu irrationnel
35:14dans tout ça
35:15qui est très bien décrit
35:16d'ailleurs dans le dernier bouquin
35:17de Giuliano d'Ampoli
35:18qui s'appelle
35:19l'heure des prédateurs
35:20qui raconte comme ça
35:21comment on voit
35:22dans le monde
35:23des dirigeants
35:24qui aujourd'hui
35:25de manière décomplexée
35:26dirige
35:27de manière un peu tapageuse
35:29de manière
35:30complètement irrationnelle
35:32ou sur du coup de sang
35:34et on voit bien
35:36là dans ce cas précis
35:37qu'on voit
35:38que les ingénieurs du chaos
35:39en fait
35:39ils sont aussi
35:40des prédateurs entre eux
35:41et qu'il y a
35:43comme ça un confort
35:43à aller chercher le chaos
35:44à créer du chaos
35:45et à imaginer
35:46que dans le chaos
35:47finalement
35:49il n'y avait qu'une habitude
35:49aussi des revirements
35:50avec Donald Trump
35:51c'est quasiment quotidien
35:52voilà
35:52c'est dans un chaos
35:53c'est un chaos
35:54dans lequel les autocrates
35:55se révèlent aussi
35:56et c'est pas que
35:57c'est de là
35:58de ce côté-là
35:59de l'Atlantique
35:59c'est d'une certaine manière
36:00aux quatre coins du monde
36:02que la tendance
36:04à l'autocratisation
36:05des régimes démocratiques
36:06ou à une atmosphère
36:08d'autocratisation
36:09devient de plus en plus forte
36:10avec une bataille
36:11on l'a dit
36:11qui se passait
36:12essentiellement
36:13sur les réseaux sociaux
36:14chacun a son réseau social
36:15ce qui est très particulier
36:16Donald Trump a le sien
36:17Elon Musk bien évidemment
36:19Twitter
36:19devenu X
36:20qui est une arme
36:21d'influence massive
36:22et même
36:23Laurent Gheulaz
36:24est passé par les réseaux sociaux
36:25plus de 40 messages
36:26en une heure
36:27de Musk
36:27qui essayait
36:29de coller la pression
36:30en faisant des sondages
36:31auprès de ses abonnés
36:33pour dire
36:33il faudrait le destituer
36:34avec la valeur
36:35d'un sondage
36:36sur Twitter
36:37mais en fait
36:38c'est leur lieu d'expression
36:39ils sont dans
36:40une expression aussi
36:41qui est sur les réseaux sociaux
36:42c'est des battles
36:43perpétuels
36:43c'est comme ça
36:44que ça fonctionne
36:44les réseaux
36:45donc on est tout le temps
36:46en train de se comparer
36:47alors comparer sa visibilité
36:48comparer son engagement
36:49savoir si on a plus eu de messages
36:51que l'autre
36:52si on avait plus de followers
36:53et c'est
36:55voilà
36:56ça fait tellement partie
36:57de la culture
36:57que vous aviez même
36:58en Angleterre
36:59des bookers
36:59qui étaient en train de parier
37:01enfin vous pouviez parier
37:03sur la durée du couple
37:04sur le nombre de messages
37:05que chacun mettrait
37:06pour
37:06enfin
37:06après c'est les Anglais
37:07ils aiment bien parier
37:08mais c'est révélateur en soi
37:10et après
37:11on peut se poser la question
37:12de qui a été gagnant
37:13dans l'histoire
37:14en termes de visibilité
37:16à peu près pareil
37:17ce qui a quand même un sens
37:18parce que le président
37:19des Etats-Unis
37:19c'est quand même
37:20normalement
37:20l'homme le plus puissant
37:21se dire qu'on parle
37:22autant de lui
37:23que de Musk
37:23dans cette bataille
37:24ça veut dire quelque chose
37:26par contre
37:26il a plus d'engagement
37:27si on est dans cette battle
37:28ça veut dire quoi
37:29plus d'engagement
37:30c'est que ces messages
37:30sont plus repris
37:31et il y a plus de personnes
37:32qui montent au créneau
37:33pour le défendre
37:34et puis globalement
37:35vous avez même
37:36des personnalités
37:37comme Kenny Wave
37:39qui est monté
37:40au créneau
37:41pour dire
37:41il faut se calmer
37:42quand même
37:42là c'est pas très sérieux
37:43mais in fine
37:44c'est l'argent
37:45qui va avoir raison
37:46et le cours de Tesla
37:48aujourd'hui
37:49a pris petite claque
37:50moins 14%
37:51il a perdu plus de 150 millions
37:52dans la journée
37:53et on estimait
37:53qu'en une seule journée
37:54les pertes liées à ce clash
37:55étaient de plus de 20 milliards
37:57de dollars
37:58ce qui est quand même
37:59complètement hallucinant
38:01Valérie Lecable
38:02je voulais vous interroger
38:03sur le fait qu'avec Donald Trump
38:04il est là seulement
38:05si j'ose dire
38:06depuis le mois de janvier
38:07on a l'impression
38:08que ça fait déjà
38:08des mois et des mois
38:10qu'il est de retour
38:10à la Maison Blanche
38:11avec lui
38:12tout est nouveauté
38:13finalement
38:13on assiste aujourd'hui
38:14à quelque chose
38:15de complètement nouveau
38:15ce clash
38:16complètement ouvert
38:17avec ce milliardaire
38:19qui était son ancien conseiller
38:21enfin qu'il est toujours
38:22mais qui va devenir
38:23son peut-être
38:24son passé
38:25de meilleur ami
38:26à meilleur ennemi
38:27on est dans l'inédit
38:28tout le temps
38:28on est dans l'inédit
38:29vous avez tout à fait raison
38:30et en plus
38:31on découvre
38:32ce qu'on soupçonnait
38:33mais dont on n'avait pas
38:34une démonstration
38:35aussi éclatante
38:36c'est à quel point
38:37ils sont dépendants
38:38l'un de l'autre
38:38c'est-à-dire que
38:39l'état américain
38:40a versé 38 milliards de dollars
38:42je crois
38:43à Elon Musk
38:44depuis qu'il a monté
38:47ses sociétés
38:47SpaceX
38:48c'est à la fois
38:49Arianespace
38:50les satellites
38:51c'est-à-dire qu'il y a
38:53une espèce d'interdépendance
38:54entre ces deux hommes
38:56en termes d'influence
38:58d'argent
38:58oui parce qu'il y a
38:59des moyennes pressions
39:00des deux côtés
39:00c'est ça
39:01j'arrête ton programme spatial
39:02et en même temps
39:03je ne finance peu
39:04tes entreprises
39:04pourquoi ils se sont fâchés ?
39:05parce que
39:06Donald Trump
39:07a dit à Elon Musk
39:08bon ben maintenant
39:09le programme Doge
39:10il est terminé
39:11d'ailleurs Elon Musk
39:12n'a pas obtenu
39:12il a obtenu beaucoup moins
39:13que 175 milliards d'économies
39:15il en avait promis
39:162000 milliards
39:17donc
39:17Trump lui a dit
39:20bon ben c'est terminé
39:20maintenant tu quittes
39:22le bureau Oval
39:22où t'es fourré
39:23toute la journée
39:24avec moi
39:24ça commence à bien faire
39:25et visiblement
39:27Musk
39:28qui en plus
39:29est sous des substances
39:30diverses et variées
39:32toute la journée
39:33kétamine
39:34etc
39:34a extrêmement mal pris
39:37cette situation
39:38et il en veut
39:39maintenant
39:40à Donald Trump
39:41et il lui dit
39:41puisque c'est comme ça
39:42je vais t'interrompre
39:43tes communications
39:44dans tout le pays
39:44vous vous rendez compte
39:46où on en est
39:46entre ces deux hommes
39:47le businessman
39:48le plus puissant du monde
39:50et l'homme politique
39:51le plus puissant du monde
39:52qui sont là
39:53en train de se faire
39:54un chantage commun
39:55c'est-à-dire que
39:56Trump il dit
39:57bon ben écoute
39:58je vais arrêter
39:58de te financer
39:59si tu continues
40:00à m'embêter
40:00puisqu'on s'aperçoit
40:02que l'essentiel
40:03des commandes
40:03en dehors de Tesla
40:04et encore ça a démarré
40:05sur la voiture électrique
40:06c'est-à-dire que
40:07Elon Musk était furieux
40:08que Trump dise
40:09on arrête les subventions
40:10aux voitures électriques
40:11donc on voit
40:12que l'essentiel
40:13de la fortune de Musk
40:14vient de l'État
40:15et qu'en même temps
40:16il contrôle l'État
40:18et le spatial américain
40:19François Gaudiot
40:20on le disait
40:20on a l'habitude
40:21qu'il y ait des hauts
40:22puis des bas
40:23on va dire
40:24dans les réactions
40:25avec Donald Trump
40:25on peut imaginer
40:26que finalement
40:27tout cela passe
40:29alors c'est la question
40:31est-ce que tout cela
40:33finalement
40:33les États-Unis
40:35sont tellement privatisés
40:37et on l'a vu
40:38ce que disait Valéry
40:39c'est-à-dire qu'il y a
40:40un paradoxe
40:42que nous avons
40:43les États-Unis
40:44ont privatisé leur économie
40:46de sorte que le politique
40:47n'a pas véritablement
40:47les manettes
40:48on n'a pas la capacité
40:49de contrarier
40:50même le plus riche
40:52du monde
40:53et pourtant
40:53vous avez des interactions
40:55comme jamais
40:55entre l'État
40:56et le privé
40:58la question c'est de savoir
40:59est-ce que les États-Unis
41:01sont allés suffisamment loin
41:02dans la privatisation
41:03de l'économie
41:03pour que
41:04Trump
41:05qui essaye à tout prix
41:06de remettre le politique
41:07par la droite
41:08au-dessus de l'économique
41:09qu'elle serait une nouveauté
41:11une nouveauté
41:11depuis le monétarisme
41:13des années 80
41:13c'est quand même pas rien
41:14et bien
41:15il n'y arrive pas
41:16autrement dit
41:16là il est vraiment
41:17au pied du mur
41:18s'il échoue
41:19ça voudrait dire
41:19que quelque part
41:20son grand sujet
41:22qui est de faire prévaloir
41:24le politique sur l'économique
41:25et bien
41:26il aura échoué
41:26et Donald Trump
41:27voilà
41:28qu'il y avait des rumeurs
41:29comme quoi il aurait pu
41:29appeler aujourd'hui
41:30Elon Musk
41:31pour que les deux hommes
41:32se parlent
41:32a dit
41:33qu'il n'avait pas
41:33l'intention de le faire
41:34aujourd'hui
41:35le président américain
41:37aller dans un instant
41:37dans les informer
41:38les cartes blanches
41:39de nos invités
41:40dernière partie
41:41de l'émission
41:42ce sera
41:42après le fil info
41:4420h45
41:45Emmanuel Langlois
41:45et les taxis
41:47annoncent une nouvelle
41:48mobilisation
41:49ce sera mercredi prochain
41:50mécontent de la tournure
41:52que prennent les négociations
41:53avec le gouvernement
41:53à propos du tarif
41:55du transport des patients
41:56et bien
41:56il prévoit de bloquer
41:57ce jour-là
41:58ce sera le 11 juin
41:58les aéroports parisiens
42:00d'Orly et de Roissier
42:01de manifester
42:02à Bercy
42:03devant le ministère
42:04de l'économie
42:04et des finances
42:054 morts
42:06dont 2 adolescents
42:08et 2 blessés graves
42:09c'est le lourd bilan
42:10après l'incendie
42:11qui a ravagé
42:12les étages supérieurs
42:13d'un immeuble
42:14HLM de Reims
42:15la nuit dernière
42:16l'origine accidentelle
42:17du feu est très probable
42:19selon le procureur
42:20de Reims
42:21la défense civile
42:23de la bande de Gaza
42:24annonçait
42:24la mort d'une quarantaine
42:25de personnes
42:26dans des frappes
42:26et des tirs israéliens
42:27à travers le territoire
42:29palestinien
42:30plus tôt dans la journée
42:31Benjamin Netanyahou
42:32le premier ministre israélien
42:33avait lui annoncé
42:34la mort de 4 soldats
42:36de l'état hébreu
42:37dans la bande de Gaza
42:38le tennis
42:39Yannick Siner
42:40en démonstration
42:41sur le coup
42:41Philippe Chaptrier
42:42l'Italien numéro 1 mondial
42:44a remporté le premier
42:447-6-4
42:45face à un Novak Djokovic
42:47visiblement en grande difficulté
42:49Siner qui mène
42:494 jeux à 3
42:50et même 5
42:51dans la deuxième manche
42:53le vainqueur
42:54affrontera
42:55Carlos Alcaraz
42:56dimanche
42:56en finale de Roland-Garros
42:58l'Espagnol
42:59tenant du titre
42:59à bénéficier
43:00de l'abandon
43:01de l'Italien
43:02Lorenzo Musetti
43:03aujourd'hui
43:04France Info
43:0720h
43:1021h
43:11les informés
43:12Victor Matthe
43:14et Fabrice Amgral
43:15du côté de la porte d'Auteuil
43:16va nous confirmer
43:18tout cela
43:18Fabrice
43:19le numéro 1 mondial
43:20tout proche
43:21le meulet de 7-0
43:22face à Djokovic
43:23ouais c'est vrai
43:23Yannick Siner a remporté
43:25le premier 7-6-4
43:25il mène 5 jeux à 3
43:27en effet dans la deuxième manche
43:28Djokovic est actuellement
43:29en service
43:2945
43:30donc une possibilité
43:31pour lui
43:31de revenir à 5 jeux à 4
43:33mais même s'il y parvient
43:34derrière vous l'avez compris
43:35Yannick Siner
43:35servira pour le gain
43:37de la deuxième manche
43:38Yannick Siner
43:38qui n'a jamais été inquiété
43:39sur sa mise en jeu
43:40jusqu'à présent
43:41puisque Novak Djokovic
43:42ne s'est jamais procuré
43:43la moindre balle de break
43:44sur le service adverse
43:46aujourd'hui
43:47Yannick Siner
43:48c'est véritablement
43:49une machine à broyer
43:49un rouleau compresseur
43:51et il fait beaucoup de mal
43:52à Novak Djokovic
43:53même si vous le savez
43:54c'est un guerrier
43:55Novak Djokovic
43:56il va s'accrocher jusqu'au bout
43:57mais il y a une classe d'écart
43:58aujourd'hui
43:58entre Yannick Siner
44:0023 ans
44:00et Novak Djokovic
44:0138 ans
44:02Yannick Siner
44:03en cas de victoire
44:03retrouverait donc
44:04Carlos Alcaraz
44:05en finale dimanche
44:07allez pour terminer
44:07c'est informé
44:08comme tous les soirs
44:09place aux cartes blanches
44:10de nos invités
44:11on commence avec vous
44:12Valérie Lecable
44:13vous souhaitiez revenir
44:14sur l'agression
44:15de ce rabbin
44:16aujourd'hui
44:16à Neuilly
44:17sur scène
44:17près de Paris
44:18oui donc c'est le rabbin
44:19Elie Lemel
44:20qui a été agressé
44:21alors qu'il était en train
44:22de déjeuner tranquillement
44:24près du marché de Neuilly
44:26et de discuter avec quelqu'un
44:28il a reçu des coups de chaise
44:29sur la tête
44:30qui l'ont conduit à l'hôpital
44:32puisqu'il a été blessé
44:34il avait déjà été agressé
44:37à Deauville
44:37il y a deux semaines
44:39il y a moins de deux semaines
44:40de cela
44:41et donc c'est la deuxième fois
44:43que cet homme
44:44qui est connu
44:45parmi les juifs francophones
44:47fait l'objet
44:49d'une agression
44:50en pleine rue
44:51sans aucune raison
44:52simplement
44:52effectivement
44:53parce qu'il porte une kippa
44:55qu'il a une barbe
44:55et qu'il a
44:56ça se voit
44:58que c'est quelqu'un
44:59de juif
45:00l'agresseur
45:00est un jeune
45:02qui est né
45:02dans la bande de Gaza
45:04et qui aurait dû être
45:05en Allemagne
45:06mais qui a été expulsé
45:07d'Allemagne
45:08et qui est venu
45:09chez nous
45:09et qu'il a agressé
45:11simplement j'imagine
45:12en raison
45:13de ce qui se passe
45:14à Gaza
45:14et qui a été hospitalisé
45:16ce soir
45:17en raison
45:18d'un examen
45:18après un examen
45:19psychiatrique
45:19exactement
45:20on peut bien comprendre
45:21qu'il soit bouleversé
45:21par ce qui se passe
45:22à Gaza
45:22mais il faut s'indigner
45:24de cette haine
45:25de la vie quotidienne
45:26sincèrement
45:27on finit par s'habituer
45:29en entendant ça
45:29aux informations
45:30comme la énième agression
45:32qui a lieu
45:33François Bayrou
45:33a réagi d'ailleurs
45:34le Premier ministre
45:34en parlant
45:35de ce climat
45:35actuellement
45:36antisémite
45:38et puis plus globalement
45:40de violence
45:41de toute façon
45:41dans la société
45:42aujourd'hui
45:42je crois
45:42depuis le début
45:44de l'année
45:44ça ne cesse
45:45d'arriver chaque jour
45:46il y a quelques jours
45:47c'était contre
45:48c'était un crime inverse
45:50contre un arabe
45:51pour raison
45:52et je ne sais pas
45:53contre un musulman
45:54et je ne sais pas
45:56comment on va faire
45:57dans ce pays
45:57pour calmer
45:58pour calmer les choses
46:00et pour qu'il n'y ait pas
46:02cette importation
46:03du conflit
46:04Véronique Reissoult
46:05il y a des réactions
46:06sur les réseaux sociaux
46:07à l'agression
46:07de ce rabat
46:09c'est le fait
46:09qu'en plus
46:10c'était la deuxième fois
46:11et oui il y a des réactions
46:14parce qu'en fait
46:14c'est un sujet
46:16qui est toujours clivant
46:17depuis quelque temps
46:18il y a naîtment
46:19on va dire
46:20le sujet de Gaza
46:22et des attaques
46:23d'Israël sur Gaza
46:24qui sont un peu plus décomplexées
46:26parce qu'avant
46:26c'était une certaine catégorie
46:28et donc à chaque fois
46:29ça relance le débat
46:30en disant
46:30donc en fait
46:30on ne peut pas avoir
46:31cette discussion
46:32puisque derrière
46:33il y a toujours un excès
46:34il y a des actes
46:36et des propos antisémites
46:37sachant que
46:38le sujet des actes
46:39et des propos antisémites
46:40en ligne
46:41pour le coup
46:41c'est de mieux en mieux
46:43contrôlé
46:44donc ça se retrouve
46:45dans la rue maintenant
46:46qu'est-ce qui est mieux ?
46:48C'est pas
46:48Déjà 20h50
46:49sur France Info
46:50avançons
46:51Franck Dedieu
46:51votre coup de gueule
46:52de la semaine
46:52votre carte blanche
46:53concerne le Grand Est
46:55une majorité d'habitants
46:56du Haut-Rhin
46:56et du Bas-Rhin
46:57souhaiteraient la création
46:58d'une région Alsace
46:59s'il y avait un vote
47:00par référendum
47:01et ça ça vous énerve Franck ?
47:02Oui 72% des Alsaciens
47:04qui veulent quitter
47:05la région Grand Est
47:07alors c'est une forme
47:07de sécessionnisme light
47:09parce qu'il ne s'agit pas
47:10de quitter la France
47:11mais il s'agit de quitter
47:11une région
47:12et je trouve que moi
47:13ça m'inquiète beaucoup
47:14de voir
47:15si vous voulez
47:16des initiatives
47:17parce qu'ils seraient
47:19favorables
47:19à un référendum
47:20des initiatives
47:21qui portent atteinte
47:23à l'unité de la République
47:24c'est-à-dire que
47:24les pays européens
47:25on a à peu près
47:26la France
47:27après tous les sujets
47:29qui posent problème
47:30aux autres
47:31vous avez
47:32la hausse des coûts
47:33de l'énergie
47:33la conjoncture
47:35qui ne va pas bien
47:35vous avez
47:36je dirais
47:38des violences politiques
47:39etc.
47:40il y a peut-être
47:40un sujet
47:41sur lequel à peu près
47:42ça tient en France
47:43c'est la question
47:44de l'unité de la République
47:45et je vois
47:47que si ce genre
47:47qui parfois sous des doigts
47:49un peu sympathiques
47:50vous savez
47:51ou en une certaine
47:52attitude girondine
47:54qui consiste à dire
47:55après tout
47:55on tenterait l'aventure
47:56non je pense que
47:57cette tentation
47:59de logique
48:01un peu
48:02de fragmentation
48:03de la République
48:04m'inquiète beaucoup
48:05est-ce que vous partagez
48:06cette analyse
48:07d'Oriand Reuil ?
48:09oui
48:09il y a un enjeu
48:10il y a un enjeu démocratique
48:13et puis
48:13enjeu local aussi
48:14certainement
48:15peut-être
48:15est marqué
48:16plus dans certaines régions
48:17que dans d'autres aussi
48:18oui
48:18et puis
48:18qui doit
48:19nous imposer
48:20d'une certaine manière
48:21à réfléchir aussi
48:23d'autres formes
48:24de démocratie
48:25à l'échelle
48:25plus localisée
48:27avec plus de proximité
48:29puisqu'on sait
48:31que l'enjeu
48:32de réconciliation
48:33ou d'apaisement
48:33de la société
48:34il passe par de la proximité
48:35Véronique Ressoult
48:37on passe à vous
48:38vous avez choisi
48:38dans votre carte blanche
48:39de nous parler
48:39d'une bataille
48:40au sein du gouvernement
48:41deux ministres
48:42qui ne sont pas d'accord
48:43sur la méthode
48:44pour contraindre
48:45les plateformes
48:46les GAFAM
48:47à lutter contre la haine
48:48en ligne
48:48oui elles sont d'accord
48:49sur l'objectif
48:50mais après il y a
48:51deux styles de méthode
48:51alors la méthode
48:52de madame Berger
48:54qui a réussi
48:55il y a quelques temps
48:56à faire supprimer
48:57le compte TikTok
48:58d'un influenceur
48:59qui s'appelle
48:59Adé Laurent
49:00qui est un monsieur
49:01qui tient des propos
49:02sexistes et toxiques
49:03sur les femmes
49:04et la sexualité
49:05et donc fort de ce succès
49:06elle a convoqué
49:07elle a convoqué
49:08Google, Meta, Twitch, X
49:11Snap
49:12et en gros
49:14elle leur a dit
49:14bon voilà
49:15et elle leur a donné
49:15des injonctions
49:16et elle a
49:17tapé du poing sur la table
49:18voilà
49:19elle a été assez virulente
49:20c'était lundi matin
49:22voilà
49:22les plateformes ont été
49:23un petit peu bousculées
49:24on dit que bon d'abord
49:25c'était un peu rapide
49:25l'organisation
49:26et puis
49:27ce sont un peu pleins
49:28de la forme
49:29en disant que c'était
49:30un peu beaucoup
49:31d'autant qu'ils considèrent
49:32qu'ils font déjà
49:32de leur mieux
49:33de l'autre côté
49:33il y a madame Chappas
49:34qui est plutôt pour une méthode
49:35on va dire plus diplomatique
49:36elle est en charge
49:37des questions numériques
49:38exactement
49:38et donc elle était là
49:40elle n'a pas dit grand chose
49:41pendant la réunion
49:42hormis que oui
49:42il faudrait interdire
49:43les réseaux sociaux
49:44au moins de 15 ans
49:45mais hormis ça
49:45voilà
49:46et visiblement
49:47ces services ont appelé
49:48derrière les plateformes
49:48pour dire non
49:49mais bon
49:49alors on va discuter
49:51oui c'était un petit peu violent
49:52mais on est d'accord
49:53sur l'objectif
49:54et donc madame Berger
49:55l'ayant
49:56s'est fuité
49:57et donc quand elle l'a su
49:58elle a renvoyé un petit mail
49:59pour dire non
49:59mais pas du tout
50:00la méthode elle était dure
50:01et c'est normal que ce soit dure
50:02parce que c'est comme ça
50:03et voilà
50:03donc après c'est deux méthodes
50:04est-ce que la méthode violente
50:06a au moins le mérite
50:07de marquer
50:08une position politique
50:09et une volonté politique forte
50:11est-ce que ça aura plus de succès
50:12que la diplomatie
50:13difficile à dire
50:14parce que globalement
50:15de toutes les façons
50:16les plateformes sont assez libres
50:18et on est tas d'excuses
50:19pour ne pas faire
50:20mais globalement
50:21c'était amusant
50:22de voir ces deux méthodes
50:23et on va voir
50:23qui aura du succès
50:25c'est ce que j'allais vous dire
50:26vous demandez
50:26je ne sais pas si quelqu'un
50:27veut réagir
50:28est-ce qu'il y a une méthode
50:29qui peut marcher mieux
50:29Claude Valérie Lecable
50:30je ne sais pas laquelle
50:32est la meilleure
50:32mais je pense qu'il faut taper
50:33un peu du point sur la table
50:34quand même
50:35parce qu'il y a sinon
50:36trop d'échappatoires
50:37et trop de façons
50:38de ne pas faire impliquer les choses
50:39mais ce que je trouve intéressant
50:40surtout
50:41c'est qu'il y a une vraie volonté
50:42qu'on sent politique
50:43en ce moment
50:44de vouloir réglementer
50:45un peu tout ça
50:46c'est-à-dire de
50:47alors effectivement
50:48Clara Chapias
50:49elle demande
50:50que les jeunes de moins de 15 ans
50:51n'aient plus accès
50:52aux réseaux sociaux
50:52vous vous rendez compte
50:53ce que ça représente
50:54c'est considérable
50:55on parle des écrans
50:57alors parfois c'est moins de 3 ans
50:58parfois c'est moins de 6 ans
50:59il y a la réglementation
51:01pour l'accès des jeunes
51:03à la pornographie
51:04il y a
51:05enfin on voit
51:06qu'après une grande période
51:07de liberté
51:08de profusion
51:09de etc
51:10on est plutôt
51:11dans une période
51:12où on cherche
51:13à protéger les gens
51:14des excès
51:14des réseaux sociaux
51:16des écrans
51:17et de leur téléphone portable aussi
51:20et des heures entières
51:20qui y passent
51:21et globalement
51:22je trouve que la tendance
51:23est intéressante
51:23Doré Andreuil
51:24on termine avec vous
51:25il ne faut pas politiser le sport
51:27avait dit Emmanuel Macron
51:28au moment de la coupe
51:28du monde de foot
51:29au Qatar
51:30on s'en souvient
51:30en 2022
51:31vous avez-vous eu envie
51:32dans le sillage
51:33de la victoire du PSG
51:34en Ligue des Champions
51:35le week-end dernier
51:35de nous rappeler
51:36certaines vertus du foot
51:38au regard de la démocratie ?
51:39Oui
51:39et comme on a beaucoup parlé
51:41du Paris Saint-Germain
51:42et aussi par effet d'entraînement
51:45l'Olympique de Marseille
51:46on a beaucoup parlé
51:47de club de foot
51:47cette semaine
51:49j'avais envie de parler
51:49du club de foot
51:51de Sao Paulo
51:51qui dans les années 80
51:53avait initié
51:55ce qu'on a appelé
51:56par la suite
51:57la démocratie corinthienne
51:58donc des corinthiennes
52:00ces joueurs du foot
52:01qui au coeur
52:03de la dictature militaire
52:04brésilienne
52:05avaient décidé
52:06de démocratiser
52:07ce club
52:08et donc
52:09de quelle façon ?
52:10c'est-à-dire que
52:11tout était voté
52:12tout était voté
52:13le choix du capitaine
52:14les heures d'entraînement
52:15l'organisation du jeu
52:17mais avec aussi
52:18un enjeu de partage
52:19de la valeur
52:20et de la richesse du club
52:21avec les supporters
52:22il y avait eu
52:23ce mouvement
52:24de démocratisation
52:25du club
52:26et qui est assez intéressant
52:28parce que
52:29ça montre
52:30et le parallèle
52:31est un peu loin
52:31mais que
52:32l'enjeu c'est
52:32de démocratiser
52:33notre société
52:34qu'on peut mettre
52:34de la démocratie
52:35partout
52:36et qu'il y a souvent
52:36des effets positifs
52:37même quand on ne les attend pas
52:38et ça a été le cas
52:39pour ce club de foot
52:40qui sortait
52:41d'une saison catastrophique
52:42et a retrouvé
52:43les sommets
52:44de la ligue brésilienne
52:46à l'époque
52:47et on peut le voir
52:49notamment
52:49et c'est le clin d'oeil
52:51dans la série La Fièvre
52:52d'Eric Bensécrit
52:54qui raconte justement
52:55à partir de l'histoire
52:56d'une histoire
52:58de foot
52:59comment tout peut être
53:01enflammable
53:01et enflammé
53:02aujourd'hui
53:02dans une société
53:03aussi polarisée
53:03Est-ce que cette démocratie
53:04ce système-là
53:05il est encore possible
53:06aujourd'hui
53:06dans le monde du football
53:07actuel tel qu'on le connaît ?
53:09Il y a de plus en plus
53:11de clubs de foot
53:14et d'autres sports
53:15qui regardent
53:15d'autres modèles
53:16d'organisation
53:17notamment vers
53:17les coopératives
53:19ou des formats
53:19des formats de coopérative
53:20qui sont exactement
53:22et qui sont aussi
53:23dans la fièvre
53:24Allez
53:24Véronique en un mot
53:26Ils ont quand même
53:26un rôle modèle fort
53:27et ça revient toujours
53:28à cette visibilité
53:29les footballeurs
53:30ça reste quand même
53:31potentiellement
53:32des figures
53:33qui peuvent
53:33faire changer les choses
53:35il y avait entre autres
53:35eu tout un mouvement
53:36des footballeurs
53:38qui avaient essayé
53:38de faire quelque chose
53:39contre le harcèlement
53:41à l'école
53:41et ça avait plutôt
53:42bien fonctionné
53:42donc en fait
53:43il n'y a pas que
53:43et ce n'est pas de la politique
53:45c'est du sociétal
53:46peut-être que c'est ça
53:47le vrai rôle du football
53:48C'est sur le mot de la fin
53:50je ne vous ai pas oublié
53:50Franck Dedieu
53:51à la une de Marianne
53:52cette semaine
53:52Chéri
53:53j'ai retriti le PS
53:55on montre
53:55messieurs Mélenchon
53:56et Fort
53:57côte à côte
53:58nous avons aussi
53:59une enquête
53:59sur le prix du TGV
54:00qui est de plus en plus cher
54:01et nous l'avons confronté
54:02pour plusieurs personnes
54:04pour plusieurs destinations
54:04avec la voiture
54:05et avec l'avion
54:06figurez-vous
54:07que le train
54:07n'est pas toujours gagnant
54:08loin de là
54:09Un mot Valérie Le Cable ?
54:10Non dans le journal.info
54:11vous pouvez aussi lire
54:12Olivier Freur
54:14in extremis
54:15donc

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